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  • Étudiants : des logements réinventés pour pallier à la pénurie

    Étudiants : des logements réinventés pour pallier à la pénurie

    La France compte plus de 2,7 millions d’étudiants. C’est une bonne nouvelle : la démocratisation de l’enseignement supérieur est là. Mais encore faudrait-il que les étudiants aient la possibilité et les moyens de se loger. C’est loin d’être une évidence aujourd’hui. Dans le parc public, on compte 210 000 logements gérés par le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), pour 700 000 boursiers (1), quand moins d’un tiers des étudiants vivent chez leurs parents. La plupart sont donc contraints de trouver à se loger dans le privé, où les tarifs sont plus élevés : comptez en moyenne 550 € par mois, et jusqu’à 800 € à Paris (2)… Le coût n’est pas le seul obstacle : le nombre de « candidatures » que suscite, dans les centres urbains, le moindre studio disponible à la location témoigne du déséquilibre entre l’offre et la demande. Alors face à cette pénurie, de plus en plus de programmes transforment en logements des bâtis et des matériaux conçus pour une toute autre fonction.

    Lire aussi : La précarité étudiante aggravée par la crise sanitaire

    Logement étudiants : des initiatives prometteuses

    Au Havre, depuis 2010, ce sont d’anciens conteneurs maritimes qui abritent désormais une centaine de studios au sein de la résidence universitaire baptisée « A Docks ». Disposés sur une ossature métallique de quatre étages, avec de larges baies vitrées découpées dans la tôle, ils ont gardé l’esthétique des engins de transport portuaire, mais offrent à l’intérieur des appartements isolés de 24 m2. Le tout pour un loyer de 300 euros environ charges comprises, et à moins de deux kilomètres de l’université du Havre (76)… De quoi convaincre de nombreux étudiants. L’objectif affiché par le Crous et la collectivité est de répondre au manque de logement de manière économique et rapide, avec un coût 25 % moins cher qu’une résidence lambda, et des délais de réalisation imbattables (5 mois).

    Reste que le bilan n’a pas été à la hauteur des attentes : sans doute parce que le projet était expérimental, chaque logement a coûté 50 000 euros, soit un peu plus qu’un hébergement Crous classique. À ce jour, l’expérience n’a pas été reconduite…

    Mais malgré certains obstacles, transformer l’existant pour y loger les étudiants est une tendance qui s’affirme. À Paris, ce sont d’anciens bains-douches municipaux et d’anciens bureaux (le siège de Zodiac Aero Electric) qui ont été modifiés pour accueillir des résidences étudiantes privées. Plus original encore, un garage Citroën, dans le 14ème arrondissement, a été restructuré en 68 logements gérés par le Crous, auxquels s’ajoutent 4 000 m2 d’ateliers et 1 500 m2 de commerces.

    Plan Común, l’agence d’architecture qui a réalisé le projet, défend « une démarche durable de réemploi du bâtiment existant ». Ici l’ambition est moins financière que celle d’une économie de moyens, visant à « minimiser les démolitions et constructions », pour « relever les défis environnementaux et la gestion des ressources du XXIe siècle ». C’est là le principal atout de ces métamorphoses. Car si réhabiliter, que ce soit en gardant les mêmes fonctions ou en changeant les usages, ne coûte pas toujours moins cher qu’un logement neuf, le bénéfice écologique est bien réel.

    Transformer et réhabiliter l’ancien pour créer des logements durables

    Ces démarches permettent en effet de diminuer l’usage de nouvelles matières premières (et dans le même temps, le recours aux transports), et de réduire la pollution et les nuisances occasionnées par le chantier. « C’est vraiment un changement de paradigme qui s’amorce sur l’emploi de la matière », se réjouit l’architecte Anne Pezzoni, qui travaille actuellement à la réhabilitation d’un parking en logements.

    Transformer l’existant présente un autre atout de taille : permettre l’accès à des situations géographiques idéales, alors que les nouvelles constructions sont souvent excentrées, et que le foncier en cœur de ville est déjà occupé. L’argument a convaincu la ville rose et le Crous d’Occitanie : « Trouver du foncier est un enjeu majeur et complexe, pour lequel la réhabilitation de locaux est une piste que nous développons », explique Dominique Froment, la directrice du Crous. Dont acte : les bureaux de l’ancienne inspection académique de la Haute-Garonne, à proximité immédiate du centre-ville de Toulouse, sont en cours de transformation pour y accueillir 161 logements étudiants sur 6 niveaux, qui formeront la « résidence Duportal ».

    « L’adaptation en logements d’un bâtiment qui n’est pas dédié à l’habitat à l’origine n’est pas toujours possible, mais c’est une piste intéressante, qui se développe depuis une quinzaine d’années. Je pense qu’à l’avenir on démolira moins »

    Joseph Almudever, architecte

    Pour l’architecte Joseph Almudever, qui réalise le projet au côté d’Alexandre Brau-Mouret, le chantier doit permettre de révéler les qualités de l’édifice historique et de respecter son identité : « C’est un bâtiment très riche des années 60. De petits galets de la Garonne cerclent les piliers, le sol du rez-de-chaussée est en marbre de Saint-Béat … Et avec ses pilotis en béton, il s’inscrit dans la continuité du travail de Le Corbusier ». Le couloir a été élargi pour permettre d’accueillir du public, et ce sont désormais trois chambres qui tiennent sur deux trames porteuses. L’architecte insiste sur l’importance de penser la réversibilité des usages : concevoir une construction suffisamment flexible pour qu’elle puisse être adaptée à de futures fonctions.

    « La résidence Duportal est la première qui ouvrira dans l’Académie suite à la transformation de bureaux en logements, mais ce n’est très certainement pas la dernière », promet la directrice du Crous Occitanie. Une ambition nécessaire : alors que ses services enregistrent en moyenne 12 demandes pour 1 place disponible en résidence, il faudra davantage qu’un projet exemplaire pour améliorer les conditions de logement des étudiants.

    Lire aussi : Jeunes : tout savoir pour gérer son budget logement

    (1) Crous, Chiffres clés 2020.

    (2) Repères 2020 observatoire vie étudiante

    http://www.ove-national.education.fr/wp-content/uploads/2021/01/Brochure_Reperes_2020.pdf

  • Habitat indigne et bénévolat : se mobiliser pour lutter contre le mal-logement

    Habitat indigne et bénévolat : se mobiliser pour lutter contre le mal-logement

    Pour être mis en location, un logement doit respecter les normes sanitaires et de sécurité minimales définies par le décret du 30 janvier 2002 (2). Il doit également avoir une taille suffisante (soit une surface habitable d’au moins 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 mètres, soit un volume habitable d’au moins 20 m3) (3).

    Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, on parle d’habitat indigne, notion qui désigne l’ensemble des logements portants atteinte à la dignité humaine de ses occupants. Ce terme recouvre ainsi les logements insalubres, qui présentent des problèmes d’isolation thermique, d’humidité, d’infestation, de chauffage, manquent de clarté, d’éclairage et de ventilation… Ces conditions difficiles menacent la santé et la sécurité des habitants et concernent près de 4 millions de personnes en France (4). Alors comment devenir bénévole pour agir contre l’habitat indigne ?


    1

    Des travaux bénévoles pour mieux vivre chez soi

    Pour venir en aide aux mal-logés, les associations se mobilisent, à l’image de la Fondation Abbé Pierre, très active dans ce domaine. Bénévole de l’association depuis 2017, Michel, jeune retraité, intervient sur des chantiers de rénovation de logements dégradés. « Je participe à la remise en état de logements chez des propriétaires occupants qui ont reçu les aides aux travaux énergétiques. Mais ces aides ne comprennent pas les finitions, donc certaines personnes n’ont pas les moyens de payer un artisan pour peindre ou embellir leur habitation », explique-t-il. La Fondation Abbé Pierre intervient chez l’habitant après sélection de son dossier. Ce sont des chantiers généralement d’une semaine où travaillent des bénévoles de la Fondation, en collaboration avec ceux d’autres associations comme Emmaüs ou La Sauvegarde de l’enfant à l’adulte.

    Aurélia, quant à elle, ne connaissait pas grand-chose au maniement des outils, mais elle voulait apprendre… La crise sanitaire ayant mis un coup d’arrêt temporaire à ses études, elle décide de s’engager dans un service civique chez les Compagnons bâtisseurs. « Comme nous ne sommes pas spécialement formés, nous intervenons uniquement sur les finitions et la décoration : peintures, pose de papiers peints et des sols, etc. Si l’occupant le peut, on lui demande de participer. On organise aussi des ateliers où le public peut venir demander un conseil de bricolage ou emprunter du matériel » explique-t-elle.


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    Accompagner ceux qui en ont besoin

    Entre deux coups de pinceaux, Michel se bat aussi pour faire avancer les procédures administratives et juridiques pour aider les ménages en situation de mal-logement. La Fondation Abbé Pierre, comme le Secours Catholique, aide les familles à obtenir la mise aux normes de leur habitation par différents recours (lettre recommandée au propriétaire bailleur, signalement auprès du service d’hygiène de la mairie ou de l’agence régionale de santé (ARS), signalement auprès et de la CAF, etc.).

    Mais les bénévoles interviennent également pour trouver des logements temporaires dans les situations d’urgence, et surtout des solutions d’habitat durable pour les personnes en difficulté. Par le biais de permanences, L’Association Droit Au Logement (DAL) et le Secours Catholique aident les personnes mal logées à effectuer une demande DALO (droit au logement opposable) pour obtenir un logement décent. « Le but est d’accompagner les familles pour saisir une commission de médiation départementale, afin que leur situation soit reconnue comme “prioritaire et urgente” et qu’elles soient relogées. Si leur demande est refusée, nous les assistons ensuite pour faire un recours contentieux devant le tribunal administratif, qui peut ordonner au préfet de leur trouver un logement », raconte Michel.

    En plus d’œuvrer pour faire valoir les droits liés à l’habitat, les associations se mobilisent pour dénoncer et sensibiliser le grand public face aux situations de mal-logement. Aurélie participe régulièrement à des manifestations aux côtés d’autres bénévoles. « Nos actions visent à alerter les autorités pour qu’elles agissent concrètement contre ce fléau et à mobiliser les donateurs pour soutenir les associations » explique-t-elle.

    Chiffre-clé

    50 % des personnes mal logées en France sont des propriétaires occupants (1) n’ayant pas les moyens financiers d’entretenir leur habitation.


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    Devenir bénévole contre le mal-logement, est-ce pour moi ?

    Pas besoin d’être un as du bricolage pour participer à la lutte contre l’habitat insalubre ! Quels que soient vos aptitudes et le temps que vous pouvez consacrer pour aider les autres, cet engagement est une vraie source d’apprentissage et de gratification. Vous souhaitez vous lancer ? Vous pouvez commencer par contacter les associations de lutte contre le mal-logement qui œuvrent près de chez vous, ou vous connecter sur des sites d’appel au bénévolat comme Diffuz, la plateforme des défis solidaires de la Macif.

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires comme l’association Murmur ou Vivrensemble.
    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Il existe près de 600 000 logements indignes ou insalubres en France (1).
    • Des associations luttent contre le mal-logement au quotidien et partout en France.
    • Les bénévoles participent à diverses actions : travaux, conseils, démarches administratives…

    (1) Fondation Abbé Pierre, SOS taudis, lutter contre l’habitat indigne, 2018

    (2) Légifrance, 2021

    (3) service-public.fr, Logement décent, 2019

    (4) Fondation Abbé Pierre, 25e rapport sur l’état du mal-logement en France, 2020

  • Comment bien préparer son road trip en van ?

    Comment bien préparer son road trip en van ?

    Chaque année, de nombreux vacanciers guidés par une soif de grand air et de liberté choisissent de voyager à bord d’un van aménagé. Mais avant de jouer les aventuriers, certaines précautions sont à prendre afin d’éviter les mauvaises surprises sur la route. On fait le point.


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    Anticipez la panne

    Qu’il vous appartienne ou que vous le louiez, il convient de toujours vérifier l’état général de votre van avant de prendre la route des vacances, et ce, afin d’éviter la panne. Frigo, chauffe-eau, chauffage, circuit d’eau, électricité… Pensez à vérifier le bon fonctionnement de vos équipements et si besoin, tournez-vous vers un professionnel pour effectuer les réparations. Côté mécanique, la vérification des points clés de votre véhicule est indispensable. Veillez à lever le capot pour évaluer les différents niveaux de liquides (refroidissement, frein, etc.) et l’état de la courroie de distribution. Pensez également à vérifier les pneumatiques afin de prévenir toute crevaison.

    Un van aménagé à assurer ?

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    Prévoyez votre itinéraire

    Bien que source de liberté, le road trip en van ne s’improvise pas ! Il faut tout de même prévoir votre itinéraire et planifier les arrêts pour dormir, prendre de l’eau, se charger en électricité ou encore se ravitailler en carburant. En van, comme en camping-car, vous pouvez stationner librement dans la rue ou sur un parking, mais à conditions de ne pas sortir vos tables, chaises, parasols et autres matériels de camping sur la voie publique. Sinon préférez les aires d’accueil, les campings ou les places de stationnement chez l’habitant pour passer la nuit. Pensez à réserver votre emplacement en amont pour plus de sérénité ! Il existe d’ailleurs des applications pour vous aider à prévoir sereinement votre parcours.

    Néanmoins, le road trip est aussi l’occasion de profiter de l’instant présent, de vous laisser guider au fil de vos découvertes et de vos rencontres. Alors, évitez de programmer toutes vos journées à l’avance pour garder un peu d’imprévus !

    Bon à savoir

    Aucun texte de loi national n’interdit de passer la nuit dans son véhicule. Lorsque vous voyagez dans un van aménagé, vous devez donc vous référer à la législation en vigueur dans le lieu où vous vous souhaitez faire escale.


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    Misez sur le minimalisme !

    Préparez vos affaires en bannissant le superflu… pour voyager léger ! Optez pour des vêtements pratiques qui offrent plusieurs fonctions. Privilégiez également des produits d’hygiène zéro déchet et naturels (à base de plantes par exemple) pour éviter de polluer la nature si vous vous lavez en plein air. Et inutile de s’encombrer de trop de nourriture dès le départ. Vous pourrez toujours vous ravitailler au fur et à mesure du voyage.


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    Gérez les formalités administratives

    C’est le volet le moins excitant du road trip, mais indispensable ! Demande de visa, permis de conduire international, assurance voyage, vaccins obligatoires à l’étranger… Des formalités administratives en règle permettent de voyager sereinement et de ne pas prendre de retard sur votre parcours. Elles sont à gérer pour certaines, bien en amont du départ.


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    Préparez-vous à vivre dans la promiscuité

    Qui dit road trip en van, dit espace de vie restreint ! Bye-bye l’intimité le temps du voyage ! Mieux vaut donc bien s’entendre avec votre ou vos compagnons de route. Avant le départ, vous pouvez instaurer des règles de vie en communauté pour que chacun puisse cohabiter dans le respect de l’autre et profiter pleinement de son voyage. C’est ça aussi la vanlife !

     

    Comment bien préparer son road trip en van ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Vérifiez l’état général de votre véhicule pour rouler en sécurité.
    • Organisez votre itinéraire en amont pour gagner en sérénité.
    • Misez sur le minimalisme pour voyager léger.
    • Instaurez des règles de vie pour cohabiter.
  • Piercing : quelles précautions pour prévenir les risques de complications ?

    Piercing : quelles précautions pour prévenir les risques de complications ?


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    Quelles sont les contre-indications au piercing ?

    « Si la peau de votre enfant est particulièrement irritable, avec un eczéma atopique ou un psoriasis par exemple, le piercing est fortement déconseillé, car il pourrait amplifier les lésions sur les zones touchées », précise d’emblée le Dr Rousseaux, dermatologue. En revanche, si votre enfant souffre d’allergie au nickel, il n’y a pas de contre-indication. À une seule condition : que le bijou soit en acier chirurgical et fabriqué en Union Européenne (n’hésitez pas à poser la question au perceur). En effet, « les normes européennes ont banni le nickel, principal métal qui déclenche une allergie », observe la spécialiste.

    Bon à savoir

    Si votre enfant est mineur, vous devez signer une autorisation parentale pour qu’il puisse se faire percer dans un salon sans vous. Sinon, vous pouvez également l’accompagner en présentant votre pièce d’identité au professionnel.

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    Avec la Garantie Santé de la Macif, faites le bon choix !


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    Quel professionnel choisir pour se faire percer ?

    N’hésitez pas à accompagner votre ado dans différents salons de piercing pour échanger avec le professionnel sur le piercing souhaité, vous renseigner sur les soins pour la cicatrisation et checker les conditions d’hygiène. Tout comme le tatouage, le perçage corporel est très réglementé : port du masque et de gants, utilisation de matériel à usage unique, lavage des mains, désinfection de la peau avant le piercing, etc. C’est aussi l’occasion de vérifier que le professionnel utilise bien une aiguille plutôt qu’un pistolet pour percer. Ce dernier augmente le risque d’éclatement du cartilage, ce qui rend difficile la cicatrisation.


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    Quelles sont les zones percées les plus sensibles aux complications ?

    « Si le piercing au lobe de l’oreille guérit facilement (environ 1 mois de cicatrisation), d’autres zones sont plus sensibles et difficiles à cicatriser », explique Isabelle Rousseaux. C’est le cas des tétons, des sourcils ou des lèvres, qui peuvent facilement s’infecter. En revanche, le piercing à la langue est plutôt bien toléré. « La bouche est autonettoyante, ce qui diminue le risque d’infection. Néanmoins, vous pouvez souffrir de petites complications comme des douleurs, des inflammations ou des saignements de la langue, qui disparaissent au bout de 2 à 3 jours », précise la dermatologue.

    Pour un premier piercing, il est conseillé d’opter pour une zone moins fragile, comme l’oreille ou le nombril, pour s’habituer au bijou et aux soins à lui apporter, avant de choisir des piercings plus originaux et sensibles tels que ceux sur le visage par exemple.

    À savoir

    « En dehors des piercings sur la langue, une fois la plaie cicatrisée, le trou du piercing ne se referme plus », explique Isabelle Rousseaux. Chaque piercing laisse donc une marque définitive (plus ou moins visible) sur votre peau, même après avoir retiré le bijou.


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    Combien de temps doit-on attendre après un piercing pour se baigner ?

    « Comptez environ 4 à 6 semaines pour que la peau cicatrise après la pose du bijou », observe le médecin dermatologue. Pendant ce laps de temps, votre enfant doit éviter les baignades, car le sable, les germes et les bactéries dans l’eau des lacs et des piscines favorisent l’infection du piercing. Autre précaution : ne pas exposer la zone percée au soleil pendant la même durée pour une meilleure cicatrisation. Et si « la peau de la zone percée commence à rougir ou à gratter, demandez à votre enfant de retourner chez son perceur pour qu’il lui retire le bijou et consultez un médecin », rappelle Isabelle Rousseaux.

    Votre ado veut un piercing ?

    Une consultation chez un dermatologue est recommandée avant de se faire percer. Elle est couverte par le contrat Garantie Santé de la Macif.* Renseignez-vous !

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • En cas de maladie(s) de peau, le piercing est déconseillé.
    • Il faut veiller à choisir un perceur agréé, qui utilise une aiguille.
    • Pour les mineurs, une autorisation parentale est nécessaire pour se faire percer.
    • Les baignades et l’exposition au soleil sont à proscrire pendant 4 à 6 semaines.
  • 4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    Précieux sésame pour gagner en autonomie, le permis de conduire est aujourd’hui en France le premier examen en nombre de candidats (1). Néanmoins, l’apprentissage de la conduite demande un peu de préparation en amont afin de choisir la formation la plus adaptée à ses besoins et son budget. On fait le point.


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    Permis de conduire : quel budget prévoir ?

    Le passage du permis de conduire représente un coût important. D’autant que les prix peuvent varier suivant votre région, le type de formation choisie (auto-école traditionnelle, candidat libre, auto-école en ligne…) ou encore le nombre d’heures de conduite à effectuer selon votre niveau. Le coût moyen de l’examen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1), pour une moyenne de 35 heures de cours de conduite. Il convient donc de prévoir en amont le budget nécessaire avant de vous inscrire dans une l’auto-école.

    Le saviez-vous ?

    La Macif est partenaire d’En Voiture Simone, l’auto-école en ligne nouvelle génération. Renseignez-vous !


    2

    Comment financer son permis de conduire ?

    Si vous avez entre 15 et 25 ans, vous pouvez bénéficier du dispositif « Permis à 1 euro par jour ». Il s’agit d’un prêt dont les intérêts financiers sont pris en charge par l’État (2). Les jeunes qui rencontrent des difficultés financières peuvent également se tourner vers leur mairie. En effet, certaines municipalités octroient des bourses au permis de conduire moyennant, en échange, quelques heures de bénévolat. Vous êtes salarié ? Alors vous pouvez aussi utiliser votre Compte personnel de formation (CPF) pour financer votre formation au permis de conduire.

    Bon à savoir

    Pour choisir votre auto-école, prenez en compte la qualité des leçons proposées. Pour cela, vous pouvez vous fier au label « École conduite qualité » (3).


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    Comment choisir sa formule d’apprentissage de la conduite ?

    Pour passer son permis de conduire, il existe différentes formules selon vos besoins ! Parmi elles, la conduite accompagnée, qui permet de commencer la formation à 16 ans et de passer l’examen du permis de conduire dès 17 ans et demi. Mais, elle nécessite de parcourir 3 000 kilomètres accompagné d’une personne titulaire du permis B depuis au moins cinq ans. La formule classique, quant à elle, permet de suivre des cours collectifs d’apprentissage du code de la route, et en parallèle, de pratiquer 20 heures de conduite (minimum légal).

    Pour les candidats les plus pressés, le « permis en accéléré » est l’option idéale. Sur une période de 2 à 4 semaines, la formation se présente sous la forme d’un stage intensif alternant cours de code et 20 heures de conduite afin de pouvoir vous présenter au permis rapidement.


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    Boîte automatique vs manuelle : quel permis choisir ?

    Votre choix d’auto-école dépendra également du type de permis que vous souhaitez passer. Le permis sur boîte automatique est plus facile, car vous n’avez pas à vous soucier de passer les vitesses et vous pouvez vous focaliser sur l’environnement extérieur et la circulation. Il est aussi plus rapide à obtenir (et donc moins cher) car seulement 13 heures (4) de conduite sont obligatoires pour se présenter à l’examen. Néanmoins, le prix d’une voiture manuelle est en moyenne 10 % (5) moins cher comparé à une boîte automatique. À noter également qu’il est plus facile de passer d’une boîte manuelle à une boîte auto que l’inverse, car vous maîtrisez déjà toutes les commandes du véhicule.

    Bon à savoir : comment gérer son stress au volant ?

    La veille d’une leçon de conduite ou de votre examen, faites le plein d’énergie en prenant un repas équilibré, en vous couchant tôt et en évitant tous les excitants (café, alcool, etc.) qui peuvent influer sur votre stress. Si ce n’est pas suffisant, vous pouvez essayer la méditation ou l’hypnose, qui permettent d’apaiser les plus stressés.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour) *.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
     

    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • Le coût moyen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1).
    • Choisissez la formule d’apprentissage adaptée à votre budget.
    • Des dispositifs existent pour financer une partie du permis de conduire.
    • Préférez une auto-école labellisée « École conduite qualité ».

    (1) gouvernement.fr, Le permis pour tous, 2019

    (2) sécurité-routière.gouv, Définition du permis à 1 € par jour

    (3) sécurité-routière.gouv, Présentation du label qualité des formations au sein des écoles de conduite aux délégués du permis de conduire, 2018

    (4) sécurité-routière.gouv, Le permis B limité aux véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique

    (5) Selon les prix moyens constatés sur largus.fr pour les modèles suivants (manuel + auto) : Peugeot 3008 1.5 BlueHDi 130ch S&S Allure – Citroën C4 BlueHDi 110ch S&S Shine – Fiat Tipo 1.3 MultiJet 95ch Mirror S/S MY20 5p – Nissan Qashqai 1.5 dCi 115ch Visia 2019 Euro6-EVAP

  • Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Adopter des gestes quotidiens pour préserver la planète est de plus en plus ancré dans les mentalités et c’est tant mieux ! Toutefois, certaines actions sont considérées, à tort, comme des éco-gestes. Voici 4 erreurs à éviter pour adopter un quotidien plus vert !


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    Laver sa vaisselle à la main

    Laver sa vaisselle à la main ou à la machine ? En fait, c’est la quantité d’eau et la température utilisées qui détermineront la consommation d’énergie. Selon une étude Eurofins (1), nettoyer sa vaisselle à la main consomme en moyenne 42 litres d’eau par lavage contre 12 litres pour le lave-vaisselle. Un lave-vaisselle permettrait ainsi de réduire sa consommation d’eau d’environ 85 %, à chaque lavage. L’idéal est de faire tourner votre lave-vaisselle seulement lorsqu’il est bien rempli pour réduire votre consommation d’eau à la maison.


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    Jeter les rouleaux de papier toilette biodégradables dans les toilettes

    Le rouleau de papier toilette biodégradable est composé de ouate de cellulose, c’est-à-dire la même matière que le papier toilette. Vous pensez donc bien faire en le jetant directement dans vos toilettes, comme montré à la télévision. Mais fausse bonne idée ! C’est une « absurdité écologique », selon l’association UFC Que Choisir (2). Jeter ces rouleaux dans les toilettes n’est pas sans conséquence : cela consomme de fortes quantités d’eau pour les dissoudre en plus du papier toilette classique, sature les stations d’épuration, augmente les chances que ces déchets soient mal filtrés et terminent leur course dans la nature. L’association de consommateurs recommande l’achat de rouleaux de papier toilette avec des supports en carton, à jeter dans la poubelle de tri sélectif pour qu’ils soient recyclés.

    Vous souhaitez agir pour l’environnement ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.


    3

    Utiliser beaucoup d’huile de coco

    En soin nutritif pour le corps, en cuisine ou encore en produit ménager… L’huile de coco présente de multiples usages naturels. Mais l’utiliser partout revient à en consommer en grandes quantités ! La production massive d’huile de coco entraîne la déforestation et de la pollution à cause des nombreux transports utilisés pour l’acheminer à travers le monde. Acheter des produits locaux et responsables (huile de tournesol, colza, olive…) permet d’éviter d’encourager les plantations de cocotiers qui ont un impact néfaste sur l’environnement.

    Chiffres-clés

    La production d’huile de coco affecte 20 espèces (animaux et plantes sauvages) par million de tonnes produit (3), contre 4,1 espèces pour l’olive, 3,8 pour l’huile de palme et 1,3 pour le soja.


    4

    Opter pour les bioplastiques

    Qu’ils soient biodégradables (c’est-à-dire qui se décompose facilement dans la nature par des micro-organismes, des champignons ou des bactéries) ou bio-sourcés (fabriqués à partir de ressources végétales renouvelables comme le blé, le maïs, la canne à sucre…), les bioplastiques font souvent figure d’alternative au plastique conventionnel et polluant.

    Reste qu’en réalité, ces types de plastique ne sont pas aussi écologiques que l’on pourrait croire. Peu recyclables, leur composition peut également être toxique pour la santé (4). Par ailleurs, un bioplastique peut être biodégradable, mais fabriqué à partir de pétrole, par exemple, augmentant ainsi son impact environnemental. À l’inverse, il peut être d’origine végétale, mais non biodégradable et donc accentuer la problématique de gestion des déchets. Dans tous les cas, il est préférable d’utiliser le moins de plastique possible, même « bio », pour préserver l’environnement.

    Bon à savoir : tous les plastiques ne peuvent pas être recyclés !

    Aujourd’hui, seuls les bouteilles et flacons en plastique peuvent être recyclés. Les autres emballages type sacs plastiques, pots de yaourt, barquettes, etc., ne contiennent pas suffisamment de matière première pour rendre leur recyclage économiquement viable.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Préférez un lavage au lave-vaisselle plutôt qu’à la main.
    • Choisissez des rouleaux de papier toilette classiques plutôt que biodégradables.
    • Optez pour des huiles locales (huile de tournesol, colza, olive…).
    • Limitez autant que possible votre consommation de plastique.

    (1) Eurofins pour le Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager…), 2009

    (2) UFC Que Choisir, Lingettes désinfectantes À jeter dans la poubelle, pas dans les toilettes !, 2020

    (3) Coconut Oil, Conservation and the Conscientious Consumer, 2020

    (4) SciencesDirect, Are bioplastics and plant-based materials safer than conventional plastics? In vitro toxicity and chemical composition, 2020

  • Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière

    Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière


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    Bénéficier d’aides pour accéder à la propriété à coût maîtrisé

    L’État propose plusieurs dispositifs pour vous aider à acheter votre premier bien immobilier. Parmi eux, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) (1), qui vous permet, selon vos revenus, de financer une partie de l’achat ou de la construction de votre résidence principale. Le PTZ peut se cumuler au PAS (Prêt d’Accession Sociale) (2), accordé aux familles ayant des revenus modestes souhaitant acquérir ou faire construire leur résidence principale. D’autres critères tels que la localisation du futur logement et le nombre d’occupants entrent en compte.

    Sous certaines conditions, vous pouvez également bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % (contre 20 % normalement) (3) si vous achetez un logement neuf en zone dite ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) ou en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville).

    Vous souhaitez assurer votre logement ?

    Le contrat Macif Habitation vous permet d’assurer une résidence principale ou secondaire, un logement mis en location voire même une maison en construction. Choisissez la formule qui vous convient.


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    Placer son argent pour se constituer un apport personnel

    Autre astuce : épargner grâce à différents supports d’investissement comme le Livret A ou le Livret d’Épargne Populaire (LEP) pour vous créer un apport personnel dans le but de vous constituer un patrimoine immobilier. S’il n’est pas obligatoire, l’apport personnel peut servir à payer les frais liés à l’emprunt (frais de notaires et/ou de garanties, caution, etc.). Sans compter qu’il permet également d’obtenir un taux plus intéressant auprès de votre banque et d’augmenter votre capacité d’emprunt !

    Bon à savoir

    Pour bénéficier d’un placement plus rémunérateur que l’épargne bancaire, vous pouvez souscrire un contrat d’assurance vie ou opter pour l’épargne salariale (dispositif d’épargne collectif proposé par certaines entreprises).


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    Se faire accompagner par un courtier pour obtenir le meilleur financement

    Spécialiste du crédit immobilier, le courtier contacte les banques et autres organismes financiers pour vous aider à obtenir le meilleur taux d’intérêt pour votre prêt et trouver la solution de financement optimale pour votre projet immobilier. Faire appel aux services d’un courtier n’est pas réservé aux plus aisés et peut permettre de faire des économies en réduisant considérablement votre dette.


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    Acheter de particulier à particulier pour faire des économies

    En passant par une agence pour l’achat d’un bien immobilier, vous payez les honoraires de l’agent immobilier. Ces frais correspondent à une somme fixe ou à un pourcentage du prix de vente final. Acheter directement auprès d’un particulier vous permet donc de faire des économies non négligeables.

    Néanmoins, l’agent immobilier a un devoir de conseil et vous permet de gagner du temps. En effet, celui-ci vous propose une liste de biens répondants à vos souhaits, et vous évite de passer des heures à trier les petites annonces. Il vous garantit également d’acquérir votre bien au juste prix, sans avoir à étudier le marché immobilier. L’achat entre particuliers permet donc de faire des économies, mais certaines précautions sont à prendre afin de déjouer les pièges et d’acheter en toute sérénité.


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    Choisir la location-accession pour devenir propriétaire progressivement

    Le prêt social location-accession (PSLA) vous permet d’acheter le logement que vous occupez après l’avoir loué pendant un certain temps. Vous signez d’abord un contrat de location-accession avec le propriétaire, qui s’engage à vous transférer la propriété du logement au terme d’une période donnée et moyennant un prix préalablement fixé. Pendant cette location, vous versez chaque mois une somme au propriétaire, intégrant le prix du loyer fixé et une avance sur le prix de vente. À l’issue de la période dite de jouissance, vous pouvez décider d’acquérir le logement en signant un contrat de vente.

    Le cas échéant, le montant que vous avez déjà réglé au titre de l’avance sera déduit du prix de vente. Ce dispositif réservé aux ménages aux revenus modestes, permet d’accéder à la propriété grâce à un prix de vente attractif, un prêt aux mensualités avantageuses et une exonération de taxe foncière pendant 15 ans (4).

    Comment trouver un bien immobilier à acheter ?

    La Macif vous guide dans votre projet.

    L’Essentiel de l’article

    • Profitez des financements aidés pour acquérir votre premier bien immobilier.
    • Dénichez le meilleur taux immobilier grâce à un courtier.
    • Envisagez l’achat de particulier à particulier ou optez pour la location-accession.

    1) service-public.fr, Prêt à taux zéro (PTZ), 2020

    2) service-public.fr, Prêt d’accession sociale (PAS), 2020

    3) ANRU, TVA à taux réduit pour l’accession à la propriété en « zones ANRU »

    4) bofip.impots.gouv, IF – Taxe foncière sur les propriétés bâties – Champ d’application et territorialité – Exonération temporaire de longue durée en faveur des constructions de logements faisant l’objet d’un contrat de location-accession, 2020

  • Profession : Solidaire – Les conseils des entrepreneurs sociaux Emmanuel et Christophe Brochot

    Ils se sont lancés ensemble, au service de la ruralité. Emmanuel et Christophe Brochot sont à l’initiative de Bouge ton Coq, une plateforme de dons pour financer l’intérêt général dans les villages. Comment se lancer dans l’entrepreneuriat social ? Réponses de deux professionnels de la solidarité.

    Lancé en janvier 2020, Bouge ton Coq est à l’origine d’un modèle de financement inédit : une plateforme numérique de dons qui réunit citoyens, pouvoirs publics et entreprises afin de soutenir des projets d’intérêt général en milieu rural. Le credo de ce mouvement citoyen ? “Collecter au niveau national, redonner au niveau local.”

    Derrière Bouge ton Coq se trouvent deux frères, Emmanuel et Christophe Brochot, originaires d’un petit village auvergnat, Ravel. Après une première vie dans la communication, ils ont décidé, à la cinquantaine, de revendre leur agence pour fonder ensemble ce nouveau projet. Après seulement une année d’existence, leur mouvement a déjà été désigné lauréat français du prix de la solidarité civile européenne, pour l’opération ‘C’est ma tournée’, visant à soutenir commerces et artisans, dans les villages, face aux conséquences économiques de la pandémie. 

     

    Les quatre conseils d’Emmanuel et Christophe Brochot

    Conseil n°1 : Etre persévérant

    Christophe Brochot : « Quand on a une conviction, il faut être persévérant. Autour de soi, on aura toujours de nombreuses personnes pour dire que ce n’est pas possible. Mais nous croyons à la phrase de Mark Twain : ‘ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait’. Il est nécessaire d’aller au bout de son engagement. »

    Conseil n°2 : Clair sur le cap, mais souple sur les moyens

    Emmanuel Brochot : « La vérité émerge de l’action, elle ne sort pas d’un tableur Excel ou d’un PowerPoint. On apprend en marchant, il ne faut donc pas être trop rigide et savoir se tromper, avoir un cap mais aussi être souple et adaptable à l’intérieur de ce cap. »

    « Une histoire qu’on raconte s’inscrit dans la durée. Il faut être fidèle à son propre cap, rester laborieux et humble »

    Emmanuel Brochot

    Conseil n°3 : Penser avec le coeur mais agir avec la tête

    Christophe Brochot : « Comme l’écrivait Louise Dupin : ‘l’esprit délibère et le cœur conclut’. Les objectifs se déterminent davantage avec le cœur qu’avec la tête. Il est toutefois nécessaire d’avoir une exigence de rigueur totale dans l’action. La mise en œuvre des objectifs doit reposer sur des logiques économiques bien réelles, si l’on veut que son projet perdure et soit pérenne. »

    Conseil n°4 : Rester à l’écoute

    Emmanuel Brochot : « Il est important d’être toujours à l’écoute, beaucoup observer et ne jamais renoncer à une rencontre, car il en sort toujours quelque chose. Mais dire oui aux opportunités qui se présentent, cela ne signifie pas se renier pour autant. Parfois, il faut savoir ne pas saisir certaines opportunités, tentantes mais qui nous obligeraient à transiger sur des aspects essentiels de notre cap. »

    Vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat social ?

    La Fondation Macif soutient chaque année de nombreuses initiatives solidaires et sociales.

  • Profession : Solidaire – Les conseils des entrepreneures Daphné Charveriat et Colombe Pigearias

    Chômage, mal logement ou décrochage scolaire. Au sein de Marseille Solutions, Daphné Charveriat et Colombe Pigearias aident à construire des solutions pour résoudre localement ces défis urgents. Comment se lancer dans l’entrepreneuriat social ? Ces deux spécialistes de la solidarité répondent.

    Tout est parti d’un ras-le-bol : celui du “Marseille bashing” et des manchettes de journaux catastrophistes. Début 2014, Tarik Ghezali, Anne-Claire Gosselin et Jérôme Schatzman fondent l’organisation Marseille Solutions pour tenter d’inverser la tendance. Leur vision ? Booster le développement de projets positifs à fort impact dans la ville, pour lutter notamment contre le chômage, le mal logement, le décrochage scolaire ou les déserts alimentaires.

    Daphné Charveriat et Colombe Pigearias ont rejoint l’aventure plus récemment en tant que co-gérantes. Avec d’autres, elles appliquent aujourd’hui une formule d’action éprouvée au sein de ce dispositif de soutien à l’innovation : « Voir grand, commencer petit, aller vite ». Depuis leurs bu-reaux situés non loin du Vieux Port (13), elles livrent plusieurs conseils concrets pour s’investir dans l’entrepreneuriat social et solidaire.

    Les quatre conseils de Daphné Charveriat et Colombe Pigearias

    Conseil n°1 : ne pas trop attendre avant de se lancer

    Colombe Pigearias : « Si tu as envie de faire quelque-chose, n’attends pas que tout soit prêt pour en parler et commencer. Cela avance trois fois plus vite et on évite beaucoup d’erreurs ou de maladresses en osant partager ses intentions. Si tu incarnes ton projet et que tu commences à en parler, même sans avoir d’idées précises, les rencontres vont s’enchaîner et finalement, tu dessineras quelque chose que tu n’avais peut-être pas imaginé à la base, mais qui sera plus pertinent que ton idée préconçue dans ton coin. »

    Conseil n°2 : identifier ses compétences

    Colombe Pigearias : « Si tu n’es pas issu du milieu de l’entrepreneuriat social ou environnemental, essaie d’identifier les compétences que tu as et qui sont transférables dans ces milieux-là. En réalité, dans de nombreux domaines, on apprend et perfectionne le travail de coopération entre pairs ou entre différentes spécialités pour mener à bien des projets. »

    « Les gens doutent souvent de leurs compétences, alors que même si tu ne viens pas de l’innovation sociale, tu peux apporter à un projet si tu as une compétence de gestion de projet, de créativité, d’écoute ou autre »

    Daphné Charveriat

    Conseil n°3 : utiliser les moyens de communication à disposition

    Daphné Charveriat : « Aujourd’hui, tout le monde est accessible. Il ne faut pas négliger les réseaux sociaux et ne surtout pas hésiter à prendre contact avec une grande boîte pour leur proposer un projet. C’est important de partager ses bonnes idées, il est dommage d’en avoir et de ne pas passer à l’action. »

    Conseil n°4 : en parler autour de soi

    Daphné Charveriat : « Si tu as envie de te lancer, donne toi les moyens, raconte une histoire, écris un récit, parle-en autour de toi et n’hésite pas à aller interroger des gens pour les embarquer sur ton projet. A partir du moment où tu vas aller les voir, ils vont se sentir ambassadeurs du projet et vont te permettre de changer d’échelle. »

    Vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat social ?

    La Fondation Macif soutient chaque année de nombreuses initiatives solidaires et sociales

  • Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    La bourse au permis de conduire est une aide proposée par les mairies, destinée aux jeunes de 18 à 25 ans dont les revenus ne leur permettent pas de payer leur permis (1). En échange de ce coup de pouce financier, les bénéficiaires s’engagent à effectuer une mission de bénévolat dans leur commune, comme c’est le cas à Lille, Cannes, et Toulon, par exemple. Attention cependant, toutes les villes n’adhèrent pas à ce dispositif, renseignez-vous auprès de votre mairie !


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    La bourse au permis de conduire : une aide financière modulable selon vos ressources

    Si votre mairie propose la bourse au permis de conduire, vous pouvez y déposer un dossier de candidature. Les critères d’attribution de l’aide peuvent varier d’une municipalité à une autre, mais la plupart n’accordent la bourse qu’aux résidents de la commune. La mairie prend également en compte votre situation financière, scolaire ou professionnelle et votre envie (1) réelle d’obtenir le permis de conduire à travers une lettre de motivation. Selon votre ville, vous pouvez obtenir entre 450 € et 1 000 € (3) de bourse, en moyenne, pour vous aider à décrocher le fameux sésame.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez financer votre permis de conduire avec votre Compte Personnel de Formation (CPF) (2). Le CPF est un dispositif qui offre des droits à la formation aux travailleurs afin de faire évoluer leur situation professionnelle. Si vous êtes salarié, consultez le montant de vos droits sur le site Mon Compte Formation et utilisez-les en choisissant une formation auprès d’une auto-école agréée.


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    La bourse au permis de conduire : un coup de pouce basé sur la solidarité réciproque

    En échange de la bourse au permis, vous vous engagez auprès de votre mairie à effectuer une mission bénévole pour un organisme public ou une association locale. La durée de la mission varie entre 10 heures et 50 heures (4) (à réaliser dans les 6 mois après la notification d’accord de bourse) selon votre municipalité et la somme allouée. En fonction de vos compétences et de vos envies, vous pouvez participer à des actions de sensibilisation à la sécurité routière pour les enfants, faire du soutien scolaire, venir en aide aux sans-abri ou encore réaliser des travaux dans les espaces publics.

    Une convention est signée entre votre mairie, l’association et l’auto-école que vous avez choisie pour définir les conditions de votre formation (nombre de cours de code, d’heures de conduite, de présentations à l’examen…) et l’échéance du versement de votre bourse. Selon votre commune, la mairie peut verser votre bourse une fois votre mission de bénévolat terminée (au moment de votre inscription à l’auto-école), ou après l’obtention de votre code ou de votre permis. Pour connaître les modalités de versement de la bourse au permis de conduire, renseignez-vous auprès de votre mairie.

    Néanmoins, les frais d’inscription à l’auto-école comprenant la constitution de votre dossier et les démarches d’inscription aux examens du Code et du permis de conduire ne sont pas pris en charge par la commune. Il vous faudra donc les régler. N’hésitez pas à comparer les tarifs de différentes auto-écoles avant de vous inscrire !

    Bon à savoir :

    La « Bourse au permis de conduire » est cumulable avec le dispositif « Permis à un euro par jour » (1). Ce dernier est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans qui s’inscrivent pour la première fois à une formation au permis de conduire. Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont pris en charge par l’État.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour)*.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • La bourse au permis de conduire permet aux 18-25 ans ayant des revenus modestes de payer leur permis.
    • Pour plus d’informations sur cette bourse, renseignez-vous auprès de votre mairie.
    • Vous pouvez également financer votre permis avec votre compte personnel de formation.

    (1) AMF, Bourse au permis de conduire, 2008

    (2) economie.gouv, Comment financer votre permis de conduire ?, 2020

    (3) Montant de la bourse au permis de conduire : estimation basée sur les sommes versées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).

    (4) Heures de bénévolat : estimation basée sur les heures de bénévolat exigées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).