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  • Sécurité : ces nouvelles technologies qui protègent votre habitation des cambriolages

    Sécurité : ces nouvelles technologies qui protègent votre habitation des cambriolages

    Crainte ou hantise pour les uns, mauvais souvenir pour d’autres : l’intrusion de voleurs à domicile, même si elle a lieu sans effraction ou dégradation, peut-être une expérience traumatisante. Tour d’horizon des solutions innovantes permettant de protéger votre habitation.

    Mis à jour 27/03/21

    Si elle rime naturellement avec soleil et vacances, la saison estivale est également la période préférée des cambrioleurs (+ 29 % de cambriolages en juillet-août (1)) qui n’hésitent pas à pénétrer dans les logements même lorsqu’ils sont occupés. En particulier si vous habitez dans une grande ville où le risque est deux fois plus élevé qu’en milieu rural (1). Pour éviter ce préjudice de taille ? Pensez aux nouvelles technologies pour protéger votre habitation et avoir l’esprit tranquille !


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    La caméra surveillance connectée

    La vidéosurveillance à domicile s’est largement démocratisée ces dernières années. Faciles à installer et à utiliser, les caméras permettent de garder un œil chez vous sans y être. Les plus perfectionnés prennent – en cas de mouvements détectés – des photos ou vidéos qui peuvent vous être transmises en temps réel par e-mail, SMS, ou via une application dédiée. En cas d’intrusion, vous n’avez plus qu’à donner l’alerte aux gendarmes ou aux policiers.

    Chiffre-clé

    La présence d’une alarme dans une habitation réduit de 32 % (2) le risque de cambriolage.


    2

    Le robot intelligent

    Petit par la taille (ce qui lui assure une certaine discrétion), le robot connecté se balade partout dans votre logement. Dirigeable à distance depuis un smartphone, il se recharge en toute autonomie et, grâce à sa caméra, vous alerte en cas de cambriolage en vous transmettant des vidéos de l’intrusion. Certains robots sont même équipés d’un microphone qui vous permet d’avoir une oreille sur ce qu’il se passe chez vous ou encore d’interagir avec vos animaux de compagnie en votre absence.


    3

    La serrure électronique

    En place chez les professionnels du tourisme depuis des années, les systèmes d’ouverture de porte sans contact sont désormais plébiscités par les particuliers. Plus sûre que la serrure classique, la serrure électronique vous permet de piloter à distance, à l’aide de votre smartphone ou de votre ordinateur, l’ouverture ou la fermeture des portes de votre logement. Un système qui vous permet de sécuriser les allées et venus dans votre habitation sans avoir besoin des clés.

    Bon à savoir

    Nouvelles technologies, mais pas sans risque

    Si vous optez pour l’installation d’une serrure électronique, privilégiez les produits certifiés a2P@ afin d’éviter tout dysfonctionnement ou piratage informatique.


    4

    L’alarme génératrice de brouillard

    Enfumer la pièce est une façon aussi efficace qu’impressionnante de dissuader les cambrioleurs. L’alarme se déclenche quelques secondes après le début de l’infraction. Une épaisse (et inoffensive pour la santé) fumée opaque se diffuse alors dans la pièce, empêchant les cambrioleurs de se repérer dans votre logement et de poursuivre leur action. À noter que ce type de système peut aussi être actionné par un bouton ou une télécommande si vous êtes présent durant les faits.

    Vous êtes propriétaires ?

    Pensez à bien assurer et protéger votre bien immobilier pour garder l’esprit tranquille.

    L’Essentiel de l’article

    • La caméra de surveillance est le dispositif le plus simple à installer et à utiliser.
    • La serrure électronique vous permet de contrôler les allées et venues dans votre habitation.
    • Optez pour des systèmes certifiés pour garantir votre sécurité.

    (1) Data.gouv, Les cambriolages et tentatives de cambriolage de résidences principales, 2020
    (2) ONDRP, Le rôle des éléments de sécurité face aux cambriolages, p.16, 2016
  • Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

    Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

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    L’achat de la voiture, premier poste de dépenses

    Acheter une voiture est un investissement important, et, selon les modèles, le prix d’achat et les frais d’utilisation varient fortement. D’où l’importance de choisir un véhicule adapté à vos besoins. Vous habitez en ville ? Une voiture citadine fera l’affaire pour réaliser vos trajets du quotidien. Comptez 22 100 € (1) en moyenne pour l’achat d’un véhicule neuf. Si vous aimez partir en week-end ou voyager en famille, préférez une berline compacte à 29 925 € en moyenne, ou une berline low cost* à 12 750 € en moyenne. Acheter une voiture hybride vous tente ? Prévoyez un budget d’environ 32 950 € pour vous offrir ce véhicule dit « propre ». Par ailleurs, n’oubliez pas la dépréciation que connaîtra votre véhicule après chaque année d’utilisation : votre voiture aura moins de valeur lorsque vous la vendrez que lorsque vous l’aurez achetée.

    * Bon marché, à bas coût.
     

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    La Macif vous guide dans vos démarches pour faire le bon choix.

    Le saviez-vous ?

    Le budget auto moyen des Français s’élève à 6 063 € (3) par an, comprenant l’achat (moins la reprise) du véhicule, les intérêts du crédit auto, l’assurance, le carburant, l’entretien, le garage et les péages. La voiture représente ainsi le 2e poste de dépenses des ménages après le logement. (2)


    2

    Entretien, carburant… Des frais auto réguliers à ne pas négliger

    Pour rouler en toute sécurité, prévoyez un budget pour la révision de votre véhicule par un professionnel. L’entretien d’une citadine essence coûte en moyenne 939 € (3) par an. Comptez 1 103 € pour une citadine diesel, 1 896 € pour une berline, 1 060 € pour une berline low cost et 1 872 € pour une voiture hybride.

    C’est sans compter le carburant, poste de dépense régulier, qui fait grimper la note ! À l’année, faire le plein revient à 881 € (3) pour une citadine essence, 661 € pour une citadine diesel, 1 192 € pour une berline diesel, 674 € pour une berline low cost et 1 198 € pour un modèle hybride.
     

    3

    D’autres frais auto indispensables à prévoir

    L’achat d’une voiture va de pair avec la souscription d’une assurance auto. Une mesure obligatoire, même si votre véhicule ne roule pas. L’assurance revient en moyenne à 820 € (3) par an pour une citadine essence et 841 € pour une version diesel. Prévoyez 981 € pour une berline diesel, 692 € pour une berline low cost et 1 036 € pour un véhicule hybride. D’autres frais financiers liés à l’achat de votre voiture (intérêts du crédit auto, carte grise, immatriculation…) peuvent également alourdir votre budget. Comptez environ 364 € (3) pour une citadine essence, 310 € pour une citadine diesel, 479 € pour une berline diesel, 168 € pour une berline low cost et 378 € pour une voiture hybride.

    Côté frais de péage, ils s’élèvent en moyenne à 207 € par an pour une citadine (essence et diesel) ou une berline low cost. Comptez 346 € pour une berline diesel ou un véhicule hybride (3). À noter qu’il faudra aussi prévoir une enveloppe supplémentaire d’environ 600 € (3) pour louer une place de parking ou un box où stationner votre véhicule, et ce, quel que soit le modèle de voiture.

    Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

     

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    L’Essentiel de l’article

    • L’achat de la voiture est le premier poste de dépenses dans le budget auto des Français.
    • Choisissez un véhicule adapté à votre mode de vie pour faire des économies.
    • L’assurance est une dépense obligatoire à inscrire dans votre budget.

    (1) Argus.fr, Renault Clio, Peugeot 308, Dacia Logan, Toyota Prius – 2020
    (2) Kantar, Les Français et l’automobile, 2019
    (3) ACA, Budget de l’Automobiliste, 2020
  • Le free-floating est-il un rêve urbain sans lendemain ?

    Le free-floating est-il un rêve urbain sans lendemain ?

    1 Le free-floating, moteur de chaos urbain ?

    Prenez une grande ville congestionnée, ajoutez-y quelques milliers de vélos, trottinettes et scooters en free-floating, mélangez… Et c’est la cohue ! L’espace n’étant pas extensible et les habitudes difficiles à changer, l’arrivée de ces mobilités alternatives provoque de nombreuses frictions entre les usagers de la chaussée, des pistes cyclables et des trottoirs. Malgré l’aménagement des voiries pour faciliter la circulation des nouveaux modes de transport, le nombre d’accidents mortels en vélo ou autres EDP (engins de déplacement personnel) a peu diminué en 2020 (182 contre 197 en 2019) (3).

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    2 Quand les opérateurs rétropédalent

    Elle semble loin l’euphorie des débuts, suite à l’ouverture des marchés en 2018. Les grandes villes comme les plus petites ont vu des vélos et des trottinettes électriques de toutes les couleurs fleurir sur le pavé. À peine deux ans plus tard, c’est le coup de frein : vols, vandalismes, contraintes réglementaires et problèmes de disponibilité ont eu raison de 6 opérateurs qui ont jeté l’éponge à Paris (4).

    En Chine, des cimetières de vélos free-floating

    Volés ou dégradés, les vélos en free-floating ont une courte espérance de vie. Un sujet dont s’est saisi le photographe Wu Guoyong, dont les impressionnants clichés de « cimetières » regroupant parfois plus de 100 000 vélos ont fait le tour du monde.

    3 Les utilisateurs vont-ils se dégonfler ?

    Occupant un vide juridique à leur lancement, les trottinettes électriques ont longtemps été synonymes de liberté. Depuis octobre 2019, c’est fini ! Les nouvelles dispositions du Code de la route encadrent désormais les pratiques : interdiction de rouler sur les trottoirs, obligation d’utiliser les pistes cyclables, port d’accessoires réfléchissants la nuit, bridage à 25 km/h, stationnement limité aux zones marquées au sol… D’après une enquête 6-t/Ademe, environ quatre utilisateurs sur dix seraient découragés par certaines mesures (5).

    Pour autant, la crise sanitaire a attiré de nouveaux usagers, notamment parmi les citadins adeptes des transports en commun qui, par peur du virus, ont préféré se tourner vers les modes de transports individuels. L’utilisation du vélo, par exemple, a augmenté de 44 % (6) depuis la fin du premier confinement. En tout, le secteur de la mobilité partagée a généré en France 80 millions de trajets(3) en 2020, pour environ 150 millions d’euros de chiffres d’affaires (hors subventions payées par les collectivités locales).

    1/4

    des utilisateurs de trottinettes en free-floating doivent souvent renoncer faute de disponibilité. (5)

    4 Encadrer pour pérenniser

    Si le succès actuel du free-floating est indéniable, difficile de dire si la tendance va durer. Pour limiter les nuisances et redorer leur image, certains opérateurs ont accepté de modifier leurs règles d’utilisation en imposant par exemple aux utilisateurs de stationner les trottinettes dans les zones dédiées. À Paris, la mairie a lancé un appel d’offres visant à limiter le nombre d’opérateurs de trottinettes à 3 (2). L’objectif est de pérenniser l’offre en l’encadrant mieux. 

    Ainsi, depuis juillet 2020, quelques 18 000 trottinettes (1) et 24 500 vélos(1) sont en circulation dans la capitale. À ce parc, il convient d’ajouter environ 4 000 scooters(1) en flotte libre. À Bordeaux, on comptait en décembre 2020 9 opérateurs de trottinettes (2), 3 opérateurs de vélos (2) et 1 opérateur de scooters (2) en « free-floating », soit un total de 800 trottinettes (2), 400 vélos (2) et 200 scooters (2).

    Bon à savoir

    Depuis le 11 mai 2020, le forfait mobilité durable (7), inscrit dans la loi d’orientation des mobilités (LOM), incite les entreprises du privé à prendre en charge les frais de transports domicile-travail effectués en mobilités douce et alternative de leurs salariés. Ainsi, les salariés qui ont opté pour le vélo, la trottinette, le scooter, le court-voiturage et l’autopartage peuvent être remboursés à hauteur de 500 € annuels.

    L’Essentiel de l’article

    • Les grandes villes régulent l’utilisation des véhicules en libre-service en limitant le nombre d’opérateurs et la taille de leur flotte.
    • Les citadins ont davantage recours au free-floating depuis le début de la pandémie.
    • Le forfait mobilités durables introduit par la loi LOM encourage l’utilisation des transports alternatifs.

    (1) Apur, Les mobilités émergentes, trottinettes, scooters et vélos en partage, 2020
    (2) Fluctuo, Baromètre de la mobilité partagée, 2020
    (3) Observatoire national interministériel de la sécurité routière, consulté en 2021
    (4) Le Parisien, Trottinettes électriques à Paris : la moitié des opérateurs plient bagage, 2019
    (5) Étude 6-t et Ademe, Usages et usagers des trottinettes en free-floating en France, 2019.
    (6) Vélo et Territoires, Fréquentation vélo et déconfinement, 2020
    (7) Service public, Entrée en vigueur du forfait mobilités durables, 2021
  • Secouriste bénévole : comment se former et s’engager dans une association ?

    Secouriste bénévole : comment se former et s’engager dans une association ?


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    Devenir secouriste bénévole : quelles formations ?

    Pour vous initier au secourisme, vous pouvez commencer par suivre la formation aux gestes qui sauvent (GQS). Position latérale de sécurité, pose d’un garrot, massage cardiaque… : vous apprenez les gestes à pratiquer pour aider une victime en attendant l’arrivée des secours. « Cette formation de 2 heures s’adresse à tout public. Vous pouvez même y participer en famille pour apprendre à vos enfants, dès 10 ans, les gestes de premiers secours », explique Guillaume Turpin, inspecteur adjoint des Sauveteurs en Mer (SNSM).

    Pour les plus de 16 ans, la formation PSC1 (Premiers secours civiques de niveau 1) permet d’apprendre à réagir face à une situation d’urgence : brûlures, malaise, étouffement, arrêt cardiaque, etc. Un certificat de compétences est délivré aux participants à l’issue des 7 heures de formation aux premiers secours. La formation PSE1 (Prévention et secours en équipe de niveau 1) est la dernière étape pour obtenir la qualification de secouriste. « Accessible dès 16 ans, cette formation dure 36 heures et permet d’apprendre à intervenir en équipe et utiliser du matériel de secours professionnel (poser un collier cervical, utiliser un défibrillateur…) auprès de victimes », indique le professionnel.
     

    Bon à savoir : le coût* des formations au secourisme

    • GQS : entre 15 euros et 20 euros  (1).
    • PSC1 : entre 50 et 65 euros.
    • PSE1 : 250 euros.
    * Le coût peut varier en fonction de l’organisme de formation.

    2

    Des missions de secourisme diverses et variées

    Festivals, concerts, rencontres sportives… « Les bénévoles secouristes sont amenés, lors de rassemblements publics, à tenir des postes de secours, venir en aide à des personnes en détresse ou soutenir les équipes médicales. Ils peuvent également être mobilisés lors d’évènements exceptionnels comme des inondations, des incendies, mais aussi des attentats et des crises sanitaires », précise Guillaume Turpin.

    La Macif vous invite à vous former en ligne aux gestes qui sauvent avec notre partenaire Salvum.


    3

    Comment s’engager dans une association ?

    Selon vos disponibilités et vos envies, vous pouvez être secouriste bénévole dans une association les week-ends, en semaine ou occasionnellement. « Tenez compte de la proximité avec votre domicile et des valeurs qui vous tiennent à cœur pour vous diriger, au choix, vers la Croix-Rouge française, la Protection Civile, la Fédération française de sauvetage et de secourisme, ou encore la Société nationale de sauvetage en mer, par exemple », conseille Guillaume Turpin.

    Être secouriste bénévole, c’est donner de votre temps pour porter secours aux autres. Un engagement citoyen à part entière qui permet d’incarner des valeurs de partage, d’entraide et de dévouement !

    Envie de vous engager ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz (proposée par la Macif) et découvrez les défis solidaires près de chez vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Dès l’âge de 10 ans, votre enfant peut être sensibilisé aux gestes qui sauvent.
    • Il existe différents niveaux de formation pour devenir secouriste bénévole.
    • Les missions du secouriste bénévole sont variées selon les évènements sur lesquels il intervient.

    (1) Croix-rouge.fr

  • Animaux domestiques : 5 conseils pour assurer leur sécurité à la maison

    Animaux domestiques : 5 conseils pour assurer leur sécurité à la maison


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    Sécurisez vos fenêtres et vos escaliers

    Vous avez sécurisé votre intérieur pour garantir un environnement sûr à vos enfants ? Mais avez-vous adopté les bons réflexes pour protéger votre animal de compagnie ? Pour prévenir les risques de fuites, de chutes ou de blessures pour votre compagnon, installez des grillages ou des filets de protection sur vos fenêtres, votre balcon ou votre terrasse. Si votre animal passe du temps seul dans votre jardin, vérifiez que votre portail ferme bien, que vos haies ou bordures végétales ne comportent pas d’ouvertures et que vos points d’eau (piscine, puits, mare…) sont sécurisés pour qu’il ne tombe pas dedans. Vous avez des fenêtres oscillo-battantes ? Soyez vigilant car les chats ont tendance à s’y coincer et à se blesser. Pensez également à fermer toutes vos ouvertures avant de quitter votre domicile. De plus, si votre animal est très jeune, blessé ou âgé, installer une barrière de sécurité devant les escaliers limite les risques de mauvaise chute.

    Bon à savoir

    Terrarium, aquarium, cage, volière… : veillez à bien fermer les ouvertures de l’habitat de votre animal en votre absence, pendant la nuit ou en présence d’autres animaux. Pensez également aux cachettes dangereuses dans lesquelles votre animal pourrait se glisser sans que vous le sachiez (machine à laver, lave-vaisselle, etc.).


    2

    Éloignez vos produits, plantes et aliments toxiques

    Il est important de tenir hors de la vue (et des pattes !) tous les produits potentiellement dangereux pour votre animal en cas d’inhalation ou d’ingestion. Exit donc les médicaments, capsules de lessive, bouteille d’eau de javel ou flacon de shampoing qui traînent ! Rangez tout dans des placards en hauteur ou posez des blocs-portes. Les plantes peuvent, elles-aussi, être toxiques pour votre animal. Renseignez-vous et si tel est le cas, placez-les dans des endroits inaccessibles pour lui. Si elles sont dans votre jardin, veillez également à ce qu’elles ne soient pas à portée de votre animal.

    Gare aussi aux intoxications alimentaires. Pour éviter que votre animal engloutisse des aliments qui pourraient lui faire du tort, ne laissez pas traîner de nourriture sur la table ni un sac-poubelle plein ouvert et fermez vos placards de provisions. Enfin, renseignez-vous sur les aliments nocifs selon les espèces (le chocolat pour le chien, l’avocat pour le chat, la pomme de terre pour le lapin, etc.).

    Bon à savoir : les bons gestes en cas d’ingestion d’un produit toxique

    • Analysez le produit que votre animal a mangé et en quelle quantité.
    • Observez s’il a déjà déclaré des symptômes.
    • Gardez-le proche de vous et surveillez-le.
    • Appelez votre vétérinaire ou un centre antipoison.
    • Ne lui donnez aucun médicament sans en avoir parlé avant à votre vétérinaire.


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    Protégez ou débranchez vos sources électriques

    Des fils électriques qui traînent ? La tentation de les mâchouiller est grande pour votre animal ! Alors pour éviter tout risque d’électrocution, installez des cache-prises, fixez les fils électriques en hauteur, insérez-les dans une gaine de protection ou débranchez-les lorsque vous n’êtes pas dans la pièce. Assurez-vous aussi que vos câbles et vos appareils électriques ne soient pas à proximité d’une source d’eau (vase, aquarium, carafe, etc.) qu’un coup de queue ou de patte pourrait renverser ! Enfin, un chat a vite fait de grimper sur le plan de travail de la cuisine lorsque vous avez le dos tourné. Attention donc aux sources de chaleur qui pourraient brûler votre animal (plaques de cuisson, fer à repasser, etc.).


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    Rangez soigneusement les petits objets et ustensiles tranchants

    Tout ce qui est petit est susceptible d’être avalé par votre animal ! Ne laissez donc aucun objet de petite taille traîner chez vous, que cela soit un jouet, une chaussette, une boucle d’oreille ou une bille… Méfiance aussi avec les objets pointus qui doivent être mis hors de portée ou placés pointe vers le bas dans le lave-vaisselle.

    Bon à savoir

    Pour être paré en cas d’accident, équipez-vous d’une trousse de secours comportant le nécessaire pour soigner rapidement votre animal (ciseaux, compresses, solution antiseptique, coupe-griffes, etc.). Sans oublier les coordonnées de son vétérinaire ainsi que son carnet de santé.


    5

    Enseignez à vos enfants les bons réflexes avec un animal de compagnie

    Vous avez un ou plusieurs enfants, et ils ont tendance à laisser traîner leurs affaires ? Expliquez-leur l’importance de bien ranger tous les objets potentiellement dangereux pour votre animal (billes, pâte à modeler, petits personnages, produit à bulles, etc.). De même, rappelez-leur qu’il ne faut pas lui glisser des aliments sous la table car cela pourrait le rendre malade voire être toxique pour lui (os de poulet, couenne, croûte de fromage, crudités, etc.). Enfin, même si votre chien, votre chat ou votre hamster a une tête de peluche, rappelez aux plus jeunes que c’est un être vivant qui ne doit pas être ballotté dans tous les sens, porté n’importe comment ou serré trop fort, au risque de lui faire mal.

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

    Avec Macif Assurance Chien Chat, optez pour un contrat qui répond aux besoins de votre animal de compagnie et qui s’adapte à votre budget.

    L’Essentiel de l’article

    • Sécurisez vos fenêtres pour prévenir les risques de défenestration.
    • Mettez hors de portée de votre animal les produits, plantes et aliments toxiques.
    • Assurez-vous que votre animal n’accède pas aux fils électriques et aux objets tranchants.
  • Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?


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    Un enfant averti en vaut deux !

    À la maison, l’électricité est partout et vous simplifie le quotidien. Mais elle représente aussi un danger, notamment pour votre enfant. Dès le plus jeune âge, expliquez-lui les risques encourus et la façon de s’en protéger. Oui ces deux petits trous dans le mur sont très attirants, mais non on ne met pas ses doigts dedans… ni ses jouets ! À force de lui répéter le pourquoi du comment, il prendra conscience des risques électriques et saura les éviter. Bien sûr, ce n’est pas parce que vous avez sécurisé l’intérieur de votre maison et que votre enfant est averti que tout est gagné. Rien ne remplace la vigilance d’un adulte. Gardez donc toujours un œil ouvert !

    Chiffre-clé

    77,2 % (1) des accidents de la vie courante chez les enfants de 0-4 ans se déroulent dans leur habitation.

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    Sécuriser votre installation électrique

    Pour limiter les risques d’électrisation de votre enfant, protégez vos prises électriques avec des cache-prises, sans oublier celles de la chambre de votre enfant ! Vous en trouverez en grandes surfaces, dans les magasins de bricolage et sur Internet. Par ailleurs, c’est bien connu : eau et électricité ne font pas bon ménage. Passez en revue vos prises et vos appareils électriques et assurez-vous qu’ils soient situés à plus de 60 cm d’un point d’eau. Le sèche-cheveux ou le rasoir électrique à côté du bain, c’est non !

    La sécurité de votre logement passe aussi par des équipements en bon état. Vérifiez régulièrement vos appareils et vos branchements pour repérer des fils électriques dénudés ou des prises défectueuses. En cas d’anomalies, faites intervenir un électricien pour sécuriser votre habitation, et faites installer, si possible, un système qui coupe le courant au moindre court-circuit (disjoncteur différentiel à haute sensibilité).

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    Le bon réflexe : débrancher vos appareils après utilisation

    Vous êtes du genre à accumuler les multiprises ? Mauvaise idée. Les fils électriques qui traînent sont autant d’invitations au jeu et à l’exploration pour votre enfant. Alors même s’il est tentant de laisser brancher vos appareils (au cas où, on ne sait jamais), débranchez-les lorsque vous ne vous en servez pas.

    Veillez également à mettre les éléments dangereux hors de portée de votre enfant : installez votre box internet en hauteur et utilisez des boîtes de rangement spéciales pour dissimuler tous vos câbles électriques. Simples et peu coûteuses, elles empêchent votre enfant de voir, manipuler, ou encore trébucher sur les fils électriques qui se trouvent sur son terrain de jeu.

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Expliquez à votre enfant les risques électriques et la manière de les éviter.
    • Protégez vos prises de courant avec des cache-prises pour empêcher votre enfant d’y introduire ses doigts ou ses jouets.
    • Éteignez et débranchez vos appareils électriques lorsque vous ne les utilisez plus.

    (1) Santé Publique France, Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (Epac), 2017
    Sdis, Risques électriques – Comment se protéger à la maison
  • L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    En mai 2020, à l’occasion d’un reportage pour ma chaîne YouTube, j’ai eu l’occasion de suivre une marche pour le climat. Ces marches ont rassemblé des centaines de milliers de jeunes (à Paris le 15 mars 2020, par exemple, ils étaient près de 40 000). Un tel mouvement de jeunes, évidemment politique mais affilié à aucune structure politique traditionnelle, est un fait plutôt rare en France.

    D’une certaine façon, ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’autres mouvements spontanés. En 2016, par exemple, c’est le mouvement “Nuit Debout”, né contre la Loi Travail, qui était apparu, et s’inscrivait dans une dimension d’organisation horizontale.

    Évidemment, certains reprochent au mouvement un manque de prises de positions claires. Comme tout mouvement spontané et sans organisation établie derrière, les revendications sont plurielles, et l’on peut trouver au sein du mouvement des revendications près différentes. Faut-il sortir du nucléaire ? Faut-il sortir des traités de libre-échange ?

    La Macif s’engage à agir pour la préservation du climat. Retrouvez ici tous ses engagements pour la protection du climat et de la biodiversité.

    Le risque ? Que l’impact des manifestations soit moindre, n’importe qui pouvant en effet revendiquer être “pour lutter contre le dérèglement climatique”, même s’il existe derrière plusieurs façons de répondre au problème.

    La mobilisation de notre génération pour le climat est logique, notre génération étant celle qui va subir le plus frontalement les conséquences du dérèglement climatique. Un collectif multidisciplinaire de 120 experts a publié une étude dans le Lancet qui alerte sur l’impact du dérèglement climatique sur la génération suivante, qui voit le jour en ce moment. Selon cette étude, les bébés seront les premiers à souffrir de la hausse de maladies infectieuses dues au réchauffement climatique. Les maladies respiratoires, cardiovasculaires et décès prématurés devraient aussi s’accentuer du fait de la pollution.

    Lire aussi : 3 idées reçues sur la pollution que nous respirons

    Mais la mobilisation pour le climat illustre aussi la pluralité des engagements possibles aujourd’hui, notamment en matière d’écologie, pour ne pas être condamnés à cette situation. En ligne, notamment, des mobilisations inédites se mettent en place. En France, l’en 2019, c’est le mouvement “On est prêt” qui est apparu, à l’initiative de dizaines de youtubeurs, pour mobiliser et alerter sur le changement climatique. Dans la foulée, c’est “L’Affaire du siècle”, une campagne de justice climatique visant à poursuivre devant les tribunaux l’Etat pour inaction, qui a occupé le terrain.

    Avec plus de 2 000 000 de signatures, la pétition de « L’Affaire du siècle »associée au mouvement a rencontré un très fort succès.

    En juin 2020, ce sont encore des vidéastes qui se sont engagés pour l’environnement. MrBeast, youtubeur américain aux 26 millions d’abonnés, a lancé l’initiative #TeamTrees qui vise à planter 20 millions d’arbres, pour fêter les + de 20 millions d’abonnés du vidéaste. Des centaines d’autres créateurs se sont associés au mouvement, et c’est déjà près de 16 millions d’arbres qui vont être plantés grâce à cette initiative, mais surtout grâce aux jeunes qui ont participé à l’opération et fait des dons.

    Des initiatives existent aussi aujourd’hui pour s’engager, à sa façon, pour le climat. Chaque année, par exemple, le World Cleanup Day est une grande collecte annuelle de déchets, partout dans le monde. L’objectif, au-delà de la collecte, étant d’envoyer un message aux dirigeants que la population souhaite du changement.

    Lire aussi : Comment participer au World Cleanup Day ?

    Le saviez-vous ?

    A l’échelle des lycées, des initiatives peuvent aussi être mises en place. Dans certains lycées notamment, il existe des « éco-délégués » mis en place par l’Education Nationale, on en compterait des dizaines de milliers en France aujourd’hui. Leur rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe ». Hôtel à insectes, abris pour oiseaux, potager participatifs… De nombreuses actions peuvent donc être faites à l’échelle locale, via les lycées !

    Les universités peuvent aussi être à l’origine de mobilisations. Le cadre étudiant est un lieu propice à la mise en place d’initiatives, visant à agir pour l’environnement à l’échelle de l’école (pour réduire son empreinte carbone, par exemple), mais aussi à l’extérieur. Le cadre étudiant est idéal pour s’engager. Au sein de mon université par exemple (à Sciences Po), il existe une association appelée Sciences Po Environnement. Son objectif : assurer la transition écologique de l’école via la mise en place d’initiatives écologiques.

    Par ailleurs, ce sont les étudiants qui ont publié le “Manifeste étudiant pour un réveil écologique”. Signé par + de 30 000 étudiants, il appelle les étudiants de grandes écoles (qui bénéficient souvent d’un + grand choix d’offres d’emplois du fait de leur diplôme) à ne pas travailler pour des entreprises qui ne prennent pas en compte la transition. 

    La plateforme Diffuz, lancée par la Macif, permet aussi d’agir ! En rentrant sa ville, ainsi que la cause qui vous tient à cœur, vous êtes en mesure de participer à des défis près de chez vous. En matière d’environnement, par exemple, vous pouvez participer à une étude du CNRS, participer à un cleanwalk avec Surfrider ou encore se mobiliser pour les océans avec l’IFREMER.

    Dans le cadre de ma chaîne YouTube, j’ai la chance de rencontrer très régulièrement de jeunes de 15 à 25 ans. Beaucoup d’entre eux souhaitent s’engager sur ces sujets environnementaux, mais ne savent pas nécessairement comment faire. On l’a vu, les moyens d’actions sont quasi-illimités aujourd’hui, mais il faut connaître et faire connaître ces initiatives. Il faut aussi parvenir à prendre confiance en soi, de façon à comprendre que chaque action compte, et que notre action peut avoir un impact.

    Lire aussi : 4 tips d’écolo pour un quotidien plus vert

    Enfin, évidemment, il faut parvenir à se libérer du temps pour s’engager. Pour cela, s’engager avec un-e ami-e peut-être une solution, de façon à se motiver mutuellement pour changer les choses autour de soi.

  • Social Calling : engagement solidaire avec la Macif

    Social Calling : engagement solidaire avec la Macif

    Qu’est-ce qui se cache derrière l’engagement et la solidarité des gens ? Pourquoi donner de son temps, de son argent, de son amour, de son savoir ? Qu’est-ce qui motive un tel investissement aussi bien sur le plan personnel que professionnel ? Elles et ils viennent d’horizons différents, n’ont pas le même parcours, ni le même âge ou encore les mêmes compétences, mais toutes et tous sont animé.e.s d’une même volonté : construire un monde plus juste pour les générations futures. Et cette ambition, c’est aussi la raison d’être de la Macif.

    Voici leur histoire, les raisons de leur engagement et leur message à toutes celles et ceux qui souhaitent apporter leur pierre à l’édifice.

    Jean-Louis Kiehl, co-fondateur de Crésus

    Lutter contre le sur-endettement, telle est la mission de la fédération nationale Crésus. Son co-fondateur et président, Jean-Louis Kiehl, revient sur les événements qui l’ont poussé à s’engager pour les autres. Optimiste et bienveillant, il se livre à vous sans filtre.

    Lucie Codiasse, directrice de la communication d’Action contre la faim

    Entrepreneuse, maraudeuse, travailleuse psychosociale, Lucie Codiasse veut donner du sens à chacune de ses démarches. Engagée au sein d’Action contre la faim, elle se livre en toute humilité sur les bouleversements qui ont étayé son parcours de militante solidaire.

    Solenn Thomas, fondatrice de l’association Eklore

    En 2015, Solenn Thomas crée l’association Eklore et le Mouvement Culturel d’Humanité au Travail. Sa mission : remettre en avant le sens commun, la singularité individuelle et la solidarité collective au sein de la vie professionnelle. Déterminée et persévérante, elle raconte le déclic qui l’a poussé à s’engager.

    Marc Mossalgue, le créateur d’Energie partagée

    En 2021, Marc Mossalgue créé Energie partagée, un mouvement citoyen pour accompagner et financer des projets locaux de production d’énergie 100% renouvelable aux quatre coins de la France. Engagé et résolument tourné vers l’avenir, il raconte son parcours.

    Vous souhaitez vous engager ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz (initiée par Macif) pour trouver et/ou proposer une initiative solidaire près de chez vous.

    Sanae Hebrard – Tendre la main

    Sanae a 34 ans, est franco-marocaine et nous raconte comment elle a tendu la main à une jeune femme au Maroc à travers une mise en relation sur Facebook. On pense parfois que certaines pratiques sont révolues et datent d’un autre temps, mais on découvre à travers son récit une réalité actuelle et alarmante. Cette expérience va considérablement bousculer sa vie en un clic…

    Bernadette Rwegera – Guider par l’Amour

    Bernadette Rwegera est la fondatrice de l’association Ikambere. Elle a récemment reçu le prix “Elle de France” lancé par Valérie Pécresse pour valoriser les femmes qui font l’Ile de France. Tout commence lorsqu’elle décide de s’intéresser aux femmes et aux enfants migrants face au VIH en Ile-de-France en 1995, s’en suit ensuite la création d’une association, Ikambere, qui a pour vocation d’aider les femmes à reprendre pied alors qu’elles ont un parcours complexe.

    Loic Froger – S’autoriser à être

    On pourrait décrire Loïc comme discret et doué pour les études. Il obtient son bac économique et social tout en se demandant qu’est ce qu’il pourrait faire ensuite.
    Sous le regard inquiet de ses parents, il s’inscrit à l’université mais se rend vite compte que sa place n’y est pas. Loïc nous raconte comment il a dit “stop” et a suivi la voie qu’il a choisi, lui.

    Myriam Boure – Voyage initiatique

    Myriam nous raconte comment elle a tout quitté pour rejoindre Pékin en auto-stop, alors qu’elle a 27 ans. Un beau récit qui nous montre qu’on peut trouver du confort dans l’incertitude. Suite à cette expérience, Myriam lance la filiale française d’Open Food qui accompagne la création et le développement des circuits courts.

    Marie-Jeanne Dedouit et sa fille – Se serrer les coudes

    Sandra travaille en Ehpad et sent qu’elle n’en peut plus. Les conditions, le manque de personnel, et la frustration de ne pas avoir le temps de bien faire, la poussent à changer de voie. Elle et sa mère se lancent dans la création d’Alliages, une association qui œuvre pour le bien-être, la santé et la dignité des aînés dans notre société.

    Zarina Khan – Faire la paix

    Pour Zarina, l’art est aussi important que la vie. C’est pourquoi après l’obtention d’un accord de l’ONU, elle part à Sarajevo avec l’envie d’aider, à sa façon, dans un contexte de guerre. Elle crée un atelier théâtre qu’elle anime auprès de jeunes adolescents. Ce récit raconte son histoire mêlant art et expérience humaine.

  • Violences conjugales : comment repérer et aider les femmes victimes ?

    Violences conjugales : comment repérer et aider les femmes victimes ?


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    Des associations mobilisées contre les violences conjugales

    En France, il existe plusieurs associations engagées dans la prévention et la lutte contre les violences conjugales faites aux femmes. Femmes Debout, Du Côté des Femmes, Fondation des Femmes ou encore Halte Aide aux Femmes Battues… Ces structures, soutenues par l’État, apportent leurs conseils et leur soutien aux femmes violentées ainsi qu’aux témoins de violences. Si vous souhaitez vous engager pour lutter contre ce fléau, vous pouvez retrouver la liste des associations qui œuvrent près de chez vous sur le site arrêtonslesviolences.gouv.fr.

    Chiffre-clé

    213 000 (2).
    C’est le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans, en moyenne, qui sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, chaque année en France.

    Le saviez-vous ?

    Depuis 1999, le 25 novembre (3) est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.


    3

    Identifier les signes de violences conjugales

    En tant que bénévole, vous pourrez également apprendre à repérer les signes de violences et à communiquer avec les victimes. Il faut savoir que les personnes victimes de violences conjugales ont tendance à dissimuler la gravité de leur situation, mais certains signes doivent vous alerter. Des marques à répétition sur le visage et/ou le corps, des bleus ou encore un œil au beurre noir peuvent être les stigmates de violences. Ils s’accompagnent bien souvent d’explications confuses de la part de la victime, comme une chute dans l’escalier, un mauvais coup contre un meuble ou un accident pendant une sortie footing…

    Les violences conjugales ont aussi des conséquences importantes sur la santé mentale des victimes : la perte de confiance en soi, les difficultés à dormir ou à s’alimenter, l’anxiété, l’isolement, le déni, la dépendance amoureuse… (4) Si vous identifiez ces comportements chez une femme, notamment de votre entourage, c’est qu’il est temps d’agir pour lui venir en aide. Avant tout, parlez-lui pour la mettre en confiance et évaluez la situation. Puis accompagnez-la dans son cheminement.

    Bon à savoir

    Si vous êtes victime ou témoin de violences, appelez le 17 (police et gendarmerie), le 112 (numéro d’urgence européen) ou le 3919 (numéro dédié aux femmes victimes de violences conjugales).

    ENVIE D’AGIR ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz et participez à des défis solidaires pour aider les victimes de violences conjugales et intrafamiliales. 
    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires. Renseignez-vous !
     

    TROUVEZ DU SOUTIEN OU DE L’ÉCOUTE

    La Macif vous soutient.
    Contactez Macif Solidarité Coups Durs au 09 69 32 84 19 (du lundi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 12h. Appel non surtaxé).
    Renseignez-vous sur les solutions que nous vous proposons.

    L’Essentiel de l’article

    • En France, il existe quelques associations d’aide aux victimes de violences conjugales.
    • Devenir bénévole permet d’agir concrètement contre les violences faites aux femmes.
    • Des lésions sur le corps, l’isolement et le déni peuvent être signes de violences.

    (1) CAF, 1 femme sur 10 subit des violences conjugales, 2020
    (2) arretôntslesviolences.gouv
    (3) culture.gouv, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
    (4) HAS, Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple, 2019
  • Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques

    Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques


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    La coupe menstruelle ou “cup”

    La coupe menstruelle ou « cup », est un réceptacle en caoutchouc ou en silicone que l’on place à l’intérieur du vagin. Son prix varie entre 15 et 30 euros selon le modèle et sa taille. La cup peut rester en place pendant 4 à 8 heures (1), en fonction de l’intensité de votre flux menstruel, et se réutilise pendant 10 ans. Après l’avoir vidée, nettoyez-la, soit simplement à l’eau, soit à l’eau avec du savon doux ou un nettoyant intime, sans agent chimique (type parfum). Pour la nuit, il vaut mieux préférer une protection externe comme une serviette ou une culotte menstruelle afin de diminuer le risque de développer un syndrome du choc toxique menstruel.

    La coupe menstruelle nécessite un peu d’entraînement avant de la poser et de la retirer en un seul geste. Elle ne contient pas de produits chimiques (2), mais une petite gêne est parfois ressentie lors des premières utilisations car la cup est plus rigide et imposante qu’un tampon.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    33,75 euros par an, soit 337,50 tous les 10 ans*

    Chiffre-clé

    Entre 10 000 et 15 000 (3) produits menstruels sont utilisés par les femmes au cours de leur vie.

    2

    La culotte menstruelle

    La culotte de règles ressemble à une culotte ordinaire… sauf qu’elle retient vos menstruations grâce à ses multi-couches de tissus absorbants en matière naturelle (éponge de coton, bambou…). Elle ne contient aucun composant chimique. Discrète, vous pouvez la porter de jour comme de nuit, jusqu’à 12 heures maximum. Il faut donc penser à en acheter au moins deux pour tenir 24 heures et les laver à la main, avant de les mettre en machine après utilisation. Comptez ainsi entre 30 et 40 euros en moyenne pour une culotte de règles à garder entre 7 et 10 ans.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    25,50 euros par an, soit 255 euros tous les 10 ans*
     

    Le saviez-vous ?

    Le contrat Santé de la Macif couvre vos consultations chez un(e) gynécologue*.

     

    *Voir conditions du contrat

    Bon à savoir :

    Vous voulez savoir combien vous coûtent vos protections hygiéniques à l’année ? Faites vos comptes grâce au calculateur imaginé par le site du Monde.

    Le saviez-vous ?

    45 milliards (3) de déchets par an sont générés par les serviettes hygiéniques. Il faut environ 500 ans (2) avant qu’une serviette hygiénique ne se dégrade.


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    La serviette hygiénique lavable

    Les serviettes lavables en tissu sont composées de matières naturelles et biodégradables, comme le coton bio ou la fibre de bambou, et ne contiennent pas de produits chimiques. Aussi absorbantes que les serviettes classiques, elles offrent une protection d’une durée équivalente (quatre heures environ selon votre flux). Sauf qu’elles se réutilisent pendant 5 ans.

    Une serviette lavable se rince à l’eau froide, puis se lave en machine. Une contrainte certes, mais cela vous permet d’éliminer la serviette à usage unique et donc de réduire vos déchets au quotidien ! Côté budget, comptez entre 15 et 25 euros pour un lot de 3 serviettes. À moins que vous ne cousiez vos propres modèles.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    28 euros par an, soit 280 euros tous les 10 ans.*
     

    Vous souhaitez vous engager contre la précarité menstruelle ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de collecte et de fabrication de protections hygiéniques près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com

    *Protection hygiénique jetable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot (3 euros), du nombre moyen constaté de protections jetables par lot (24 pièces) et du nombre moyen constaté de protections jetables utilisées par une femme chaque mois (22 pièces) (4).

    Coupe menstruelle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une cup (22,50 euros) et d’une cup utilisée par une femme pendant 10 ans.

    Culotte de règle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une culotte menstruelle (35 euros) et de 3 culottes utilisées par une femme pendant 10 ans.

    Serviette lavable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot de 3 serviettes lavables (20 euros) et de 2 lots de serviettes lavables utilisées par une femme pendant 5 ans.

    L’Essentiel de l’article

    • Une coupe menstruelle peut s’utiliser jusqu’à 10 ans.
    • La culotte menstruelle se porte de jour comme de nuit.
    • Vous pouvez coudre vos propres serviettes lavables.

    (1) ANSES, Sécurité des produits de protection intime, 2019
    (2) Sénat, Commercialisation de la coupe menstruelle, 2021
    (3) Planetoscope, Consommation mondiale de serviettes hygiéniques
    (4) Absorbent Hygiene Products Manufacturers Association