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  • Aidants et répit : 4 étapes pour se préserver

    Aidants et répit : 4 étapes pour se préserver

    Anxiété, perte de sommeil, fatigue morale ou physique, sentiment de culpabilité de ne pas en faire assez… Le rôle des aidants familiaux n’est pas de tout repos. Les répercussions sur la santé ne sont pas non plus anodines. Heureusement, pour votre parent aidant, des solutions existent pour le soulager.


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    Étape 1 : Planifier son aide, une manière de garder du temps pour soi

    Pour soutenir vos parents dans leur rôle d’aidant, recommandez-leur d’évaluer l’ampleur des missions qu’ils réalisent au quotidien. En tenant, par exemple, chaque semaine ou chaque mois, un tableau recensant toutes les tâches qu’ils accomplissent. Ils peuvent ainsi évaluer la durée et l’intensité des efforts fournis et peut-être mieux s’organiser ou déléguer certaines tâches à des aidants professionnels. Ils peuvent notamment se faire aider pour la préparation des repas de leur proche, la toilette et l’habillage, ou encore l’entretien de la maison. Une façon également qu’ils prennent conscience de tout ce qu’ils font pour la personne aidée. Les aidants ont en effet tendance à minimiser leur efficacité et à développer souvent un sentiment de culpabilité diffus.

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    Étape 2 : Se confier à un professionnel pour se sentir soutenu

    Le médecin traitant est l’interlocuteur idéal pour parler de sa situation d’aidant. Partager son ressenti sur le manque de soutien ou de repos, les besoins importants de la personne aidée, avec un professionnel de santé, permet de prendre conscience de son niveau de fatigue, voire d’épuisement. Le médecin proposera à votre parent un bilan de santé global, des conseils dans l’accompagnement du proche dépendant et un suivi régulier, lorsque cela s’avère nécessaire.

    Les professionnels intervenant régulièrement auprès de la personne aidée, comme les infirmières ou les kinés par exemple, peuvent aussi être de bon conseil et prêter une oreille attentive à votre parent en difficulté.

    N’hésitez pas vous-même à échanger avec votre parent, lui poser des questions, écouter ses difficultés et son ressenti sans jugement. Vous pouvez également lui proposer de faire une activité à deux ou en famille, ou lui proposer de s’essayer à la relaxation, pour l’aider à gérer son stress et prendre un peu de recul sur sa situation. L’entourage proche est un soutien précieux et de confiance pour les aidants.

    Besoin d’aide ?

    Le site aveclesaidants.fr de la Macif vous éclaire pour vos démarches au quotidien.

    Bon à savoir :

    Aidant familial : attention au burn-out !

    Si vous constatez chez votre parent aidant des signes de tristesse et d’irritabilité, un manque de patience accrue, des troubles de l’alimentation et/ou du sommeil (2), invitez-le à consulter rapidement son médecin traitant car c’est peut-être le signe d’un burn-out, aussi appelé syndrome de l’aidant. Vous pouvez également lui proposer de suivre une formation pour aidants afin d’avoir les clés pour mieux aider !


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    Étape 3 : Partager son expérience grâce aux réseaux d’entraide

    Échanger avec d’autres aidants constitue un bon moyen de se sentir soutenu. Il existe de nombreux forums, plateformes, outils numériques et permanences téléphoniques pour rompre l’isolement et partager ses ressentis. N’hésitez pas à vous rendre sur le site aveclesaidants.fr pour trouver des solutions pour vous soulager au quotidien. Groupe de parole, soutien psychologique, formations… Vous aurez accès à des conseils et des moments d’échange et de répit essentiels pour préserver votre santé physique et mentale.

    Chiffre-clé

    21 % des aidants déclarent qu’ils aimeraient pouvoir arrêter leur engagement auprès de la personne aidée, et 74 % qu’ils auraient parfois besoin de répit pour souffler. (1)


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    Étape 4 : Prendre soin de soi, se donner le droit au répit

    Bonne nouvelle, le droit au répit pour les aidants existe depuis l’année 2016 ! Il a été intégré à l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) prévue par la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement. Grâce à cette disposition, votre parent aidant peut confier son proche pour une heure, une journée ou un week-end, à un professionnel à domicile ou une structure adaptée et ainsi bénéficier d’un moment de repos bien mérité.

    Il peut aussi envisager des vacances sereines sans se séparer de son proche grâce au dispositif « Vivre le répit en famille », un village de vacances associé à une structure médico-sociale pour accueillir aidant et personne accompagnée dans un même lieu. Pendant que l’un prend du temps pour lui, le second bénéficie d’un accompagnement ainsi que d’activités adaptées à son niveau d’autonomie. De la même façon, l’association Maison de Répit accueille les aidants et leurs proches dans des chambres ou des studios, et propose des espaces d’activités et de détente en famille.

    Chiffre-clé

    9 aidants sur 10 ne sollicitent pas les aides auxquelles ils ont droit, par manque d’information, de temps ou par impression de ne pas être éligible. (1)

    Vous aidez un proche au quotidien ?

    Désormais la garantie assistance Aidants est incluse dans le contrat Garantie Accident* de la Macif. 

     
    *voir conditions

    L’Essentiel de l’article

    • Être aidant est un rôle très prenant voire épuisant.
    • Se confier à son médecin ou échanger avec d’autres aidants permet de se sentir soutenu.
    • Le dispositif « Vivre le répit en famille » offre la possibilité aux aidants de partir en vacances avec leur proche aidé pour se reposer.

    (1) Ipsos-Macif, Enquête nationale aidants – 2020

    (2) Health Status, Eight Signs Of Caregiver Burnout

  • Aidants familiaux : qui êtes-vous ?

    Aidants familiaux : qui êtes-vous ?

    La Confédération des organisations familiales de l’Union européenne (COFACE) définit l’aidant comme une « personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne ». La perte d’autonomie de la personne aidée est due à son âge, à un handicap ou à une maladie chronique ou invalidante. (2)

     

     


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    Aidants familiaux : qui êtes-vous ?

    Toute personne valide peut un jour être amenée à devenir un aidant, à prêter main-forte, à accompagner un proche en perte d’autonomie dans son quotidien. Que vous soyez le conjoint, le parent, l’enfant, la sœur, le frère voire le voisin ou l’ami de la personne dépendante, vous pourriez un jour endosser ce rôle, quel que soit votre âge. Aucune qualification n’est requise, mais certains organismes proposent des formations gratuites pour les aidants, afin d’être certains de faire les bons gestes.

     

    Aidants familiaux : qui êtes-vous ?

     

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    Quels actes du quotidien assume un aidant ?

    Être aidant consiste à effectuer certains actes de la vie quotidienne pour maintenir le proche dépendant à son domicile. Vous pouvez vous occuper de l’entretien du logement, l’aide à la toilette, les courses, la préparation des repas, l’accompagnement dans les déplacements ainsi que la réalisation de certains soins médicaux.

    En tant qu’aidant, vous pouvez aussi assumer certaines tâches administratives comme la recherche de services à domicile, d’une maison de retraite, l’obtention d’une prise en charge de frais divers, la gestion du budget ou encore apporter un soutien psychologique, un accompagnement à l’éducation (recherche d’un établissement scolaire adapté, aide aux devoirs par exemple pour les enfants malades ou handicapés scolarisés) et à la vie sociale de votre proche en perte d’autonomie. Vous pouvez ainsi l’accompagner à certaines activités ou tout simplement passer du temps avec lui. Être aidant est un rôle essentiel car il est le principal soutien moral et affectif de la personne dépendante.

     

    Besoin d’aide ?

    Le site aveclesaidants.fr de la Macif vous éclaire pour vos démarches au quotidien.


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    Comment les aidants vivent-ils cette mission difficile ?

    La place de l’aidant auprès de la personne dépendante mais aussi sa personnalité, son histoire, sa disponibilité déterminent sa manière d’envisager ce rôle si particulier. Certains aidants réussissent à remplir leur mission avec sérénité, ils entretiennent surtout une relation affective avec la personne aidée mais effectuent peu de tâches. D’autres endossent ce rôle faute d’option disponible (lorsqu’ils sont par exemple le seul enfant de la fratrie en mesure d’aider ou tout simplement enfant unique) et aimeraient se désengager de cette responsabilité qui pèse lourdement sur leur santé morale et physique.

    On distingue aussi les visiteurs distants (3), qui réalisent les tâches du quotidien tout en limitant leur investissement psychologique auprès de la personne accompagnée. À l’opposé, il y a aussi les aidants surengagés qui s’investissent à 200 % tout en souffrant de la situation. Fatigue, manque de temps, impuissance, absence de soutien, manque de compréhension sont certaines des difficultés auxquelles ils font face dans leur mission.

    Heureusement, quelle que soit votre situation, de nombreux organismes et associations peuvent vous aider et vous soutenir dans cette mission parfois difficile, en vous permettant par exemple d’échanger avec d’autres aidants sur votre quotidien, sur les difficultés que vous rencontrez, ou encore le manque de soutien psychologique ou financier. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à vous tourner vers l’une de ces structures qui saura vous épauler dans votre rôle si prenant. Vous pourrez notamment les retrouver sur le site aveclesaidants.fr.

    Bon à savoir

    Une plateforme pour les aidants de personnes âgées

    Le gouvernement a mis en place un site dédié à l’autonomie des personnes âgées et à l’accompagnement de leurs proches. Le Portail national pour les personnes âgées regroupe toutes informations nécessaires ainsi qu’un annuaire complet des organismes, établissements spécialisés et services d’aide ou de soins à domicile. Le site vous permet également d’effectuer de nombreuses démarches administratives en ligne.

    Vous aidez un proche au quotidien ?

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    *voir conditions

    L’Essentiel de l’article

    • Toute personne valide peut devenir un aidant.
    • Ménage, préparation du repas, soins divers, tâches administratives, soutien psychologique, l’aidant réalise de nombreux actes du quotidien.
    • Le gouvernement a mis en place une plateforme en ligne et un numéro de téléphone pour soutenir les aidants.

    (1) gouvernement.fr, Aidants : une nouvelle stratégie de soutien, 2019

    (2) Coface, Charte européenne de l’aidant familial

    (3) Ipsos-Macif, enquête nationale aidants, 2020

  • Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Votre enfant tousse et a parfois des crises qui rendent sa respiration difficile ? Voilà des symptômes typiques de l’asthme, une maladie inflammatoire des bronches. « Chez l’enfant, dans plus de 90 % des cas, elle est liée à une allergie sous-jacente », explique le Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue spécialisée en troubles respiratoires du sommeil de l’enfant et de l’adulte.


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    L’asthme provoque des difficultés respiratoires

    Le symptôme le plus classique de l’asthme : c’est la crise. Votre enfant éprouve alors des difficultés à respirer. « Il va tousser et chercher l’air, sa respiration est bruyante et difficile, indique la pneumologue-allergologue. Cela peut aussi se manifester par des quintes de toux ou une gêne respiratoire constante quand les bronches sont en permanence encombrées », explique-t-elle.

    Il existe une prédisposition génétique à l’asthme, avec souvent une transmission des parents à l’enfant.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


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    L’enfant asthmatique demande un suivi médical régulier

    Rassurez-vous, un enfant asthmatique peut parfaitement mener une vie épanouie, même à l’école. Sans minimiser la gêne occasionnée par cette maladie respiratoire, un dépistage précoce et une prise en charge globale peuvent permettre à votre enfant de la maîtriser. Le diagnostic d’asthme a été posé ou suspecté ? Pas de panique, vous devez simplement faire suivre votre enfant régulièrement, avec une visite chez le pneumologue au moins une fois par an. « Il faut s’acharner à rechercher une allergie pour pouvoir la traiter », insiste le Dr Ellaffi. Pour soulager sa maladie, le médecin pourra prescrire à votre enfant un traitement de fond à prendre tous les jours. En cas de forte crise, l’inhalateur, qui délivre des bouffées d’un médicament dans les bronches pour les dilater, l’aidera à retrouver sa respiration.

    Bon à savoir

    « Il n’est pas forcément utile de faire des tests chaque année, mais régulièrement car chez les enfants les tests peuvent être négatifs la première fois et positifs par la suite », précise la pneumologue-allergologue.


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    Des intérieurs pollués responsables de l’asthme

    Si votre enfant est asthmatique, veillez à maintenir un logement le plus sain possible. « La pollution intérieure est une forte source de sensibilisation à l’asthme. Les acariens sont les allergènes les plus fréquents chez les enfants », souligne la pneumologue-allergologue. Autres allergènes qui pullulent dans nos intérieurs : les poils d’animaux domestiques, les particules des meubles neufs, celles des peintures que l’on utilise, et des différents sprays pour nettoyer et embaumer les intérieurs. À cela s’ajoute le tabac. « Beaucoup de parents fument dans leur habitation. Le tabagisme passif abîme les muqueuses des enfants et augmente le risque pour eux de devenir allergiques », poursuit-elle. En extérieur, on note également la présence d’allergènes. « 25 % de la population générale en France souffre de rhinite allergique, notamment due aux pollens des plantes graminées », souligne la pneumologue-allergologue.

    Dans les années 1970, on avait moins de 10 % de la population qui avait des allergies. Selon les prévisions de l’OMS, 50 % des populations des pays occidentaux seront allergiques en 2050. Cela est lié à notre environnement qui contient de plus en plus d’allergènes.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


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    Avoir une bonne hygiène de vie

    Lorsque votre enfant est malade, le Dr Ellaffi préconise de lui nettoyer le nez avec du sérum physiologique. Et pour cause, « quand l’enfant a le nez encombré, il respire davantage par la bouche. Il risque alors d’inspirer des éléments allergènes, qui ne seront pas filtrés par le nez. C’est ce qui peut expliquer cet accroissement de l’allergie », explique la médecin.

    Autre point important : si votre enfant souffre de rhinite allergique (éternuements, nez qui coule), il faut être vigilant si son sommeil est perturbé, car cela peut être un facteur aggravant de l’asthme. « Il y a un cercle vicieux entre le sommeil et l’allergie. Quand on est allergique, on a le nez bouché et on ne dort pas bien. Un sommeil fragmenté a un impact sur les infections et les défenses immunitaires de l’enfant », explique le Dr Ellaffi. Des astuces simples à mettre en place peuvent l’aider à mieux dormir.

    Veillez à proposer également une alimentation saine et équilibrée à votre enfant, car elle influe sur la bonne santé de la flore intestinale, qui joue, lui, un rôle dans la prévention des allergies.

    Le saviez-vous ?

    Attention aux fausses joies

    Les crises d’asthme de votre enfant peuvent disparaître pendant quelques mois, voire quelques années, notamment au moment de la puberté, puis réapparaître à l’âge adulte.

    Votre enfant souffre d’asthme ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un pédiatre*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • L’asthme est généralement causé par une allergie.
    • Si votre enfant est asthmatique, il est important qu’il soit suivi par un médecin régulièrement.
    • Les pollutions intérieures et extérieures favorisent les allergies et l’asthme.

    (1) Ameli, Comprendre l’asthme de l’enfant de plus de 3 ans, 2019

  • Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Votre enfant se sent souvent mal avant d’aller à l’école ? Il se plaint de maux de ventre, de tête, de nausées. Il panique, il pleure… Ses absences scolaires se multiplient ? Ces symptômes, variables d’un enfant à l’autre, peuvent témoigner d’une phobie scolaire.


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    Refus d’aller à l’école : pourquoi ?

    Les causes de la phobie scolaire sont diverses : troubles des apprentissages et/ou de l’attention, ennui des enfants dit “surdoués”, pression scolaire, harcèlement… Un problème qu’a connu Paul, 14 ans, le fils de Nicole. « Mon fils était très sociable. Il adorait l’école et apprenait très bien. Mais un élève l’a harcelé pendant des années en maternelle et primaire. Malgré leurs promesses, la direction et les enseignants n’ont jamais sanctionné cet élève. Nous trouvions injuste de devoir changer notre fils d’école, d’autant plus qu’il n’était pas la seule victime et qu’il y avait beaucoup d’amis, mais c’était la seule solution », se souvient Nicole.

    Chiffre clé

    La phobie scolaire concerne 2 à 5 % des enfants entre 6 et 12 ans. (1)


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    Un refus scolaire anxieux qui refait surface

    Arrivé en CM2 dans une nouvelle école, Paul fait rapidement une crise de panique, mais grâce au soutien de ses instituteurs, l’année se déroule normalement. « L’équipe scolaire a fait preuve de beaucoup de compréhension. Ils lui ont parlé pour le rassurer. Ils l’ont accepté en classe, même s’il ne faisait que dessiner, pour qu’il ne décroche pas », explique Nicole.

    Puis une fois au collège, des élèves de sa classe s’en sont pris à d’autres. La phobie scolaire de Paul est réapparue immédiatement. « Mon fils était souvent absent. Ses jambes le lâchaient devant l’école et il faisait des crises de panique à répétition », se remémore Nicole. Deux élèves finissent par être exclus du collège mais les angoisses de Paul ne disparaissent pas.

    Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens.

    Nicole


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    Surmonter la phobie scolaire, un travail collectif !

    En cas de phobie scolaire comme de harcèlement, il est important d’être à l’écoute de votre enfant mais aussi de discuter avec l’équipe éducative. « Mon fils avait perdu la confiance dans l’institution et les adultes. L’équipe du collège a su le rassurer. Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens », ajoute-t-elle.

    Selon sa maman, ce qui a aussi aidé Paul ce sont des séances d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), une méthode basée sur les mouvements des yeux permettant de (re)traiter les vécus traumatiques. En parallèle, Paul a réalisé une thérapie en 5 séances avec une psychologue, ce qui lui a permis de comprendre d’où venait sa peur. De son côté, Nicole parle aussi beaucoup avec son fils et fait de la méditation avec lui pour l’aider à évacuer son stress infantile.

    Aujourd’hui, la peur est en sourdine mais n’a pas complètement disparu. Paul va entrer en 4e et appréhende toujours un peu les rentrées, mais sa famille continue de le rassurer et de le soutenir. De son côté, pour aider d’autres familles, Nicole a créé l’association « Parle, je t’écoute »

    À savoir

    Pour faire face à la phobie scolaire de votre enfant, l’association Phobie Scolaire peut vous aider. Ne restez pas seuls !

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    Avec le contrat Garantie Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !*

     
    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Soyez attentif aux refus d’aller à l’école et essayez d’en comprendre la raison.
    • Rassurez votre enfant et soutenez-le.
    • Informez l’école pour trouver des solutions et éviter le décrochage scolaire.
    • Faites appel à un psychologue pour aider votre enfant à identifier l’origine de sa peur.

    (1) Fondation Hôpitaux de Paris, Le dégoût de l’école : actualités sur les phobies scolaires et leur prise en charge, 2017

  • 6 façons d’aider les sans-abri en automne et en hiver

    6 façons d’aider les sans-abri en automne et en hiver

    En France, environ 200 000 personnes vivent dans la rue (1). À mesure que les jours raccourcissent et les températures diminuent, leur quotidien est encore plus rude. L’occasion de faire preuve de solidarité en les aidant à surmonter, à votre façon et à votre échelle, les difficultés du quotidien.


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    Signalez les sans-abri en détresse

    L’indifférence est peut-être un des plus grands maux dont souffrent les sans-abri. La première chose à faire est donc de rester en alerte lorsque vous vous baladez dans les rues de votre quartier. N’hésitez pas non plus à échanger quelques mots avec la personne sans-abri pour vous assurer que son état de santé est bon… Vous constatez qu’un sans-abri montre des signes de refroidissement (tremblements, lèvres bleutées) ou semble en état d’hypothermie pendant une alerte « grand froid » ? Prenez votre téléphone et prévenez les secours. Plusieurs numéros sont à votre disposition : 

    • 115 : Samu social
    • 112 : Urgences depuis un mobile
    • 18 : Pompiers
    • 17 : Police
    • 15 : Samu

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    Donnez aux sans-abri quelque chose de chaud à manger ou à boire

    Vous êtes en pause déjeuner et croisez une personne sans domicile fixe ? Allez la voir et demandez-lui ce dont elle a besoin. Un premier contact est souvent bénéfique pour mettre la personne en confiance et qu’elle accepte par la suite le repas ou la boisson chaude que vous lui apportez. Vous pouvez aussi prévoir un petit stock de denrées non périssables, à l’instar des barres de céréales, de sodas, des conserves, etc. Vous n’avez ni le temps de faire les courses ni de préparer un repas ? Dans ce cas, vous pouvez lui donner un ticket-restaurant pour qu’il puisse lui-même aller s’acheter quelque chose à manger.

    Vous souhaitez vous engager auprès des plus démunis ?

    L’association Solinum soutenue par la Macif se mobilise pour aider les sans-abri.

    Bon à savoir

    L’une des plus grosses difficultés pour les sans-abri est de trouver de la nourriture pour leur compagnon à quatre pattes qui sont parfois leur seul lien social. Pensez donc à leur offrir des aliments pour animaux (croquettes et pâtée) !


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    Distribuez des kits de première nécessité

    Les sans-abri sont souvent privés de produits pourtant indispensables à leur quotidien et leur survie. Pour les aider, vous pouvez préparer des kits de première nécessité et leur distribuer.

    Prévoyez :

    • Des produits d’hygiène : papiers toilette, pansements, protections hygiéniques, brosse à dents, savons, etc.
    • Des outils pratiques : un briquet ou des allumettes étanches, une lampe torche.
    • Du matériel de cuisine : une assiette, une tasse, des couverts, un bol,
    • Des équipements pour se maintenir au chaud : une couverture, des gants, un chauffe-mains ou des semelles chauffantes, un bonnet, des chaussettes chaudes, une veste de pluie, etc.
    • Des denrées alimentaires : des paquets de gâteaux secs, eau minérale, biscuits apéritifs, lait, boîtes de conserve, etc.


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    Offrez des vêtements chauds

    Lors des périodes de grand froid, la demande en vêtements chauds est forte. Beaucoup de sans-abri en manquent et ne peuvent donc pas se maintenir au chaud et au sec. L’idée ? Faire le tri dans vos placards pour voir si vous n’avez pas des vestes chaudes et imperméables, des gants, des chaussettes en laine, des hauts à manches longues, et des bonnets dont vous pourriez vous séparer et qui ne vous manqueraient pas. Apportez ensuite votre sac d’habits à un refuge ou une association d’aide aux sans-abri, elle se chargera de leur distribuer. Autre option : vous rapprocher directement de la Croix-Rouge, du Secours populaire ou d’Emmaüs qui organisent des collectes chaque année.


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    Faites un don d’argent

    Si vous n’avez pas le temps d’aider les sans domicile fixe, vous pouvez également faire un don financier aux associations qui viennent en aide à ces populations démunies (Croix Rouge Française, Samu social, Restos du Cœur, Secours Catholique…). Votre don permettra de financer les maraudes, l’accueil et l’accompagnement des personnes démunies dans les centres spécialisés, d’offrir des repas, de mettre à leur disposition des casiers solidaires ou encore de les aider à se réinsérer professionnellement.


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    Donnez de votre temps

    Quelle que soit la fréquence à laquelle vous souhaitez soutenir les sans-logis, il existe une multitude de missions à effectuer en tant que bénévoles dans les associations d’aide aux sans-abri. En fonction du temps que vous avez à consacrer à ces missions d’aide, vous pouvez, par exemple, aller à leur rencontre au cours de maraudes, préparer et distribuer des repas, effectuer des tâches administratives… Un soutien qui peut aussi être collectif ! Ainsi, pourquoi ne pas se mobiliser entre voisins pour venir en aide aux personnes sans domicile de votre quartier ? Certaines plateformes de solidarité comme Diffuz permettent d’agir à l’échelle de votre ville ou de votre quartier.

    6 façons d’aider les sans-abri en automne et en hiver

     

    Le saviez-vous ?

    La lutte contre l’exclusion et la pauvreté est la deuxième cause pour laquelle les Français se mobilisent et font des dons d’argent (soit 30 % des dons), après l’aide et la protection de l’enfance (soit 34 % des dons) et avant le soutien à la recherche médicale (soit 25 %). (1)

    Envie de venir en aide aux sans-abri ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz (initiée par Macif) et lancez un défi solidaire près de chez vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Connaître les numéros d’urgence.
    • Signaler toute personne sans-logis en détresse.
    • Faire des dons de biens et/ou d’argent.
    • Devenir bénévole dans une association caritative.

    (1) France générosités, Chiffres clés de la générosité, 2019

  • S’engager dans une association : quelles différences entre le bénévolat et le volontariat ?

    S’engager dans une association : quelles différences entre le bénévolat et le volontariat ?

    Si le bénévolat et le volontariat ont comme point commun de vouloir se mettre au service des autres, ils n’en restent pas moins différents. Quelles sont les différences de statuts ? Pourquoi choisir de devenir bénévole ou volontaire ? Le point pour tout comprendre.


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    Qu’est-ce qu’un bénévole ? Qu’est-ce qu’un volontaire ?

    Le bénévolat et le volontariat représentent deux formes d’engagement associatif et citoyen. S’il n’existe pas de définition juridique du bénévolat, celle du Conseil économique et social du 24 février 1993 (1) est communément retenue : « Est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial ».

    Un volontaire quant à lui « s’engage d’une manière formelle (par contrat), pour une durée limitée, pour une mission d’intérêt général. »

     

    Bénévolat et volontariat : les différences de statuts

     

    Bénévole ou volontaire, vous hésitez encore ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur les différences de statuts avant de faire votre choix. En devenant bénévole, vous vous engagez moralement à donner de votre temps et de vos compétences gratuitement pour aider les autres. Contrairement au travail et au salariat, le bénévolat se fait :

    • sans rémunération. Vous pourrez néanmoins demander à être dédommagé par l’association (si elle le peut et l’accepte) pour les frais tels que les déplacements, l’hébergement ou encore l’achat de matériel si nécessaire.
    • sans aucune condition d’âge ni de diplôme. Peu importe votre niveau d’étude, votre statut professionnel ou votre âge, vous pouvez comme n’importe quel autre citoyen devenir bénévole.
    • sans engagement. Il n’existe aucun lien de subordination juridique. Vous pourrez mettre fin à votre participation bénévole à tout moment. Néanmoins, vous avez un engagement moral. Vous êtes dans l’obligation de respecter le règlement de l’association dans laquelle vous avez choisi d’être bénévole, ainsi que ses règles de sécurité.

     

    Se différenciant du bénévolat et du salariat, le volontariat quant à lui repose sur différents éléments :

    • votre engagement volontaire est soumis à un contrat (d’un maximum de deux ans).
    • le volontaire est indemnisé, mais ce n’est pas considéré comme un salaire.
    • vous devez avoir plus de 16 ans pour être volontaire en France et avoir plus de 18 ans pour le faire à l’étranger.
    • Aucun diplôme n’est nécessaire pour devenir volontaire.

     

     

    Bon à savoir

    • Il est possible de cumuler le statut de volontaire et de dirigeant au sein d’une même association. Ainsi, vous pouvez diriger la vie associative des sapeurs-pompiers, et participer vous-même aux opérations de secours.

     

    • Il est possible d’être bénévole dans plusieurs associations en même temps. Vous pouvez par exemple participer aux collectes des Restos du Cœur et aux maraudes du Secours Populaire.

     

    • Vous pouvez être bénévole dans une association sans en être adhérent, c’est-à-dire qu’une association ne peut pas vous refuser en tant que bénévole parce que vous ne faites pas de dons financiers.

    Bénévolat et volontariat : quel temps y consacrer ?

     

    À vous de choisir ! Vous pouvez être bénévole de manière ponctuelle ou régulière. À vous de voir le temps que vous voulez/pouvez consacrer à votre engagement. À noter que selon le Code du travail (3), les salariés ont le droit de s’absenter de leur entreprise pendant 6 jours dans l’année, pour exercer leurs activités bénévoles. Si vous êtes salarié, n’hésitez pas à en parler à vos supérieurs hiérarchiques. Vous êtes peu disponible ? Vous pouvez simplement soutenir une association grâce au don par exemple.

    Concernant le volontariat, l’engagement dans votre mission se fait à temps plein pour une durée déterminée. Vous ne pouvez pas exercer une autre activité professionnelle en même temps. Ils existent différentes formes de volontariat où les missions peuvent aller de quelques jours, pour accompagner des handicapés lors d’un séjour sportif par exemple, à un an d’engagement reconductible.

     

    S’engager dans une association : quelles différences entre le bénévolat et le volontariat ?

     

     


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    Les différentes formes d’associations dans lesquelles devenir bénévole ou volontaire

    L’engagement a la cote en France ! En effet, si on estime aujourd’hui le nombre d’associations en France entre 1,35 et 1,45 million en activité actuellement, 90 % d’entre elles ne fonctionnent qu’avec des bénévoles (5). Mais quelles formes prennent-elles ?

    • Association loi 1901 : sans doute la forme la plus courante et classique d’association. Ses fondateurs ont accompli toutes les démarches nécessaires à sa déclaration à la préfecture et sa création a été publiée au Journal officiel. Une association loi 1901 peut être reconnue d’intérêt général ou d’utilité publique.
      • Association reconnue d’utilité publique : par décret en Conseil d’État après avoir existé pendant au minimum trois ans. Ce statut lui permet d’accéder à certains avantages, comme recevoir des legs ou des donations, mais il peut lui être retiré à tout moment.
      • Association d’intérêt général : ce statut permet à l’association de délivrer des reçus fiscaux à ceux qui font des dons, permettant de bénéficier de réduction d’impôt.

     

    • ONG : association à but non lucratif et financée par des dons privés, d’intérêt public, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. C’est le cas notamment du Secours Populaire, d’Emmaüs ou encore de la Croix Rouge. L’activité des ONG se déploie à l’échelle nationale et/ou internationale.

     

    • Syndicat : association de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêts sociaux, économiques et professionnels de ses adhérents. – Parti politique : sous la forme d’une association loi 1901, il rassemble un groupe de personnes qui partagent des idées politiques communes.

     

     


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    Comment devenir bénévole ou volontaire dans une association ?

    De nombreuses organisations cherchent des bénévoles tout au long de l’année, comme les Restos du Cœur par exemple, le Téléthon ou encore la SPA.

    L’une des premières choses à faire est de vous renseigner sur les différentes associations, leur statut et les missions qu’elles proposent. Vous pourrez trouver toutes ces informations sur le leur site internet et y remplir un formulaire d’inscription. Vous pouvez également vous rapprocher des petites associations locales, en vous adressant directement à votre mairie par exemple. Une fois contactées, les associations pourront vous proposer un entretien pour échanger sur vos motivations, déterminer le rôle et les missions que vous pourriez avoir, parler de votre intégration dans l’équipe, etc. Si elles ne recherchent pas de bénévoles ou volontaires pour le moment, elles pourront vous rediriger vers d’autres associations qui défendent la même cause.

    Pour les associations à l’étranger ou les actions humanitaires, vous trouverez leur contact sur leur site internet, ou partez à la rencontre des petites structures locales qui travaillent sur le terrain à l’étranger. Vous pouvez également vous tourner vers le réseau France Bénévolat, qui propose des milliers de missions solidaires.

    Autre solution : vous tourner vers des plateformes comme Diffuz, qui vous aideront à trouver une association en demande de soutien, selon la cause pour laquelle vous souhaitez vous engager (sportive, culturelle, aide humanitaire, scientifique…), de façon ponctuelle ou plus durablement.

     

     

    Le saviez-vous ?

    S’engager permet de bénéficier de formations grâce au compte d’engagement citoyen (CEC) mis en place par l’État. Chacune de vos actions de bénévolat, volontariat ou en tant que maître d’apprentissage, vous permet d’acquérir des droits cumulés sur votre compte personnel de formation (CPF) afin de financer une formation. Le CEC est ouvert à tous à partir de l’âge de 16 ans (15 ans pour les contrats d’apprentissage) et reste valable tout au long de la vie.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation Macif soutien de nombreuses initiatives solidaires !

    Renseignez-vous si vous souhaitez vous engager !

    Sources :
    (1) Le guide du bénévolat 2018-2019
    (2) Association.gouv, Le volontaire
    (3) Association.gouv, Les congés ou autorisations d’absence au bénéfice du bénévole
    (4) Sapeurs Pompiers de France, Chiffres-clés, 2019
    (5) Recherches & Solidarités, La France associative en mouvement, 2019
    (6) Recherches & Solidarités, La France bénévole : évolutions et perspectives, 2019

    L’Essentiel de l’article

    • Le bénévolat est sans engagement et sans rémunération.
    • Le volontariat est un engagement sur une durée déterminée contre une indemnisation.
    • 1 Français sur 4 donne de son temps gratuitement à une association. (1)

    (1) Le guide du bénévolat 2018-2019

    (2) Association.gouv, Le volontaire

    (3) Association.gouv, Les congés ou autorisations d’absence au bénéfice du bénévole

    (4) Sapeurs Pompiers de France, Chiffres-clés, 2019

    (5) Recherches & Solidarités, La France associative en mouvement, 2019

    (6) Recherches & Solidarités, La France bénévole : évolutions et perspectives, 2019

  • Conduire en automne : conseils pour rouler en toute sécurité

    Conduire en automne : conseils pour rouler en toute sécurité


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    Baisse de la luminosité en automne

    À mesure que les jours raccourcissent et que le temps se dégrade, une bonne partie des trajets quotidiens en automne s’effectuent avec une luminosité réduite, voire la nuit. Pour rouler en toute sécurité, assurez-vous que tous vos feux sont propres et en parfait état de fonctionnement. Allumez les feux de croisement dès qu’il fait un peu sombre, en cas de pluie ou de brouillard afin de mieux voir et d’être vu. Pensez également à vérifier l’état de vos balais d’essuie-glace et le bon fonctionnement des dispositifs de dégivrage et de désembuage.

    Vous roulez en ville ? Redoublez de vigilance près des zones scolaires en début et en fin de journée lorsque la luminosité est faible. Enfin, surveillez les autres usagers de la route, en particulier les piétons et les cyclistes qui pourraient ne pas porter de vêtements réfléchissants.

    Chiffre clé

    Le nombre d’accidents impliquant des piétons augmente de 50 % (1) durant les premières semaines qui suivent le passage à l’heure d’hiver en raison de la baisse de luminosité.


    2

    Gare à l’éblouissement

    En automne, le soleil est plus proche de la ligne d’horizon, ce qui augmente le risque d’éblouissement direct ou par réflexion sur les bâtiments, les autres voitures et les surfaces vitrées ou métalliques. Par ailleurs, un pare-brise sale intensifie l’éblouissement. Faites par conséquent attention lorsque le jour se lève ou que la nuit tombe : veillez à ce que votre pare-brise reste propre, portez des lunettes de soleil polarisées et utilisez vos pare-soleil.

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    Méfiez-vous des feuilles

    À l’automne, les feuilles mortes envahissent les routes, mais elles peuvent constituer un danger potentiel en masquant les voies de circulation, les marquages au sol et les nids-de-poule. À l’approche d’un tas de feuilles, ralentissez, surtout si la chaussée est humide, et restez attentif afin de pouvoir réagir en conséquence à tout obstacle invisible caché par le feuillage.

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    4

    Adaptez votre conduite par temps de pluie

    Avec des feuilles couvrant la chaussée, le retour de la pluie et du brouillard ainsi que le froid qui fait chuter naturellement la pression des pneus, vous devez vous assurer d’avoir le plus d’adhérence possible sur la route. Sur une chaussée mouillée, réduisez votre vitesse et augmentez l’intervalle de sécurité avec le véhicule qui vous précède, car la distance de freinage est augmentée si la chaussée est mouillée.

    Vérifiez par ailleurs régulièrement la pression de vos pneus, ainsi que leur niveau d’usure, afin de réduire le plus possible la distance de freinage et le risque d’aquaplanage sur route mouillée. Évitez autant que faire se peut les flaques d’eau : comme les feuilles, elles peuvent dissimuler une déformation de la chaussée potentiellement dangereuse et augmentent significativement le risque d’aquaplanage. Si vous ne pouvez pas les éviter, ralentissez considérablement au moment de rouler dessus.

    À savoir

    Sur route mouillée, les pneus hiver évacuent mieux l’eau grâce à leur forme particulière, offrent une meilleure adhérence et réduisent les risques d’aquaplanage.


    5

    Gardez un oeil sur la faune

    Vous roulez à la campagne ? Les mois d’automne sont des périodes dangereuses, car toutes sortes d’animaux se préparent pour l’hiver, notamment les cerfs qui s’accouplent et migrent dès le mois d’octobre. Petits ou gros, la plupart des animaux sont actifs au coucher et au lever du soleil. Si vous traversez des zones boisées ou si vous voyez un panneau d’avertissement signalant des animaux, réduisez votre vitesse et restez vigilant.

    Un accident sur la route ?

    Le contrat Assurance Auto de la Macif vous couvre, vous et votre famille, en cas d’accident avec un sanglier ou un autre animal sauvage.

     

    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Assurez-vous que vos feux fonctionnent et allumez-les dès que c’est nécessaire.
    • Vérifiez la pression et l’usure de vos pneus.
    • Sur route mouillée, réduisez votre vitesse et augmentez les distances de sécurité.
    • Faites attention aux animaux sauvages.

    (1) Changement d’heure, baisse de luminosité : la mortalité des piétons augmente de près de 50 %, intérieur.gouv, 2019

  • Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Les moyens de s’engager pour la société et faire preuve de solidarité sont nombreux. Quelles sont les différentes formes d’engagement ? Quelles causes pouvez-vous soutenir ? Comment vous lancer ? Le point pour tout comprendre.


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    Qu’est-ce que l’engagement associatif et citoyen ? Définition

    La citoyenneté se définit par la participation à la vie collective. Une notion de collectivité qui va souvent de pair avec l’idée de solidarité, d’entraide et d’écoute. Ainsi, si l’engagement citoyen et associatif est une initiative individuelle au départ, il permet de mener des actions pour le bien dans la société. Penser collectif pour améliorer la situation de chacun.

    Face à la crise sanitaire actuelle, l’engagement citoyen et associatif est plus que jamais nécessaire, et les divers élans de solidarité qui ont été déployés pendant le confinement montrent à quel point les Français sont enclins à aider leur prochain. Dès le début de l’épidémie, vous avez été nombreux à vous mobiliser pour apporter – à votre échelle – de l’aide aux personnes les plus fragiles. Les gestes de solidarité ont été nombreux, comme rendre visite à son voisin qui vit seul, soutenir financièrement les commerçants en détresse, donner des cours en ligne aux enfants ou encore faire des courses pour les plus isolés.

     


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    Quelles sont les différentes formes d’engagement associatif et citoyen ?

    L’envie d’agir et de s’engager est un fait, le fait de passer à l’action en est un autre. Alors, avant de vous lancer, découvrez les différentes options et statuts qui s’offrent à vous pour choisir celui qui s’adapte le mieux à vos attentes, à votre mode de vie et aux causes que vous souhaitez défendre.

    • Le bénévolat : comme 23 % des Français (1), vous vous engagez auprès d’une association pour donner gracieusement de votre temps et de vos compétences afin d’aider les autres. Vous êtes libre de choisir comment vous souhaitez vous engager. Ponctuellement ou régulièrement, à votre rythme, selon vos envies et disponibilités.
    • Le volontariat : vous vous portez volontaire pour exécuter sur une durée déterminée une mission d’intérêt général. Il peut s’agir d’un volontariat dans le cadre du service civique, d’un volontariat dans une association (en France ou à l’étranger) ou encore dans le cadre de la sécurité civile (sapeur-pompier volontaire, réserve sanitaire, etc.). Vous êtes alors soumis à un contrat et percevez une indemnisation.
    • Le service civique : réservé aux jeunes de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap, il vous permet de vous engager – sans condition de diplôme – dans une mission d’intérêt général au sein d’une association, d’un établissement public, d’une collectivité… en France ou à l’étranger. Sachez que le service civique ouvre droit à une indemnisation jusqu’à 473,04 € par mois. (2)
    • Le salariat : vous pouvez être salarié au sein d’une association. De quoi faire rimer votre carrière avec vos convictions personnelles.
    • Le stage : souvent obligatoire pour valider une année d’étude, il peut être réalisé au sein d’une association afin de concilier études/travail et engagement.
    • Dans un parti politique ou un syndicat : vous aiderez les autres en défendant des intérêts collectifs.
    • Par des gestes du quotidien : en vous impliquant dans la vie de quartier, en donnant de votre temps pour aider les autres, en donnant votre sang, en acceptant les microdons à la caisse des magasins, par exemple.

     


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    Un premier pas « virtuel » pour s’engager autrement

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Grâce à l’essor du digital et notamment des plateformes de mobilisation et des réseaux sociaux, les modalités d’engagement ont été redéfinies et en particulier chez les jeunes.

    On observe une reprise du bénévolat associatif chez les plus jeunes en 2023 : 25% des16-34 ans ont été bénévoles contre 19% en 2022.

    L’intérêt de l’engagement occasionnel est aussi de découvrir différentes types d’associations avant de vous investir à long terme. Cette évolution de l’engagement pousse les associations à diversifier les missions qu’elles proposent pour répondre aux attentes et aux disponibilités des bénévoles. Le bénévolat occasionnel leur permet aussi de renforcer leurs équipes pour des évènements en particulier, comme les collectes alimentaires, les maraudes, l’organisation de festivals ou de séjours sportifs destinés aux personnes en situation de handicap par exemple.

    En pleine culture de l’immédiateté, pour beaucoup l’engagement est non seulement ponctuel mais surtout digital. Vous êtes nombreux à participer régulièrement à des campagnes de crowdfunding* ou encore à la signature de pétitions en ligne par exemple. Une digitalisation qui permet de donner la capacité à ceux qui en ont envie de s’engager à l’échelle nationale mais aussi à l’international.

    Grâce aux sites de crowdtiming** par exemple, vous pouvez donner de votre temps selon vos disponibilités. En consultant ces plateformes d’engagement comme Diffuz ou encore le site de la réserve civique, vous trouvez en quelques clics une mission à réaliser ou un défi citoyen auquel prendre part… Organiser des initiations aux gestes de premier secours, collecter des protections hygiéniques dans les grandes surfaces pour des femmes en situation de précarité ou encore participer à une journée de nettoyage de la nature par exemple, le choix est varié.

     

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

     

    De même, les réseaux sociaux permettent de créer très rapidement des événements pour rassembler les gens (dans le respect de la distanciation sociale et des gestes barrières) autour de causes communes. Se mobiliser collectivement devient un vrai jeu d’enfant !

    *financement participatif
    **don de temps

    70% des bénévoles

    exercent une telle activité associative au moins une fois par semaine. (3)


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    Pourquoi s’engager ?

    Le caritatif et l’environnement au cœur des préoccupations

    Aujourd’hui, des millions de Français s’engagent dans des associations et les causes sont variées. Le secteur social caritatif est majoritaire et concerne 30 % des bénévoles (3), les loisirs (couture, jardinage, bricolage, etc.) représente 23 % et le sport 21 % (clubs, organisation de compétition d’amateur, etc). La culture (danse, musique, théâtre, cinéma, lecture, etc.) ainsi que la jeunesse et l’éducation (soutien scolaire, préparation aux entretiens d’embauche, etc.) suivent de près et représentent 19 % et 17 % des bénévoles. Enfin, 12 % des bénévoles s’engagent pour la santé, et 11 % pour l’environnement.

    L’environnement est d’ailleurs devenu un enjeu majeur surtout pour les jeunes qui, en 2019, se classe chez les 18-30 ans en tête des préoccupations (32 % des réponses) notamment devant le chômage (17 %).

    Par quoi les bénévoles sont-ils motivés ?

     Les raisons sont nombreuses. Selon une étude de Recherches & Solidarités, voici les différentes motivations des Français qui sont devenus bénévoles ou volontaires, et celles qui pourraient vous encourager à vous engager vous aussi :

    • Être utile à la société et agir pour les autres
    • La cause défendue – L’épanouissement personnel
    • Le souhait de faire partir d’une équipe
    • Acquérir une compétence
    • L’envie d’exercer une responsabilité
    • Obtenir de la reconnaissance sociale
    • Mesurer l’impact de ses efforts

    Les engagements possibles sont donc nombreux et les moyens d’agir accessibles à tous. Alors, choisissez la cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

    Vous souhaitez agir ?

    Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    L’Essentiel de l’article

    • L’engagement citoyen et associatif, c’est participer à la vie de la société en aidant les autres.
    • L’essor du digital a modifié la manière de s’engager.
    • Les jeunes de moins de 35 ans s’engagent davantage dans un bénévolat occasionnel.

    (1) associations.gouv, Le guide du bénévolat 2018-2019

    (2) service-civique.gouv, La foire aux questions des volontaires

    (3) Injep 2024

     

  • Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    S’il n’existe pas de définition précise de la « mobilisation citoyenne », l’expression n’en reste pas moins très fréquemment utilisée pour parler des rassemblements de citoyens autour de projets ou de causes communes, dans le but d’améliorer la qualité de vie de chacun. S’il est commun d’utiliser le terme de mobilisation citoyenne pour toutes les actions menées pour le climat, cela peut aussi concerner d’autres grandes causes.


    1

    Quel est le rôle de la mobilisation citoyenne dans la transition écologique ?

    Par de petits gestes du quotidien, chaque citoyen a un rôle à jouer dans la transition écologique et sociale, c’est-à-dire l’évolution des modes de consommation et de production, des façons de travailler et de vivre ensemble pour lutter contre le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles. Et les moyens de s’engager en faveur de la société sont nombreux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les synonymes de transition sont « changement » et « évolution ».

    Faire changer les choses, faire évoluer les mœurs, voici l’un des rôles clé de la mobilisation citoyenne pour le climat. Elle permet de trouver l’élan essentiel pour bousculer les habitudes de vie déjà bien ancrées de chacun, repenser les modes de consommation dans l’optique de réduire l’empreinte carbone et chercher des alternatives possibles pour préserver les écosystèmes qui nous entourent, tels que des gestes simples pour préserver les océans par exemple. Il s’agit d’un véritable levier de motivation collective, à l’échelle d’un pays, d’une ville, d’une région ou encore même d’une collectivité ou communauté, pour lancer des actions éco-responsables, favorables notamment au développement durable.

     

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    Chiffre-clé

    80 % des Français considèrent qu’ils sont « plus capables de trouver des solutions efficaces à leurs problèmes et ceux de la France » que les personnalités politiques. (4)


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    Quels liens entre les mouvements nationaux citoyens et les mouvements internationaux ?

    La mobilisation citoyenne ne se limite pas à la France, elle prend de l’ampleur partout dans le monde. Des mouvements tels que « Extinction Rebellion* », « Youth for Climatehttps://youthforclimate.fr/** » ou encore « Citoyens pour le climat » voient leurs actions se démultiplier aux quatre coins du globe. Ces acteurs de la lutte pour l’environnement ont su imposer leur présence sur la scène mondiale du combat écologique en faisant entendre leurs voix dans des villes phares telles que Paris, Londres, New York ou encore Sydney. Contrairement aux ONG, modèle associatif traditionnel, qui recrutent par compétences, chaque citoyen, où qu’il soit, peut rejoindre librement leur combat, rendant les mouvements internationaux inclusifs et ouverts à tous. Ils revendiquent d’ailleurs une structure horizontale (1), basée sur le travail de comités locaux indépendants, de groupes thématiques, ainsi que sur une coordination nationale et internationale purement informelles. Pas de porte-parole attitré, chaque militant à son importance et sa voix à faire entendre.

    *Rébellion contre l’extinction
    **La jeunesse pour le climat

     

    Le saviez-vous ?

    « Youth for Climate » est un mouvement construit autour de la grève étudiante pour le climat ou grève scolaire pour le climat : les collégiens et lycéens quittent leur établissement scolaire pour participer à des rassemblements contre le réchauffement climatique. Un mode d’action initialement lancé par Greta Thunberg en 2018 avec son mouvement « Fridays for Future*** », et repris en France, en Belgique, au Luxembourg ou encore à Chypre sous le nom de « Youth for Climate ». En France, le mouvement dénombre 130 groupes locaux répartis dans 13 régions, soit une mobilisation de plus de 200 000 personnes (2) montrant le véritable engagement des jeunes pour sauver le climat.

    *** Vendredis pour l’avenir


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    Qui sont les citoyens qui se mobilisent ?

    Poussés par la prise de conscience générale face aux enjeux climatiques et ayant le sentiment que l’état n’agit pas, les jeunes s’engagent massivement pour sauver le climat et sont principalement à l’initiative de ces mouvements citoyens.

    Selon une étude du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie (3), l’environnement arrive en tête des préoccupations des 18-30 ans, devant celles relatives à l’immigration et au chômage. Pour 32 % des jeunes interrogés, l’environnement est une préoccupation majeure. Un engagement des jeunes qui est croissant puisque 12 % étaient membres d’une association pour la défense de l’environnement en 2019, contre seulement 3 % en 2016.

     

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

     

    Ils ont la volonté d’alerter l’opinion publique, de mettre en lumière les actions possibles pour mobiliser un maximum d’acteurs du changement. Ils ne souhaitent plus passer par des associations, partis politiques ou autres, ils veulent agir en toute indépendance. En choisissant pour thème de la journée internationale de la jeunesse 2020 « L’engagement des jeunes pour une action mondiale », les Nations Unies visaient à mettre en évidence la manière dont « l’engagement des jeunes au niveau local, national et mondial enrichit les institutions et les processus nationaux et multilatéraux. »

    Chiffre-clé

    33 % des Français considéraient le changement climatique comme le problème le plus préoccupant en matière environnementale en 2019. (5)


    4

    Comment vous engager dans un mouvement citoyen ?

    Les façons de vous engager dans un mouvement citoyen sont nombreuses. Vous pouvez être acteur en :

    • Signant des pétitions,
    • Ramassant les détritus à terre pendant votre jogging ou en participant à une journée de nettoyage de la nature,
    • Réduisant vos déchets plastique au quotidien,
    • Participant à des manifestations,
    • Donnant un peu de votre temps libre pour soutenir une cause,
    • Favorisant la seconde main pour vous habiller,
    • Privilégiant des modes de transport à faible émissions de CO2 lors des voyages pour du tourisme durable,
    • Devenant bénévole pour une association, par exemple

    Vous pouvez aussi devenir moteur du mouvement en créant votre propre mouvement citoyen à travers les réseaux sociaux, en organisant des débats publics ou encore en faisant du lobbying citoyen, c’est-à-dire en réagissant aux programmes des politiques et en leur proposant des solutions immédiates. À vous de choisir l’engagement qui vous convient le mieux en termes de conviction et de disponibilités !

     

    Vous souhaitez vous engager pour l’environnement ?

    Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme des défis solidaires de la Macif qui vous donne le pouvoir d’agir !

    L’Essentiel de l’article

    • La mobilisation citoyenne joue un rôle clé dans la transition écologique et sociale.
    • Le manque de confiance des citoyens envers les politiques est un véritable levier d’engagement.
    • Les jeunes sont de plus en plus engagés dans les mouvements citoyens.

    (1) Extinction Rebellion, Qui sommes-nous ?

    (2) Youth for Climate 

    (3) Crédoc, Environnement : les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes

    (4) Harris Interactive, Quelle connaissance et quel avis des Français sur les mouvements citoyens et la démocratie collaborative ?

    (5) Ademe, Baromètre : les Français et l’environnement, 2019

  • Économie circulaire et collaborative : quels sont les enjeux ?

    Économie circulaire et collaborative : quels sont les enjeux ?

    Ne pas jeter, recycler. Ne pas acheter, mais emprunter ou louer. L’économie circulaire et collaborative a pour objectif de repenser les modes de consommation pour les rendre plus responsables et plus durables. Explications.


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    Qu’est-ce que l’économie circulaire et collaborative ? Définition

    L’économie circulaire est définie par l’Ademe comme une « économie qui consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources, mais aussi la production des déchets » (1). Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à une société où rien ne se perd. Un modèle économique circulaire et collaboratif qui met en avant l’échange ou le partage de biens, de services ou même de connaissances entre particuliers avec ou sans échange monétaire.

    Bon à savoir

    L’économie circulaire et collaborative se distingue de l’économie sociale et solidaire (ESS). L’ESS réunit les organisations poursuivant une mission d’utilité sociale comme les associations, les mutuelles, les fondations, les coopératives, mais aussi de nouvelles formes d’entreprenariat. Contrairement à l’économie circulaire et collaborative, ces organisations n’agissent pas seulement pour le développement durable mais aussi pour l’inclusion sociale, le maintien de l’emploi, l’éducation à la citoyenneté, etc.


    2

    Quelles sont les différentes formes de l’économie circulaire ?

    L’économie circulaire s’inscrit dans une logique de développement durable et repose sur six grands principes (2) :

    • L’écoconception : prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un produit afin d’optimiser ses impacts environnementaux dès sa conception. C’est le cas, par exemple, des vêtements confectionnés à partir de coton biologique.

     

    • L’écologie industrielle et territoriale : mutualiser les différents flux des entreprises (matières, énergies, personnes) dans l’optique de réduire leur impact environnemental au sein d’un territoire. Il s’agit, entre autres, de partager un espace de travail grâce au coworking.

     

    • L’économie de fonctionnalité : proposer l’utilisation d’un produit ou d’un service plutôt que son achat et sa possession, dans une perspective de développement durable. Vous pouvez louer un vélo lorsque vous en avez besoin, plutôt que d’en acheter un que vous utiliserez peu.

     

    • La consommation responsable : conduire l’acheteur à prendre en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit dans ses décisions d’achat. Pour consommer responsable, optez pour la récup’ et la seconde main et achetez en vide-greniers ou sur des sites d’annonces entre particuliers.

     

    • L’allongement de la durée d’usage des produits : privilégier la réparation des produits, comme votre vélo, pour leur donner une seconde vie, vendre ou acheter d’occasion, donner des produits qu’on n’utilise plus ou les modifier pour qu’ils soient réutilisés à d’autres fins. Essayez notamment d’utiliser votre smartphone tant qu’il fonctionne, afin d’éviter l’achat régulier d’un produit neuf, ou optez pour un modèle reconditionné. Pensez aussi à rapporter votre ancien téléphone en boutique pour qu’il soit recyclé.
    Économie circulaire et collaborative : quels sont les enjeux ?

     

    • L’amélioration de la prévention, de la gestion et du recyclage des déchets : réintroduire et réutiliser les matières issues des déchets dans l’économie, soit en boucle fermée avec des produits similaires, soit en boucle ouverte pour créer d’autres types de biens. Par exemple, les fibres polyester issus des bouteilles plastiques servent à fabriquer des vestes polaires.

    En résumé, l’économie circulaire et collaborative a pour objectif de préserver les ressources et l’environnement, en réduisant les déchets mais aussi le gaspillage. Oublié donc le modèle d’une société où tout se consomme et tout se jette. La seconde main n’a jamais eu autant la cote ! Ainsi, en 2024, 61 % des français ont acheté au moins un bien d’occasion ou reconditionné. (3)

     


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    Quels sont les secteurs concernés par l’économie circulaire et collaborative ?

    L’économie circulaire et collaborative concerne de nombreux secteurs d’activité de la vie quotidienne :

     

     

     

     

    • L’habillement : seconde main, revente, échange, location… En plus des traditionnelles brocantes et vide-greniers, les applications et les sites Internet se multiplient pour vous aider à consommer la mode de façon plus responsable et ainsi favoriser l’économie collaborative et solidaire.

     

    Économie circulaire et collaborative : quels sont les enjeux ?

     

    Envie d’agir à votre échelle ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz (initiée par Macif) et lancez ou rejoignez un défi solidaire près de chez vous, ou même a distance, de chez vous !


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    Un modèle économique qui séduit de plus en plus

    Les Français (1) semblent de plus en plus enclins à consommer autrement, et donc à s’impliquer dans une économie plus circulaire et collaborative. Ainsi, 69 % d’entre eux se sentent concernés par la question des emballages. Un chiffre confirmé par l’essor du vrac, mais aussi avec la bonne pratique du tri et du recyclage. Ils sont 59 % à affirmer trier et recycler plus qu’il y a cinq ans. Et ce n’est pas tout, près de 60 % des Français déclarent avoir acheté des produits d’occasion et 50 % en avoir vendu, révélant une véritable volonté de réutiliser et de consommer mieux tout en faisant des économies ! Preuve du changement des habitudes de consommation, les plateformes d’échange ou de revente de produits d’occasion entre particuliers rencontrent un véritable succès.

    Bon à savoir

    Grâce la démocratisation des nouvelles technologies d’information et de communication, l’économie collaborative est facilitée et les consommateurs s’impliquent de plus en plus dans leurs achats devenant « consommacteurs ». À travers leurs avis, leurs retours, leurs démarches d’achat (multiplication des comparateurs de prix…), ils exercent une influence sur les marques, et surtout sur les produits et services qu’elles proposent.


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    L’économie circulaire, un modèle vecteur d’emplois

    En bousculant les habitudes sociétales, l’économie circulaire et collaborative permet de développer de nouvelles activités, et par conséquent de créer de l’emploi. La réparation des produits usagés, la réutilisation et le recyclage des déchets, par exemple, génèrent environ 25 fois plus d’emplois que leur mise en décharge. (2)

    Ainsi, près de 300 000 emplois (2) pourraient être créés dans le secteur de l’économie circulaire. De quoi vous encourager un peu plus à devenir, vous aussi, acteur de cette économie collaborative et solidaire.


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    Qui sont les acteurs et les bénéficiaires de la consommation collaborative ?

    Un tiers des Français a déjà eu recours à des pratiques collaboratives non marchandes (covoiturage, échanges de services de jardinage/bricolage, etc.). Mais qui sont-ils ? Contrairement à de nombreuses idées reçues, la consommation collaborative ne s’adresse pas uniquement aux étudiants, aux jeunes actifs et aux urbains. Elle concerne l’ensemble des Français : 89 % de la population française déclare avoir déjà réalisé au moins une fois une pratique de consommation collaborative(4).

    Consommer responsable, ce n’est donc pas si compliqué. Cela peut même vous faire réaliser des économies. Alors qu’attendez-vous pour vous lancer ?

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient des initiatives d’économie collaborative !

    L’Essentiel de l’article

    • L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable.
    • De plus en plus de Français sont prêts à s’engager dans cette économie collaborative.
    • Les nouvelles technologies favorisent l’économie collaborative grâce à des plateformes dédiées et accessibles à tous.

    (1) Ademe, Économie circulaire, 2014

    (2) ecologie.gouv, L’économie circulaire, 2020

    (3) OpinionWay pour Sofinco – Les Français et les achats de seconde main – Mars 2024

    (4) https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/Publications/2015/dossiers-dge/2015-07-consommation-collaborative-rapport-final.pdf