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  • Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

    Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

    Si mieux consommer dans les assiettes est l’un des enjeux de l’économie circulaire et collaborative, cela a aussi un impact sur l’environnement et le développement de l’agriculture. De plus en plus de consommateurs cherchent ainsi à améliorer leurs modes de consommation alimentaire et privilégient l’achat de produits locaux ou d’origine française. Ces circuits d’approvisionnement dits courts réduisent les intermédiaires entre producteurs et particuliers, mais surtout, permettent d’accéder à des produits frais et de saison. Le point sur ce nouveau mode de consommation aux multiples bénéfices.


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    Qu’est-ce qu’un circuit court ? Définition

    Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), on parle de circuit court pour toute vente reposant sur un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur final. Il existe donc différents types de circuits courts :

    • du producteur au consommateur en passant par le commerçant ;
    • du producteur au consommateur en passant par le restaurateur ;
    • du producteur au consommateur en passant par l’artisan transformateur (boucher, boulanger, etc.).

    L’Inra (l’Institut national de la recherche agronomique) nuance quelque peu cette définition en y intégrant la notion de géolocalisation et en tolérant la présence de deux intermédiaires entre le producteur et le consommateur final. La seule condition : qu’il existe une proximité géographique entre le producteur et le consommateur. En bref, vous consommez en circuit court lorsque vous achetez ou consommez des ingrédients et produits au plus près de chez vous, à moins de 160 kilomètres maximum (1), directement auprès de producteurs, restaurateurs ou distributeurs locaux, tout en limitant le nombre d’intermédiaires.

     

    Le saviez-vous ?

    Quand la vente se fait directement du producteur au consommateur, on parle de vente directe.


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    Consommer local : un mode de consommation de plus en plus plébiscité

    Prise de conscience écologique, envie de consommer mieux à la fois pour sa santé, son budget et l’environnement, ou encore de soutenir l’économie et agriculture locale, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à plébisciter le circuit court. Un sondage Ipsos (2), réalisé en février 2014, révélait déjà que 41 % des Français achetaient souvent, voire très souvent, des produits locaux, contre 20 % rarement ou jamais. Des habitudes de consommation qui semblaient donc déjà bien ancrées puisque 69 % annonçaient en avoir consommé davantage au cours de ces deux dernières années et 59 % affirmaient vouloir en consommer toujours plus dans les six prochains mois. De quoi laisser présager que la tendance allait se poursuivre. Et ça n’a pas manqué !

    Toujours selon un sondage Ipsos (3), réalisé en 2019, 82 % des Français privilégient l’achat de produits d’origine française et 77 % l’approvisionnement auprès de producteurs locaux. Des chiffres en nette progression qui montrent l’intérêt toujours grandissant des Français pour les produits locaux. Seulement 4 % d’entre eux ne se considèrent pas du tout préoccupés par l’origine géographique. Ainsi, de nombreux ménages ont revu leur mode de consommation, et privilégient les circuits courts, leur permettant ainsi de connaître l’origine des produits.

    Chiffre-clé

    Entre 2014 et 2019, le nombre de Français privilégiant l’achat de produits locaux a augmenté de 36 %. (1)(2)

    Bon à savoir

    Ne pas confondre manger bio, manger local et manger équitable

    Pour beaucoup, circuit court rime avec « production et conditionnement local », « produits de saison » et « bio ». Attention aux amalgames. L’agriculture biologique dite « bio » consiste en la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et d’OGM, quand le « local » renvoie seulement à la notion de proximité du lieu de production. Toutefois, rien ne certifie que les produits locaux n’ont pas été traités avec des substances chimiques. Il faut donc être vigilant sur le mode de production. De son côté, le commerce équitable contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales (juste prix de vente) et en garantissant les droits des producteurs. Aujourd’hui, tout comme pour les produits biologiques, des labels permettent aux consommateurs de rapidement identifier les produits issus du commerce équitable en magasin.


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    Les avantages et les inconvénients du circuit court

    Lorsque vous optez pour une consommation en circuit court vous :

    • participez à l’économie locale ;
    • favorisez l’aide et le soutien aux producteurs locaux ;
    • respectez davantage l’environnement en limitant les intermédiaires (et donc le transport des marchandises).

    Grâce à l’achat en circuit court, vous permettez aux producteurs de fixer leurs prix. En contrepartie, le consommateur est assuré d’avoir des produits de saison avec une bonne connaissance et traçabilité du produit, pour une alimentation mieux contrôlée. Tout le monde est gagnant !

     

    Le saviez-vous ?

    Les aliments produits localement et de saison polluent dix fois moins que les autres. (4)


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    Comment adopter ce nouveau mode de consommation solidaire ?

    Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

     

    Pour devenir un adepte du circuit court, vous pouvez tester différentes options et voir celle qui vous correspond le mieux. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que vous avez l’embarras du choix !

    Vous pouvez, selon vos préférences :

    • vous rendre directement à la ferme ou à la cueillette en famille : il paraît qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même ! Alors renseignez-vous auprès de la ferme près de chez vous pour voir si elle propose de la vente en direct ou rendez-vous dans un lieu dédié à la cueillette. Vous pourrez directement choisir vos produits. Et pour cela, même plus besoin d’être à la campagne. Des fermes s’installent en ville grâce à la permaculture, permettant au plus grand nombre de venir cueillir leurs fruits et légumes près de chez eux et devenir un véritable locavore urbain ;
    • acheter dans les magasins de producteurs et comptoirs locaux ;
    • acheter sur les marchés locaux ; – vous rendre dans une des AMAP, Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, où sont distribués des paniers remplis de produits de saison. Pour en trouver une près de chez vous, découvrez l’annuaire national des AMAP.

    Si les consommateurs adoptent ce nouveau mode de consommation, les producteurs s’adaptent à leurs nouvelles habitudes d’achats en proposant de la vente en ligne, des services de livraison ou encore du drive à la ferme. Une partie des acteurs de la grande distribution soutient aussi l’économie locale en mettant en avant des produits de producteurs régionaux dans leurs points de vente. Vous n’avez plus qu’à choisir !

     

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient des initiatives qui œuvrent en faveur du manger local !

    L’Essentiel de l’article

    • Le circuit court limite les intermédiaires entre producteurs et consommateurs.
    • Ce nouveau mode de consommation encourage l’économie locale.
    • Consommer local permet de mieux contrôler ce qui se trouve dans son assiette.
    • Ne pas confondre manger bio, manger local et manger équitable.

    (1) Unadere, Circuit court et produit local, quelles possibilités pour la restauration collective ?, 2018

    (2) Ipsos, « Consommer local » : ce que veulent les Français, 2014

    (3) Ipsos, Pour 79 % des Français l’origine géographique d’un produit est primordiale

    (4) Insee, Des marges commerciales variées selon les produits, mais proches entre grandes surfaces, 2015

  • Peut-on apprendre les bonnes habitudes alimentaires à son enfant ?

    Peut-on apprendre les bonnes habitudes alimentaires à son enfant ?

    Votre enfant préfère manger une brioche fourrée au chocolat qu’une banane et des fruits secs pour le goûter ? Il saute sur l’occasion dès que vous lui proposez un soda ? Rien d’étonnant à cela ! “ Les aliments ultra-transformés sont conçus pour être très appétant auprès des plus jeunes”, explique Anthony Fardet, docteur et chercheur en nutrition préventive. Pratiques à emporter, se consommant sur le pouce, agréables à mâcher et dotés de goûts faciles à reconnaître, ils ont tout pour plaire. Mais, bien que séduits par ces produits appétissants, les enfants semblent aussi avoir conscience de la nécessité de les consommer avec modération, comme Anastasia, 6 ans. “ C’est sympa les donuts, mais faut pas en abuser car sinon on aura des caries ou mal au ventre ! ” Écho d’un discours parental ou réelle prise de conscience ?

    Les enfants peuvent-ils comprendre ce qui est bien ou pas pour leur santé en termes d’alimentation ?

    Anthony Fardet : Ils sont capables de répéter les recommandations du PNNS (Programme national nutrition santé), comme « 5 fruits et légumes par jour » et « Mangez moins gras, salé et sucré », preuve qu’ils comprennent sans doute un peu ces notions. Mais en parallèle, ils focalisent à tort sur le « gras qui fait grossir ».

    Les enfants ont-ils tort de penser que le « gras » et le sucre sont les ennemis de la santé ?

    A.F. : En réalité, le vrai souci reste la consommation excessive d’aliments ultra-transformés riches en sucres cachés, sel et gras ajoutés de mauvaise qualité, qui poussent à consommer plus que de raison. Et il est effectivement démontré que cette consommation excessive est associée à un risque très accru d’obésité (au moins +26%)1. Les enfants retiennent donc cette notion car c’est une conséquence physique visible qu’ils associent à l’alimentation. Mais il s’agit d’une semi-vérité – on peut être en surpoids et en bonne santé, comme être mince et en mauvaise santé (diabétique par exemple) – qui stigmatise les personnes en surpoids ou obèses. Il est donc nécessaire d’expliquer aux enfants que le surpoids n’est pas toujours lié à la malbouffe.

    Lire aussi : Aider son enfant accro au sucre à décrocher

    Comment alors expliquer aux enfants les risques d’une mauvaise alimentation ?

    A. F. : Il faut rappeler aux plus jeunes que les aliments ultra-transformés sont le véritable problème, et non le sucre, le gras ou le sel en tant que tels. Mais les effets d’une mauvaise alimentation sur la santé, comme le diabète, soit ne se voient pas, soit ne se dévoilent qu’à long terme. C’est là que réside la principale difficulté de compréhension pour les enfants. Il faut alors essayer de leur expliquer avec du vocabulaire et des exemples à leur portée [mauvais fonctionnement de certains organes, nécessité de prendre des médicaments au quotidien ou d’aller chez le médecin régulièrement, etc.].

     

    En Europe, l’apport en sucres libres (sucres ajoutés + sucres des jus de fruit et du miel) dans l’alimentation des enfants est compris entre 12 et 25 % de la ration énergétique totale nécessaire 2. Un taux trop élevé puisque la recommandation de l’OMS est de moins de 10 %. De leur côté, les adultes européens dépassent eux aussi souvent ce seuil (entre 7 et 17 % de la ration énergétique quotidienne).

    Les parents peuvent-ils apprendre les bonnes habitudes alimentaires à leurs enfants ?

    A.F. : En plus d’expliquer le principe des aliments ultra-transformés, on peut aussi essayer l’apprentissage de la lecture des étiquettes alimentaires, mais seulement en se basant sur la liste d’ingrédients, et non sur la composition [valeurs nutritionnelles pour 100g] qui n’est pas compréhensible pour un enfant. De façon générale, il me semble qu’il vaut mieux éduquer qu’interdire. Par exemple, il ne s’agit pas de bannir les sodas mais de les réserver à des occasions bien particulières, autant pour les plus jeunes que pour les adultes. Les enfants observent beaucoup les comportements des adultes et repèrent vite les contradictions. Aux parents donc d’être cohérents, et mesurés.

     

    1 Askari, M.; Heshmati, J.; Shahinfar, H.; Tripathi, N.; Daneshzad, E., Ultra-processed food and the risk of overweight and obesity: a systematic review and meta-analysis of observational studies. International Journal of Obesity 2020.
    2 OMS 2015
  • Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Maux de tête, vomissements, cris… Certains enfants se rendent littéralement malades au moment d’aller à l’école. Heureusement, certaines thérapies permettent de lutter contre la phobie scolaire pour envisager un retour progressif à l’école.


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    Phobie scolaire : comment la prévenir ?

    Le seul moyen de prévenir la phobie scolaire consiste à désacraliser l’école pour votre enfant. Discutez avec lui de vos propres résultats scolaires, de vos préparatifs avant la rentrée ou de vos matières préférées lorsque vous aviez son âge. « L’idée est de mettre des mots sur l’école pour créer un climat d’apaisement et de sécurité pour votre enfant » explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Lui parler de votre expérience lui permet de se projeter et d’être rassuré.

    Posez-lui aussi quelques questions : A-t-il des amis ? Comment se sent-il dans son école, physiquement et moralement ? Est-ce que les cours lui plaisent ? Quelle est sa matière préférée ? Montrez à votre enfant qu’il peut se confier à vous et que vous êtes à son écoute. Vous avez la possibilité de l’accompagner sur le trajet de l’école ou de participer à ses sorties scolaires ? N’hésitez pas ! « Un bon moyen de prévenir la phobie scolaire, c’est de faire une passerelle entre la vie familiale et l’école. Montrez à votre enfant que l’école n’est qu’un prolongement de votre vie à la maison, et que vous serez toujours à ses côtés. L’idée est d’éviter une séparation trop brutale entre ces deux univers » explique la psychologue.


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    Identifiez les symptômes !

    La phobie scolaire, ou « refus scolaire anxieux », se caractérise par une peur irrationnelle qui saisit certains enfants à l’idée de se rendre à l’école. Crises de colère, larmes, insomnies, maux de ventre ou de tête, désordres intestinaux… Les symptômes sont très divers et disparaissent les jours où il n’y a pas école. « Cette anxiété débute souvent avec des douleurs physiques, qui ne sont pas simulées par les enfants mais générées par le stress, explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Souvent, les enfants promettent de retourner à l’école le lendemain : sur le moment, ils y croient vraiment, mais en sont incapables le jour suivant. »

    Il existe trois pics d’apparition du refus scolaire anxieux : l’un vers 6-7 ans, à l’entrée au CP, un autre vers 10-11 ans, au début du collège, puis un dernier vers 14-15 ans, avant le passage au lycée. Pour les plus petits, le refus scolaire est souvent lié à une anxiété de séparation, la peur de quitter ses parents ou sa maison ; pour les ados, il s’agit souvent d’une anxiété sociale, liée à la peur du regard des autres. Certains enfants, quel que soit leur âge, souffrent aussi d’agoraphobie, c’est-à-dire qu’ils ont peur des lieux publics, du bruit, du monde etc. « Beaucoup d’enfants ont un profil mixte, un mélange de ces trois formes d’anxiété » estime la spécialiste.

    Lorsqu’un enfant ne va pas à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir.

    Marie Gallé-Tessonneau, psychologue


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    Une prise en charge à deux niveaux

    Votre enfant manque l’école au moins une fois par semaine ? Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire. Même s’il a par ailleurs un comportement tout à fait normal, avec des copains, une activité sportive, une vie sociale et épanouie. Ces absences doivent vous alerter et vous inciter à réagir rapidement.

    Les cas de phobie scolaire nécessite une prise en charge à deux niveaux : d’abord par les parents, puis par un professionnel, si besoin. Tentez d’abord de rassurer votre enfant face à cette situation. Soyez à son écoute, essayez de comprendre ce qui l’inquiète, vérifiez par exemple qu’il n’est pas victime de harcèlement scolaire, mais ne le bombardez pas non plus de questions car il ne sera pas forcément capable de vous répondre. « Bien souvent, l’enfant ne sait pas d’où vient sa peur, mais votre soutien ainsi qu’un accompagnement thérapeutique pourront lui permettre de mieux la comprendre », rassure la spécialiste.

    Dans un second temps, pensez à consulter un professionnel. « Plus la prise en charge est rapide, meilleure sera la re-scolarisation », assure Marie Gallé-Tessonneau. Parfois, une ou deux consultations peuvent même suffire à régler la situation et préparer l’enfant à retourner à l’école. « Lorsqu’un enfant refuse d’aller à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir », insiste la psychologue.

    Bon à savoir

    Votre enfant souffre de phobie scolaire ?

    Vous pouvez faire appel à un professeur à domicile comme mesure “provisoire” pour l’aider à reprendre pied. Il faut donc bien lui rappeler qu’il va retourner à l’école et qu’il y trouvera sa place, projection dont il a besoin pour aller mieux. Quant aux cours en ligne, c’est une option qui risquerait de renforcer le sentiment d’isolement de votre enfant.


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    Restez en lien avec l’école

    Veillez à toujours garder un lien avec l’école, cela évitera les crispations avec les professeurs, les quiproquos, les suspicions d’absentéisme, etc. N’hésitez pas à exposer la situation aux professionnels avec qui votre enfant se sent le plus en confiance : l’instituteur, un professeur qu’il aime bien, l’infirmier ou le psychologue scolaire par exemple. Personne n’est responsable de ce refus scolaire, ni l’école, ni votre famille, ni votre enfant.

    « Veillez également à ce que votre enfant maintienne un certain rythme à la maison, avec un réveil le matin, des activités programmées, etc. » explique Marie Gallé-Tessonneau. Votre enfant doit rester actif, avec des horaires fixes pour éviter des difficultés de réadaptation lors de son retour à l’école.

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    L’Essentiel de l’article

    • La phobie scolaire n’est pas un caprice, c’est une vraie angoisse.
    • Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire, mieux vaut consulter rapidement.
    • Essayez de comprendre votre enfant mais ne le harcelez pas de questions.
    • Informez l’école de la situation.
  • Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Après une longue période de confinement à la maison, puis les vacances d’été, les enfants ont parfois perdu l’habitude de faire de l’exercice. Heureusement, certaines astuces permettent de lui faire reprendre une activité physique en douceur, et sans risque de blessures.


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    Une visite chez le médecin et des échauffements réguliers

    Allez-y en douceur : mieux vaut reprendre progressivement, puis accélérer le rythme des séances si votre enfant en exprime le désir. N’hésitez pas également à mettre en place avec lui des routines quotidiennes. « Cela peut être 10 minutes d’échauffement chaque jour (stretching, yoga…) ou bien, une fois par semaine, un petit circuit de 40 minutes avec pompes, abdos, travail des lombaires, corde à sauter… Tout cela est très bon pour renforcer son corps et prévenir les blessures », assure Matthieu Gandolfi. Si, pendant le confinement, vous avez commencé à faire des petits exercices sportifs en famille, gardez cette saine habitude, bénéfique pour les enfants comme pour les parents.

    Bon à savoir

    Avant de reprendre le sport, une visite chez le médecin généraliste s’impose : rassurant pour les parents comme pour les enfants, elle permet aussi de récupérer le certificat médical (1) nécessaire pour toute inscription à une activité sportive.

    C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix.

    Matthieu Gandolfi, coach sportif et professeur d’EPS.

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    À chacun son sport

    « L’erreur que font souvent les parents, c’est de choisir un sport pour leur enfant en fonction de leur propre passé sportif, mais mieux vaut lui demander de choisir lui-même, il sera d’autant plus motivé », conseille le coach sportif.

    Basket, hand, foot… Si votre enfant est timide, un sport collectif pourrait lui permettre d’intégrer un groupe, de se sociabiliser et ainsi de gagner en confiance. Votre enfant est très actif ? Proposez-lui d’essayer un sport de combat : karaté, judo, taekwondo… Ces disciplines l’aideront à canaliser son énergie dans le respect des règles. Pour les enfants plus indépendants, les sports individuels comme la natation, l’athlétisme ou la gymnastique sont idéals. N’hésitez pas à faire tester à votre enfant plusieurs de ces disciplines. Il trouvera ainsi progressivement son sport de prédilection, celui qui conviendra le mieux à son tempérament et à son potentiel. « C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix », préconise Matthieu Gandolfi.

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    Le sport, c’est ludique !

    « Dans la pratique d’une activité sportive, les deux principales motivations pour l’enfant sont le plaisir et l’amusement », confie le coach sportif. Pour aider votre enfant à reprendre progressivement une activité physique, misez sur des moments ludiques qui lui permettront de faire du sport et de prendre l’air sans même s’en apercevoir. « Pour un enfant de 6 ans, proposez-lui par exemple des passes de ballon dans le jardin ou bien organisez des parcours sportifs avec des plots et des cerceaux. » Des activités qui permettront de renforcer sa concentration et sa motricité générale, tout en s’amusant.

    « Si votre enfant est un peu plus âgé, vers 10-12 ans, vous pouvez imaginer des petits exercices de renforcement musculaire à la maison : planche ou abdominaux, par exemple, en duel entre frère et sœur, suggère Matthieu Gandolfi. Vous pouvez aussi faire un peu de randonnée, et pourquoi pas en famille. Optez par exemple pour le « geocaching », ces chasses au trésor interactives dans la nature : les enfants adorent car ils préfèrent marcher avec un but. »

    Chiffres-clés

    Recommandations d’activité physique pour les enfants

    • Pour les moins de 5 ans, 3 heures d’activité physique par jour. (2)
    • De 6 à 17 ans, au moins 1 heure d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour (aller à l’école à pied, à vélo, sport en club, etc.).


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    La motivation : la clé de la réussite

    Ça y est, votre enfant a choisi son sport ! Maintenant, encore faut-il qu’il veuille passer à la pratique. Pour booster sa motivation, commencez par choisir avec lui l’équipement adapté à sa discipline. Il se sentira plus en confiance et sera ravi de montrer ses affaires de sport à ses camarades. Par exemple, faites votre shopping sportif ensemble et consultez-le pour le choix de son sac de sport ou de ses baskets parmi les modèles que vous aurez sélectionnés. Vous pouvez aussi l’accompagner à ses entraînements, car des visages familiers le motiveront davantage à s’y rendre. Enfin, encouragez toujours ses progrès sportifs : assistez à ses compétitions, félicitez-le… Cela renforcera son estime de lui-même et lui donnera envie de se surpasser !

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit

    L’Essentiel de l’article

    • Imaginez des activités ludiques pour renforcer la motricité de votre enfant.
    • Encouragez-le à essayer des sports différents.
    • Faites un check-up chez le médecin.
    • Prenez l’habitude de faire des échauffements réguliers, pourquoi pas en famille.

    (1) Ministère des Sports, « Certificat médical »

    (2) Ameli, Enfants, adolescents, adultes, seniors : à chaque âge son activité physique, 2020

  • Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

    Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

    Chiffre-clé

    En 2020, sept nouveaux départements infestés par le moustique-tigre ont été placés en alerte rouge en France (1) : la Charente, le Cher, la Loire-Atlantique, les Yvelines, la Haute-Savoie, les Deux sèvres et la Vienne.

    Actif du 1er mai jusqu’à fin novembre, le moustique-tigre est présent dans 58 départements en France. (1) Ses piqûres ne sont pas à prendre à la légère car elles peuvent véhiculer des maladies comme la dengue, le Zika ou encore le chikungunya. Le point sur les erreurs à éviter pour ne pas vous faire piquer.


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    Erreur n° 1 : abandonner l’entretien de votre jardin

    Le moustique-tigre apprécie particulièrement vos haies d’arbustes ou de bambous non taillées. Pour éviter qu’il n’y loge le reste de l’automne, taillez-les régulièrement et éclaircissez vos plantations. Soyez vigilant aux gîtes naturels comme les « creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et caverneuse est un emplacement idéal pour les œufs du moustique-tigre », rappelle l’Agence Régionale de la Santé (ARS). Pensez également à ramasser régulièrement les déchets verts pour éviter l’apparition d’œufs. Profitez-en pour en faire du compost ou déposez-les à la déchetterie.


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    Erreur n° 2 : laisser des eaux stagnantes

    Videz régulièrement les soucoupes de vos plantes, car elles sont des couveuses idéales pour les œufs de la femelle moustique-tigre, y compris celles des jardinières accrochées aux fenêtres. Vous avez installé une piscine pour vos enfants ? Recouvrez-la avec une bâche lorsqu’ils ne l’utilisent pas. Idem pour le jacuzzi, le puits, le bassin à poissons et autres points d’eau. Si possible, vérifiez qu’il n’y a pas d’eau stagnante sous les dalles de votre terrasse et nettoyez vos gouttières dès que de l’eau s’y est logée.


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    Erreur n° 3 : porter des vêtements colorés

    Les couleurs vives et la transpiration séduisent le moustique-tigre qui vous préférera alors à votre voisin. Pour prévenir la piqûre, optez pour des vêtements légers, clairs et à manches longues pour protéger votre peau.


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    Erreur n° 4 : oublier les répulsifs actifs

    À l’extérieur, installez des antimoustiques (les mêmes que ceux utilisés pour les moustiques classiques) comme les spirales ou les pièges en veillant à les placer hors de portée des jeunes enfants et des animaux de compagnie. Les sprays et les produits cutanés sont également très efficaces. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien car ils peuvent être contre-indiqués chez les plus jeunes et les femmes enceintes.

    Bon à savoir

    Que faire en cas de piqûre de moustique-tigre ?

    La piqûre de moustique-tigre n’est souvent pas plus méchante qu’une piqûre de moustique classique. Surveillez néanmoins l’apparition de rougeurs, démangeaisons importantes ou de fièvre (+ de 38,5 C°), et le cas échéant, consultez un médecin. (2)


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    Erreur n° 5 : croire que le moustique ne se développe qu’à l’extérieur

    Le moustique-tigre peut entrer chez vous et pondre ses œufs dans une coupelle de plante verte : vous hébergerez alors malgré vous une petite colonie de ses congénères. Dans les chambres ou les pièces à vivre, branchez des prises électriques à base d’huile essentielle de citronnelle ou de géranium. Pour bébé, installez une moustiquaire autour de son berceau. Dans la mesure du possible, pensez également à fermer vos fenêtres, car les moustiques sont attirés par la chaleur et les odeurs corporelles. 

     

    Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

     

    Vous avez été piqué par un moustique-tigre ?

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    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Taillez régulièrement vos plantations et entretenez votre jardin.
    • Videz les eaux stagnantes (soucoupes, gouttière, seau).
    • Optez pour des vêtements légers et clairs.
    • Installez des répulsifs antimoustiques, aussi bien à l’extérieur que dans votre habitation.

    (1) Vigilance moustiques, Carte du moustique tigre 2020

    (2) Moustique-tigre.info, Que faire en cas de piqure par un moustique tigre ?

  • Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Indispensable pour vous protéger des maladies et infections sexuellement transmissibles, le préservatif est aussi un fantastique moyen de contraception. Si le critère essentiel pour bien le choisir, c’est la taille, rien ne vous empêche de vous amuser sur le reste : goût, couleur, texture… N’hésitez pas à tester différentes versions de préservatifs jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à vos besoins, et surtout à vos envies !

    Le saviez-vous ?

    Les hommes n’ont pas le « monopole du préservatif ». Les femmes peuvent, elles aussi, se protéger des risques de transmission de maladies et infections avec un préservatif adapté à leur morphologie, sans dépendre de leur partenaire.

    On trouve des préservatifs avec ou sans réservoir, des plus lubrifiés, des renforcés (adaptés aux rapports anaux par exemple). Vous souhaitez pimenter vos relations ? Piochez parmi les préservatifs nervurés ou à texture perlée, ou faites monter la température avec les modèles chauffants. Plus originaux, les préservatifs phosphorescents ou parfumés permettent d’allier plaisir et fantaisie. Pour des sensations naturelles, préférez les modèles en latex, texture la plus fine. Allergique ? Il en existe aussi sans latex. Vous n’avez plus qu’à vous faire plaisir !

    Bon à savoir

    Un préservatif possède une date de péremption, indiquée sur chaque boîte et sur chaque sachet. Généralement, les préservatifs se conservent cinq ans (1). Si la date de péremption est dépassée ou que l’emballage est abîmé (coupure, micro-trou, etc.), jetez-le car il est trop fragile et/ou présente des risques. Veillez également à acheter des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.

    L’Essentiel de l’article

    • Le préservatif est indispensable pour prévenir les risques de grossesse et de maladies.
    • Il en existe des féminins et masculins, mais aussi des parfumés ou stimulants.
    • Avant de l’utiliser, on vérifie la date de péremption, l’état et la taille du préservatif.

    (1) Sida Info Service, Tout sur le préservatif, 2020.

  • Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Pour une dentition saine et prévenir les caries, il est important de prendre soin des premières dents de votre bébé, dès leur apparition. « Une bonne santé bucco-dentaire passe par une bonne hygiène bucco-dentaire et alimentaire », explique le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire.


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    Gare aux bactéries

    Quand votre enfant naît, les bactéries responsables des caries ne sont pas présentes dans sa bouche. C’est généralement vous qui les lui transmettez par les gestes du quotidien. C’est pourquoi, il est important de bien rincer la cuillère de votre bébé après avoir goûté sa purée ou sa compote. « La carie est une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Si le parent a une dent cariée, en partageant la cuillère, il va transmettre ses bactéries », rappelle le chirurgien-dentiste. La tétine tombée par terre « nettoyée » dans votre bouche véhiculera, de la même manière, ces bactéries.

    Bon à savoir

    À partir de 2 ans, il convient d’emmener votre enfant chez le dentiste au moins une fois par an. Cela permet de repérer très tôt les enfants ayant une fragilité des dents de lait, et ainsi de mettre en place des mesures de prévention adaptées.

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?


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    La carie du biberon

    Prévenir la carie chez votre bébé passe aussi par une alimentation saine et équilibrée. Christophe Lequart met en garde contre les effets néfastes d’un biberon de lait chocolaté ou d’eau sucrée. « C’est ce que nous appelons le syndrome du biberon. Un biberon sucré mis à disposition de l’enfant pour la sieste ou la nuit est en contact permanent avec les dents antérieures de l’enfant. Celles-ci peuvent se carier à un tel point que nous devons les extraire ! Il faut ensuite attendre les premières dents définitives vers l’âge de 6 ans pour que l’enfant retrouve ses dents de devant, engendrant en conséquence des problèmes d’apprentissage du langage et de l’alimentation », explique-t-il. Le grignotage, par l’apport régulier de produits sucrés ou acides comme les sodas, favorise lui aussi la carie en attaquant l’émail dentaire. Grignoter ne laisse pas non plus le temps à la salive de reminéraliser naturellement les dents en attendant le prochain brossage.


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    Le brossage des dents, c’est tous les jours !

    Dès la première incisive, qui apparaît vers l’âge de 6 mois, vous pouvez brosser tous les jours les dents de votre bébé avec une compresse humide ou une brosse à dents souple à petite tête. Quant au dentifrice, choisissez-le fluoré, inférieur à 1 000 ppm (c’est-à-dire moins de 100 mg pour 100 g de pâte). « Le fluor va se fixer sur la dent et renforcer la structure de l’émail, en le rendant moins sensible aux attaques acides qui se forment après les repas », précise le chirurgien-dentiste.

    Lors du brossage, placez-vous derrière votre enfant dont la tête sera légèrement inclinée afin de bien visualiser toutes les faces de ses dents. À partir de 2 ans, vous pouvez lui brosser les dents deux fois par jour avec une brosse à dents manuelle ou électrique adaptée à son âge. Votre enfant gagnera ensuite en autonomie pour se brosser progressivement les dents tout seul. Prenez l’habitude, si possible, de vous brosser les dents en même temps que lui, le matin ou le soir. Il vous copiera alors naturellement.

    À la perte d’une dent de lait, il convient d’appliquer une compresse contre la gencive de votre enfant, jusqu’à ce que le saignement s’arrête. Les jours qui suivent, veillez à ce qu’il ne concentre pas trop son brossage sur la zone de la dent perdue, pour éviter toute irritation.

    Bon à savoir

    Un programme de prévention gratuit pour les 3-24 ans

    Grâce au programme M’T Dents, l’assurance maladie permet aux enfants et adolescents entre 3 et 24 ans, de bénéficier tous les 3 ans d’un rendez-vous gratuit chez le dentiste, et de soins si nécessaire.

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    L’Essentiel de l’article

    • Il est important de bien rincer les couverts de votre enfant avant de le nourrir.
    • Les produits sucrés et acides sont les ennemis des dents.
    • Vous pouvez nettoyer les dents de lait de votre enfant dès 6 mois.
    • Le brossage des dents c’est 2 fois par jour pendant 2 minutes.
  • Les poux : comment en venir à bout ?

    Les poux : comment en venir à bout ?

    Chaque année c’est la même chose… Après la crainte estivale des punaises de lit, l’année scolaire s’accompagne de la hantise des poux. Le pou de tête est un insecte hématophage, c’est-à-dire qui se nourrit de sang. Il se loge particulièrement dans les cheveux d’enfants âgés notamment entre 3 et 8 ans (1), qui fréquentent des lieux de vie en collectivité (crèches, écoles, centres de loisirs). Si le pou ne transmet pas de maladie à l’humain, il reste néanmoins fortement invasif et résistant. Il peut survivre deux mois sur le cuir chevelu de votre enfant et entre 4 et 36 heures (1) sur ses vêtements et les surfaces. Quant aux femelles, elles sont capables de pondre 10 à 20 lentes (œufs) par jour (1). La prolifération est sans danger, mais particulièrement dense ! Mais avant d’aller plus loin, savez-vous démêler le vrai du faux sur les poux ?

    Idées reçues sur les poux : Vrai / Faux

    1/ Les poux se plaisent dans les chevelures sales

    FAUX. Les poux sont attirés par la chaleur et le sang du cuir chevelu, peu importe la nature du cheveu. Une hygiène quotidienne n’y change rien.

    2/ Les poux résistent à l’eau !

    VRAI. Un bain ne servira donc pas à les éradiquer puisqu’ils ferment leurs orifices respiratoires pour éviter la noyade.

    3/ Seuls les enfants peuvent attraper des poux

    FAUX. Certes les enfants sont plus sujets aux poux parce qu’ils fréquentent les milieux scolaires et les lieux de collectivité, mais toute la famille est concernée par les poux lorsque l’un des membres en ramène à la maison.

    4/ Les animaux domestiques peuvent transmettre des poux aux humains

    FAUX. La contamination se fait uniquement entre humains car le pou est un parasite spécifique à l’homme.

    5/ Les poux n’apparaissent qu’à une certaine période de l’année

    FAUX. Il faut être vigilant toute l’année car les poux ne sont pas présents qu’à la rentrée scolaire.


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    Une transmission cheveu à cheveu

    Contrairement aux puces, les poux ne sautent pas d’une tête à l’autre. En revanche, le contact direct entre chevelures facilite grandement leur passage. Embrassades, contacts proches et même selfies suffisent à contaminer une tête ! Autre mode de transmission fréquent : les échanges de bonnets, de manteaux ou d’écharpes entre les enfants. Les draps, taies d’oreiller, peignes et brosses à cheveux sont des vecteurs plus rares mais ne doivent pas échapper à votre vigilance pour éviter la propagation dans votre foyer.


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    Comment détecter la présence des poux ?

    Les poux se cachent très rapidement de la lumière. Il faut plutôt partir à la recherche des lentes, plus faciles à voir parce qu’elles sont accrochées – voire collées – à la racine du cheveu. Les lentes sont beaucoup plus visibles à l’aide d’un peigne anti-poux, spécialement conçu en métal avec des dents resserrées pour attraper les parasites. Un pou mesure entre 2 et 4 millimètres (2). Muni de trois paires de courtes pattes qui agissent comme des pinces, il se déplace très vite mais il ne vole pas et ne saute pas. Sa couleur varie entre transparence et rouge, voire noire, une fois qu’il est gorgé de sang. Quand votre enfant se gratte la tête, il est déjà trop tard ! Les démangeaisons sont provoquées par les piqûres des insectes sur le cuir chevelu.


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    Comment s’en débarrasser efficacement ?

    Votre enfant a des poux ? Prévenez le responsable du lieu (école, crèche, centre de loisirs) dans lequel votre enfant est pris en charge pour éviter toute contamination. La présence de poux ne l’empêchera pas d’être accueilli.

    Deuxième étape : entamez le plus rapidement possible un traitement anti-poux. Il est préférable de privilégier un mode d’action physique en achetant des produits asphyxiants en parapharmacie. À base de diméticone (2), qui est une huile de silicone, ce traitement n’est pas toxique, contrairement aux insecticides, et permet l’éradication des poux et des lentes par son effet étouffant.

    Tous les produits s’appliquent sur cheveux secs. Une fois rincés, il est vivement conseillé de passer un peigne anti-poux pendant 30 minutes tous les 2 ou 3 jours (3) sur les cheveux mouillés pour enlever les lentes. Entre 7 à 10 jours (3) plus tard, une seconde application du produit doit être effectuée, pour venir à bout des poux issus des dernières lentes présentes dans la chevelure de votre enfant. Dans les 2 jours suivant la seconde application, vous devriez constater une nette amélioration, sinon il vous faudra recommencer le protocole méticuleusement.

    À savoir

    Après le traitement anti-poux, il est fréquent que les démangeaisons continuent, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas fonctionné. En revanche, une surinfection cutanée (impétigo) liée aux démangeaisons est possible et nécessite un avis médical.


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    Prévenir la réinfestation

    Vous étiez cernés, vous voilà débarrassés… Mais gare à une nouvelle invasion ! Pour prévenir au maximum le retour des poux, n’oubliez pas de laver draps, serviettes de bain et vêtements (notamment bonnets, écharpes, manteaux) de votre enfant en machine à 60°.

    Pour prévenir une nouvelle contamination, plusieurs gestes sont recommandés. Examinez régulièrement le cuir chevelu de votre enfant. Relevez et attachez ses cheveux s’ils sont longs pour éviter qu’ils soient en contact avec d’autres têtes. Veillez à utiliser un peigne et une brosse à cheveux différente pour chaque membre de la famille. Enfin, évitez les échanges et les prêts de bonnets, écharpes et autres vêtements dans lesquels les poux pourraient se nicher.

    Votre enfant souffre de lésions cutanées suite à des poux ?

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    L’Essentiel de l’article

    • Les poux de tête sont particulièrement fréquents en milieu scolaire ou en collectivité.
    • Il faut les traiter avec des produits spécifiques vendus en parapharmacie.
    • Pour éviter la réinfestation : cheveux attachés, pas d’échanges de bonnets ni de brosses à cheveux.

    (1) Dermato.info, Les poux – Pédiculose humaine, 2020
    (2) AMELI, Poux : comment s’en débarrasser ?, 2020
    (3) INRS – Pédiculose du cuir chevelu, 2015
  • Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

    Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

    Le risque d’être victime de cambriolage, contrairement à certaines croyances, a tendance à décroître avec l’âge. Les jeunes, de 25-34 ans, ont 30 % (1) de risque supplémentaire de se faire cambrioler par rapport aux personnes plus âgées, notamment en raison d’un manque de moyens financiers pour sécuriser leur domicile.

    Au-delà de l’âge, ce sont souvent les catégories socioprofessionnelles ayant des revenus plus élevés qu’apprécient les malfaiteurs, qui agissent après avoir repéré les habitudes de vie de leurs victimes. Ils profitent également des horaires à rallonge de certaines professions, comme les artisans, commerçants, chefs d’entreprise ou encore agriculteurs exploitants, pour visiter leurs logements plus longuement inoccupés dans la journée, et parfois tard le soir.

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    Chiffre-clé

    En 2018, 1,7 % (1) des ménages de France métropolitaine a subi un cambriolage ou une tentative de cambriolage, soit 490 000 ménages.

    Autre attrait pour les cambrioleurs : la taille de l’habitation. Si votre logement dépasse les 150 m2, votre risque d’être cambriolé est accru de 42 % (1). À noter que la situation géographique à elle aussi son importance, les grandes villes étant les plus visées par les cambriolages. Vous avez 1,4 fois moins de chance d’être « visité » si vous vivez à la campagne, alors que dans les villes de plus de 100 000 habitants, 2,3 % (1) des logements sont cambriolés. La répétition d’actes de cambriolage ou de vandalisme répétés dans votre quartier augmente également le risque de 29 % (1) d’être vous-même victime, car les cambrioleurs sont familiers des lieux, connaissent les systèmes de sécurité, les allées et venues, ce qui leur permet de gagner du temps pour commettre leurs méfaits. Ce qui peut faire chuter ces chiffres ? L’installation d’un ou plusieurs dispositifs de sécurité pour protéger votre habitation, qui permettent de diminuer les risques de cambriolage de 36 % (1).

     

    Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

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    L’Essentiel de l’article

    • Les 25-34 ans sont la cible préférée des cambrioleurs.
    • Avoir un grand logement, dans une ville de plus de 100 000 habitants et/ou des revenus élevés augmente le risque d’être « visité ».
    • L’installation de 3 dispositifs de sécurité permet de faire baisser le risque de cambriolage de 36 %.

    (1) Intérieur.gouv, Les cambriolages et tentatives de cambriolage de résidences principales, 2019

  • Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Indispensable pour faire l’amour en évitant la transmission de maladies et/ou un risque de grossesse, le préservatif doit être utilisé correctement pour être efficace. Petit tour d’horizon des idées reçues les plus répandues sur la capote.

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    Vierge, pas nécessaire de mettre un préservatif ?

    FAUX – C’est votre premier rapport sexuel et vous pensez pouvoir vous passer du préservatif ? Grosse erreur ! Les risques de grossesse et de transmission de maladies sexuellement transmissibles sont exactement les mêmes, qu’il s’agisse de votre premier rapport ou du centième. Il est important de se protéger à chaque rapport sexuel afin de ne prendre aucun risque. Et on n’oublie pas, les MST s’attrapent aussi par la bouche, donc se protéger en cas de rapports bucco-génitaux est aussi nécessaire.

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    À savoir

    Il faut mettre le préservatif avant tout rapport sexuel. N’attendez pas le dernier moment car le liquide préséminal et séminal (liquide transparent qui apparaît lors de l’excitation) peut transmettre les maladies sexuellement transmissibles. Et le préservatif ne se retire évidemment qu’à la fin du rapport !


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    Il faut enfiler deux préservatifs pour être mieux protégé ?

    FAUX – Par envie de mieux faire et de se rassurer, vous pouvez être tenté d’utiliser plusieurs préservatifs en même temps, « au cas où ». Alors qu’en réalité, le frottement de préservatifs enfilés l’un sur l’autre, quels qu’ils soient (masculins et/ou féminins) augmente le risque de déchirures. Il ne faut en porter qu’un, mais correctement, pour être bien protégé.


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    Les préservatifs sont tous les mêmes ?

    FAUX – Certes, ils protègent tous contre les MST et les risques de grossesse, mais chaque préservatif est différent. Tailles, matières, textures… les marques redoublent d’inventivité pour proposer des versions qui s’adaptent à vos envies et à vos besoins. N’hésitez pas à tester différents modèles pour trouver celui qui vous conviendra le mieux et profiter pleinement des sensations.

    À savoir

    Achetez des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.


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    Pas besoin de lubrifier avec un préservatif ?

    VRAI et FAUX – S’il est vrai que les préservatifs sont lubrifiés (certains modèles plus que d’autres), une lubrification supplémentaire s’avère parfois nécessaire. Dans ce cas, tournez-vous vers des lubrifiants à base d’eau : pas de corps gras type vaseline ou beurre – la salive ne lubrifie pas non plus.


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    Le préservatif peut s’ouvrir avec les dents ?

    FAUX – Pour rendre sensuel ce geste « pratique », on a tendance à vouloir utiliser son imaginaire – et parfois sa bouche – pour ouvrir le préservatif. Mais si vous arrachez l’emballage avec vos dents, vous risquez de déchirer le préservatif et de le rendre inutilisable. Gardez donc votre enthousiasme pour la suite et ouvrez-le délicatement avec vos doigts


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    Pour enfiler un préservatif, inutile de s’entraîner !

    FAUX – Enfiler un préservatif est un geste simple à la portée de tous ! Mais le jour J, le stress peut vous faire perdre vos moyens. N’hésitez pas à vous entraîner ; plus vous aurez apprivoisé ce geste, plus vous le maîtriserez rapidement et efficacement le moment venu. Voilà qui pourra vous éviter de gâcher l’ambiance ou même une partie de votre excitation au moment où vous en aurez le plus besoin.


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    Le préservatif, c’est un truc d’homme !

    FAUX – La parité est de mise, côté sexualité aussi. Les femmes peuvent porter un préservatif, qu’on appelle préservatif interne. Adapté à la morphologie féminine, vous pouvez l’utiliser comme moyen de contraception et de prévention des maladies.

    Chiffre-clé

    S’il est parfaitement utilisé, le préservatif (masculin ou féminin) est efficace à 98 %(1) contre les risques de grossesse et la propagation des maladies.

    L’Essentiel de l’article

    • Vérifiez la date de péremption et l’emballage de votre préservatif avant de l’enfiler.
    • Il faut se protéger avec un préservatif à chaque rapport sexuel, et du début à la fin.
    • Il existe différents modèles de préservatifs selon vos besoins et vos envies. Testez et comparez !

    (1) ChoisirSaContraception, Le préservatif masculin