Auteur/autrice : admin

  • « Les jeunes sont à la recherche d’une entreprise à taille plus humaine »

    « Les jeunes sont à la recherche d’une entreprise à taille plus humaine »

    La crise de Covid-19 a accéléré des tendances émergentes du marché du travail, auxquelles les personnes fraîchement diplômées ont dû s’adapter. Comment cela se traduit-il dans le rapport des jeunes à l’entreprise ?

    Jérémie Peltier : Les résultats de notre étude montrent qu’en raison de cette crise, les jeunes ont vieilli dans leur cœur et dans leur tête. On constate qu’ils partagent avec la génération précédente certaines aspirations communes, notamment celle de vivre décemment : pour 43 % d’entre eux, les principales attentes vis-à-vis du travail demeurent bien en « un poste bien payé » afin de subvenir à leurs besoins. Une revendication concrète que les analystes évacuent trop rapidement au profit des questions liées aux engagements éthiques et sociétaux, à la quête de sens, à l’utilité sociale qu’on entend beaucoup dans le débat public. Il aura donc fallu attendre la crise pour remettre cette question salariale au goût du jour. Le contexte économique les a rendus plus stratèges dans leurs façons de gérer leur avenir, alors qu’on disait beaucoup de la jeune génération qu’elle aimait multiplier les expériences professionnelles. L’enquête démontre une volonté émergente de rester plus longtemps au sein d’une entreprise, « autant que possible » pour 28 % d’entre eux. Cette envie de stabilité et de sécurité -gage de sérénité-, est probablement le produit de la crise sanitaire.

    Lire aussi : « Les jeunes ont moins peur de quitter leur entreprise »

    Comment les jeunes interrogés projettent-ils de valoriser les compétences acquises lors de leur formation ?

    J. P . : Quand on interroge les jeunes, on s’aperçoit qu’une grande partie de leur stratégie en termes de formation, de stage et d’emploi, s’articule d’abord autour d’un seul et même objectif : acquérir un CV solide. Ils ont le sentiment qu’au final c’est ce qui sera déterminant pour intégrer le marché du travail. Et on a parfois l’impression que cette stratégie prend le dessus sur les objectifs intrinsèques de la formation, à savoir apprendre des choses, s’ouvrir des domaines de compétences, etc. C’est une spécificité française qu’on connaissait et qui est largement confirmée ici : la France donne beaucoup de place à la formation, à la scolarité, au diplôme et donc au CV. En conséquence, beaucoup de jeunes s’imaginent que les entreprises auraient tendance à ne pas accorder assez de confiance aux jeunes qui viendraient simplement « taper à la porte » parce qu’ils sont motivés, ou qu’ils ont envie de travailler, s’ils n’ont pas le CV parfaitement adéquat pour le job en question.

    1 jeune sur 3

    estime que ses compétences servent avant tout à valoriser son CV. 1

    De quelles qualités managériales les jeunes ont-ils besoin pour se sentir bien au travail ? / De quelles manières les jeunes ont-ils besoin de se sentir valorisés dans leur travail ?

    J. P. : Il y a une autre spécificité française dans le monde du travail, et qui pour le coup ne porte pas seulement sur les jeunes générations, qui est liée au sentiment de manque de reconnaissance de la part des employeurs et des managers vis-à-vis de leurs salariés. Pourtant, ils ont globalement une vision positive de l’intérêt de leur travail, puisque quand on compare la France avec d’autres pays comme la Grande Bretagne, les Etats-Unis, l’Allemagne ou l’Italie, de manière générale, les salariés français ont l’impression que leur travail est utile pour la société (ce que projettent 37 % des jeunes interrogés dans le cadre de notre baromètre), pour leur entreprise et pour eux-même. Par contre, elle est plus touchée que les autres pays par le manque de reconnaissance qui peut être lié aux tâches effectuées, à vos compétences, au statut que vous considérez être le vôtre au sein d’une entreprise, à un salaire que l’on estime trop faible… Mais la reconnaissance n’arrive qu’en deuxième position dans le baromètre : quand vous leur demandez quelles devraient être les qualités premières d’un manager, le premier élément est qu’il doit rendre le travail épanouissant. Or les conditions pour ressentir l’épanouissement, le contentement, ou encore l’accomplissement, c’est la confiance dans la tâche qui est donnée et le fait d’être en autonomie.

    📊 Pour 55% des 18-24 ans, l’élément le plus important dans une #entreprise est une bonne ambiance entre collègues.

    L’intégralité des résultats du Baromètre Fondation / @MacifAssurances réalisé par @BVA_France : https://t.co/EALDhZNvWM pic.twitter.com/VajLdhholr

    — Fondation Jean-Jaurès (@j_jaures) December 16, 2021

    Quels types d’entreprises attirent le plus les personnes consultées ?

    J. P. : 39 % des jeunes citent l’entreprise locale comme modèle d’entreprise rêvée, et la start-up arrive deuxième avec 26 % des réponses. Pour moi, ça traduit deux choses : les jeunes sont à la recherche d’une entreprise beaucoup plus à taille humaine, où tout le monde se « connaît », où l’on ne serait pas obligés de passer par dix strates de validation avant d’avoir le droit de faire quelque chose. Par ailleurs, et cela y fait écho, pendant la crise, on a beaucoup parlé de la revalorisation de la famille, du cocon. Nous voyons dans ce baromètre que les jeunes recherchent maintenant un cocon dans l’entreprise, quelque chose d’assez bienveillant. Et puis, il y a l’effet de la crise sanitaire sur la valorisation du local, le départ des habitants de métropole vers des moyennes villes de province… D’ailleurs, quand nous entendons « entreprise locale », nous entendons entreprise dans une ville de taille moyenne. Par ailleurs, quand nous leur demandons ce qu’est l’entreprise idéale, c’est intéressant de voir que les grosses entreprises du CAC 40 ne font absolument pas rêver la jeune génération : seuls 13 % des interrogés rêvent d’en rejoindre une. On peut faire le lien avec le manque de confiance que ressentent les jeunes : si on ne nous fait pas confiance, autant être son propre patron, ou rejoindre une entreprise où vous aurez une autonomie et une liberté importante. On peut penser que le modèle start-up, en tout cas comme il est décrit et pensé dans les imaginaires, est une entreprise où il y aura un degré d’autonomie plus important qu’au sein d’une entreprise du CAC 40.

    Lire aussi : Jeunes et emploi : « C’est particulièrement attirant qu’une entreprise soit moderne »

    Le baromètre confirme que les jeunes générations sont plus exigeantes que les précédentes envers les valeurs portées par leur entreprise. Quelles preuves d’engagements attendent-elles concrètement ?

    J. P. : J’aime bien la phrase « des paroles et des actes ». Globalement, tout ce qui est de l’ordre des paroles, des prises de position médiatiques et publiques de la part d’une entreprise ou d’un patron ne sont absolument pas considérés comme des engagements sincères. C’est comme dans une histoire d’amour : les grands discours c’est bien, mais seules comptent les preuves concrètes d’engagement. Et les demandes de preuves qui arrivent en tête dans le baromètre sont vraiment très concrètes : 26 % des jeunes attendent de leur future entreprise qu’elle ne travaille pas avec des fournisseurs qui ne respectent pas les engagements qu’elle porte. C’est la création d’un système vertueux autour de l’entreprise. La deuxième preuve d’engagement concrète est pour 25 % des jeunes le fait de nouer des partenariats avec des associations. Ça montre aussi que les jeunes sont beaucoup plus sensibles aujourd’hui au milieu associatif et politique : 29 % d’entre eux considèrent qu’une entreprise doit s’engager pour la préservation de l’environnement, 27 % pour la lutte contre le racisme et les discriminations, 25 % pour la lutte contre les inégalités entre les genres.. Et le troisième élément, c’est le fait de faire des dons tous les ans pour des causes ou des associations.

    Lire aussi : Jeunes et emploi : « On n’attend plus de l’entreprise qu’elle nous dise qui on est »

    Les jeunes travailleurs consultés sont a priori des digital natives. Pour autant, seuls 12 % d’entre eux trouveraient souhaitable de télé-travailler à temps complet, quand 42 % aimeraient pouvoir travailler depuis leur domicile de temps à autre.

    J. P. : Quand vous leur demandez quels sont les éléments les plus importants dans leurs rapports avec leurs collègues, la bonne ambiance entre collègues est citée par 55 % des jeunes. Pour moi, cet élément vient pondérer l’ode au télétravail qu’on a pu faire tout au long de la crise : une bonne ambiance sans rapports physiques et sans vie collective, c’est plus compliqué ! La jeune génération est suffisamment à l’aise pour avoir des formes hybrides, un mix entre du présentiel et du domicile, mais le « bureau » n’est pas un lieu obsolète pour la jeune génération.

    Les jeunes semblent attendre beaucoup de l’entreprise. Que racontent ces exigences ?

    J. P. : Les jeunes demandent des choses à l’entreprise parce qu’ils semblent considérer qu’elle est plus à même de répondre, de réagir et de leur être utile que les pouvoirs publics. 72 % des jeunes trouveraient normal que leur entreprise les aide dans leur accès au logement par exemple, ou dans la mobilité. Plus de 8 sur 10 trouveraient normal que leur entreprise les aide à avoir une meilleure connaissance de leurs droits en tant que salariés : mutuelles de santé obligatoires, droits ouverts par leurs cotisations, compte personnel de formation, etc.

    1 Baromètre Les jeunes et l’entreprise

  • Écologie : comment donner une seconde vie à vos vêtements ?

    Écologie : comment donner une seconde vie à vos vêtements ?

    Plus de 100 milliards(1) de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Et en moyenne, on achète 60 %(1) de vêtements de plus qu’il y a 15 ans. Reste que chacun peut agir pour avoir un dressing plus responsable.


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    Faites du tri dans vos placards

    La première étape pour consommer la mode de façon responsable est de vider votre placard pour trier vos vêtements en trois piles : une pour ceux que vous voulez garder, une autre pour ceux que vous souhaitez donner à des associations et la dernière pour ceux que vous pouvez vendre en ligne.

    Pour vous séparer de vos vêtements plus facilement, commencez par trier vos habits hors saison. Pensez aussi à les essayer pour garder seulement ceux qui vous vont ! Autre astuce : demandez-vous si vous pouvez composer au moins 3 ou 4 tenues avec ce vêtement pour être sûr de le porter.


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    Faites des dons à une association caritative

    Vous pouvez faire don de vos vêtements, en vous tournant vers des associations caritatives comme la Croix-Rouge, Emmaüs, le Secours Populaire… Rien de plus simple ! Il vous suffit de vous rendre au point de collecte de vêtements le plus proche de chez vous. Si vous avez des vêtements professionnels, vous pouvez les donner à La Cravate Solidaire qui collecte chemises et costumes pour les redistribuer à ceux qui en ont besoin. Pensez aussi aux Ressourceries et autres Relais, des structures de valorisation des déchets textiles permettant de créer des emplois, ou directement dans une boutique solidaire.

    Certaines applications ou sites, comme Geev ou Donnons.org par exemple, permettent aussi de poster des petites annonces pour faire don de vos vêtements à d’autres particuliers. N’hésitez pas non plus à contacter votre mairie pour connaître les initiatives locales en la matière.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives dans l’économie circulaire !


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    Revendez les vêtements que vous ne portez plus

    Vinted, Le Bon Coin… Il existe plusieurs plateformes de vente en ligne réputées où les vêtements que vous ne portez plus pourront trouver preneurs. Privilégiez la mise en vente d’habits de saison et de basiques qui ne se démodent pas : petite robe noire, chemise blanche, vestes, trenchs, pulls en maille, etc. Veillez également à fixer un prix de vente raisonnable et à soigner votre annonce (description complète, photos de qualité…). Pour assurer une vente, ne lésinez pas sur les conseils et réponses aux questions des potentiels clients.


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    Transformez vos vieux vêtements

    Afin de limiter votre consommation de textile, vous pouvez aussi réparer vos vieux vêtements pour les porter à nouveau ! Adhésif thermocollant, fermetures éclair, du fil et une aiguille… Pas besoin d’être diplômé en couture pour raccommoder vos pièces abîmées. Autre option : la customisation ! En ajoutant quelques broderies, des boutons voire en découpant un morceau de tissu, votre vêtement prend une toute nouvelle allure. Et en prime, vous avez une pièce unique !

    Pour donner une seconde vie aux vêtements que vous ne portez plus, vous pouvez aussi les donner, quand c’est possible, à vos proches ou à vos amis. Le plus jeune de vos enfants peut aussi reporter ceux de ses aînés, s’ils sont à son goût bien sûr et que l’usure est minimale !
     

    Écologie : comment donner une seconde vie à vos vêtements ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Faites du tri dans vos placards à chaque nouvelle saison.
    • Pensez à faire des dons aux associations caritatives au profit des plus démunis.
    • De nombreux e-shop de seconde main existent pour revendre ses vêtements.
    • Optez pour la réparation ou la customisation pour reporter vos anciennes pièces.

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    (1) Ademe, La mode sans dessus-dessous, consulté en 2022

  • Étudiants : astuces pour devenir éco-responsable avec un petit budget

    Étudiants : astuces pour devenir éco-responsable avec un petit budget

    « J’ai conscience que la planète sera probablement en très mauvais état quand je serai plus âgée donc pour moi, c’est logique d’essayer de limiter les dégâts dès maintenant », lance Camille, 20 ans, étudiante en agroalimentaire. Comme elle, Antoine, 23 ans, étudiant en pharmacie, a conscience de l’importance de s’engager pour préserver la planète et les générations futures. Et de rappeler que « beaucoup d’actions qui appellent juste au bon sens peuvent être menées par chacun d’entre nous ».


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    Consommer de manière raisonnée

    Vêtements, chaussures, objets… Les deux étudiants prônent l’achat utile et raisonné. « Mon téléphone n’a pas des performances optimales, mais il fonctionne encore donc j’attends avant d’en acheter un nouveau », explique Camille. Même son de cloche pour Antoine : « Dans mon armoire, j’ai les vêtements qui me suffisent. Pas plus. Et je ne fais jamais les soldes car c’est un piège pour surconsommer » explique-t-il.


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    Encourager le réemploi

    Autre action éco-responsable qui porte ses fruits : favoriser le réemploi. « Je revends sur des plateformes dédiées ou je donne les objets et vêtements que je n’utilise pas », indique l’étudiante. Antoine fait, lui, don des habits qu’il ne porte plus. « Je ne jette jamais mes vêtements encore en bon état, je les dépose chez Emmaüs ou je les donne à mon petit-cousin ». Des initiatives simples qui peuvent vous permettre de limiter l’impact de l’industrie textile sur l’environnement.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !


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    Se déplacer sans énergie

    Dès que la possibilité s’offre à elle, Camille se déplace « à pied, vélo ou skate » pour limiter son empreinte carbone. « Pour certains trajets, je prends le train ou le car et quand je n’ai pas le choix, j’utilise ma voiture, mais je propose toujours de faire du covoiturage » explique-t-elle. Antoine privilégie aussi les mobilités douces (vélo électrique, trottinette, marche à pied…) ou les transports en commun à chaque fois qu’il le peut. Outre la vertu écologique, cela permet de faire des économies sur votre budget.


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    Adapter sa consommation alimentaire

    Pour réduire son empreinte environnementale, Camille a décidé de ne plus manger de viande. « Cela demande une sacrée motivation, mais c’est une des actions individuelles qui a le plus d’impact sur le réchauffement climatique, car l’élevage représente 14,5 %(2) des émissions de CO2 dans le monde. Et ça me permet aussi de moins dépenser », explique-t-elle. Autre geste éco-responsable que vous pouvez adopter : acheter des produits de saison et en circuits courts. De son côté, Antoine « ne consomme plus d’avocats ni de produits contenant de l’huile de palme, dont la production participe à la déforestation. »

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    Des gestes numériques éco-responsables

    Côté numérique, Camille privilégie les appareils reconditionnés (c’est-à-dire remis à neuf pour être réutilisés). « Je ne possède pas plus d’appareils que je n’en ai besoin, soit un smartphone et un PC portable », précise-t-elle. Elle utilise également un moteur de recherche éco-responsable dont les bénéfices servent à lutter contre la déforestation. Un geste très simple et accessible à tous !

    Autres actions pour protéger l’environnement ? Se tourner vers des appareils économes en énergie et durable. Ce sont là aussi des b.a.-ba pour Antoine. « Je me fie aux labels comme l’Ecolabel européen ou la certification TCO, pour être sûr que mon appareil aura une durée de vie raisonnable, tout en me permettant de réduire ma facture d’électricité », explique-t-il.

    Le saviez-vous ?

    Selon l’Ademe, la pollution numérique est responsable de 2,5 %(3) des émissions de CO2 en France et 4 %(3) dans le monde.

    L’Essentiel de l’article

    • Veillez à consommer de manière raisonnée.
    • Préférez donner une seconde vie à vos objets.
    • Adaptez votre consommation alimentaire.
    • Pensez à réduire votre empreinte numérique.


    (1) Crédoc, Environnement: les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes, 2019

    (2) Greenpeace, Élevage industriel : un effet bœuf sur l’environnement, 2017

    (3) ADEME, La face cachée du numérique, 2019

  • Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

    Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

    Dans notre environnement, certains produits sont suspectés de contenir des perturbateurs endocriniens. Ces molécules perturbent le système hormonal de l’organisme, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, et notamment celle des enfants. Voici comment s’en prémunir.


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    Perturbateurs endocriniens : où les trouve-t-on ?

    Phtalates, parabens, PFC, triclosan, bisphenol… Les perturbateurs endocriniens sont présents dans certains produits naturels, comme le soja, qui contient des substances phyto-oestrogènes pouvant augmenter le risque de cancer du sein. Mais on en retrouve également dans l’eau, l’air (via l’émanation des pesticides et produits chimiques), l’alimentation, les emballages plastiques des denrées alimentaires. Les produits manufacturés (jouets, vêtements, tétines…), cosmétiques et détergents peuvent aussi en contenir.

    « Même s’il n’y a plus de BPA dans les biberons et tétines, les substituts (bisphénol S, PF ou AP) ne sont pas forcément meilleurs. Il faut faire attention à la qualité des produits que l’on achète », recommande le Dr Valérie Foussier, médecin endocrinologue. Les risques d’absorption de ces substances sont accentués chez les jeunes enfants qui portent naturellement tout à la bouche.

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.


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    Quels sont les risques pour les enfants ?

    Les 1 000 premiers jours de vie du fœtus, puis de l’enfant, sont déterminants pour son développement. Il est d’ailleurs conseillé de limiter au maximum l’exposition aux perturbateurs endocriniens durant cette période, de la conception jusqu’aux 2 ans de l’enfant pour limiter l’impact sur sa santé future. « Les perturbateurs endocriniens peuvent avoir des répercussions majeures sur le développement neurologique et psychomoteur du futur bébé », déclare le Dr Foussier.

    Bon à savoir

    Le site 1000 Premiers Jours, conçu par Santé Publique France, donne des clés aux (futurs) parents pour agir sur l’environnement de leur enfant.


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    Comment protéger ses enfants ?

    Difficile de traquer tous les perturbateurs endocriniens, mais vous pouvez changer quelques habitudes pour protéger votre enfant. Pendant la grossesse, réduisez vos cosmétiques (vernis, maquillage…) ou optez idéalement pour des produits certifiés Ecocert ou Cosmébio, des labels environnementaux qui garantissent une composition respectueuse de votre santé. Préférez aussi parfumer vos habits au lieu de votre peau.

    Une fois à la maison avec votre bébé, lavez les vêtements et les objets que vous venez d’acheter avant de les lui donner et privilégiez les jeux en bois à ceux en plastique. « Beaucoup de jouets sont traités contre le feu et peuvent contenir des perturbateurs, or les bébés les mettent à la bouche », prévient le Dr Foussier.

    Si c’est possible, mieux vaut privilégier les aliments bio pour éviter les pesticides, sinon veillez à bien laver vos fruits et légumes. Réchauffez les aliments dans des récipients en verre. Et pour l’entretien de la maison, place aux produits simples (bicarbonate de soude, vinaigre blanc…).

    ● Lire aussi : Comment se mettre aux cosmétiques responsables ?

     

    Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Les perturbateurs endocriniens peuvent provoquer des problèmes de santé sur les enfants nés et à naître.
    • Consommer des produits bio permet d’éviter les substances potentiellement nocives.
    • Mieux vaut laver les habits et jouets neufs de bébé avant de les lui donner.
  • Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Envie d’une maison plus verte ? Il existe pléthore d’actions pour sauvegarder la diversité animale et végétale depuis chez vous. Si de nombreuses actions se développent pour encourager l’humain à agir en faveur de la biodiversité, chacun peut être acteur à son échelle.


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    Installez des nichoirs à oiseaux

    Parce qu’il est de plus en plus compliqué pour les oiseaux de trouver des lieux de nidification (arbres creux, trous, fissures dans les murs, haies naturelles, vieilles granges…), il leur est donc difficile de se reproduire. Pour assurer la pérennité de ces animaux à plumes, vous pouvez fabriquer un nichoir à oiseaux à l’aide de bois de récupération. Vous pouvez le fixer directement sur un arbre à l’aide de vis ou le suspendre à une branche. Préférez un endroit exposé sud-est (pour profiter au maximum de la douceur des températures en journée), calme, à l’abri des prédateurs et sans obstacle pour y rentrer. Si au bout de 2 ans, votre nichoir n’a pas été occupé, c’est probablement que l’emplacement n’est pas bon. Mais s’il venait à l’être, préservez l’intimité de vos petits occupants : ne touchez jamais aux œufs et aux petits au risque de les perturber. Et pensez à nettoyer votre nichoir deux fois par an !


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    Privilégiez les clôtures végétales

    Les haies végétales autour des maisons et des jardins sont une alternative efficace pour égayer un espace et lui apporter une touche de verdure. Écologiques par essence, elles présentent l’avantage de favoriser la biodiversité végétale mais aussi animale, tant elles sont un hôtel de choix pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux. Idem pour votre gazon ! Préférez laisser quelques mètres carrés non tondus pour permettre aux coccinelles, papillons et autres insectes d’envahir votre jardin. Pensez aussi à laisser pousser les plantes sauvages qui sont très utiles dans le jardin. C’est la garantie de nourrir les insectes pollinisateurs, mais aussi de leur fournir un lieu pour se développer.

    Vous n’avez pas de jardin ? Pas de souci, aménager votre balcon ou utiliser les rebords de vos fenêtres permet aussi de sauvegarder la biodiversité. Vous pouvez installer des plantes, des jardinières aromatiques ou des plants de tomates par exemple… Préférez toujours des espèces locales, adaptées au climat de votre région et qui nécessitent moins d’entretien qu’une plante exotique.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !


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    Réduisez l’éclairage extérieur la nuit

    Outre le gaspillage énergétique considérable qu’il induit, l’éclairage artificiel nocturne est une source de perturbations pour la biodiversité : modification du système proie-prédateur (les proies sont plus visibles par les prédateurs nocturnes en zones éclairées), perturbation des cycles de reproduction, des migrations… Pensez alors à réduire l’éclairage de vos extérieurs et à favoriser l’éclairage solaire.

    Le saviez-vous ?

    Si les LED restent la solution d’éclairage la plus économique et écologique, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (l’ANSES)(1) alerte sur le fait qu’elles demeurent nocives pour l’environnement, notamment à cause de la couleur bleue émise dans le flux lumineux.


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    Bannissez autant que possible les pesticides

    L’impact des pesticides sur la biodiversité est loin d’être négligeable. Ils tuent les abeilles et les pollinisateurs, menaçant ainsi l’ensemble de la biodiversité. Ils mettent aussi à mal les milieux naturels : l’eau, l’air et les sols, ce qui peut perturber les organismes qui y vivent. Vous ne pouvez vous en passer ? Préférez les pesticides naturels, à acheter tout prêt ou à fabriquer soi-même.


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    Installez un composteur dans votre jardin ou sur votre balcon

    Le composteur permet de jeter tous vos déchets végétaux mais aussi organiques comme les épluchures des fruits et légumes, les coquilles d’œuf, les sachets de thé, d’infusion, de tisane, le marc de café, etc. Une excellente idée pour constituer de l’engrais naturel pour vos plantes et votre potager. Il existe différents modèles de composteurs, qui s’installent facilement dans tous les espaces, dans le jardin comme sur le balcon.

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    L’Essentiel de l’article

    • Favorisez la biodiversité avec des clôtures végétales ou des jardinières.
    • Bannissez les pesticides et installez des nichoirs à oiseaux.
    • Préservez les ressources en eau et investissez dans un composteur.

    (1) ANSES, Effets sur la santé humaine et sur l’environnement (faune et flore) des diodes électroluminescentes (LED), 2019

  • Comment protéger son pare-brise des intempéries ?

    Comment protéger son pare-brise des intempéries ?

    Circuler au volant d’un véhicule dont le pare-brise n’est pas bien nettoyé et entretenu est dangereux. C’est votre sécurité et celle des autres qui est en jeu, car le manque de visibilité engendre un risque accru d’accident.


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    Comment préserver votre pare-brise du gel ?

    Quand les températures chutent, et que la voiture passe la nuit à l’extérieur, il est fréquent de retrouver au petit matin une couche de givre sur le pare-brise de votre auto. Premier réflexe à avoir la veille au soir : recouvrir systématiquement votre pare-brise d’une bâche anti-givre. Vous pouvez aussi le protéger à l’aide d’un grand carton, de vieux draps ou de journaux. Vous ne disposez pas de couverture de protection ? Pensez alors à relever vos essuie-glaces le soir, pour éviter qu’ils ne collent au pare-brise avec le gel et s’abîment. Il existe aussi des produits lave-glace spécial hiver, résistant à des températures de -20 °C au minimum !

    Enfin, quelques astuces de grand-mère se révèlent aussi efficaces. Par exemple, vaporisez un mélange d‘eau et de vinaigre blanc sur l’ensemble des vitres de votre véhicule (mais pas les joints d’étanchéité car ce mélange s’avère corrosif pour le caoutchouc) ou frottez votre pare-brise à l’aide d’un demi-oignon ou d’une demi-pomme de terre afin de déposer une fine pellicule protectrice contre le gel.

    Si vous n’avez pas pu protéger votre véhicule la nuit, dégivrez votre pare-brise à l’aide d’un gratte-givre de qualité, avec un embout souple pour éviter les rayures.

    Bon à savoir

    Pare-brise et eau chaude ne font pas bon ménage !

    Attention, ne versez surtout pas d’eau chaude sur votre pare-brise gelé. Le choc thermique risque de le fissurer ou de le faire éclater.


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    Comment protéger votre pare-brise en cas de mauvais temps ?

    Pour protéger votre voiture des intempéries, à moins de la garer dans un garage ou sous un parking couvert, quelques précautions sont nécessaires. Par temps de pluie, pensez à appliquer un produit déperlant et un spray anti-buée sur votre pare-brise pour améliorer la visibilité durant la conduite. Vous pouvez également utiliser la fonction désembuage de votre véhicule, couplée avec la climatisation sur l’air froid pour gagner du temps. Privilégiez toujours la position “recyclage air extérieur” pour augmenter l’humidité de l’air intérieur.

    En cas de grêle ou d’orage, vous pouvez couvrir votre véhicule d’une housse de protection ou d’un filet anti-grêle pour éviter les chocs sur la carrosserie. En dernier recours, du papier bulle, quelques vieux cartons ou des couvertures peuvent permettre d’amortir les chocs. L’important est de toujours veiller à bien fixer les protections sur votre pare-brise, pour éviter que le vent ne les emporte.

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    Comment protéger votre pare-brise des fortes chaleurs ?

    En été, votre voiture peut se transformer en un véritable four. Sans compter que la chaleur extérieure et la climatisation intérieure mettent votre pare-prise sous tension, le fragilisent et augmentent le risque de fissures. Pour éviter la surchauffe de votre voiture, il est important de mettre des pare-soleil sur votre pare-brise et les vitres latérales, qui se fixent facilement à l’aide de ventouses ou de pattes de fixation selon les modèles.

    Vous pouvez également opter pour un produit lave-vitre spécial été. Conçu pour nettoyer votre pare-brise, il est enrichi d’un répulsif à moustiques et facilite la disparition des traces laissées par les impacts d’insectes sur vos vitres.

    L’Essentiel de l’article

    • Le gratte-givre est un outil indispensable.
    • Privilégiez un lave-glace adapté aux basses températures.
    • Protégez votre pare-brise à l’aide d’une bâche ou d’un pare-soleil.
    • Nettoyez votre pare-brise avec un chiffon en microfibres.
  • Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?

    Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?


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    Les otites

    Une otite est une infection et/ou inflammation qui touche l’oreille externe, moyenne ou interne. Elle peut survenir suite à un encombrement nasal, une baignade, un nettoyage trop intense de l’oreille, une méningite… « La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale pour que le nez puisse envoyer l’air dans l’oreille », précise le Dr Élisabeth Péri-Fontaa, ORL phoniatre. Pensez à vous moucher régulièrement et à utiliser, si besoin, du sérum physiologique, un spray d’eau de mer ou un mouche-bébé pour les plus petits. Oubliez le coton-tige, un filet d’eau dans l’oreille suffit à la nettoyer. Le bonnet de bain est aussi une bonne option pour prévenir l’otite du baigneur.

    La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale.

    Dr Péri-Fontaa, ORL phoniatre


    2

    La perforation du tympan

    Le tympan est une membrane très fine et fragile à l’intérieur de l’oreille. Il peut se perforer au contact d’un objet, lors d’un coup sur l’oreille, d’une montée brutale en altitude ou une plongée sous l’eau. Dans ce cas, il est préférable de consulter immédiatement un médecin pour faire un diagnostic. « Le tympan peut cicatriser de lui-même au bout de deux à trois mois, sans traitement, mais si la perforation est trop importante, un traitement antibiotique voire une opération chirurgicale est nécessaire » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour prévenir les risques, ne manipulez jamais le conduit auditif externe et limitez au maximum l’usage du coton-tige. En avion, pour atténuer vos douleurs, votre ORL peut vous prescrire des gouttes à mettre dans le nez. « Il existe aussi des égaliseurs de pression, une sorte de petit écouteur qui permet d’égaliser la pression de votre oreille avec l’extérieur » ajoute le médecin.


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    Les acouphènes

    Les acouphènes sont des sifflements entendus alors qu’il n’y a pas de bruit. Ils surviennent souvent après un traumatisme sonore intense et prolongé. « Ça devient dangereux quand le volume dépasse 85 décibels. Quand on écoute de la musique sur son smartphone, par exemple, il faut toujours rester à moins de 75 % du volume sonore maximum », conseille le Dr Péri-Fontaa.

    Pour limiter les acouphènes, évitez de vous exposer à des sons forts qui pourraient aggraver vos symptômes. Vous partez bientôt en festival ? Prévoyez des bouchons d’oreilles pour vous protéger ! Attention également aux excitants comme le thé et le café qui peuvent amplifier les acouphènes. « Une bonne astuce consiste aussi à surélever sa tête pour dormir pour améliorer la circulation sanguine et réduire les sifflements » explique la spécialiste.

    Chiffre-clé

    28 %(1) des Français souffrent d’acouphènes.


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    L’hyperacousie

    L’hyperacousie se caractérise par une perception douloureuse des sons pourtant peu intenses. Ça peut être lié à une inflammation de l’oreille, des médicaments, un traumatisme sonore ou psychologique… Côté prévention, limitez les volumes forts ! « Il est important de se tenir éloigné des enceintes et de faire des pauses toutes les deux heures lors d’un événement musical par exemple, pour préserver son audition » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour soulager l’hyperacousie, pensez à protéger vos oreilles des bruits excessifs. « Il existe également des thérapies sonores pour se désensibiliser » explique le Dr Péri-Fonta. Vous pouvez aussi vous essayer au yoga ou à la sophrologie pour réduire votre stress.

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    (1) Enquête JNA-Ifop, 2018

  • 5 idées reçues sur le changement climatique !

    5 idées reçues sur le changement climatique !

    Les études scientifiques sont claires : le réchauffement climatique ne cesse de s’aggraver au fil des années. Il est important de comprendre les enjeux climatiques pour agir en conséquence. Voici des réponses à 5 idées reçues sur le changement climatique.


    1

    Les actions individuelles n’ont pas d’impact face aux bouleversements écologiques !

    FAUX. Pour lutter contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, l’action de chaque individu est importante. Selon une étude du cabinet de conseil Carbone 4, « si un Français actionne l’ensemble des leviers à l’échelle individuelle en adoptant un comportement responsable, il réduirait son empreinte carbone de 25 % ». Une part non négligeable. Voici quelques éco-gestes à faire à la maison, pour une mise en application immédiate !


    2

    La Terre est recouverte à 72 %* d’eau, on ne pourra jamais en manquer !

    FAUX. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)(1), le réchauffement climatique a des répercussions sur l’humidité, la sécheresse, les zones côtières et les océans. Il provoque des sécheresses plus dures dans les régions déjà sèches. Ainsi, selon l’Accord de Paris de 2015, si le réchauffement dépasse les +1,5 °C d’ici 2050, la pénurie d’eau sera plus importante à l’avenir. Or, déjà 25 %(2) de la population mondiale y est soumise. Il est donc important d’apprendre à économiser l’eau, en faveur de la planète.


    3

    Le réchauffement climatique diminue les ressources en eau et donc les risques d’inondations !

    FAUX. Selon le GIEC, le changement climatique intensifie le cycle de l’eau apportant des pluies plus intenses, avec les inondations qui les accompagnent. D’autant que, toujours selon les experts du climat du GIEC, le réchauffement climatique modifie la répartition des pluies. Il est probable que les précipitations augmenteront en hautes latitudes, alors qu’une baisse est projetée dans une grande partie des régions subtropicales. Les zones côtières seront, elles, confrontées à l’élévation du niveau de la mer, qui contribuera à accroître la fréquence et la gravité des inondations dans les zones de faible altitude et à accentuer l’érosion du littoral.


    4

    Pour absorber le CO2, il suffit de planter des arbres partout !

    FAUX. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)(3), « un arbre peut absorber jusqu’à 150 kg de CO2 par an, séquestrer du carbone et par conséquent, atténuer le changement climatique ». Mais si les arbres sont de formidables absorbeurs de carbone, ils ne pourront jamais capter tout le CO2 présent dans l’atmosphère à eux seuls. D’autant qu’un arbre planté aujourd’hui ne pourra absorber efficacement du CO2 qu’après 23 ans(4).

    Chiffre-clé

    L’enjeu d’ici 2050 est de limiter à 2 °C(6), en moyenne planétaire, le réchauffement climatique.


    5

    Une augmentation de 2 degrés, ce n’est pas grand-chose !

    FAUX. Selon le GIEC, si l’on ne parvient pas à limiter l’augmentation des températures à 1,5 °C d’ici 2050, 8  %(5) de l’habitat des animaux vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles…), 16 % de celui des plantes et 18 % de celui des insectes auront disparu. Pourtant, chaque espèce vivante est essentielle à l’équilibre des écosystèmes et au maintien de la vie sur Terre. Par exemple, sans les insectes pollinisateurs, l’Homme devra renoncer à de nombreux fruits et légumes. Une augmentation de 2°C entraînera également une hausse du niveau de la mer d’ici 2 100(5), exposant ainsi 10 millions(5) de personnes de plus au risque de submersion côtière.

    Enjeux climatiques, il y a urgence à agir !

    Causes, impacts et leviers d’actions, la Macif vous aide à y voir plus clair sur les enjeux climatiques.

    L’Essentiel de l’article

    • Réduire les émissions de CO2 est primordial pour protéger la planète.
    • La ressource en eau sera plus critique à l’avenir.
    • Chacun à son échelle peut adopter des gestes pour le bien-être de la planète.

    * Le centre d’information sur l’eau, De l’Univers au monde de l’eau

    (1) GIEC, https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/

    (2) World Resources Institute

    (3) Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, On International Day, UNECE/FAO Forestry and Timber Section releases 10 facts to fall in love with forests, 2019

    (4) science-presse, La captation du CO2 par les arbres: 4 choses à savoir, 2021

    (5) GIEC, Global Warming of 1.5 ºC, 2018

    (6) gouvernement.fr, La Conférence de Paris sur le climat, 2021

  • Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

    Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

    La situation climatique actuelle nous pousse à repenser nos habitudes et à privilégier une consommation plus responsable. Afin d’y parvenir, nous pouvons nous fier aux labels présents sur les étiquettes de nos achats. Mais qu’est-ce qu’un écolabel ? Quelles sont les garanties ? On fait le point pour vous aider à consommer plus responsable.


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    Qu’est-ce qu’un écolabel ?

    Les écolabels, ou labels écologiques, servent à identifier les produits et services qui ont un impact réduit sur l’environnement et la santé, tout au long de leur cycle de vie (de la conception au recyclage). Ils garantissent la qualité écologique des produits, mais également leurs bonnes performances d’utilisation. L’objectif des écolabels est d’encourager la prévention des déchets et la protection de l’environnement.


    2

    Ecolabel Européen, NF environnement : se fier aux labels officiels

    En France, il existe deux labels officiels auxquels vous pouvez vous fier : l’Écolabel européen et NF Environnement. Lorsque vous achetez un produit certifié par ces labels, vous avez la garantie qu’il a un impact moindre sur l’environnement, tout en étant aussi performant qu’un produit non labellisé.

    L’écolabel européen, créé en 1992 par la Commission européenne, est le seul label écologique officiel européen utilisable dans l’ensemble des États membres pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits les plus respectueux de la santé et de l’environnement tout au long de leur cycle de vie (conception, fabrication, commercialisation, recyclage). Cet écolabel peut apparaître aussi bien sur de la lessive, qui ne contient pas de substances nocives pour la santé, que sur un pantalon composé de fibres durables, par exemple. Vous pouvez retrouver la liste des produits concernés par l’écolabel européen sur le site de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

    Le label NF Environnement, créé en 1991, repose sur les mêmes principes que l’écolabel européen, mais il s’applique uniquement sur le territoire Français. NF Environnement garantit, par exemple, que vos meubles sont fabriqués avec du bois issu de forêts durables ou que la peinture de vos murs contient très peu de métaux lourds et de substances nocives pour votre santé. La liste des produits labellisés est disponible sur le site du label.

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    Bon à savoir

    Quelle est la différence entre Écocert et Écolabel européen ?

    L’écolabel Écocert impose l’utilisation d’ingrédients biologiques dans la composition de ses produits. L’écolabel européen, lui, est moins exigeant, car il ne restreint pas l’utilisation de certaines substances nocives et polluantes (OGM, parfums de synthèse, colorants, etc.).


    3

    Ecocert : le label des produits alimentaires et cosmétiques

    On retrouve la certification Ecocert sur beaucoup de cosmétiques, mais vous pouvez également le retrouver sur des produits alimentaires, textiles et détergents, comme indiqué sur le site officiel du label. Si vous souhaitez acheter des cosmétiques respectueux de l’environnement et de votre santé, vous pouvez vous tourner vers les produits labellisés Ecocert, qui s’appuie sur une liste d’ingrédients naturels. Le cahier des charges Ecocert offre la garantie d’un produit sans OGM, sans colorant, sans parabène, sans parfum de synthèse et contenant au moins 10 %(1) d’ingrédients biologiques. Pour les produits ménagers, le label certifie qu’ils contiennent 5 %(1) maximum d’ingrédients de synthèse. Il interdit, par ailleurs, l’utilisation du plastique et encourage fortement les écorecharges.
     

    Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Un écolabel garantit qu’un produit ou un service est respectueux de l’environnement et de la santé.
    • Ecolabel Européen et NF environnement sont les deux écolabels officiels.
    • Ecocert garantit qu’un produit intègre des composants et un contenant respectueux de l’environnement et de la santé.

    (1) Écoconso, À quels labels reconnaît-on un cosmétique écologique ?, 2020

  • Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Si les défis et jeux dangereux existent depuis toujours, ils ont pris un essor considérable avec l’avènement des réseaux sociaux et l’hyper-connexion des jeunes. Comment protéger ses ados ? On fait le point.


    1

    Quelles sont les pratiques dangereuses apparues sur les réseaux sociaux ?

    Les jeux dangereux touchent en particulier les préadolescents, un phénomène qui s’explique par leur utilisation accrue des réseaux sociaux. 50 %(1) des jeunes utilisent TikTok et 58 % sont sur Instagram. Dès le plus jeune âge, ils sont ainsi exposés à toute sorte de contenus : des photos et des vidéos divertissantes et d’autres plus violentes, voire dangereuses.

    Selon le Dr Thierry Delcourt, Psychiatre à Reims, participer aux challenges “tendances” sur les réseaux sociaux est « une manière pour les jeunes de s’affirmer, d’appartenir à un groupe et d’accroître sa notoriété », à un âge où l’on se soucie beaucoup de ce que pensent les autres. C’est pourquoi on observe une surenchère dans les défis car les adolescents n’hésitent pas à se mettre en danger pour se démarquer.

    Parmi les nombreux défis dangereux relevés par les jeunes sur les réseaux sociaux, il existe :

    • les jeux de non-oxygénation comme le jeu du foulard ou de la tomate qui consistent à provoquer un évanouissement par strangulation. Ils se pratiquent généralement en groupe et les jeunes se filment pour poster les vidéos sur les réseaux sociaux.
       
    • les défis d’agression qui font partie du cyberharcèlement. C’est le cas du happy slapping* qui consiste à gifler un camarade et filmer la scène pour la diffuser sur internet. Le sharking** est une variante où l’agresseur arrache le t-shirt ou la jupe d’une jeune fille tout en filmant l’action.
       
    • les jeux de défi dans la lignée du « Cap’ ou pas cap’ ? » comme le wild balconing*** où les jeunes sautent dans une piscine depuis le balcon de leur hôtel. Autre défi dangereux : le train surfing**** où l’on se tient debout sur une rame de métro.
       
    • Lire aussi : Comment lutter contre le cyberharcèlement ?
    *joyeuses baffes
    **du mot “shark” : requin
    ***balcon sauvage
    ****Surf en train


    2

    Quelle solution face à ces challenges dangereux ?

    « En tant que parents, la première chose à faire est de vous informer sur les défis et jeux dangereux existants et d’encadrer la pratique de vos enfants, notamment des plus jeunes », insiste-t-il. Il existe, par exemple, sur TikTok, une fonctionnalité de contrôle parental qui vous permet d’associer votre compte à ceux de vos enfants, pour contrôler leurs paramètres de sécurité depuis votre propre téléphone. Vous pouvez, par exemple, restreindre certains contenus ou encore définir des limites de temps d’écran. Vous pouvez également agir en signalant les vidéos mettant en scène des challenges dangereux, afin qu’elles soient supprimées par les plateformes sociales.

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    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.
     

    Bon à savoir

    La ligne Net écoute est destinée aux enfants et adolescents confrontés à des problèmes dans leurs utilisations d’Internet. La ligne est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 18h au 0800 200 000.


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    Comment savoir si mon enfant participe à des jeux dangereux ?

    Les premiers signes qui doivent vous alerter sont des traces de coups sur son corps, des yeux rouges, des vêtements déchirés… D’autres signes sont manifestes, notamment si votre enfant est victime : repli de soi, manque de concentration, agressivité soudaine, phobie scolaire ou éventuelles scarifications.

    Pour savoir si votre enfant participe à des jeux dangereux, vous pouvez également surveiller sa pratique. L’idée n’est pas d’atteindre à sa vie privée, mais d’engager le dialogue s’il est victime et lui expliquer comment veiller à sa propre sécurité sur internet. « Si en tant que parent, le dialogue est difficile à nouer, n’hésitez pas à vous appuyer sur l’aide d’un professionnel, que ce soit un psychologue ou un pédopsychiatre » conseille le Dr Delcourt.
     

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

     

    L’Essentiel de l’article

    • Informez-vous sur les pratiques dangereuses pour en parler avec votre ado.
    • Repérez les signes physiques et psychologiques de pratiques violentes.
    • Encadrez le temps des écrans selon l’âge de votre enfant.
    • Faites-vous aider par un professionnel si votre adolescent est victime de jeux dangereux.

    Ministère de l’éducation nationale, Jeux dangereux et pratiques violentes

    (1) Génération numérique, 2021