Catégorie : À l’écoute des autres

  • « Les dons de sang et d’organes sauvent des vies »

    « Les dons de sang et d’organes sauvent des vies »

    1 Anne-Laure, donneuse de sang

    « J’ai commencé à donner mon sang en 2009, encouragée par des collègues. Le lieu de collecte le plus proche était l’hôpital pédiatrique Robert-Debré. Quand j’ai vu tous ces enfants malades, j’ai pris conscience de l’importance de mon don. Avant ça, j’y pensais souvent, mais sans passer à l’acte… Ensuite, plusieurs personnes de mon entourage ont dû subir des opérations lourdes, et c’est ce qui a ancré l’habitude de donner. Au moins une fois par an, souvent deux. Quand je reviens d’une séance avec un pansement sur le bras, ça suscite la curiosité ! Alors j’en profite pour rappeler l’utilité, la facilité et la simplicité du don. Mais il y a quand même quelques conditions, et ça reste une décision personnelle. »

    10 000

    dons de sang sont nécessaires, chaque jour, pour soigner les malades en France. (2) Il est donc important que les dons se fassent tout au long de l’année.

    Bon à savoir

    Chaque année, 1 million de personnes reçoivent du sang. (2) Près de la moitié des personnes transfusées sont soignées pour des maladies du sang et des cancers. Les opérations chirurgicales représentent environ un tiers des besoins en sang. Pour trouver des points de collecte ou tous types d’informations, rendez-vous sur Établissement français du sang.

    2 Nathalie, donneuse de sang de cordon ombilical

    « Je n’avais jamais entendu parler du don de sang de cordon ombilical avant de tomber sur une affiche à la maternité de l’hôpital Pellegrin, à Bordeaux. Je me suis renseignée auprès de la sage-femme, et c’est la rareté de ce don qui m’a poussée à le faire. Depuis j’en parle autour de moi et sur mon blog. Pour la donneuse, c’est très simple : il faut juste remplir une fiche d’information et de consentement en amont de la naissance. À la fin de l’accouchement, tout se passe très vite. La personne en charge du prélèvement coupe le cordon, le clampe pour garder le sang, et repart avec. Je n’ai rien vu ni rien senti ! Avant ma sortie de la maternité, une sage-femme est venue me voir pour me dire que le don était très bon. Ça m’a fait super plaisir ! J’adore cette idée que ma fille ait pu sauver des vies dès sa naissance. »

    Bon à savoir

    Le sang de cordon ombilical contient des cellules-souches hématopoïétiques capables de « créer un nouveau sang ». Le don sang de cordon permet de soigner des maladies très graves comme les leucémies ou les lymphomes (cancers du sang). Plus d’infos sur Dondesangdecordon.fr.

    3 Maria, greffée du rein

    « J’ai été greffée du rein en 1990 et en 2011. Quand j’ai commencé les dialyses à 16 ans, on m’a dit que je n’allais pas attendre longtemps parce que les patients jeunes sont prioritaires… J’ai attendu quatorze ans. C’était en 1976. À l’époque, il y avait beaucoup moins de donneurs potentiels du fait des problèmes de compatibilité et à cause du manque d’information. Aujourd’hui, les médicaments antirejets facilitent les greffes parce qu’il n’y a plus besoin de trouver un donneur strictement compatible. Et le don d’organe sauve des vies, il faut le rappeler ! Grâce à mes donneurs, j’ai pu vivre une vie normale et j’ai aujourd’hui une fille de 23 ans en parfaite santé, c’est le bonheur. »

    Bon à savoir

    En France, tout le monde est considéré comme donneur d’organes présumé au moment du décès, sauf si on a exprimé son opposition de son vivant. Pourtant, 30 % des familles s’opposent au prélèvement car elles ne sont pas informées de ce dispositif légal, ni de la préférence de la personne décédée sur le sujet. (1) Mieux vaut donc parler à ses proches de son choix de donner ou de pas donner pour faciliter la décision finale. Informations sur Dondorganes.fr.

    4 Delphine, engagée pour le don de moelle osseuse

    « Je suis socio-esthéticienne : à l’hôpital, je propose des soins à des personnes atteintes de cancers du sang, candidates à une greffe de moelle osseuse. Je suis aussi présidente d’une association de soutien aux patients greffés de la moelle osseuse. Nous militons pour qu’un maximum de personnes s’inscrivent sur le fichier des donneurs. Pour qu’un malade puisse recevoir une greffe, la moelle osseuse doit être totalement compatible. Or il n’y a qu’une chance sur 1 million ! Il faut donc qu’il y ait un maximum de personnes inscrites. La procédure se passe en deux temps : un questionnaire à remplir en ligne sur dondemoelleosseuse.fr et un rendez-vous avec un médecin de l’Établissement français du sang si les critères sont OK. Il effectue une prise de sang pour déterminer votre profil immunitaire (HLA) et vous inscrire dans la base de données. Un kit salivaire est d’ailleurs en train d’être déployé pour simplifier cette procédure. Si un jour un malade correspond à votre profil HLA, vous serez appelé(e) pour donner votre moelle osseuse, soit par prise de sang, soit par prélèvement direct dans l’os iliaque sous anesthésie générale. On a besoin de tous les profils de donneurs, mais surtout des hommes : les cellules de leur moelle osseuse sont mieux tolérées par les patients. Pourtant, ils ne représentent qu’un gros tiers des donneurs potentiels. »

    1 chance sur 1 million

    C’est la probabilité que deux personnes soient compatibles pour le don de moelle osseuse. (3)

    Bon à savoir

    Le don de moelle osseuse peut traiter certains cancers du sang comme les lymphomes et les leucémies. Pour donner, il faut avoir entre 18 et 51 ans, et la plupart du temps ce n’est pas douloureux : dans les trois quarts des cas, le don s’effectue par prélèvement sanguin. (3) Informations et questionnaire de pré-inscription sur Dondemoelleosseuse.fr.

    L’Essentiel de l’article

    • Donner son sang ne prend qu’une heure.
    • Le don de moelle osseuse et le don de sang de cordon ombilical sont les seuls moyens de guérir certaines maladies comme les leucémies ou les lymphomes.
    • En France, on est donneur d’organes par défaut.
    • Il est important de parler à ses proches de son choix en matière de don d’organes.

  • 7 jours pour réduire votre empreinte carbone à table !

    7 jours pour réduire votre empreinte carbone à table !

    1 Lundi : on zappe l’électricité !

    Cuisiner rime-t-il forcément avec électricité ? Entre le four, le micro-ondes ou bien encore le robot culinaire, on a vite fait d’épuiser une sacrée dose d’énergie ! Délaissez vos appareils électroménagers préférés (c’est dur, mais c’est pour la bonne cause) et adoptez le bon vieux hachoir manuel, la râpe à légumes, le moulin à purée et l’huile de coude. Aujourd’hui, les crudités, le jambon et les fruits sont au menu !

    2 Mardi : protéines animales et laitages au placard

    En France, 20 % de la viande bovine et 30 à 40 % de celles de porc et de volaille sont importées (1). Quant au lait et aux produits laitiers, on en consomme chaque jour deux fois plus que la viande et les œufs. L’acheminement de ces produits ne se faisant pas à dos d’âne, cela représente des émissions de gaz à effet de serre plus importantes. Alors on apprend à consommer ces produits de manière raisonnée !

    Le saviez-vous ?

    Le transport des aliments pour nourrir les animaux compte pour 19 % des émissions de CO2 générées en France. (1) Une bonne raison de limiter sa consommation animale.

    3 Mercredi : le plastique, c’est pas fantastique !

    Les emballages contribuent aussi à produire du CO2 facilement évitable. On privilégie donc les courses en vrac : riz, café, lentilles corail, pois cassés, lessive ou même pépites de chocolat. Allez hop, ni une ni deux, on prend un tote bag en tissu, des bocaux et des boîtes, et l’affaire est dans le sac !

    4 Jeudi : haro sur les légumes… de saison !

    Les tomates, poivrons, courgettes en plein mois de décembre, ça paraît délicieux… mais la ratatouille en hiver, c’est non ! On invite à sa table, dès que possible, des légumes de saison. Et si vous avez un doute, voici un calendrier mémo bien pratique.

    5 Vendredi : vive les produits locaux !

    On limite les déplacements et on fait ses courses au maximum à proximité de chez soi : au marché ou auprès d’une AMAP… Et dans les magasins, on regarde la provenance des produits pour acheter LO-CAL !

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du groupe Macif soutient des initiatives d’AMAP partout en France !

    6 Samedi : l’eau… à consommer avec modération

    Pour laver les fruits et légumes, on a parfois tendance à laisser couler l’eau avant de les éplucher. Si cette étape est importante pour réduire les bactéries et pesticides, on peut quand même éviter de vider tout le château d’eau ! Pour ça, on remplit une bassine avec 1 l d’eau froide et 10 cl de vinaigre de pomme pour environ 500 g de légumes, un excellent antiseptique, et on laisse tremper ses fruits et légumes dedans (bien sûr c’est inutile pour les bananes, kiwis…). On les brosse si besoin pour un résultat optimal !

    7 Dimanche : plein feu sur le batch cooking !

    Vive le fait-maison sans gaspillage ! La solution ? Le batch cooking. L’idée est simple : on prépare tous ses plats de la semaine dans la journée. C’est un peu contraignant, mais c’est tellement pratique de rentrer chez soi et de ne pas avoir à passer derrière les fourneaux pendant six jours ! Et en plus, le batch cooking c’est antigaspi : on utilise un même ingrédient sur plusieurs recettes, ce qui évite d’acheter trop de produits. Et en cuisinant tout en une fois, fini les fruits et légumes flétris par le temps !

    L’Essentiel de l’article

    • On choisit la simplicité : des produits frais, de saison et cultivés à proximité.
    • On utilise moins d’appareils électriques et d’emballages.
    • On se limite sur la viande et les laitages.

    (1)Ademe, L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France, 2019.