Catégorie : À ma santé !

  • Le saviez-vous ? Mal nettoyée, votre gourde peut devenir un nid à bactéries !

    Le saviez-vous ? Mal nettoyée, votre gourde peut devenir un nid à bactéries !

    Vous avez dit adieu aux bouteilles en plastique pour les remplacer par une gourde réutilisable ? C’est une bonne décision ! C’est l’un des premiers gestes éco-responsables pour réduire ses déchets. Il ne faut pas néanmoins oublier de bien l’entretenir car les bactéries se développent très vite dans l’eau.

    Les bons gestes ? Privilégiez une gourde en acier inoxydable, plus facile d’entretien (l’inox ne retient pas les bactéries), évitez de boire à même le goulot lorsque c’est possible et laissez-la ouverte lorsqu’elle est vide si vous ne l’utilisez pas. Chaque jour, laissez tremper votre gourde réutilisable dans de l’eau avec du savon ou du bicarbonate de soude avant de bien la rincer. N’oubliez pas non plus de nettoyer le bouchon !

    ● Lire aussi : 5 conseils pour diminuer sa consommation de plastique

  • Comment adapter son alimentation à une baisse d’activité physique ?

    Comment adapter son alimentation à une baisse d’activité physique ?

    En cas de repos forcé, de confinement exceptionnel ou de modification de style de vie, une personne ayant l’habitude de pratiquer du sport en extérieur ou en salle va voir son quotidien changer. Pour accompagner le corps dans cette modification de rythme et de dépenses énergétiques, la gestion de l’alimentation se révèle particulièrement importante pour s’adapter aux nouveaux besoins, revus à la baisse.

    Quels sont en moyenne les besoins caloriques quand il n’y a pas ou très peu d’activité physique ?

    Anthony Fardet « Les besoins énergétiques varient en fonction du sexe, de l’âge et de l’activité physique. Difficile de donner des conseils pour les enfants car l’apport nécessaire varie beaucoup entre 3 et 18 ans, lorsque le jeune est en pleine croissance. Après 18 ans, en période d’activité physique moindre, il est conseillé de ne pas dépasser en moyenne 2100 kcal par jour pour un homme adulte (contre 2700 pour une activité modérée) et 1800 kcal par jour en moyenne pour une femme adulte (contre 2000 pour une activité modérée). Il faut donc diminuer, en période de confinement ou de repos forcé, l’apport énergétique (de 10 à 20%), cela va de soi. En revanche, pour les personnes âgées, elles doivent au maximum garder les apports caloriques habituels pour maintenir leur forme physique. »

     

    Apports caloriques quotidiens conseillés en cas de sédentarité accrue*

    Homme

    19-30 ans

    2500

    31-50 ans

    2350

    51-70 ans

    2150

    71 ans +

    2000

    Femme

    19-30 ans

    1900

    31-50 ans

    1800

    51-70 ans

    1650

    71 ans +

    1550

     

    Quels sont les aliments conseillés lorsque l’on ne fait quasiment aucune activité physique ? Quid des aliments à calories négatives par exemple ?

    A.F. « On entend souvent parler des aliments à calories dites négatives qui contiendraient si peu de calories que l’énergie de notre corps consacrée à leur digestion serait supérieure à celle que les aliments fournissent. Cependant, il n’y a pas de preuve scientifique que des aliments puissent être à calorie négative. En revanche, on peut conseiller les légumes comme le concombre, céleri-rave, haricots verts, courgette, épinard, chou-fleur, endive ou asperge. Les produits végétaux sont riches en fibres et en eau, à la fois rassasiants et peu caloriques. De façon générale, il s’agit de cuisiner à partir d’ingrédients et/ou aliments plus ou moins bruts, sources de sucres lents et riches en vitamines. »

    Lire aussi : Avis aux gourmands : quelles alternatives saines au sucre blanc ?

    Quels sont les aliments caloriques et les faux amis à éviter en cas de sédentarité accrue ?

    A.F. « En période de diminution d’activité sportive, il est recommandé de réduire l’apport d’aliments ultra-transformés, hyper palatables (réconfortants à mâcher), souvent très denses en énergie et qui nous poussent à manger « sans faim », type snacks sucrés, salés, et/ou gras, confiseries, plats préparés comme les pizzas industrielles, glaces… Cela peut s’avérer difficile car durant une période de sédentarité accrue, le besoin de réconfort passe parfois par ce type de nourriture « doudou ». »

    « Aucun aliment n’est réellement à interdire, mais tout est une question de dose. »

    Anthony Fardet, nutritionniste

    A.F.« Il faut bien avoir conscience que sans activité sportive, le corps ne pourra pas gérer correctement un apport calorique trop important et le sucre se transforme vite en gras sous-cutané ou hépatique. »

    Lire aussi : Enfants : et si on se passait des aliments ultra-transformés ?

    Le gras et le sucre pour les personnes âgées

    Si un apport important en gras et en sucre est à limiter pour les enfants et les adultes en cas de sédentarité accrue, il faut noter que cette règle s’applique moins aux personnes âgées. Comme le souligne le nutritionniste Anthony Fardet, l’âge conduit souvent à une perte d’appétit, parfois à cause de l’isolement, souvent parce que la mobilité se dégrade, et elles ne bougent plus assez pour provoquer une sensation de faim. Dans ce cas, les aliments gras ou sucrés sont davantage permis car ils permettent généralement de stimuler leur appétit.

    Quelles sont les bonnes règles à adopter (nombre de repas, heure des repas, etc) ?

    A.F. « Il est toujours mieux de manger à heure fixe. En période de sédentarité forcée, il n’est pas conseillé de prendre des collations à 10h00 et 16h00 comme on a souvent coutume de le faire pour « caler une petite faim ». Trois repas équilibrés riches en vrais aliments, en produits végétaux, et diversifiés devraient apporter ce qu’il faut en cas d’inactivité physique. Cependant, si cela n’est vraiment pas suffisant, alors privilégiez des snacks à base de vrais fruits riches en eau (pomme, banane, etc.). Les fruits à coque (amande, noix, noisettes…) ou fruits séchés seront trop énergétiques. Si vous êtes confinés chez vous, c’est aussi l’occasion d’apprendre de nouvelles recettes et de prendre davantage le temps de cuisiner. »

    Lire aussi : Bien manger pour bien dormir

    *Source : https://www.sante-sur-le-net.com/nutrition-bien-etre/nutrition/besoins-energetiques/

    L’Essentiel de l’article

    – Éviter les aliments trop caloriques et trop sucrés
    – Adapter les portions et limiter à 3 repas par jour
    – Tester de nouvelles recettes avec des produits bruts
  • Effets du confinement sur la santé : quels sont-ils ?

    Effets du confinement sur la santé : quels sont-ils ?

    Cette période de confinement est loin d’être synonyme de vacances : plus de stress et de tensions familiales, un sommeil parfois perturbé et une prise de poids plus ou moins notable. Patrick-Ange Raoult, psychologue clinicien et le Dr Alice Perrain, médecin généraliste, relèvent cinq signes qui montrent que le confinement a un impact sur la santé psychologique et physique, sans que l’on s’en rende forcément compte.


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    Un moral qui joue au yo-yo

    Vous souriez moins qu’avant ou ne ressentez pas la même énergie que d’habitude ? L’isolement social lié au confinement pèse sur le moral, même si ce n’est pas toujours quantifiable. « C’est une impression diffuse », analyse Patrick-Ange Raoult. « On a moins d’esprit d’initiative, moins d’envie en général, avec une plus grande fatigabilité » ajoute-t-il. Les personnes les plus exposées à cette baisse de moral sont celles qui vivent seules ainsi que « celles dont l’équilibre psychologique était seulement satisfaisant jusqu’alors, maintenu grâce aux relations sociales et amicales », souligne le psychologue.

    « On a moins d’esprit d’initiative, moins d’envie en général, avec une plus grande fatigabilité ».

    Patrick-Ange Raoult, psychologue clinicien.


    2

    Une inquiétude permanente

    Le confinement crée aussi « un sentiment d’impuissance face à un virus et une situation qui nous échappent », expose Patrick-Ange Raoult. « C’est pour cela que certains, pendant le confinement, déploient beaucoup d’énergie à ranger ou à bricoler car ils ont ainsi l’impression de maîtriser leur environnement proche ». Le confinement peut être vécu comme un étau, notamment pour ceux d’un naturel déjà anxieux. Une anxiété grandissante qui perturbe la qualité du sommeil avec des troubles de l’endormissement ou des insomnies par exemple.

    Chiffre-clé

    74 % des adultes rapportent des problèmes de sommeil, la moitié d’entre eux estimant qu’ils sont apparus avec le premier confinement de mars 2020 (1).


    3

    Quand le ton monte

    Une connexion internet plus lente que d’habitude déclenche la colère de votre ado ou de votre conjoint ? Vous êtes vous-même plus facilement irritable ? La faute aux troubles de l’humeur, décuplés par le confinement, d’autant plus si le logement est exigu ou si des tensions existaient déjà. Pour éviter que le ton monte, le psychologue conseille de préserver, lorsque cela est possible, un espace pour chacun dans le logement, des temps pour soi, sans oublier des activités ludiques partagées pour consolider l’unité familiale et/ou celle du couple.


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    Mauvaise posture et espace de travail inadapté

    Face au télétravail, beaucoup de Français ont improvisé un coin de bureau chez eux sans toujours pouvoir se soucier des conditions matérielles : une table à la hauteur inadaptée ou un écran d’ordinateur portable trop bas. Pourtant, une mauvaise posture, répétée quotidiennement, peut entraîner des douleurs : ce sont les troubles musculo-squelettiques. Ils conduisent « à des douleurs au niveau des cervicales ou du dos, à des tendinites du coude ou du poignet,», indique le Dr Perrain. Il faut alors veiller au maximum à adopter les bonnes postures et les bons gestes pour éviter ces douleurs.


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    Prise de poids anodine

    Qui dit confinement implique moins d’activité physique. « Même si une personne ne marchait que 15 ou 20 minutes par jour ou suivait une activité physique de loisir une seule fois par semaine, la masse musculaire va diminuer », souligne le médecin généraliste. Un effet souvent non visible : « On s’en rendra compte seulement à la reprise ! » ajoute-t-elle. Quant à la prise de poids, elle est la conséquence de cette sédentarité et d’une cuisine parfois plus riche en guise de réconfort. Mais le Dr Perrain tempère : « 3 ou 4 kg supplémentaires, ce n’est pas très grave si, dès le 11 mai, on se remet à une activité physique régulière. C’est souvent ce qu’un adulte prend pendant les fêtes de fin d’année ».

    Besoin d’un spécialiste pour vous aider à surmonter les impacts du confinement ?

    Ostéopathe, acupuncteur, chiropracteur, homéopathe, diététicien… Avec le contrat Santé de la Macif, profitez d’un large réseau de professionnels de santé*.

    *soumis aux conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Une baisse de moral et de motivation.
    • Un sentiment d’impuissance et d’angoisse.
    • Des sautes d’humeur liées à l’enfermement.
    • La sédentarité provoque douleurs et changements physiques.

    (1) Résultats de l’étude COCONEL : Coronavirus et confinement – Enquête longitudinale. Menée par l’IFOP pour l’institut Méditerranée Infection. Sondage réalisé entre le 31 mars et le 2 avril 2020.

  • Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

    Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

    La plupart des grains de beauté ne sont pas dangereux, mais certains peuvent changer d’aspect et évoluer en cancer de la peau. C’est pourquoi, il est important de faire inspecter sa peau régulièrement par un dermatologue pour prévenir d’éventuelles complications.


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    Comment apparaissent les grains de beauté ?

    Les grains de beauté se développent pendant l’enfance, surtout sur les zones les plus exposées au soleil comme le visage, les bras et le dos. Ils sont composés de cellules pigmentées, leur donnant cette couleur marron clair à marron foncé. Quant à leur nombre, cela dépend de facteurs héréditaires. Si l’un de vos parents a beaucoup de grains de beauté, il est fort probable que vous en soyez couvert aussi. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un parent et son enfant aient un grain de beauté situé au même endroit sur le corps, par exemple. Généralement sans danger, ils peuvent parfois changer de forme et évoluer en cancer de la peau. À surveiller donc !


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    Grain de beauté : l’importance du dépistage

    Selon le Dr Marc Perrussel, dermatologue à Nantes, « il ne faut pas hésiter à profiter chaque année de la consultation gratuite de dépistage lors de la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau (1). » Cet examen de prévention aide à détecter le cancer de la peau (appelé mélanome) et d’éventuelles anomalies. Il est particulièrement conseillé chez les personnes jugées à risque comme le détaille le dermatologue :

    • Les « peaux claires, avec antécédents de coups de soleil »
    • Les « personnes ayant des cas de mélanomes dans la famille »
    • Les « personnes pratiquant quotidiennement une activité en plein air, sous le soleil » comme jardiner, bricoler, faire du sport ou travailler sur des chantiers par exemple.
    • Les « personnes ayant un nombre de grains de beauté supérieur à 50 »

    Lors de la consultation de dépistage, des conseils vous sont prodigués afin d’apprendre à observer vous-même votre peau à l’aide d’un miroir.


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    La méthode ABCDE pour surveiller vos grains de beauté

    Outre un rendez-vous chez un spécialiste de la peau, la meilleure technique pour prévenir des risques potentiels avec vos grains de beauté est encore de « s’auto-examiner », environ tous les trois mois. Pour que cet « auto-examen » soit le plus fiable possible, le Dr Perrussel recommande d’appliquer la règle « ABCDE » qui prend en compte la taille, la couleur, l’aspect, entre autres.

     

    Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

     

    « Si un de vos grains de beauté évolue en quelques semaines ou quelques mois, qu’il devient asymétrique, change de couleur, que ses bords deviennent irréguliers et que son diamètre est supérieur à 6 mm, il faut consulter rapidement », explique-t-il. Si votre grain de beauté répond à au moins 3 de ces critères, il peut vous être retiré par précaution.

    Au-delà de cette règle, le dermatologue conseille également de consulter si un grain de beauté « est vraiment différent des autres » afin de vérifier qu’il ne s’agit pas d’un cancer de la peau.

    Bon à savoir

    Contrairement aux idées reçues, « un grain de beauté en relief est un grain de beauté sans risque » selon le dermatologue. De même si l’on se coupe et que le grain de beauté se met à saigner. En revanche, le spécialiste conseille de consulter si un saignement spontané apparaît.


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    Comment prévenir l’apparition du mélanome ?

    Selon le Dr Perrussel, « l’exposition solaire est le grand responsable de l’apparition des mélanomes ». Le dermatologue conseille ainsi de se protéger du soleil en portant vêtements et chapeau, et d’éviter l’exposition entre 12 h et 16 h. Il recommande également d’appliquer de la crème solaire « en quantité suffisante le matin, puis d’en remettre toutes les 2 heures », en insistant sur les zones sensibles comme le visage et le décolleté.

    Enfin, le dermatologue conseille aussi aux parents « d’éviter toute exposition solaire chez les enfants de moins de 3 ans », en raison de la peau qui est encore immature et ultrasensible aux rayons du soleil. Pensez également à leur faire porter des lunettes de soleil pour protéger leurs yeux et leur visage.

     

    Vous avez un grain de beauté suspect ?

    Le contrat Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un dermatologue.*

     

    *voir conditions

    L’Essentiel de l’article

    • L’exposition solaire est la principale responsable dans l’apparition du cancer de la peau.
    • Il est conseillé de surveiller ses grains de beauté tous les trois mois en utilisant la méthode ABCDE.
    • L’Assurance Maladie permet un dépistage gratuit de la peau chaque année.

    (1) Syndicat National des Dermatologues-vénérologues, Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau

  • Hydratation : démêlez le vrai du faux sur l’eau !

    Hydratation : démêlez le vrai du faux sur l’eau !

    Un adulte doit boire 1,5 litre d’eau par jour (1) pour rester en bonne santé. Cela peut sembler bien simple pour certains, et pourtant, beaucoup négligent leur hydratation. Démêlons le vrai du faux sur l’eau pour que vous ne restiez pas sur votre soif.


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    Il ne faut pas boire d’eau pendant les repas

    FAUX – La consommation d’eau au cours du repas doit se faire selon votre soif, et contribuer à couvrir vos besoins journaliers.

    « Boire de l’eau au cours du repas peut générer un inconfort digestif (lourdeur d’estomac) chez certaines personnes mais ce n’est pas déconseillé. L’important est de couvrir ses besoins quotidiens tout au long de la journée, soit boire 1,5 litre d’eau, voire jusqu’à 2 litres en cas de fortes chaleurs » indique Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste.

    Vous pouvez donc boire à table si vous en ressentez le besoin. « L’eau provient aussi de la nourriture ingérée au cours du repas, notamment certains fruits et légumes comme le melon, la pastèque, le concombre qui peut lui contenir jusqu’à 96 % d’eau », précise la nutritionniste.


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    Il ne faut pas attendre la soif pour boire de l’eau

    VRAI – L’eau représente environ 60 % du poids du corps d’un adulte (1). Une bonne hydratation assure un bon fonctionnement de tous vos organes, y compris de votre cerveau ! Vigilance, mémoire, concentration… sont autant de fonctions qui ont besoin d’hydratation pour être optimales.

    « La soif est le mécanisme par lequel l’organisme avertit qu’il est en état de déshydratation. Il ne faut donc pas attendre d’avoir soif pour boire, car votre corps aura déjà commencé à souffrir de déshydratation, indique la nutritionniste. Il convient alors de s’hydrater régulièrement, plusieurs fois par jour. Pour cela, ayez toujours avec vous une bouteille d’eau ou une gourde recyclable (à nettoyer quotidiennement). Des applications permettent aussi de vous souvenir de boire grâce à une alarme régulière. »


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    Boire chaud ne désaltère pas

    FAUX – En période de fortes chaleurs, on ne sait pas toujours quoi boire ni manger. Mais sachez que l’eau qu’elle soit fraîche ou chaude a le même effet sur l’organisme : elle lui fait du bien. « Vous pouvez vous sentir moins désaltéré avec une boisson chaude, car il n’y a pas de sensation de fraîcheur en bouche, mais l’hydratation de votre corps est identique », indique Nathalie Hutter-Lardeau.

    Bien sûr, il faut veiller à boire raisonnablement chaud et privilégiez une eau tempérée pour éviter le risque de trop transpirer et donc d’être déshydraté. De plus, selon une étude de l’université des sciences médicale de Téhéran, « boire trop chaud (> 60 °C) fragiliserait le tissu de l’œsophage et le rendrait alors plus sensible à d’autres facteurs de risque comme le cancer (2) par exemple, met en garde la nutritionniste.


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    Boire glacé n’est pas bon

    VRAI – Avaler des boissons glacées peut engendrer des désagréments tels que des frissons, des maux de tête, et des troubles du système digestif (diarrhée…). « Lorsque l’on boit trop froid, le corps va chercher à compenser la baisse de température soudaine et va dépenser de l’énergie pour réchauffer le corps. L’idéal est de boire de l’eau à température ambiante ou légèrement fraîche », explique la nutritionniste.


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    Trop boire peut favoriser la rétention d’eau

    FAUX – Au contraire, boire de l’eau aide à réduire la rétention d’eau ! Lorsque vous êtes déshydraté, votre corps à tendance à stocker le peu d’eau qu’il lui reste comme un réflexe de survie. En veillant à boire régulièrement et grâce à une bonne hygiène de vie, vous permettez à vos reins de bien fonctionner et de réguler la quantité d’eau dans votre organisme. Si vous faites de la rétention d’eau, vous devez donc boire le plus possible, et ne pas vous limiter aux recommandations nutritionnelles.

    Bon à savoir

    « Les eaux riches en sodium sont déconseillées pour les personnes devant suivre un régime pauvre en sel ou ayant tendance à faire de la rétention d’eau (car le sel en est le principal responsable) », précise la nutritionniste. Dans ce cas, privilégiez les eaux minérales peu salées et vérifiez la teneur en sel de vos aliments avant de les consommer.


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    Les enfants et les personnes âgées doivent boire plus d’eau que les autres

    FAUX« Passé un certain âge, on ressent la soif plus tardivement qu’un jeune adulte (1). Le risque de déshydratation est donc plus élevé. De même chez les enfants, le mécanisme de soif n’est pas encore mature », indique la nutritionniste. Il est donc essentiel de veiller à ce que les personnes âgées et les enfants s’hydratent régulièrement tout au long de la journée, notamment en période de fortes chaleurs.

    Néanmoins, la quantité d’eau recommandée n’est pas plus importante que pour les autres. « Chez les enfants de 3 à 6 ans, les besoins en eau sont de 500 ml à 1 litre/jour. Chez ceux de 6 à 12 ans, ils sont de 1,5 litre/jour. Pour les personnes âgées, les besoins sont similaires à ceux des autres adultes (1,5 litre par jour) », affirme Nathalie Hutter-Lardeau.

    Chiffre-clé

    75 %. C’est la quantité d’eau dans le corps d’un nourrisson. Ce ratio diminue à l’âge adulte pour atteindre 60 % (3). Chez les personnes âgées, le corps humain est composé de 50 % d’eau.


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    L’eau aromatisée aux fruits est saine

    VRAI et FAUX – Une eau aromatisée aux fruits contribue à l’hydratation du corps, mais pour bien la choisir, regardez la teneur en sucre sur l’étiquette, mais aussi et surtout la liste des ingrédients. Votre eau aromatisée sera plus saine si vous la choisissez sans édulcorant et sans sucre. « Veillez à choisir une eau avec un minimum d’additifs. Boire de l’eau aromatisée, c’est plus fun et cela à meilleur goût, elle peut aider à combler l’apport en eau des personnes qui ont du mal à boire suffisamment au cours de la journée », explique Nathalie Hutter-Lardeau. Vous pouvez également la préparer vous-même à la maison avec des fruits frais.

    Au quotidien, privilégiez néanmoins l’eau naturelle car les fruits contiennent du sucre (fructose) et donc des calories. Sans compter que ces boissons aromatisées habituent le palais au “goût sucré”, ce qui peut renforcer une dépendance au sucre des enfants, notamment. À consommer en mode plaisir, occasionnellement donc !


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    Café et thé peuvent remplacer l’eau

    VRAI et FAUX – Café, thé, jus de fruits ou de légumes peuvent contribuer à l’apport en eau tout au long de la journée. Au contraire, limitez votre consommation de sodas, boissons énergisantes ou alcoolisées qui déshydratent fortement votre organisme.

    « Mieux vaut consommer café et thé avec modération, en complément de l’eau, pour varier les plaisirs et les bénéfices. L’eau reste la boisson la plus adaptée pour hydrater l’organisme », rappelle la nutritionniste.

    L’Essentiel de l’article

    • L’eau est la boisson la plus adaptée pour hydrater l’organisme.
    • On trouve de l’eau également dans les aliments : fruits et légumes notamment.
    • Il faut boire régulièrement tout au long de la journée.

    (1) Ameli, L’eau, 2019

    (2) International Journal Of Cancer, A prospective study of tea drinking temperature and risk of esophageal squamous cell carcinoma, 2019

    (3) Hydratation for Health, Eau et hydratation

  • Le saviez-vous ? Fumer tue… l’environnement !

    Le saviez-vous ? Fumer tue… l’environnement !

    Si la cigarette porte atteinte à la santé (plus de 75 000 décès en France chaque année (1)), l’impact du tabagisme sur l’environnement n’est pas non plus anecdotique.

    En effet, dès leur culture, les feuilles de tabac sont séchées au charbon de bois et de nombreux arbres sont coupés pour la construction de séchoirs à l’air libre. (2) Cette production participe à la déforestation mais aussi à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les pesticides utilisés dans les cultures sont également responsables de la disparition de nombreux insectes et animaux (2).

    Une fois allumée, la cigarette continue de polluer l’air en libérant des substances toxiques. Mais l’industrie du tabac, c’est aussi des milliards de mégots (20 à 25 000 tonnes (3) jetés par an en France) retrouvés dans l’environnement, qui mettent en moyenne 12 ans (2) à se dégrader, laissant derrière eux des composants toxiques qui se diluent dans les sols, les eaux, et nuisent aux écosystèmes.

    (1) Santé Publique France, Tabac, 2020

    (2) CNCT (Comité national contre le tabagisme)

    (3) ecologie.gouv, Fumer tue, jeter un mégot pollue, 2020

  • Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Indispensable pour vous protéger des maladies et infections sexuellement transmissibles, le préservatif est aussi un fantastique moyen de contraception. Si le critère essentiel pour bien le choisir, c’est la taille, rien ne vous empêche de vous amuser sur le reste : goût, couleur, texture… N’hésitez pas à tester différentes versions de préservatifs jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à vos besoins, et surtout à vos envies !

    Le saviez-vous ?

    Les hommes n’ont pas le « monopole du préservatif ». Les femmes peuvent, elles aussi, se protéger des risques de transmission de maladies et infections avec un préservatif adapté à leur morphologie, sans dépendre de leur partenaire.

    On trouve des préservatifs avec ou sans réservoir, des plus lubrifiés, des renforcés (adaptés aux rapports anaux par exemple). Vous souhaitez pimenter vos relations ? Piochez parmi les préservatifs nervurés ou à texture perlée, ou faites monter la température avec les modèles chauffants. Plus originaux, les préservatifs phosphorescents ou parfumés permettent d’allier plaisir et fantaisie. Pour des sensations naturelles, préférez les modèles en latex, texture la plus fine. Allergique ? Il en existe aussi sans latex. Vous n’avez plus qu’à vous faire plaisir !

    Bon à savoir

    Un préservatif possède une date de péremption, indiquée sur chaque boîte et sur chaque sachet. Généralement, les préservatifs se conservent cinq ans (1). Si la date de péremption est dépassée ou que l’emballage est abîmé (coupure, micro-trou, etc.), jetez-le car il est trop fragile et/ou présente des risques. Veillez également à acheter des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.

    L’Essentiel de l’article

    • Le préservatif est indispensable pour prévenir les risques de grossesse et de maladies.
    • Il en existe des féminins et masculins, mais aussi des parfumés ou stimulants.
    • Avant de l’utiliser, on vérifie la date de péremption, l’état et la taille du préservatif.

    (1) Sida Info Service, Tout sur le préservatif, 2020.

  • Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Indispensable pour faire l’amour en évitant la transmission de maladies et/ou un risque de grossesse, le préservatif doit être utilisé correctement pour être efficace. Petit tour d’horizon des idées reçues les plus répandues sur la capote.

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    Vierge, pas nécessaire de mettre un préservatif ?

    FAUX – C’est votre premier rapport sexuel et vous pensez pouvoir vous passer du préservatif ? Grosse erreur ! Les risques de grossesse et de transmission de maladies sexuellement transmissibles sont exactement les mêmes, qu’il s’agisse de votre premier rapport ou du centième. Il est important de se protéger à chaque rapport sexuel afin de ne prendre aucun risque. Et on n’oublie pas, les MST s’attrapent aussi par la bouche, donc se protéger en cas de rapports bucco-génitaux est aussi nécessaire.

    Votre contraception remboursée ?

    C’est possible grâce au forfait intimité/vie de couple du contrat Santé Macif*.

    Renseignez-vous !

    *Voir conditions

    du contrat

    À savoir

    Il faut mettre le préservatif avant tout rapport sexuel. N’attendez pas le dernier moment car le liquide préséminal et séminal (liquide transparent qui apparaît lors de l’excitation) peut transmettre les maladies sexuellement transmissibles. Et le préservatif ne se retire évidemment qu’à la fin du rapport !


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    Il faut enfiler deux préservatifs pour être mieux protégé ?

    FAUX – Par envie de mieux faire et de se rassurer, vous pouvez être tenté d’utiliser plusieurs préservatifs en même temps, « au cas où ». Alors qu’en réalité, le frottement de préservatifs enfilés l’un sur l’autre, quels qu’ils soient (masculins et/ou féminins) augmente le risque de déchirures. Il ne faut en porter qu’un, mais correctement, pour être bien protégé.


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    Les préservatifs sont tous les mêmes ?

    FAUX – Certes, ils protègent tous contre les MST et les risques de grossesse, mais chaque préservatif est différent. Tailles, matières, textures… les marques redoublent d’inventivité pour proposer des versions qui s’adaptent à vos envies et à vos besoins. N’hésitez pas à tester différents modèles pour trouver celui qui vous conviendra le mieux et profiter pleinement des sensations.

    À savoir

    Achetez des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.


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    Pas besoin de lubrifier avec un préservatif ?

    VRAI et FAUX – S’il est vrai que les préservatifs sont lubrifiés (certains modèles plus que d’autres), une lubrification supplémentaire s’avère parfois nécessaire. Dans ce cas, tournez-vous vers des lubrifiants à base d’eau : pas de corps gras type vaseline ou beurre – la salive ne lubrifie pas non plus.


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    Le préservatif peut s’ouvrir avec les dents ?

    FAUX – Pour rendre sensuel ce geste « pratique », on a tendance à vouloir utiliser son imaginaire – et parfois sa bouche – pour ouvrir le préservatif. Mais si vous arrachez l’emballage avec vos dents, vous risquez de déchirer le préservatif et de le rendre inutilisable. Gardez donc votre enthousiasme pour la suite et ouvrez-le délicatement avec vos doigts


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    Pour enfiler un préservatif, inutile de s’entraîner !

    FAUX – Enfiler un préservatif est un geste simple à la portée de tous ! Mais le jour J, le stress peut vous faire perdre vos moyens. N’hésitez pas à vous entraîner ; plus vous aurez apprivoisé ce geste, plus vous le maîtriserez rapidement et efficacement le moment venu. Voilà qui pourra vous éviter de gâcher l’ambiance ou même une partie de votre excitation au moment où vous en aurez le plus besoin.


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    Le préservatif, c’est un truc d’homme !

    FAUX – La parité est de mise, côté sexualité aussi. Les femmes peuvent porter un préservatif, qu’on appelle préservatif interne. Adapté à la morphologie féminine, vous pouvez l’utiliser comme moyen de contraception et de prévention des maladies.

    Chiffre-clé

    S’il est parfaitement utilisé, le préservatif (masculin ou féminin) est efficace à 98 %(1) contre les risques de grossesse et la propagation des maladies.

    L’Essentiel de l’article

    • Vérifiez la date de péremption et l’emballage de votre préservatif avant de l’enfiler.
    • Il faut se protéger avec un préservatif à chaque rapport sexuel, et du début à la fin.
    • Il existe différents modèles de préservatifs selon vos besoins et vos envies. Testez et comparez !

    (1) ChoisirSaContraception, Le préservatif masculin

  • Allergies estivales : nos conseils pour éviter qu’elles ne gâchent votre été !

    Allergies estivales : nos conseils pour éviter qu’elles ne gâchent votre été !

    À la période estivale, entre le pollen, le soleil et les insectes, votre organisme est mis à l’épreuve. Heureusement, certaines mesures préventives vous permettent de lutter contre vos allergies et donc de passer un bel été !


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    Le rhume des foins, l’allergie la plus courante

    Vous avez des difficultés à respirer, le nez qui coule, les yeux qui pleurent ? Vous souffrez probablement du fameux rhume des foins, cette allergie causée par les pollens des plantes graminées. La chaleur et le vent favorisent la diffusion des pollens dans l’air et il est donc difficile de les éviter en particulier au printemps et en été. Mais certaines précautions permettent de s’en protéger efficacement.

    « La première étape pour lutter contre une allergie est d’identifier le pollen ou les pollens responsables avec un test spécifique chez le médecin allergologue pour ensuite, si nécessaire, se faire désensibiliser », détaille le Dr Catherine Quéquet, médecin allergologue. Un traitement médical préventif peut aussi vous être prescrit par le spécialiste. L’allergologue conseille également de porter un chapeau et des lunettes de soleil pour vous protéger, lors de vos balades en forêt, par exemple.

    « Si les cheveux n’ont pas été couverts, il est prudent de se les laver le soir pour éviter que les pollens ne se déposent sur l’oreiller », précise-t-elle. Autres conseils : aérer votre logement le matin et le soir, quand les pollens sont les moins actifs, et étendez votre linge à l’intérieur de votre habitation.

    La première étape pour lutter contre une allergie est d’identifier le pollen ou les pollens responsables avec un test spécifique chez le médecin allergologue […].

    Dr Catherine Quéquet, allergologue

    Le saviez-vous ?

    Pas tous égaux face aux allergies.

    Deux facteurs déclenchent l’allergie : l’exposition à un allergène et la prédisposition génétique. « Une personne ne devient pas allergique du jour au lendemain, précise le Dr Quéquet. Son organisme va réagir face à un allergène comme le poil de chat parce qu’il aura été exposé plusieurs fois ou plusieurs années. Ce risque est démultiplié si l’un de ses parents est lui-même allergique. »


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    Allergies : gare aux piqûres d’abeilles ou de guêpes

    Pendant l’été, les piqûres d’insectes sont courantes et pour certaines personnes, elles révèlent alors une allergie. « Ce sont surtout les piqûres d’abeilles ou de guêpes qui déclenchent une réaction allergique, observe le Dr Quéquet. Si la zone de piqûre s’étend sur une dizaine de centimètres, déclenche démangeaisons et brûlures, ou un gonflement de la peau, il est nécessaire de consulter un médecin. » Si vous constatez un gonflement au niveau du visage et du cou, avec une gêne respiratoire, ou face à un choc anaphylactique (réaction allergique rapide et violente), il faut appeler le Samu au 15.

    Face aux piqûres d’insecte, la solution est de se faire désensibiliser. « La désensibilisation est très efficace, de l’ordre de 95 % pour la guêpe et plus de 80 % pour l’abeille », assure le médecin allergologue. Le traitement médicamenteux est lui aussi efficace en cas de réaction modérée. Au quotidien, il convient d’utiliser des répulsifs anti-insectes pour vous protéger.


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    Les acariens et les chenilles : le risque allergique existe !

    Les acariens aiment l’humidité et la chaleur des maisons l’hiver, mais on les retrouve aussi en été ! Responsables de la majeure partie des allergies, ces insectes prolifèrent dès que la température dépasse les 20 °C. Pour vous débarrasser des acariens, pensez à aérer votre logement tous les jours. « Il convient aussi de dépoussiérer régulièrement vos meubles avec un chiffon humide, puis de passer l’aspirateur deux à trois fois par semaine. Lavez vos draps à 60 °C et n’oubliez pas de passer en machine les peluches de vos enfants », indique l’allergologue.

    Un contact avec une chenille processionnaire peut également vous provoquer une allergie : urticaire, éruption cutanée douloureuse, fortes démangeaisons, éternuements… Ces chenilles possèdent des poils urticants qui peuvent se détacher et être transportés facilement sous l’effet du vent, et atteindre votre peau ou vos vêtements. Les symptômes disparaissent généralement d’eux-mêmes en quelques jours à quelques semaines, mais si vous constatez une aggravation des symptômes, il est préférable de consulter votre médecin.


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    La lucite estivale ou l’allergie au soleil

    Autre réaction : l’allergie au soleil. « Aussi appelée lucite estivale, elle concerne surtout les jeunes femmes », indique le Dr Quéquet. Elle se manifeste par des boutons rouges sur toutes les zones exposées aux UV, y compris si le temps d’exposition est bref, pendant un trajet métro/bureau par exemple. « La lucite estivale dure plusieurs années et disparaît comme elle est venue », rassure l’allergologue. Pour prévenir cette allergie, le médecin préconise, les deux mois précédant les beaux jours, des séances de photothérapie chez un dermatologue. En parallèle, il est essentiel de vous appliquer une crème solaire indice 50+ à chaque exposition, peu importe la couleur de votre peau et la nature de votre allergie.

     

    La lucite estivale dure plusieurs années et disparaît comme elle est venue.

    Dr Catherine Quéquet, allergologue

    Le saviez-vous ?

    Certains médicaments et cosmétiques peuvent provoquer des réactions cutanées semblables à la lucite estivale : rougeurs, boutons, plaques, démangeaisons ou coloration anormale de la peau… Il ne s’agit pas d’une allergie, mais si vous prenez des médicaments, veillez toujours à consulter votre pharmacien pour savoir s’ils sont photosensibilisants. Pour les cosmétiques, il convient d’en utiliser des sans parfum l’été.

    Vous souffrez d’allergies ?

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    L’Essentiel de l’article

    • En cas d’allergie au pollen, portez chapeau et lunettes pour vous protéger.
    • La désensibilisation est une solution efficace contre les allergies.
    • L’été, privilégiez des cosmétiques sans parfum.
    • Si vous êtes allergique au soleil, protégez-vous avec une crème solaire indice 50+.
  • Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

    Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

    La première chose à connaître lorsque vous choisissez des lunettes de soleil, c’est le type de couleur qui correspond le mieux à votre correction : marron si vous êtes myope, gris ou vert si vous êtes hypermétrope, par exemple. « Un emmétrope (vision normale) peut opter pour n’importe quelle couleur », explique Stéphane Benarrous, opticien.


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    Choisir la bonne teinte selon ses activités

    Le choix des verres de vos lunettes de soleil dépend également de l’usage que vous souhaitez en faire. « Pour la course à pied, le vélo, les sports aquatiques ou en montagne, préférez les verres bruns, qui permettent de bien distinguer les reliefs et les contrastes. Vous pourrez ainsi anticiper les obstacles ou les bosses. Le brun clair, quant à lui, est conseillé pour faire une partie de golf ou de tennis par exemple, soit des sports qui nécessitent une bonne vision de près et de loin. Le jaune et l’orangé sont des teintes idéales pour la pêche et les sports de cibles comme la chasse », explique l’opticien. Pour un usage général, les teintes vertes et grises sont appréciables car elles ne dénaturent pas les couleurs.

    Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

     

    À savoir

    Les verres catégorie 4 sont les plus protecteurs, mais généralement aussi les plus foncés. Ils sont fortement déconseillés en voiture car ils n’offrent pas une visibilité optimale pour la conduite.


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    Une protection optimale

    « Quels que soient la couleur des verres et votre type de correction, je recommande au minimum une protection 3 pour être parfaitement protégé. En pleine mer ou en haute montagne, privilégiez une protection 4, car il y a beaucoup de réverbération. Pour l’esthétique et le confort, les classes 0 à 2 suffisent », ajoute Stéphane Benarrous. Mais il ne faut pas se fier seulement à la couleur des verres pour la protection. « Seules les lunettes certifiées « UV CE » apportent un filtre anti-UV », précise-t-il. Il est donc recommandé d’acheter vos lunettes de soleil chez un opticien qui possède toute l’expertise pour vous conseiller.

    À savoir

    Sur le plan réglementaire, le marché des lunettes de soleil est soumis à un strict contrôle de la part de la DGCCRF (1) afin de garantir la protection de vos yeux.

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    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez une couleur de verre adaptée à votre correction.
    • Optez pour des lunettes certifiées « UV CE ».
    • Privilégiez une classe de lunette adaptée à vos activités.

    (1) DGCCRF, Lunettes de soleil : comment choisir la bonne protection ?, 2020