Catégorie : À ma santé !

  • En cas de morsure de tique ou de taon, faut-il endormir l’insecte pour le retirer ?

    En cas de morsure de tique ou de taon, faut-il endormir l’insecte pour le retirer ?

    Endormir la tique pour la retirer, en voilà une fausse bonne idée ! En effet, prendre un coton imbibé d’éther ou d’alcool à 90 °C pour anesthésier la tique et donc la retirer plus facilement, c’est risqué que cette dernière ne régurgite sa salive, augmentant donc le risque de transmission de virus.

    La bonne méthode : Saisir l’insecte à l’aide d’un tire-tique, en tournant doucement pour ne pas séparer la tête du corps. Une fois débarrassée de l’intrus, désinfectez la plaie et vérifiez qu’aucune rougeur n’apparaît les jours suivants. Si vous observez des signes de surinfection au niveau de la piqûre (gonflement, rougeur, chaleur, douleur), prenez rendez-vous chez un médecin ou consultez en ligne grâce à la téléconsultation.

    À savoir

    La morsure de tique peut être à l’origine de nombreuses maladies, notamment la maladie de Lyme qui touche la peau, les articulations et le système nerveux.

    Et que faire en cas de piqûre de taon ?

    Bien souvent bénigne, la piqûre de taon peut être douloureuse et provoquer des démangeaisons. Le premier réflexe à avoir est de la désinfecter avec une solution antiseptique ou de l’eau et du savon. Ne vous grattez pas, vous risqueriez d’infecter la lésion. Pour calmer les démangeaisons, appliquez une crème apaisante ou un gel antihistaminique en cas de réaction allergique. Il serait dommage de laisser une allergie gâcher votre été !

    Bon à savoir

    Les tiques sont répandues partout en France, surtout en dessous de 1 500 m d’altitude. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Le taon, quant à lui, est visible durant la journée, dans les régions chaudes, à la campagne et près de points d’eau tels que les rivières ou les piscines, mais aussi des élevages de bétail.

    L’Essentiel de l’article

    • Ne surtout pas endormir la tique/le taon avec de l’alcool.
    • Utiliser un tire-tique pour retirer la tique entièrement.
    • Toujours bien désinfecter la peau après une piqûre d’insecte.
  • La tomate et la pomme de terre soignent les coups de soleil, info ou intox ?

    La tomate et la pomme de terre soignent les coups de soleil, info ou intox ?

    Appliquer une rondelle de pomme de terre, de tomate ou de concombre ne sert non seulement à rien, mais peut provoquer des problèmes d’allergies si vous êtes sensible à ces aliments sans le savoir. Pire, les huiles essentielles, yaourt nature, beurre et autres produits laitiers risquent d’aggraver votre brûlure car le gras fait un effet « loupe » face aux rayons UV du soleil, qui pénètrent donc beaucoup plus facilement dans votre peau.

    Le saviez-vous ?

    On distingue 3 types de coups de soleil :

    – la brûlure au premier degré : elle provoque rougeurs et démangeaisons de la peau ;

    – la brûlure du deuxième degré superficiel : elle provoque une rougeur intense de la peau qui blanchit sous une pression du doigt. Elle déclenche aussi l’apparition de cloques ;

    – la brûlure du deuxième degré profond : elle génère fièvre, nausées et un possible gonflement de la peau. Elle nécessite de consulter médecin.

    Les bons gestes à adopter en cas de coups de soleil

    Si vos brûlures sont superficielles, c’est-à-dire que la peau est un peu rouge mais intacte (il n’y a ni cloques ni arrachement.), il faut refroidir votre peau avec de l’eau fraîche (entre 15 °C et 25 °C), puis la sécher en tamponnant doucement. Appliquez ensuite trois fois par jour une pommade apaisante et ne vous exposez plus au soleil jusqu’à cicatrisation complète. Votre brûlure est plus sérieuse ? Appliquez la règle des « trois 15 » : appelez le 15 (SAMU) et en attendant son arrivée, passez la zone brûlée 15 minutes sous une eau à 15 °C… et rien d’autre !

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    Bon à savoir

    Le problème majeur d’une brûlure est son étendue : la peau étant un organe à part entière, plus la surface atteinte est grande, plus la blessure est sérieuse.

    L’Essentiel de l’article

    • Les remèdes naturels et les huiles essentielles sont inutiles et peuvent vous causer des allergies.
    • Le meilleur remède reste l’eau froide et l’application d’une crème apaisante.
    • Il ne faut plus s’exposer au soleil le temps de la cicatrisation.
  • Quels sont les bienfaits de la sieste sur votre santé ?

    Quels sont les bienfaits de la sieste sur votre santé ?

    La sieste est une pratique très culturelle. « Dans les sociétés d’Europe du Nord, par exemple, elle est plutôt mal vue et se pratique peu. On considère que c’est un signe de paresse et que les personnes qui font la sieste ne veulent pas travailler. Tandis qu’en Europe du Sud, en Asie, ou en Afrique, c’est quelque chose d’admis », indique Raphaël Heinzer, professeur associé à l’Université de Lausanne, et médecin chef au Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil (CIRS). « Nous sommes dans une société qui a tendance à limiter le temps de sommeil pour avoir plus de temps pour le travail ou les loisirs. Beaucoup de personnes ont un manque chronique de sommeil et la sieste permet de compenser, en partie, ce manque. »


    1

    La sieste pour chasser le stress

    Un sommeil nocturne insuffisant ou perturbé peut provoquer des troubles durant la journée. « Ils se manifestent notamment au niveau cérébral, avec une mauvaise mémoire, une baisse de l’attention, des sautes d’humeur et une forme de stress », explique Raphaël Heinzer. En effet, le manque de sommeil augmente les hormones de stress dans le corps. « Des études montrent que les personnes qui n’ont pas assez dormi la nuit voient leurs hormones de stress baisser lorsqu’elles font une sieste l’après-midi », indique le docteur.

    Chiffre-clé

    27 % des Français font au moins une sieste par semaine. (1)


    2

    La sieste pour booster ses performances

    « Certaines études révèlent qu’une sieste, même brève (entre 20 et 30 minutes), permet de consolider la mémoire. Par exemple, si on vous donne une liste de mots et que l’on vous demande de la restituer une heure après, vous serez meilleur si vous avez pu faire une sieste entre le moment où vous avez appris cette liste et le moment où vous la restituez », affirme Raphaël Heinzer. Ainsi, en plus du sommeil nocturne, une sieste, même si elle ne correspond pas à un cycle complet de sommeil, peut avoir un effet favorable sur la consolidation de la mémoire.

    Autre bénéfice du « petit somme », celui de limiter les accidents de la route ou du travail. « Le fait d’être fatigué durant la journée à cause d’un manque de sommeil peut favoriser les accidents. Faire une sieste permet justement de contrecarrer ce déficit d’attention, d’améliorer la vigilance et d’éviter la somnolence au volant », souligne le docteur. La sieste s’avère également bénéfique pour la productivité, la concentration et la créativité. Elle permettrait de retrouver l’énergie brûlée pendant la matinée et repartir sur les chapeaux de roues pour le reste de la journée.

    « Nous disposons de données qui révèlent qu’une sieste, même brève de 20 ou 30 minutes, permet de consolider la mémoire. »

    Raphaël Heinzer, médecin chef au Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil (CIRS) et professeur à l’université.


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    La sieste pour prévenir certaines maladies

    La sieste semble également bénéfique pour prévenir les maladies cardiovasculaires. « Nous avons mené une étude sur plus de 3 000 personnes, à Lausanne. Elle a montré que, sur une période de cinq ans, les personnes qui ont fait des siestes une à deux fois par semaine avaient moins de maladies cardiovasculaires, que celles qui n’en faisaient pas », avance Raphaël Heinzer. Autre atout : la sieste joue sur la sensibilité à la douleur. « Les personnes en manque de sommeil sont plus sensibles à la douleur », note le spécialiste du sommeil.

    À savoir

    La sieste à proscrire pour les insomniaques

    Pour les personnes qui rencontrent des difficultés à s’endormir ou qui ont de fréquents réveils nocturnes, « il est déconseillé de faire la sieste parce qu’elles risquent d’être moins fatiguées au moment de dormir le soir et d’avoir un sommeil plus fragmenté encore », prévient Raphaël Heinzer.


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    Comment réussir sa sieste ?

    On distingue deux phases propices au sommeil réparties sur 24 h : la phase nocturne où le cerveau est prêt à dormir et en début d’après-midi, où naturellement, le cerveau a tendance à s’endormir plus facilement. « Beaucoup de personnes ont tendance à somnoler en début d’après-midi. Tout le monde attribue cela à la digestion du repas de midi, mais en réalité, même si on ne prend pas de déjeuner, on connaît un peu cette somnolence », fait remarquer le docteur.

    À savoir

    Faire une sieste immédiatement après avoir mangé est déconseillé car la position allongée induit une stagnation plus longue des aliments dans l’estomac et donc un ralentissement de la digestion. Dans la mesure du possible, mieux vaut patienter deux heures après le déjeuner pour faire votre sieste.

    Il existe deux types de sieste : la turbo sieste (ou la micro-sieste) durant laquelle, on reste en sommeil léger ou intermédiaire. Pour ce type de sieste, il est recommandé de dormir entre 10 et 20 minutes (voire 30 minutes maximum). Cela offre un sommeil réparateur tout en évitant de plonger dans un sommeil profond. L’autre type de sieste, comme le font les Espagnols par exemple, est plus longue. « Elle dure environ une heure et demie, ce qui correspond à un cycle complet de sommeil. Ce type de sieste est aussi très bénéfique. »

    Pour éviter les difficultés à émerger, l’important est de se réveiller hors de la phase profonde du sommeil. « Si on se réveille en sommeil profond, on est plongé dans une sorte d’inertie, et on se sent un peu vaseux pendant un certain temps. »

    Le saviez-vous ?

    Un cycle de sommeil moyen dure environ 90 à 110 minutes. Idéalement, pour une sieste efficace, il est préférable de dormir moins de 30 minutes ou plus de 90 minutes, selon le médecin du sommeil.


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    S’endormir sur commande

    « Pour trouver le sommeil rapidement, il convient d’être dans un environnement calme et dans la pénombre (vous plonger dans le silence absolu et le noir complet n’est pas une obligation). On peut mettre des écouteurs avec un peu de musique douce pour s’isoler du bruit et prévoir un réveil pour se rassurer et éviter de partir pour deux heures de sieste », conseille le spécialiste du sommeil.

    La position est aussi importante. Si vous en avez la possibilité, essayez de vous allonger car cela renforce, au réveil, la sensation d’avoir vraiment (et plus longtemps !) dormi. Il est toutefois préférable de vous installer sur un canapé ou un tapis de yoga posé au sol, par exemple, que sur un lit. Ce dernier étant associé au sommeil « longue durée » de la nuit par votre cerveau, vous risquez de perturber votre cycle de sommeil naturel en mélangeant ces phases. « Pour réussir à s’endormir, il faut que le tonus musculaire puisse se relâcher sans que la tête ne tombe en avant ou en arrière. Cela pourrait perturber la qualité de la sieste. Être bien calé permet aux muscles de se relâcher et de s’endormir plus facilement », conclut-il.

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    L’Essentiel de l’article

    • La sieste permet de lutter contre le stress, booster sa mémoire et prévenir certaines maladies.
    • L’idéal est d’attendre deux heures après le repas pour faire la sieste.
    • La sieste est à proscrire chez les personnes insomniaques.
    • Prévoir un réveil pour éviter de se réveiller en sommeil profond.

    (1) BEH, Le temps de sommeil en France, 2019

  • Les conseils de François Gabart, skipper du trimaran MACIF pour mieux vivre le confinement

    Les conseils de François Gabart, skipper du trimaran MACIF pour mieux vivre le confinement

    Contrairement à l’isolement choisi en mer, nous sommes actuellement en confinement forcé et non préparé. Comment « s’habituer » à cette situation ?

    François Gabart : Il faut s’adapter à cette nouvelle organisation pour trouver un bon équilibre. En confinement, le temps est modifié. Il ne passe ni plus vite, ni moins vite mais savoir comment le gérer reste important. Il faut garder un rythme et ne pas tenter de maîtriser ce qui ne peut l’être. C’est comme pour la météo en bateau. On ne choisit pas il faut faire avec. Par contre ce sur quoi l’on peut agir, c’est notre attitude face à cette contrainte. Cette période très particulière est l’occasion de réfléchir, de faire le point sur nos vies, nos projets. Il faut essayer de trouver du positif et de ressortir plus fort de cette crise.

    Pour les personnes actuellement seules chez elles, comment garder le moral ? Comment garder le lien avec les autres ?

    F.G. : Il est vrai que cette situation inédite peut nous rendre mélancolique. Dans un bateau comme sur le trimaran MACIF, on peut se projeter à terre avec ses proches, ses amis, donc pour les personnes qui sont seules aujourd’hui, il faut vraiment aller puiser dans cet imaginaire pour créer du positif et passer cette période difficile. On a toujours le choix : soit se morfondre et subir, soit garder la tête froide et essayer de positiver. Essayons donc plutôt de profiter d’être en bonne santé quand on l’est, et agissons sur notre capacité à faire face à la situation. Si une part de notre liberté physique est clairement atteinte, notre liberté de penser, de rêver, d’imaginer reste énorme et nous permet de nous évader. Quant au lien à garder avec nos proches, les outils de communication sont si développés aujourd’hui que l’on peut rester facilement en contact avec eux et c’est une bonne chose pour pallier le fait de ne pas pouvoir les voir.

    Comment maintenir un semblant de vie normale (rythme, horaires, activités) ?

    F.G. : Je pense qu’il est primordial de bien s’organiser, tant pour le travail que pour la vie de famille, en gardant des heures fixes, pour les repas par exemple. Le sommeil est tout aussi important. Pratiquer une activité physique en intérieur est possible et c’est aussi l’occasion de mettre ce temps à profit pour lire ou écouter de la musique. Pour ceux qui ont des enfants et sont en télétravail, c’est évidemment compliqué mais là encore il faut essayer de s’organiser au mieux pour que tout le monde trouve ses repères. Et surtout il faut accepter de ne pas pouvoir tout faire.

    Lire aussi : Quelles activités pour occuper les enfants en appartement ?

    Quels exercices physiques simples à réaliser dans un espace restreint conseillez-vous ?

    F.G. : J‘aime beaucoup le yoga, surtout pour attaquer la journée. Il me permet de bien m’étirer, de me reconnecter avec mon corps, et c’est assez simple de le pratiquer dans un salon ou dans une chambre. Je ne suis pas un adepte de la musculation mais il est assez facile aussi de faire un peu de gainage, quelques abdos, ou quelques pompes pour garder la forme… Ce n’est pas évident pour ceux qui comme moi ont l’habitude de pratiquer du sport dehors ; En temps normal, je fais beaucoup de vélo, de la course à pied, du sup à foil et bien évidemment du bateau. C’est frustrant, mais j’essaye de m’habituer, et de trouver d’autres moyens de garder une activité physique ! Et je pense au plaisir que j‘aurai à retrouver la mer et ma liberté !

    Lire aussi : 4 exercices physiques à faire en appartement

    Comment adapter son alimentation à une baisse d’activité physique ?

    F.G. : Je suis assez gourmand, j’ai du mal à me restreindre, même pendant ce confinement. Ce qui est important c’est de garder une alimentation équilibrée, éviter de grignoter, privilégier les bons produits, locaux et bio de préférence. Et puis ce confinement est l’occasion de tester de nouvelles recettes, de cuisiner avec les enfants, alors profitons-en !

    Lire aussi : Adapter son alimentation à une baisse d’activité physique

    Y a-t-il des techniques pour calmer ses anxiétés liées au confinement (respiration, méditation, relaxation…) ?

    F.G. : Le yoga, peut être très utile pour ça ! L’imaginaire aussi : fermer les yeux, respirer, s’évader par la pensée et visualiser des choses ou des gens que l’on aime sont de bons moyens d’évacuer le stress et les pensées négatives qui nous font perdre de l’énergie. Je ne suis pas de nature anxieuse mais je pense que ceux qui le sont peuvent s’appuyer sur la musique et la lecture pour s’évader.

    Des conseils pour « s’évader » depuis son salon (lecture, créativité, film, etc) ?

    F.G. : C’est l’occasion de se cultiver, de lire des livres et regarder des films, faire toutes les choses qu’on repousse depuis longtemps. Personnellement je n’ai pas beaucoup de temps, mais ce confinement favorise la créativité et beaucoup d’artistes ont eu la générosité de partager leur talent artistique gratuitement via les réseaux sociaux. C’est top ! Je pense notamment au concert que M a donné en live sur Facebook au début du confinement. J’y ai découvert « Billy », une superbe chanson qu’il interprète avec sa fille. On peut aussi réfléchir à ses prochaines vacances, se fixer des objectifs pour le retour à la normale, qu’ils soient sportifs, personnels ou professionnels. La vie ne s’arrête pas en confinement !

  • « Dans mon assiette » : un jeu vidéo pour apprendre à bien manger

    « Dans mon assiette » : un jeu vidéo pour apprendre à bien manger

    Parmi ses nombreuses missions, la Fondation OVE s’engage pour l’éducation aux goûts et à la nutrition en général. Pour aborder les enjeux liés à une bonne alimentation sous une forme innovante et ludique qui parle aux jeunes, elle a développé le serious game (jeu sérieux) « Dans mon Assiette ».

    1 De la fourche à la fourchette

    De loin, « Dans mon assiette » ressemble à jeu vidéo purement ludique. De près… C’est un jeu vidéo à visée éducative ! Un jeu qui permet de se former à l’art de bien manger avec des astuces, des recettes, des quiz ou des parcours interactifs en supermarché. De la fourche à la fourchette, il aide le joueur à comprendre les bases de l’équilibre alimentaire, à découvrir l’origine des aliments, à savoir faire les courses pour préparer des repas équilibrés sans se ruiner, à composer des menus équilibrés et même à cuisiner. Un dispositif complété par un magazine qui prolonge l’expérience digitale. Théo, suivi par un SESSAD (Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile) (voir encadré) a pu tester en groupe ce nouveau serious game.

    « Le jeu est fait pour apprendre à manger équilibré. Par exemple, je sais maintenant que les protéines servent à fabriquer les muscles, explique Théo. On parle aussi de la provenance et de la fabrication des aliments, d’où viennent les œufs, le beurre, la farine… On a même visité une ferme pour comprendre d’où viennent la viande et le lait ».

    Première impression à chaud : le format jeu est parfait pour captiver les jeunes, mais c’est un public exigeant…

    « J’ai bien aimé que ça soit sur ordinateur mais j’aurais préféré qu’il y ait plus d’animations ! Mais c’était bien de jouer en groupe, tout seul j’aurais eu peur de me tromper. »

    C’est en effet le parti pris : jouer à plusieurs pour encourager l’échange et le partage d’idées, et enseigner à chacun à trouver sa place dans le groupe.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient la Fondation OVE.

    1 adolescent sur 3 a des problèmes de poids :

    surpoids, obésité ou maigreur. (1)

    Bon à savoir

    À domicile ou dans le cadre scolaire et extra-scolaire, les SESSAD offrent un accompagnement spécialisé aux enfants et aux jeunes (jusqu’à 20 ans), en situation de handicap, d’autisme ou présentant des troubles du comportement ou de l’apprentissage (TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou dyslexie, par exemple).

    2 De l’alimentation virtuelle au bien manger réel

    Pour les équipes pédagogiques aussi, le jeu sérieux est un outil efficace.

    « Notre service accompagne des personnes qui ont des difficultés à se concentrer, à mémoriser et à s’organiser. Le jeu “Dans mon assiette” permet d’aborder l’alimentation de façon ludique,analyse Laura Gazzoli, assistante sociale. C’est la première année que je l’utilise comme support d’animation, et les jeunes accrochent bien. C’est pratique pour lancer le sujet et éveiller l’intérêt de nos publics. Mais il me semble essentiel de rendre concrètes les informations apprises. C’est dans ce sens que j’ai souhaité organiser, en complément, une visite de ferme pédagogique. »

    Pour Théo et son groupe, les séances durent d’une heure à une heure et demie. En 10 séances, ils ont pu parcourir environ la moitié du jeu : c’est dire si la matière est riche ! De l’avis de Théo, l’expérience est réussie.

    « Grâce à ce jeu, j’ai changé mes habitudes : je mange plus le matin. Et j’ai appris des astuces pour cuisiner avec de nouveaux ingrédients. Par exemple, on peut faire un gâteau au chocolat avec de la courgette à la place du beurre : ça apporte des vitamines et ça diminue le gras. C’est meilleur pour la santé ! »

    « Dans mon assiette » : un jeu vidéo pour apprendre à bien manger

     

    * Le prénom a été changé

    L’Essentiel de l’article

    • « Dans mon assiette » est un jeu vidéo pédagogique autour de l’alimentation.
    • Il est développé par la Fondation OVE qui œuvre pour favoriser l’inclusion sociale.
    • Le jeu est organisé autour de 4 thèmes : les aliments, l’équilibre alimentaire, faire les courses et cuisiner.

    (1) Santé publique France, Étude ESTEBAN 2014-2016, 2019 (mise à jour)