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  • Vacances de février : quelles activités à la maison et en plein air avec les enfants ?

    Vacances de février : quelles activités à la maison et en plein air avec les enfants ?

    Dates des vacances d’hiver 2025

    • Zone A : Du samedi 22 février au lundi 10 mars 2025
    • Zone B : Du samedi 8 février au lundi 24 février 2025
    • Zone C et Corse : Du samedi 15 février au lundi 3 mars 2025

    1 Activités solidaires pour lui apprendre l’entraide

    Des placards pleins à craquer de vêtements déjà trop petits, un coffre à jouets qui déborde ? Ni une ni deux, un tri s’impose dans la chambre de votre enfant ! Ensemble, choisissez et triez les affaires que vous gardez et celles qui ne sont plus utilisées pour en faire don à une association.

    Votre enfant a envie de faire du bénévolat ? Participez à des collectes et/ou des distributions alimentaires, des ramassages de déchets dans votre ville… Vous pouvez même agir depuis chez vous avec des initiatives lancées en ligne par des associations. Vous trouverez différents défis solidaires à relever en famille sur des plateformes solidaires en ligne comme Diffuz. Autre idée : soutenir les exploitants agricoles de votre région en achetant vos produits dans une AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). C’est aussi l’occasion pour votre enfant de découvrir des fruits et des légumes de saison et à la source !

    2 Activités culturelles en famille

    Les musées sont fermés ou trop éloignés ? Optez pour une visite virtuelle du Louvre ou de la Cité des sciences ! Sans oublier les expositions en plein air, notamment de photos ou de sculptures, idéales pendant les journées où la météo se fait clémente. Un moyen ludique d’initier vos enfants à l’art. Votre enfant adore lire ? Pensez aux bibliothèques en ligne qui proposent de nombreux livres, jeux et applications éducatives à télécharger gratuitement.

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    Bénéficiez de réductions sur de nombreuses activités en famille grâce à Macif Avantages !

    Bon à savoir : un peu d’écran pour les enfants, mais pas trop !

    Les activités en ligne sont à consommer avec modération pour limiter l’impact des écrans sur vos enfants.

    Chiffre-clé

    Selon l’OMS, les jeunes et les enfants de 5 à 17 ans devraient pratiquer au moins 1 heure par jour d’activité physique modérée à soutenue pour être en pleine forme!*

    Vous restez à la maison ? Faites le plein d’idées d’activités en intérieur pour occuper vos enfants !

    3 Activités manuelles pour les enfants sur le thème de la nature

    Pas de jardin mais la main verte ? Fabriquez un mini-potager intérieur ! Il suffit d’une cagette et de la terre pour y faire pousser herbes aromatiques, radis, tomates cerises, etc. Votre enfant adore les animaux ? Construisez ensemble un abri pour hérisson, un nichoir ou un hôtel à insectes pour que ces petites créatures continuent l’hiver au chaud. Si vous habitez en zone urbaine, profitez de vos balades en ville pour réaliser un herbier citadin (si si c’est possible !) et si vous êtes proche d’une forêt, votre enfant aura une mine de trésors à portée de main. Munissez-vous d’un grand cahier, de quelques feutres et crayons de couleurs et de feuilles de papier journal entre lesquelles votre enfant glissera les feuilles et fleurs ramassées.

    Et pour sensibiliser vos enfants à la préservation de l’environnement, retrouvez des activités manuelles en ligne, notamment sur Diffuz, comme la fabrication de votre propre lessive ou shampoing non polluant.

    4 Activités culinaires pour les petits cuistots

    Cuisiner en famille, en voilà une chouette idée ! Carottes, poireaux, cresson, courges… Enfilez toques et tabliers et lancez-vous dans un atelier soupe ou gratin autour des légumes d’hiver. Vos enfants seront ravis de les découvrir et de déguster ce qu’ils auront préparé !

    Source :
    *OMS, Activité physique pour les jeunes

    L’Essentiel de l’article

    • Initiez votre enfant à la solidarité en l’aidant à faire des dons et du bénévolat.
    • Privilégiez les activités simples en lien avec la nature.
    • Téléchargez des livres et des applications pédagogiques en ligne.
  • Aidant et salarié : comment concilier vie pro et vie d’aidant ?

    Aidant et salarié : comment concilier vie pro et vie d’aidant ?

    Endosser le rôle d’aidant, c’est à la fois assumer les tâches du quotidien, mais aussi être le principal soutien moral et affectif du proche aidé. Une mission aussi importante que difficile, comme en témoigne Julie, qui a mené de front sa vie familiale et professionnelle avec son rôle d’aidant auprès de Laurent, son mari décédé en décembre dernier des suites d’une maladie. Elle partage son expérience.

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    Quand survient l’impensable

    La maladie de Laurent se manifeste d’abord par des pertes cognitives et une intense fatigue, mises sur le compte d’un burn-out professionnel. Puis le diagnostic tombe : c’est un cancer. Pour Julie et sa famille, le monde s’écroule. Julie occupe un poste à responsabilité au sein d’une agence de publicité parisienne. Alors en période d’essai, elle n’ose dire à son employeur qu’elle a décidé de s’occuper seule de son mari devenu invalide : « Quand survient ce rôle d’aidant, on fait face sans se poser de questions : on soutient et on donne sans compter », raconte Julie.

    Vous aidez un proche au quotidien ?

    La Macif s’engage auprès des aidants.

    Renseignez-vous sur macif.fr !

    Il faut éviter de se mettre en danger parce que si on craque, on entraîne tout le reste avec soi.

    Julie, aidante


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    Une spirale sacrificielle

    Pour prendre soin de son mari, subvenir aux besoins financiers de la famille et gérer le quotidien, Julie adopte une organisation quasi-militaire. « Il n’y avait plus de place pour l’improvisation. Je devais mettre en place la coordination du parcours de soins (kinésithérapeute, infirmière, chimiothérapie, IRM, etc.) et le suivi médical très lourd, tout en continuant à travailler et m’occuper de la maison et des enfants », explique-t-elle.

    Jusqu’à s’en s’oublier… « Le piège, c’est de considérer que le rôle d’aidant est naturel. Alors qu’il faut être conscient de la responsabilité, de la charge mentale et de l’incidence physique que cela implique. On repousse nos limites tout en ayant conscience que l’on se met en danger et que si on craque, on entraîne tout le monde avec soi : son aidé, ses enfants, son entourage… »

    Un décalage s’est vite installé entre mes priorités du quotidien et mon travail, et j’ai su que je n’allais pas être en capacité de fournir ce qu’on me demandait.

    Julie, aidante


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    Une carrière qui en pâtit

    Une situation difficilement tenable qui a inévitablement des répercussions sur l’activité professionnelle de Julie. « J’étais dans un environnement qui exigeait une grande productivité. Faute de soutien, un décalage s’est installé entre mes priorités du quotidien et mon travail. Et plus la dépendance de mon mari augmentait, plus je comprenais que je ne pouvais plus fournir ce qu’on attendait de moi au travail », avoue-t-elle.

    Julie quitte alors son entreprise pour se mettre à son compte, espérant gagner en souplesse. Mais très vite, la réalité la rattrape. « Laurent était à plus de 90 % d’invalidité. La charge mentale devenait trop lourde à porter et je n’arrivais plus du tout à travailler seule ».

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    Le travail, véritable colonne vertébrale

    « Le travail est indispensable à l’équilibre personnel. J’avais besoin, mentalement et économiquement, de stabilité », souligne-t-elle. Julie accepte un nouveau CDD mais, cette fois, aborde la situation avec son employeur et demande un contrat aux 4/5e qui lui est refusé. « Néanmoins conciliante, l’entreprise a accepté que je télétravaille, m’absente pour aller à l’hôpital, et me donnant des congés malgré mon récent CDD… ». Se sentant soutenue par son employeur et voyant son mari au plus mal, Julie prend un second congé de répit. Laurent décède quelques semaines plus tard à l’hôpital.

    Besoin d’aide ?

    Le site aveclesaidants.fr de la Macif vous éclaire pour vos démarches au quotidien.


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    Des salariés aidants et des employeurs co-responsables

    L’entreprise a sa part de responsabilité dans l’équilibre professionnel et personnel de l’aidant salarié. « Nous pouvons tous devenir un aidant ou un aidé jour et que nous sommes, assure Julie. Charge à l’entreprise d’instaurer un climat de confiance pour libérer la parole des aidants, adopter une politique RH pour les identifier au plus tôt ou créer un parcours professionnel spécifique… pour que ni la vie d’aidant ni l’activité salariale ne soient plus sacrifiées ».

    L’Essentiel de l’article

    • Les salariés aidants n’ont pas toujours conscience de se mettre en danger.
    • Le travail est essentiel à l’équilibre personnel des aidants.
    • Accepter de souffler est vital, pour soi et pour les proches.
    • Réinventer le parcours du salarié-aidant au sein des entreprises peut être une solution.

    (1) Ipsos-Macif, 2020

    (2) Association Française des aidants, Fiche pratique « Concilier vie d’aidant et vie professionnelle »

  • Ex Utero : le podcast pour briser les tabous de la parentalité

    Ex Utero : le podcast pour briser les tabous de la parentalité

    Nouveaux ou futurs parents, l’objectif est généralement le même : vivre la parentalité le plus sereinement possible. Avec Ex Utero, un podcast en trois saisons, les tabous autour de la grossesse, de la naissance et la période post-partum sont brisés. Bonne écoute !

    Ex Utero – Saison 3 – Episode 1 : La sage-femme comme guide

    Lors d’une grossesse, le suivi par une sage femme se poursuit après l’accouchement, et cela jusqu’au 12eme jour de vie du bébé. Ces consultations post-natales permettent d’aborder diverses questions sur l’alimentation de maman et de bébé, la contraception possible, un éventuel baby blues et constituent des moments d’échanges privilégiés…. Depuis 13 ans Myriam Reiss sage femme accompagne les mamans : avant et après l’accouchement. Chaque jour, elle se déplace au domicile des différentes familles qui rentrent à peine de la maternité, pour faciliter ce retour à la maison.

    Ex Utero – Saison 3 – Episode 2 : Visite guidée d’une maison des 1000 jours

    Connaissez-vous le concept des 1000 premiers jours qui courent du début de la grossesse jusqu’aux deux ans révolus de l’enfant ? Ces 1000 premiers jours, c’est au départ un rapport d’une commission d’experts présidée par Boris Cyrulnik, médecin psychanalyste et auteur. De ce rapport est né un projet national piloté par le ministère des solidarités et de la santé et la création de 45 maisons des 1000 premiers jours partout en France. C’est à Arras qu’est né en 2021 la première maison des 1000 premiers jours. Ce lieu chaleureux qui accueille parents et bébé tous les 15 jours pendant la première année de vie pour partager, discuter, s’entraider a une particularité : il fait partie d’un pôle éducatif qui regroupe également une maternelle, une PMI et un espace famille notamment. Une sorte de petit village qui permet entre autres de rompre l’isolement.

    Ex Utero – Saison 3 – Episode 3 : Interrogations de parents – Éclairages d’experts

    L’arrivée de bébé chamboule. Malgré l’immense bonheur d’accueillir ce petit être, on ne se sent pas toujours prêt, on veut être parfait, on dort peu, l’organisation est bancale. On aimerait tellement avoir le mode d’emploi et bénéficier du soutien de professionnels. Dans ce micro-trottoir, ces futurs et jeunes parents font part de leurs interrogations, et 4 experts leur répondent.

    Ex Utero – Saison 3 – Episode 4 : Dépression post-partum – Conversation maman – psy

    Quelques jours après l’accouchement, la majorité des mamans traverse une période de déprime qu’on appelle le  » baby blues « , réaction naturelle causée par tous ces changements. Mais pour 1 femme sur 6 (selon une étude de Santé publique France réalisée en 2023) la dépression peut prendre le relais et s’installer plus durablement. En 2022, à la naissance de sa fille, Anna plonge rapidement dans une dépression post-partum. Aujourd’hui elle veut comprendre ce qui lui est arrivé. Elle en discute avec Brigitte Borsoni, psychologue clinicienne spécialisée dans la relation parent/bébé et adulte/enfant.

    Ex Utero – Saison 3 – Episode 5 : Dépression post-partum, quel rôle pour l’entourage ?

    Aujourd’hui en France, tous les mois, une femme se suicide au cours de la première année de vie de son bébé. La dépression post-partum est une condition sérieuse qui peut affecter la santé mentale et émotionnelle d’une maman après l’accouchement. L’entourage, qu’il s’agisse du partenaire, de la famille, des amis ou même des professionnels de santé, peut jouer un rôle crucial dans le rétablissement de la maman. Jocelyne, Ysée et Geoffroy ont vécu cette période difficile auprès de leur fille, leur amie, leur conjointe. Ils ont accepté de se rencontrer / pour discuter autour de leur rôle d’aidant.

    Avertissement : les propos que vous allez entendre abordent le suicide et peuvent heurter.

    Ex Utero – Saison 3 – Bande-annonce

    La période du post partum, dit-on aux mamans qui viennent d’accoucher, dure à peu près 6 semaines. En réalité, ce sont près de 1000 jours qui sont nécessaires pour s’adapter à cette nouvelle vie qui impose de réorganiser ses journées… et ses nuits, à jongler avec la fatigue, à adapter ses habitudes, ses relations avec les autres… et avec soi-même. Ce qu’on occulte souvent c’est l’éventualité aussi de passer par la case dépression. Pourtant 1 mère sur 6 souffrirait de dépression post partum. Dans cette 3ème saison d’Ex Utero signée Vous! par Macif, écoutez ces moments de découverte de l’inconnu avec celles et ceux qui la vivent au quotidien. Des parents bien sûr, mais aussi leur entourage, des sages-femmes et autres professionnels de santé ainsi que des organismes de la petite enfance, en laissant, au cœur, la parole des mamans.

    Ex Utero – Saison 2 – Épisode 1 : L‘impact du handicap d’un bébé

    Chaque année en France, près de 20 000 enfants naissent avec une maladie congénitale(1). Pour Amanda et Vincent tout avait bien commencé, jusqu’à ce qu’ils apprennent que leur fille est née avec une malformation. Entre incompréhension et inquiétude, le papa veut régler le problème avec une chirurgie, mais sa compagne, familière du milieu médical, temporise et préfère attendre. Comment surmonter cette épreuve sans perdre son optimisme ? Comment se projeter dans un avenir incertain ?

    Lire aussi : Troubles du neurodéveloppement : comment détecter et quand consulter ?

     

    Ex Utero – Saison 2 – Épisode 2 : L’arrivée d’un bébé dans une famille recomposée

    Aujourd’hui en France, un foyer sur dix est recomposé(2). Lorsqu’une famille se reforme, ce sont de nouveaux liens qu’il faut tisser. Entre les beaux-parents et les enfants. Entre les enfants, aussi. Alors, quand un nouveau bébé arrive dans la fratrie, il n’est pas toujours évident pour chacun de retrouver sa place. Christian est le père de Louanne 20 ans et de Lenny 17 ans. Coralie est la mère de Lyam, 8 ans. Ils sont ensemble depuis plus de quatre ans et ont eu ensemble Leyann, 18 mois. À l’arrivée de son petit-frère, ce n’était pas évident pour Lyam, jusque-là le benjamin de la famille. Pas simple non plus pour les deux « grands », qui ne sont pas tout le temps à la maison, et regardent, parfois avec amertume, le privilège de leur petit frère Leyann, qui est le seul à avoir ses deux parents sous le même toit. Alors, comment retrouver un équilibre familial ? Comment être un parent qui parvient à être suffisamment là pour chacun ?

    Ex Utero – Saison 2 – Épisode 3 : Le lien fusionnel parent/enfant

    L’arrivée d’un enfant bouleverse les relations d’un couple et redéfinit les liens entre ceux qui sont ainsi devenus des parents. Charlène est une mère fusionnelle. Elle n’a pourtant pas été enceinte de Callie, c’est sa femme, Maryse, qui lui a donné naissance. Peut-être est-ce parce que Charlène avait peur que le lien soit moins fort dès la naissance qu’elle a compensé, jusqu’à devenir plus que maman poule… Comment trouver le juste équilibre quand on est celui ou celle qui n’a pas porté l’enfant et que l’on veut être aussi essentiel que la mère qui a donné naissance ?

    Ex Utero – Saison 2 – Épisode 4 : La dépression post-partum

    En France, une femme sur cinq subit un épisode de dépression après la naissance de son bébé(3). Ce syndrome post-partum peut être particulièrement isolant pour la mère et perturbant pour le.la partenaire. Florence a été secouée par une dépression post-partum après l’accouchement de sa fille. Elle se sent incapable de faire quoique ce soit, elle se dit bloquée, tétanisée, tout le temps triste. Son mari, Guillaume, s’occupe du nourrisson sans comprendre ce qui arrive à son épouse. Il lui avoue sa difficulté à “gérer deux enfants ». Des mots maladroits qui la bouleversent. Comment demander de l’aide lorsqu’on comprend pas soi-même ce que l’on ressent ? Comment surmonter une dépression post-partum, parfois banalisée ?

    Lire aussi : La dépression prénatale, une réalité encore trop méconnue

    Ex Utero – Saison 2 – Épisode 5 : La difficulté de retrouver ses marques dans le couple

    Après la naissance d’un bébé, les parents sont souvent sur un petit nuage. Mais rapidement, le quotidien change : les nuits sans sommeil, le manque de temps pour soi, les doutes et presque inévitablement, les tensions entre parents. Après 6 jours à la maternité, Cécile n’avait qu’une hâte : rentrer à la maison. Son époux Edjems est lui aussi impatient de retrouver sa femme et leur fille. Mais passer de 2 à 3 n’est pas si évident. Comment, alors, faire en sorte que tout le monde trouve sa place ? Comment s’appuyer sur l’autre et lui faire comprendre ses besoins ?

    Lire aussi : Naissance et tabous : des témoignages ouverts et déculpabilisants

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 1 : “Je ne voulais pas d’enfant”

    En France, 4,5 % des femmes ne souhaitent pas avoir d’enfant.1 Être sans enfant par choix, dit aussi “childfree”, reste cependant encore peu accepté par la société. Alors comment gérer quand, de surcroît, on finit par être enceinte ? Fanny n’avait pas le désir d’enfant. Son mari Simon, comprenait, mais espérait malgré tout. Et puis la grossesse est arrivée, imposant à Fanny une aventure qu’elle n’avait ni prévue ni voulue. Avec toujours à ses côtés, son partenaire, navigant à vue dans une situation parfois périlleuse.

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 2 : “J’ai subi une fausse couche”

    Pas assez d’éducation sur le sujet, beaucoup de culpabilisation, un accompagnement restreint, font de la fausse couche un de ces tabous qui perdurent. Pourtant, une femme sur quatre enceinte y est confrontée. 15 % des fausses couches2 surviennent jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (dans les 3 premiers mois) et 1 % entre la 14ème et la 22ème SA (plus de 4 mois de grossesse). Cela peut alors être un vrai traumatisme physique et psychologique pour la femme, et son/sa partenaire, subissant cette perte. Pour Élodie, la fausse couche a été un moment particulièrement douloureux, qui a notamment éloigné son conjoint Rémy. Le couple a surmonté l’épreuve grâce à une certaine prise de conscience.

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 3 : Grossesse et regards sur le corps

    Pendant une grossesse, le corps de la future mère change inévitablement : prise plus ou moins importante de poids, le ventre qui s’arrondit, les seins qui gonflent, des marques qui apparaissent sur la peau. Cette évolution peut être mal vécue, parfois à cause de son propre regard critique sur soi-même, mais aussi accentué par celui de la société et de ses proches. Cécilia a vécu 2 grossesses consécutives pendant lesquelles son corps a été un centre d’attention bien malgré elle. À ses côtés, Thimothée essayait tant bien que mal de l’aider face aux commentaires parfois déplacés.

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 4 : “Je n’aime pas être enceinte”

    À en croire les réseaux sociaux ou les histoires racontées par les unes et les autres depuis des générations, être enceinte rime avec épanouissement. Certes un peu de fatigue et de prise de poids, mais rien qui ne vienne entacher ce bonheur de porter un enfant. Et pourtant ! Pour de nombreuses femmes, 9 mois de grossesse est une vraie épreuve, physique et/ou morale. Mais comment dire au reste du monde que l’on n’aime pas être enceinte ? Surmontant le jugement des autres, Carole le dit haut et fort : elle n’a pas aimé être enceinte. Pendant ses grossesses, son partenaire Anthony a fait son possible pour contrer le regard pesant de ceux qui refusaient de concevoir cette réalité.

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 5 : Vivre sa grossesse en solo

    Près de 1,5 million de Françaises sont des mères célibataires qui élèvent donc leur(s) enfant(s) seules. Dès mères qui ont parfois été en solo dès la grossesse, pendant laquelle elles ont dû tout gérer et surmonter seule. Solitude et stress, fatigue physique et mentale, gestion des démarches administratives et des achats pour préparer l’arrivée de bébé, autant d’étapes vécues sans partenaire du quotidien. C’est dans ces moments que les proches, amis et famille, peuvent devenir de vrais soutiens. Margot savait qu’en ayant un bébé toute seule, elle traverserait des périodes difficiles, mais par chance, elle a pu compter sur son amie Laurette.

    Ex Utero – Saison 1 – Épisode 6 : “J’ai vécu une dépression prénatale”

    Il est estimé à environ 10 % des femmes enceintes touchées par la dépression. Ce chiffre est cependant difficile à vérifier car nombres de femmes concernées ne le savent pas et n’en parlent pas, mettant leur mal-être et leur tristesse sur le compte des hormones et de la fatigue. Pourtant, la dépression prénatale est aussi réelle que celle post-partum. Une prise en charge adaptée peut aider ces femmes enceintes à traverser leur grossesse plus sereinement. Marie a pleuré à chaudes larmes les 6 premiers mois de sa grossesse, sans comprendre pourquoi. Avec Vincent à ses côtés, elle est parvenue à surmonter cette épreuve, non sans difficulté.

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    Alors que votre famille s’agrandit, la Macif vous accompagne au quotidien dans cet incroyable moment de vie.

    (1) Institut National de Veille Sanitaire

    (2) INSEE 2020

    (3) Collège National des Sages-femmes

  • Cyberharcèlement et santé mentale : « le début de l’adolescence est un moment critique »

    Cyberharcèlement et santé mentale : « le début de l’adolescence est un moment critique »

    Les réseaux sociaux ou encore les jeux vidéo en ligne peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale des jeunes. En quoi ces plateformes sont-elles un terrain fertile pour le harcèlement ?

    Pascal Minotte, psychologue et chercheur au Centre de référence en santé mentale (CRéSaM) à Namur, en Belgique : C’est vrai que dans l’imaginaire collectif, l’impact pressenti de ces plateformes est plutôt négatif, mais il y a des nuances à apporter. À savoir, pour ce qui est de l’usage des médias sociaux par les adolescents, qu’on observe un léger impact négatif en moyenne et non pas de raz-de-marée de dépression ou de troubles anxieux. Ce qui veut dire aussi, puisqu’on parle de moyenne, que pour certaines personnes, c’est aussi une ressource et une aide. Pour ce qui est du cyberharcèlement, il s’articule généralement à des problématiques de présentiel et à du harcèlement scolaire classique, phénomène qui existe d’ailleurs depuis très longtemps. Pour avoir interviewé beaucoup d’ados confrontés à ces situations, ils ne font d’ailleurs pas spécialement la distinction entre harcèlement et cyberharcèlement. Ce dernier apporte néanmoins certaines nouveautés, comme la question des photos compromettantes.

    Romain Huët, maître de conférences en sciences de la communication à l’Université Rennes 2 : Le type d’interactions qu’engagent les réseaux sociaux sont des interactions assez lâches notamment du fait de la possibilité de l’anonymat, mais aussi des contraintes techniques de l’énonciation qui favorisent souvent des interactions extrêmement brèves et en rafale. La distance affective et la distance des corps font que la présence d’autrui ne produit pas la même tonalité affective quand on s’entretient avec lui et qu’on s’autorise peut-être plus de choses que dans la vie ordinaire. L’exercice de l’empathie est beaucoup plus facile dans une co-présence physique que derrière un écran.

    20% des jeunes

    auraient déjà été exposés à du cyberharcèlement et des cyberviolences.(1)

    Quelles sont les spécificités de cette forme renouvelée du harcèlement scolaire et de son impact sur la santé mentale ?

    Pascal Minotte : Il n’y a pas de symptôme spécifique au cyberharcèlement. On trouve chez les jeunes victimes potentiellement tous les symptômes classiques des ados qui ne vont pas bien, comme la détérioration de l’estime de soi. Cela va se manifester à travers des maux de ventre, des maux de tête, de l’absentéisme important à l’école… Bien sûr, l’impact est d’autant plus négatif que la situation est grave et dure longtemps. Ensuite, il y a effectivement des catégories de population, en particulier les 9-13 ans, pour lesquels la prévalence du harcèlement est plus importante. Si on prend le phénomène cyber, on observe que le début de l’adolescence est un moment critique. C’est le moment où les enfants entrent au collège, ils passent dans un autre système où ils ont plus de responsabilités. Et c’est surtout le début de la puberté, les adolescents se cherchent autant en termes d’identité que de sexualité et de rapport aux autres. L’autre chose que l’on observe est que le cyberharcèlement touche en fait autant les filles que les garçons en termes de fréquence, mais que la détresse psychologique que cela entraîne est en moyenne plus importante chez les jeunes filles. Le harcèlement en ligne s’attaque en effet directement aux marqueurs de l’identité féminine, à savoir l’apparence physique, la notion de « respectabilité » – toutes les choses pour lesquelles le regard du public sera plus indulgent concernant les adolescents et les hommes en général. Pourtant le fait de partager des photos intimes n’a rien à voir avec le respect. On a affaire à des phénomènes, en particulier le revenge porn, qui sont éminemment sexistes. Il y a beaucoup de choses à déconstruire en termes de stéréotypes de genre.

    Romain Huët : Parmi les thématiques développées par les jeunes faisant appel aux associations de prévention contre le suicide [Romain Huët a été bénévole écoutant dans une telle association, ndlr], celle du harcèlement en faisait partie. Mais de manière générale, il était surtout question de la difficulté à nouer des rapports avec autrui et à s’épanouir relationnellement. Ce qui m’avait marqué dans l’étude que j’ai faite sur la souffrance, y compris chez les jeunes, c’est le très grand sentiment de solitude quand bien même la personne est très bien entourée. Sur les réseaux sociaux, autrui est toujours atteignable et on peut être sur des sujets de conversation extrêmement différents avec 4 ou 5 personnes en même temps. Cela modifie très clairement les rapports sociaux, la capacité à accorder de l’attention à l’autre. Cette solitude peut ainsi s’exprimer de plein de manières différentes, notamment par la difficulté à nouer une certaine consistance relationnelle.

    Lire aussi : Comment savoir si votre enfant est un harceleur ?

    Comment préserver la santé mentale des jeunes face aux phénomènes de cyberharcèlement ?

    Romain Huët : Il faudrait peut-être déjà repenser dès l’école cette relation à autrui sur les réseaux sociaux mais pas seulement. Aujourd’hui, on va faire des cours d’éducation civique mais on réfléchit assez peu à ce qu’est un rapport à autrui alors que c’est la chose la plus nécessaire à nos existences. Pour moi, il faut une vraie politique de l’attention à l’autre et de la sensibilité. Il y a une tendance à une désensibilisation massive, à un assèchement affectif assez fort qui fait qu’on a un rapport beaucoup plus brutal au monde. Je pense que c’est lié au contexte social qui favorise des rapports de concurrence et de compétition.

    Pascal Minotte : Il faut aussi aider les jeunes à identifier ce qu’est le harcèlement parce qu’ils n’en n’ont pas toujours conscience, surtout les plus jeunes. Quelle est la différence entre le fait de faire une plaisanterie ou de taquiner quelqu’un et le fait de harceler ? Pour moi, il y a une coresponsabilité de l’école et des parents dans l’éducation des enfants sur ces sujets. La première chose à faire en tant que parent est d’avoir soi-même un comportement exemplaire. Quand on parle de gestion des émotions, certains adultes prêchent la bonne parole mais sont eux-mêmes en grande difficulté au moment de partager leurs émotions avec les enfants.

    Lire aussi : Le body shaming chez les ados et ses impacts sur leur santé mentale

    Quel rôle les plateformes ont-elles à jouer selon vous ?

    Romain Huët : Il est intéressant de regarder comment les interactions sont organisées techniquement et comment elles participent à configurer le dispositif d’interaction. Par exemple, le pouce « j’aime » ou le cœur sont des façons très peu élaborées pour montrer son sentiment à l’égard d’une information. Par exemple, vous mettez une photo sur Instagram qui obtient 45 cœurs. Comment pouvez-vous être rassuré sur la reconnaissance ou sur ce que cela signifie vraiment ? Ces interactions peuvent aussi entraîner des formes de violences beaucoup plus crues : quand on réagit en 280 caractères [sur Twitter, ndlr], il y a des risques que ce soit plus violent parce qu’on n’utilise pas toute la subtilité du langage. L’enjeu serait donc de densifier ces interactions, de donner plus de possibilités de nuance.

    Pascal Minotte : Certaines plateformes comme Instagram mettent en place des choses pour signaler les abus ou bloquer quelqu’un sans que la personne ne soit au courant. C’est très bien mais ça vient toujours en complément de l’éducation aux médias et de l’éducation tout court. Je trouve quand même intéressant d’insister aussi sur le fait qu’Internet, notamment pour les minorités qui sont souvent victimes de cyberharcèlement, peut aussi être une ressource. Les personnes LGBTQ+, par exemple, témoignent souvent du fait qu’au début de leur adolescence, c’est sur les médias sociaux qu’elles ont pu trouver des interlocuteurs avec lesquels partager leur vécu.

    L’Essentiel de l’article

    • Le cyberharcèlement est souvent en prolongement d’un harcèlement en « présentiel »
    • L’anonymat et la distance physique donnent une impression d’impunité aux harceleurs
    • Les réseaux sociaux peuvent aussi être des ressources pour trouver de l’aide et du soutien

    (1) Association E-enfance

  • Les jeunes consomment-ils différemment que leurs aînés ?

    Les jeunes consomment-ils différemment que leurs aînés ?

    Dis-moi quel âge tu as, je te dirai comment tu consommes

    On les imagine smartphones de seconde main en poche, sapes solidaires sur le dos, sneakers à impact positif aux pieds, encas vegan dans le ventre : à en croire les imaginaires, les jeunes formeraient un groupe homogène de consommateurs éveillés et responsables. C’est du moins ce que l’on pourrait déduire de la médiatisation de cette “génération Greta Thunberg”, marcheuse pour le climat, politiquement verte, adepte de Vinted et Biocoop, vent debout contre l’ancien monde des entreprises et celui des “boomers”.

    De fait, la prise de conscience existe bien chez certains : Romain, 24 ans, responsable de communication interne dans un fond d’investissement parisien, explique ainsi que ses habitudes de consommation ont évolué ces dernières années : « J’ai réellement plus conscience de mon impact écologique. J’achète beaucoup moins de produits transformés pour l’alimentation. Je n’achète plus ou alors très peu de vêtements issues du fast fashion par rapport à avant ». Maxime Delavallée, se félicite lui de rassembler 50 000 visiteurs actifs chaque mois sur le site de sa boutique en ligne de vêtements vintage de seconde main CrushOn. « Dans les nombreux retours de nos clients, la satisfaction provient à la fois de l’acte militant d’acheter de la mode de seconde-main sourcée par des commerçants indépendants à taille humaine, et de l’unicité stylistique et au glamour de porter du vintage » témoigne-t-il.

    Lire aussi : Comment consommer la mode de façon responsable ?

    Pourtant, il suffit de se pencher plus sérieusement sur les chiffres pour constater que ce seul constat est loin d’être pleinement représentatif des comportements d’achat des représentants de la jeunesse. Fin 2019, le Crédoc concluait son étude « Consommation et modes de vie » pour l’ADEME en notant que « les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes ». Bien que l’environnement soit en tête de leurs préoccupations, ils sont toujours plus enclins à prendre l’avion et à faire les soldes que le reste de la population, et moins prêts qu’eux à calmer leur cadence d’achats. Laurène, 21 ans, étudiante à l’Ecole de Sage-Femme de Dijon, concède par exemple qu’elle « achète beaucoup plus de choses dites non essentielles (vêtements, produits multimédias…) » que ses parents, « alors qu’eux, qui avaient souvent moins de moyens, se concentraient sur des choses indispensables (voiture, loyer…) ».

    Les jeunes sont-ils touchés par une forme d’hypocrisie ? Non : c’est plutôt que les termes du débat sont mal posés.

    À la recherche du consommateur parfait

    « Jeune ou pas, personne ou presque ne fréquente exclusivement McDonald’s, ou exclusivement des Salad Bars vegan et il nous arrive tous de nous retrouver dans la situation de récupérer un panier d’Amap sur le chemin d’Ikea ou une commande Amazon en même temps qu’un colis Vinted » rappelle l’essayiste Jean-Laurent Cassely, spécialiste des tendances urbaines et nouveaux modes de consommation. « Dans une étude que j’ai pu mener avec l’ObSoCo (ndlr : Les jeunes urbains créatifs, contre-culture ou futur de la consommation, ObSoCo, 2018), on s’est demandé si les jeunes diplômés qui incarnent souvent l’avant-garde dans les médias étaient plutôt alter-consommateurs ou hyper-consommateurs : en fait la plupart des gens sont tiraillés entre ces deux modèles, et rares sont ceux qui ont un profil “pur ». »

    « Ce qui est clair c’est que l’alter-consommateur modèle ne correspond pas forcément aux comportements des “vrais gens”, y compris parmi les fameux Millennials »

    Jean-Laurent Cassely, spécialiste des nouveaux modes de consommation

    Quand on pose la question aux principaux intéressés, il est effectivement difficile d’obtenir des réponses tranchées : à choisir s’ils sont plus portés sur la fête commerciale du Black Friday ou son boycott, le Green Friday, Romain répond « ni l’un ni l’autre », Laurène « entre les deux extrêmes » et Léa, 27 ans, consultante en communication dans une agence parisienne, « les deux ».

    Pour beaucoup, cette ambivalence traduit en fait la mise en place d’un mécanisme de balancier, qui consiste à contrebalancer sa consommation non-raisonnable par des achats vertueux. « C’est un jeu des compensations qui s’observe beaucoup dans le discours de l’alter-consommation, précise Jean-Laurent Cassely. Plus on prend l’avion, plus on va chez McDo, et plus il faudra acheter des produits verts ou en vrac pour compenser ». Un constat qui abonde dans le sens du raisonnement de Romain, qui avoue « compenser avec des actions quotidiennes comme le tri des déchets ou le recours à l’économie circulaire » son « addiction à tout ce que peut apporter l’uberisation (commandes de nourriture, VTC) ».

    Lire aussi : Économie circulaire et collaborative : quels sont les enjeux ?

    D’ailleurs, un même comportement d’achat peut dissimuler des aspirations bien distinctes. Le fait de moins consommer, par exemple, peut cacher à la fois un sens des responsabilités aigu comme un simple manque de moyens. « On observe notamment du côté de la jeunesse ce qu’on appelle des comportements de transition, analyse Jean-Laurent Cassely. Si les jeunes n’ont pas de voiture ou qu’ils ne sont pas propriétaires de leur logement, c’est parfois tout simplement parce qu’ils ne sont pas stabilisés dans vie d’adulte, et qu’ils n’en ont pas encore besoin ». Un constat confirmé par une étude menée par le chercheur Richard Grimal sur une cohorte de jeunes français, dans laquelle il atteste que « les opinions et les attitudes de la génération Y ne jouent aucun rôle » dans le fait que les jeunes utilisent moins la voiture que leurs aînés, et que l’explication est plutôt à chercher du côté de leur non-entrée dans la vie d’adulte et dans l’obtention des moyens financiers qui l’accompagne. « Pour résumer, on peut dire que les jeunes prennent dès qu’ils le peuvent le même pli que les fameux boomers que l’on accuse aujourd’hui de tous les maux sur la consommation » ironise Jean-Laurent Cassely.

    « Un jeune, c’est un être humain pas très différent des autres »

    Jean-Laurent Cassely

    De la conso au discours : où est le fake ?

    C’est donc surtout dans les discours que la confusion règne. D’abord parce que saisir “les jeunes” comme un groupe uniforme est vain. Dans son livre Millennial Burn-Out (Arkhé, 2019), Vincent Cocquebert confirme que « derrière cet énième mythe générationnel » se cache « une armée de marketeurs et autres consultants avides d’alimenter la machine à poncifs pour faire tourner un juteux business ».

    Et pose, in fine, la question : « Et si les millennials n’existaient pas ? ».

    Mais la confusion vient aussi et surtout du fait que les projecteurs n’ont tendance à ne se braquer que sur une seule facette des modes de consommation. « Dans les faits, c’est souvent la recherche du meilleur prix qui l’emporte, mais dans le discours, c’est l’écologie, l’éthique ou la consommation responsable qui prend le pas, observe Jean-Laurent Cassely. La raison à cela, c’est que les catégories culturelles monopolisent le discours sur la consommation, alors que celles et ceux cherchent simplement le meilleur objet au meilleur prix ne prennent pas la parole ; non pas parce que ce modèle est honteux mais il ne fait pas l’objet d’un discours et d’une philosophie ».

    Dans son livre co-écrit avec la sociologue et directrice de recherche au CNRS Monique Dagnaud, Génération surdiplômée, les 20 qui transforme la France (Odile Jacob, 2021), Jean-Laurent Cassely rappelle ainsi que seul un Français sur cinq a un master ou le diplôme d’une grande école en poche, mais que ce petit groupe des 20% se retrouve aux manettes des prescription de tendances. Les modes de consommation semblent donc moins une question d’âge qu’une question de catégorie socio-professionnelle.

    Et si hypocrisie il y a, elle ne vient pas des jeunes, mais de son élite culturelle. « Depuis que la société de consommation existe, les intellectuels français s’y opposent, confirme Jean-Laurent Cassely. Il y a un décalage immense entre le discours critique sur la consommation et la place qu’elle occupe dans la société : la France est le second marché de McDonald après les US, la grande distribution traditionnelle, le discount et Amazon s’y sont très bien implantés, mais la condamnation de la “société de consommation” continue d’être la position dominante dans les médias et parmi les intellectuels, ce qui a tendance à creuser l’écart avec les consommateurs lambda qui sont pourtant conscients pour beaucoup des limites du consumérisme, mais en tirent également des satisfactions réelles ».

  • Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Épisode 1 : C’est quoi la Sécu ?

    Qui a eu l’idée de créer la sécurité sociale et quand ? Est-ce qu’aller chez le médecin ou le dentiste, c’est gratuit ? Qui finance les 183 milliards d’euros de la branche maladie ? Avec des archives et des questions d’enfant, plongez dans l’histoire et les mécanismes de la sécurité sociale en 3 minutes.

    Épisode 2 : C’est quoi une mutuelle ?

    Les mutuelles, c’est quoi ? À quoi ça sert exactement ? Avec des exemples et des cas concrets, comprenez enfin les rouages de ces institutions qui participent à la qualité et la réputation du système de santé français en 3 minutes.

    Épisode 3 : comment fonctionne le duo Sécu – mutuelle ?

    Dans de nombreux pays, les citoyens doivent débourser des milliers d’euros chaque année pour se soigner, pas en France. Pourquoi ? Grâce à une complémentarité entre la sécurité sociale et les mutuelles. On vous explique comment, à travers des exemples concrets et des comparaisons internationales en 3 minutes.

    Épisode 4 : Comment fonctionnent les remboursements à la pharmacie ?

    Un matin, Marin, se réveille patraque, avec le nez qui coule. Après son rendez-vous chez le médecin, il court à la pharmacie pour acheter ses médicaments. Combien ça va lui coûter ? Devra-t-il payer ses médicaments ? Dans quel cas, et pourquoi ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 5 : Comment fonctionnent les remboursements à l’hôpital ?

    Mamie Violette a la vue qui baisse. Elle doit se faire opérer de la cataracte. Marin l’accompagne et sur la route, il se demande combien ce passage à l’hôpital va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 6 : Remboursements de vos lunettes

    En pleine partie de jeu vidéo, Marin constate qu’il ne voit plus très bien son écran. Impossible de battre le boss ! Il va avoir besoin de lunettes… Chez quel spécialiste doit-il aller ? Combien ça va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

  • Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    1 Prévenir la consommation de plantes toxiques

    Avant de vous lancer dans l’achat d’une plante, prenez conseil auprès d’un professionnel en jardinerie pour connaître les plantes qui sont risquées pour vos enfants ou vos animaux domestiques. Cela vous permettra de faire des choix raisonnés !

    Autre mesure : les jeunes enfants ont tendance à mettre à la bouche tout ce qui leur tombe sous la main ! Alors, à l’intérieur de la maison comme dans votre jardin, veillez à ne pas avoir de plantes toxiques qui seraient dangereuses pour eux. Pensez, de manière générale, à mettre hors de leur portée les plantes d’intérieur en les surélevant sur un meuble, par exemple. En extérieur, gardez un œil sur vos enfants et apprenez-leur, quitte à leur répéter, à ne pas goûter ni même toucher les plantes. La répétition a des vertus pédagogiques !

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Le saviez-vous ?

    La confusion de plantes provoque des cas d’intoxications graves.

    Chaque année, on recense environ 250 cas d’intoxications aux plantes d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Et en seulement six ans (entre 2012 et 2018), 1 872 cas de confusion entre des plantes toxiques et comestibles ont été recensés(1).

    2 Repérer les signes d’intoxication aux plantes

    Que ce soient ses baies, ses feuilles ou ses tiges, certaines plantes contiennent des substances toxiques dont l’ingestion en grande quantité nécessite une prise en charge en hôpital(2). Une intoxication aux plantes provoque généralement des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et des diarrhées. Certaines plantes, comme le vératre (confondu avec la gentiane) ou la belladone (confondue avec le raisin), causent des symptômes plus graves : troubles cardiaques ou neurologiques. Si rien n’est fait, l’intoxication peut mener au décès.

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

     

    Des plantes toxiques pour votre animal

    3 Que faire en cas d’intoxication ?

    En cas de contact cutané : retirez les vêtements touchés et lavez la peau avec du savon et de l’eau tiède pendant 15 minutes.

    En cas de contact oculaire : rincez l’œil avec de l’eau tiède pendant 15 minutes.

    En cas d’ingestion : retirez soigneusement le reste de la plante de la bouche de votre enfant ou de votre animal, puis donnez-lui un peu d’eau à boire.

    Quelle que soit l’intoxication par plante, contactez le centre antipoison de votre ville afin de connaître les mesures à prendre. Vous pouvez aussi consulter directement votre médecin traitant ou contacter votre vétérinaire en indiquant le nom de la plante en cause. En cas d’urgence vitale (coma ou détresse respiratoire), appelez immédiatement le 15.

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

     

    Étiquettes et photos

    Conservez toutes les étiquettes des plantes achetées en jardinerie. Ainsi, en cas d’ingestion, vous saurez communiquer le nom de la plante aux professionnels de santé. Et si vous partez à la cueillette, pensez à prendre en photo les plantes récoltées de sorte à pouvoir les montrer aux professionnels de santé en cas d’intoxication !

    L’Essentiel de l’article

    • Tenez les plantes toxiques hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
    • Douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées sont les principaux symptômes d’une intoxication aux plantes.
    • En cas d’intoxication, appelez le 15 ou un centre antipoison.

    (1) Agence nationale de sécurité sanitaire (ANES)
    (2) Centre antipoison belge, Muguet (Convallara majalis)
    * Centre Antipoison Animal et Environnemental de l’Ouest, Plantes toxiques
  • Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Vrai-Faux sur la sexualité des ados

    Les ados d’aujourd’hui ont leur premier rapport sexuel plus tôt que leurs aînés. Ils comptent plus de partenaires et plus de rapports à risques que les générations précédentes. Ils sont imprudents en matière de contraception, accros aux pornos, passionnés de sextos et friands de pratiques toujours plus poussées. Autant de préjugés, souvent infondés, qui planent encore sur la sexualité des moins de 20 ans.

    “Faites confiance à la jeunesse et donnez-leur les clés pour se protéger.”

    Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida

    “Il y a souvent une perception erronée de la jeunesse,” souligne Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida. Selon elle, le plus important reste de promouvoir le plaisir dans la sexualité tout en éveillant aux risques, notamment des MST/IST.

    24 % des jeunes n’utilisent pas systématiquement le préservatif

    Sondage Ifop – Bilendi Mars 2020 – Sidaction

    Un chiffre qui illustre bien que “les jeunes ont conscience des risques, mais ils pensent que cela ne leur arrivera pas,” selon Pauline. La prévention reste donc de mise !

    Lire aussi : Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

  • La précarité étudiante aggravée par la crise sanitaire

    La précarité étudiante aggravée par la crise sanitaire

    Les vidéos de files d’attente interminables d’étudiants devant les banques alimentaires depuis le début de la crise sanitaire ont marqué les esprits. Difficile, aujourd’hui, d’ignorer l’ampleur de la misère étudiante. « Avant la crise, la précarité était déjà forte. Désormais, elle explose, on le constate au quotidien », dénonce Mélanie Luce, présidente de l’Unef, l’Union nationale des étudiants de France. Et les distributions alimentaires que le syndicat a mises en place ne désemplissent pas. « Au fur et à mesure, de plus en plus d’étudiants y ont recours, et nous n’avons pas assez pour tous ceux qui ont fait la queue », détaille Mélanie Luce.

    43% des étudiants

    sautent des repas pour des raisons financières*.

    L’emploi étudiant, une nécessité financière pour beaucoup de jeunes

    Si la précarité n’a pas attendu les mesures gouvernementales liées à la Covid-19, ces dernières ont accentué la fragilité de nombreux étudiants, et notamment en les privant d’emploi – une béquille financière nécessaire pour près de la moitié d’entre eux, au vu de l’insuffisance des bourses.

    Ainsi, hors période Covid, 46 % des étudiants occupent une activité rémunérée durant l’année universitaire – ce pourcentage grimpe en été1. Une situation peu satisfaisante, quand on sait que travailler en parallèle de ses études est la première cause d’échec à l’université. « Les activités salariées hors cursus ont un impact négatif sur la validation (des diplômes) et favorisent l’abandon des études », confirme l’économiste Kady Marie-Danielle Sorho-Body2.

    « Non seulement les emplois étudiants révèlent les inégalités de parcours existant au sein de l’enseignement supérieur, mais, en outre, ils peuvent les accentuer », analyse également la sociologue Vanessa Pinto dans son ouvrage À l’école du salariat. Les étudiants et leurs « petits boulots »3.

    Mais à défaut d’être la solution idéale, l’emploi étudiant est jugé « nécessaire » par la quasi-totalité de ceux qui l’exercent. Il faut dire qu’aujourd’hui, seul un quart des étudiants bénéficie de bourses sur critères sociaux – à des niveaux souvent trop faibles pour en vivre (de 1 032 euros à 5 679 euros annuels).

    « Ce système d’aide est insuffisant, il oblige les étudiants à s’appuyer sur deux piliers pour financer leurs études : le salariat et la solidarité familiale », dénonce Mélanie Luce. Or, la dégradation du marché du travail touche particulièrement l’emploi informel et les contrats précaires, intérimaires ou autres, auxquels ont recours les étudiants. Ainsi, durant le confinement, plus d’un tiers des étudiants qui exerçaient une activité ont été contraints de l’arrêter, perdant ainsi en moyenne 274 € par mois4. Une baisse considérable pour des budgets ultraserrés.      

    Les étudiants précaires en grand besoin d’aide(s)

    Elise Nuret, vice-présidente en charge de l’Agoraé, une association qui compte une vingtaine d’épiceries solidaires gérées par des étudiants pour des étudiants, avait ainsi vu doubler le nombre de bénéficiaires entre septembre 2019 et septembre 2020. Et avec l’inflation la tendance n’a fait qu’augmenter. La jeune femme, elle-même étudiante, observe un changement de profils parmi les nouveaux venus : désormais, de plus en plus d’étudiants ayant perdu leur emploi n’ont d’autre choix que de se tourner vers la solidarité pour tenter de boucler les fins de mois. « Le problème était déjà présent avant 2020, mais il a été décuplé », souligne Elise Nuret.

    Lire aussi : Comment fonctionnent les AGORAé, ces épiceries étudiantes solidaires ?

    Ces modifications du travail étudiant ont des conséquences à long terme, bien au-delà de la seule période de confinement : parmi les étudiants ayant arrêté de travailler, 37 % n’ont pas repris d’activité rémunérée après le déconfinement4. Et nombreux sont ceux qui n’ont pas trouvé le fameux « job d’été » qui permet de tenir sur l’année universitaire. 

    Les études et la construction de l’avenir mises en péril par la précarité

    Une misère étudiante qui met à mal l’idéal de démocratisation des études supérieures et qui participe de la reproduction des inégalités sociales. L’Unef appelle à un plan d’urgence doté d’un milliard et demi d’euros pour permettre augmenter le montant des bourses et des APL (Aides pour le logement), mais aussi pour élargir massivement le nombre de bénéficiaires de ces bourses – entre autres en les ouvrant aux étudiants étrangers, qui en sont aujourd’hui exclus. Et au-delà, le syndicat propose la création d’une allocation d’autonomie, une aide universelle pour créer un filet de sécurité étudiant.

    « Aujourd’hui tout le monde peut perdre son emploi. Mais en tant qu’étudiant, nous n’avons droit ni au chômage ni au RSA »

    Mélanie Luce, présidente de l’Unef, l’Union nationale des étudiants de France

    Le constat est partagé mais les solutions émises peinent à trouver l’unanimité. Alors, faute de projet politique apportant une solution pérenne, le milieu associatif se mobilise. Les épiceries solidaires Agoraé, les associations Linkee ou Cop’21 organisent des distributions de panier repas, de plats préparés ou de produits d’hygiène. Idem pour les acteurs emblématiques de l’aide alimentaire, le Secours Populaire et les Restos du cœur, qui s’adaptent à leurs nouveaux bénéficiaires en ouvrant des centres dédiés aux étudiants. Des colis alimentaires pour des jeunes privés d’université, d’emplois et de perspective : difficile de trouver image plus marquante d’une jeunesse sacrifiée. « Les initiatives sont nombreuses dans le milieu associatif, mais notre action ne suffit pas. Les distributions de panier de sont pas une solution pérenne. Nous avons besoin de relais institutionnels », appelle Elise Nuret.

    La Macif se mobilise contre la précarité étudiante

    La Macif a décidé de mobiliser son dispositif Macif Solidarité Coups Durs pour permettre aux étudiants d’avoir un espace de soutien et d’écoute active, afin d’évaluer leur niveau de détresse et les orienter, en fonction, vers les aides ou structures de proximité existantes.

    *Linkee 2022
    (1) Observatoire national de la vie étudiante, enquête CDV 2016.
    (2) Sorho-Body Kady Marie-Danielle, « Le travail salarié a-t-il un impact sur la réussite en première année de licence ? », Formation emploi, 142 | 2018, 211-230.
    (3) Paris, PUF, 2014.
    (4) Observatoire national de la vie étudiante, enquête CDV 2020.
  • Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Pour profiter sans danger de votre séjour à la montagne, il convient de connaître les risques et d’adopter les bons réflexes. Suivez le guide !


    1

    Préparez-vous physiquement

    Que vous soyez skieur débutant ou confirmé, personne n’est à l’abri d’une mauvaise chute sur les pistes. « C’est ce qu’on appelle l’accident du troisième jour », explique Bastien Kynast, accompagnateur en montagne. Les stations de ski observent en effet un pic d’accidents de ski en début de séjour. « La plupart de ces blessures s’expliquent par la fatigue accumulée et un manque de préparation physique » observe le professionnel de montagne. Pour skier sans danger, musclez-vous en faisant quelques exercices à la maison plusieurs semaines en amont.


    2

    Vérifiez votre matériel

    Avant de rejoindre les pistes ou les chemins de randonnée, vérifiez votre matériel et assurez-vous qu’il soit de qualité et en bon état. Il est important de choisir des skis adaptés à votre niveau et de s’assurer que les fixations maintiennent correctement vos chaussures. Le port du casque est également fortement conseillé pour tous les skieurs, quel que soit leur âge et leur niveau. Les enfants en cours de ski ont l’obligation de porter un casque. Privilégiez des vêtements de sport adaptés à la météo (isolants, imperméables et respirants) et n’oubliez pas de porter des lunettes de soleil ou un masque pour protéger vos yeux de la réverbération sur la neige. Par précaution, testez votre altimètre, boussole et GPS et pensez à recharger votre téléphone portable avant de partir.


    3

    Choisissez une randonnée adaptée à votre niveau

    Pour ceux qui préfèrent découvrir la montagne en raquettes plutôt qu’à skis, il convient d’être tout aussi vigilant. « Le principal est de ne pas surestimer son niveau et de partir en randonnée toujours à plusieurs », recommande Bastien Kynast. Si vous avez de jeunes enfants, préférez une balade familiale de quelques heures avec un itinéraire accessible à tous plutôt qu’une randonnée d’une journée, qui nécessite une bonne condition physique.

    Lorsque vous partez en randonnée, « il faut aussi prendre en compte le dénivelé cumulé plus que le nombre de kilomètres. Celui-ci vous donne la distance totale d’ascension que vous allez rencontrer et donc un aperçu de la difficulté de la randonnée » explique l’accompagnateur en montagne.

    50 000

    interventions ont lieu chaque année sur le domaine skiable français.*


    4

    Sécurisez votre parcours

    Que ce soit en raquettes ou à skis, suivez les pistes balisées et les panneaux de signalisation en montagne. La raison est très simple : « en cas d’accident, il est beaucoup plus facile pour les secouristes de vous retrouver si vous êtes sur un sentier ou un chemin » indique Bastien Kynast.

    Vous souhaitez faire du hors-piste ? Faites-vous accompagner par un professionnel pour sécuriser votre pratique, comme un moniteur de ski ou un guide de haute montagne, par exemple. De plus, pensez à prendre en compte les prévisions météorologiques avant de partir et assurez-vous de rentrer avant que la nuit ne tombe.

     

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

     

    VOUS ÊTES FAN DE SKI ?

    En montagne, le contrat Garantie Accident Macif vous protège en cas de pépin* !

     

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Préparez-vous physiquement plusieurs semaines avant votre séjour au ski.
    • Ne partez jamais seul en montagne et prenez de quoi alerter les secours.
    • Vérifiez le bon état de votre matériel.
    • Faites-vous accompagner par un professionnel de la montagne pour faire du hors-piste.

    Domaines Skiables 2022