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  • Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

    Certaines infections sexuellement transmissibles (IST), aussi connues sous le nom de maladies sexuellement transmissibles (MST) comme la syphilis semblaient avoir disparu de la surface de la Terre. Du moins, dans l’esprit des personnes actives sexuellement. En réalité, on assiste à une véritable recrudescence des IST-MST depuis une dizaine d’années, comme s’en alarme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec un nombre de cas qui pourrait atteindre celui des années 1980, tristement connues pour son boom de personnes atteintes du VIH et autres infections transmises par voie sexuelle. Ainsi chaque jour, ce sont plus d’un million de personnes qui contractent une IST (1) dans le monde.


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    Qu’est-ce que le dépistage d’IST ?

    Pour savoir avec certitude si vous avez contracté une infection sexuellement transmissible, vous faire dépister est le seul moyen fiable. Le dépistage est un examen qui consiste à chercher si vous avez été contaminé par une infection sexuellement transmissible, que ce soit sous la forme virale, bactérienne, ou encore parasitaire. Car oui, il existe plusieurs types d’IST :

    • les IST bactériennes ou parasitaires : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase, qui, lorsqu’elles sont diagnostiquées, peuvent être guéries,
    • les IST virales : l’hépatite B, l’herpès génital, le VIH et le papillomavirus humain (VPH), difficiles ou impossibles à guérir, selon le type de virus.

    Parfois asymptomatiques, les IST peuvent prendre du temps avant de se manifester et de laisser apparaître les premiers symptômes. Il est donc nécessaire de passer un test de dépistage si vous avez eu des rapports sexuels non protégés afin d’établir un diagnostic précoce en cas d’infection, puis de mettre en place rapidement un traitement. Il s’agit aussi de limiter le risque de transmission à votre ou vos partenaires sexuels et donc de limiter la propagation des IST.

     

     


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    Dans quel cas faut-il se faire dépister ?

    Il existe plusieurs situations dans lesquelles il est nécessaire de se faire dépister :

    • vous êtes en couple et souhaitez arrêter d’utiliser des moyens de protection (préservatif interne, externe, carré de latex, la PrEP…) : réaliser un dépistage des deux partenaires vous permet de vous assurer qu’aucun de vous n’est porteur d’une IST-MST non connue et donc non traitée et ainsi d’avoir des relations sexuelles sans moyen de protection en toute sécurité. Si cela est nécessaire, n’oubliez pas d’utiliser un mode de contraception parmi les différentes méthodes existantes ;

     

    • vous avez eu un rapport sexuel à risque : vous avez eu un rapport non protégé avec un(e) partenaire occasionnel(le), votre partenaire régulier avec qui vous n’utilisez pas de moyen de protection (préservatif ou autre) a eu un rapport non protégé avec une autre personne … Réaliser un dépistage des IST-MST vous permettra de lever le doute sur une potentielle exposition ;

     

    • vous présentez des symptômes : pertes vaginales inhabituelles, écoulement urétral (hors liquide pré-séminale durant une érection), troubles de la miction, douleurs pendant les rapports, inflammations, sensation de brûlure ou démangeaisons des organes génitaux… En bref, si ça pique, ça gratte, ça brûle ou ça ne sent pas bon, c’est peut-être une IST. Ces différents signes doivent vous alerter et vous amener à réaliser un dépistage. Écoutez votre corps et n’hésitez pas à consulter votre médecin ! ;

     

    • à titre préventif : certaines IST ne se manifestent pas. C’est le cas de l’infection à papillomavirus humains (HPV), infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. Selon la Haute Autorité de santé (HAS), près de 80 % des personnes (hommes et femmes confondus) seront infectées au cours de leur vie. Il est donc nécessaire de se faire dépister régulièrement. Votre médecin peut vous prescrire un test de dépistage à réaliser dans un laboratoire d’analyse médical, ou vous pouvez vous rendre directement dans un centre de dépistage ou au planning familial. Le dépistage d’une IST peut se faire par une prise de sang, un prélèvement local ou urinaire ou un frottis vaginal (ce dernier étant réservé aux femmes), mais à chaque IST son test, donc pensez à faire dépister chacune d’entre elles ;

     

    • pour un suivi de grossesse : certains dépistages sont obligatoires (syphilis, hépatite B), d’autres fortement recommandés (VIH).

     

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     

    Combien de temps après le rapport non protégé faut-il se faire dépister des IST ?

     

    Lorsque vous avez un rapport sexuel non protégé, vous devez attendre au moins 6 semaines pour vous faire dépister du VIH. On considère que c’est le temps nécessaire pour que le virus puisse être détecté dans votre organisme. Pour les autres IST, vous pouvez vous faire dépister dès 2 jours et jusqu’à 3 semaines, après le rapport non protégé. Pendant ces semaines d’attente, vous pouvez utiliser un préservatif interne (préservatif féminin), un préservatif externe (préservatif masculin) ou un carré de latex à chaque rapport ou encore opter pour l’abstinence afin d’éviter de transmettre l’IST si vous en êtes porteur.

    À savoir

    La HAS recommande un frottis tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans après deux frottis consécutifs normaux faits à un an d’intervalle. Elle recommande également un dépistage systématique des infections à Chlamydia (autre IST souvent asymptomatique) chez les jeunes femmes de 15-25 ans sexuellement actives, car il s’agit notamment de la première cause de stérilité en France.


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    Pourquoi est-il important de se faire dépister ?

    Si les raisons de se faire dépister sont nombreuses, l’élément le plus important à garder en tête est qu’une IST diagnostiquée rapidement est une IST plus facilement traitée. En effet, le dépistage est aujourd’hui le seul moyen fiable de savoir si vous avez une infection sexuellement transmissible. Il permet d’établir un diagnostic précis et donc une meilleure prise en charge par des professionnels de santé.

    De plus, en vous faisant dépister, vous évitez une éventuelle transmission à votre ou vos partenaire(s). Vous vous êtes fait dépister et le résultat de test est positif ? Prévenez votre ou vos partenaire(s) pour qu’il(s) soi(en)t aussi dépisté(e)s et traité(e)s le plus rapidement possible.

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     

    À savoir

    Dans le cas du VIH, une personne dépistée peu de temps après sa contamination et mise sous traitement a la même espérance de vie qu’une personne séronégative et reste en bonne santé (2). En effet, si le sida ne se guérit pas, des traitements du VIH permettent aujourd’hui de (mieux) vivre avec le sida.


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    À quelle fréquence se faire dépister et où faut-il faire le dépistage ?

    Tout dépend de votre situation. Si vous avez plusieurs partenaires au cours d’une même année, il est recommandé de vous faire dépister tous les trois mois environ, ou à chaque changement de partenaire si cela est possible. Vous avez une relation stable et de longue durée ? Un dépistage reste conseillé au minimum une fois par an ou en cas de prise de risque.

    Pour se faire dépister, parlez-en par exemple à votre médecin généraliste ou, votre gynécologue qui pourra vous conseiller et vous prescrire un test de dépistage des IST à faire notamment en laboratoire. Vous pouvez aussi vous rendre dans :

    • un CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic)
    • un CPEF (Centre de planification et d’éducation familiale)

     

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     


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    Comment se passe un test de dépistage IST ?

    Selon le type des infections sexuellement transmissibles recherchées (bactériennes, virales ou parasitaires), différents examens biologiques peuvent être réalisés via une prise de sang, un prélèvement bactériologique (recueil des urines, prélèvement, etc.) ou encore un examen clinique des organes génitaux ou de la bouche.

    Dans le cas particulier du VIH, pour lequel environ 24 000 personnes en France seraient porteuses du virus sans le savoir (3), trois types de tests existent :

    • le dépistage classique, appelé test ELISA : une simple prise de sang permet de rechercher dans votre sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Il est totalement fiable s’il est réalisé six semaines après une prise de risque. Ce test Elisa (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay) est dit combiné ou de 4e génération lorsqu’il permet la détection simultanée des anticorps (Ac) anti VIH-1 et anti VIH-2, ainsi que de l’Antigène P24 (Ag P24) du VIH-1.

     

    • le TROD (test rapide d’orientation diagnostique) vous permet d’avoir un résultat en 30 minutes maximum. Il fonctionne à partir d’une goutte de sang prélevée au bout de votre doigt. Un délai de 3 mois (12 semaines) doit s’être écoulé après la dernière prise de risque. Si le test rapide est positif, il doit être confirmé par un test de dépistage classique du VIH (par prise de sang). Il peut être pratiqué par des associations.

     

    • l’autotest VIH : disponible en pharmacie, ce test à réaliser soi-même est effectué à partir d’une goutte de sang et grâce à un autopiqueur. Il est totalement fiable pour un risque pris il y a plus de trois mois (12 semaines). Le résultat est obtenu au bout de 15 minutes.

     

    Dépistage positif : quel traitement selon les IST ?

     

    Votre dépistage est positif ? Sachez que des traitements peuvent être mis en place. Attention toutefois, chaque IST se traite différemment et elles ne se guérissent pas toutes seules mais nécessitent un traitement adapté pour éviter des complications. N’utilisez pas de crème, pommade, antibiotiques sans consulter votre médecin au préalable.

    • Pour le VIH : il ne peut pas être soigné mais la trithérapie permet de bloquer son évolution et d’améliorer considérablement la qualité de vie des personnes séropositives au VIH.
    • En cas d’IST bactérienne, un traitement antibiotique sera mis en place. Il faudra alors refaire un dépistage de contrôle un mois après pour vérifier que l’IST est bien guérie (pour la syphilis, le contrôle se fait 6 mois après le traitement).

    Il est donc indispensable que vous suiviez scrupuleusement votre traitement, dans le respect de la prescription. De plus, veillez à mettre vos rapports sexuels sous protection en utilisant un préservatif à chaque rapport et durant toute la durée du traitement minimum. C’est le seul et unique moyen d’éviter le phénomène de contamination et recontamination.

     

    Bon à savoir : les IST se soignent !

    Bonne nouvelle : vite détectées, la majorité des IST se soignent en quelques jours !

    Pour en savoir plus, contactez Sida Info Service :

    • www.sida-info-service.org
    • 0800 840 800 (appel anonyme et gratuit)

    Le contrat Garantie Santé Macif est accessible à tous et personnalisable !

    Il prévoit la prise en charge immédiate des préservatifs féminins et masculins non remboursés par le RO dans le forfait intimité/vie de couple (50 euros par an quel que soit le niveau de soins souscrit).

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Les IST sont souvent asymptomatiques.
    • Il est primordial de se faire dépister régulièrement pour éviter la propagation de l’infection et la traiter.
    • La plupart des IST peuvent se soigner. Elles doivent être prises en charge rapidement pour éviter le risque de complications.

    Sources :
    (1) OMS, Étude sur les infections sexuellement transmissibles, 2019
    (2) Inserm, Sida et VIH
    (3) VIH.org, Le VIH/sida en France en 2018
    Sida Info Service, Quand peut-on faire un test ?, 2020
    Sexosafe, Le dépistage pour être safe !
    HAS, Dépistage du cancer du col de l’utérus : le test HPV-HR recommandé chez les femmes de plus de 30 ans, 2020
    Ameli, Maladies et infections sexuellement transmissibles, 2020
  • Location solidaire : des avantages pour les propriétaires et les locataires

    Location solidaire : des avantages pour les propriétaires et les locataires

    Il n’est pas toujours facile pour un propriétaire de choisir son ou ses futurs locataires. Donner un coup de pouce à une famille aux ressources financières limitées ou choisir un profil a priori plus sûr ? Bonne nouvelle, une solution existe pour louer en toute sérénité. Le dispositif Solibail joue le rôle d’intermédiaire entre associations agréées et « candidats » à un logement, via un contrat sécurisé. Une bonne occasion d’être solidaire, mais aussi de voir son logement occupé et entretenu toute l’année.


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    Sécurité et tranquillité pour les propriétaires

    L’avantage du dispositif Solibail ? Un loyer versé par l’association, qui gère aussi l’entretien du logement. Lorsqu’il décide de mettre à la location ses 13 appartements à Saint-Laurent-du-Var (06) il y a quelques années, Michel Herbert comprend très vite qu’il a tout à gagner en optant pour Solibail.

     

    Une rénovation des biens financée

     

    Le deal : une rénovation de ses biens payée à hauteur de 42 % par l’Agence Nationale de l’Habitat et la Métropole en échange de leur mise en location estampillée Soliha, structure qui favorise l’accès au logement « des personnes défavorisées, fragiles ou vulnérables ». « Je loue certes un peu moins cher, mais je bénéficie d’une déduction d’impôts à hauteur de 75 % sur mes revenus locatifs. Financièrement, je suis gagnant », explique le sexagénaire.

    Chiffre clé

    Selon la localisation de votre logement, vous pouvez bénéficier de déductions fiscales allant jusqu’à 85 % de vos revenus locatifs. (1)

    Une gestion des biens assurée

     

    Le dispositif Soliha assure également aux propriétaires une certaine sécurité et tranquillité d’esprit quant à la gestion de leur bien. « Grâce au contrat signé avec Soliha, j’ai la certitude que mes biens seront loués durant six ans. Normalement, il y a toujours un peu de travaux à faire entre deux locataires, et ce n’est pas toujours simple d’en retrouver de nouveaux. Là, je ne m’occupe de rien. L’association remet le logement en état, effectue des travaux de rénovation énergétique si besoin, puis le reloue directement. Ce dispositif m’a libéré des contraintes liées à la location de mes appartements, et me permet d’aider des familles ou des jeunes en difficultés à se loger. »

    Le saviez-vous ?

    Pour louer solidaire, un propriétaire doit proposer un logement allant du studio au 5 pièces, non meublé, et satisfaisant aux normes sanitaires et sécuritaires. (1)


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    Changement de vie pour les locataires

    Sécurité des loyers, maintien du logement en état, optimisation de son occupation, possibilité d’aides et de déduction fiscales : la location solidaire a de quoi susciter l’intérêt des propriétaires. Même son de cloche du côté des locataires, qui voient parfois des situations très périlleuses se débloquer. « Avec mes trois enfants, nous avons été plusieurs années sans logement », explique Vera Prokopyshina (Cannes, 06), qui a habité dans des hôtels, puis dans des foyers après une séparation difficile.

    Un locataire solidaire peut être n’importe qui : une mère isolée, un travailleur précaire, ou encore un couple en difficulté. Aucun critère n’est exigé pour accéder à un logement solidaire. Chacun peut y prétendre et déposer un dossier de candidature auprès de l’association Soliha de sa région, qui donnera suite aux situations les plus précaires. Les locataires sont logés pour une durée de 18 mois maximum et bénéficient d’un accompagnement social. Ils participent financièrement à hauteur de 25 % de leurs revenus et intègrent ensuite un logement définitif, ou se voient proposer une autre solution d’hébergement.

    Lorsqu’un propriétaire est frileux à l’idée de louer son logement, c’est que souvent, il a eu une mauvaise expérience : loyers impayés, dégradations, etc. Mais c’est aussi parfois parce qu’ils se fient à des préjugés sur les locataires à revenus modestes, comme celui selon lequel ils seraient de mauvais payeurs. C’est faux ! Ils ont parfois des difficultés à louer un logement en raison de leur situation personnelle, mais sont tout à fait aptes à habiter un logement autonome et à régler les charges.

    « J’ai ensuite été prise en charge par Soliha qui nous a trouvé un appartement magnifique, où mes enfants ont leur propre chambre, raconte Vera. Ce nouveau logement leur permet de grandir dans un environnement calme et sain. Pour nous, c’est une résurrection, et les mauvais souvenirs sont désormais bien loin. »

    La location solidaire c’est avant tout un beau geste de solidarité envers les plus démunis. Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

    Bon à savoir

    Pour pouvoir louer solidaire, votre logement doit être localisé dans l’une des 9 régions partenaires de Solibail : Basse-Normandie, IDF, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Pour les autres régions, le dispositif est dénommé « Louez solidaire ». (1)

    Vous êtes propriétaire et souhaitez louer votre logement ?

    Macif vous accompagne et assure votre bien.

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Louer solidaire assure aux propriétaires de recevoir un loyer.
    • Le propriétaire peut être aidé dans le cadre de ses travaux et profiter de réductions fiscales allant jusqu’à 85 % des revenus locatifs.
    • La location solidaire permet à des familles précaires d’accéder à des logements décents.

    (1) ecologie.gouv, Propriétaires, louez en toute tranquillité avec Solibail

  • Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    On vous appelle pendant que vous changez votre bébé ou que vous lui donnez à manger ? Laissez sonner ! La règle d’or : toujours le surveiller pour prévenir les mauvaises chutes.


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    Table à langer et chaise haute sous surveillance

    Avant de changer votre bébé sur la table à langer, veillez à préparer tout ce dont vous avez besoin et à portée de main, afin d’éviter de vous éloigner pour les attraper. Votre enfant va avoir une chaise haute pour prendre ses repas en famille ? Comme en voiture, assurez-vous que sa ceinture est bien bouclée ! Et pour ne prendre aucun risque, choisissez une chaise haute portant la mention « conforme aux exigences de sécurité ». Et bien sûr, la surveillance reste de mise !


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    Attention à la marche !

    Si votre logement possède des escaliers, apprenez à votre enfant à les monter et à les descendre en restant à ses côtés ! « Ce n’est que vers 2 ans que l’escalade complète de l’escalier sera possible debout, en s’aidant d’une rampe. Apprenez également à vos enfants à ne pas emprunter l’escalier avec des chaussettes, ce qui le rend particulièrement glissant », prévient Murielle Bouin, directrice adjointe de Calyxis, pôle d’expertise du risque.

    La spécialiste ajoute que « 6 à 8 % des chutes d’escaliers entraînent des traumatismes ». Prévoyez donc des barrières en haut et en bas… et fermez-les afin de prévenir les risques d’accidents à la maison ! Assurez-vous aussi que rien n’encombre les marches ou paliers.


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    Gare aux glissades dans la salle de bains

    Entre les éclaboussures et le sol généralement en carrelage, une chute est vite arrivée dans la salle de bains. Celle-ci peut faire d’autant plus mal si votre enfant se cogne contre une surface dure (lavabo, rebord de baignoire, etc). Veillez donc à placer un tapis antidérapant dans la baignoire/douche et sur le sol à la sortie. N’hésitez pas non plus à faire s’asseoir votre enfant dans la baignoire pour qu’il puisse par exemple se savonner de façon autonome sans risquer de glisser.

    Chiffre clé

    Près de 40 % des accidents de la vie courante surviennent chez les moins de 15 ans : la chute est l’accident le plus fréquent (55 %), en particulier chez les enfants de moins d’un an (1).

    À savoir

    Votre enfant a chuté lourdement ? Même s’il semble aller bien, mieux vaut consulter un médecin. La gravité des blessures ne dépend pas toujours de la hauteur de la chute. Vous pouvez aussi apprendre les gestes de premiers secours sur les enfants pour savoir réagir en cas d’accident.


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    Des sécurités pour les fenêtres et les balcons

    Vous appréciez de vous détendre et d’avoir quelques plantes sur votre balcon. Mais ne laissez jamais votre enfant y jouer tout seul. Installez aussi un filet de protection ou un garde-corps par exemple pour l’empêcher d’escalader ou de passer à travers les barreaux !

    Restez avec lui si une fenêtre est ouverte dans votre logement et bloquez-la avec un système de sécurité (les magasins de bricolage en vendent). Retirez aussi tous les objets placés sous vos fenêtres ou sur votre balcon pour qu’il ne grimpe pas dessus.

    Votre enfant vous réclame un lit superposé ? Pour aménager la chambre des tout-petits, il est important de choisir un mobilier répondant aux exigences des normes de sécurité françaises (sigle NF). Contrôlez la stabilité du lit superposé, celle de l’échelle et la barrière de sécurité qui doivent être solides et bien fixées. Attendez que votre enfant ait 6 ans (rassurez-le, ça passe vite !) pour le laisser dormir au-dessus. Et placez un tapis épais au sol, sans objets au pied du lit, pour éviter les chutes douloureuses.

    Votre enfant a fait une chute ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Ne laissez jamais votre bébé sans surveillance sur la table à langer.
    • Placez des barrières en haut et en bas de vos escaliers.
    • Restez à côté de votre enfant si une fenêtre est ouverte ou qu’il est sur le balcon.
    • Optez pour du mobilier répondant aux normes de sécurité pour sa chambre.

    (1) Assurance Prévention, 2020

  • Conseils pour dégivrer le pare-brise de votre voiture sans risque

    Conseils pour dégivrer le pare-brise de votre voiture sans risque

    En hiver, quand les températures extérieures baissent, une couche de glace naturelle très mince se forme sur les vitres des véhicules. Pour rouler en toute sécurité, il faut veiller à avoir une vision parfaite à 360 degrés, et donc bien dégivrer sa voiture avant de démarrer.

    Chauffage et eau chaude, une action contre-productive

    Verser de l’eau chaude sur les vitres gelées de votre voiture ne sert à rien. L’eau pourrait regeler si les températures sont trop basses, et avec le choc thermique, cette action risque de provoquer des fissures, voire de faire éclater le verre. Oubliez aussi l’idée de mettre le chauffage à fond car cela risque d’être très long et vous devrez gratter votre pare-brise en respirant les gaz d’échappement.

    Si votre pare-brise est gelé, munissez-vous plutôt d’un grattoir à manche et de gants, ou optez pour une bombe dégivrante si vous n’avez pas envie de trop gratter.

    Une voiture à assurer ?

    Optez pour l’assurance Auto de la Macif !

    Astuces pour prévenir le givre sur votre voiture

     
    • Garez votre véhicule dans un emplacement couvert.
    • Protégez le pare-brise avant et la lunette arrière avec une bâche ou un pare-soleil.
    • Passez une chaussette (ou une serviette en microfibres) humidifiée et contenant du gros sel sur le pare-brise.
    • Vaporisez un mélange d’eau et de vinaigre blanc sur les vitres du véhicule.

    Un pépin sur la route ?

    Grâce à l’application Macif, disposez d’une assistance géolocalisée depuis votre mobile, avec le suivi de la dépanneuse.

    L’Essentiel de l’article

    • L’eau chaude et un pare-brise gelé ne font pas bon ménage.
    • Le sel et le vinaigre blanc sont efficaces pour prévenir le givre.
    • La veille au soir, placez un pare-soleil sur votre pare-brise pour limiter la formation de gel durant la nuit.
  • Fact-checking : un casque de moto se change tous les 5 ans

    Fact-checking : un casque de moto se change tous les 5 ans

    On entend souvent que la date limite d’utilisation d’un casque de moto est de 5 ans. Faux ! Vous n’avez aucune obligation légale de le changer. Cela dépend surtout de la fréquence d’utilisation et de son état d’usure. Un changement de casque s’impose lorsqu’il est usé. Pour conduire votre deux-roues en toute sécurité, vérifiez la calotte et les mousses internes qui assurent le confort et le maintien de la tête, de la jugulaire qui est le système de fermeture du casque et de l’écran qui protège votre visage. L’écran doit se changer périodiquement. Préférez un modèle antirayures et antibuée.

    Vous possédez un deux-roues ?

    Optez pour l’assurance moto de la Macif !

    À savoir

    Pour connaître l’âge de votre casque et savoir s’il répond aux normes de sécurité, sur la sangle d’attache il doit posséder la norme E22-05, suivie de sa date de fabrication, du pays d’homologation en chiffre et des lettres suivantes : P pour protection intégrale, J pour les Jets et semi-Jets.

     

    Pour les casques modulables (à mentonnière relevable), 2 cas se présentent : ceux avec la seule lettre P, vous devez rouler en permanence avec la mentonnière baissée, ceux avec les lettres P/J, vous pouvez rouler soit mentonnière baissée ou levée. En 2021, la norme évolue en E22-06 mais les anciennes normes seront toujours valables jusqu’en 2023. 

    Après un accident, un changement de casque de moto s’impose car le choc a pu altérer son efficacité, et comprimer la couche de polyester qui amorti les chocs et protège la tête. Même si les microfissures ne se voient pas à l’œil nu, elles altèrent la solidité de la coque du casque. En revanche, si votre casque vous glisse des mains et tombe sur le sol, rien à craindre ! Il est conçu pour absorber ce type d’impacts.

    Conseil

    Privilégiez plutôt le casque intégral aux autres modèles, car il assure une protection totale du visage en cas de chute frontale ou de choc facial. Il protège nettement mieux les yeux, le nez, les mâchoires et dents et est plus léger qu’un casque modulable.

    Bon à savoir

    N’achetez pas de casque d’occasion, vous ne pourrez jamais savoir s’il a déjà subi un choc et s’il est en parfaite mesure de vous protéger.

    Une moto à assurer ?

    Pensez à la Macif et à sa garantie « Accessoires et Équipement du Motard* », pour assurer notamment votre blouson, votre top-case ou vos bottes.

     

    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Il n’est pas obligatoire de changer votre casque de moto tous les 5 ans (sauf en compétition).
    • Il faut changer votre casque lorsqu’il présente des signes d’usure (jugulaire, intérieur usé et comprimé, tenue de tête aléatoire).
    • Il faut changer votre casque après un accident ou une chute, ou des traces de fêlures, fissures, écailles sur la coque.
  • 5 idées reçues sur la conservation des aliments

    5 idées reçues sur la conservation des aliments

    Bien conserver vos aliments permet de garantir leur qualité, augmenter leur durée de vie et surtout d’éviter une contamination par des bactéries. Peut-on mettre un plat chaud au réfrigérateur ? Tous les produits peuvent-ils être congelés ? Démêlons le vrai du faux.

    ● Lire aussi : Comment faire pour conserver ses aliments dans son réfrigérateur ?


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    Il ne faut jamais garder les tomates au frigo

    VRAI – Les tomates supportent mal le froid. Si vous les placez dans le bac à fruits et légumes de votre réfrigérateur, elles risquent de perdre leur arôme (1) et donc d’être moins savoureuses, en plus de se ramollir. Le bon réflexe ? Les stocker dans un panier (ou un saladier) à l’air libre dans la cuisine et à l’abri de la lumière. Vos tomates se conserveront ainsi jusqu’à sept jours selon leur état de maturation et leur variété.


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    Il faut attendre avant de mettre un plat chaud au réfrigérateur

    VRAI – Lorsque vous placez des aliments chauds au réfrigérateur, ils font augmenter la température de ce dernier et dérèglent la chaîne du froid. Ce qui favorise le développement des bactéries sur tous les aliments stockés (que vous devrez donc jeter). De plus, cela vous fait consommer énormément d’énergie car votre frigo doit carburer pour retrouver sa température idéale. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire et éviter toute contamination, laissez votre plat refroidir environ deux heures à température ambiante avant de le mettre au frais.

    Bon à savoir

    Ne laissez jamais un plat (même cuit) hors du frigo plus de deux heures (2) car il y a un risque de voir se multiplier les bactéries et donc de souffrir d’une intoxication alimentaire si vous le consommez. Les aliments ayant séjourné trop longtemps à température ambiante sont donc bons à jeter.


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    Tous les aliments peuvent être congelés

    FAUX – Deux types d’aliments ne se congèlent jamais :

    – Les aliments déjà décongelés : en les congelant de nouveau, le froid va ralentir la croissance des bactéries, puis elles se multiplieront encore plus vite lors de la décongélation (3). Ces bactéries sont dangereuses pour la santé et peuvent vous provoquer une intoxication alimentaire.

    – Les œufs avec leur coquille : l’œuf contient de l’eau. Congelée, cette eau va se dilater et fissurer la coquille qui laissera passer les bactéries à l’intérieur.


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    Certains aliments ne se gardent que 48 heures au réfrigérateur

    VRAI – Tous les potages, purées et aliments cuits à l’eau comme les pâtes ou le riz ne se conservent que 48 heures (4) au réfrigérateur. Vous êtes jeunes parents ? Soyez aussi vigilant aux repas et aux biberons de lait de votre bébé. Leur conservation est de 48 heures maximum au frigo (4). Par ailleurs, les préparations à base d’œuf sans cuisson doivent être consommées dans les 24 heures. Cela concerne les crèmes, les mousses (au chocolat) ou les pâtisseries.


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    Il faut transvaser les restes d’une boîte de conserve dans des récipients hermétiques en plastique

    VRAI – Les boîtes de conserve ouvertes n’ont pas leur place dans votre frigo car le fer pourrait se dissoudre, avec l’oxygène de l’air, et donner un goût métallique au produit qu’elles contiennent. L’idéal est de conserver vos restes dans des boîtes hermétiques, en verre ou en plastique, pour éviter toute contamination par des bactéries, mais aussi les échanges d’odeurs entre les aliments.

    Besoin de conseils pour une alimentation équilibrée ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un nutritionniste.

    L’Essentiel de l’article

    • Les biberons de lait et petits plats pour bébé se conservent seulement 48 heures au réfrigérateur.
    • Le nettoyage du frigo : c’est une fois par mois minimum.
    • Il faut attendre qu’un plat refroidisse avant de le mettre au frigo.
    • Ne recongelez jamais un aliment décongelé.

    (1) Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, Comment bien conserver ses légumes ?, 2020

    (2) ANSES, Réfrigérateur et hygiène des aliments

    (3) Ministère de l’Agriculture, Pourquoi ne faut-il pas recongeler un produit décongelé ?, 2019

    (4) ANSES, Hygiène domestique, 2013

  • Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

    Alors que vous découvrez votre séropositivité, les interrogations sont nombreuses : comment va se passer votre vie ? Comment l’annoncer à vos proches ? Pourrez-vous avoir des enfants ? Pourrez-vous continuer à avoir des rapports sexuels ? Devez-vous en avertir votre employeur ? Est-il possible de continuer à voyager ? Autant de questions qui trouvent réponses et vous montrent qu’il est possible de vivre avec le VIH.


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    Vivre longtemps avec le VIH, c’est possible

    Il n’existe pas de traitement pour guérir le VIH car il fait partie des infections sexuellement transmissibles dites « chroniques ». Mais, certains médicaments permettent de stopper l’évolution du virus dans votre corps et donc de vivre aussi longtemps qu’une personne non porteuse du virus, et en bonne santé. Sachez également que le traitement contre le VIH doit être pris le plus rapidement possible après la contamination et le dépistage, pour lui laisser le moins de temps possible pour attaquer votre organisme, et donc affaiblir votre système immunitaire.

    Ces médicaments dits antirétroviraux (1) agissent en bloquant la progression du VIH dans l’organisme. L’objectif du traitement est de diminuer fortement votre charge virale (quantité de VIH dans le sang) afin de la rendre « indétectable », c’est-à-dire qu’elle n’est même plus quantifiable lors de vos tests sanguins. Ainsi, non seulement le virus n’évolue plus, mais il n’est plus transmissible à vos partenaires lors de vos relations sexuelles, même non protégées d’un préservatif.

    À l’inverse, sans traitement, le VIH attaque progressivement votre système immunitaire, le rendant de plus en plus faible et inapte à protéger votre corps des maladies extérieures dites « opportunistes » (pneumonies, cancers, maladies neurologiques, etc.). Sans traitement, vous pouvez alors devenir malade du sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Toutefois, plus le diagnostic est précoce, plus l’espérance de vie d’une personne séropositive (porteuse du virus) s’approche de celle d’une personne séronégative (2). C’est pourquoi vous faire dépister du VIH après chaque rapport à risque est primordial pour mettre en place un traitement le plus rapidement possible en cas de séropositivité avérée.

     

     

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Le saviez-vous ?

    Solidarité Sida, association soutenue par la Macif, est à la fois acteur de prévention, organisateur d’événements – dont le festival de musique Solidays – et partenaire d’associations communautaires à travers le monde. Elle a pour vocation d’accompagner les malades et leurs familles dans plus de 20 pays, de sensibiliser les jeunes aux risques VIH, de mobiliser le grand public et les pouvoirs publics autour des enjeux de l’accès aux traitements dans les pays en voie de développement. Si vous avez envie de devenir bénévole de l’association, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’elle.

    2

    Avoir une sexualité épanouie quand on est séropositif

    Être séropositif ne signifie pas que vous devez tirer un trait sur une sexualité épanouie. Encore une fois, avec l’amélioration des traitements et les moyens de prévention contre le VIH, il est tout à fait possible de profiter de votre sexualité.

    Les personnes qui prennent un traitement contre le VIH tous les jours, et qui arrivent à atteindre et maintenir une charge virale indétectable dans le sang, n’ont aucun risque de transmettre le VIH à leur partenaire séronégatif. Toutefois, sachez que le traitement ne protège pas contre les autres IST, il est donc recommandé d’utiliser un préservatif à chaque rapport si ni vous, ni votre partenaire, n’avez été dépisté contre les autres IST.

    Malheureusement, malgré l’avancée des traitements, les personnes séropositives au VIH ont du mal à avoir une vie affective et sexuelle épanouie, car il y a encore beaucoup de discrimination et de rejet, alors même que les traitements permettent de ne plus transmettre le virus. Le dialogue et la pédagogie auprès du grand public restent donc de mise !

     

    Besoin d’une complémentaire santé ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin ou un spécialiste*

    *Voir conditions du contrat


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    Faire un enfant lorsqu’on est séropositif

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Si vous êtes une femme séropositive, pouvez-vous avoir un bébé sans risque ?

     

    Vous êtes séropositive et envisagez d’avoir un enfant ? Rassurez-vous, c’est désormais possible grâce aux différents traitements existants. Cela vous demandera toutefois quelques précautions et un suivi particulier :

    si le VIH est découvert avant la grossesse (3) : les traitements mis en place rendent la charge virale indétectable, et donc le risque de transmission du VIH à son bébé quasi nul tout au long de la grossesse et durant l’accouchement ;

    si le VIH est découvert pendant la grossesse (3) : des médicaments antirétroviraux (ARV) sont donnés à la maman durant toute la grossesse et à l’accouchement pour réduire le risque de transmission au bébé. Le nouveau-né recevra également à la naissance une dose d’ARV pour minimiser le risque de transmission.

    Quoi qu’il en soit, si vous êtes séropositive, votre bébé recevra un traitement durant une courte durée après sa naissance pour occulter au maximum le risque de transmission et bénéficiera d’un suivi avec test de dépistage à 1 mois, 3 mois et 6 mois (3). En France, l’allaitement est toujours contre-indiqué même en cas de charge viral indétectable. Le recours au lait de substitution est la norme. Il est donc recommandé de parler à votre médecin si vous souhaitez donner le sein à votre enfant.

    Chiffre-clé

    Un traitement contre le VIH pris pendant la grossesse, à l’accouchement et pendant la période postnatale permet de réduire le risque de transmission à votre enfant à moins de 1 % (3).

    Et si vous êtes un homme séropositif, pouvez-vous avoir un enfant sans risque ?

     

    Vous êtes séropositif mais aimeriez avoir un enfant ? En cas de charge virale indétectable et après consultation auprès de son médecin, la plupart des couples sérodiscordants (l’un positif, l’autre négatif) peuvent procréer de manière « naturelle ».

    Le recours à la PMA (procréation médicalement assistée) se fait désormais en cas de charge virale détectable chez la personne séropositive. La technique repose sur le fait d’isoler les spermatozoïdes et de les « laver » avant la fécondation. Cette dernière se fera par insémination artificielle (IA), fécondation in vitro (FIV), ou micro-injection des spermatozoïdes (FIV ICSI).


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    VIH et vie sociale sont-ils compatibles ?

    Parmi les craintes ressenties par les personnes atteintes du VIH, il y a celle de contaminer leurs proches (famille et amis). Et pourtant, contrairement à de nombreuses idées reçues sur les IST-(anciennement appelées MST), le VIH ne se transmet pas par des gestes simples du quotidien à l’inverse de la grippe, par exemple. Vous pouvez donc continuer à vivre normalement : faire la bise à vos amis, enlacer vos proches, leur tenir la main… Sachez que vous n’avez pas à notifier votre séropositivité à autrui dès lors que vous prenez toutes les précautions nécessaires (rapport protégé, suivi du TasP (traitement médical préventif), etc.). Légalement une personne séropositive est tenue de le notifier qu’en cas de prise de risque avéré (rupture du préservatif, rapport sexuel non protégé, contact direct entre fluide corporel (dont le sang) et une « porte d’entrée » (orifice, plaie), etc.)

    Bon à savoir : vous êtes séropositif et n’arrivez pas à le dire à vos proches ?

    Faites-vous aider. Parlez-en à votre médecin traitant ou adressez-vous à des structures de soutien qui vous guideront et vous aideront à trouver les bons mots. Vous pouvez appeler Sida Info Service en composant le 0 800 840 800 (appel confidentiel, anonyme et gratuit).


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    Séropositivité et travail : quelles obligations ?

    Être séropositif ne signifie pas être inapte au travail. Si les traitements n’entraînent pas trop d’effets secondaires, vous pouvez garder une bonne qualité de vie vous permettant de maintenir une activité professionnelle. Sachez aussi qu’aucune obligation légale ne vous oblige à révéler votre séropositivité à votre employeur. En cas d’absence, il suffira de la justifier sans explication complémentaire à l’aide de certificats médicaux traditionnels. Les médecins sont d’ailleurs tenus au secret médical et ne peuvent révéler votre état de santé sans votre accord. Et la médecine du travail alors ? Il en est de même. Aucune raison de les avertir si vous n’en avez pas envie, sauf si un aménagement de votre temps de travail devient nécessaire.


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    Voyager avec le VIH

    Même s’ils se font de plus en plus rares, certains pays (Russie, Singapour, Arabie saoudite…) interdisent encore l’entrée sur leur territoire aux personnes séropositives (4), y compris pour de très courts séjours. Il est donc recommandé de s’informer sur les restrictions en vigueur dans le pays à visiter avant de vous y rendre. De plus, vous devez avoir vos ordonnances avec vous pour justifier le transport de médicaments (pensez à les mettre dans votre bagage cabine afin de faciliter les contrôles à l’aéroport).

    Le saviez-vous ?

    Certains pays ont aussi des restrictions sur la quantité de médicaments qu’il est possible de transporter. Il est donc primordial de vous renseigner sur ces modalités avant votre départ. Et ce pour n’importe quel traitement.


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    Soigner son hygiène de vie

    Les traitements mis en place pour lutter contre le VIH peuvent être à l’origine d’effets secondaires sur votre organisme tels que des maux de tête, des nausées, des difficultés à s’endormir, etc.

     

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Si vous êtes séropositif, il est donc recommandé d’adopter une bonne hygiène de vie en ayant :

    – une alimentation équilibrée : veillez à manger trois repas par jour, entrecoupés de collations, pour avoir un apport énergétique suffisant tout au long de la journée ;

    – la pratique d’une activité physique : aussi bon pour le corps que pour l’esprit ! ;

    – un bon sommeil : essayez de dormir 8 heures par nuit minimum et de faire une sieste courte dans la journée dès que vous en ressentez le besoin.

    Il est aussi primordial de limiter le stress, qui peut affaiblir votre système immunitaire. Pourquoi ne pas vous essayer au yoga ou à la relaxation, par exemple ? Cela pourrait vous aider notamment à lutter contre une éventuelle anxiété. En outre, la consommation d’alcool, de tabac ou de drogue est fortement déconseillée.

    Le contrat Garantie Santé Macif est accessible à tous et personnalisable !

    Il prévoit la prise en charge immédiate des préservatifs féminins et masculins non remboursés par le RO dans le forfait intimité (50 euros par an quel que soit le niveau de soins souscrit). Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Vous pouvez stopper l’évolution et la transmission du VIH grâce à des traitements (antirétroviraux et trithérapie).
    • Vous pouvez faire un enfant en étant séropositif sans transmettre le virus.
    • Vous n’êtes pas tenu d’informer votre employeur de votre séropositivité.
    • Vous ne pouvez pas transmettre le VIH par des gestes simples du quotidien (bise, poignée de main, en préparant à manger, etc.).

    (1) Solidarité Sida

    (2) Inserm, Sida et VIH

    (3) Arcat, Avoir un enfant lorsqu’on est touché par le VIH

    (4) Actions-traitements, Discriminations. Ces pays qui refusent les expatriés séropositifs, 2019

    Ameli, Le suivi médical et la vie quotidienne avec l’infection par le VIH, 2019

    Santé Publique France, VIH/sida

    Sida Info Service, 20 questions sur le VIH que nous n’osiez pas poser, 2020

    Cairn, Assistance médicale à la procréation : quand l’homme est séropositif vis-à-vis du virus vih, dans La psychiatrie de l’enfant, 2009

    Cocq-Sida, Voyager avec le VIH

  • Fact-checking : les fruits et légumes frais sont-ils plus sains que les surgelés ?

    Fact-checking : les fruits et légumes frais sont-ils plus sains que les surgelés ?

    Contrairement aux croyances populaires, la qualité des aliments surgelés est égale et parfois supérieure aux aliments frais ! Et si le congélateur était finalement votre allié pour bien manger ?

    Les produits destinés à la congélation sont conditionnés dans les 5 heures (1) qui suivent leur récolte. Dès lors, les aliments n’ont pas le temps de se dégrader contrairement aux produits frais, qui subissent le transport et le stockage en magasin avant de rejoindre votre réfrigérateur pour être conservés dans les meilleures conditions possible.

    Le froid du congélateur ralentit la dégradation des nutriments (vitamines, fibres, protéines, etc.) présents dans les fruits et légumes. Au contraire, en conservant vos aliments plus de 2 jours dans votre réfrigérateur, ils peuvent perdre jusqu’à 50 % (2) de leurs qualités nutritionnelles ! C’est pourquoi, les fruits et les légumes surgelés sont généralement plus riches en vitamines que ceux que vous achetez frais.

     

    Fact-checking : les fruits et légumes frais sont-ils plus sains que les surgelés ?

     

    Bon à savoir

    Course contre la montre… pour manger frais !

    Si vous souhaitez bénéficier des bienfaits nutritifs des fruits et légumes, sans passer par la case congélateur… veillez à les consommer immédiatement après leur récolte, ce qui implique donc de privilégier les circuits courts pour assurer une transition rapide de l’achat à l’assiette !

    L’Essentiel de l’article

    • Le froid préserve les nutriments des aliments.
    • Pour consommer des aliments frais et nutritifs, consommez local.
    • Plus de 48 h au réfrigérateur, c’est 50 % de qualités nutritionnelles en moins.

    (1) 60 Millions de consommateurs, Fruits et légumes À la chasse aux pesticides, 2018

    (2) University of Chester, Antioxidants in Fresh and Frozen Fruit and Vegetables: Impact Study of Varying Storage Conditions.

  • Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

    Le VIH, infection responsable du sida, se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels non protégés par un préservatif masculin (externe) ou féminin (interne). L’infection au VIH n’est transmissible que s’il y a eu un contact direct entre un liquide permettant la transmission du virus (sang, sécrétions sexuelles – sperme, glaire vaginale, etc. – , lait maternel, entre autres) et une « porte d’entrée » pour le virus (les yeux, les oreilles, les narines, la bouche, l’anus, le gland, l’entrée du vagin, la vulve (clitoris, intérieur des grandes lèvres, petites lèvres) ou encore une plaie ouverte). On vous explique tout sur les modes de transmission et de contamination du VIH pour que vous viviez une sexualité épanouie et sans risque !


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    VIH : comment se transmet le virus du sida ?

    Le VIH (virus d’immunodéficience humaine) est une infection sexuellement transmissible (IST) chronique, c’est-à-dire qui ne se guérit pas. En entrant dans votre organisme, le VIH s’attaque aux cellules de votre système immunitaire, et en particulier aux globules blancs T CD4 (1), qui ont pour rôle de protéger votre corps des infections et autres maladies.

    Mais alors, quelle est la différence entre le VIH et le SIDA et à partir de quand parle-t-on du SIDA ? La prévention sur le VIH est essentielle car il faut bien faire la différence entre une personne séropositive et une personne malade du SIDA. On parle de séropositivité si vous êtes infecté par le VIH, c’est-à-dire que le virus est entré dans votre corps, qu’il se multiplie mais que vos anticorps défendent votre organisme. Dès lors, vous êtes infecté mais pas malade. On parle de SIDA quand vous êtes infecté par le VIH, que votre système immunitaire est fortement affaibli et que vous êtes devenu vulnérable face à d’autres maladies : cancers, pneumonie, tuberculose…

    À noter qu’aujourd’hui, avec l’évolution des traitements, les personnes infectées par le VIH restent souvent séropositives sans tomber malade du SIDA, les médicaments permettant de stopper l’évolution du virus et son impact sur la qualité de vie. Il est donc possible de vivre avec le VIH.

    Important : « porte d’entrée » + liquide(s) contaminant(s) = prise de risque.

    Un simple contact ne suffit pas : si on met du sang contaminé sur le bras, il n’y a aucun risque, il faut que le sang soit en contact avec une muqueuse ou une plaie.


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    Quels sont les modes de transmission du VIH ?

    Si vous êtes contaminé par le VIH, le virus est présent dans tous les liquides de votre corps, mais tous n’ont pas le même pouvoir de transmission. Présent en toute petite quantité dans la salive, la sueur, les larmes, l’urine ou les vomissures par exemple, vous ne pouvez pas contaminer quelqu’un d’autre par ce biais. Néanmoins, le sang, le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales, le liquide rectal ou encore le lait maternel peuvent être contaminants.

    Dans les faits, il existe 3 modes de transmission du VIH :

    • Lors d’un rapport sexuel, avec des « degrés » de risques plus ou moins importants selon les actes. Si le risque de contamination paraît plus élevé lors d’une pénétration vaginale ou anale, il peut sembler, à tort, moins courant dans le cadre d’une fellation ou d’un cunnilingus. Par exemple, si la personne qui se fait pratiquer la fellation est en primo- infection, le risque pour la personne qui pratique est augmenté de 30 % (2). Ainsi, il faut noter que les facteurs aggravants sont : si l’un(e) des partenaires est en primo-infection, si l’un(e) des partenaires est déjà porteur(se) d’une IST, s’il y a présence de sang (règles, rapport traumatique, petites plaies).

    Bon à savoir : à chacun ses jouets !

    Si vous utilisez des jouets sexuels, veillez à ne pas les échanger avec votre (vos) partenaire(s) car ils représentent un fort risque de contamination dès lors qu’ils ont été en contact avec des sécrétions ou du sang contaminé. Pensez donc à toujours les nettoyer à l’eau chaude et au savon (n’utilisez jamais de désinfectant qui pourrait irriter les muqueuses et favoriser la transmission d’une IST en cas de rapport à risque) ou à les utiliser avec un préservatif (à changer à chaque changement d’utilisateur(trice)).

    • Par contact direct avec du sang : souvent accidentel, le contact par le sang peut se faire par le biais d’une coupure ou autre plaie, ou encore lors d’un échange ou d’un partage de matériel infecté pour les usagers de drogue par voie intraveineuse, ou encore par le biais de l’utilisation d’un matériel de tatouage ou de perçage « maison » et donc pas stérilisé correctement, par exemple.

     

    • Pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement : une mère séropositive peut contaminer son enfant pendant la grossesse (par voie sanguine), durant l’accouchement (notamment par voie sanguine et par les sécrétions vaginales) mais aussi pendant l’allaitement (via le lait maternel). C’est pourquoi, si vous êtes séropositive et que vous attendez un bébé, il est nécessaire d’avoir un accompagnement médical adapté avec un traitement qui permettra de limiter le risque de transmission vers votre enfant.
    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Si vous envisagez une grossesse, il est important de vous faire dépister avant de tomber enceinte, afin d’être prise en charge et de suivre les traitements requis pour protéger au mieux votre enfant du VIH. Les médicaments prescrits permettent de bloquer la transmission du virus de la mère à l’enfant, pendant la grossesse, lors de l’accouchement et de l’allaitement.

    Le saviez-vous ? Stop aux idées reçues sur le VIH

    Le VIH ne se transmet pas par :

    • les larmes, la sueur, la salive, la toux, les éternuements, les piqûres d’insectes : le virus du sida est présent en trop faible quantité.
    • une poignée de main, un baiser, un massage, la masturbation (s’il n’y a pas de plaie sur l’un et l’autre des partenaires) : le VIH se transmet uniquement par contact direct entre une « porte d’entrée » et des fluides corporels tels que le sang, le sperme, etc.
    • une transfusion sanguine : chaque don du sang fait l’objet d’un dépistage.
    • les soins dentaires, piercings et tatouages : le matériel utilisé par les professionnels agréés est stérile et à usage unique.


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    Comment se protéger contre le VIH et éviter tout risque de contamination ?

    Le préservatif interne ou externe pour se protéger

     

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Pour vous protéger de tout risque de contamination, le moyen le plus courant est d’utiliser un préservatif, masculin (externe) ou féminin (interne). C’est une barrière efficace contre les IST dont le VIH lors de vos relations sexuelles.

    Vous pouvez aussi être contaminé par le VIH lors de rapports bucco-génitaux. Dès lors, pour éviter d’être exposé au VIH ou à une autre IST-MST, utilisez un préservatif (il en existe des parfumés !) lorsque vous pratiquez une fellation et optez pour l’utilisation d’une digue dentaire, un petit carré de latex à poser à l’entrée du vagin et du clitoris, dans le cas d’un cunnilingus, ou sur l’anus pour un anulingus.

     

    Le TASP et la PrEP, des alternatives au préservatif

     

    Moins connus que le préservatif, le TASP et la PrEP sont pourtant deux moyens aussi efficaces contre la transmission du virus du sida. Le TasP (« Treatment as Prevention ») consiste à utiliser le traitement d’une personne séropositive par antirétroviraux comme un moyen de prévention. Cela permet de rendre la charge virale intransmissible et ainsi d’empêcher le risque de contamination vers une personne séronégative. Une personne séropositive qui prend son traitement correctement ne peut plus transmettre le VIH a son.sa.ses partenaire(s) (2).

    La PrEP, quant à elle, est destinée aux personnes non porteuses du VIH souhaitant se protéger du virus. Ce traitement médicamenteux se prend avant et après un rapport sexuel potentiellement à risque, ou une pratique risquée (usage de drogues par intraveineuses par exemple). Ce traitement est disponible uniquement en consultation PrEP.

    L’autre point essentiel pour se protéger et éviter de transmettre une infection, est de vous faire dépister régulièrement. Cela vous permet de bénéficier d’un traitement rapide en cas de contamination, et d’avertir votre partenaire pour qu’il ou elle se fasse dépister et traiter à son tour.

    Bon à savoir

    Les autres moyens de contraception que le préservatif, tels que la pilule, l’implant ou encore le DIU (dispositif intra-utérin) ne vous protègent pas des IST.


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    Que faire si vous avez pris un risque ?

    Rupture de préservatif, relation non protégée… Il existe un traitement qui permet d’éviter l’infection au VIH : le TPE (traitement post-exposition). Il s’agit d’un traitement d’urgence que vous devez prendre le plus rapidement possible après le rapport à risque, au mieux dans les 4 heures, au maximum dans les 48 heures. Sous forme de trithérapie, le traitement dure un mois et demande des dépistages réguliers pendant 3 mois. Vous pouvez notamment y avoir accès dans les services d’urgences des hôpitaux.

    Après un rapport à risque, prenez également rendez-vous chez votre médecin qui vous indiquera le traitement et les précautions à prendre. Vous pouvez aussi consulter à distance grâce à la téléconsultation.


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    Comment savoir si vous êtes infecté par le VIH ?

    Si 5 millions de tests VIH sont réalisés chaque année en France (2), ils restent malheureusement souvent trop tardifs. En effet, le VIH continue sa progression dans l’organisme tant que les traitements ne sont pas suivis. D’où l’importance de se faire dépister régulièrement pour savoir si vous êtes infecté par le VIH ou d’autres IST. En cas de doute ou de rapport à risque, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

    Pour dépister l’infection par le VIH, une analyse de sang est effectuée pour rechercher des anticorps spécifiquement créés par votre organisme en défense au virus. À noter que votre corps met un certain temps avant de produire ces anticorps. Il est donc nécessaire de vous faire dépister en respectant les délais d’attente suivant un rapport jugé à risque : 6 semaines pour une prise de sang classique, 3 mois pour un TROD (test rapide à orientation diagnostic pratiqué dans certains centres de dépistage, plannings familiaux et par des associations lors d’événements festifs (festival, manifestation, etc.)) et 3 mois pour un autotest, à pratiquer donc soi-même et disponible en pharmacie.

     

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Vous pouvez réaliser le test sur prescription médicale dans n’importe quel laboratoire ou directement dans un centre gratuit d’information et de dépistage des IST (CEGIDD). Dans les CEGGID, les tests se font de façon anonyme, et il suffit d’être accompagné d’un majeur pour se faire dépister lorsque l’on est mineur.

    Afin de faciliter le dépistage du VIH, la Mairie de Paris et la Région des Alpes-Maritimes (soutenues par l’Assurance Maladie) proposent des tests gratuits, sans rendez-vous ni ordonnance. Vous pouvez ainsi vous rendre dans un laboratoire d’analyse médicale proche de chez vous, muni de votre carte vitale (ou de votre numéro de Sécurité sociale) pour vous faire dépister.


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    Les traitements anti-VIH permettent-ils de bloquer la transmission du virus ?

    Les traitements utilisés contre le VIH s’appellent les « antirétroviraux » (ARV). Ils agissent comme une véritable barrière protectrice qui vient soutenir votre système immunitaire et réduire votre charge virale (la quantité de virus dans votre sang) jusqu’à ce qu’elle devienne indétectable lors de vos tests sanguins. Ils empêchent donc que vous transmettiez le virus à votre ou vos partenaire(s), même si vous ne vous êtes pas protégés durant un rapport sexuel avec un préservatif. À ce jour, les traitements antirétroviraux sont la meilleure réponse contre le VIH et sa transmission, un vaccin n’ayant pas encore été trouvé. Il est donc possible de vivre une sexualité épanouissante en limitant les risques lorsqu’on est séropositif !

    Chiffres-clés

    • 23 % des jeunes de 15 à 24 ans affirment ne pas recevoir assez d’informations sur le VIH/sida.
    • 23 % des jeunes pensent que l’on peut guérir du sida.
    • 8 % des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir pris au moins une fois un risque les exposant au VIH.
    • 13 % des personnes interrogées pensent que le VIH peut s’attraper en buvant dans le verre d’une personne ou au contact de sa transpiration.

    Le contrat Garantie Santé Macif est accessible à tous et personnalisable !

    Il prévoit la prise en charge immédiate des préservatifs féminins et masculins non remboursés par le RO dans le forfait intimité/vie de couple (50 euros par an

    quel que soit le niveau de soins souscrit).

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Il existe 3 modes de transmission du VIH : par voie sexuelle, par contact du sang, pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.
    • Pour se protéger du VIH il existe les préservatifs, la PrEP et le TASP.
    • Le dépistage du VIH est nécessaire après chaque rapport à risque.

    (1) Prévention Sida, Le VIH, c’est quoi

    (2) Solidarité Sida, État des lieux

    (3) Sidaction, Sondage Ifop-Bilendi : Les jeunes, l’information et la prévention du Sida “La lutte contre le Sida est au milieu du gué chez les jeunes”, 2019

  • Connaissez-vous le Giving Tuesday, la journée mondiale de la solidarité et de la générosité ?

    Connaissez-vous le Giving Tuesday, la journée mondiale de la solidarité et de la générosité ?

    Lancé en 2012 par la communauté new-yorkaise du centre culturel 92nd Street Y et la Fondation des Nations unies, le Giving Tuesday est un mouvement mondial qui célèbre et encourage la générosité et l’engagement grâce à la mobilisation de tous. Chaque premier mardi de décembre (après Thanksgiving), cet événement solidaire créé en réponse aux journées commerciales (Black Friday et Cyber Monday) invite particuliers, entreprises,commerces et écoles à donner de leur temps, de l’argent, de la nourriture ou des objets et à organiser des collectes pour soutenir les actions des associations.

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutien de nombreuses initiatives solidaires.

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