Catégorie : Du vert dans nos vies

  • La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

    La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

    Sarah s’est lancée dans l’aventure de sa vie. Petite fille d’agriculteurs, cette ingénieure de seulement 24 ans a racheté la ferme familiale avec l’objectif de transitionner vers l’agroécologie. Après avoir étudié à Angers, Brest et Toulouse, elle est de retour dans ses terres d’origine, plus précisément à Challain-la-Potherie, « à 15 bornes de Segré », la ville où elle a grandi. « On a pris la décision avec mon compagnon Killian, qui venait de faire une formation de maraîcher ». Aujourd’hui, ils cultivent des légumes de saison et produisent des œufs à destination des particuliers, cantines scolaires et restaurants. 

    La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

    Sarah et Killian ont ouvert leur ferme il y a un mois à Challain-la-Potherie (Maine-et-Loire)

    Le parcours de Sarah est-il révélateur d’un exode des jeunes vers les campagnes ? Le sociologue Benoît Cocquart apporte un constat nuancé, dans son livre Ceux qui restent, Faire sa vie dans les campagnes en déclin, paru en 2019. Déjà car ce n’est pas une tendance nouvelle : « De manière générale, la France rurale se repeuple, c’est une tendance longue observable depuis la fin des années 1990 ». 

     

    « Les campagnes en déclin s’opposent aux campagnes attractives »

    Et aussi car la France rurale est contrastée : « On a d’un côté les campagnes en déclin qui perdent des habitants, majoritairement dans le nord ou l’est de la France. Ce sont des zones désindustrialisées ou qui reposent encore sur le secteur industriel avec moins d’emplois stables. Et puis les campagnes attractives, souvent à l’ouest et au sud, avec plus d’ensoleillement, moins de chômage et des zones bénéficiant de l’attractivité économique et culturelle des villes moyennes les plus proches », ajoute le chercheur, dont les travaux portent sur la région Grand Est. Si un jeune sur 10 quitte le domicile familial pour ses études, « la question est de savoir si ce tiers revient ou non. Et c’est précisément ce qui divise les campagnes en déclin des campagnes attractives », précise-t-il.

     

    En recherche de tranquillité

    Alors la question est de savoir ce qui pousse une certaine partie de la jeunesse à rester en zone rurale. Parmi les jeunes que nous avons interrogés, les deux principaux critères sont la tranquillité et l’entraide. C’est le cas d’Astrid, esthéticienne et employée de 22 ans, qui vient de s’installer avec son copain à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire. « J’ai connu une période où je souhaitais vivre dans une ville plus grande, comme Lyon ou Paris, pour travailler dans une maison de parfumeur. Mais j’ai choisi d’habiter ici car il y a beaucoup de retraités, c’est tranquille et j’ai mon bout de jardin qui me permet de profiter en extérieur. C’est aussi beaucoup mieux pour mon chat. » 

    Si elle se rend souvent dans les villes les plus proches pour sortir entre amis, Astrid a toutefois du mal avec la pollution, le manque de place pour se garer et la densité. Pour la suite, elle envisage plutôt d’aller dans un endroit « beaucoup plus éloigné, dans la campagne profonde, pour être coupée du monde et de la vie active ».

    Une jeunesse en périphérie

    Être coupé du monde : un argument récurrent dans la bouche des jeunes ruraux. Cela peut s’expliquer par le fait que les ruraux se sentent moins représentés dans les débats politiques, comme cela a pu être le cas à l’essor du mouvement des Gilets jaunes. Depuis qu’elle est à la campagne, Sarah dit être « coupée de la réalité », elle qui a connu la vie urbaine et qui milite pour l’écologie. « C’est aussi lié à mon métier, je pense. J’ai l’impression d’être moins informée et d’être plus concentrée sur mon travail. Je n’ai plus la télévision et je suis moins en contact direct avec la détresse écologique donc bizarrement, je le vis mieux  ». Mais cela a aussi des inconvénients : « J’ai le sentiment d’être oubliée dans la société. Quand je regarde les débats politiques, je vois qu’on ne vit pas dans le même monde qu’eux ».

    La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

     Une station-essence et un bâtiment abandonné, dans la Nièvre 

    Il faut dire que les zones rurales sont les grandes oubliées des politiques publiques. En 2020, un rapport de l’Assemblée nationale pointait du doigt la raréfaction des services publics dans ces régions (police, gendarmerie, écoles, supermarchés, couverture numérique, santé…) Même constat du côté des loisirs. Si on comptait 500 000 débits de boissons en 1900, et 200 000 en 1960, il n’en reste plus que 38 000 en 2016, avec une perte de 2,8% par an. Les cafés et bistrots situés dans les zones rurales sont évidemment les plus affectés par cette tendance. De même, une enquête publiée en 2012 montre que les jeunes urbains accèdent plus que les jeunes ruraux, en moyenne, aux équipements sportifs (69 % contre 66 %), aux bibliothèques (46 % contre 34 %) et aux cinémas (87 % contre 79 %).

    Des valeurs d’entraide

    Peut-on pour autant en conclure que la jeunesse rurale se replie sur elle-même ? C’est plutôt le contraire, raconte Sarah : « On a vraiment un esprit d’entraide. On croise souvent les mêmes personnes et les relations avec nos amis sont plus fortes, tout le monde se connaît. Mes grands-parents vont jouer à la belote tous les jeudis, on a des fêtes de villages aussi. Récemment, un jeune agriculteur est décédé et l’église était pleine. Chacun se relaie pour aider sa famille ». Ce qui rejoint le vécu de Pierre, 22 ans, qui vient de décrocher un CDI dans une industrie à Belmont-de-la-Loire… entourée de prés : « Avec mes amis, on se connaît depuis le lycée pour la plupart et on se retrouve souvent chez l’un d’entre nous ou pour faire du sport ».

    Un constat proche des travaux de Benoît Coquart : « On a souvent pensé que la sociabilité disparaissait avec les industries, mais ce n’est pas le cas. Les liens ne se font plus dans des partis politiques ou des associations, mais derrière le palier de la porte. C’est par cette bande de potes qu’on trouve souvent un emploi et qu’on est “bien vu”. Mais à chaque fois, les jeunes me racontent qu’ils font le tri entre “les vrais potes sur qui compter » et les “salut ça va” ou “les gens du coin”, avec qui ils sont d’ailleurs souvent en concurrence pour des emplois. »

    La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

    Un dîner entre amis dans un jardin

    Car si les départements ont financé des campagnes de publicité parisiennes axées sur le tourisme et les espaces verts en 2020, la réalité est plus précaire, résume le sociologue. « On a beaucoup parlé de personnes qui se retranchent à la campagne. Mais dans ces régions, il y a entre 30 et 35 % de jeunes ouvriers et employés, un peu de catégories intermédiaires et seulement 2 à 3% dans le domaine agricole, qui n’est pas le plus grand pourvoyeur d’emplois . Il ne faut pas oublier qu’en arrivant en zone rurale, on est davantage dans un milieu ouvrier que rural. » Dans cette étude publiée en 2012 par Sciences Po, on apprend d’ailleurs que « les pauvres s’en vont aussi à la campagne » en raison de l’augmentation du coût du logement. On est donc loin d’une vague de néo-ruraux arrivés récemment dans les campagnes avec un bagage financier conséquent.

    La jeunesse rurale, laboratoire du futur ?

    Plus solidaires et centrés sur l’essentiel, les jeunes ruraux sont aussi adeptes de la propriété individuelle. « Tu peux sortir dans ta cour, il n’y a personne qui te voit, tu peux manger sur ta terrasse et il n’y a pas de bruit aux alentours », avance Pierre. Cette tendance peut expliquer une hausse des prix de l’immobilier dans certaines zones rurales. Certains, comme Sarah, participent également à la construction de circuits courts, grâce à l’implantation d’artisans et agriculteurs bio dans des zones limitées en services publics. Ces nouveaux modes de vie peuvent-ils inspirer les générations futures ? S’il reconnaît la force de l’entraide, Benoît Coquart appelle à la vigilance : « La société de demain construite sur ces valeurs-là ? Il y a aussi beaucoup de précarité et de concurrence à cause du chômage, ce qui entraîne de la conflictualité ». De son côté, Sarah propose d’aller plus loin que l’entraide. « Les habitants des campagnes connaissent les traditions et les mécanismes de la nature. Je pense que c’est précieux. Tout le monde parle de transmission dans le débat public, mais personne ne sait vraiment comment s’y prendre. » La solution est donc peut-être à trouver dans l’écoute et la prise en compte des jeunes ruraux.

  • Vacances d’hiver : comment skier plus écolo ?

    Vacances d’hiver : comment skier plus écolo ?

    Le ski vert, ça n’existe pas. Tout comme les stations de ski écologiquement irréprochables. Certaines d’entre elles enneigent artificiellement les pistes pour pallier la fonte des neiges, soit en faisant venir des tonnes d’or blanc par camion ou avion, soit en investissant dans des installations de neige de culture. Des solutions ni écologiques ni viables économiquement sur le long terme, le coût de la production de la neige artificielle étant très élevé. D’autres stations, en revanche, ont entamé des démarches pour limiter leur impact sur l’environnement. Un petit pas écolo que vous pouvez soutenir en adoptant un comportement plus écoresponsable au ski.

    1 Tout schuss vers le « Flocon Vert » ou le Green Globe

    Un autre label, international celui-là, récompense les établissements et stations engagés dans une démarche écologique : le Green Globe. En France, les stations du Grand Massif et Tignes-Val d’Isère détiennent ce sésame qui valide là aussi de bonnes pratiques en matière d’énergie, de tri des déchets, de gestion de l’eau ou de réductions des émissions carbone.

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    2 Les stations écolos, ces étoiles des neiges

    Choisir une station écolo, ça change quoi ? Pour obtenir le précieux Flocon Vert, les stations sont évaluées sur une liste de 67 critères d’abord environnementaux comme la production d’énergies locales, une bonne gestion des déchets de A à Z ou encore la protection de la biodiversité. Elles doivent aussi proposer une activité durable sur les quatre saisons. Vous allez donc pouvoir y planter vos bâtons sans (trop de) scrupules.

    Le saviez-vous ?

    500 l d’eau, donc de neige, peuvent être pollués par 1 seul mégot de cigarette. (1)

    3 Être blanc comme neige

    Troisième pilier du skieur ayant une conscience écologique : avoir un comportement irréprochable. Évidemment, ne jetez pas vos déchets dans la nature, et pensez à les trier de retour au studio. Louer son matériel de ski ou l’acheter d’occasion permet aussi de limiter la production de nouveaux objets.

    Vous hésitez entre deux doudounes ? Choisissez la qualité, plus durable et au final plus économique. Certaines marques d’équipements et de vêtements offrent de meilleures garanties en termes de développement durable que d’autres (matériaux bios ou recyclés, par exemple). On les repère à certains labels comme OEKO-TEX 100, GOTS, EU Écolabel ou encore Ecocert.

    Enfin, soyez respectueux de la faune et de la flore locales. Le ski hors piste n’est pas seulement dangereux pour vous, il est dérangeant pour les animaux qui nichent au sol et dans les sapins, et il ravage les jeunes arbustes. Pour l’amour des marmottes (entre autres), restez sur les parcours balisés !

    Vous êtes fan de ski ?

    En montagne, le contrat Garantie Accident Macif vous protège en cas de pépin !*

    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez une station labellisée Flocon Vert.
    • En station, utilisez les transports en commun mis à disposition.
    • Ne jetez pas vos déchets dans la nature et triez-les.
    • Louez votre matériel et ne skiez pas hors piste.
  • 3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    S’ils vous rendent la vie plus facile, les appareils électroménagers peuvent aussi plomber votre porte-monnaie et polluer la planète. Alors comment acheter malin pour rendre votre maison plus « verte » ?


    1

    Référez-vous à l’étiquette énergie des appareils électroménagers

    L’étiquette énergie est une fiche que vous trouverez apposée sur les appareils électroménagers neufs, qui renseigne leurs performances énergétiques. Elle est obligatoire sur les réfrigérateurs, les lave-linges, les téléviseurs et les climatiseurs, par exemple.

    Depuis le 1er mars 2021, l’étiquette énergie de certains appareils a évolué pour améliorer sa compréhension par les consommateurs. Ainsi, figurent dessus des informations comme la classe d’efficacité énergétique pouvant aller des lettres A (la plus optimale) à G (gourmande en énergie), anciennement représentée par les lettres A+++ à D, la consommation d’énergie annuelle en kWh, la consommation annuelle d’eau pour les lave-linges ou encore l’émission acoustique pour les réfrigérateurs.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’ancienne et la nouvelle étiquette énergie 2021.

    Bon à savoir

    Choisir des appareils électroménagers moins gourmands en énergie pourrait vous permettre d’économiser 150 euros(1) en moyenne par an, selon l’Ademe(1). Ce n’est pas tout, cela permettrait une économie d’énergie de 38 TWh/an à l’échelle européenne d’ici 2030.


    2

    Jetez un œil à l’indice de réparabilité

    L’indice de réparabilité est un dispositif obligatoire depuis le 1er janvier 2021 pour les produits électriques et électroniques. En affichant une note de 1 à 10, il vous indique le caractère plus ou moins réparable de votre appareil. Plus l’indice est proche de 10, plus c’est facile à réparer ! L’idée est d’inciter à recourir davantage à la réparation en cas de panne pour donner une seconde vie à ses appareils et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production.


    3

    Privilégiez les labels écologiques

    Les écolabels sont attribués aux produits qui ont un impact réduit sur l’environnement pendant leur cycle de vie, de leur conception à leur utilisation. Parmi eux, vous pouvez vous référer aux écolabels NF environnement et Écolabel européen, qui permettent d’identifier les appareils électroménagers à la fois performants et respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel pour savoir si le produit que vous convoitez est labellisé.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

    L’écolabel européen et NF environnement.

    LES DÉCHETS DANS LA NATURE VOUS FONT HURLER ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de ramassage des déchets sauvages près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com.

    L’Essentiel de l’article

    • Référez-vous à l’étiquette énergie pour connaître la consommation d’énergie de l’appareil.
    • Préférez un indice de réparabilité proche de 10.
    • Optez pour des appareils labellisés, garants d’un moindre impact environnemental.
    • Demandez conseil auprès d’un professionnel avant d’acheter un appareil.

    (1) Ademe, Révision de l’étiquette énergie : qu’est-ce qui a changé ?, 2021

  • Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Adopter des gestes quotidiens pour préserver la planète est de plus en plus ancré dans les mentalités et c’est tant mieux ! Toutefois, certaines actions sont considérées, à tort, comme des éco-gestes. Voici 4 erreurs à éviter pour adopter un quotidien plus vert !


    1

    Laver sa vaisselle à la main

    Laver sa vaisselle à la main ou à la machine ? En fait, c’est la quantité d’eau et la température utilisées qui détermineront la consommation d’énergie. Selon une étude Eurofins (1), nettoyer sa vaisselle à la main consomme en moyenne 42 litres d’eau par lavage contre 12 litres pour le lave-vaisselle. Un lave-vaisselle permettrait ainsi de réduire sa consommation d’eau d’environ 85 %, à chaque lavage. L’idéal est de faire tourner votre lave-vaisselle seulement lorsqu’il est bien rempli pour réduire votre consommation d’eau à la maison.


    2

    Jeter les rouleaux de papier toilette biodégradables dans les toilettes

    Le rouleau de papier toilette biodégradable est composé de ouate de cellulose, c’est-à-dire la même matière que le papier toilette. Vous pensez donc bien faire en le jetant directement dans vos toilettes, comme montré à la télévision. Mais fausse bonne idée ! C’est une « absurdité écologique », selon l’association UFC Que Choisir (2). Jeter ces rouleaux dans les toilettes n’est pas sans conséquence : cela consomme de fortes quantités d’eau pour les dissoudre en plus du papier toilette classique, sature les stations d’épuration, augmente les chances que ces déchets soient mal filtrés et terminent leur course dans la nature. L’association de consommateurs recommande l’achat de rouleaux de papier toilette avec des supports en carton, à jeter dans la poubelle de tri sélectif pour qu’ils soient recyclés.

    Vous souhaitez agir pour l’environnement ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.


    3

    Utiliser beaucoup d’huile de coco

    En soin nutritif pour le corps, en cuisine ou encore en produit ménager… L’huile de coco présente de multiples usages naturels. Mais l’utiliser partout revient à en consommer en grandes quantités ! La production massive d’huile de coco entraîne la déforestation et de la pollution à cause des nombreux transports utilisés pour l’acheminer à travers le monde. Acheter des produits locaux et responsables (huile de tournesol, colza, olive…) permet d’éviter d’encourager les plantations de cocotiers qui ont un impact néfaste sur l’environnement.

    Chiffres-clés

    La production d’huile de coco affecte 20 espèces (animaux et plantes sauvages) par million de tonnes produit (3), contre 4,1 espèces pour l’olive, 3,8 pour l’huile de palme et 1,3 pour le soja.


    4

    Opter pour les bioplastiques

    Qu’ils soient biodégradables (c’est-à-dire qui se décompose facilement dans la nature par des micro-organismes, des champignons ou des bactéries) ou bio-sourcés (fabriqués à partir de ressources végétales renouvelables comme le blé, le maïs, la canne à sucre…), les bioplastiques font souvent figure d’alternative au plastique conventionnel et polluant.

    Reste qu’en réalité, ces types de plastique ne sont pas aussi écologiques que l’on pourrait croire. Peu recyclables, leur composition peut également être toxique pour la santé (4). Par ailleurs, un bioplastique peut être biodégradable, mais fabriqué à partir de pétrole, par exemple, augmentant ainsi son impact environnemental. À l’inverse, il peut être d’origine végétale, mais non biodégradable et donc accentuer la problématique de gestion des déchets. Dans tous les cas, il est préférable d’utiliser le moins de plastique possible, même « bio », pour préserver l’environnement.

    Bon à savoir : tous les plastiques ne peuvent pas être recyclés !

    Aujourd’hui, seuls les bouteilles et flacons en plastique peuvent être recyclés. Les autres emballages type sacs plastiques, pots de yaourt, barquettes, etc., ne contiennent pas suffisamment de matière première pour rendre leur recyclage économiquement viable.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Préférez un lavage au lave-vaisselle plutôt qu’à la main.
    • Choisissez des rouleaux de papier toilette classiques plutôt que biodégradables.
    • Optez pour des huiles locales (huile de tournesol, colza, olive…).
    • Limitez autant que possible votre consommation de plastique.

    (1) Eurofins pour le Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager…), 2009

    (2) UFC Que Choisir, Lingettes désinfectantes À jeter dans la poubelle, pas dans les toilettes !, 2020

    (3) Coconut Oil, Conservation and the Conscientious Consumer, 2020

    (4) SciencesDirect, Are bioplastics and plant-based materials safer than conventional plastics? In vitro toxicity and chemical composition, 2020

  • 5 gestes simples pour sauver les abeilles

    5 gestes simples pour sauver les abeilles


    1

    Semer des fleurs mellifères, la belle affaire

    Pour nourrir les abeilles, les fleurs mellifères sont indispensables dans le jardin. Ce sont les plantes qui leur apportent le nectar dont elles ont besoin, en quantité plus abondante que d’autres végétaux. Elles accélèrent ainsi la reproduction de la flore et participent à l’équilibre de l’écosystème environnant. Semez lavande, mimosa, sauge, thym, géranium ou coquelicot pour assister au ballet de ces infatigables ouvrières.

    Vous pouvez également planter des arbustes, comme des aubépines, des églantiers ou des prunelliers, car leurs fleurs sont très nourrissantes pour les abeilles et les insectes pollinisateurs.

    Le saviez-vous ?

    Pour produire 1 kg de miel, les abeilles butinent un million de fleurs (1).


    2

    Stopper l’usage des pesticides… au moins dans votre jardin !

    Les pesticides néonicotinoïdes (produits toxiques) sont sévèrement pointés du doigt et tenus en grande partie responsables de la disparition des abeilles. En effet, ces insecticides s’attaquent au système nerveux des insectes dont les pollinisateurs comme les abeilles et les bourdons. Ayez donc la main verte et surtout douce lorsqu’il s’agit d’entretenir vos plantations, en privilégiant les solutions biologiques et naturelles comme introduire des coccinelles dans votre jardin pour lutter contre les pucerons, par exemple.


    3

    Parrainer ou construire une ruche pour les abeilles sauvages

    En faisant un don à une association de défense des abeilles, vous participez à la préservation de l’espèce et à la sauvegarde du métier d’apiculteur. Particulier ou entreprise, rien de plus écoresponsable que de financer une ruche sans pour autant vous retrouver nez à nez avec une abeille… Vous allez faire des « happy-culteurs » !

    Les abeilles ne vivent pas toutes en colonies dans les ruches. Il existe aussi des solitaires et ces petits électrons libres œuvrent tout autant pour la pollinisation. Vous pouvez leur construire une ruche pour les protéger des intempéries et des frimas de l’hiver. Il suffit de vous munir d’une bûche de bois d’au moins 15 centimètres de longueur et de 20 centimètres de diamètre et d’y faire des trous de 10 centimètres de profondeur minimum et de différents diamètres (5 à 10 millimètres) en les espaçant de 2 centimètres environ.

    Enfin, placez la ruche en hauteur (entre 30 centimètres et 3 mètres), au soleil, orientez-la au sud, à l’abri des intempéries, et près d’une zone fleurie de préférence. Vous verrez, les cavités de la bûche plairont très vite aux pollinisatrices !

    L’astuce en plus

    S’il n’y a pas de point d’eau à proximité de la ruche, déposez un abreuvoir à abeilles ou un simple bol rempli d’eau tiède pour leur permettre de s’abreuver, se rafraîchir et de diluer le miel pour nourrir leurs larves.


    4

    Aider à la lutte contre les frelons asiatiques

    Le frelon asiatique menace les abeilles car elles sont pour lui une source importante de nourriture. Ainsi, les abeilles butineuses constituent 80 % du régime alimentaire d’un frelon asiatique en ville et 45 % dans les campagnes (2). Les apiculteurs déplorent les pertes importantes car il suffit de 10 frelons pour mettre un terme à la vie d’une ruche.

    Si vous remarquez la présence d’un nid (imposant et sphérique) de frelons asiatiques, ne le détruisez pas vous-même. Signalez sa présence à la mairie de votre commune qui se chargera de le faire détruire. Vous pouvez aussi le signaler au Muséum d’Histoire naturelle qui cartographie la présence du frelon asiatique dans le monde.


    5

    Manger du miel… Oui, mais local !

    Pour prendre soin des abeilles, il faut aussi soutenir ceux qui les protègent : les apiculteurs ! En dénichant un agriculteur bio ou un professionnel qui propose une production responsable, vous favorisez l’économie locale et la biodiversité de votre région. Un cercle vertueux bénéfique pour l’espèce végétale, animale et humaine.

    L’Essentiel de l’article

    • Planter des fleurs au nectar généreux
    • Stopper l’usage des pesticides
    • Parrainer ou construire une ruche
    • Aider à lutter contre les frelons asiatiques
    • Manger du miel

    *Sénat.fr
    (1) Union nationale de l’apiculture française, Pesticides et abeilles
    (2) Le Parisien, Frelons asiatiques : dix choses à savoir sur cet insecte envahissant, 2018
  • L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    En mai 2020, à l’occasion d’un reportage pour ma chaîne YouTube, j’ai eu l’occasion de suivre une marche pour le climat. Ces marches ont rassemblé des centaines de milliers de jeunes (à Paris le 15 mars 2020, par exemple, ils étaient près de 40 000). Un tel mouvement de jeunes, évidemment politique mais affilié à aucune structure politique traditionnelle, est un fait plutôt rare en France.

    D’une certaine façon, ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’autres mouvements spontanés. En 2016, par exemple, c’est le mouvement “Nuit Debout”, né contre la Loi Travail, qui était apparu, et s’inscrivait dans une dimension d’organisation horizontale.

    Évidemment, certains reprochent au mouvement un manque de prises de positions claires. Comme tout mouvement spontané et sans organisation établie derrière, les revendications sont plurielles, et l’on peut trouver au sein du mouvement des revendications près différentes. Faut-il sortir du nucléaire ? Faut-il sortir des traités de libre-échange ?

    La Macif s’engage à agir pour la préservation du climat. Retrouvez ici tous ses engagements pour la protection du climat et de la biodiversité.

    Le risque ? Que l’impact des manifestations soit moindre, n’importe qui pouvant en effet revendiquer être “pour lutter contre le dérèglement climatique”, même s’il existe derrière plusieurs façons de répondre au problème.

    La mobilisation de notre génération pour le climat est logique, notre génération étant celle qui va subir le plus frontalement les conséquences du dérèglement climatique. Un collectif multidisciplinaire de 120 experts a publié une étude dans le Lancet qui alerte sur l’impact du dérèglement climatique sur la génération suivante, qui voit le jour en ce moment. Selon cette étude, les bébés seront les premiers à souffrir de la hausse de maladies infectieuses dues au réchauffement climatique. Les maladies respiratoires, cardiovasculaires et décès prématurés devraient aussi s’accentuer du fait de la pollution.

    Lire aussi : 3 idées reçues sur la pollution que nous respirons

    Mais la mobilisation pour le climat illustre aussi la pluralité des engagements possibles aujourd’hui, notamment en matière d’écologie, pour ne pas être condamnés à cette situation. En ligne, notamment, des mobilisations inédites se mettent en place. En France, l’en 2019, c’est le mouvement “On est prêt” qui est apparu, à l’initiative de dizaines de youtubeurs, pour mobiliser et alerter sur le changement climatique. Dans la foulée, c’est “L’Affaire du siècle”, une campagne de justice climatique visant à poursuivre devant les tribunaux l’Etat pour inaction, qui a occupé le terrain.

    Avec plus de 2 000 000 de signatures, la pétition de « L’Affaire du siècle »associée au mouvement a rencontré un très fort succès.

    En juin 2020, ce sont encore des vidéastes qui se sont engagés pour l’environnement. MrBeast, youtubeur américain aux 26 millions d’abonnés, a lancé l’initiative #TeamTrees qui vise à planter 20 millions d’arbres, pour fêter les + de 20 millions d’abonnés du vidéaste. Des centaines d’autres créateurs se sont associés au mouvement, et c’est déjà près de 16 millions d’arbres qui vont être plantés grâce à cette initiative, mais surtout grâce aux jeunes qui ont participé à l’opération et fait des dons.

    Des initiatives existent aussi aujourd’hui pour s’engager, à sa façon, pour le climat. Chaque année, par exemple, le World Cleanup Day est une grande collecte annuelle de déchets, partout dans le monde. L’objectif, au-delà de la collecte, étant d’envoyer un message aux dirigeants que la population souhaite du changement.

    Lire aussi : Comment participer au World Cleanup Day ?

    Le saviez-vous ?

    A l’échelle des lycées, des initiatives peuvent aussi être mises en place. Dans certains lycées notamment, il existe des « éco-délégués » mis en place par l’Education Nationale, on en compterait des dizaines de milliers en France aujourd’hui. Leur rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe ». Hôtel à insectes, abris pour oiseaux, potager participatifs… De nombreuses actions peuvent donc être faites à l’échelle locale, via les lycées !

    Les universités peuvent aussi être à l’origine de mobilisations. Le cadre étudiant est un lieu propice à la mise en place d’initiatives, visant à agir pour l’environnement à l’échelle de l’école (pour réduire son empreinte carbone, par exemple), mais aussi à l’extérieur. Le cadre étudiant est idéal pour s’engager. Au sein de mon université par exemple (à Sciences Po), il existe une association appelée Sciences Po Environnement. Son objectif : assurer la transition écologique de l’école via la mise en place d’initiatives écologiques.

    Par ailleurs, ce sont les étudiants qui ont publié le “Manifeste étudiant pour un réveil écologique”. Signé par + de 30 000 étudiants, il appelle les étudiants de grandes écoles (qui bénéficient souvent d’un + grand choix d’offres d’emplois du fait de leur diplôme) à ne pas travailler pour des entreprises qui ne prennent pas en compte la transition. 

    La plateforme Diffuz, lancée par la Macif, permet aussi d’agir ! En rentrant sa ville, ainsi que la cause qui vous tient à cœur, vous êtes en mesure de participer à des défis près de chez vous. En matière d’environnement, par exemple, vous pouvez participer à une étude du CNRS, participer à un cleanwalk avec Surfrider ou encore se mobiliser pour les océans avec l’IFREMER.

    Dans le cadre de ma chaîne YouTube, j’ai la chance de rencontrer très régulièrement de jeunes de 15 à 25 ans. Beaucoup d’entre eux souhaitent s’engager sur ces sujets environnementaux, mais ne savent pas nécessairement comment faire. On l’a vu, les moyens d’actions sont quasi-illimités aujourd’hui, mais il faut connaître et faire connaître ces initiatives. Il faut aussi parvenir à prendre confiance en soi, de façon à comprendre que chaque action compte, et que notre action peut avoir un impact.

    Lire aussi : 4 tips d’écolo pour un quotidien plus vert

    Enfin, évidemment, il faut parvenir à se libérer du temps pour s’engager. Pour cela, s’engager avec un-e ami-e peut-être une solution, de façon à se motiver mutuellement pour changer les choses autour de soi.

  • Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    Sylvie, retraitée périgourdine, vient d’emménager dans un petit logement de plain-pied qu’elle a fait construire… dans son jardin ! La démarche peut surprendre, mais elle permet à cette sexagénaire de se libérer de la contrainte des escaliers de son ancienne maison familiale, tout en restant en cœur de ville, le tout pour un budget serré.

    « Sylvie a d’abord cherché à acheter un terrain dans le centre de Périgueux, mais ce type de bien est très rare » explique Amandine Hernandez, architecte et urbaniste cofondatrice de l’agence Villes Vivantes. Cette dernière a été missionnée par la ville de Périgueux (24) pour piloter l’opération Bimby (initialement Build In My Back Yard, rebaptisée Beauty In My Back Yard, soit De la beauté dans mon jardin). En bref, il s’agit de densifier le tissu pavillonnaire en douceur, en insérant de nouveaux logements (construction d’appartements accessoires, surélévation, extension, etc.) sur les parcelles d’habitants volontaires, sans détruire les logements existants. L’ambition : proposer un habitat qui ne consomme pas de nouvelles terres naturelles et agricoles, tout en répondant aux attentes des habitants, au cas par cas.

    Densité urbaine et habitat pavillonnaire : comment limiter les impacts ?

    Si les Français préfèrent vivre en maison plutôt qu’en appartement1, ce rêve pavillonnaire a un coût. L’habitat individuel est responsable de 47 % de l’artificialisation nouvelle, contre 3 % pour l’habitat collectif, lequel abrite pourtant près de la moitié des Français2. Or, les conséquences néfastes de cette artificialisation ne font plus débat aujourd’hui : perte de biodiversité, étalement urbain, accroissement des migrations pendulaires et donc des temps et des coûts de transport…

    Alors, si construire dans un jardin peut sembler anecdotique, le recours à la densification pavillonnaire peut-il offrir un compromis entre l’idéal de logement des Français et l’urgence écologique et sociale ? Pour Amandine Hernandez, le Bimby offre un précieux point de convergence entre intérêt collectif et particulier. Et son potentiel est réjouissant : si sur cent maisons, deux d’entre elles étaient densifiées avec un nouveau bâti, l’étalement urbain serait jugulé, assure l’architecte.

    La démarche rejoint l’objectif de « Zéro Artificialisation Nette » affiché par le gouvernement dans son plan biodiversité de 2018, et qui pourrait prochainement devenir contraignant. Ce dernier est en effet au cœur du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, actuellement présenté en conseil des ministres.

    Densifier le tissu pavillonnaire peut donc apparaître comme une solution parmi d’autres – repenser les logements vacants ou sous-exploités, notamment – pour freiner drastiquement l’artificialisation du territoire, tout en répondant à une interrogation pressante de bien des collectivités locales : comment « gagner » de nouveaux habitants et répondre à leurs besoins ?

    Lire aussi : Devenir propriétaire jeune fait-il toujours rêver ?

    Repenser l’habitat pour une ville mieux partagée

    Au-delà de Périgueux, la Communauté Urbaine du Creusot-Montceau, les collectivités des Vosges Centrales ou encore du Grand Nevers ont également fait appel à l’équipe de Villes Vivantes. « Nous pensons qu’une densité accrue peut rendre la ville plus belle : c’est une ville où l’infirmière travaille plus près de l’hôpital, où les retraités peuvent faire leurs courses à pied, où des jeunes couples peuvent acheter un terrain… » défend Amandine Hernandez.

    Ce n’est pas Sylvie qui la contredirait. Elle, qui n’avait jamais imaginé que sa parcelle de 458 m2 puisse accueillir deux maisons, vit désormais sur ses 75 m2 de plain-pied (pour un coût de construction maîtrisé, aux environs de 1 300 euros le m2) dotés, en prime, d’un patio et d’une pergola. Quant à sa maison pré-existante, elle a été réhabilitée pour être louée. De quoi assurer un complément de revenu bienvenu…

    Un peu plus loin, Céline, qui vit avec sa fille dans un quartier recherché de Périgueux, a fait réaliser deux studios bénéficiant d’espaces extérieurs en soupente de sa terrasse, loués par deux étudiantes. Quant à Hamed et Mohammed, père et fils, ils ont construit sur une même parcelle deux maisons sans vis-à-vis : de quoi vivre à côté tout en préservant l’intimité de chacun…

    « Le Bimby à Périgueux, c’est du gagnant-gagnant. Cela permet d’avoir un habitat atypique en plein milieu du patrimoine et aussi de reconquérir des habitants, notamment des familles », écrit la maire Delphine Labails. Depuis les débuts de l’opération en 2016 sur la commune, près de 200 projets de logements ont abouti.

    Une densification douce pour des villes durables

    Il ne s’agit là ni de la première ni de la seule initiative visant à défendre la densification pavillonnaire. Les pionniers sont sans doute à chercher du côté de nos voisins britanniques. Dès les années 1970, le Granny Flat (« l’appartement de mamie ») séduit de nombreux propriétaires âgés, qui font construire sur leur terrain une maison plus petite avant de mettre en location leur habitation principale.

    En France, bien avant le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique, la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) de 2000 encourageait déjà les acteurs publics à refaire « la ville sur la ville ». L’injonction a d’abord concerné les zones centrales des agglomérations et les grands ensembles avant de toucher, plus tard, les quartiers pavillonnaires. Mais le phénomène n’est pas sans écueils : une densification spontanée et incontrôlée peut en effet se traduire par l’apparition d’un habitat dégradé, comme cela s’observe dans les tissus pavillonnaires logeant des populations défavorisées, notamment en moyenne couronne francilienne. En l’absence de réel encadrement public, des divisions internes et des extensions abusives répondent à la pression immobilière, au bénéfice de quelques-uns.

    Lire aussi : Et si l’architecture low-tech permettait des villes plus durables ?

    Par ailleurs, « Si les acteurs publics n’organisent pas de développement économique conjoint à la densification douce des zones périphériques, alors celle-ci ne fait que renforcer les mobilités pendulaires, sans permettre un développement durable des villes », met en garde Rachel Linossier, maître de conférences en Aménagement et Urbanisme à l’Université Lumière Lyon 2. « La densification doit être maîtrisée et encadrée par les collectivités », abonde Amandine Hernandez. « Mais elle doit aussi être désirable. La lutte contre l’étalement urbain ne peut fonctionner que si les habitants y trouvent leur compte », conclut l’architecte.

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    1 Etude Century 21 de 2016 : 71 % des Français plébiscitent la maison individuelle
    2 Rapport du Comité pour l’Economie Vert
  • « J’ai décidé de vivre sans téléphone portable »

    « J’ai décidé de vivre sans téléphone portable »

    Ils sont rares, mais ne changeraient de mode de vie pour rien au monde. Plus de liberté, moins de stress… Simon, 29 ans, a choisi de vivre sans téléphone portable. Qu’est-ce qui l’a poussé à faire ce choix ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Il raconte son quotidien « déconnecté ».


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    Profiter de la vie et se sentir libre

    Simon n’a pas renoncé au téléphone portable, il n’en a tout simplement jamais eu. Pour lui, le téléphone n’est qu’un moyen de se donner rendez-vous : il préfère voir ses amis plutôt que de les appeler, profiter des bons moments sans écrans interposés. Renoncer au portable, c’est aussi cultiver l’instant présent. « J’ai déjà vu des couples au restaurant qui pianotent chacun sur leur téléphone sans se parler. Il y a aussi ceux qui font des selfies devant les monuments plutôt que de s’intéresser à la visite », s’étonne Simon, qui estime qu’en évitant la dépendance au portable, il a également davantage de temps pour lire, passer du temps avec ses proches… « Je n’ai rien contre le téléphone, mais lorsque je vois l’addiction de certaines personnes, ça me conforte dans le fait de ne pas en avoir. »

    Profiter plus largement de sa liberté, se déconnecter, faire une véritable coupure entre vie professionnelle et vie privée… sont aussi des avantages non négligeables. « Je n’ai pas envie d’être joignable tout le temps, reconnaît Simon. J’aime profiter de mon week-end sans être obligé de parler boulot. Bien sûr, on peut me joindre par mail sur ma tablette, mais c’est moins intrusif. Avec le téléphone portable, on se sent souvent obligé de rappeler dans la minute. »

    Chiffre-clé

    95 % des Français possèdent un téléphone portable (y compris un smartphone). (1)


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    Assumer son côté « décalé »

    Les conversations What’s App ou le langage SMS sont, pour Simon, un grand mystère… « C’est vrai que je me sens exclu de certaines choses mais, pour l’instant, cela ne me dérange pas plus que ça, raconte-t-il. Tous mes amis et collègues savent que je n’ai pas de téléphone portable. L’avantage, c’est qu’ils arrivent à l’heure à nos rendez-vous car, en cas de retard, ils n’ont pas de moyen de me prévenir. » Sans GPS pour se guider, Simon imprime ses itinéraires à l’avance lorsqu’il doit se déplacer ou partir en vacances par exemple. « Avec mes papiers imprimés et mes petits Post-it, je passe parfois pour un original », s’amuse-t-il.

    C’est vrai que je me sens exclu de certaines choses mais, pour l’instant, cela ne me dérange pas plus que ça.

    Simon, 29 ans


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    Gérer les imprévus sans téléphone

    Dans certaines occasions, comme récemment, lorsque sa compagne, enceinte, était proche de son terme, le téléphone portable lui a un peu manqué. Heureusement, sa collègue institutrice, à l’école, en possède un. « Ma copine savait qu’elle pouvait me joindre sur ce numéro. Aujourd’hui encore, elle l’utilise parfois pour me faire passer de petits messages urgents relatifs au bébé ou à notre organisation quotidienne, admet-il. Elle sait qu’elle peut aussi m’appeler sur le téléphone de l’école. »

    Au quotidien, l’absence de téléphone portable devient tout de même difficile à gérer. « Avec les CM2, nous organisons parfois des courses d’orientation dans la ville : les enfants sont lâchés par petits groupes avec un adulte, qui doit avoir un téléphone en cas de problème. Avec moi, ce n’est pas possible », raconte Simon, qui admet ressentir une pression de plus en plus importante pour s’équiper. « Pour l’instant, je résiste encore, je me sens bien comme cela, conclut-il. Mais si, à l’école, cela devient trop handicapant, j’y réfléchirai peut-être… »

    L’Essentiel de l’article

    • Vivre sans portable permet de profiter davantage de l’instant présent, de se sentir libre et de déconnecter du bureau.
    • Les inconvénients : ne pas avoir de GPS, ignorer le « langage texto » et se sentir en décalage au travail.

    (1) economie.gouv, Baromètre du numérique 2019

  • Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    S’il n’existe pas de définition précise de la « mobilisation citoyenne », l’expression n’en reste pas moins très fréquemment utilisée pour parler des rassemblements de citoyens autour de projets ou de causes communes, dans le but d’améliorer la qualité de vie de chacun. S’il est commun d’utiliser le terme de mobilisation citoyenne pour toutes les actions menées pour le climat, cela peut aussi concerner d’autres grandes causes.


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    Quel est le rôle de la mobilisation citoyenne dans la transition écologique ?

    Par de petits gestes du quotidien, chaque citoyen a un rôle à jouer dans la transition écologique et sociale, c’est-à-dire l’évolution des modes de consommation et de production, des façons de travailler et de vivre ensemble pour lutter contre le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles. Et les moyens de s’engager en faveur de la société sont nombreux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les synonymes de transition sont « changement » et « évolution ».

    Faire changer les choses, faire évoluer les mœurs, voici l’un des rôles clé de la mobilisation citoyenne pour le climat. Elle permet de trouver l’élan essentiel pour bousculer les habitudes de vie déjà bien ancrées de chacun, repenser les modes de consommation dans l’optique de réduire l’empreinte carbone et chercher des alternatives possibles pour préserver les écosystèmes qui nous entourent, tels que des gestes simples pour préserver les océans par exemple. Il s’agit d’un véritable levier de motivation collective, à l’échelle d’un pays, d’une ville, d’une région ou encore même d’une collectivité ou communauté, pour lancer des actions éco-responsables, favorables notamment au développement durable.

     

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

    Chiffre-clé

    80 % des Français considèrent qu’ils sont « plus capables de trouver des solutions efficaces à leurs problèmes et ceux de la France » que les personnalités politiques. (4)


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    Quels liens entre les mouvements nationaux citoyens et les mouvements internationaux ?

    La mobilisation citoyenne ne se limite pas à la France, elle prend de l’ampleur partout dans le monde. Des mouvements tels que « Extinction Rebellion* », « Youth for Climatehttps://youthforclimate.fr/** » ou encore « Citoyens pour le climat » voient leurs actions se démultiplier aux quatre coins du globe. Ces acteurs de la lutte pour l’environnement ont su imposer leur présence sur la scène mondiale du combat écologique en faisant entendre leurs voix dans des villes phares telles que Paris, Londres, New York ou encore Sydney. Contrairement aux ONG, modèle associatif traditionnel, qui recrutent par compétences, chaque citoyen, où qu’il soit, peut rejoindre librement leur combat, rendant les mouvements internationaux inclusifs et ouverts à tous. Ils revendiquent d’ailleurs une structure horizontale (1), basée sur le travail de comités locaux indépendants, de groupes thématiques, ainsi que sur une coordination nationale et internationale purement informelles. Pas de porte-parole attitré, chaque militant à son importance et sa voix à faire entendre.

    *Rébellion contre l’extinction
    **La jeunesse pour le climat

     

    Le saviez-vous ?

    « Youth for Climate » est un mouvement construit autour de la grève étudiante pour le climat ou grève scolaire pour le climat : les collégiens et lycéens quittent leur établissement scolaire pour participer à des rassemblements contre le réchauffement climatique. Un mode d’action initialement lancé par Greta Thunberg en 2018 avec son mouvement « Fridays for Future*** », et repris en France, en Belgique, au Luxembourg ou encore à Chypre sous le nom de « Youth for Climate ». En France, le mouvement dénombre 130 groupes locaux répartis dans 13 régions, soit une mobilisation de plus de 200 000 personnes (2) montrant le véritable engagement des jeunes pour sauver le climat.

    *** Vendredis pour l’avenir


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    Qui sont les citoyens qui se mobilisent ?

    Poussés par la prise de conscience générale face aux enjeux climatiques et ayant le sentiment que l’état n’agit pas, les jeunes s’engagent massivement pour sauver le climat et sont principalement à l’initiative de ces mouvements citoyens.

    Selon une étude du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie (3), l’environnement arrive en tête des préoccupations des 18-30 ans, devant celles relatives à l’immigration et au chômage. Pour 32 % des jeunes interrogés, l’environnement est une préoccupation majeure. Un engagement des jeunes qui est croissant puisque 12 % étaient membres d’une association pour la défense de l’environnement en 2019, contre seulement 3 % en 2016.

     

    Qu’est-ce que la mobilisation citoyenne ? Définition et formes d’engagement

     

    Ils ont la volonté d’alerter l’opinion publique, de mettre en lumière les actions possibles pour mobiliser un maximum d’acteurs du changement. Ils ne souhaitent plus passer par des associations, partis politiques ou autres, ils veulent agir en toute indépendance. En choisissant pour thème de la journée internationale de la jeunesse 2020 « L’engagement des jeunes pour une action mondiale », les Nations Unies visaient à mettre en évidence la manière dont « l’engagement des jeunes au niveau local, national et mondial enrichit les institutions et les processus nationaux et multilatéraux. »

    Chiffre-clé

    33 % des Français considéraient le changement climatique comme le problème le plus préoccupant en matière environnementale en 2019. (5)


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    Comment vous engager dans un mouvement citoyen ?

    Les façons de vous engager dans un mouvement citoyen sont nombreuses. Vous pouvez être acteur en :

    • Signant des pétitions,
    • Ramassant les détritus à terre pendant votre jogging ou en participant à une journée de nettoyage de la nature,
    • Réduisant vos déchets plastique au quotidien,
    • Participant à des manifestations,
    • Donnant un peu de votre temps libre pour soutenir une cause,
    • Favorisant la seconde main pour vous habiller,
    • Privilégiant des modes de transport à faible émissions de CO2 lors des voyages pour du tourisme durable,
    • Devenant bénévole pour une association, par exemple

    Vous pouvez aussi devenir moteur du mouvement en créant votre propre mouvement citoyen à travers les réseaux sociaux, en organisant des débats publics ou encore en faisant du lobbying citoyen, c’est-à-dire en réagissant aux programmes des politiques et en leur proposant des solutions immédiates. À vous de choisir l’engagement qui vous convient le mieux en termes de conviction et de disponibilités !

     

    Vous souhaitez vous engager pour l’environnement ?

    Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme des défis solidaires de la Macif qui vous donne le pouvoir d’agir !

    L’Essentiel de l’article

    • La mobilisation citoyenne joue un rôle clé dans la transition écologique et sociale.
    • Le manque de confiance des citoyens envers les politiques est un véritable levier d’engagement.
    • Les jeunes sont de plus en plus engagés dans les mouvements citoyens.

    (1) Extinction Rebellion, Qui sommes-nous ?

    (2) Youth for Climate 

    (3) Crédoc, Environnement : les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes

    (4) Harris Interactive, Quelle connaissance et quel avis des Français sur les mouvements citoyens et la démocratie collaborative ?

    (5) Ademe, Baromètre : les Français et l’environnement, 2019

  • Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

    Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

    Si mieux consommer dans les assiettes est l’un des enjeux de l’économie circulaire et collaborative, cela a aussi un impact sur l’environnement et le développement de l’agriculture. De plus en plus de consommateurs cherchent ainsi à améliorer leurs modes de consommation alimentaire et privilégient l’achat de produits locaux ou d’origine française. Ces circuits d’approvisionnement dits courts réduisent les intermédiaires entre producteurs et particuliers, mais surtout, permettent d’accéder à des produits frais et de saison. Le point sur ce nouveau mode de consommation aux multiples bénéfices.


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    Qu’est-ce qu’un circuit court ? Définition

    Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), on parle de circuit court pour toute vente reposant sur un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur final. Il existe donc différents types de circuits courts :

    • du producteur au consommateur en passant par le commerçant ;
    • du producteur au consommateur en passant par le restaurateur ;
    • du producteur au consommateur en passant par l’artisan transformateur (boucher, boulanger, etc.).

    L’Inra (l’Institut national de la recherche agronomique) nuance quelque peu cette définition en y intégrant la notion de géolocalisation et en tolérant la présence de deux intermédiaires entre le producteur et le consommateur final. La seule condition : qu’il existe une proximité géographique entre le producteur et le consommateur. En bref, vous consommez en circuit court lorsque vous achetez ou consommez des ingrédients et produits au plus près de chez vous, à moins de 160 kilomètres maximum (1), directement auprès de producteurs, restaurateurs ou distributeurs locaux, tout en limitant le nombre d’intermédiaires.

     

    Le saviez-vous ?

    Quand la vente se fait directement du producteur au consommateur, on parle de vente directe.


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    Consommer local : un mode de consommation de plus en plus plébiscité

    Prise de conscience écologique, envie de consommer mieux à la fois pour sa santé, son budget et l’environnement, ou encore de soutenir l’économie et agriculture locale, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à plébisciter le circuit court. Un sondage Ipsos (2), réalisé en février 2014, révélait déjà que 41 % des Français achetaient souvent, voire très souvent, des produits locaux, contre 20 % rarement ou jamais. Des habitudes de consommation qui semblaient donc déjà bien ancrées puisque 69 % annonçaient en avoir consommé davantage au cours de ces deux dernières années et 59 % affirmaient vouloir en consommer toujours plus dans les six prochains mois. De quoi laisser présager que la tendance allait se poursuivre. Et ça n’a pas manqué !

    Toujours selon un sondage Ipsos (3), réalisé en 2019, 82 % des Français privilégient l’achat de produits d’origine française et 77 % l’approvisionnement auprès de producteurs locaux. Des chiffres en nette progression qui montrent l’intérêt toujours grandissant des Français pour les produits locaux. Seulement 4 % d’entre eux ne se considèrent pas du tout préoccupés par l’origine géographique. Ainsi, de nombreux ménages ont revu leur mode de consommation, et privilégient les circuits courts, leur permettant ainsi de connaître l’origine des produits.

    Chiffre-clé

    Entre 2014 et 2019, le nombre de Français privilégiant l’achat de produits locaux a augmenté de 36 %. (1)(2)

    Bon à savoir

    Ne pas confondre manger bio, manger local et manger équitable

    Pour beaucoup, circuit court rime avec « production et conditionnement local », « produits de saison » et « bio ». Attention aux amalgames. L’agriculture biologique dite « bio » consiste en la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et d’OGM, quand le « local » renvoie seulement à la notion de proximité du lieu de production. Toutefois, rien ne certifie que les produits locaux n’ont pas été traités avec des substances chimiques. Il faut donc être vigilant sur le mode de production. De son côté, le commerce équitable contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales (juste prix de vente) et en garantissant les droits des producteurs. Aujourd’hui, tout comme pour les produits biologiques, des labels permettent aux consommateurs de rapidement identifier les produits issus du commerce équitable en magasin.


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    Les avantages et les inconvénients du circuit court

    Lorsque vous optez pour une consommation en circuit court vous :

    • participez à l’économie locale ;
    • favorisez l’aide et le soutien aux producteurs locaux ;
    • respectez davantage l’environnement en limitant les intermédiaires (et donc le transport des marchandises).

    Grâce à l’achat en circuit court, vous permettez aux producteurs de fixer leurs prix. En contrepartie, le consommateur est assuré d’avoir des produits de saison avec une bonne connaissance et traçabilité du produit, pour une alimentation mieux contrôlée. Tout le monde est gagnant !

     

    Le saviez-vous ?

    Les aliments produits localement et de saison polluent dix fois moins que les autres. (4)


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    Comment adopter ce nouveau mode de consommation solidaire ?

    Circuit court : l’engouement pour la consommation locale et responsable

     

    Pour devenir un adepte du circuit court, vous pouvez tester différentes options et voir celle qui vous correspond le mieux. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que vous avez l’embarras du choix !

    Vous pouvez, selon vos préférences :

    • vous rendre directement à la ferme ou à la cueillette en famille : il paraît qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même ! Alors renseignez-vous auprès de la ferme près de chez vous pour voir si elle propose de la vente en direct ou rendez-vous dans un lieu dédié à la cueillette. Vous pourrez directement choisir vos produits. Et pour cela, même plus besoin d’être à la campagne. Des fermes s’installent en ville grâce à la permaculture, permettant au plus grand nombre de venir cueillir leurs fruits et légumes près de chez eux et devenir un véritable locavore urbain ;
    • acheter dans les magasins de producteurs et comptoirs locaux ;
    • acheter sur les marchés locaux ; – vous rendre dans une des AMAP, Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, où sont distribués des paniers remplis de produits de saison. Pour en trouver une près de chez vous, découvrez l’annuaire national des AMAP.

    Si les consommateurs adoptent ce nouveau mode de consommation, les producteurs s’adaptent à leurs nouvelles habitudes d’achats en proposant de la vente en ligne, des services de livraison ou encore du drive à la ferme. Une partie des acteurs de la grande distribution soutient aussi l’économie locale en mettant en avant des produits de producteurs régionaux dans leurs points de vente. Vous n’avez plus qu’à choisir !

     

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient des initiatives qui œuvrent en faveur du manger local !

    L’Essentiel de l’article

    • Le circuit court limite les intermédiaires entre producteurs et consommateurs.
    • Ce nouveau mode de consommation encourage l’économie locale.
    • Consommer local permet de mieux contrôler ce qui se trouve dans son assiette.
    • Ne pas confondre manger bio, manger local et manger équitable.

    (1) Unadere, Circuit court et produit local, quelles possibilités pour la restauration collective ?, 2018

    (2) Ipsos, « Consommer local » : ce que veulent les Français, 2014

    (3) Ipsos, Pour 79 % des Français l’origine géographique d’un produit est primordiale

    (4) Insee, Des marges commerciales variées selon les produits, mais proches entre grandes surfaces, 2015