Catégorie : Être safe sur la route

  • Fact-checking : peut-on circuler avec une copie de son permis de conduire ?

    Fact-checking : peut-on circuler avec une copie de son permis de conduire ?

    Permis de conduire, attestation d’assurance ou certificat d’immatriculation (carte grise)… Il n’est pas autorisé de prendre la route avec une photocopie de ses documents administratifs.

    Si vous vous faites contrôler, la non-présentation de votre permis de conduire et des documents originaux du véhicule aux agents de police ou de gendarmerie implique immédiatement une sanction prévue pour les contraventions de première classe (1). C’est-à-dire que vous serez redevable d’une amende de 11 € (R.233-1 du Code de la route). Vous devrez aussi vous rendre dans un délai de 5 jours au commissariat ou à la gendarmerie qui a procédé au contrôle afin de présenter les originaux de vos documents. En cas de manquement à cette obligation, le montant de l’amende grimpera. Vous devrez alors vous acquitter d’une contravention de 4ᵉ classe, et d’une amende forfaitaire de 135 €.

    Une seule exception : vous pouvez rouler avec une photocopie de la carte grise lorsque vous louez un véhicule pour une courte durée (2), c’est-à-dire quelques jours voire quelques semaines.

    Bon à savoir

    Contrairement au permis de conduire, vous pouvez justifier votre identité par tout moyen lors d’un contrôle (3). Si vous redoutez de vous déplacer avec l’original de vos pièces d’identité, vous pouvez donc, en théorie, présenter une photocopie de vos documents officiels. La validité de la copie est laissée à l’appréciation des agents qui procèdent au contrôle.

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    L’Essentiel de l’article

    • Il n’est pas autorisé de circuler avec une copie de son permis de conduire.
    • Vous devez toujours présenter vos documents originaux lors d’un contrôle routier.
    • Vous pouvez rouler avec une photocopie de la carte grise uniquement lorsque vous louez un véhicule pour une courte durée.

    (1) gendarmerie.intérieur.gouv, La non-présentation du permis de conduire

    (2) Cartegrise.org, FAQ

    (3) service-public, Contrôle d’identité, 2020

  • Mal des transports : comment ne plus avoir mal au cœur ?

    Mal des transports : comment ne plus avoir mal au cœur ?

    Qui n’a jamais été frappé par des maux de tête ou des nausées pendant un long trajet en voiture, en car, ou pire, en bateau ? Le mal des transports (aussi appelé cinétose) est un trouble sans gravité mais très désagréable pour les voyageurs. Heureusement, des solutions existent pour vous soulager et profiter pleinement de votre prochain périple !


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    Mal des transports : quelles sont les causes ?

    Le mal des transports « survient lorsque le cerveau ne parvient pas à résoudre un conflit entre ce qu’il voit par les yeux, et les mouvements du véhicule qu’il perçoit par l’oreille interne », explique le Pr Martin Hitier, chef de service ORL et chirurgie cervico-faciale au CHU de Caen. C’est par exemple le cas lorsque vous lisez ou que vous restez scotché à l’écran de votre smartphone en voiture !

    Le mal des transports engendre une série de symptômes, sans gravité mais plus ou moins désagréables, comme des nausées, des maux de tête, des vomissements ou encore une somnolence. Comme le précise le spécialiste, « tout le monde peut souffrir du mal des transports dans certaines situations. Il est néanmoins plus fréquent chez l’enfant entre 2 et 15 ans, car à cet âge il n’a pas encore développé les mécanismes d’adaptation aux mouvements des véhicules. Le mal des transports est aussi fréquent chez les adultes souffrant de migraines ou de vertiges liés à l’oreille interne. »

    Bon à savoir

    Les enfants souffrent aussi du mal des transports.

    Nausée, somnolence, vomissements… si votre enfant présente l’un de ces symptômes, il est possible de lui donner certains médicaments qui le soulageront, sur conseils de votre pharmacien. Cependant, même s’ils sont en libre accès, parlez-en avec son pédiatre avant de les utiliser.


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    Bateau, voiture, avion : est-ce le même phénomène ?

    Vous ressentez le mal des transports en bateau, mais pas en voiture ni dans l’avion ? C’est tout à fait possible ! Le Pr Hitier indique qu’effectivement, « certaines personnes peuvent être plus gênées dans certains transports que dans d’autres. Par exemple, un transport inhabituel comme le bateau sera plus à risque que la voiture, à laquelle une personne sensible peut finir par s’habituer ». Certains facteurs externes comme le froid, le bruit ou certaines odeurs peuvent aussi favoriser l’apparition du mal des transports.


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    Comment prévenir le mal des transports ?

    Pour prévenir efficacement le mal des transports, il est essentiel d’éviter les facteurs favorisant son apparition. Le spécialiste parle des « 5F », une règle que l’on retrouve notamment chez les marins : le Froid, la Fatigue, la Frousse, la Faim et la Foif (jeu de mots marin sur « soif ») !

    Pour mettre toutes les chances de votre côté, couchez-vous tôt la veille du départ ou faites une sieste avant de voyager ! « Veillez également à manger léger avant votre trajet : un fruit, un peu de pain et de l’eau suffisent à remplir l’estomac sans le surcharger (ce qui risquerait d’aggraver les nausées) », conseille le spécialiste. Pendant le voyage, prévoyez aussi des encas, comme des barres de céréales ou des biscuits pour les petits creux, et n’oubliez pas de boire régulièrement afin d’éviter la déshydratation, car elle accentuerait vos symptômes.

    Prévoyez également de quoi bien vous couvrir, notamment pour vous protéger de la climatisation, et « tentez de vous détendre grâce à des exercices de relaxation, de la musique ou en regardant au loin un point fixe, la route ou l’horizon », poursuit le Pr Hitier. Bien sûr, mettez de côté livres, smartphone ou jeux vidéo qui ne feraient que déclencher vos symptômes.

    Veillez également à manger léger avant votre trajet : un fruit, un peu de pain et de l’eau suffisent à remplir l’estomac sans le surcharger (ce qui risquerait d’aggraver les nausées).

    Pr Martin Hitier, chef de service ORL et chirurgie cervico-faciale

    Mal des transports : quelle place choisir ?

    en voiture : privilégiez la place à l’avant, côté passager, ou si possible, prenez le volant.

    en bus et en car : asseyez-vous à l’avant du véhicule, dans le sens de la marche.

    en train : privilégiez une place dans le sens de la marche.

    en avion : choisissez votre place en achetant votre billet, si possible au niveau des ailes, voire à l’avant de l’appareil car les turbulences sont moins fortes.

    en bateau : placez-vous au centre du bateau, vous ressentirez moins la houle et les vagues.


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    Quels remèdes utiliser contre le mal des transports ?

    Si vous souffrez régulièrement du mal des transports, la prise de certains médicaments peut prévenir son apparition avant un voyage. Le Pr Martin Hitier conseille ainsi de privilégier les « patchs de scopolamine, à placer derrière l’oreille idéalement 6 à 8 heures avant le transport ».

    Le spécialiste indique que les solutions naturelles sans effets secondaires, comme la consommation de gingembre, de vitamine C ou un traitement à base d’homéopathie permettent également de prévenir et soulager les symptômes liés au mal des transports. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre médecin avant de prendre des médicaments.

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    *Voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Tout le monde peut souffrir du mal des transports.
    • Vous pouvez avoir mal au cœur dans certains transports et pas dans d’autres.
    • Certains médicaments sont disponibles pour prévenir le mal des transports.
    • Privilégiez une place à l’avant ou au centre du véhicule.
  • Conduire en automne : conseils pour rouler en toute sécurité

    Conduire en automne : conseils pour rouler en toute sécurité


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    Baisse de la luminosité en automne

    À mesure que les jours raccourcissent et que le temps se dégrade, une bonne partie des trajets quotidiens en automne s’effectuent avec une luminosité réduite, voire la nuit. Pour rouler en toute sécurité, assurez-vous que tous vos feux sont propres et en parfait état de fonctionnement. Allumez les feux de croisement dès qu’il fait un peu sombre, en cas de pluie ou de brouillard afin de mieux voir et d’être vu. Pensez également à vérifier l’état de vos balais d’essuie-glace et le bon fonctionnement des dispositifs de dégivrage et de désembuage.

    Vous roulez en ville ? Redoublez de vigilance près des zones scolaires en début et en fin de journée lorsque la luminosité est faible. Enfin, surveillez les autres usagers de la route, en particulier les piétons et les cyclistes qui pourraient ne pas porter de vêtements réfléchissants.

    Chiffre clé

    Le nombre d’accidents impliquant des piétons augmente de 50 % (1) durant les premières semaines qui suivent le passage à l’heure d’hiver en raison de la baisse de luminosité.


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    Gare à l’éblouissement

    En automne, le soleil est plus proche de la ligne d’horizon, ce qui augmente le risque d’éblouissement direct ou par réflexion sur les bâtiments, les autres voitures et les surfaces vitrées ou métalliques. Par ailleurs, un pare-brise sale intensifie l’éblouissement. Faites par conséquent attention lorsque le jour se lève ou que la nuit tombe : veillez à ce que votre pare-brise reste propre, portez des lunettes de soleil polarisées et utilisez vos pare-soleil.

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    Méfiez-vous des feuilles

    À l’automne, les feuilles mortes envahissent les routes, mais elles peuvent constituer un danger potentiel en masquant les voies de circulation, les marquages au sol et les nids-de-poule. À l’approche d’un tas de feuilles, ralentissez, surtout si la chaussée est humide, et restez attentif afin de pouvoir réagir en conséquence à tout obstacle invisible caché par le feuillage.

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    Adaptez votre conduite par temps de pluie

    Avec des feuilles couvrant la chaussée, le retour de la pluie et du brouillard ainsi que le froid qui fait chuter naturellement la pression des pneus, vous devez vous assurer d’avoir le plus d’adhérence possible sur la route. Sur une chaussée mouillée, réduisez votre vitesse et augmentez l’intervalle de sécurité avec le véhicule qui vous précède, car la distance de freinage est augmentée si la chaussée est mouillée.

    Vérifiez par ailleurs régulièrement la pression de vos pneus, ainsi que leur niveau d’usure, afin de réduire le plus possible la distance de freinage et le risque d’aquaplanage sur route mouillée. Évitez autant que faire se peut les flaques d’eau : comme les feuilles, elles peuvent dissimuler une déformation de la chaussée potentiellement dangereuse et augmentent significativement le risque d’aquaplanage. Si vous ne pouvez pas les éviter, ralentissez considérablement au moment de rouler dessus.

    À savoir

    Sur route mouillée, les pneus hiver évacuent mieux l’eau grâce à leur forme particulière, offrent une meilleure adhérence et réduisent les risques d’aquaplanage.


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    Gardez un oeil sur la faune

    Vous roulez à la campagne ? Les mois d’automne sont des périodes dangereuses, car toutes sortes d’animaux se préparent pour l’hiver, notamment les cerfs qui s’accouplent et migrent dès le mois d’octobre. Petits ou gros, la plupart des animaux sont actifs au coucher et au lever du soleil. Si vous traversez des zones boisées ou si vous voyez un panneau d’avertissement signalant des animaux, réduisez votre vitesse et restez vigilant.

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    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Assurez-vous que vos feux fonctionnent et allumez-les dès que c’est nécessaire.
    • Vérifiez la pression et l’usure de vos pneus.
    • Sur route mouillée, réduisez votre vitesse et augmentez les distances de sécurité.
    • Faites attention aux animaux sauvages.

    (1) Changement d’heure, baisse de luminosité : la mortalité des piétons augmente de près de 50 %, intérieur.gouv, 2019

  • Conduite : pourquoi tant d’agressivité au volant ?

    Les Français l’admettent, ils sont plutôt sanguins dès qu’ils passent derrière le volant : 69 % confessent insulter d’autres conducteurs et 56 % abusent du klaxon… Que se passe-t-il donc dans la tête des automobilistes pour perdre ainsi leur sang-froid ?


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    La voiture rend-elle vraiment les gens plus agressifs ?

    Jean-Pascal Assailly : Les études montrent que la voiture a en effet tendance à changer le comportement des automobilistes : certaines personnes prudentes et avisées par nature se mettent à changer complètement d’attitude dès qu’elles ont un volant entre les mains. En fait, le phénomène touche même une très grande partie de la population… C’est un peu la brebis qui se transforme en loup enragé !

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    Comment expliquer ce phénomène ?

    J-P. A. : Parmi les principales raisons, il y a le rapport au temps. On vit dans un monde où tout nous pousse à optimiser nos tâches. La société des loisirs nous pousse aussi à remplir le moindre temps libre. Cette pression temporelle s’exprime en voiture : on rage contre les embouteillages, un camion-benne qui traîne ou les limitations de vitesse qui nous font perdre de si précieuses minutes. Il faut aller vite. Partout. Tout le temps. Sauf sur la route, ce qui est très paradoxal… et frustrant ! Si les gens ont conscience des enjeux de sécurité routière, ils ont d’autres soucis en tête : ils sont stressés dans la vie, et ça transparaît au volant. Les piétons et les cyclistes sont eux aussi pressés, mais comme ils sont moins contraints dans leurs déplacements, ils s’énervent moins !

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    Pourquoi se « lâche-t-on » plus facilement en voiture qu’ailleurs ?

    J-P. A. : La voiture est un espace physique très protecteur où il est plus facile de se laisser aller à insulter quelqu’un que si on le croisait sur le trottoir. Il y a quelque chose d’un peu équivalent à l’anonymat des réseaux sociaux : on se lâche parce que le risque de représailles est faible, et ça permet d’évacuer le stress. Et comme ce n’est généralement pas puni par la loi (l’usage intempestif du klaxon peut l’être par exemple), on y va gaiement ! Mais attention quand même, car ça peut avoir un impact négatif sur la conduite et mener à des comportements à risques. Ce n’est pas aussi anodin que ça en a l’air.


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    Pourquoi trouve-t-on que les autres conduisent mal ?

    J-P. A. : C’est le biais de l’optimisme comparatif : dire que les autres sont de moins bons conducteurs nous valorise et nous rassure : on considère que ce sont eux qui risquent l’accident. Mais là encore, cette position de supériorité peut vite pousser à considérer que les règles sont seulement pour les autres.


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    Ces mauvaises habitudes sont-elles très ancrées ?

    J-P. A. : Il faut aussi rappeler le rôle de la transmission intergénérationnelle dans le style de conduite : les enfants, garçons et filles, sont très influencés par le style de conduite de leurs parents. Si l’un de vos parents (ou les deux évidemment) avait tendance à abuser des gros mots au volant, il y a de fortes chances pour que vous soyez pareil ! L’éducation est donc capitale dans l’évolution des comportements. Tout comme il est primordial d’expliquer aux enfants les enjeux liés à la Sécurité routière.

    Merci à Jean-Pascal Assailly, psychologue, expert auprès du Conseil national de la Sécurité routière et chercheur à l’université Gustave-Eiffel.

     

    L’Essentiel de l’article

    • Les incivilités au volant sont en grande partie liées à la pression temporelle qui est particulièrement importante quand on est en voiture.
    • Le stress est une source d’incivilités et d’infractions routières selon les Français.
    • Les automobilistes ont tendance à reproduire le style de conduite de leur(s) parent(s).

    (1) Sécurité routière, Radars et baisse de la mortalité routière
    (2) ONISR, Bilan 2018 des infractions et impacts sur le permis à points, 2019
    (3) Fondation d’entreprise Vinci Autoroutes pour une conduite responsable, 8e édition du baromètre de la conduite responsable, 2018
  • Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !

    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !

    Saviez-vous que 64 % des enfants de 6 à 12 ans sont témoins de mauvais comportements de leurs parents au volant ? (1) Une tendance confirmée par les parents eux-mêmes : 87 % déclarent avoir déjà eu une attitude à risque avec leurs enfants en voiture (1). Pour la sécurité de tous sur la route, mieux vaut commencer par donner le bon exemple à ses enfants : respect des limitations de vitesse, ne pas téléphoner en conduisant, vérifier les ceintures de sécurité, rester courtois… Éviter le zéro de conduite sur la route, ce n’est pas si dur, et ça change tout !

    Chiffre-clé

    99 % des enfants déclarent être sensibilisés au port de la ceinture en voiture. (1)

    Comportement au volant : les enfants voient tout

     

    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !
    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !
    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !
    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !

    Mauvais comportement au volant : les enfants voient tout !

    (1) Assurance Prévention, Plus de 6 enfants sur 10 ont été témoins de comportement à risque de leurs parents au volant, 2018

  • Passager et pilote : comment bien circuler à moto à deux ?

    Passager et pilote : comment bien circuler à moto à deux ?

    Comment être le conducteur idéal pour son passager d’après Belles Machines.

    Le comportement de la moto change en duo

    Si en tant que motard, vous n’avez aucune expérience à rouler à deux, soyez prudent car les caractéristiques de votre moto sont altérées par le poids du passager qui s’applique sur la roue arrière. La géométrie de la partie-cycle change en duo et par conséquent la tenue de route est perturbée. Ainsi, les distances de freinage sont allongées et la moto a tendance à se cabrer à chaque accélération. Le poids du « sac de sable » bride les performances de la moto et ainsi les accélérations seront moindres.

    En tant que conducteur, n’hésitez pas à faire des roulages de courte durée avant une longue chevauchée en duo. Dans ce cas, pensez à surgonfler légèrement les pneus (+0,3 bar) et à durcir le ou les amortisseurs. Adoptez toujours une conduite coulée.

    Comment doit monter ou descendre le passager d’une moto

    Le risque de chute est important lors de cette phase, car il ne faut pas déséquilibrer conducteur et moto. En général, il n’en résultera que quelques bobos, mais une machine accidentée.

    Avant tout, le débutant doit avoir l’aval du conducteur lorsqu’il monte ou descend de la moto. Le motard lui signalera la ligne d’échappement afin qu’il ne se brûle pas à la cheville.

    • Il grimpe sur la moto toujours par la gauche, car c’est là que se trouve la béquille latérale
    • Prendre toujours appui sur le repose-pied gauche, main gauche sur l’épaule du conducteur
    • Si la moto est équipée d’un top-case, il met la main droite dessus
    • Il pousse alors sur sa jambe gauche et se met debout
    • La jambe droite passe alors au-dessus de la selle ou du top-case selon le gabarit
    • La main droite s’appuie sur l’épaule droite du conducteur
    • Toujours debout, il cherche le repose-pied droit puis il s’assied
    • Il cherche la poignée ou la sangle de maintien et s’agrippe au conducteur
    • C’est toujours le passager qui donne le signal du départ Pour descendre, vous devez faire l’exercice inverse qui deviendra rapidement machinal.

    La position du passager en route: Agir en équipe

    Cette dernière varie selon le type de moto. Sur une sportive ou un roadster, il ne faut pas le cacher, le trajet s’avérera inconfortable au bout d’une vingtaine de kilomètres. Sur un roadster, on pourra investir dans un top-case équipé d’un dosseret (dès 70 €) qui améliorera le confort du passager pour les ballades dominicales. Pour une pratique intensive du duo, on se tournera vers une moto routière plébiscitée par tous les motos-taxis. Traverser la France sur une GT dotée d’une large selle et d’un dosseret est une simple formalité !

    Lire aussi : Nos conseils pour un roadtrip moto sans accroc !

    Pour être en bonne position, le passager doit :

    • S’agripper d’une main à la courroie ou à la poignée de maintien. L’autre bras entoure le pilote ou tient la poignée ou la courroie
    • Garder les genoux serrés pour faire corps avec la machine et diminuer la prise au vent
    • Maintenir les pieds loin des échappements afin de ne pas faire fondre les semelles de ses bottes
    • Toujours regarder la route loin devant et au-dessus de l’épaule du conducteur afin d’éviter que les casques s’entrechoquent
    • Ne pas être avachi mais tonique afin de ne pas être éjecté lors des accélérations et d’écraser le pilote contre le réservoir lors des freinages
    • Suivre l’inclinaison de la moto donnée par le pilote en virage ou dans le rond-point sans l’amplifier ou la contrecarrer
    • Ne faire aucun mouvement brusque. Autrement, suivez la cadence !

    Communiquer avec son passager

    Afin de ne pas avoir à ralentir ou à relever sa visière de manière intempestive, il est indispensable d’établir un code simple entre le conducteur et le débutant comme « serrer les jambes » veut dire « ralentir » ou « une tape sur l’épaule » signifie « faisons une pause ». Si vous pensez pratiquer le duo de façon régulière, pensez à un système intercom (environ 250 €) qui décuplera à la fois le plaisir de rouler à deux et accroîtra la sécurité.

    Lire aussi : Comment conduire un deux-roues en toute sécurité

    Bien s’équiper à moto

    A minima, le passager doit être équipé d’un casque homologué (Norme NF ou  E22-05/E22-06) et de gants certifiés comme le pilote. Des chaussures montantes et renforcées, d’un pantalon et un blouson également homologués sont fortement conseillés dans le cadre d’une pratique assidue. Ces équipements sont d’ailleurs obligatoires lors du passage du permis moto.

    Lire aussi : Bien s’équiper à moto 

    Que nous dit la loi ?

    Le législateur n’est guère tatillon sur le sujet. Toute personne qui touche les repose-pieds peut être passager. Néanmoins, il est déconseillé de prendre en duo un enfant de moins de 12 ans. Les casques du marché ne sont guère adaptés à leur morphologie et le haut de leur rachis n’est pas encore suffisamment robuste.

    Lire aussi : Transporter un enfant à moto

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  • Moto : comment partager la route en ville ?

    Moto : comment partager la route en ville ?

    Comment faire face aux difficultés de la route en moto ?

    4h10 : Cela fait bientôt plus de 7 années que je roule (quasi) quotidiennement avec mon 2 roues dans Paris. Que ce soit en grosse cylindrée ou en PX, les difficultés se ressemblent.

    Quelles sont les difficultés rencontrées en ville à moto ?

    Quelle est la première difficulté lorsque vous enfourchez votre 2 roues en ville ? Le trafic bien sûr. Les grands axes sont bondés, les petites rues sont bloquées, les utilisateurs sont multiples. Bref autant de contraintes à devoir gérer.

    Je me souviens très récemment avoir vu sur la place de la Concorde, un véritable Tetris de voitures et 2 roues, bloquant totalement la circulation quelle que soit votre direction. Dans ces moments-là, il faut prendre son mal en patience, respecter (bien évidemment !) les feux de circulation afin d’aider à fluidifier le trafic et ne pas choisir des comportements dangereux tels que ; monter sur les trottoirs ou rouler en sens inverse pour grappiller quelques secondes.

    D’autre part, la route n’est plus réservée aujourd’hui qu’aux voitures et motos/scooters. Que ce soit les bus, les vélos ou encore avec l’apparition récente et en masse des trottinettes, il est plus que nécessaire de partager la route.

    Lire aussi : Voitures, vélos, trottinettes… Bienvenue dans la jungle urbaine !

    N’oublions pas que chacun des autres usagers doit faire face aux propres difficultés de son véhicule et il est de notre devoir de les anticiper.

    4h10

    Qui sont les utilisateurs avec qui la route est partagée ?

    Les bus 

    Bien que des voies leurs soient réservées, les bus sont souvent amenés à s’en extraire pour poursuivre leurs parcours. Et il ne faut pas oublier que pour nous, la taille de ces véhicules et la multitude d’angles morts qui en résulte peuvent nous mettre en difficulté. La taille d’une moto étant infime en comparaison, ils ne peuvent nous voir à 100%. Le bon sens est d’éviter ses zones d’angle mort, de bien penser à allumer ses feux pour augmenter sa visibilité, de ne pas se mettre à l’intérieur d’un virage lorsque qu’un bus tourne et surtout de privilégier des espaces plus dégagés pour les dépassements.

    Les vélos

    Qu’il soit personnel ou en libre-service, le vélo est devenu de plus en plus prisé dans les grandes agglomérations. Les pistes cyclables se développant mais ne couvrant pas encore 100% des trajets possibles, il est de plus en plus récurrent de croiser des cyclistes sur la route.

    Voici quelques-unes de mes astuces pour que la cohabitation se déroule le mieux possible. Pour moi la règle d’or est de ne pas oublier que les vélos n’ont pas la même force de propulsion que nous. Que ce soit au démarrage notamment, ils ne peuvent partir aussi rapidement qu’un 2 roues motorisés à un feu rouge. Dans ce cas précis, il convient de leur laisser un maximum de place. Il faut faire également très attention à tous les changements de direction des vélos. Lorsqu’ils doivent traverser un carrefour ou changer de voie, il faut leur laisser la place et surtout anticiper au maximum pour leur laisser le temps.

    Il faut garder en tête que les vélos aussi doivent faire face aux comportements parfois anticiviques de certains utilisateurs (voitures garées en double fil, pistes cyclables obstruées par des taxis…).

    4h10

    Les trottinettes

    Depuis quelques mois, les trottinettes sont nombreuses dans nos villes. Nouvelle méthode de transport, elle implique de nouvelles difficultés à faire face. Par conséquent, comment se comporter ? Il est juste de rappeler qu’elles doivent circuler en priorité sur les pistes cyclables. Cependant, certains d’entre eux sont amenés à parfois utiliser la route. Pas de clignotant, pas de rétroviseur, et souvent pas d’équipement de sécurité. La plus grande vigilance est donc de mise ! Anticipation est mère de sûreté…

    Lire aussi : Free floating, quel avenir pour les mobilités en libre service ?

    Quel est le bon comportement à adopter en moto sur la route ?

    Être à l’écoute des conditions de circulation

    La circulation en ville est souvent source de frustration. Cela fait plus de 2h que vous êtes bloqués dans votre voiture en plein milieu des bouchons, d’autres usagers vous empêchent de passer ou alors ne vous ont pas laissés la priorité. Autant de sources pouvant créer l’énervement, la frustration et parfois même la colère. Comment réagir face à ces situations ? Nous sommes d’autant plus vulnérables étant en 2 roues, il est donc plus que judicieux d’essayer de garder son calme en toutes circonstances. Ce n’est pas toujours facile mais il faut s’y tenir. Combien de fois ai-je dû garder patience quand certains automobilistes me bloquaient délibérément le passage ? Il suffit d’attendre et une fois la circulation un peu plus fluide, j’ai pu me dégager et repasser devant. Je l’ai également vécu avec des vélos, ils étaient coincés dans la circulation et respiraient à pleins poumons les fumées d’échappement. Il m’a fallu avancer uniquement de quelques centimètres pour que le vélo derrière puisse se dégager, zigzager entre les voitures à l’arrêt et s’extraire du trafic. Et j’ai même été remercié, comme quoi il faut être à l’écoute du contexte.

    Lire aussi : Les aménagements urbains à l’épreuve des nouvelles mobilités

    Prévoir ses itinéraires

    Une autre astuce pour faciliter ses trajets en ville est de prévoir ses itinéraires. Quelques minutes avant le départ suffisent pour regarder quels axes sont bloqués, ceux où la circulation est plus fluide et ainsi éviter des potentiels risques et difficultés. De nombreuses applications existent et vous indiquent plusieurs itinéraires. Libre à vous ensuite de choisir celui qui correspondra le mieux à votre véhicule et vos capacités. Parfois l’itinéraire le plus rapide, n’est pas forcément le mieux. Quelques minutes supplémentaires permettent de découvrir de nouveaux endroits, nouvelles routes ou monuments et ainsi d’améliorer un trajet monotone.

    Le saviez-vous ?

    La circulation inter-files est de nouveau autorisée !

    Après avoir été interdite en janvier 2021, la circulation inter-files est de nouveau autorisée dans certains départements français depuis le 2 août 2021 ! Ceci rentre dans le cadre d’une nouvelle expérimentation qui durera 3 ans et concerne 21 départements, dont l’Île-de-France.

    Et pour cause ! Se retrouver lancer entre deux files de voitures, avec scooters et motos devant et derrière est dangereux, en plus d’être assez anxiogène.

    De mon côté, j’ai pu tester l’inter-files dans une de ces zones autorisées. La vigilance et l’anticipation doivent alors être redoublées car au moindre changement de file d’une voiture, un freinage s’impose. J’ai pu appréhender cette difficulté en y allant progressivement. Tout d’abord, en ne le faisant que sur des petites distances et en réduisant ma vitesse afin de se faire à cette situation originale. Puis avec l’expérience, j’ai rallongé les distances, j’ai su mieux comprendre les comportements des autres autour de moi.

    Je reste cependant assez réfractaire à cette situation et quand un trajet alternatif est possible, même si un peu plus long, je préfère le choisir. Circuler en ville est une somme de difficultés. Multitudes d’utilisateurs, trafic dense, nombreux modes de transports, autant de point rendant un trajet d’un simple point A à un point B parfois compliqué. Cependant, quelques attitudes permettent d’y remédier.

    Anticiper ses trajets et choisir l’itinéraire est un excellent outil. Mais surtout, l’attitude est ce qui vous permettra de faire face aux difficultés. Les sources de frustration sont grandes, mais respirez, restez zen et cordial et votre trajet restera positif !