Catégorie : Ma famille, ma tribu

  • Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Si les défis et jeux dangereux existent depuis toujours, ils ont pris un essor considérable avec l’avènement des réseaux sociaux et l’hyper-connexion des jeunes. Comment protéger ses ados ? On fait le point.


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    Quelles sont les pratiques dangereuses apparues sur les réseaux sociaux ?

    Les jeux dangereux touchent en particulier les préadolescents, un phénomène qui s’explique par leur utilisation accrue des réseaux sociaux. 50 %(1) des jeunes utilisent TikTok et 58 % sont sur Instagram. Dès le plus jeune âge, ils sont ainsi exposés à toute sorte de contenus : des photos et des vidéos divertissantes et d’autres plus violentes, voire dangereuses.

    Selon le Dr Thierry Delcourt, Psychiatre à Reims, participer aux challenges “tendances” sur les réseaux sociaux est « une manière pour les jeunes de s’affirmer, d’appartenir à un groupe et d’accroître sa notoriété », à un âge où l’on se soucie beaucoup de ce que pensent les autres. C’est pourquoi on observe une surenchère dans les défis car les adolescents n’hésitent pas à se mettre en danger pour se démarquer.

    Parmi les nombreux défis dangereux relevés par les jeunes sur les réseaux sociaux, il existe :

    • les jeux de non-oxygénation comme le jeu du foulard ou de la tomate qui consistent à provoquer un évanouissement par strangulation. Ils se pratiquent généralement en groupe et les jeunes se filment pour poster les vidéos sur les réseaux sociaux.
       
    • les défis d’agression qui font partie du cyberharcèlement. C’est le cas du happy slapping* qui consiste à gifler un camarade et filmer la scène pour la diffuser sur internet. Le sharking** est une variante où l’agresseur arrache le t-shirt ou la jupe d’une jeune fille tout en filmant l’action.
       
    • les jeux de défi dans la lignée du « Cap’ ou pas cap’ ? » comme le wild balconing*** où les jeunes sautent dans une piscine depuis le balcon de leur hôtel. Autre défi dangereux : le train surfing**** où l’on se tient debout sur une rame de métro.
       
    • Lire aussi : Comment lutter contre le cyberharcèlement ?
    *joyeuses baffes
    **du mot “shark” : requin
    ***balcon sauvage
    ****Surf en train


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    Quelle solution face à ces challenges dangereux ?

    « En tant que parents, la première chose à faire est de vous informer sur les défis et jeux dangereux existants et d’encadrer la pratique de vos enfants, notamment des plus jeunes », insiste-t-il. Il existe, par exemple, sur TikTok, une fonctionnalité de contrôle parental qui vous permet d’associer votre compte à ceux de vos enfants, pour contrôler leurs paramètres de sécurité depuis votre propre téléphone. Vous pouvez, par exemple, restreindre certains contenus ou encore définir des limites de temps d’écran. Vous pouvez également agir en signalant les vidéos mettant en scène des challenges dangereux, afin qu’elles soient supprimées par les plateformes sociales.

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    Bon à savoir

    La ligne Net écoute est destinée aux enfants et adolescents confrontés à des problèmes dans leurs utilisations d’Internet. La ligne est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 18h au 0800 200 000.


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    Comment savoir si mon enfant participe à des jeux dangereux ?

    Les premiers signes qui doivent vous alerter sont des traces de coups sur son corps, des yeux rouges, des vêtements déchirés… D’autres signes sont manifestes, notamment si votre enfant est victime : repli de soi, manque de concentration, agressivité soudaine, phobie scolaire ou éventuelles scarifications.

    Pour savoir si votre enfant participe à des jeux dangereux, vous pouvez également surveiller sa pratique. L’idée n’est pas d’atteindre à sa vie privée, mais d’engager le dialogue s’il est victime et lui expliquer comment veiller à sa propre sécurité sur internet. « Si en tant que parent, le dialogue est difficile à nouer, n’hésitez pas à vous appuyer sur l’aide d’un professionnel, que ce soit un psychologue ou un pédopsychiatre » conseille le Dr Delcourt.
     

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

     

    L’Essentiel de l’article

    • Informez-vous sur les pratiques dangereuses pour en parler avec votre ado.
    • Repérez les signes physiques et psychologiques de pratiques violentes.
    • Encadrez le temps des écrans selon l’âge de votre enfant.
    • Faites-vous aider par un professionnel si votre adolescent est victime de jeux dangereux.

    Ministère de l’éducation nationale, Jeux dangereux et pratiques violentes

    (1) Génération numérique, 2021

  • Prévenir le décrochage scolaire : comment agir dès le primaire ?

    Prévenir le décrochage scolaire : comment agir dès le primaire ?

    On se rend parfois compte trop tard que son enfant est victime de décrochage scolaire au collège ou au lycée. Pour prévenir les risques, il est important d’accompagner et d’encourager votre enfant dans ses apprentissages, dès son entrée en primaire, pour lui donner le goût de l’école.


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    Qu’est-ce que le décrochage scolaire ?

    On parle de décrochage scolaire lorsqu’un élève stoppe ses études secondaires, soit sort du système de formation, avant d’avoir obtenu un diplôme ou un certificat de qualification professionnelle.

    En France, chaque année, près de 60 000(1) mineurs se retrouvent sans études ni formation. Les facteurs de risques sont multiples et peuvent aussi bien être liés à l’élève en lui-même qu’à son environnement. « Le milieu familial, le climat scolaire et de classe, la personnalité, le genre, l’état de santé, ou encore le niveau scolaire sont autant de facteurs à risques qui peuvent mener au décrochage scolaire, même si ce n’est pas une fatalité » explique la professeure des écoles.

    Bon à savoir

    Le Centre national d’étude des systèmes scolaires (CNESCO)(2) a mené une étude parmi les élèves “décrocheurs” qui révèle qu’il y a une surreprésentation de garçons ou d’enfants vivant dans une famille nombreuse, monoparentale, à faible revenu ou dont les parents sont au chômage. Le CNESCO considère également que le redoublement est l’un des « plus forts prédicateurs » de décrochage.


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    Quels sont les signes précoces d’un possible décrochage scolaire ?

    Différents facteurs interviennent dans l’abandon scolaire d’un élève. « L’enfant peut avoir des troubles de l’apprentissage, des problèmes relationnels avec ses camarades ou son professeur qui l’amènent à s’éloigner de l’école, voire à développer une phobie scolaire », explique Marie Lloret-Pérénon, psychologue clinicienne à Lyon.

    Certains signes peuvent indiquer un éventuel futur décrochage scolaire. Soyez vigilants si votre enfant exprime un mal-être qui peut parfois se traduire par un changement de comportement, des conflits avec ses enseignants. Une chute de ses résultats scolaires est également à surveiller car elle est peut-être liée à un désintérêt pour l’école ou une baisse de motivation. S’il se plaint régulièrement de maux de ventre, de maux de tête, qu’il a du mal à s’endormir ou à s’alimenter, il est nécessaire de discuter avec votre enfant pour comprendre l’origine du problème et veiller à le faire disparaître.

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    Comment prévenir le décrochage scolaire de votre enfant ?

    Pour prévenir la lassitude ou le rejet de l’école par votre enfant, veillez à l’encourager à s’intéresser à tout ce qui l’entoure et à apprendre en lisant des livres, en visionnant des documentaires… Montrez-lui que vous vous intéressez aussi à son travail. « C’est aussi important d’avoir des moments de détente en famille, sans enjeu d’apprentissage pour libérer la parole. », conseille Marie Lloret-Pérénon.

    N’hésitez pas à consulter également des professionnels, comme un psychologue, ou parlez-en avec l’enseignant de votre enfant qui peut détecter d’éventuelles difficultés. Il peut aussi vous conseiller de faire un bilan orthophonique pour dépister un possible trouble dyslexique chez votre enfant, qui complique l’apprentissage. « La sensibilisation de la famille est essentielle afin qu’elle soit impliquée, qu’elle explique à l’enfant que l’école est importante pour lui et pour son avenir », confirme Anouk Giustiniani, professeur dans une école primaire à Bastia.

    Bon à savoir

    Les professionnels du Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) interviennent à l’école et sur le temps scolaire, au sein de la classe ou à l’extérieur, individuellement ou en petit groupe, pour aider au mieux l’enfant en difficulté, selon ses besoins.

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    L’Essentiel de l’article

    • La prévention du décrochage scolaire commence dès l’école primaire.
    • Soyez attentif aux signes précurseurs du décrochage scolaire.
    • Favorisez les situations d’apprentissage et aidez votre enfant à faire ses devoirs.
    • Tournez-vous vers des professionnels pour aider votre enfant.

    (1) education.gouv, L’obligation de formation des 16-18 ans, 2021

    (2) CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire)

  • Le gaz hilarant : c’est pas si marrant !

    Le gaz hilarant : c’est pas si marrant !

    Le protoxyde d’azote fait désormais partie des drogues les plus répandues en France. Les jeunes l’inhalent pour s’amuser, sans en connaître les dangers. Le point sur ce nouveau fléau.


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    Qu’est-ce que le gaz hilarant ?

    Le protoxyde d’azote est utilisé par les pédiatres et les dentistes pour anesthésier les jeunes patients lors de soins douloureux. « Son usage est très encadré et son dosage est contrôlé par le professionnel de santé », précise le Dr De Bary, médecin généraliste.

    Son usage est encadré dans le domaine médical, mais il est également vendu pur dans le commerce, dans des cartouches pour siphons à chantilly. Un usage alimentaire détourné à des fins récréatives par les jeunes, qui ouvrent la cartouche pour vider le gaz dans un ballon de baudruche et l’inhaler.

    Pour lutter contre cet usage dangereux du protoxyde d’azote par les jeunes, qui le surnomment “proto”, le Parlement a adopté le 25 mai 2021 une loi(1) visant à interdire « de vendre ou d’offrir à un mineur du protoxyde d’azote, quel qu’en soit le conditionnement ». Néanmoins, si les jeunes doivent prouver leur majorité en présentant une pièce d’identité aux commerçants, lorsqu’il s’agit de boutiques en ligne, la mention légale mentionnant l’interdiction de vente aux mineurs ne suffit pas à freiner l’achat.


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    Une hausse de consommation chez les collégiens et lycéens

    La consommation de gaz hilarant affecte les plus jeunes, dès le collège et le lycée. La mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives fait le constat de « consommations répétées, voire quotidiennes, au long cours et en grandes quantités ». D’après une récente étude de l’ANSES, 19,4 %(2) des consommateurs sont mineurs.

    « La consommation a lieu souvent en bande, à la sortie des classes. Les établissements scolaires ont d’ailleurs reçu une information à ce sujet », précise le médecin généraliste. Si le protoxyde d’azote touche un public très jeune c’est, en partie, à cause de deux facteurs : son prix très bas (moins d’un euro la cartouche)(3) et son accès libre dans les commerces de proximité et sur internet.


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    Des effets secondaires dangereux pour la santé

    La consommation du protoxyde d’azote présente des risques avérés pour la santé. « Les risques immédiats sont l’asphyxie par manque d’oxygène, la perte de connaissance et les vertiges. Le gaz expulsé étant extrêmement froid, les consommateurs peuvent aussi souffrir de brûlures sévères aux lèvres, à la cavité buccale, au nez ou aux poumons » indique Jean-Brice De Bary.

    Les effets du gaz hilarant sont immédiats mais brefs (de 2 à 3 minutes)(4) incitant donc les jeunes à en consommer en grande quantité et régulièrement. Cette pratique peut engendrer des troubles neurologiques et cardiaques graves, ainsi que des hallucinations. « Ces hallucinations deviennent de plus en plus fortes quand la consommation est répétée, constate le Dr De Bary. À terme, il peut entraîner des comportements dissociatifs : trouble de la personnalité voire la schizophrénie ».

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    En tant que parent, comment sensibiliser son enfant ?

    Les signes d’une consommation de protoxyde d’azote ne sont pas facilement détectables pour les parents, ses effets étant très succincts. Pour le Dr De Bary, certains changements de comportement peuvent toutefois vous mettre la puce à l’oreille. « Si votre ado rit soudainement, de façon exubérante et de manière très brève, cela peut être la conséquence euphorisante du gaz. Au contraire, il peut aussi se replier sur soi, en perdant ses repères », explique-t-il.

    Il est important d’engager le dialogue avec votre enfant pour lui faire prendre conscience des impacts de cette drogue sur sa santé. Vous pouvez aussi vous rapprocher de la Consultation Jeunes Consommateurs (CJC), qui accueille les jeunes âgés de 16 à 25 ans présentant des comportements addictifs (alcool, tabac, jeux vidéos, d’argent…). Gratuites et anonymes, les CJC permettent de proposer une aide à votre enfant avant que sa consommation ne devienne problématique. La liste est disponible en ligne sur le site de l’association Addictions France.

    L’Essentiel de l’article

    • Le gaz hilarant désigne du protoxyde d’azote.
    • Le protoxyde d’azote se retrouve dans les cartouches de siphons de chantilly.
    • Les risques immédiats sont une brûlure par le froid et une perte de connaissance.
    • Une consommation répétée entraîne des troubles neurologiques graves.

    (1) drogues.gouv, Gaz hilarant : l’usage détourné de protoxyde d’azote interdit, 2021

    (2) Anses, Protoxyde d’azote, 2021

    (3) Prix constaté chez les commerçants en 2021

    (4) Drogues Info Service, 2021

  • Garde d’enfants : quelles aides pour alléger votre budget  ?

    Garde d’enfants : quelles aides pour alléger votre budget  ?

    Pour les parents, choisir un mode de garde pour leurs enfants relève parfois du parcours du combattant. Heureusement, certaines aides financières et avantages fiscaux peuvent vous permettre d’alléger votre budget familial ! On vous guide.


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    Des aides financières pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée

    L’assistante maternelle est agréée, et peut garder jusqu’à 4 enfants (selon son agrément) de moins de 6 ans, dans son propre logement ou dans une Maison d’assistantes maternelles (MAM). Si sa rémunération brute est inférieure au plafond journalier de référence par enfant gardé (46,40 € nets(1) en métropole et DOM ; 45,53 € nets(1) en Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle), vous pouvez demander le complément de libre choix du mode de garde (CMG) versé par l’Urssaf service Pajemploi. Cette aide vous exonère du paiement des cotisations sociales pour l’emploi de votre assistante maternelle agréée et prend en charge une partie de sa rémunération selon vos revenus, le nombre de vos enfants et leur âge. Faites-en la demande auprès de votre Caf (Caisse d’allocations familiales) ou MSA (Mutualité sociale agricole).

    En prime, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses réalisées pour cette garde dans la limite de 2 300 € par an et par enfant gardé.


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    Des aides financières pour une garde à domicile

    Saviez-vous qu’il était possible de faire garder vos enfants de moins de 3 ans à la maison ? L’auxiliaire parentale (nounou) est une aide à domicile qui est habilitée à garder des enfants de 3 mois à 10 ans. Pour garder des enfants de moins de 3 ans, elle doit posséder un certificat de qualification, un titre, ou un agrément. Étant considérée comme salariée, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %, sous certaines conditions, en embauchant une nounou.

    Si vous optez pour la garde à domicile, votre employeur ou le comité social et économique (CSE) de votre entreprise (à partir de 11 salariés), mais aussi votre mutuelle santé ou votre conseil départemental peuvent vous donner des chèques emploi service universel (Cesu) préfinancés. Ce sont eux qui définissent le montant du chèque et les conditions d’attribution. Ce moyen de paiement couvre tout ou une partie du salaire de votre employé à domicile. Et ce n’est pas tout ! Vous pouvez également demander, sous certaines conditions, le CMG versé par l’Urssaf service Pajemploi pour l’embauche d’une garde à domicile par le biais d’un organisme agréé.

    Bon à savoir

    Il est parfois possible de cumuler certaines aides. Par exemple, si votre enfant est à la crèche mais que vous engagez aussi une garde d’enfant à domicile, vous pourrez peut-être demander la CMG pour les frais liés à cette dernière. Renseignez-vous auprès de votre CAF.

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    *Détails, conditions et tarifs des abonnements sur www.bsit.com/fr/parents


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    Des aides financières pour une garde d’enfant en crèche

    Vous avez trouvé une place en crèche pour votre enfant financée par la Caf ? Certes vous n’avez pas droit au CMG mais vous bénéficiez de tarifs adaptés à votre situation. La Caf verse en effet une Prestation de service unique (Psu) à l’établissement d’accueil qui permet de diminuer votre reste à charge. Soumis à conditions, vous pouvez également avoir droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses liées à la garde de votre enfant s’il a moins de 6 ans. Cet avantage fiscal est également valable pour la garderie scolaire, le centre de loisirs…

    Garde d’enfants : quelles aides pour alléger votre budget  ?

     

    Le saviez-vous ?

    Votre conseil départemental, votre mairie ou votre communauté de communes peuvent proposer des aides pour vous aider financièrement à faire garder votre enfant. Passer quelques appels peut être payant !

    L’Essentiel de l’article

    • Demandez à votre employeur, votre mutuelle santé ou votre comité social économique (CSE) s’ils proposent des CESU préfinancés ou d’autres dispositifs.
    • Faites une demande d’aide auprès de votre CAF.
    • Renseignez-vous sur les aides versées par les collectivités locales.

    (1) Pajemploi-Ursaff, La rémunération, au 01/11/2024

  • Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo

    Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo


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    Les jeux vidéo abîment les yeux et sont mauvais pour la santé

    FAUX. C’est la lumière bleue des écrans dont il faut se protéger car elle est néfaste pour les yeux, pas les jeux vidéo. Pour que votre enfant dorme bien, mieux vaut fixer une heure limite d’utilisation le soir, au moins 1h30 avant de se coucher. Mais « s’il a une bonne hygiène de vie, qu’il pratique une activité sportive régulière, mange bien, il n’y a pas de souci pour sa santé » explique le Dr Milan Hung, psychologue clinicien spécialiste du jeu vidéo à Lyon.

    Bon à savoir

    Pour protéger les yeux de vos enfants de la lumière bleue, activez le mode nuit sur leur téléphone ou leur ordinateur pour adapter le niveau d’éclairage de l’écran ! Il existe aussi des filtres pour écran qui réduisent l’impact de la lumière bleue sur l’œil.


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    Jouer augmente les troubles de l’attention et diminue les capacités intellectuelles

    FAUX. « Au contraire, les joueurs sont souvent des personnes très attentives aux détails et réactives dans leurs actions », souligne Milan Hung. Rechercher une cible, obtenir une récompense, relever des défis… « Le jeu vidéo sollicite en continu les capacités cognitives du joueur sans même qu’il ne s’en rende compte » poursuit le psychologue. Et selon le type de jeu (jeu de stratégie, de simulation, d’aventure, de gestion…) les bénéfices pour le cerveau sont multiples (amélioration de l’attention visuelle, de la communication, de la créativité, de la résolution de problèmes, etc.).


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    Le jeu vidéo fait perdre le sens de la réalité

    FAUX. Quand on joue au Monopoly, qu’on lit un livre, qu’on regarde un film, on sait que rien n’est réel. C’est la même chose pour le jeu vidéo ! Ce n’est pas parce que votre enfant tue des zombies dans son jeu qu’il va devenir violent par exemple. Pour le psychologue, « c’est plutôt la mécanique de certains jeux vidéo qui peut laisser croire au joueur que ce qu’il fait est très important, qu’il doit jouer tous les jours pour débloquer des niveaux ou accomplir l’objectif quotidien… »

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    Les jeux vidéo nuisent à la réussite scolaire

    VRAI et FAUX. Si pour enchaîner les parties, votre enfant squeeze ses devoirs, se couche tard, cela risque d’impacter négativement ses résultats scolaires. Mais bien encadrée et selon le type de jeu, cette pratique peut être utile pour décrocher de meilleurs résultats. « Des études ont montré que les jeux vidéo de gestion, de management d’une ville par exemple, encouragent les joueurs à faire le lien entre ce qu’ils ont appris en jouant et ce qu’ils apprennent à l’école », rétorque Milan Hung.

    Bon à savoir

    Si les jeux vidéo isolent complètement votre enfant, altèrent ses besoins vitaux (manger, dormir…), et que vous le sentez constamment fatigué et irritable, mieux vaut consulter un psychologue spécialisé pour établir un diagnostic et l’aider si besoin.


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    Le jeu vidéo peut créer une dépendance

    VRAI. En 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu comme maladie l’addiction aux jeux vidéo. Ainsi, cette dépendance toucherait près d’1 adolescent sur 8(1) en France. Mais pour le psychologue, diaboliser la pratique de votre enfant peut être néfaste car cela peut rompre le dialogue sur ce sujet. Or il est très important d’être dans la discussion et la complicité afin de vous assurer qu’il va bien. En consultation, le psychologue constate qu’il y a toujours une raison sous-jacente (harcèlement sur internet ou à l’école, violence, tristesse…) à ce refuge dans le jeu. Alors demandez-vous à quel besoin ça répond chez votre enfant et n’hésitez pas à jouer avec lui pour mieux le comprendre !

     

    Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo

     

    L’Essentiel de l’article

    • Jouer aux jeux vidéo n’est pas néfaste pour le développement cognitif.
    • Mieux vaut s’intéresser aux jeux aimés par votre enfant pour mieux le comprendre et encadrer sa pratique.
    • Il faut déceler la raison sous-jacente d’une addiction aux jeux vidéo.

    (1) Enquête PELLEAS, Écrans et jeux vidéo à l’adolescence, décembre 2014

  • Quelles sont les aides financières pour les jeunes de moins de 25 ans ?

    Quelles sont les aides financières pour les jeunes de moins de 25 ans ?

    Rembourser un emprunt étudiant, faire les courses alimentaires, régler ses factures, faire le plein d’essence, s’octroyer un petit plaisir… Joindre les deux bouts peut s’avérer être une sacrée gymnastique quand on a moins de 25 ans Une précarité des jeunes accentuée encore par la crise sanitaire. Alors quelles sont les aides financières auxquelles vous pouvez peut-être prétendre ?


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    Quelles sont les aides financières au logement pour les jeunes ?

    Vous souhaitez quitter le cocon familial et prendre un appartement ? Pour vous aider à prendre votre envol dans les meilleures conditions possibles, des aides au logement existent pour les jeunes :

    • L’Aide Personnalisée au Logement (APL) est versée par la CAF chaque mois afin de vous aider à payer votre loyer. Elle s’adresse aux étudiants, jeunes travailleurs, apprentis, demandeurs d’emploi, salariés… et son montant varie selon vos ressources, la composition de votre foyer et le type de logement loué.
       
    • L’aide Mobili-jeune, subvention accordée aux jeunes de moins de 30 ans par Action Logement sous certaines conditions, réduit le montant du loyer de votre logement durant la période de votre formation en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) au sein d’une entreprise du secteur privé non agricole. Cumulable avec l’APL, le montant maximum alloué est de 100 euros pour une durée maximum de 12 mois(1).
       
    • La garantie Visale, c’est la caution nouvelle génération d’Action Logement qui se porte garant gratuitement, sous certaines conditions, pour couvrir vos loyers impayés et d’éventuelles dégradations locatives de votre logement. Cette aide est réservée au moins de 30 ans, étudiants, apprentis, salariés ou sans emploi.
       
    • Lire aussi : Jeunes : tout savoir pour bien gérer son budget logement


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    Quelles sont les aides financières à l’accès aux soins pour les jeunes ?

    Si 92 %(2) des jeunes de 18 à 24 ans sont couverts par une complémentaire santé, 4 %(1) d’entre eux ont renoncé à un rendez-vous avec un médecin pour des raisons financières dans les 12 derniers mois, selon le rapport de la DRESS (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques). Les étudiants sont, quant à eux, 30 %(1) à ne pas se soigner par manque de moyens financiers. Pourtant, des aides existent pour alléger le budget santé des jeunes de 18-25 ans :

    • La Complémentaire santé solidaire est une aide de l’Assurance Maladie au paiement de vos dépenses de santé. Selon vos revenus et votre âge, cette aide est gratuite (si vous percevez moins de 753 €/mois) ou coûte au maximum 8 euros par mois (si vous percevez entre 753 € et 1 017 €/mois)(1). Faites la demande depuis votre compte Ameli !
       
    • L’aide financière individuelle est accordée par l’Assurance Maladie aux personnes se trouvant dans une situation de précarité financière causée par une maladie, un accident du travail, une maternité ou un décès. Cette aide assure la prise en charge de frais divers tels que les indemnités journalières. Chaque Caisse d’Assurance Maladie dispose d’un budget et de critères d’attribution spécifiques selon votre lieu de résidence.
       
    • Lire aussi : Santé des ados : 4 conseils pour anticiper les dépenses

    Bon à savoir

    Les 16-25 ans en stage de formation et les demandeurs d’emploi peuvent profiter d’un examen de santé gratuit tous les 5 ans, proposé par la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie).


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    Quelles sont les aides à la mobilité pour les jeunes ?

    Aller à l’université ou sur son lieu de travail ou de formation, se rendre à un entretien d’embauche… si se déplacer est une nécessité, cela peut s’avérer coûteux pour les petites bourses. Pour réduire vos frais de transport, voici les aides :

     

    Les aides financières pour les transports en commun

    • La carte Avantage Jeune de la SNCF permet, pour 49 € par an, de bénéficier d’une réduction de 30 % sur les billets de train (TGV, Intercités) en France, mais aussi sur des destinations européennes. La SNCF propose également, selon les régions, des abonnements préférentiels aux étudiants et aux apprentis pour qu’ils bénéficient de tarifs réduits sur leurs voyages entre leur domicile et le lieu de leurs études. Si vous avez entre 16 et 27 ans, vous pouvez également profiter de l’abonnement TGVmax, qui permet, pour 79 € par mois, de réserver gratuitement jusqu’à 6 billets de train simultanément pour vous déplacer en France.(1)
       
    • La gratuité des transports est un coup de pouce qu’offrent certaines collectivités territoriales pour réduire le coût des transports en commun pour les jeunes, les étudiants et les apprentis. Pour savoir si vous pouvez en bénéficier près de chez-vous, renseignez-vous auprès de votre mairie ou rendez-vous sur service-public.fr.

     

    Les aides financières pour le permis de conduire

    • Le “permis à un euro par jour” est un prêt* accordé par un établissement bancaire partenaire du dispositif et dont les intérêts sont pris en charge par l’État. Il permet aux jeunes de 16 à 25 ans d’étaler le paiement de leur formation à la conduite d’un véhicule avec des mensualités limitées à 30 euros par mois.
       
    • La bourse communale au permis de conduire est versée sous conditions par certaines collectivités locales aux jeunes pour les aider à financer une partie de leur formation au permis de conduire. Fonctionnant sur la base d’une solidarité réciproque, la mairie finance votre permis et en échange, vous vous engagez à effectuer une mission de bénévolat dans votre commune, en mettant vos compétences et vos envies au service d’autrui. Les critères d’attribution de l’aide varient d’une municipalité à une autre. N’hésitez pas à vous renseigner directement auprès de votre mairie.
       
    • L’aide au permis B de Pôle Emploi accorde une subvention de 1 200 euros aux demandeurs d’emploi d’au moins 18 ans, dont l’absence de permis B est un frein à l’embauche. Cette aide est versée directement à l’auto-école du demandeur.
       
    • L’aide au permis de conduire des CFA (Centre de formation d’apprentis), d’une hauteur de 500 euros, est attribuée à tous les apprentis d’au moins 18 ans souhaitant passer leur permis de conduire, sans conditions de ressources.
    *Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.


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    Quelles sont les aides financières aux revenus pour les jeunes ?

    • Le Fonds d’aide aux jeunes (FAJ) est un coup de pouce financier qui peut être ponctuel ou régulier pour aider les jeunes de 18 à 24 ans à régler leurs frais de transport, de logement, de santé, par exemple. Le FAJ est une aide d’urgence, il est donc soumis à des critères très stricts de ressources et de statut. Pour savoir si vous y avez droit, prenez rendez-vous avec une assistante sociale au CCAS (centre communal d’action sociale) de votre secteur ou directement auprès de votre mairie.
       
    • La prime d’activité est une aide versée par la CAF (dès 18 ans) aux personnes qui exercent une activité professionnelle depuis au moins 3 mois et qui perçoivent un salaire minimum de 943 euros (pour les étudiants et apprentis).
       
    • Le Revenu de solidarité active (RSA) jeune actif peut également être versé par la CAF aux 18-25 ans, qui sont sans emploi, mais qui ont travaillé deux ans au cours des trois dernières années. Son montant varie selon votre situation familiale et les ressources de votre foyer.
       
    • L’Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), attribuée par Pôle Emploi, apporte un soutien financier aux personnes ayant perdu involontairement leur emploi et justifiant, à la date de fin de leur contrat de travail, d’une période de travail d’au moins 130 jours ou 910 heures dans les 24 derniers mois.
       
    • Les bourses étudiantes telles que la bourse sur critères sociaux (BCS), l’aide au mérite ou l’aide d’urgence sont attribuées par le CROUS sous certaines conditions aux étudiants en difficultés. Vous pouvez également prétendre à la bourse aux Talents, la bourse Erasmus+, l’aide à la mobilité pour l’étudiant en Master ou encore l’aide à la mobilité internationale attribuées, quant à elles, par les établissements d’enseignement supérieur. Certaines communes proposent également le Revenu minimum étudiant (RME) aux jeunes en situation de précarité. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre mairie.

    Bon à savoir

    Renseignez-vous auprès de votre Centre communal d’action sociale (CCAS) ou des services sociaux de votre département pour connaître les aides financières auxquelles vous avez droit. Vous pouvez également vous rendre sur la plateforme sur le site mes-aides.gouv.fr pour simuler les aides auxquelles vous pouvez prétendre.

    La Macif offre à ses sociétaires un accès* au simulateur Toutes mes aides qui permet de trouver les aides (gouvernementales, régionales, locales…) adaptées à sa situation. Découvrez-le ici

    *Offre réservée aux 100 premiers sociétaires ayant activé leur compte Toutes mes aides. Une fois ce nombre atteint, l’activation par ce lien ne sera plus possible

    L’Essentiel de l’article

    • Renseignez-vous sur les aides pour vous loger (APL, aide Mobili-jeune…).
    • Demandez la Complémentaire santé solidaire pour vous soigner.
    • Checkez les aides pour vous déplacer (carte Avantage Jeune, gratuité…).
    • Demandez les aides aux revenus (RSA, prime d’activité…) pour vivre au quotidien.

    (1) Chiffres en vigueur au 01/11/2021

    (2) Drees, Enquête nationale sur les ressources des jeunes, 2020

  • Ado : comment trouver un job avant ses 18 ans ?

    Ado : comment trouver un job avant ses 18 ans ?

    Votre ado souhaite travailler pendant les vacances ou le week-end ? L’accès aux jobs pour les mineurs est difficile, mais des opportunités existent dans des secteurs qui peinent à recruter ou qui connaissent des pics d’activité ! On fait le point.

    Bon à savoir

    • Pour les jeunes de 14 à 16 ans, une autorisation du représentant légal (parent) de postuler/recruter est nécessaire pour être embauché.
    • Les adolescents de 17 ans peuvent travailler pendant les vacances scolaires, mais le temps de travail doit être égal au temps de repos.
    • Le nombre d’heures de travail par jour pour les mineurs est de 8h maximum, et 35h par semaine. Ils ne peuvent pas travailler le soir entre 22h et 6h.


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    Les services à la personne

    Votre ado est plutôt débrouillard, fait preuve de patience et de maturité ? Les services à la personne peuvent être une bonne option pour lui ! Garder des enfants, promener un chien, nourrir des animaux domestiques, tondre la pelouse, faire des ménages… Jeunes garçons et jeunes filles peuvent aisément gagner de l’argent en donnant un coup de pouce à des particuliers débordés par leurs tâches ménagères ou des parents qui veulent souffler un peu.

    Il existe de nombreuses associations et entreprises spécialisées dans le service à la personne. N’hésitez pas à accompagner votre enfant pour déposer un CV. Faites aussi savoir autour de vous que votre ado recherche un petit boulot !


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    Les extras en hôtellerie-restauration

    Extras, service en salle ou au drive, plonge, femme ou valet de chambre… Votre enfant peut déposer sa candidature auprès des chaînes de restauration, des restaurants traditionnels et autres hôtels. L’occasion rêvée pour les jeunes, dynamiques, sociables, et à l’écoute, de décrocher un job pendant les heures de repas la semaine, ou les week-ends. À noter que les mineurs peuvent être employés dans un bar ou un restaurant mais ils ne sont pas autorisés à servir de l’alcool (1).

    Vous souhaitez épargner pour financer vos études ?

    Ça commence dès maintenant, avec le livret Jeune de la Macif, dédié aux 12-25 ans !


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    L’animation auprès des enfants

    Chanter à tue-tête “Une souris verte”, raconter des histoires, initier à des activités manuelles ou ludiques, organiser des tournois de football et autres défis sportifs… Ça peut plaire à votre ado ? Pendant les vacances scolaires et le temps périscolaire, les communes et les centres de loisirs font appel à des animateurs. Pour mettre toutes les chances de son côté et être recruté, votre enfant doit faire preuve de dynamisme, de bonne humeur et savoir gérer son stress. Vous pouvez aussi lui proposer de passer le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur), accessible dès 17 ans, pour être recruté plus facilement, mais il n’est pas obligatoire pour exercer.


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    Les travaux saisonniers agricoles

    Maraîchage, vendanges, collecte de céréales, cueillette du muguet, conditionnement, vente à la ferme, castration du maïs… Si votre ado aime la nature et le travail en plein air, pourquoi ne pas postuler pour devenir saisonnier agricole ? D’autant plus que chaque année, c’est la chasse à la main-d’œuvre dans les milieux agricoles et viticoles. Les missions proposées ne requièrent pas de connaissances ou de compétences particulières. Juste de la motivation et une bonne condition physique. Une aubaine pour les mineurs !

    Bon à savoir

    Sur la base d’un Smic, la rémunération d’un jeune est minorée de 20 % avant 17 ans, et de 10 % entre 17 et 18 ans. Ces minorations sont supprimées, dès lors que le mineur a déjà 6 mois de pratique professionnelle dans la branche qui l’emploie.

    Votre ado a entre 12 et 17 ans ?

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    *voir conditions du contrat
     

    L’Essentiel de l’article

    • Les mineurs ne peuvent pas travailler plus de 8 heures/jour.
    • Les services à la personne, un secteur pourvoyeur d’emplois des jeunes.
    • Une bonne condition physique est requise pour être saisonnier agricole.
    • Le salaire est minoré de 20 % en dessous de 17 ans.

    (1) Gouv.fr, Emploi et accueil de jeunes âgés de moins de 18 ans dans les débits de boissons à consommer sur place, 2021

  • Port du masque en CP : comment bien préparer votre enfant ?

    Port du masque en CP : comment bien préparer votre enfant ?


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    Comment habituer son enfant au port du masque ?

    V.B – Progressivement, demandez à votre enfant de porter le masque 5 minutes à la maison, puis pour faire les courses, pour aller chez le coiffeur… Bien sûr, montrez-lui l’exemple en portant vous-même le masque dès que nécessaire. Veillez aussi à lui expliquer comment l’utiliser correctement : on l’attrape par les élastiques puis on recouvre bien la bouche et le nez. Ainsi, vous laissez du temps à votre enfant de s’y habituer avant de retourner à l’école et vous limitez son stress.

    À savoir

    À partir de l’école élémentaire, les élèves doivent porter un masque chirurgical ou grand public ayant une capacité de filtration de 90 % dans les lieux clos et extérieurs de l’école (1).


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    Des suggestions pour rendre ce moment plus sympathique ?

    V.B – Vous pouvez faire porter le masque aux doudous, peluches, poupées de votre enfant. Vous pouvez aussi le faire participer au choix de son masque pour l’aider à se l’approprier. On en trouve de toutes les couleurs, avec différents motifs dessus (ballons de foot, fleurs, animaux…). Sinon vous pouvez lui proposer de le décorer en collant un ou deux stickers sur les côtés. Le masque peut devenir un accessoire de mode, être assorti à sa tenue ou représenter sa passion… L’idée est de rassurer votre enfant face à la crise sanitaire et de dédramatiser le port du masque en le rendant ludique.


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    Que faire s’il appréhende de mal respirer ?

    V.B – Avec le masque, on a tendance à respirer par la bouche. Mais il faut rester naturel : expliquer à votre enfant qu’il faut continuer à inspirer par le nez et expirer par la bouche. Vous pouvez aussi lui parler des chirurgiens, dentistes ou encore urgentistes qui portent le masque toute la journée et qui ne s’évanouissent pas pour autant. Il faut rassurer votre enfant et démentir les fake news concernant un éventuel manque d’oxygène à cause du masque.

     

    Les élèves s’adaptent très bien au masque, souvent mieux que les adultes !

    Véronique Bricout, infirmière scolaire

    Besoin d’une complémentaire santé ?

    Avec le contrat Garantie Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !*

     

    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Demandez progressivement à votre enfant de porter le masque lors de petites sorties.
    • Proposez-lui de décorer son masque pour davantage l’apprécier.
    • Expliquez-lui qu’il n’aura aucun mal à respirer.
    • Montrez l’exemple en portant vous-même le masque correctement.

    (1) Ministère de l’Éducation Nationale, Coronavirus COVID-19 (FAQ), 2021

  • Bégaiement : les clés pour le repérer et aider votre enfant

    Bégaiement : les clés pour le repérer et aider votre enfant


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    Comment se manifeste le bégaiement ?

    Philomène Tanguy – Le bégaiement est un trouble du rythme de la parole qui apparaît en général vers 2 ans et demi quand l’enfant commence à combiner les mots. Il se manifeste par des répétitions de sons, de syllabes, de mots, des prolongations de sons et des blocages dans les phrases. Vous pouvez également remarquer un décalage entre ce que votre enfant veut et peut dire : il a du mal à se coordonner et le bégaiement en est le signe. Parfois, l’enfant fait des efforts plus conséquents pour parler et on voit apparaître des signes associés comme la fermeture involontaire des yeux, des crispations du visage ou des mouvements de la tête. À partir de 5 ans, il va parfois renoncer à parler et éviter des situations de prises de parole anxiogènes pour lui.

    Chiffre-clé

    5 % des enfants bégaient au cours de leur développement et les garçons sont majoritairement concernés (1 fille pour 3 garçons).*


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    Comment différencier le bégaiement de l’hésitation normale ?

    P.T – On distingue le bégaiement d’une hésitation normale car les répétitions de mots sont plus compulsives, c’est-à-dire supérieures à trois fois dans une phrase. Les prolongations de sons sont aussi plus importantes et l’enfant fait des pauses inadaptées au milieu de mots avec parfois un effort respiratoire. Vers 5-6 ans, on voit parfois apparaître des attitudes réactionnelles, de lutte, d’évitement comme la fuite du regard lorsque l’enfant s’exprime car il ressent un malaise. Alors qu’une hésitation normale se caractérise par des répétitions de mots de deux syllabes ou plus, le plus souvent une seule fois (ex. : « Je vais jouer avec avec papa ») ou des répétitions de parties de phrases (ex. : « Je vais je vais jouer avec papa »).


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    Que faire pour aider son enfant ?

    P.T – En cas de doute, n’hésitez pas à réaliser un bilan chez un orthophoniste, sur prescription médicale, ou consultez en ligne grâce à la téléconsultation. Chez le petit entre 3 et 5 ans, ce bilan permet aux parents de mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant pour s’ajuster à ses besoins, car à cet âge, il ne peut pas encore exercer de contrôle moteur sur sa parole. Plus la rééducation est démarrée tôt (jusqu’à 5 ans), plus elle est efficace et permet de traiter le bégaiement.

    Pour aider votre enfant, vous pouvez commencer par vous mettre à son niveau physiquement quand vous lui parlez et lui toucher la main ou le bras pour le détendre. Pensez à bien garder le contact visuel et surtout ralentissez au maximum votre débit de parole. Ensuite, privilégiez les questions fermées ou avec des propositions : « tu veux du jus d’oranges ou du jus de pommes ? » pour limiter son stress. Enfin, tentez de dédramatiser la situation et de porter un regard neutre et tolérant sur le bégaiement de votre enfant pour ne pas lui transmettre votre inquiétude et exacerber ses réactions émotionnelles.

    Vous suspectez un trouble de la parole chez votre enfant ?

    Le contrat Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un orthophoniste*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Le bégaiement se manifeste par des interruptions, des répétitions et des prolongations de sons lorsque l’enfant prend la parole.
    • En cas de doute, consultez un orthophoniste pour faire un bilan.
    • Pour l’aider, parlez lentement et à la hauteur de votre enfant.

    *Association Parole Bégaiement, « Un jeune enfant bégaie ? Que faire ? »