Catégorie : Ma famille, ma tribu

  • Congé parental : témoignages de pères qui ont choisi de garder leurs enfants

    Congé parental : témoignages de pères qui ont choisi de garder leurs enfants


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    Un an d’ancienneté et le congé est possible

    Vous n’avez pas de place en crèche ni les moyens de prendre une nounou ? Vous souhaitez passer plus de temps (voire tout votre temps) avec votre enfant ? Le congé parental peut être la solution si vous avez plus d’un an d’ancienneté dans votre entreprise et que votre enfant a moins de 3 ans (1).

    Congé parental total ou partiel ?

    Ce congé, d’une durée initiale d’un an maximum, peut être total ou partiel. Votre employeur ne peut pas vous le refuser mais les horaires de travail (à temps partiel) sont à déterminer avec lui. Le (gros) bémol : ce congé est non rémunéré. Mais si vous remplissez les conditions, la Caf peut vous verser une prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE). Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes étant encore importants (près de 462 euros d’écart sur la rémunération mensuelle entre un homme et une femme (2)), mais aussi les traditions socioculturelles expliquent que les femmes prennent davantage ce congé. En France, les femmes réalisent 71 % du travail domestique (ménage, cuisine, linge) et 65 % du travail familial. (3) Ainsi, seulement 4 % des congés parentaux sont pris par les pères, d’après l’OCDE (4).

    Chiffre-clé

    75 % des pères qui recourent à la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) le font à taux partiel. (5)


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    Des journées bien remplies

    Anthony, conseiller commercial à Paris, en fait partie. Faute de place en crèche et après quelques déconvenues avec une assistante maternelle, il opte pour un congé parental à mi-temps pendant près de deux ans. De quoi pouvoir s’occuper de sa fille Kim et passer plus de temps aussi avec son aîné.

    « Mon employeur a été super-arrangeant. Il a accepté mes cycles de travail pour qu’on s’organise au mieux avec ma compagne qui était en formation et les grands-parents. Je travaillais une semaine sur deux le vendredi et samedi toute la journée et l’autre semaine le lundi et mardi. J’ai condensé volontairement mon temps de travail pour être plusieurs jours d’affilée complètement à la maison. Le matin, Kim allait à la halte-garderie. J’en profitais pour faire des courses, préparer le repas et le midi on mangeait ensemble. Après la sieste, on se promenait au parc, on faisait de la peinture… On allait récupérer son frère en maternelle et le mercredi, je pouvais aussi emmener mon fils au foot », se souvient Anthony.

    Des moments privilégiés qu’a aussi connus Francesco. Faute de moyens de garde et sa femme ayant de meilleurs revenus, lui aussi a pris un congé parental à la naissance de son second enfant, mais à temps plein pendant un an. Habitué à travailler en horaires décalés, il revenait souvent fatigué à la maison et ne profitait pas pleinement de ses enfants avant cette pause. Mais il lui a quand même fallu s’adapter à ce nouveau rythme… bien connu de n’importe quel parent au foyer.

    « C’était un peu la course pour emmener mon fils à l’école avec ma fille encore bébé, cuisiner, m’occuper des deux le mercredi, jouer avec eux dans un lieu d’accueil parents-enfant pour permettre à ma fille de se socialiser… J’avais souvent les deux à la maison car c’était la première année d’école de mon aîné et il tombait souvent malade. Mais je ne regrette pas ce choix car j’ai noué une relation complice avec eux », ajoute Francesco.

    Bon à savoir

    Il est possible de prendre un congé parental partiel en même temps pour le père et la mère. Mais le montant des allocations versées ne pourra pas dépasser celui d’un congé parental total. (6)


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    Une question d’argent

    « À temps partiel, j’ai pu conserver des avantages comme la mutuelle, les congés payés… On avait un petit loyer et aucun crédit à payer, donc ça allait même si je ne touchais que la moitié de mon salaire et un complément de la Caf. Mais c’est compliqué si on a un métier avec de grosses responsabilités », reconnaît Anthony. À l’issue de son année, Francesco a, quant à lui, repris le chemin du travail, pas mécontent de sortir un peu de la maison. Ces deux papas s’accordent néanmoins à dire que cette parenthèse est une belle expérience si on a la possibilité économique de le faire.

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    L’Essentiel de l’article

    • Le congé parental peut se prendre à temps partiel ou à temps complet.
    • L’employeur est obligé d’accepter ce congé mais les horaires de travail (à temps partiel) sont à convenir avec lui.
    • Cette belle expérience représente aussi un coût à bien prendre en compte.

    (1) Ministère du Travail, Le congé parental d’éducation, 2019
    (2) Insee, Écart de salaires entre les hommes et les femmes, 2019
    (3) OFCE, Réduire les inégalités professionnelles en réformant le congé paternité, 2017
    (4) OCDE, Parental leave : Where are the fathers ?, 2016
    (5) Caf, Congé parental : où (en) sont les hommes ?, 2019
    (6) Caf, La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)
  • Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Les colonies de vacances pourront réouvrir leurs portes à partir du 22 juin prochain, et ce dans toute la France. Rapprochez-vous de l’organisme et/ou de l’établissement où vous souhaitez inscrire votre enfant afin de connaître toutes les modalités d’inscription ainsi que l’organisation, potentiellement revue, des différentes activités et emploi du temps des séjours.


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    Comment bien choisir la première colonie de vacances de votre enfant ?

    Choisir le thème idéal

    Un large choix de thèmes est proposé aux enfants qui souhaitent partir en colonie de vacances : sport, ferme, cuisine, théâtre, informatique. En fonction de son âge et de ses passions, choisissez avec lui le thème qui correspond le plus à sa personnalité et à ses envies. Il sera ainsi plus enclin à partir en colo !

    Adapter la durée du séjour et la localisation

    Pour les plus jeunes, il est recommandé de choisir un séjour plutôt court, de quatre à six jours, et à proximité de la maison. À l’inverse, les adolescents préfèrent souvent partir pour des destinations plus éloignées de leur domicile, voire même à l’étranger, si cela est possible, pour avoir un sentiment de liberté.

    S’informer sur le taux d’encadrement et la sécurité

    Les colonies de vacances sont réglementées et doivent répondre à des normes. Par exemple, un animateur ne peut encadrer que huit enfants s’ils ont moins de 6 ans, et douze s’ils ont plus de 6 ans. Au moins la moitié de l’équipe d’animation doit aussi être titulaire d’un diplôme BAFA ou BAFD. Il est important de se renseigner sur les mesures de sécurité mises en place, autant durant les activités que durant les temps libres. Pensez à contacter l’organisateur du séjour pour qu’il vous explique en détail le déroulé de la colonie.

    S’intéresser à la réputation et à la qualité du centre

    Afin de laisser partir votre enfant l’esprit tranquille, rien ne vaut le bouche-à-oreille. N’hésitez pas à demander aux autres parents de votre entourage quelle(s) colonie(s) ils ont déjà testée(s) et comment s’est passé le séjour de leur(s) enfant(s). Ils pourront certainement vous donner de bons tuyaux !

    Chiffre-clé

    85 % des parents qui ont déjà envoyé leur enfant en colonie de vacances en ont une bonne opinion (1).


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    Faites le plein d’images !

    Ça y est, votre oisillon quitte le nid ! Bon, certes, ce n’est que pour quelques jours, le temps de sa première colonie de vacances. Mais c’est quand même un grand moment d’émotion pour lui comme pour vous. Rassurez-vous et transmettez-lui de bonnes ondes ! Avant de partir, donnez-lui un maximum d’informations. Et pour qu’il se projette dans son futur camp de vacances, montrez-lui la brochure, les photos, les vidéos, le site Internet du centre où il séjournera. Sans oublier de lui présenter les activités qu’il pourra y pratiquer ! Plus il aura d’informations, plus il se familiarisera avec ce départ.

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    Une bouffée d’air pur

    Une bouffée d’air pur La colonie de vacances, c’est souvent l’une des premières occasions pour l’enfant de prendre du bon temps loin du cocon familial. C’est une expérience différente des vacances chez papi-mamie. Expliquez à votre enfant qu’il va découvrir d’autres personnes, des paysages différents, se faire des amis, mais aussi tester de nouvelles activités. Il aura ainsi plein de choses à vous raconter à son retour. Il va aussi gagner en autonomie, s’émanciper : il pourra choisir tout seul sa tenue pour la journée, participer aux tâches qu’impliquent la vie en collectivité, etc.

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    Bouclez la valise

    Proposez à votre enfant de faire sa valise avec vous. Aidez-vous de la liste remise par le centre de vacances et privilégiez les vêtements faciles à enfiler et résistants. Pensez au doudou (ou son sosie étiqueté pour éviter un dramatique égarement !) s’il en a encore un et glissez une photo de la famille pour le réconforter le soir en cas de petit coup de blues. Préparez la valise quelques jours en amont. Vous éviterez ainsi le stress de la dernière minute qui risque fort d’accroître l’émotion de votre enfant. Tout comme les oublis !

    Bon à savoir

    Les comités d’entreprise (notamment via des chèques vacances), ou la Caf (2) (si vous remplissez les conditions d’attribution) peuvent vous aider à financer la colonie de vacances de votre enfant.


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    Suivez ses aventures

    Rassurez-le, il sera bien entouré sur place et tout est organisé pour qu’il se sente bien. Indiquez-lui dans combien de jours vous vous retrouverez. Prévenez-le aussi que vous pourrez le suivre quotidiennement grâce au blog de la colonie s’il y en a un. Certaines colonies de vacances proposent, en effet, d’écrire sur une adresse mail commune et transmettent les messages aux enfants. Avec un peu de chance, vous pourrez même garder contact avec lui, soit par téléphone soit par mail. À la fin de son séjour, il y a fort à parier qu’il revienne tout heureux et que cette colo ait été trop courte à ses yeux !

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    L’Essentiel de l’article

    • Transport, encadrement, lieu d’accueil, activités, repas… On donne un maximum d’informations à son enfant.
    • On prépare sa valise avec lui.
    • On met en avant tous les avantages de ce séjour.

    (1) Ifop, Les Français et les colonies de vacances, 2016
    (2) CAF, Quelles aides pour financer les colonies et camps de vacances?
  • Déconfinement et angoisse de séparation chez l’enfant : comment l’aider ?

    Déconfinement et angoisse de séparation chez l’enfant : comment l’aider ?


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    Angoisse de séparation chez l’enfant et émotions post-confinement

    L’école, c’est reparti pour certains ! Mais votre enfant n’a pas franchement sauté de joie à cette annonce. Devoir se lever plus tôt, quitter le nid douillet et surtout se séparer de vous après avoir vécu ensemble H24 pendant plusieurs semaines, il s’en passerait bien. Pour l’aider, demandez-lui comment il perçoit ce retour à l’école, ce qu’il ressent. « C’est important de verbaliser ses émotions pour savoir ce qui l’inquiète. On pourra ensuite lui répondre avec des mots adaptés à son âge. S’il a peur du virus, on lui fait part des informations dont on dispose et qui nous rassurent quant à sa sécurité, sans lui mentir », explique Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne à Paris.

    Profitez-en aussi pour lui dire ce que ce déconfinement va impliquer pour la famille : retour au travail pour vous, à l’école pour lui, moins de temps ensemble mais davantage de sorties et d’activités (en toute sécurité) en famille le week-end…


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    Retour à l’école : Le verre à moitié plein

    Montrez donc le bon exemple et valorisez ce retour à l’école : même si ce ne sera pas tout à fait comme avant, il va retrouver ses camarades, son enseignant, sa classe, apprendre de nouvelles choses, reprendre une vie à l’extérieur… « Le retour à l’école sera plus facile si le lien avec le professeur a été conservé pendant le confinement, grâce aux appels téléphoniques et vidéo notamment », explique la professeure des écoles à Paris. Lors de la reprise, Jessica a d’ailleurs l’intention de s’appuyer sur les photos envoyées par les enfants pendant le confinement pour aborder avec eux ce qu’ils ont fait et appris avec leurs parents, les gestes barrières assimilés et leur ressenti durant cette période. Une manière de travailler « la mémoire, le vocabulaire, la syntaxe, de parler avec chacun de ce qu’il a vécu pour mettre des mots dessus », glisse-t-elle. Une façon de garder les parents dans un coin de la tête pour gérer la séparation en douceur.

    « Cette reprise peut s’envisager comme une rentrée, même si les conditions sanitaires changent les choses. Nous allons notamment privilégier l’utilisation de matériel individuel ou jetable, comme la pâte à sel, et lorsque ce n’est pas possible, veiller à assurer une désinfection régulière et adaptée des matériels manipulés », souligne-t-elle. Une information à partager notamment pour rassurer les enfants qui craignent d’être confrontés au virus en classe.

    Il convient aussi de rappeler à votre enfant que le retour à l’école a du bon. « Il va retrouver les visages familiers de son professeur et de ses camarades », conclut Jessica. Vous pouvez ainsi montrer à votre enfant sa photo de classe, par exemple, pour qu’il se rappelle les bons moments passés avec eux

    À savoir

    Les parents sont invités à prendre la température de leur enfant tous les matins. En cas de fièvre (37,8° ou plus) ou de symptômes, les élèves ne seront pas acceptés dans leur établissement scolaire (1).


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    Un accompagnement… à distance !

    Votre enfant est encore petit ? Entourez sur un calendrier la date de fin du confinement ainsi que celle de la reprise de l’école, et indiquez-lui le nombre de jours restant avant cette “rentrée”. En attendant, vous pouvez toujours faire quelques sorties (autorisées bien sûr, et en respectant les mesures de distanciation sociale ainsi que les gestes barrières) pour l’habituer à quitter le cocon dans lequel il était depuis plusieurs semaines : proposez-lui une promenade à pieds à côté du domicile, par exemple. Johanna Rozenblum conseille aussi de reproduire certains rituels de rentrée des classes, comme faire le premier trajet vers l’école ensemble, préparer son cartable tout seul, réfléchir à sa tenue vestimentaire pour le jour J. De votre côté, vous pouvez mettre un petit mot tendre dans sa poche ou sa trousse,. Si possible, dites-lui que l’un de ses parents sera là à la sortie des classes, et que vous avez hâte qu’il vous raconte sa journée !

    Le port du masque

    • En maternelle, le port du masque par les élèves est proscrit.
    • En élémentaire, il n’est pas recommandé mais les élèves peuvent en porter un s’ils le souhaitent et savent l’utiliser.
    • Au collège, le port du masque est obligatoire dès que le respect des règles de distanciation social risque de ne pas être assuré. (1)

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    L’Essentiel de l’article

    • On parle de la reprise de l’école et des changements qu’elle va impliquer.
    • On écoute les émotions de son enfant et on le rassure.
    • On lui prépare quelques marques d’attentions pour ses premiers jours.

    (1) Ministère de l’Éducation nationale, Coronavirus Covid-19 – Protocole sanitaire pour la réouverture des écoles, collèges et lycées, 2020

  • Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Combien coûte un mariage ?

    En France, si le nombre de mariages est en chute libre depuis les années soixante-dix avec 240 000 mariages célébrés en 2019(1), contre 297 900 en 2000 et 393 700 en 1970 (2). La note de cet événement peut, quant à elle, vite grimper ! En effet, bien qu’il existe des mariages à tous les prix, allant de quelques milliers d’euros pour les plus modestes à plus d’une centaine de milliers d’euros pour les plus extravagants, le budget mariage moyen en France s’élève à 8 284 euros (3). Une somme qui dépasse bien souvent les estimations des futurs mariés qui prévoient une enveloppe budgétaire de 7 043 euros (3) en moyenne. Soit 1 241 euros (3) à débourser de plus que ce qu’ils avaient prévu !

    Un surcoût le plus souvent dû au banquet qui représente 40 % (3) du budget total alloué au plus beau jour de leur vie et souvent sous-estimé par les amoureux. Dans la liste des postes qui pèsent lourd dans la note globale : le lieu de réception (15 %) (3) et l’organisation incluant les photos, les animations et la décoration (10 %) (3).

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    Mariés à tout prix (ou pas !)

    Pour financer le plus beau jour de leur vie, 51 % (3) des couples prévoient de casser leur tirelire personnelle. Beaucoup attendent d’avoir économisé suffisamment d’argent pour s’offrir leur mariage, ce qui explique en partie pourquoi, en France, l’âge des jeunes mariés recule. En 2017, les hommes se mariaient à l’âge de 38 ans en moyenne et les femmes 35 ans (contre 33 ans en moyenne pour les hommes et 30 ans pour les femmes en 1997 (3)). Beaucoup comptent aussi sur leur famille pour les aider financièrement (43 %), quand d’autres souscrivent un crédit (6 %) (3).

    Finalement, en France, on n’est pas les plus dépensiers quand il s’agit de se passer la bague au doigt puisqu’à titre comparatif, les Américains consacrent, par exemple, 31 428 dollars (4) en moyenne (environ 26 748 euros) pour leur mariage, soit un budget moyen trois fois supérieur à celui des Français.

    Le saviez-vous ?

    22 % des couples français hésitent à se marier en raison de l’investissement financier important que cela représente. (3)

    Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Sources :

    (1) Mariages et Pacs, données annuelles, Insee, 2025

    (2) Statistiques sur les mariages, le Pacs et les divorces, Insee, 2018

    (3) Tendances, budget, motivations… Comment les Français organisent leur mariage ?, Ipsos, 2017

    (4) The Wedding Report, 2024

    L’Essentiel de l’article

    • En France, on dépense en moyenne 1 241 € de plus que prévu pour son mariage.
    • Le banquet représente le plus gros poste de dépense.
  • Jumeaux, triplés, quadruplés… Comment gérer des naissances multiples ?

    Jumeaux, triplés, quadruplés… Comment gérer des naissances multiples ?

    1 Des médecins aux petits soins

    Toute grossesse s’accompagne de son lot d’examens. En cas de grossesse multiple, la future maman sera bichonnée et suivie de près par son gynécologue ou sa maternité. Choisissez la maternité en fonction de sa proximité et de l’expérience de l’équipe dans le suivi des grossesses multiples. Pour une prise en charge optimale, vous serez parfois orientée d’office vers une maternité de niveau 3 dotée d’un service de réanimation néonatale. Les risques, notamment de prématurité, sont, en effet, plus élevés.(1)

    2 Un congé allongé

    Si vous attendez des jumeaux, vous avez droit à 34 semaines de congé maternité (12 avant et 22 après l’accouchement). En cas de triplés ou plus, vous bénéficiez de 46 semaines (24 avant et 22 après leur naissance).(2)

    Le congé paternité pour une naissance multiple, lui, est de 32 jours consécutifs (contre 25 jours pour une naissance unique) qui s’ajoutent aux 3 jours prévus par le Code du travail. Ils sont à prendre juste après ce congé légal ou plus tard dans un délai de 6 mois.(3)

    Vous pouvez prolonger avec un congé parental, total ou à temps partiel, pour cesser ou réduire votre activité professionnelle. Pour des jumeaux, sa durée initiale est d’un an maximum. Il peut être renouvelé deux fois jusqu’à la date d’entrée à l’école maternelle de vos enfants. Pour des triplés et plus, sa durée initiale est d’un an maximum et il peut être renouvelé cinq fois jusqu’au jour du 6e anniversaire de vos enfants (moins la durée du congé maternité postnatal, de paternité ou d’adoption, selon les cas) (4).

    3 Équipement double, triple… ou plus !

    En attendant l’arrivée de vos bébés, prévoyez les équipements nécessaires : lits, poussette, ou encore sièges auto si vous vous déplacez en voiture. Pour faire des économies, misez sur les articles de puériculture d’occasion. N’oubliez pas tout le nécessaire au quotidien comme les biberons de lait infantile ou les couches. Vous pouvez aussi opter pour des solutions plus économiques (et écologiques) en choisissant des couches réutilisables.

    Naissance multiple : voici le budget prévisionnel quand on est parent de jumeaux ou de triplés (5) :

     

    Jumeaux, triplés, quadruplés… Comment gérer des naissances multiples ?

    4 Des aides sur mesure

    Accueillir des bébés chez soi, ça représente aussi un budget. Rassurez-vous, des aides existent. En plus des allocations familiales, vous pouvez prétendre à la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), sous condition de remplir les divers critères.(6) Elle peut comprendre, selon les cas : la prime à la naissance, soit 1084,43 € par bébé (7), l’allocation de base versée jusqu’à leurs 3 ans (196,60 € par mois à taux plein ou 98,30 € par mois à taux partiel) (8), la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) si vous diminuez ou arrêtez votre activité professionnelle (de 170,07 € à 456,05 € par mois selon les cas) (9), et le complément de libre choix du mode de garde (Cmg) si vous faites garder vos enfants. (10)

    Et parce que vous apprécierez sûrement d’avoir une personne pour vous soulager des tâches ménagères et autres, la Caf peut vous financer des heures d’aide à domicile. (11)

    Par ailleurs, le complément familial (12) peut être versé, sous condition de ressources, en relais de la PreParE, si vous avez 3 enfants ou plus âgés de plus de 3 ans et de moins de 21 ans.

    La famille s’agrandit ?

    Retrouvez les solutions Macif pour vous aider à préparer l’arrivée de bébé.

    Bon à savoir

    Les associations Jumeaux et Plus (1) permettent de rencontrer d’autres familles de multiples pour échanger et s’informer. C’est aussi une manière de bénéficier de tarifs avantageux, notamment sur les couches ou les vacances.

    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez une maternité adaptée à votre situation.
    • Pensez aux articles de puériculture d’occasion.
    • Faites vos comptes si vous envisagez un congé parental.
    • Sollicitez les organismes pour des aides financières et humaines.

    (1) Jumeaux-et-plus.fr, suivi de la grossesse gémellaire et allaitement
    (2) Ameli.fr, La durée du congé maternité, 2025
    (3) Ameli.fr, Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, 2025
    (4) Service Public, Congé parental d’éducation à temps plein dans le secteur privé, 2023
    (5) Jumeaux-et-plus.fr, la simultanéité des charges
    (6) Caf.fr, La prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)
    (7) Caf.fr, La prime à la naissance et la prime à d’adoption
    (8) Caf.fr,L’allocation de base
    (9) Caf.fr, La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)
    (10) Caf.fr, Le complément de libre choix du mode de garde
    (11) Caf.fr, Une aide au domicile des familles
    (12) Service Public, Famille de 3 enfants et plus : complément familial, 2025
  • Alimentation des enfants : comment les aider à faire le plein de calcium ?

    Alimentation des enfants : comment les aider à faire le plein de calcium ?

    1 Le calcium, bon pour les os et les dents

    « Le calcium a un rôle fondamental dans la formation et la solidité des os et des dents. L’enfance et l’adolescence sont des périodes décisives au cours desquelles les apports en calcium doivent être suffisants pour permettre l’acquisition de la masse osseuse, explique Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste à la tête de l’agence Atlantic Santé. Celle-ci s’acquiert au cours de la croissance pour atteindre un maximum qui est le pic de masse osseuse. Au-delà̀ de vingt ans, la masse osseuse se stabilise puis décroît au long du vieillissement. »

    2 Les aliments riches en calcium

    Pour assurer à l’enfant un apport suffisant en calcium, il est important de varier les sources.

    « Le calcium est apporté en grande partie par le lait et les produits laitiers, mais également par certains légumes verts (choux et légumes à feuilles), les fruits secs, les céréales et les eaux, rappelle Nathalie Hutter-Lardeau. Noisettes, amandes, noix, roquette, par exemple, sont également des aliments non laitiers à privilégier car ils sont aussi sources de calcium ! » 

    Alimentation des enfants : comment les aider à faire le plein de calcium ?

    3 Des enfants en manque de calcium

    Selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, menée grâce à son système d’enquête sur les Comportements et consommations alimentaires en France (CCAF), près d’un enfant sur deux entre 6 et 10 ans ne comblerait pas ses besoins en calcium… (1)

    Ainsi, entre 2010 et 2016, la part des enfants âgés de 3 à 5 ans qui ne couvrent pas leurs besoins en calcium est passée de 4 % à 20 %. Chez les enfants de 6 à 10 ans, elle est passée de 33 % à 45 %. En cause ? Une moindre consommation de produits laitiers des enfants, notamment du lait au petit-déjeuner, mais également de yaourts et de fromage en fin de repas.

    4 Mais pourquoi les enfants n’ont-ils pas leur dose ?

    Cette diminution s’explique notamment par le changement des habitudes alimentaires des enfants : consommation plus élevée des produits transformés et plus faible de produits bruts comme les fruits et légumes. L’étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie révèle aussi que dès l’âge de 3 ans, les petits sont de plus en plus nombreux à manger à la table des grands. Ils acquièrent ainsi les bonnes (ou mauvaises) habitudes alimentaires de leurs parents, tout en affirmant leurs préférences.

    ● Entre 3 et 5 ans et entre 6 et 10 ans, la qualité du régime alimentaire se détériore en partie à cause d’une consommation accrue de certains produits : sandwichs, œufs, pizzas, pommes de terre (dont les frites), viennoiseries, sauces (dont le ketchup), pain, céréales pour le petit-déjeuner, etc., ainsi qu’une baisse de la consommation de compotes, ultra-frais laitiers (yaourts, fromages blancs, petits-suisses, desserts lactés), de riz ou de fruits.

    ● Entre 6 et 10 ans, les enfants se tournent davantage vers des produits transformés et plus riches en graisses saturées. À l’inverse, ils se détournent des produits fruitiers (compotes et fruits frais) et des produits laitiers (ultra-frais laitiers et lait chocolaté). En dix ans, le régime alimentaire des enfants a ainsi nettement évolué vers une moindre diversification et une consommation accrue de plats élaborés. Il faut donc veiller à (ré)introduire des aliments bruts et/ou peu transformés dans leur alimentation quotidienne. C’est l’occasion pour eux de tester de nouvelles choses et de découvrir des goûts qu’ils apprécieront sûrement !

    5 Et si l’enfant est allergique au lactose ?

    « L’intolérance au lactose, à ne pas confondre avec l’allergie au lait de vache, est un problème de digestion du lactose qui est le sucre du lait, précise Nathalie Hutter-Lardeau. Selon la tolérance des individus, et sous réserve de suivi avec le médecin ou une diététicienne-nutritionniste, il est possible de continuer à consommer du fromage et des yaourts. En cas d’allergie avérée aux protéines de lait de vache, il est nécessaire de consulter un pédiatre, un allergologue ou une diététicienne-nutritionniste, avant de faire des choix d’exclusion ou de substitution pour votre enfant », conclut Nathalie Hutter-Lardeau.

    Calcium et jus végétaux

    « Les pédiatres alertent sur la substitution du lait par des jus végétaux. Or, ils ne représentent pas une alternative au lait de vache, du fait de leurs faibles apports en calcium et de la moindre absorption de ce dernier lorsqu’il est ajouté à ces boissons », souligne la nutritionniste.

    Une information confirmée par le CERIN. « Si les principales boissons végétales ressemblent visuellement à du lait de vache, elles sont loin d’avoir les mêmes qualités nutritionnelles car leurs principaux composants sont mélangés à de l’eau et à d’autres ingrédients et additifs(2)  Ainsi, « une boisson végétale contient souvent moins de 10 % du fruit qui est dilué dans l’eau d’où la teneur en calcium plus faible dans la boisson végétale finale », explique Nathalie Hutter-Lardeau.

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    L’Essentiel de l’article

    • Le calcium est important pour la croissance des enfants.
    • Le calcium est présent dans de nombreux aliments.
    • Pourtant, beaucoup d’enfants n’ont pas les apports nécessaires en calcium.

    ANSES, Ciqual, Table de composition nutritionnelle des aliments.
    ANSES, Le calcium, 2020.
    (1) CREDOC, Calcium : entre 6 et 10 ans, près d’un enfant sur deux est en dessous des recommandations, 2019 
    (2) CERIN, Lait de vache versus boissons végétales : des différences nutritionnelles, 2021