Catégorie : Mes éco-gestes

  • Comment calculer son empreinte carbone ?

    Comment calculer son empreinte carbone ?

    Au quotidien, que ce soit lors de vos déplacements, au travail ou encore à la maison, vous faites des gestes simples qui ont pourtant un impact important sur le climat. Que ce soit individuellement ou par le biais des entreprises qui fabriquent vos biens (vêtements, voiture, électroménager, alimentation…), vous émettez des gaz à effet de serre, qui contribuent au réchauffement climatique. Heureusement, l’empreinte carbone est un outil qui permet de mesurer votre impact environnemental et ainsi de revoir vos habitudes.


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    Comment calculer son empreinte carbone ?

    En analysant vos gestes du quotidien, vous pourrez connaître approximativement votre empreinte carbone, exprimée en équivalent CO₂ (CO₂e). Le calcul repose notamment sur 4 grands axes :

    • L’alimentation : mangez-vous des aliments de saison et plutôt locaux ? Des produits d’origine animale ou végétale ? Limitez-vous au maximum le gaspillage ? Voici quelques questions à vous poser pour découvrir si vous pouvez réduire votre empreinte carbone à table.
       
    • Les transports : quels moyens utilisez-vous pour vous déplacer et à quelle fréquence ? Privilégiez-vous plutôt le train à l’avion ? Le vélo à la voiture ?
       
    • La maison et l’énergie : votre logement est-il construit avec des matériaux écologiques ? Quelle est sa performance énergétique ? Quel type de chauffage utilisez-vous ?
       
    • La consommation et le style de vie : avez-vous des appareils électroniques à la maison ? À quelle fréquence les utilisez-vous ? Sont-ils gourmands en énergie ? Achetez-vous vos vêtements plutôt de seconde main ou préférez-vous des produits neufs ? Êtes-vous un adepte du zéro déchet ?
       
    Comment calculer son empreinte carbone ?

    Le saviez-vous ?

    Un Français émet en moyenne entre 8,2 tonnes de CO₂e par an(2) ! Nous sommes donc encore très loin de l’objectif de neutralité carbone pour 2050, fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21(3) en 2015. Raison de plus pour agir vite !


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    Quel calculateur utiliser pour mesurer son empreinte carbone ?

    Le calcul des émissions de CO2 correspond à la quantité que vous consommez multipliée par le facteur d’émission (transport, logement, consommation, alimentation). Rassurez-vous, il existe différents outils en ligne qui permettent de calculer automatiquement votre empreinte carbone :

    • Nos gestes climat de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) : un simulateur simple d’utilisation et public qui permet d’évaluer votre empreinte carbone individuelle sur une année, le tout par grandes catégories (alimentation, transport, logement, services publics, numérique…).
       
    • Le calculateur d’empreinte écologique WWF : grâce à un questionnaire à choix multiples, vous pouvez définir votre empreinte carbone, le tout ponctué de quelques conseils et astuces pour réduire votre empreinte écologique personnelle.
       
    • Le calculateur CO2 Reforest’Action : il s’appuie sur les données fournies par l’ADEME et se divise autour de trois grands axes (transports, habitation, consommation). Le plus ? Vous pouvez contribuer financièrement pour le climat en convertissant votre empreinte carbone en crédits carbone, qui serviront à financer un projet de solidarité internationale.
       
    • L’empreinte écologique de Footprintcalculator : grâce à un questionnaire simple, découvrez quel est votre “jour personnel du dépassement”. Le jour du dépassement est le jour de l’année où l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an. En 2021, par exemple, ce “dépassement” a eu lieu le 29 juillet.
       
    • Le diagnostic voyage ou annuel de Good Planet : en quelques clics vous pouvez évaluer les émissions de gaz à effet de serre liées à un voyage ou à vos consommations et déplacements annuels.
       
    • D’autres outils existent pour connaître votre empreinte écologique, comme CoolClimate, Selectra

    LE SAVIEZ-VOUS ?

     La Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives dans l’économie circulaire !

    L’Essentiel de l’article

    • Le calcul de l’empreinte carbone repose sur 4 grands axes : l’alimentation, les transports, la maison et l’énergie, la consommation et le style de vie.
    • Différents calculateurs existent pour calculer son empreinte carbone individuelle.
    • L’empreinte carbone s’exprime en CO₂e.

    (1) United Nations Climate Change, L’Accord de Paris

    (2) Ministère de la transition écologique, Estimation de l’empreinte carbone de 1995 à 2020, 2021

    (3) Ministère de la transition écologique, Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), 2021

  • Comment bien trier ses déchets ?

    Comment bien trier ses déchets ?

    Si trier ses déchets est devenu une démarche soutenue par nombre de Français, il peut parfois être difficile de se saisir des bons gestes. On fait le point.


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    Tri sélectif : les déchets classés en différentes familles

    Les déchets ménagers peuvent être classés en cinq grands groupes :

    • les encombrants (électroménager, literie, meubles…), les déchets dangereux (peintures, solvants, pesticides, médicaments, piles…) ;
    • les déchets de jardin (feuilles, herbe, branches…), les déchets de la voiture (huiles de vidange usagées, batteries, pneus…) ;
    • les ordures ménagères (verre, papier, emballage carton, bouteilles en plastique…). Pour mieux les recycler, il convient de connaître à quelle famille correspondent vos déchets afin de les jeter au bon endroit.
       
    • Lire aussi : Quiz : êtes-vous incollable sur le tri ?

    Chiffre-clé

    89 %(1) des Français trient leurs emballages, dont 51 % systématiquement.


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    Poubelles de tri sélectif : des codes couleurs pour se repérer

    Si la couleur des poubelles peut varier d’une ville à une autre, reste que de manière générale, les codes couleurs sont harmonisés : le bac vert est dédié aux emballages en verre. Facile à retenir !

    La poubelle jaune est destinée à déposer en vrac les emballages en acier et en aluminium, comme les boîtes de conserve, les canettes de soda et de bière, certains aérosols, les boîtes d’aliment pour animaux, les bouteilles en plastique (d’eau, de soda, de lait…), les flacons en plastique (PET, PEHD ou PP) de produits d’hygiène, de beauté et d’entretien, les boîtes et emballages en carton, les briques alimentaires, les journaux, les papiers…

    La poubelle grise ou noire est réservée aux ordures ménagères, ou le reste des déchets qui ne peuvent être accueillis par les autres compartiments. Face à un doute, n’hésitez pas à contacter votre mairie !

    Plus rares, vous pouvez aussi avoir, selon votre commune, une poubelle bleue dédiée au papier, journaux et prospectus, et une poubelle marron ou rouge pour les déchets non recyclables type cartouches d’encres d’imprimantes.


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    Que faire des autres déchets ?

    Vous pouvez aussi donner une seconde vie à vos vêtements. Dans un état correct, ils pourront être utiles à d’autres personnes. Apportez-les à des associations caritatives comme Emmaüs ou le Secours Populaire. Les affaires trop usées peuvent, elles, être déposées dans un conteneur le Relais, une référence en revalorisation de textile.

    Il existe, par ailleurs, des dispositifs dédiés aux déchets spéciaux comme les ampoules, les piles et les cartouches d’imprimantes. Les commerçants ou grandes surfaces qui en vendent sont dans l’obligation de reprendre celles qui sont usagées. Une fois collectées, les matières qui composent vos ampoules et vos piles sont récupérées et revalorisées.

    Pour tous vos objets dangereux (solvants, peintures, détergents, pesticides…), vos encombrants, vos matériels électriques et électroniques ainsi que vos déchets verts, rendez-vous en déchèterie où des bennes et conteneurs leur sont dédiés. Sur place, des agents vous aiguilleront pour bien les trier. Pour vos médicaments (périmés ou non), déposez-les à la pharmacie proche de chez vous.

    Comment bien trier ses déchets ?

     

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Chaque année, des milliers d’actions solidaires, citoyennes et utiles au quotidien sont proposées par la Macif.

    L’Essentiel de l’article

    • Identifiez les différentes familles de déchets.
    • Les poubelles de couleurs permettent de mieux trier.
    • Les objets volumineux ou dangereux sont à déposer à la déchèterie.
    • Pour vos vêtements, des solutions de recyclage existent.

    (1) CITEO, Les chiffres clés du tri et du recyclage des emballages ménagers en 2020

  • Tout savoir sur l’empreinte carbone

    Tout savoir sur l’empreinte carbone


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    Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

    L’empreinte carbone est un indicateur qui permet de mesurer l’impact de vos activités du quotidien sur l’environnement. Il s’agit d’évaluer la quantité de gaz à effet de serre que vous émettez, liés à vos déplacements, votre alimentation, votre logement ou encore votre consommation de biens & services.

    Pour simplifier son calcul, l’empreinte carbone est exprimée en dioxyde de carbone équivalent, dont le symbole est CO2e. Ainsi, tous les gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique sont rassemblés autour d’une seule et même valeur rapportée au CO2.


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    Quelle est l’empreinte carbone moyenne en France ?

    Alors que depuis 1995, l’empreinte carbone de la France restait stable, depuis 2019, on observe une baisse de 9 %(1), notamment liée à la diminution des déplacements et au ralentissement de l’économie pendant la crise sanitaire. En 2020, on estimait l’empreinte carbone moyenne d’un Français à 8,2 tonnes(1) de CO2e, contre 9 tonnes(1) en 2019. Une baisse encourageante mais qui reste insuffisante pour viser la neutralité carbone collective d’ici 2050, comme s’y est engagée l’Union Européenne(2). Mais alors, quelles sont les catégories qui représentent la plus grande part de notre empreinte carbone moyenne ?
     

    L’empreinte carbone des transports

    31 %(3) des émissions françaises de gaz à effet de serre proviennent des transports. Un Français émet en moyenne 2,6 tonnes de CO2 par an(4) via ses déplacements, notamment via l’utilisation majoritaire de la voiture (72 %). En effet, une voiture émet en moyenne 190 g d’équivalent CO2 par km(5), alors qu’un métro émet seulement 3 g et un TGV 2 g(5) pour la même distance.

    Toutefois, on peut espérer des chiffres à la baisse sur les prochaines années grâce au développement des nouvelles mobilités (autopartage, covoiturage, vélo, trottinette électrique…), et des énergies pour rouler vert (biocarburants, voitures/bus/scooter électriques…).
     

    L’empreinte carbone de son logement

    Le logement est également un gros poste de dépense énergétique. C’est le deuxième en termes d’émission de gaz à effet de serre (18 % du total national)(3), notamment à travers les sources d’énergies présentes au sein de l’habitation pour chauffer / cuisiner / se laver / s’éclairer (électricité, gaz, fioul, etc.). Image 03 (corps texte) Texte alternatif : Une femme règle son chauffage. Title : L’empreinte carbone d’un logement dépend du mode de chauffage, de l’électroménager, de la production d’eau chaude et de la cuisine en général.
     

    Tout savoir sur l’empreinte carbone

    La consommation et le style de vie

    Qu’il s’agisse de meubles, d’électroménager, d’équipements électroniques, de vêtements… l’achat de biens et services est aussi à l’origine de 18 %(3) des émissions de gaz à effet de serre en France. Si l’industrie de la mode se place en tête de liste côté bilan carbone avec 2 %(6) des émissions de gaz à effet de serre mondiales, l’achat de biens et services numériques augmente drastiquement ces dernières années. Les sources d’émissions de gaz à effet de serre sont diverses : lors de leur fabrication, lors de leur usage (consommation électrique associée / piles polluantes…), mais aussi lors de leur destruction (incinération, mise en décharge, etc.).

    L’empreinte carbone de son alimentation

    Selon l’Ademe, l’alimentation représente environ 24 % de l’empreinte carbone des ménages français (en comptant les émissions de gaz à effet de serre liées à la production agricole et au transport des aliments). L’une des causes ? Leur consommation importante de viande. En effet, chaque Français mange en moyenne 86 kg(7) de viande par an. Or, 100 grammes de protéines de bœuf (c’est-à-dire environ 400 g de steak) entraînent en moyenne la libération de l’équivalent de 50 kg de CO2(8) dans l’atmosphère. Pour l’agneau, c’est environ 20 kg d’équivalent CO2, pour le porc 7,6 kg eq CO2 et pour la volaille 5,7 kg eq CO2. Pour une même quantité de protéines, le tofu, par exemple, génère seulement 2 kg eq CO2 et les légumes secs entre 0,4 et 1,2 kg eq CO2.

    Le mauvais bilan carbone de la viande s’explique d’abord par l’impact sur la biodiversité des cultures, comme les céréales, pour nourrir les animaux. Ensuite, la consommation d’énergie au sein des élevages, ainsi que les émanations de fumier et de lisier augmentent l’empreinte carbone. Enfin, les ruminants comme le bœuf et le mouton, produisent naturellement du méthane qu’ils rejettent dans l’air et qui participe au réchauffement climatique.

    La Macif s’engage à agir pour la préservation du climat.

    Retrouvez ici tous ses engagements pour la protection du climat et de la biodiversité.


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    Comment se calcule l’empreinte carbone d’un produit ou d’un service ?

    Connaître l’empreinte carbone d’un bien ou d’un service, c’est se donner l’opportunité de choisir une option plus respectueuse de l’environnement et devenir éco-responsable. Mais alors, comment calculer leur empreinte carbone ? Il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble du “cycle de vie” du produit, de sa phase de recherche et développement à sa destruction ou son recyclage en fin de vie.

    Pour ce faire, on additionne toutes les émissions de gaz à effet de serre produits par :

    • L’extraction des matières premières nécessaires à sa réalisation ;
    • La manière dont il a été transformé ;
    • Son type d’emballage ;
    • Le mode de transport utilisé ;
    • Sa consommation lors de l’utilisation ;
    • Sa fin de vie (recyclage ou destruction de l’objet).
       

    Un calcul qui n’est pas toujours simple au quotidien. Alors pour choisir des produits plus responsables, vous pouvez vous référer à des éléments facilement identifiables sur les produits comme :

    • L’étiquette énergétique que l’on retrouve sur les appareils électroménagers neufs, et qui permet de savoir si le produit est plus ou moins énergivore ;
    • Le lieu de fabrication (plus le produit viendra de loin, plus les émissions de gaz à effet de serre liées à son transport seront importantes) ;
    • Les matériaux utilisés, comme le plastique qui est particulièrement polluant dans sa fabrication et dans sa destruction ;
    • Le recyclage, de son emballage au produit lui-même.


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    Comment réduire son bilan carbone personnel ?

    Calculer son bilan carbone permet non seulement de mesurer l’impact de ses activités du quotidien sur l’environnement, mais aussi d’identifier d’où viennent ses émissions de gaz à effet de serre, dans le but de les réduire. Les éléments à prendre en compte pour réduire votre bilan carbone sont :

    • L’alimentation : pour réduire votre empreinte carbone à table, vous pouvez limiter votre consommation de viande, privilégiez des produits locaux et de saison, et limitez le gaspillage alimentaire.
    • Les transports : covoiturage, achat d’une voiture électrique, limiter ses voyages en avion au profit de voyages en train… Il existe différents moyens de limiter son empreinte carbone côté transports.
    • Le logement : si certains optent pour des maisons autonomes et durables, d’autres petits gestes peuvent considérablement réduire les émissions de gaz à effet de serre (remplacer les ampoules par des LED, éteindre ses appareils électriques plutôt que de les mettre en veille, etc.)
    • La consommation et le style de vie : afin de limiter votre empreinte carbone, vous pouvez privilégier l’achat de seconde main plutôt que du neuf, optez pour des produits à faible consommation d’énergie, procéder au tri sélectif ainsi qu’au recyclage au quotidien…

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    Calcul et réduction de l’empreinte carbone

    Afin de pouvoir prendre conscience de votre impact écologique et mettre en place les bons gestes pour la réduire, il est important de savoir calculer votre empreinte carbone. Rassurez-vous, différents simulateurs existent pour simplifier vos calculs. C’est le cas notamment de “Nos gestes climats” de l’Ademe, “Le diagnostic voyage ou annuel” de Good Planet, “Le calculateur d’empreinte écologique” de WWF et bien d’autres. Un geste simple qui permet de prendre conscience de votre impact sur l’environnement pour changer certaines de vos habitudes !

    L’Essentiel de l’article

    • L’empreinte carbone est un indicateur qui permet de mesurer l’impact des activités humaines sur l’environnement.
    • Elle s’exprime en dioxyde de carbone équivalent (CO2e).
    • Les transports, le logement, la consommation et l’alimentation sont les catégories qui représentent la plus grande part des émissions des gaz à effet de serre.

    (1) Ministère de la transition écologique, Estimation de l’empreinte carbone de 1995 à 2020, 2021 (2) Ministère de la transition écologique, Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), 2021
    (3) Notreenvironnement.gouv, Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports
    (4) MyCO2, Empreinte carbonne moyenne en France en 2019
    (5) ADEME, Mon impact transport, consulté en 2022
    (6) Greenpeace, Mode éthique ou fast-fashion ?
    (7) FranceAgrimer, La consommation de viande en France en 2019, 2020

    (8) (Poore, 2018) J. Poore, T. Nemecek – Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers – Science – 01 Jun 2018 : 987-992

  • Étudiants : astuces pour devenir éco-responsable avec un petit budget

    Étudiants : astuces pour devenir éco-responsable avec un petit budget

    « J’ai conscience que la planète sera probablement en très mauvais état quand je serai plus âgée donc pour moi, c’est logique d’essayer de limiter les dégâts dès maintenant », lance Camille, 20 ans, étudiante en agroalimentaire. Comme elle, Antoine, 23 ans, étudiant en pharmacie, a conscience de l’importance de s’engager pour préserver la planète et les générations futures. Et de rappeler que « beaucoup d’actions qui appellent juste au bon sens peuvent être menées par chacun d’entre nous ».


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    Consommer de manière raisonnée

    Vêtements, chaussures, objets… Les deux étudiants prônent l’achat utile et raisonné. « Mon téléphone n’a pas des performances optimales, mais il fonctionne encore donc j’attends avant d’en acheter un nouveau », explique Camille. Même son de cloche pour Antoine : « Dans mon armoire, j’ai les vêtements qui me suffisent. Pas plus. Et je ne fais jamais les soldes car c’est un piège pour surconsommer » explique-t-il.


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    Encourager le réemploi

    Autre action éco-responsable qui porte ses fruits : favoriser le réemploi. « Je revends sur des plateformes dédiées ou je donne les objets et vêtements que je n’utilise pas », indique l’étudiante. Antoine fait, lui, don des habits qu’il ne porte plus. « Je ne jette jamais mes vêtements encore en bon état, je les dépose chez Emmaüs ou je les donne à mon petit-cousin ». Des initiatives simples qui peuvent vous permettre de limiter l’impact de l’industrie textile sur l’environnement.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !


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    Se déplacer sans énergie

    Dès que la possibilité s’offre à elle, Camille se déplace « à pied, vélo ou skate » pour limiter son empreinte carbone. « Pour certains trajets, je prends le train ou le car et quand je n’ai pas le choix, j’utilise ma voiture, mais je propose toujours de faire du covoiturage » explique-t-elle. Antoine privilégie aussi les mobilités douces (vélo électrique, trottinette, marche à pied…) ou les transports en commun à chaque fois qu’il le peut. Outre la vertu écologique, cela permet de faire des économies sur votre budget.


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    Adapter sa consommation alimentaire

    Pour réduire son empreinte environnementale, Camille a décidé de ne plus manger de viande. « Cela demande une sacrée motivation, mais c’est une des actions individuelles qui a le plus d’impact sur le réchauffement climatique, car l’élevage représente 14,5 %(2) des émissions de CO2 dans le monde. Et ça me permet aussi de moins dépenser », explique-t-elle. Autre geste éco-responsable que vous pouvez adopter : acheter des produits de saison et en circuits courts. De son côté, Antoine « ne consomme plus d’avocats ni de produits contenant de l’huile de palme, dont la production participe à la déforestation. »

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    Des gestes numériques éco-responsables

    Côté numérique, Camille privilégie les appareils reconditionnés (c’est-à-dire remis à neuf pour être réutilisés). « Je ne possède pas plus d’appareils que je n’en ai besoin, soit un smartphone et un PC portable », précise-t-elle. Elle utilise également un moteur de recherche éco-responsable dont les bénéfices servent à lutter contre la déforestation. Un geste très simple et accessible à tous !

    Autres actions pour protéger l’environnement ? Se tourner vers des appareils économes en énergie et durable. Ce sont là aussi des b.a.-ba pour Antoine. « Je me fie aux labels comme l’Ecolabel européen ou la certification TCO, pour être sûr que mon appareil aura une durée de vie raisonnable, tout en me permettant de réduire ma facture d’électricité », explique-t-il.

    Le saviez-vous ?

    Selon l’Ademe, la pollution numérique est responsable de 2,5 %(3) des émissions de CO2 en France et 4 %(3) dans le monde.

    L’Essentiel de l’article

    • Veillez à consommer de manière raisonnée.
    • Préférez donner une seconde vie à vos objets.
    • Adaptez votre consommation alimentaire.
    • Pensez à réduire votre empreinte numérique.


    (1) Crédoc, Environnement: les jeunes ont de fortes inquiétudes mais leurs comportements restent consuméristes, 2019

    (2) Greenpeace, Élevage industriel : un effet bœuf sur l’environnement, 2017

    (3) ADEME, La face cachée du numérique, 2019

  • 3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    S’ils vous rendent la vie plus facile, les appareils électroménagers peuvent aussi plomber votre porte-monnaie et polluer la planète. Alors comment acheter malin pour rendre votre maison plus « verte » ?


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    Référez-vous à l’étiquette énergie des appareils électroménagers

    L’étiquette énergie est une fiche que vous trouverez apposée sur les appareils électroménagers neufs, qui renseigne leurs performances énergétiques. Elle est obligatoire sur les réfrigérateurs, les lave-linges, les téléviseurs et les climatiseurs, par exemple.

    Depuis le 1er mars 2021, l’étiquette énergie de certains appareils a évolué pour améliorer sa compréhension par les consommateurs. Ainsi, figurent dessus des informations comme la classe d’efficacité énergétique pouvant aller des lettres A (la plus optimale) à G (gourmande en énergie), anciennement représentée par les lettres A+++ à D, la consommation d’énergie annuelle en kWh, la consommation annuelle d’eau pour les lave-linges ou encore l’émission acoustique pour les réfrigérateurs.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’ancienne et la nouvelle étiquette énergie 2021.

    Bon à savoir

    Choisir des appareils électroménagers moins gourmands en énergie pourrait vous permettre d’économiser 150 euros(1) en moyenne par an, selon l’Ademe(1). Ce n’est pas tout, cela permettrait une économie d’énergie de 38 TWh/an à l’échelle européenne d’ici 2030.


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    Jetez un œil à l’indice de réparabilité

    L’indice de réparabilité est un dispositif obligatoire depuis le 1er janvier 2021 pour les produits électriques et électroniques. En affichant une note de 1 à 10, il vous indique le caractère plus ou moins réparable de votre appareil. Plus l’indice est proche de 10, plus c’est facile à réparer ! L’idée est d’inciter à recourir davantage à la réparation en cas de panne pour donner une seconde vie à ses appareils et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production.


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    Privilégiez les labels écologiques

    Les écolabels sont attribués aux produits qui ont un impact réduit sur l’environnement pendant leur cycle de vie, de leur conception à leur utilisation. Parmi eux, vous pouvez vous référer aux écolabels NF environnement et Écolabel européen, qui permettent d’identifier les appareils électroménagers à la fois performants et respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel pour savoir si le produit que vous convoitez est labellisé.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

    L’écolabel européen et NF environnement.

    LES DÉCHETS DANS LA NATURE VOUS FONT HURLER ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de ramassage des déchets sauvages près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com.

    L’Essentiel de l’article

    • Référez-vous à l’étiquette énergie pour connaître la consommation d’énergie de l’appareil.
    • Préférez un indice de réparabilité proche de 10.
    • Optez pour des appareils labellisés, garants d’un moindre impact environnemental.
    • Demandez conseil auprès d’un professionnel avant d’acheter un appareil.

    (1) Ademe, Révision de l’étiquette énergie : qu’est-ce qui a changé ?, 2021

  • Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Adopter des gestes quotidiens pour préserver la planète est de plus en plus ancré dans les mentalités et c’est tant mieux ! Toutefois, certaines actions sont considérées, à tort, comme des éco-gestes. Voici 4 erreurs à éviter pour adopter un quotidien plus vert !


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    Laver sa vaisselle à la main

    Laver sa vaisselle à la main ou à la machine ? En fait, c’est la quantité d’eau et la température utilisées qui détermineront la consommation d’énergie. Selon une étude Eurofins (1), nettoyer sa vaisselle à la main consomme en moyenne 42 litres d’eau par lavage contre 12 litres pour le lave-vaisselle. Un lave-vaisselle permettrait ainsi de réduire sa consommation d’eau d’environ 85 %, à chaque lavage. L’idéal est de faire tourner votre lave-vaisselle seulement lorsqu’il est bien rempli pour réduire votre consommation d’eau à la maison.


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    Jeter les rouleaux de papier toilette biodégradables dans les toilettes

    Le rouleau de papier toilette biodégradable est composé de ouate de cellulose, c’est-à-dire la même matière que le papier toilette. Vous pensez donc bien faire en le jetant directement dans vos toilettes, comme montré à la télévision. Mais fausse bonne idée ! C’est une « absurdité écologique », selon l’association UFC Que Choisir (2). Jeter ces rouleaux dans les toilettes n’est pas sans conséquence : cela consomme de fortes quantités d’eau pour les dissoudre en plus du papier toilette classique, sature les stations d’épuration, augmente les chances que ces déchets soient mal filtrés et terminent leur course dans la nature. L’association de consommateurs recommande l’achat de rouleaux de papier toilette avec des supports en carton, à jeter dans la poubelle de tri sélectif pour qu’ils soient recyclés.

    Vous souhaitez agir pour l’environnement ?

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    Utiliser beaucoup d’huile de coco

    En soin nutritif pour le corps, en cuisine ou encore en produit ménager… L’huile de coco présente de multiples usages naturels. Mais l’utiliser partout revient à en consommer en grandes quantités ! La production massive d’huile de coco entraîne la déforestation et de la pollution à cause des nombreux transports utilisés pour l’acheminer à travers le monde. Acheter des produits locaux et responsables (huile de tournesol, colza, olive…) permet d’éviter d’encourager les plantations de cocotiers qui ont un impact néfaste sur l’environnement.

    Chiffres-clés

    La production d’huile de coco affecte 20 espèces (animaux et plantes sauvages) par million de tonnes produit (3), contre 4,1 espèces pour l’olive, 3,8 pour l’huile de palme et 1,3 pour le soja.


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    Opter pour les bioplastiques

    Qu’ils soient biodégradables (c’est-à-dire qui se décompose facilement dans la nature par des micro-organismes, des champignons ou des bactéries) ou bio-sourcés (fabriqués à partir de ressources végétales renouvelables comme le blé, le maïs, la canne à sucre…), les bioplastiques font souvent figure d’alternative au plastique conventionnel et polluant.

    Reste qu’en réalité, ces types de plastique ne sont pas aussi écologiques que l’on pourrait croire. Peu recyclables, leur composition peut également être toxique pour la santé (4). Par ailleurs, un bioplastique peut être biodégradable, mais fabriqué à partir de pétrole, par exemple, augmentant ainsi son impact environnemental. À l’inverse, il peut être d’origine végétale, mais non biodégradable et donc accentuer la problématique de gestion des déchets. Dans tous les cas, il est préférable d’utiliser le moins de plastique possible, même « bio », pour préserver l’environnement.

    Bon à savoir : tous les plastiques ne peuvent pas être recyclés !

    Aujourd’hui, seuls les bouteilles et flacons en plastique peuvent être recyclés. Les autres emballages type sacs plastiques, pots de yaourt, barquettes, etc., ne contiennent pas suffisamment de matière première pour rendre leur recyclage économiquement viable.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Préférez un lavage au lave-vaisselle plutôt qu’à la main.
    • Choisissez des rouleaux de papier toilette classiques plutôt que biodégradables.
    • Optez pour des huiles locales (huile de tournesol, colza, olive…).
    • Limitez autant que possible votre consommation de plastique.

    (1) Eurofins pour le Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager…), 2009

    (2) UFC Que Choisir, Lingettes désinfectantes À jeter dans la poubelle, pas dans les toilettes !, 2020

    (3) Coconut Oil, Conservation and the Conscientious Consumer, 2020

    (4) SciencesDirect, Are bioplastics and plant-based materials safer than conventional plastics? In vitro toxicity and chemical composition, 2020

  • 5 gestes simples pour sauver les abeilles

    5 gestes simples pour sauver les abeilles


    1

    Semer des fleurs mellifères, la belle affaire

    Pour nourrir les abeilles, les fleurs mellifères sont indispensables dans le jardin. Ce sont les plantes qui leur apportent le nectar dont elles ont besoin, en quantité plus abondante que d’autres végétaux. Elles accélèrent ainsi la reproduction de la flore et participent à l’équilibre de l’écosystème environnant. Semez lavande, mimosa, sauge, thym, géranium ou coquelicot pour assister au ballet de ces infatigables ouvrières.

    Vous pouvez également planter des arbustes, comme des aubépines, des églantiers ou des prunelliers, car leurs fleurs sont très nourrissantes pour les abeilles et les insectes pollinisateurs.

    Le saviez-vous ?

    Pour produire 1 kg de miel, les abeilles butinent un million de fleurs (1).


    2

    Stopper l’usage des pesticides… au moins dans votre jardin !

    Les pesticides néonicotinoïdes (produits toxiques) sont sévèrement pointés du doigt et tenus en grande partie responsables de la disparition des abeilles. En effet, ces insecticides s’attaquent au système nerveux des insectes dont les pollinisateurs comme les abeilles et les bourdons. Ayez donc la main verte et surtout douce lorsqu’il s’agit d’entretenir vos plantations, en privilégiant les solutions biologiques et naturelles comme introduire des coccinelles dans votre jardin pour lutter contre les pucerons, par exemple.


    3

    Parrainer ou construire une ruche pour les abeilles sauvages

    En faisant un don à une association de défense des abeilles, vous participez à la préservation de l’espèce et à la sauvegarde du métier d’apiculteur. Particulier ou entreprise, rien de plus écoresponsable que de financer une ruche sans pour autant vous retrouver nez à nez avec une abeille… Vous allez faire des « happy-culteurs » !

    Les abeilles ne vivent pas toutes en colonies dans les ruches. Il existe aussi des solitaires et ces petits électrons libres œuvrent tout autant pour la pollinisation. Vous pouvez leur construire une ruche pour les protéger des intempéries et des frimas de l’hiver. Il suffit de vous munir d’une bûche de bois d’au moins 15 centimètres de longueur et de 20 centimètres de diamètre et d’y faire des trous de 10 centimètres de profondeur minimum et de différents diamètres (5 à 10 millimètres) en les espaçant de 2 centimètres environ.

    Enfin, placez la ruche en hauteur (entre 30 centimètres et 3 mètres), au soleil, orientez-la au sud, à l’abri des intempéries, et près d’une zone fleurie de préférence. Vous verrez, les cavités de la bûche plairont très vite aux pollinisatrices !

    L’astuce en plus

    S’il n’y a pas de point d’eau à proximité de la ruche, déposez un abreuvoir à abeilles ou un simple bol rempli d’eau tiède pour leur permettre de s’abreuver, se rafraîchir et de diluer le miel pour nourrir leurs larves.


    4

    Aider à la lutte contre les frelons asiatiques

    Le frelon asiatique menace les abeilles car elles sont pour lui une source importante de nourriture. Ainsi, les abeilles butineuses constituent 80 % du régime alimentaire d’un frelon asiatique en ville et 45 % dans les campagnes (2). Les apiculteurs déplorent les pertes importantes car il suffit de 10 frelons pour mettre un terme à la vie d’une ruche.

    Si vous remarquez la présence d’un nid (imposant et sphérique) de frelons asiatiques, ne le détruisez pas vous-même. Signalez sa présence à la mairie de votre commune qui se chargera de le faire détruire. Vous pouvez aussi le signaler au Muséum d’Histoire naturelle qui cartographie la présence du frelon asiatique dans le monde.


    5

    Manger du miel… Oui, mais local !

    Pour prendre soin des abeilles, il faut aussi soutenir ceux qui les protègent : les apiculteurs ! En dénichant un agriculteur bio ou un professionnel qui propose une production responsable, vous favorisez l’économie locale et la biodiversité de votre région. Un cercle vertueux bénéfique pour l’espèce végétale, animale et humaine.

    L’Essentiel de l’article

    • Planter des fleurs au nectar généreux
    • Stopper l’usage des pesticides
    • Parrainer ou construire une ruche
    • Aider à lutter contre les frelons asiatiques
    • Manger du miel

    *Sénat.fr
    (1) Union nationale de l’apiculture française, Pesticides et abeilles
    (2) Le Parisien, Frelons asiatiques : dix choses à savoir sur cet insecte envahissant, 2018
  • Plogging : quand les coureurs déclarent la guerre aux déchets

    Plogging : quand les coureurs déclarent la guerre aux déchets

    Avis aux amateurs de sport et d’écologie. Vous avez des fourmis dans les pieds et détestez voir traîner des détritus par terre ? Le plogging pourrait bien vous intéresser. Kézaco ? Le terme vient de la contraction de jogging et de « plocka upp » qui signifie « ramasser » en suédois. C’est, en effet, en Suède que cette activité tendance a vu le jour en 2016. Son principe : courir tout en ramassant, sac poubelle à la main ou sac à dos sur les épaules, les déchets trouvés sur votre parcours. Un sport qui allie donc bienfaits pour le corps, l’esprit et l’environnement ! Vous pouvez, bien sûr, faire la guerre aux déchets seul ou en groupe.

    Chiffre-clé

    En moyenne 1,5 à 3 kg de déchets sont récoltés par coureur à chacune de ses sorties (1).

    Le plogging : œuvrer à plusieurs

    Dans le même esprit, le World CleanUp Day mobilise la population à grande échelle autour du ramassage des déchets durant une journée. En France, lors de la première édition en 2018, ce ne sont pas moins de 200 000 personnes qui se sont activées pour ramasser 660 tonnes de détritus (2).

    Ces initiatives écocitoyennes fleurissent également sur les réseaux sociaux à travers le monde Ou sur des plateformes de défis citoyens comme Diffuz. L’objectif : faire prendre conscience du nombre de déchets qui polluent la planète, encourager le ramassage des déchets et rendre ces initiatives virales !

    Le nombre de détritus ramassés grâce au plogging reste faible par rapport à la quantité de déchets produits. En effet, les coureurs ramassent environ 20 000 tonnes de déchets par semaine dans le monde (3), alors que ce sont plus de 2,1 milliards de tonnes (4) qui sont produites chaque année. Néanmoins, cette activité sportive et écolo prouve qu’il existe bien, chez les citoyens, une réelle envie de participer, à leur échelle, à la préservation de la planète.

    À savoir

    Le World CleanUp Day, c’est la journée mondiale du nettoyage de la planète. Intéressé ? Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme citoyenne de la Macif, pour vous inscrire ou lancer un défi pour la prochaine journée de collecte des déchets !

    L’Essentiel de l’article

    • Vous courez tout en récoltant des déchets
    • Votre matériel ? Des gants et un sac poubelle (ou un sac à dos) 
    • Des associations existent pour faire du plogging à plusieurs

    (1) Ecolive, Run Eco Team, la course eco-responsable
    (2) L’Express, World CleanUp Day : « le premier mouvement mondial civique de l’Histoire », 2019
    (3) Sud Ouest : Sport et nature : après le jogging, vive le “plogging” !, 2018
    (4) Geo, Dans quels pays produit-on le plus de déchets ménagers ?, 2019
  • Écologie : comment apprendre à vos enfants à devenir des écolos en herbe ?

    Écologie : comment apprendre à vos enfants à devenir des écolos en herbe ?

    1 Rejouer pour éviter la surproduction

    Acheter d’occasion jouets et vêtements permet de moins polluer et d’économiser de l’énergie. Pour convaincre votre enfant, montrez-lui d’abord que l’occasion ne rime pas avec « abîmé » ou « démodé ». Expliquez-lui également la provenance de ce camion de pompier ou de ce jean pour qu’il comprenne que fabriquer et transporter de nouveaux produits a de nombreux impacts néfastes sur la planète, pourtant évitables grâce à la seconde main. L’autre argument qui peut faire mouche : le prix. Acheter d’occasion est rentable par rapport au neuf ! Ça peut permettre à votre enfant d’avoir de meilleurs jouets, comme ce vélo tant convoité que vous n’aviez pas les moyens de lui offrir dans sa version neuve. Le prêt ou l’échange de jouets et de vêtements est aussi une bonne option car, en plus d’être gratuit, cela initie votre enfant au partage.

    Bon à savoir

    Nombreux sont les jouets qui fonctionnent avec des piles. Expliquez-lui que ces dernières sont très polluantes et ne doivent pas être jetées à la poubelle. La bonne idée ? Lui donner une petite boîte à piles dans laquelle il pourra déposer les piles usagées en fin de vie. Dès lors qu’elle sera pleine, emmenez-le les déposer dans une borne dédiée à la collecte.

    2 Adopter de bonnes habitudes au quotidien pour changer l’avenir

    Éteindre la lumière de sa chambre quand il n’y est pas, fermer le robinet lorsqu’il se brosse les dents, ne pas gâcher le papier toilette, dessiner sur les deux côtés d’une feuille blanche ou encore ne pas jeter son mouchoir ou son bâtonnet de sucette dans la rue par terre sont autant de gestes simples que votre enfant est tout à fait capable d’accomplir. N’hésitez pas à lui expliquer en quoi ces gestes, pourtant si simples, permettent de préserver les ressources naturelles de la Terre. Mais aussi et surtout : montrez-lui l’exemple, car il est difficile de demander son enfant de faire quelque chose que soi-même on ne fait pas !

    10 000 litres d’eau par an et par personne

    C’est l’économie réalisée en fermant le robinet pendant qu’on se brosse les dents. (1)

    3 Trier pour transformer

    Trier les déchets est à la portée des enfants dès le plus jeune âge. Expliquez-lui que certaines matières ne « s’autodétruisent » pas naturellement et qu’il est donc important de les trier pour qu’elles puissent être recyclées. Et donc transformées en de nouveaux objets sans avoir à puiser encore et encore dans les ressources naturelles de la Terre, ces dernières n’étant pas infinies. Faites un jeu : à chaque bouteille jetée, on imagine en quoi elle sera transformée. Un nouveau t-shirt ? Une autre bouteille ? Une coque de téléphone ? Les paris sont ouverts !

    4 Respirer le grand air pour aimer la nature

    Une balade dans un parc, un jardin, un square, ou une forêt est pour votre enfant l’occasion de découvrir les trésors de la nature. Expliquez-lui l’impact des saisons sur Dame Nature, invitez-le à observer une fourmilière ou à dessiner dans la terre à l’aide d’un bâton, ou encore à prêter une oreille attentive aux bruits des animaux et des insectes qui peuplent ces espaces verts. Expliquez-lui aussi qu’il est important de respecter toutes ces créatures car chacune d’elles joue un rôle dans l’écosystème. Oui, oui, même les araignées, les fourmis et les guêpes d’apparences moins sympathiques qu’un papillon ne méritent pas d’être écrasées ! Idem pour les plantes : sans elles, pas d’animaux, donc pas d’humains. Alors on les admire, on les photographie, on les hume et on les effleure du bout des doigts, mais on ne les cueille pas !

    4 espèces d’insectes sur 10

    sont menacées d’extinction dans le monde. (2)

    5 Jardiner pour apprendre le cycle de la nature

    Et si vous initiez votre enfant au jardin-potager ? Voir germer et s’épanouir une graine qu’on a plantée et soignée, quel plaisir ! Deux idées d’expériences ultra-simples à faire avec vos enfants : faire germer des lentilles sur un coton imbibé d’eau ou planter un bulbe dans un pot de terre. Le jardinage, c’est encore mieux quand on peut récolter quelques tomates cerises ou une poignée de fraises. Si vous vivez en appartement, vous pouvez installer un joli pot sur votre balcon ou sur le rebord de fenêtre. Il est également possible d’opter pour un potager d’intérieur afin de faire pousser vos herbes aromatiques dans votre cuisine.

    L’Essentiel de l’article

    • Acheter d’occasion pour limiter la pollution et le réchauffement climatique et faire des économies d’énergie.
    • Agir au quotidien avec quelques gestes simples pour préserver la planète.
    • Trier ses déchets en les jetant dans les bonnes poubelles pour préserver les ressources de la Terre.
    • Observer la nature pour apprendre à l’aimer et avoir envie de la protéger.

  • Comment rendre votre animal de compagnie plus eco-friendly ?

    Comment rendre votre animal de compagnie plus eco-friendly ?

    1 Nettoyer la litière, c’est plus la misère

    Quand vous avez un animal de compagnie, vous avez la joie de changer la litière de Félix le chat et de Fricassé le hamster : sympa, n’est-ce pas ? Pour une démarche plus écoresponsable, il existe des litières, fabriquées à partir de matières naturelles et végétales (granulés de bois, soja, amidon de maïs…), qui sont biodégradables. Dites au revoir aux litières minérales (granulés en argile) ou en silice, polluantes et en plus mauvaises pour la santé de vos animaux (elles rejettent des particules fines…) (2). Et ces litières bio font le job : les pipis sont bien absorbés et les mauvaises odeurs chassées ! Le tout, pour des prix généralement similaires aux litières classiques.

    2 Une alimentation bio craquante

    Les Français consomment de plus en plus d’aliments bio. (3) Une tendance dont vous pouvez faire profiter vos animaux. Vous trouverez aussi de la viande bio en boîte, des sachets de légumes et même des friandises bio pour son hygiène dentaire. Et entre deux, on cuisine, en suivant les conseils de son véto, des croquettes avec des aliments bio. Ces petits plats bons pour sa santé le sont aussi pour la planète ! Et ça… on achète ! Et si en plus, on fait ses plats maison avec des produits achetés en vrac, on se passe des énormes sacs de croquettes et on limite les emballages.

    3 L’affaire est dans le sac… à déjections

    Pour être honnête : quand on balade son chien, ramasser ses crottes est une activité qui suscite peu l’euphorie. Mais comme on a une conscience (et surtout pas envie de prendre une prune), on prévoit les sacs à déjections… biodégradables, s’il-vous-plaît. Ça évite la pollution due au plastique mais on ne les laisse pas traîner dans la nature pour autant, hein !

    4 Des jouets par milliers

    Même les jouets de votre animal peuvent être eco-friendly. Votre chien adorera récupérer son frisbee écologique 100 % recyclable ou courir après sa balle en matériaux recyclés et non toxiques pour la mordre sans risque. Pour votre chat, un griffoir en carton recyclé, avouez-le, ça vous emballe plus que l’idée de le voir faire ses griffes sur votre canapé en cuir !

    5 Des soins bio car il le vaut bien

    Shampoing, lotion pour les oreilles, soin pour les yeux, spray antiparasitaire… Tous ces produits destinés au bien-être de votre chien existent aussi en version bio. C’est certes souvent deux fois plus cher, selon les marques, mais rien n’est trop bio quand il s’agit de vos compagnons.

    L’info insolite

    Ras-le-bol des poils de chiens qui traînent ? Et si vous leur donniez une seconde vie ? Il est possible de les confier à des associations ou à des entreprises qui les fileront, comme la laine de mouton. On obtient alors des écharpes et chaussons bien chauds !

    6 Aquarium ou vivarium : jouez-la à l’économie

    Si vous avez des poissons ou des reptiles, limitez vos dépenses énergétiques avec des astuces toutes simples. Par exemple, réduisez le temps d’éclairage et optez pour des ampoules LED, moins consommatrices en électricité. Pour un aquarium, privilégiez les filtres par injection d’air (aussi appelés « bulleurs »), aux filtres classiques, plus énergivores.

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

    Avec Macif Assurance Chien Chat, optez pour un contrat qui répond aux besoins de votre animal de compagnie et qui s’adapte à votre budget.

    L’Essentiel de l’article

    • Acheter des produits naturels et bio.
    • Faire soi-même leurs petits plats.
    • Aquarium et vivarium : optez pour une lumière à économie d’énergie avec des ampoules LED.