Catégorie : Organiser mon quotidien

  • Congé parental : témoignages de pères qui ont choisi de garder leurs enfants

    Congé parental : témoignages de pères qui ont choisi de garder leurs enfants


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    Un an d’ancienneté et le congé est possible

    Vous n’avez pas de place en crèche ni les moyens de prendre une nounou ? Vous souhaitez passer plus de temps (voire tout votre temps) avec votre enfant ? Le congé parental peut être la solution si vous avez plus d’un an d’ancienneté dans votre entreprise et que votre enfant a moins de 3 ans (1).

    Congé parental total ou partiel ?

    Ce congé, d’une durée initiale d’un an maximum, peut être total ou partiel. Votre employeur ne peut pas vous le refuser mais les horaires de travail (à temps partiel) sont à déterminer avec lui. Le (gros) bémol : ce congé est non rémunéré. Mais si vous remplissez les conditions, la Caf peut vous verser une prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE). Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes étant encore importants (près de 462 euros d’écart sur la rémunération mensuelle entre un homme et une femme (2)), mais aussi les traditions socioculturelles expliquent que les femmes prennent davantage ce congé. En France, les femmes réalisent 71 % du travail domestique (ménage, cuisine, linge) et 65 % du travail familial. (3) Ainsi, seulement 4 % des congés parentaux sont pris par les pères, d’après l’OCDE (4).

    Chiffre-clé

    75 % des pères qui recourent à la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) le font à taux partiel. (5)


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    Des journées bien remplies

    Anthony, conseiller commercial à Paris, en fait partie. Faute de place en crèche et après quelques déconvenues avec une assistante maternelle, il opte pour un congé parental à mi-temps pendant près de deux ans. De quoi pouvoir s’occuper de sa fille Kim et passer plus de temps aussi avec son aîné.

    « Mon employeur a été super-arrangeant. Il a accepté mes cycles de travail pour qu’on s’organise au mieux avec ma compagne qui était en formation et les grands-parents. Je travaillais une semaine sur deux le vendredi et samedi toute la journée et l’autre semaine le lundi et mardi. J’ai condensé volontairement mon temps de travail pour être plusieurs jours d’affilée complètement à la maison. Le matin, Kim allait à la halte-garderie. J’en profitais pour faire des courses, préparer le repas et le midi on mangeait ensemble. Après la sieste, on se promenait au parc, on faisait de la peinture… On allait récupérer son frère en maternelle et le mercredi, je pouvais aussi emmener mon fils au foot », se souvient Anthony.

    Des moments privilégiés qu’a aussi connus Francesco. Faute de moyens de garde et sa femme ayant de meilleurs revenus, lui aussi a pris un congé parental à la naissance de son second enfant, mais à temps plein pendant un an. Habitué à travailler en horaires décalés, il revenait souvent fatigué à la maison et ne profitait pas pleinement de ses enfants avant cette pause. Mais il lui a quand même fallu s’adapter à ce nouveau rythme… bien connu de n’importe quel parent au foyer.

    « C’était un peu la course pour emmener mon fils à l’école avec ma fille encore bébé, cuisiner, m’occuper des deux le mercredi, jouer avec eux dans un lieu d’accueil parents-enfant pour permettre à ma fille de se socialiser… J’avais souvent les deux à la maison car c’était la première année d’école de mon aîné et il tombait souvent malade. Mais je ne regrette pas ce choix car j’ai noué une relation complice avec eux », ajoute Francesco.

    Bon à savoir

    Il est possible de prendre un congé parental partiel en même temps pour le père et la mère. Mais le montant des allocations versées ne pourra pas dépasser celui d’un congé parental total. (6)


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    Une question d’argent

    « À temps partiel, j’ai pu conserver des avantages comme la mutuelle, les congés payés… On avait un petit loyer et aucun crédit à payer, donc ça allait même si je ne touchais que la moitié de mon salaire et un complément de la Caf. Mais c’est compliqué si on a un métier avec de grosses responsabilités », reconnaît Anthony. À l’issue de son année, Francesco a, quant à lui, repris le chemin du travail, pas mécontent de sortir un peu de la maison. Ces deux papas s’accordent néanmoins à dire que cette parenthèse est une belle expérience si on a la possibilité économique de le faire.

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    L’Essentiel de l’article

    • Le congé parental peut se prendre à temps partiel ou à temps complet.
    • L’employeur est obligé d’accepter ce congé mais les horaires de travail (à temps partiel) sont à convenir avec lui.
    • Cette belle expérience représente aussi un coût à bien prendre en compte.

    (1) Ministère du Travail, Le congé parental d’éducation, 2019
    (2) Insee, Écart de salaires entre les hommes et les femmes, 2019
    (3) OFCE, Réduire les inégalités professionnelles en réformant le congé paternité, 2017
    (4) OCDE, Parental leave : Where are the fathers ?, 2016
    (5) Caf, Congé parental : où (en) sont les hommes ?, 2019
    (6) Caf, La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)
  • Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Les colonies de vacances pourront réouvrir leurs portes à partir du 22 juin prochain, et ce dans toute la France. Rapprochez-vous de l’organisme et/ou de l’établissement où vous souhaitez inscrire votre enfant afin de connaître toutes les modalités d’inscription ainsi que l’organisation, potentiellement revue, des différentes activités et emploi du temps des séjours.


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    Comment bien choisir la première colonie de vacances de votre enfant ?

    Choisir le thème idéal

    Un large choix de thèmes est proposé aux enfants qui souhaitent partir en colonie de vacances : sport, ferme, cuisine, théâtre, informatique. En fonction de son âge et de ses passions, choisissez avec lui le thème qui correspond le plus à sa personnalité et à ses envies. Il sera ainsi plus enclin à partir en colo !

    Adapter la durée du séjour et la localisation

    Pour les plus jeunes, il est recommandé de choisir un séjour plutôt court, de quatre à six jours, et à proximité de la maison. À l’inverse, les adolescents préfèrent souvent partir pour des destinations plus éloignées de leur domicile, voire même à l’étranger, si cela est possible, pour avoir un sentiment de liberté.

    S’informer sur le taux d’encadrement et la sécurité

    Les colonies de vacances sont réglementées et doivent répondre à des normes. Par exemple, un animateur ne peut encadrer que huit enfants s’ils ont moins de 6 ans, et douze s’ils ont plus de 6 ans. Au moins la moitié de l’équipe d’animation doit aussi être titulaire d’un diplôme BAFA ou BAFD. Il est important de se renseigner sur les mesures de sécurité mises en place, autant durant les activités que durant les temps libres. Pensez à contacter l’organisateur du séjour pour qu’il vous explique en détail le déroulé de la colonie.

    S’intéresser à la réputation et à la qualité du centre

    Afin de laisser partir votre enfant l’esprit tranquille, rien ne vaut le bouche-à-oreille. N’hésitez pas à demander aux autres parents de votre entourage quelle(s) colonie(s) ils ont déjà testée(s) et comment s’est passé le séjour de leur(s) enfant(s). Ils pourront certainement vous donner de bons tuyaux !

    Chiffre-clé

    85 % des parents qui ont déjà envoyé leur enfant en colonie de vacances en ont une bonne opinion (1).


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    Faites le plein d’images !

    Ça y est, votre oisillon quitte le nid ! Bon, certes, ce n’est que pour quelques jours, le temps de sa première colonie de vacances. Mais c’est quand même un grand moment d’émotion pour lui comme pour vous. Rassurez-vous et transmettez-lui de bonnes ondes ! Avant de partir, donnez-lui un maximum d’informations. Et pour qu’il se projette dans son futur camp de vacances, montrez-lui la brochure, les photos, les vidéos, le site Internet du centre où il séjournera. Sans oublier de lui présenter les activités qu’il pourra y pratiquer ! Plus il aura d’informations, plus il se familiarisera avec ce départ.

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    Une bouffée d’air pur

    Une bouffée d’air pur La colonie de vacances, c’est souvent l’une des premières occasions pour l’enfant de prendre du bon temps loin du cocon familial. C’est une expérience différente des vacances chez papi-mamie. Expliquez à votre enfant qu’il va découvrir d’autres personnes, des paysages différents, se faire des amis, mais aussi tester de nouvelles activités. Il aura ainsi plein de choses à vous raconter à son retour. Il va aussi gagner en autonomie, s’émanciper : il pourra choisir tout seul sa tenue pour la journée, participer aux tâches qu’impliquent la vie en collectivité, etc.

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    Bouclez la valise

    Proposez à votre enfant de faire sa valise avec vous. Aidez-vous de la liste remise par le centre de vacances et privilégiez les vêtements faciles à enfiler et résistants. Pensez au doudou (ou son sosie étiqueté pour éviter un dramatique égarement !) s’il en a encore un et glissez une photo de la famille pour le réconforter le soir en cas de petit coup de blues. Préparez la valise quelques jours en amont. Vous éviterez ainsi le stress de la dernière minute qui risque fort d’accroître l’émotion de votre enfant. Tout comme les oublis !

    Bon à savoir

    Les comités d’entreprise (notamment via des chèques vacances), ou la Caf (2) (si vous remplissez les conditions d’attribution) peuvent vous aider à financer la colonie de vacances de votre enfant.


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    Suivez ses aventures

    Rassurez-le, il sera bien entouré sur place et tout est organisé pour qu’il se sente bien. Indiquez-lui dans combien de jours vous vous retrouverez. Prévenez-le aussi que vous pourrez le suivre quotidiennement grâce au blog de la colonie s’il y en a un. Certaines colonies de vacances proposent, en effet, d’écrire sur une adresse mail commune et transmettent les messages aux enfants. Avec un peu de chance, vous pourrez même garder contact avec lui, soit par téléphone soit par mail. À la fin de son séjour, il y a fort à parier qu’il revienne tout heureux et que cette colo ait été trop courte à ses yeux !

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    L’Essentiel de l’article

    • Transport, encadrement, lieu d’accueil, activités, repas… On donne un maximum d’informations à son enfant.
    • On prépare sa valise avec lui.
    • On met en avant tous les avantages de ce séjour.

    (1) Ifop, Les Français et les colonies de vacances, 2016
    (2) CAF, Quelles aides pour financer les colonies et camps de vacances?
  • Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Combien coûte un mariage ?

    En France, si le nombre de mariages est en chute libre depuis les années soixante-dix avec 240 000 mariages célébrés en 2019(1), contre 297 900 en 2000 et 393 700 en 1970 (2). La note de cet événement peut, quant à elle, vite grimper ! En effet, bien qu’il existe des mariages à tous les prix, allant de quelques milliers d’euros pour les plus modestes à plus d’une centaine de milliers d’euros pour les plus extravagants, le budget mariage moyen en France s’élève à 8 284 euros (3). Une somme qui dépasse bien souvent les estimations des futurs mariés qui prévoient une enveloppe budgétaire de 7 043 euros (3) en moyenne. Soit 1 241 euros (3) à débourser de plus que ce qu’ils avaient prévu !

    Un surcoût le plus souvent dû au banquet qui représente 40 % (3) du budget total alloué au plus beau jour de leur vie et souvent sous-estimé par les amoureux. Dans la liste des postes qui pèsent lourd dans la note globale : le lieu de réception (15 %) (3) et l’organisation incluant les photos, les animations et la décoration (10 %) (3).

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    Mariés à tout prix (ou pas !)

    Pour financer le plus beau jour de leur vie, 51 % (3) des couples prévoient de casser leur tirelire personnelle. Beaucoup attendent d’avoir économisé suffisamment d’argent pour s’offrir leur mariage, ce qui explique en partie pourquoi, en France, l’âge des jeunes mariés recule. En 2017, les hommes se mariaient à l’âge de 38 ans en moyenne et les femmes 35 ans (contre 33 ans en moyenne pour les hommes et 30 ans pour les femmes en 1997 (3)). Beaucoup comptent aussi sur leur famille pour les aider financièrement (43 %), quand d’autres souscrivent un crédit (6 %) (3).

    Finalement, en France, on n’est pas les plus dépensiers quand il s’agit de se passer la bague au doigt puisqu’à titre comparatif, les Américains consacrent, par exemple, 31 428 dollars (4) en moyenne (environ 26 748 euros) pour leur mariage, soit un budget moyen trois fois supérieur à celui des Français.

    Le saviez-vous ?

    22 % des couples français hésitent à se marier en raison de l’investissement financier important que cela représente. (3)

    Mariage : quel budget faut-il vraiment prévoir ?

    Sources :

    (1) Mariages et Pacs, données annuelles, Insee, 2025

    (2) Statistiques sur les mariages, le Pacs et les divorces, Insee, 2018

    (3) Tendances, budget, motivations… Comment les Français organisent leur mariage ?, Ipsos, 2017

    (4) The Wedding Report, 2024

    L’Essentiel de l’article

    • En France, on dépense en moyenne 1 241 € de plus que prévu pour son mariage.
    • Le banquet représente le plus gros poste de dépense.