Catégorie : Prendre soin de mon enfant

  • Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?

    Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?


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    Votre enfant est-il stressé ?

    Déménagement, événement imprévu, interrogation au tableau, naissance d’un petit frère peuvent être autant de sources de stress pour les enfants. Le changement de rythme de vie et des habitudes familiales, mais aussi l’isolement pendant le confinement n’y sont pas étrangers non plus ! L’importance de la réussite scolaire pèse également sur les épaules des enfants : qui n’a jamais eu peur de ramener une mauvaise note à la maison ?

    Mais si le stress infantile est une réaction naturelle et normale qui peut être positive quand elle permet d’évoluer et donne envie de se dépasser, elle peut aussi être nocive. « Un enfant stressé peut manquer d’appétit, dormir moins bien, présenter des maux de ventre, de tête ou une éruption d’eczéma, se replier sur lui ou au contraire se montrer irritable », constate le Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre. Ces symptômes doivent donc vous mettre la puce à l’oreille !

     

    Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?


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    Stress infantile : mieux vaut prévenir que guérir

    Il est possible de limiter les effets du stress en agissant concrètement. Essayez de mettre en place des routines rassurantes, de respecter un rythme régulier pour les heures de repas, du bain et du coucher… Il s’ennuie ? Réjouissez-vous ! Cela lui donne, en effet, le temps de rêvasser, flâner, jouer et de se reposer. La pédiatre conseille en revanche de limiter les écrans (et leurs impacts négatifs) et notamment les journaux télé qui peuvent être anxiogènes. Chaque semaine, expliquez à votre enfant comment vont se passer les jours à venir, cela lui permettra de s’y préparer et donc de limiter son stress.

    « En tant qu’adulte on n’imagine pas toujours ce qui est générateur d’angoisse pour un enfant. »

    Emmanuelle Rondeleux, pédiatre


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    Stress de l’enfant : en parler et agir

    Pour combattre le stress, engagez la discussion avec votre enfant (s’il en ressent le besoin) et écoutez-le. « On lui demande ce qui l’embête et ce qui le tracasse, car en tant qu’adulte, on n’imagine pas toujours ce qui est générateur d’angoisse pour un enfant. Ensuite, on l’aide à trouver par lui-même des moyens d’affronter cette source de stress », explique la pédiatre. Essayez également de limiter la pression, sans surprotéger votre enfant car le stress fait partie de la vie : si c’est la réussite scolaire qui le rend anxieux, rappelez-lui qu’il n’a pas à être le meilleur, l’important c’est de faire de son mieux. Encouragez-le et félicitez-le lorsqu’il fait des progrès dans la gestion de son stress. S’il est stressé face au coronavirus et le retour en classe, aidez-le à se préparer pour reprendre le chemin de l’école sereinement.

    Chez vous (et notamment dans sa chambre), créez une ambiance zen avec des couleurs pastel, une lumière douce ou naturelle, une musique relaxante afin de plonger votre enfant dans un environnement apaisant. Alternez également les activités physiques avec les moments de calme pour lire, dessiner, faire un peu de méditation, des massages, du yoga ou de la sophrologie, etc. « Les exercices de respiration comme la cohérence cardiaque sont intéressants pour retrouver son calme et réduire le stress. L’hypnose aussi : l’enfant pense à un moment positif, à quelque chose qu’il a bien réussi et s’appuie sur cette émotion pour gérer son stress », ajoute le Dr Rondeleux. La phytothérapie, l’homéopathie ou, moins connue, la zoothérapie (thérapie assistée par un animal) peuvent aussi aider. Le traitement varie alors en fonction de ce qui a généré le stress. Autant de remèdes pour armer son enfant pour la vie !

    Chiffre-clé

    11. Soit le nombre de minutes qu’il faut consacrer chaque jour à l’écoute de la musique pour profiter de ses bienfaits thérapeutiques (90% des personnes se sentent plus relaxées, 82 % se sentent plus heureux, 47 % se sentent moins tristes et 28 % maîtrisent leur colère après avoir écouté de la musique). (1)

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    Merci au Docteur Emmanuelle Rondeleux, pédiatre et fondatrice de monpediatre.net, pour ses conseils.

    L’Essentiel de l’article

    • Discutez, montrez-vous à l’écoute et encouragez votre enfant.
    • Aidez votre enfant à trouver par lui-même des manières de gérer son stress.
    • Privilégiez les rituels rassurants et les activités relaxantes.
    • Le harcèlement scolaire et le coronavirus peuvent être des sources de stress.

    (1) Étude scientifique menée par la British Academy of Sound Therapy (BAST) et par Fly Research sur l’impact d’une consommation journalière de musique sur le mental et le physique et réalisée sur 7 518 personnes au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Brésil, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Égypte, 2019.

  • Lecture numérique : comment protéger les yeux des enfants ?

    Lecture numérique : comment protéger les yeux des enfants ?

    Votre enfant passe des heures à lire des histoires sur son écran ? Même si c’est pour la lecture, il est important de prendre quelques précautions afin de préserver la bonne santé de ses yeux et de prévenir l’apparition de troubles visuels.


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    Écrans et lumière bleue : ennemis pour les yeux ?

    La lumière bleue se décompose en deux parties : la lumière bleu-turquoise qui est bénéfique pour le corps, et la lumière bleu-violet émise par les écrans, qui est nocive.

    Fortement décriée, la lumière bleu-violet est d’abord considérée comme un frein à l’endormissement parce qu’elle perturbe la sécrétion de mélatonine – hormone du sommeil – que le cerveau génère naturellement à la tombée du jour. C’est pourquoi, « on recommande de ne plus consulter les écrans le soir afin de favoriser l’apparition de cette hormone », explique le Dr Barbara Ameline, ophtalmologue.

    Concernant l’impact sur la rétine, « c’est surtout le fait de ne pas être exposé à la lumière du jour qui augmente considérablement le risque de déclinaison de la vue, plus que l’activité sur écran en tant que telle, l’exposition à la lumière bleue ou le facteur héréditaire », explique l’ophtalmologue.

    En revanche, l’écran devient mauvais pour le mouvement des yeux s’il est utilisé de trop près. Il peut être à l’origine de problèmes de convergence, voire de strabisme, sans compter qu’une activité trop longue sur écran engendre une mauvaise posture allant jusqu’à provoquer des douleurs musculaires ou un mal de dos.

    On recommande de ne plus consulter les écrans le soir afin de favoriser l’apparition de cette hormone. – Barbara Ameline, ophtalmologue

    Bon à savoir

    L’OMS recommande de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans et de limiter leur usage à une heure par jour entre 2 et 5 ans pour privilégier une activité physique. (1)


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    Lecture sur écran : les bons gestes

    Quand votre enfant est amené à lire sur écran, la distance et la posture comptent d’autant plus. « L’enfant doit conserver la posture qu’il aurait prise pour lire un livre papier avec le regard légèrement vers le bas pour favoriser le clignement des yeux. La bonne distance avec l’écran doit être de 50 à 70 cm, c’est-à-dire qu’il doit pouvoir étirer son bras en effleurant l’écran du bout des doigts », explique le Dr Ameline.

    De manière générale, il est déconseillé de lire sur un écran d’ordinateur, de smartphone ou de tablette, car il envoie directement la lumière dans les yeux. Si votre enfant utilise l’un de ces appareils, n’hésitez pas à utiliser le « mode nuit » disponible sur la plupart des tablettes pour limiter l’impact de l’écran sur la santé de votre enfant. « Il permet d’adapter le niveau d’éclairage de l’écran à l’ambiance lumineuse de la pièce », explique l’ophtalmologue.

    Votre enfant lit beaucoup ? N’hésitez pas à vous tourner plutôt vers les liseuses, dotées de la technologie papier numérique (aussi appelée encre électronique). Elle apporte un meilleur confort visuel en imitant les propriétés du papier imprimé et permet également une excellente lisibilité y compris en plein soleil.

    Papier ou numérique, chaque plateforme comporte ses avantages et ses inconvénients mais le risque de fatigue pour les yeux est le même. « Finalement, c’est surtout une question de préférence pour le lecteur. L’essentiel est de maintenir une bonne posture et de veiller à faire des pauses régulières, toutes les 20 minutes, dans sa lecture », souligne Barbara Ameline.

    Bon à savoir

    Le Dr Ameline préconise de faire un premier bilan chez l’ophtalmologue à l’âge de 3 ans ou dès un an lorsqu’il existe des antécédents familiaux de troubles de la vision (strabisme ou forte myopie).


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    Pauses régulières pour les yeux : la règle des 20-20-2

    Afin d’éviter l’accommodation de l’œil, c’est-à-dire le réflexe de mise au point pour voir de près, les ophtalmologues encouragent les parents à faire appliquer aux enfants la règle des 20-20-2. Elle consiste à faire une pause de 20 secondes toutes les 20 minutes, en regardant au loin vers l’extérieur pour reposer ses yeux très sollicités par la lecture numérique, et passer 2 heures par jour dehors.

    Bon à savoir

    Si votre enfant porte une paire de lunettes, la correction est à faire vérifier tous les six mois afin qu’elle soit la plus ajustée possible.

    Votre enfant souffre de problèmes de vue ?

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    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • L’exposition à la lumière du jour est indispensable au bon fonctionnement des yeux.
    • Privilégiez le mode « nuit » et une liseuse sans rétroéclairage.
    • Appliquez la règle des 20-20-2 pour votre enfant : toutes les 20 minutes, 20 secondes de pause d’écran et 2 heures par jour en extérieur.

    (1) OMS, Le message de l’OMS au jeune enfant : pour grandir en bonne santé, ne pas trop rester assis et jouer davantage, 2019

  • Grippe chez l’enfant : mieux vaut prévenir que guérir !

    Grippe chez l’enfant : mieux vaut prévenir que guérir !

    Si cette année, c’est la Covid-19 qui fait les gros titres, la grippe classique n’a pas disparu pour autant. Cette infection virale contagieuse se transmet par des gouttelettes de salive (quand une personne malade parle, éternue ou tousse près de vous), ou lorsque vous touchez des objets contaminés. Heureusement, certaines mesures d’hygiène permettent d’en protéger votre enfant.


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    Les bons gestes d’hygiène antigrippe

    Pour protéger votre enfant (et toute la famille au passage, bien sûr !), ce sont les mêmes gestes barrières que pour la Covid-19. Il est important de lui apprendre les bons gestes d’hygiène dès le plus jeune âge, car ils restent le rempart le plus efficace contre les virus. « On se lave régulièrement les mains avec du savon, notamment après s’être mouché, avoir mangé ou être allé aux toilettes. On utilise un mouchoir jetable. On tousse dans le creux de son coude », explique le Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre.

    Votre enfant a tendance à toucher à tout et à tout mettre à la bouche ? Évitez au maximum qu’il ne le fasse et qu’il se touche le visage, en lui expliquant par exemple la présence de microbes sur ses mains. Vous pouvez aussi diminuer les occasions de se toucher le visage en lui ramassant les cheveux avec un serre-tête ou un élastique, ou en ajustant bien ses lunettes, qui pourraient le gêner et qu’il serait alors tenté de replacer. Ayez aussi toujours des mouchoirs à portée de main, si votre enfant a le nez qui coule par exemple, il évitera ainsi d’utiliser sa main pour s’essuyer.

    Chiffre-clé

    Chaque année en France, 2 à 6 millions de personnes sont touchées par la grippe (1).


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    Un environnement propre et une bonne hygiène de vie pour dire non à la grippe

    C’est le moment aussi de donner un coup de propre à votre intérieur ! « On nettoie et désinfecte les jouets et objets souvent utilisés par l’enfant… Le virus se transmet aussi par le toucher, y compris au sein de la famille », souligne la pédiatre. Doudous, tétines, crayons-feutres, télécommandes et autres auront donc droit à un coup de propre régulier ! Pour vous protéger des bactéries, pensez aussi à renouveler l’air dans votre logement en aérant chaque pièce au moins 10 minutes par jour.

    Un bon réflexe aussi est de renforcer le système immunitaire de votre enfant. Pour cela, veillez à ce qu’il ait une alimentation saine et équilibrée, limitez sa consommation de sucre et « assurez-vous qu’il dorme suffisamment pour ne pas affaiblir son organisme (10 heures par nuit pour un enfant de 6 ans) », indique le Dr Rondeleux. Votre enfant sera ainsi plus résistant face aux virus et bactéries.


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    La vaccination en prévention de la grippe

    Pour prévenir la grippe, vous avez aussi la possibilité de faire vacciner votre enfant chaque année pour le protéger. « La vaccination annuelle contre la grippe est possible à partir de 6 mois. On fait deux injections à un mois d’intervalle la première année puis une injection par an. Après 9 ans, une seule injection suffit pour être protégé », explique le Dr Rondeleux. La vaccination est notamment recommandée pour les enfants souffrant d’asthme.

    Enfin, si malgré tous vos efforts, votre enfant présente des symptômes grippaux (la période d’incubation est d’un à deux jours), gardez-le si possible chez vous pour éviter toute contagion.

     

    Grippe chez l’enfant : mieux vaut prévenir que guérir !

     

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    L’Essentiel de l’article

    • Lavez-vous régulièrement les mains et celles de vos enfants avec du savon.
    • Désinfectez les objets et les jouets les plus utilisés à la maison.
    • Aérez votre logement quotidiennement.

    Merci au Docteur Emmanuelle Rondeleux, pédiatre et fondatrice de monpediatre.net, pour ses conseils.

    (1) Santé publique France, Grippe, 2020

  • Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Votre enfant tousse et a parfois des crises qui rendent sa respiration difficile ? Voilà des symptômes typiques de l’asthme, une maladie inflammatoire des bronches. « Chez l’enfant, dans plus de 90 % des cas, elle est liée à une allergie sous-jacente », explique le Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue spécialisée en troubles respiratoires du sommeil de l’enfant et de l’adulte.


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    L’asthme provoque des difficultés respiratoires

    Le symptôme le plus classique de l’asthme : c’est la crise. Votre enfant éprouve alors des difficultés à respirer. « Il va tousser et chercher l’air, sa respiration est bruyante et difficile, indique la pneumologue-allergologue. Cela peut aussi se manifester par des quintes de toux ou une gêne respiratoire constante quand les bronches sont en permanence encombrées », explique-t-elle.

    Il existe une prédisposition génétique à l’asthme, avec souvent une transmission des parents à l’enfant.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


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    L’enfant asthmatique demande un suivi médical régulier

    Rassurez-vous, un enfant asthmatique peut parfaitement mener une vie épanouie, même à l’école. Sans minimiser la gêne occasionnée par cette maladie respiratoire, un dépistage précoce et une prise en charge globale peuvent permettre à votre enfant de la maîtriser. Le diagnostic d’asthme a été posé ou suspecté ? Pas de panique, vous devez simplement faire suivre votre enfant régulièrement, avec une visite chez le pneumologue au moins une fois par an. « Il faut s’acharner à rechercher une allergie pour pouvoir la traiter », insiste le Dr Ellaffi. Pour soulager sa maladie, le médecin pourra prescrire à votre enfant un traitement de fond à prendre tous les jours. En cas de forte crise, l’inhalateur, qui délivre des bouffées d’un médicament dans les bronches pour les dilater, l’aidera à retrouver sa respiration.

    Bon à savoir

    « Il n’est pas forcément utile de faire des tests chaque année, mais régulièrement car chez les enfants les tests peuvent être négatifs la première fois et positifs par la suite », précise la pneumologue-allergologue.


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    Des intérieurs pollués responsables de l’asthme

    Si votre enfant est asthmatique, veillez à maintenir un logement le plus sain possible. « La pollution intérieure est une forte source de sensibilisation à l’asthme. Les acariens sont les allergènes les plus fréquents chez les enfants », souligne la pneumologue-allergologue. Autres allergènes qui pullulent dans nos intérieurs : les poils d’animaux domestiques, les particules des meubles neufs, celles des peintures que l’on utilise, et des différents sprays pour nettoyer et embaumer les intérieurs. À cela s’ajoute le tabac. « Beaucoup de parents fument dans leur habitation. Le tabagisme passif abîme les muqueuses des enfants et augmente le risque pour eux de devenir allergiques », poursuit-elle. En extérieur, on note également la présence d’allergènes. « 25 % de la population générale en France souffre de rhinite allergique, notamment due aux pollens des plantes graminées », souligne la pneumologue-allergologue.

    Dans les années 1970, on avait moins de 10 % de la population qui avait des allergies. Selon les prévisions de l’OMS, 50 % des populations des pays occidentaux seront allergiques en 2050. Cela est lié à notre environnement qui contient de plus en plus d’allergènes.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


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    Avoir une bonne hygiène de vie

    Lorsque votre enfant est malade, le Dr Ellaffi préconise de lui nettoyer le nez avec du sérum physiologique. Et pour cause, « quand l’enfant a le nez encombré, il respire davantage par la bouche. Il risque alors d’inspirer des éléments allergènes, qui ne seront pas filtrés par le nez. C’est ce qui peut expliquer cet accroissement de l’allergie », explique la médecin.

    Autre point important : si votre enfant souffre de rhinite allergique (éternuements, nez qui coule), il faut être vigilant si son sommeil est perturbé, car cela peut être un facteur aggravant de l’asthme. « Il y a un cercle vicieux entre le sommeil et l’allergie. Quand on est allergique, on a le nez bouché et on ne dort pas bien. Un sommeil fragmenté a un impact sur les infections et les défenses immunitaires de l’enfant », explique le Dr Ellaffi. Des astuces simples à mettre en place peuvent l’aider à mieux dormir.

    Veillez à proposer également une alimentation saine et équilibrée à votre enfant, car elle influe sur la bonne santé de la flore intestinale, qui joue, lui, un rôle dans la prévention des allergies.

    Le saviez-vous ?

    Attention aux fausses joies

    Les crises d’asthme de votre enfant peuvent disparaître pendant quelques mois, voire quelques années, notamment au moment de la puberté, puis réapparaître à l’âge adulte.

    Votre enfant souffre d’asthme ?

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    L’Essentiel de l’article

    • L’asthme est généralement causé par une allergie.
    • Si votre enfant est asthmatique, il est important qu’il soit suivi par un médecin régulièrement.
    • Les pollutions intérieures et extérieures favorisent les allergies et l’asthme.

    (1) Ameli, Comprendre l’asthme de l’enfant de plus de 3 ans, 2019

  • Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Votre enfant se sent souvent mal avant d’aller à l’école ? Il se plaint de maux de ventre, de tête, de nausées. Il panique, il pleure… Ses absences scolaires se multiplient ? Ces symptômes, variables d’un enfant à l’autre, peuvent témoigner d’une phobie scolaire.


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    Refus d’aller à l’école : pourquoi ?

    Les causes de la phobie scolaire sont diverses : troubles des apprentissages et/ou de l’attention, ennui des enfants dit “surdoués”, pression scolaire, harcèlement… Un problème qu’a connu Paul, 14 ans, le fils de Nicole. « Mon fils était très sociable. Il adorait l’école et apprenait très bien. Mais un élève l’a harcelé pendant des années en maternelle et primaire. Malgré leurs promesses, la direction et les enseignants n’ont jamais sanctionné cet élève. Nous trouvions injuste de devoir changer notre fils d’école, d’autant plus qu’il n’était pas la seule victime et qu’il y avait beaucoup d’amis, mais c’était la seule solution », se souvient Nicole.

    Chiffre clé

    La phobie scolaire concerne 2 à 5 % des enfants entre 6 et 12 ans. (1)


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    Un refus scolaire anxieux qui refait surface

    Arrivé en CM2 dans une nouvelle école, Paul fait rapidement une crise de panique, mais grâce au soutien de ses instituteurs, l’année se déroule normalement. « L’équipe scolaire a fait preuve de beaucoup de compréhension. Ils lui ont parlé pour le rassurer. Ils l’ont accepté en classe, même s’il ne faisait que dessiner, pour qu’il ne décroche pas », explique Nicole.

    Puis une fois au collège, des élèves de sa classe s’en sont pris à d’autres. La phobie scolaire de Paul est réapparue immédiatement. « Mon fils était souvent absent. Ses jambes le lâchaient devant l’école et il faisait des crises de panique à répétition », se remémore Nicole. Deux élèves finissent par être exclus du collège mais les angoisses de Paul ne disparaissent pas.

    Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens.

    Nicole


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    Surmonter la phobie scolaire, un travail collectif !

    En cas de phobie scolaire comme de harcèlement, il est important d’être à l’écoute de votre enfant mais aussi de discuter avec l’équipe éducative. « Mon fils avait perdu la confiance dans l’institution et les adultes. L’équipe du collège a su le rassurer. Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens », ajoute-t-elle.

    Selon sa maman, ce qui a aussi aidé Paul ce sont des séances d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), une méthode basée sur les mouvements des yeux permettant de (re)traiter les vécus traumatiques. En parallèle, Paul a réalisé une thérapie en 5 séances avec une psychologue, ce qui lui a permis de comprendre d’où venait sa peur. De son côté, Nicole parle aussi beaucoup avec son fils et fait de la méditation avec lui pour l’aider à évacuer son stress infantile.

    Aujourd’hui, la peur est en sourdine mais n’a pas complètement disparu. Paul va entrer en 4e et appréhende toujours un peu les rentrées, mais sa famille continue de le rassurer et de le soutenir. De son côté, pour aider d’autres familles, Nicole a créé l’association « Parle, je t’écoute »

    À savoir

    Pour faire face à la phobie scolaire de votre enfant, l’association Phobie Scolaire peut vous aider. Ne restez pas seuls !

    Besoin d’une complémentaire santé ?

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Soyez attentif aux refus d’aller à l’école et essayez d’en comprendre la raison.
    • Rassurez votre enfant et soutenez-le.
    • Informez l’école pour trouver des solutions et éviter le décrochage scolaire.
    • Faites appel à un psychologue pour aider votre enfant à identifier l’origine de sa peur.

    (1) Fondation Hôpitaux de Paris, Le dégoût de l’école : actualités sur les phobies scolaires et leur prise en charge, 2017

  • Peut-on apprendre les bonnes habitudes alimentaires à son enfant ?

    Peut-on apprendre les bonnes habitudes alimentaires à son enfant ?

    Votre enfant préfère manger une brioche fourrée au chocolat qu’une banane et des fruits secs pour le goûter ? Il saute sur l’occasion dès que vous lui proposez un soda ? Rien d’étonnant à cela ! “ Les aliments ultra-transformés sont conçus pour être très appétant auprès des plus jeunes”, explique Anthony Fardet, docteur et chercheur en nutrition préventive. Pratiques à emporter, se consommant sur le pouce, agréables à mâcher et dotés de goûts faciles à reconnaître, ils ont tout pour plaire. Mais, bien que séduits par ces produits appétissants, les enfants semblent aussi avoir conscience de la nécessité de les consommer avec modération, comme Anastasia, 6 ans. “ C’est sympa les donuts, mais faut pas en abuser car sinon on aura des caries ou mal au ventre ! ” Écho d’un discours parental ou réelle prise de conscience ?

    Les enfants peuvent-ils comprendre ce qui est bien ou pas pour leur santé en termes d’alimentation ?

    Anthony Fardet : Ils sont capables de répéter les recommandations du PNNS (Programme national nutrition santé), comme « 5 fruits et légumes par jour » et « Mangez moins gras, salé et sucré », preuve qu’ils comprennent sans doute un peu ces notions. Mais en parallèle, ils focalisent à tort sur le « gras qui fait grossir ».

    Les enfants ont-ils tort de penser que le « gras » et le sucre sont les ennemis de la santé ?

    A.F. : En réalité, le vrai souci reste la consommation excessive d’aliments ultra-transformés riches en sucres cachés, sel et gras ajoutés de mauvaise qualité, qui poussent à consommer plus que de raison. Et il est effectivement démontré que cette consommation excessive est associée à un risque très accru d’obésité (au moins +26%)1. Les enfants retiennent donc cette notion car c’est une conséquence physique visible qu’ils associent à l’alimentation. Mais il s’agit d’une semi-vérité – on peut être en surpoids et en bonne santé, comme être mince et en mauvaise santé (diabétique par exemple) – qui stigmatise les personnes en surpoids ou obèses. Il est donc nécessaire d’expliquer aux enfants que le surpoids n’est pas toujours lié à la malbouffe.

    Lire aussi : Aider son enfant accro au sucre à décrocher

    Comment alors expliquer aux enfants les risques d’une mauvaise alimentation ?

    A. F. : Il faut rappeler aux plus jeunes que les aliments ultra-transformés sont le véritable problème, et non le sucre, le gras ou le sel en tant que tels. Mais les effets d’une mauvaise alimentation sur la santé, comme le diabète, soit ne se voient pas, soit ne se dévoilent qu’à long terme. C’est là que réside la principale difficulté de compréhension pour les enfants. Il faut alors essayer de leur expliquer avec du vocabulaire et des exemples à leur portée [mauvais fonctionnement de certains organes, nécessité de prendre des médicaments au quotidien ou d’aller chez le médecin régulièrement, etc.].

     

    En Europe, l’apport en sucres libres (sucres ajoutés + sucres des jus de fruit et du miel) dans l’alimentation des enfants est compris entre 12 et 25 % de la ration énergétique totale nécessaire 2. Un taux trop élevé puisque la recommandation de l’OMS est de moins de 10 %. De leur côté, les adultes européens dépassent eux aussi souvent ce seuil (entre 7 et 17 % de la ration énergétique quotidienne).

    Les parents peuvent-ils apprendre les bonnes habitudes alimentaires à leurs enfants ?

    A.F. : En plus d’expliquer le principe des aliments ultra-transformés, on peut aussi essayer l’apprentissage de la lecture des étiquettes alimentaires, mais seulement en se basant sur la liste d’ingrédients, et non sur la composition [valeurs nutritionnelles pour 100g] qui n’est pas compréhensible pour un enfant. De façon générale, il me semble qu’il vaut mieux éduquer qu’interdire. Par exemple, il ne s’agit pas de bannir les sodas mais de les réserver à des occasions bien particulières, autant pour les plus jeunes que pour les adultes. Les enfants observent beaucoup les comportements des adultes et repèrent vite les contradictions. Aux parents donc d’être cohérents, et mesurés.

     

    1 Askari, M.; Heshmati, J.; Shahinfar, H.; Tripathi, N.; Daneshzad, E., Ultra-processed food and the risk of overweight and obesity: a systematic review and meta-analysis of observational studies. International Journal of Obesity 2020.
    2 OMS 2015
  • Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Maux de tête, vomissements, cris… Certains enfants se rendent littéralement malades au moment d’aller à l’école. Heureusement, certaines thérapies permettent de lutter contre la phobie scolaire pour envisager un retour progressif à l’école.


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    Phobie scolaire : comment la prévenir ?

    Le seul moyen de prévenir la phobie scolaire consiste à désacraliser l’école pour votre enfant. Discutez avec lui de vos propres résultats scolaires, de vos préparatifs avant la rentrée ou de vos matières préférées lorsque vous aviez son âge. « L’idée est de mettre des mots sur l’école pour créer un climat d’apaisement et de sécurité pour votre enfant » explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Lui parler de votre expérience lui permet de se projeter et d’être rassuré.

    Posez-lui aussi quelques questions : A-t-il des amis ? Comment se sent-il dans son école, physiquement et moralement ? Est-ce que les cours lui plaisent ? Quelle est sa matière préférée ? Montrez à votre enfant qu’il peut se confier à vous et que vous êtes à son écoute. Vous avez la possibilité de l’accompagner sur le trajet de l’école ou de participer à ses sorties scolaires ? N’hésitez pas ! « Un bon moyen de prévenir la phobie scolaire, c’est de faire une passerelle entre la vie familiale et l’école. Montrez à votre enfant que l’école n’est qu’un prolongement de votre vie à la maison, et que vous serez toujours à ses côtés. L’idée est d’éviter une séparation trop brutale entre ces deux univers » explique la psychologue.


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    Identifiez les symptômes !

    La phobie scolaire, ou « refus scolaire anxieux », se caractérise par une peur irrationnelle qui saisit certains enfants à l’idée de se rendre à l’école. Crises de colère, larmes, insomnies, maux de ventre ou de tête, désordres intestinaux… Les symptômes sont très divers et disparaissent les jours où il n’y a pas école. « Cette anxiété débute souvent avec des douleurs physiques, qui ne sont pas simulées par les enfants mais générées par le stress, explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Souvent, les enfants promettent de retourner à l’école le lendemain : sur le moment, ils y croient vraiment, mais en sont incapables le jour suivant. »

    Il existe trois pics d’apparition du refus scolaire anxieux : l’un vers 6-7 ans, à l’entrée au CP, un autre vers 10-11 ans, au début du collège, puis un dernier vers 14-15 ans, avant le passage au lycée. Pour les plus petits, le refus scolaire est souvent lié à une anxiété de séparation, la peur de quitter ses parents ou sa maison ; pour les ados, il s’agit souvent d’une anxiété sociale, liée à la peur du regard des autres. Certains enfants, quel que soit leur âge, souffrent aussi d’agoraphobie, c’est-à-dire qu’ils ont peur des lieux publics, du bruit, du monde etc. « Beaucoup d’enfants ont un profil mixte, un mélange de ces trois formes d’anxiété » estime la spécialiste.

    Lorsqu’un enfant ne va pas à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir.

    Marie Gallé-Tessonneau, psychologue


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    Une prise en charge à deux niveaux

    Votre enfant manque l’école au moins une fois par semaine ? Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire. Même s’il a par ailleurs un comportement tout à fait normal, avec des copains, une activité sportive, une vie sociale et épanouie. Ces absences doivent vous alerter et vous inciter à réagir rapidement.

    Les cas de phobie scolaire nécessite une prise en charge à deux niveaux : d’abord par les parents, puis par un professionnel, si besoin. Tentez d’abord de rassurer votre enfant face à cette situation. Soyez à son écoute, essayez de comprendre ce qui l’inquiète, vérifiez par exemple qu’il n’est pas victime de harcèlement scolaire, mais ne le bombardez pas non plus de questions car il ne sera pas forcément capable de vous répondre. « Bien souvent, l’enfant ne sait pas d’où vient sa peur, mais votre soutien ainsi qu’un accompagnement thérapeutique pourront lui permettre de mieux la comprendre », rassure la spécialiste.

    Dans un second temps, pensez à consulter un professionnel. « Plus la prise en charge est rapide, meilleure sera la re-scolarisation », assure Marie Gallé-Tessonneau. Parfois, une ou deux consultations peuvent même suffire à régler la situation et préparer l’enfant à retourner à l’école. « Lorsqu’un enfant refuse d’aller à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir », insiste la psychologue.

    Bon à savoir

    Votre enfant souffre de phobie scolaire ?

    Vous pouvez faire appel à un professeur à domicile comme mesure “provisoire” pour l’aider à reprendre pied. Il faut donc bien lui rappeler qu’il va retourner à l’école et qu’il y trouvera sa place, projection dont il a besoin pour aller mieux. Quant aux cours en ligne, c’est une option qui risquerait de renforcer le sentiment d’isolement de votre enfant.


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    Restez en lien avec l’école

    Veillez à toujours garder un lien avec l’école, cela évitera les crispations avec les professeurs, les quiproquos, les suspicions d’absentéisme, etc. N’hésitez pas à exposer la situation aux professionnels avec qui votre enfant se sent le plus en confiance : l’instituteur, un professeur qu’il aime bien, l’infirmier ou le psychologue scolaire par exemple. Personne n’est responsable de ce refus scolaire, ni l’école, ni votre famille, ni votre enfant.

    « Veillez également à ce que votre enfant maintienne un certain rythme à la maison, avec un réveil le matin, des activités programmées, etc. » explique Marie Gallé-Tessonneau. Votre enfant doit rester actif, avec des horaires fixes pour éviter des difficultés de réadaptation lors de son retour à l’école.

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    *Voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • La phobie scolaire n’est pas un caprice, c’est une vraie angoisse.
    • Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire, mieux vaut consulter rapidement.
    • Essayez de comprendre votre enfant mais ne le harcelez pas de questions.
    • Informez l’école de la situation.
  • Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Après une longue période de confinement à la maison, puis les vacances d’été, les enfants ont parfois perdu l’habitude de faire de l’exercice. Heureusement, certaines astuces permettent de lui faire reprendre une activité physique en douceur, et sans risque de blessures.


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    Une visite chez le médecin et des échauffements réguliers

    Allez-y en douceur : mieux vaut reprendre progressivement, puis accélérer le rythme des séances si votre enfant en exprime le désir. N’hésitez pas également à mettre en place avec lui des routines quotidiennes. « Cela peut être 10 minutes d’échauffement chaque jour (stretching, yoga…) ou bien, une fois par semaine, un petit circuit de 40 minutes avec pompes, abdos, travail des lombaires, corde à sauter… Tout cela est très bon pour renforcer son corps et prévenir les blessures », assure Matthieu Gandolfi. Si, pendant le confinement, vous avez commencé à faire des petits exercices sportifs en famille, gardez cette saine habitude, bénéfique pour les enfants comme pour les parents.

    Bon à savoir

    Avant de reprendre le sport, une visite chez le médecin généraliste s’impose : rassurant pour les parents comme pour les enfants, elle permet aussi de récupérer le certificat médical (1) nécessaire pour toute inscription à une activité sportive.

    C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix.

    Matthieu Gandolfi, coach sportif et professeur d’EPS.

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    À chacun son sport

    « L’erreur que font souvent les parents, c’est de choisir un sport pour leur enfant en fonction de leur propre passé sportif, mais mieux vaut lui demander de choisir lui-même, il sera d’autant plus motivé », conseille le coach sportif.

    Basket, hand, foot… Si votre enfant est timide, un sport collectif pourrait lui permettre d’intégrer un groupe, de se sociabiliser et ainsi de gagner en confiance. Votre enfant est très actif ? Proposez-lui d’essayer un sport de combat : karaté, judo, taekwondo… Ces disciplines l’aideront à canaliser son énergie dans le respect des règles. Pour les enfants plus indépendants, les sports individuels comme la natation, l’athlétisme ou la gymnastique sont idéals. N’hésitez pas à faire tester à votre enfant plusieurs de ces disciplines. Il trouvera ainsi progressivement son sport de prédilection, celui qui conviendra le mieux à son tempérament et à son potentiel. « C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix », préconise Matthieu Gandolfi.

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    Le sport, c’est ludique !

    « Dans la pratique d’une activité sportive, les deux principales motivations pour l’enfant sont le plaisir et l’amusement », confie le coach sportif. Pour aider votre enfant à reprendre progressivement une activité physique, misez sur des moments ludiques qui lui permettront de faire du sport et de prendre l’air sans même s’en apercevoir. « Pour un enfant de 6 ans, proposez-lui par exemple des passes de ballon dans le jardin ou bien organisez des parcours sportifs avec des plots et des cerceaux. » Des activités qui permettront de renforcer sa concentration et sa motricité générale, tout en s’amusant.

    « Si votre enfant est un peu plus âgé, vers 10-12 ans, vous pouvez imaginer des petits exercices de renforcement musculaire à la maison : planche ou abdominaux, par exemple, en duel entre frère et sœur, suggère Matthieu Gandolfi. Vous pouvez aussi faire un peu de randonnée, et pourquoi pas en famille. Optez par exemple pour le « geocaching », ces chasses au trésor interactives dans la nature : les enfants adorent car ils préfèrent marcher avec un but. »

    Chiffres-clés

    Recommandations d’activité physique pour les enfants

    • Pour les moins de 5 ans, 3 heures d’activité physique par jour. (2)
    • De 6 à 17 ans, au moins 1 heure d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour (aller à l’école à pied, à vélo, sport en club, etc.).


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    La motivation : la clé de la réussite

    Ça y est, votre enfant a choisi son sport ! Maintenant, encore faut-il qu’il veuille passer à la pratique. Pour booster sa motivation, commencez par choisir avec lui l’équipement adapté à sa discipline. Il se sentira plus en confiance et sera ravi de montrer ses affaires de sport à ses camarades. Par exemple, faites votre shopping sportif ensemble et consultez-le pour le choix de son sac de sport ou de ses baskets parmi les modèles que vous aurez sélectionnés. Vous pouvez aussi l’accompagner à ses entraînements, car des visages familiers le motiveront davantage à s’y rendre. Enfin, encouragez toujours ses progrès sportifs : assistez à ses compétitions, félicitez-le… Cela renforcera son estime de lui-même et lui donnera envie de se surpasser !

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit

    L’Essentiel de l’article

    • Imaginez des activités ludiques pour renforcer la motricité de votre enfant.
    • Encouragez-le à essayer des sports différents.
    • Faites un check-up chez le médecin.
    • Prenez l’habitude de faire des échauffements réguliers, pourquoi pas en famille.

    (1) Ministère des Sports, « Certificat médical »

    (2) Ameli, Enfants, adolescents, adultes, seniors : à chaque âge son activité physique, 2020

  • Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Pour une dentition saine et prévenir les caries, il est important de prendre soin des premières dents de votre bébé, dès leur apparition. « Une bonne santé bucco-dentaire passe par une bonne hygiène bucco-dentaire et alimentaire », explique le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire.


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    Gare aux bactéries

    Quand votre enfant naît, les bactéries responsables des caries ne sont pas présentes dans sa bouche. C’est généralement vous qui les lui transmettez par les gestes du quotidien. C’est pourquoi, il est important de bien rincer la cuillère de votre bébé après avoir goûté sa purée ou sa compote. « La carie est une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Si le parent a une dent cariée, en partageant la cuillère, il va transmettre ses bactéries », rappelle le chirurgien-dentiste. La tétine tombée par terre « nettoyée » dans votre bouche véhiculera, de la même manière, ces bactéries.

    Bon à savoir

    À partir de 2 ans, il convient d’emmener votre enfant chez le dentiste au moins une fois par an. Cela permet de repérer très tôt les enfants ayant une fragilité des dents de lait, et ainsi de mettre en place des mesures de prévention adaptées.

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?


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    La carie du biberon

    Prévenir la carie chez votre bébé passe aussi par une alimentation saine et équilibrée. Christophe Lequart met en garde contre les effets néfastes d’un biberon de lait chocolaté ou d’eau sucrée. « C’est ce que nous appelons le syndrome du biberon. Un biberon sucré mis à disposition de l’enfant pour la sieste ou la nuit est en contact permanent avec les dents antérieures de l’enfant. Celles-ci peuvent se carier à un tel point que nous devons les extraire ! Il faut ensuite attendre les premières dents définitives vers l’âge de 6 ans pour que l’enfant retrouve ses dents de devant, engendrant en conséquence des problèmes d’apprentissage du langage et de l’alimentation », explique-t-il. Le grignotage, par l’apport régulier de produits sucrés ou acides comme les sodas, favorise lui aussi la carie en attaquant l’émail dentaire. Grignoter ne laisse pas non plus le temps à la salive de reminéraliser naturellement les dents en attendant le prochain brossage.


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    Le brossage des dents, c’est tous les jours !

    Dès la première incisive, qui apparaît vers l’âge de 6 mois, vous pouvez brosser tous les jours les dents de votre bébé avec une compresse humide ou une brosse à dents souple à petite tête. Quant au dentifrice, choisissez-le fluoré, inférieur à 1 000 ppm (c’est-à-dire moins de 100 mg pour 100 g de pâte). « Le fluor va se fixer sur la dent et renforcer la structure de l’émail, en le rendant moins sensible aux attaques acides qui se forment après les repas », précise le chirurgien-dentiste.

    Lors du brossage, placez-vous derrière votre enfant dont la tête sera légèrement inclinée afin de bien visualiser toutes les faces de ses dents. À partir de 2 ans, vous pouvez lui brosser les dents deux fois par jour avec une brosse à dents manuelle ou électrique adaptée à son âge. Votre enfant gagnera ensuite en autonomie pour se brosser progressivement les dents tout seul. Prenez l’habitude, si possible, de vous brosser les dents en même temps que lui, le matin ou le soir. Il vous copiera alors naturellement.

    À la perte d’une dent de lait, il convient d’appliquer une compresse contre la gencive de votre enfant, jusqu’à ce que le saignement s’arrête. Les jours qui suivent, veillez à ce qu’il ne concentre pas trop son brossage sur la zone de la dent perdue, pour éviter toute irritation.

    Bon à savoir

    Un programme de prévention gratuit pour les 3-24 ans

    Grâce au programme M’T Dents, l’assurance maladie permet aux enfants et adolescents entre 3 et 24 ans, de bénéficier tous les 3 ans d’un rendez-vous gratuit chez le dentiste, et de soins si nécessaire.

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    Renseignez-vous !

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    L’Essentiel de l’article

    • Il est important de bien rincer les couverts de votre enfant avant de le nourrir.
    • Les produits sucrés et acides sont les ennemis des dents.
    • Vous pouvez nettoyer les dents de lait de votre enfant dès 6 mois.
    • Le brossage des dents c’est 2 fois par jour pendant 2 minutes.
  • Les poux : comment en venir à bout ?

    Les poux : comment en venir à bout ?

    Chaque année c’est la même chose… Après la crainte estivale des punaises de lit, l’année scolaire s’accompagne de la hantise des poux. Le pou de tête est un insecte hématophage, c’est-à-dire qui se nourrit de sang. Il se loge particulièrement dans les cheveux d’enfants âgés notamment entre 3 et 8 ans (1), qui fréquentent des lieux de vie en collectivité (crèches, écoles, centres de loisirs). Si le pou ne transmet pas de maladie à l’humain, il reste néanmoins fortement invasif et résistant. Il peut survivre deux mois sur le cuir chevelu de votre enfant et entre 4 et 36 heures (1) sur ses vêtements et les surfaces. Quant aux femelles, elles sont capables de pondre 10 à 20 lentes (œufs) par jour (1). La prolifération est sans danger, mais particulièrement dense ! Mais avant d’aller plus loin, savez-vous démêler le vrai du faux sur les poux ?

    Idées reçues sur les poux : Vrai / Faux

    1/ Les poux se plaisent dans les chevelures sales

    FAUX. Les poux sont attirés par la chaleur et le sang du cuir chevelu, peu importe la nature du cheveu. Une hygiène quotidienne n’y change rien.

    2/ Les poux résistent à l’eau !

    VRAI. Un bain ne servira donc pas à les éradiquer puisqu’ils ferment leurs orifices respiratoires pour éviter la noyade.

    3/ Seuls les enfants peuvent attraper des poux

    FAUX. Certes les enfants sont plus sujets aux poux parce qu’ils fréquentent les milieux scolaires et les lieux de collectivité, mais toute la famille est concernée par les poux lorsque l’un des membres en ramène à la maison.

    4/ Les animaux domestiques peuvent transmettre des poux aux humains

    FAUX. La contamination se fait uniquement entre humains car le pou est un parasite spécifique à l’homme.

    5/ Les poux n’apparaissent qu’à une certaine période de l’année

    FAUX. Il faut être vigilant toute l’année car les poux ne sont pas présents qu’à la rentrée scolaire.


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    Une transmission cheveu à cheveu

    Contrairement aux puces, les poux ne sautent pas d’une tête à l’autre. En revanche, le contact direct entre chevelures facilite grandement leur passage. Embrassades, contacts proches et même selfies suffisent à contaminer une tête ! Autre mode de transmission fréquent : les échanges de bonnets, de manteaux ou d’écharpes entre les enfants. Les draps, taies d’oreiller, peignes et brosses à cheveux sont des vecteurs plus rares mais ne doivent pas échapper à votre vigilance pour éviter la propagation dans votre foyer.


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    Comment détecter la présence des poux ?

    Les poux se cachent très rapidement de la lumière. Il faut plutôt partir à la recherche des lentes, plus faciles à voir parce qu’elles sont accrochées – voire collées – à la racine du cheveu. Les lentes sont beaucoup plus visibles à l’aide d’un peigne anti-poux, spécialement conçu en métal avec des dents resserrées pour attraper les parasites. Un pou mesure entre 2 et 4 millimètres (2). Muni de trois paires de courtes pattes qui agissent comme des pinces, il se déplace très vite mais il ne vole pas et ne saute pas. Sa couleur varie entre transparence et rouge, voire noire, une fois qu’il est gorgé de sang. Quand votre enfant se gratte la tête, il est déjà trop tard ! Les démangeaisons sont provoquées par les piqûres des insectes sur le cuir chevelu.


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    Comment s’en débarrasser efficacement ?

    Votre enfant a des poux ? Prévenez le responsable du lieu (école, crèche, centre de loisirs) dans lequel votre enfant est pris en charge pour éviter toute contamination. La présence de poux ne l’empêchera pas d’être accueilli.

    Deuxième étape : entamez le plus rapidement possible un traitement anti-poux. Il est préférable de privilégier un mode d’action physique en achetant des produits asphyxiants en parapharmacie. À base de diméticone (2), qui est une huile de silicone, ce traitement n’est pas toxique, contrairement aux insecticides, et permet l’éradication des poux et des lentes par son effet étouffant.

    Tous les produits s’appliquent sur cheveux secs. Une fois rincés, il est vivement conseillé de passer un peigne anti-poux pendant 30 minutes tous les 2 ou 3 jours (3) sur les cheveux mouillés pour enlever les lentes. Entre 7 à 10 jours (3) plus tard, une seconde application du produit doit être effectuée, pour venir à bout des poux issus des dernières lentes présentes dans la chevelure de votre enfant. Dans les 2 jours suivant la seconde application, vous devriez constater une nette amélioration, sinon il vous faudra recommencer le protocole méticuleusement.

    À savoir

    Après le traitement anti-poux, il est fréquent que les démangeaisons continuent, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas fonctionné. En revanche, une surinfection cutanée (impétigo) liée aux démangeaisons est possible et nécessite un avis médical.


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    Prévenir la réinfestation

    Vous étiez cernés, vous voilà débarrassés… Mais gare à une nouvelle invasion ! Pour prévenir au maximum le retour des poux, n’oubliez pas de laver draps, serviettes de bain et vêtements (notamment bonnets, écharpes, manteaux) de votre enfant en machine à 60°.

    Pour prévenir une nouvelle contamination, plusieurs gestes sont recommandés. Examinez régulièrement le cuir chevelu de votre enfant. Relevez et attachez ses cheveux s’ils sont longs pour éviter qu’ils soient en contact avec d’autres têtes. Veillez à utiliser un peigne et une brosse à cheveux différente pour chaque membre de la famille. Enfin, évitez les échanges et les prêts de bonnets, écharpes et autres vêtements dans lesquels les poux pourraient se nicher.

    Votre enfant souffre de lésions cutanées suite à des poux ?

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    L’Essentiel de l’article

    • Les poux de tête sont particulièrement fréquents en milieu scolaire ou en collectivité.
    • Il faut les traiter avec des produits spécifiques vendus en parapharmacie.
    • Pour éviter la réinfestation : cheveux attachés, pas d’échanges de bonnets ni de brosses à cheveux.

    (1) Dermato.info, Les poux – Pédiculose humaine, 2020
    (2) AMELI, Poux : comment s’en débarrasser ?, 2020
    (3) INRS – Pédiculose du cuir chevelu, 2015