Catégorie : Safe sex

  • Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Vrai-Faux sur la sexualité des ados

    Les ados d’aujourd’hui ont leur premier rapport sexuel plus tôt que leurs aînés. Ils comptent plus de partenaires et plus de rapports à risques que les générations précédentes. Ils sont imprudents en matière de contraception, accros aux pornos, passionnés de sextos et friands de pratiques toujours plus poussées. Autant de préjugés, souvent infondés, qui planent encore sur la sexualité des moins de 20 ans.

    “Faites confiance à la jeunesse et donnez-leur les clés pour se protéger.”

    Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida

    “Il y a souvent une perception erronée de la jeunesse,” souligne Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida. Selon elle, le plus important reste de promouvoir le plaisir dans la sexualité tout en éveillant aux risques, notamment des MST/IST.

    24 % des jeunes n’utilisent pas systématiquement le préservatif

    Sondage Ifop – Bilendi Mars 2020 – Sidaction

    Un chiffre qui illustre bien que “les jeunes ont conscience des risques, mais ils pensent que cela ne leur arrivera pas,” selon Pauline. La prévention reste donc de mise !

    Lire aussi : Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

  • Les ados et le sexe : qu’en disent les ados et leurs parents ?

    Les ados et le sexe : qu’en disent les ados et leurs parents ?

    Comment aborder le sujet de la première fois et du consentement ? Faut-il parler du porno, des sextos et du revenge porn ? Quid de la contraception et des IST ? Autant de questions auxquelles il n’est pas toujours facile d’avoir la bonne réponse ! Rien que sur le bon âge pour parler de sexualité, les jeunes et leurs parents n’ont pas forcément la même perception. “Vers 15 ans, à l’entrée en seconde” estime une maman. “C’est un peu tard !” répondent les ados qui préféreraient que le sujet soit abordé plutôt vers 12 ans, à l’entrée au collège.

    Le dialogue, essentiel pour bien appréhender la sexualité

     

    58 % des garçons et 45 % des filles ont vu leurs premières images pornographiques entre 8 et 13 ans. *

    En tant que parent, comment montrer que l’on est ouvert à la conversation sans être trop intrusif ? L’équilibre est parfois difficile à trouver mais le dialogue reste particulièrement essentiel pour que les ados trouvent des réponses et comprennent les informations auxquelles ils sont confrontés en permanence. Et même si les ados répondent une chose, et les parents parfois une autre, tous sont d’accord : le plus important c’est de pouvoir en discuter !

    Lire aussi : Ces idées reçues sur la sexualité des ados

     

    *Planning Familial 2020

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  • Quelles sont les IST les plus courantes ?

    Quelles sont les IST les plus courantes ?

    S’il n’existe pas encore de vaccins contre toutes les IST, il est toutefois possible de vous en préserver. Dès lors qu’il y a un risque d’infection, l’idée est d’aller vous faire dépister pour que vous puissiez être pris en charge rapidement et ainsi vous éviter des complications.


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    MST et IST : quelles différences ?

    L’on parle de MST (maladie sexuellement transmissible) lorsqu’il y a des symptômes qui indiquent à la personne qu’elle est malade et qu’elle est porteuse d’une maladie. Dans le cadre d’une IST (infection sexuellement transmissible), il n’y a pas forcément de symptôme et donc de signe visible que l’on a contracté un virus ou une bactérie.

    Selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), « employer le terme MST, c’est induire la présence de symptômes pour recourir au dépistage. Utiliser l’acronyme IST, c’est inciter au dépistage en l’absence de symptôme ». C’est pourquoi, conformément à la recommandation de l’OMS, l’acronyme IST est maintenant le seul utilisé.

     

    Quelles sont les IST les plus courantes ?

     


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    Quelles sont les IST-MST les plus fréquentes ?

    Selon l’OMS, plus d’un million (1) de nouveaux cas d’IST sont enregistrés chaque jour. Alors que 30 bactéries, virus et parasites différents peuvent être transmis par contact sexuel interne comme externe, 8 (1) d’entre eux sont responsables des IST les plus courantes.

     

    L’hépatite B, la maladie infectieuse du foie liée au sexe

     

    Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou dans certains cas, la salive. Il peut également se transmettre de la mère à l’enfant lors de l’accouchement.

    L’hépatite B se manifeste à travers différents symptômes :

    • fatigue ;
    • douleurs musculaires ;
    • fièvre ;
    • maux de tête ;
    • nausées ;
    • diarrhées ;
    • urines plus foncées, teint jaune.

     

    Pour vous faire dépister, une simple prise de sang suffit. Si votre dépistage se révèle positif, sachez que la guérison arrive le plus souvent sans traitement, mais vous pouvez aussi devenir porteur à vie. En cas de contamination à l’hépatite B chronique (qui dure dans le temps), il est donc indispensable de vous faire suivre par votre médecin pour surveiller l’évolution du virus dans votre organisme et prévenir d’éventuelles lésions du foie grâce à des médicaments si nécessaire.

    On estime d’ailleurs qu’environ 2 500 (2) personnes sont infectées par le virus de l’hépatite B chaque année en France. Par ailleurs, si le vaccin contre l’hépatite B est obligatoire pour les tout-petits depuis 2018, il est recommandé pour tou.te.s, car une fois vacciné, l’on est protégé à vie.

     

    Les papillomavirus, dépistage et vaccination au plus tôt

     

    Le plus souvent asymptomatiques, les papillomavirus peuvent provoquer dans certains cas des verrues ou des lésions sur la peau au niveau des parties génitales Les formes les plus dangereuses de HPV (Human Papillomavirus) provoquant des lésions peuvent conduire à favoriser l’apparition du cancer de col de l’utérus. Une bonne raison donc de se faire vacciner à titre préventif ! S’il n’est pas obligatoire, le vaccin est néanmoins recommandé chez tous les adolescent.e.s entre 11 et 14 ans. Une vaccination plus tardive est aussi possible (entre 15 et 19 ans), pour les jeunes qui n’ont pas encore eu de rapports sexuels. Attention toutefois ! Le vaccin ne protège pas contre tous les papillomavirus. C’est pourquoi, pensez à vous faire dépister à partir de l’âge de 25 ans.

     

    La blennorragie gonococcique, plus connue sous le surnom « chaude-pisse »

     

    La blennorragie gonococcique est une infection sexuellement transmissible en augmentation chez les jeunes (3) et qui peut avoir de lourdes conséquences si elle n’est pas soignée rapidement. Parmi les symptômes on retrouve :

    • les brûlures et/ou écoulement jaune par la verge, le vagin ou l’anus ;
    • de la fièvre ;
    • des douleurs au bas-ventre ;
    • des angines.

     

    La blennorragie gonococcique est une infection qui se dépiste à l’aide d’un prélèvement local complètement indolore. Il consiste à passer une sorte de grand coton-tige (un écouvillon) sur les organes génitaux touchés (à l’entrée du vagin pour les femmes et au bout du pénis pour les hommes, ou un prélèvement anal (femme et homme)). Pour les hommes, une analyse d’urine peut parfois suffire à détecter l’infection.

    Pour venir à bout de cette IST, un traitement antibiotique associé à un traitement local (ovule, crème…) est souvent administré. La blennorragie gonococcique doit être soignée sans traîner car cette infection peut se propager dans l’organisme, entraînant une sensibilité, voire une douleur, au niveau des articulations telles que le genou, la hanche et la cheville. Une infection non traitée accroît également le risque de stérilité. En revanche, aucun vaccin ne permet encore de s’en prémunir.

     

    L’herpès génital, pas de tabou, on peut en venir à bout

     

    L’herpès, ça ne se soigne pas. En revanche, ça se traite ! Traiter cette maladie permet notamment de limiter au maximum les symptômes qui prennent la forme :

    • de petits boutons douloureux en forme de bulles (cloques) logés sur les organes génitaux ou l’anus ;
    • de démangeaisons intenses ;
    • de la fièvre ;
    • de maux de tête, de ventre ;
    • d’une sensation de gêne, voire des douleurs quand on urine.

     

    Cette IST peut être dépistée par simple examen chez votre médecin traitant, ou par prélèvement local sur les cloques (lors d’une crise d’herpès) pour confirmer le diagnostic en cas de doute. Ce prélèvement est réalisé en laboratoire sur ordonnance de votre médecin.

    Bon à savoir

    L’herpès labial et différent de l’herpès génital. Par contre un herpès labial peut être transmis au niveau génital lors de pratiques orales.

    Les chlamydias, l’infection très répandue chez les moins de 25 ans

     

    Due à une bactérie, la Chlamydia Trachomatis , cette infection est particulièrement dangereuse : elle concerne aussi bien les femmes que les hommes, peut se développer sans apparition de symptôme et provoquer de graves complications telle qu’une stérilité.

    Il est primordial de se faire dépister suite à un rapport à risque (pénétration vaginale ou anale, fellation ou cunnilingus).

    Si vous êtes enceinte, sachez que cette infection peut également se transmettre de la mère à l’enfant lors de l’accouchement, prenez donc conseil auprès de votre médecin et/ou gynécologue pour la démarche à suivre.

    Chiffre-clé

    En 2021, le nombre d’infections à la Chlamydia aurait diminué de 16 % par rapport à 2019. (source Ameli)

    Les mycoplasmes et la trichomonase, les parasites les plus répandus

     

    Les mycoplasmes et la trichomonase sont causés par des bactéries qui se transmettent lorsque vous avez des rapports sexuels non protégés.

    De type bactérien, ces IST peuvent être associées à différents symptômes :

    • écoulement par la verge, l’anus ou le vagin ;
    • brûlures ;
    • démangeaisons.

     

    Rassurez-vous, ces bactéries peuvent être facilement éliminées grâce à un traitement à base d’antibiotiques et de crèmes locales… à condition toutefois qu’elle soit détectée grâce à un dépistage par prélèvement local. Pour cette IST, là encore, pas de vaccin qui permette de l’éviter.

     

    La syphilis, la maladie contagieuse qu’on pensait disparue…

     

    Le plus souvent asymptomatique, la syphilis peut se manifester entre 10 et 90 jours après l’infection par l’apparition de lésions, appelées chancres, sur la peau, les muqueuses et les organes génitaux. Vous faire dépister par un examen médical et une prise de sang est primordial pour pouvoir traiter cette infection avec des antibiotiques. Et vous éviter des nombreux risques inutiles et de complications ! Il n’existe pas de vaccin à ce jour pour prévenir son apparition.

     

    Le VIH / SIDA, la maladie immunodéficiente qui ne faiblit pas

     

    Lorsque vous êtes contaminé par le VIH, vous pouvez développer une maladie appelée sida si vous ne suivez pas de traitement. Le virus du VIH s’attaque au système immunitaire du corps, c’est-à-dire le système de défense contre les microbes, bactéries et virus qui vous attaquent. Le VIH se transmet par voie sexuelle, sanguine ou de la mère à l’enfant lors de la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.

    Le VIH peut être dépisté par simple prise de sang, en laboratoire, par test rapide (test rapide à orientation diagnostic) ou par autotest vendu en pharmacie. En cas de résultat d’autotest positif, vous devez faire confirmer le diagnostic par une prise de sang en laboratoire. Si à ce jour il n’existe aucun vaccin ou traitement pour éliminer totalement le VIH, la charge virale peut être rendue « indétectable », les symptômes peuvent être « contrôlés » et permettre aux personnes séropositives de vivre, sans crainte de transmettre le virus grâce à différents traitements mis en place.

     

    Quelles sont les IST les plus courantes ?

     


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    Qui sont les plus exposés aux IST ?

    Depuis les années 1990, les infections sexuellement transmissibles augmentent entre France (3), d’après Santé Publique France. Et ce sont les jeunes de 15-24 ans qui restent particulièrement touchés (3).

    L’une des raisons ? Le manque d’information sur la sexualité des ados. Tout le monde peut contracter une IST. Il est donc important de les connaître, de savoir comment les prévenir et comment agir en cas d’infection.

    Aussi, le nombre de partenaires plus important, les comportements à risque associés à une utilisation non systématique du préservatif peuvent favoriser l’exposition aux IST. Comme ces IST restent bien souvent asymptomatiques, la transmission auprès des partenaires se fait sans qu’aucun d’entre eux ne soit au courant. Une excellente raison donc de se faire dépister régulièrement !

     

    Quelles sont les IST les plus courantes ?

     


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    Comment savoir si on a une IST ?

    Outre les symptômes qui peuvent se manifester, la seule et unique façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister. Il existe différents types de dépistages : par prise de sang, par prélèvement local, par test urinaire ou encore par examen clinique.

    En cas de doute, si vous avez eu des rapports sexuels non ou mal protégés, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou à aller poser des questions dans un CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic) car les IST peuvent s’attraper très facilement et il n’y a pas toujours de signes visibles. Une prise en charge rapide est nécessaire. Il faut prévenir son, sa et ses partenaires actuels et passés pour qu’ils/elles puissent se faire dépister et aussi être traité.e.s.

    Ces dépistages peuvent être prescrits par votre médecin traitant ou votre gynécologue, ou encore être réalisés dans un CeGIDD ou au sein d’un CPEF (Centre de planification et d’éducation familiale).

    Bon à savoir

    La plupart des IST sont à faible gravité et peuvent être soignées en quelques jours, d’où l’importance du dépistage pour une prise en charge rapide.


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    Comment prévenir les IST ?

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (2), voici les différentes précautions à prendre afin de prévenir les IST :

    • utiliser le préservatif (et l’utiliser correctement) à chaque rapport sexuel avec un partenaire dont vous ne connaissez pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST ;
    • vous faire dépister systématiquement après chaque pratique à risque (plusieurs partenaires, rapports non protégés) ;
    • si vous êtes enceinte et exposée au risque d’IST, vous faire dépister et traiter avant la naissance de votre enfant ;
    • vous faire vacciner contre le papillomavirus et l’hépatite B.

     

    Bon à savoir IST : on prévient son partenaire !

    La réinfection par une IST est courante, même après un traitement efficace. Veillez donc à ce que vos partenaires soient traités afin d’empêcher le phénomène de recontamination.

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    L’Essentiel de l’article

    • Plus d’un million (1) de nouveaux cas d’IST sont enregistrés chaque jour.
    • Les jeunes de 15-24 ans (3) sont les plus touchés par les IST.
    • La majorité des IST sont asymptomatiques.
    • La seule et unique façon de savoir si vous êtes porteur d’une IST est de vous faire dépister.

    (1) OMS, Tout ce qu’il faut savoir sur les quatre principales infections sexuellement transmissibles (IST) curables, 2019

    (2) Info-ist.fr, Tout savoir sur les IST

    (3) Santé Publique France, Infections sexuellement transmissibles (IST) : préservatif et dépistage, seuls remparts contre leur recrudescence, 2018

    (4) Santé publique France

  • Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

    Certaines infections sexuellement transmissibles (IST), aussi connues sous le nom de maladies sexuellement transmissibles (MST) comme la syphilis semblaient avoir disparu de la surface de la Terre. Du moins, dans l’esprit des personnes actives sexuellement. En réalité, on assiste à une véritable recrudescence des IST-MST depuis une dizaine d’années, comme s’en alarme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec un nombre de cas qui pourrait atteindre celui des années 1980, tristement connues pour son boom de personnes atteintes du VIH et autres infections transmises par voie sexuelle. Ainsi chaque jour, ce sont plus d’un million de personnes qui contractent une IST (1) dans le monde.


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    Qu’est-ce que le dépistage d’IST ?

    Pour savoir avec certitude si vous avez contracté une infection sexuellement transmissible, vous faire dépister est le seul moyen fiable. Le dépistage est un examen qui consiste à chercher si vous avez été contaminé par une infection sexuellement transmissible, que ce soit sous la forme virale, bactérienne, ou encore parasitaire. Car oui, il existe plusieurs types d’IST :

    • les IST bactériennes ou parasitaires : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase, qui, lorsqu’elles sont diagnostiquées, peuvent être guéries,
    • les IST virales : l’hépatite B, l’herpès génital, le VIH et le papillomavirus humain (VPH), difficiles ou impossibles à guérir, selon le type de virus.

    Parfois asymptomatiques, les IST peuvent prendre du temps avant de se manifester et de laisser apparaître les premiers symptômes. Il est donc nécessaire de passer un test de dépistage si vous avez eu des rapports sexuels non protégés afin d’établir un diagnostic précoce en cas d’infection, puis de mettre en place rapidement un traitement. Il s’agit aussi de limiter le risque de transmission à votre ou vos partenaires sexuels et donc de limiter la propagation des IST.

     

     


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    Dans quel cas faut-il se faire dépister ?

    Il existe plusieurs situations dans lesquelles il est nécessaire de se faire dépister :

    • vous êtes en couple et souhaitez arrêter d’utiliser des moyens de protection (préservatif interne, externe, carré de latex, la PrEP…) : réaliser un dépistage des deux partenaires vous permet de vous assurer qu’aucun de vous n’est porteur d’une IST-MST non connue et donc non traitée et ainsi d’avoir des relations sexuelles sans moyen de protection en toute sécurité. Si cela est nécessaire, n’oubliez pas d’utiliser un mode de contraception parmi les différentes méthodes existantes ;

     

    • vous avez eu un rapport sexuel à risque : vous avez eu un rapport non protégé avec un(e) partenaire occasionnel(le), votre partenaire régulier avec qui vous n’utilisez pas de moyen de protection (préservatif ou autre) a eu un rapport non protégé avec une autre personne … Réaliser un dépistage des IST-MST vous permettra de lever le doute sur une potentielle exposition ;

     

    • vous présentez des symptômes : pertes vaginales inhabituelles, écoulement urétral (hors liquide pré-séminale durant une érection), troubles de la miction, douleurs pendant les rapports, inflammations, sensation de brûlure ou démangeaisons des organes génitaux… En bref, si ça pique, ça gratte, ça brûle ou ça ne sent pas bon, c’est peut-être une IST. Ces différents signes doivent vous alerter et vous amener à réaliser un dépistage. Écoutez votre corps et n’hésitez pas à consulter votre médecin ! ;

     

    • à titre préventif : certaines IST ne se manifestent pas. C’est le cas de l’infection à papillomavirus humains (HPV), infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. Selon la Haute Autorité de santé (HAS), près de 80 % des personnes (hommes et femmes confondus) seront infectées au cours de leur vie. Il est donc nécessaire de se faire dépister régulièrement. Votre médecin peut vous prescrire un test de dépistage à réaliser dans un laboratoire d’analyse médical, ou vous pouvez vous rendre directement dans un centre de dépistage ou au planning familial. Le dépistage d’une IST peut se faire par une prise de sang, un prélèvement local ou urinaire ou un frottis vaginal (ce dernier étant réservé aux femmes), mais à chaque IST son test, donc pensez à faire dépister chacune d’entre elles ;

     

    • pour un suivi de grossesse : certains dépistages sont obligatoires (syphilis, hépatite B), d’autres fortement recommandés (VIH).

     

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     

    Combien de temps après le rapport non protégé faut-il se faire dépister des IST ?

     

    Lorsque vous avez un rapport sexuel non protégé, vous devez attendre au moins 6 semaines pour vous faire dépister du VIH. On considère que c’est le temps nécessaire pour que le virus puisse être détecté dans votre organisme. Pour les autres IST, vous pouvez vous faire dépister dès 2 jours et jusqu’à 3 semaines, après le rapport non protégé. Pendant ces semaines d’attente, vous pouvez utiliser un préservatif interne (préservatif féminin), un préservatif externe (préservatif masculin) ou un carré de latex à chaque rapport ou encore opter pour l’abstinence afin d’éviter de transmettre l’IST si vous en êtes porteur.

    À savoir

    La HAS recommande un frottis tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans après deux frottis consécutifs normaux faits à un an d’intervalle. Elle recommande également un dépistage systématique des infections à Chlamydia (autre IST souvent asymptomatique) chez les jeunes femmes de 15-25 ans sexuellement actives, car il s’agit notamment de la première cause de stérilité en France.


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    Pourquoi est-il important de se faire dépister ?

    Si les raisons de se faire dépister sont nombreuses, l’élément le plus important à garder en tête est qu’une IST diagnostiquée rapidement est une IST plus facilement traitée. En effet, le dépistage est aujourd’hui le seul moyen fiable de savoir si vous avez une infection sexuellement transmissible. Il permet d’établir un diagnostic précis et donc une meilleure prise en charge par des professionnels de santé.

    De plus, en vous faisant dépister, vous évitez une éventuelle transmission à votre ou vos partenaire(s). Vous vous êtes fait dépister et le résultat de test est positif ? Prévenez votre ou vos partenaire(s) pour qu’il(s) soi(en)t aussi dépisté(e)s et traité(e)s le plus rapidement possible.

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     

    À savoir

    Dans le cas du VIH, une personne dépistée peu de temps après sa contamination et mise sous traitement a la même espérance de vie qu’une personne séronégative et reste en bonne santé (2). En effet, si le sida ne se guérit pas, des traitements du VIH permettent aujourd’hui de (mieux) vivre avec le sida.


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    À quelle fréquence se faire dépister et où faut-il faire le dépistage ?

    Tout dépend de votre situation. Si vous avez plusieurs partenaires au cours d’une même année, il est recommandé de vous faire dépister tous les trois mois environ, ou à chaque changement de partenaire si cela est possible. Vous avez une relation stable et de longue durée ? Un dépistage reste conseillé au minimum une fois par an ou en cas de prise de risque.

    Pour se faire dépister, parlez-en par exemple à votre médecin généraliste ou, votre gynécologue qui pourra vous conseiller et vous prescrire un test de dépistage des IST à faire notamment en laboratoire. Vous pouvez aussi vous rendre dans :

    • un CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic)
    • un CPEF (Centre de planification et d’éducation familiale)

     

     

    Dépistage : comment savoir si on a une IST ?

     


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    Comment se passe un test de dépistage IST ?

    Selon le type des infections sexuellement transmissibles recherchées (bactériennes, virales ou parasitaires), différents examens biologiques peuvent être réalisés via une prise de sang, un prélèvement bactériologique (recueil des urines, prélèvement, etc.) ou encore un examen clinique des organes génitaux ou de la bouche.

    Dans le cas particulier du VIH, pour lequel environ 24 000 personnes en France seraient porteuses du virus sans le savoir (3), trois types de tests existent :

    • le dépistage classique, appelé test ELISA : une simple prise de sang permet de rechercher dans votre sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Il est totalement fiable s’il est réalisé six semaines après une prise de risque. Ce test Elisa (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay) est dit combiné ou de 4e génération lorsqu’il permet la détection simultanée des anticorps (Ac) anti VIH-1 et anti VIH-2, ainsi que de l’Antigène P24 (Ag P24) du VIH-1.

     

    • le TROD (test rapide d’orientation diagnostique) vous permet d’avoir un résultat en 30 minutes maximum. Il fonctionne à partir d’une goutte de sang prélevée au bout de votre doigt. Un délai de 3 mois (12 semaines) doit s’être écoulé après la dernière prise de risque. Si le test rapide est positif, il doit être confirmé par un test de dépistage classique du VIH (par prise de sang). Il peut être pratiqué par des associations.

     

    • l’autotest VIH : disponible en pharmacie, ce test à réaliser soi-même est effectué à partir d’une goutte de sang et grâce à un autopiqueur. Il est totalement fiable pour un risque pris il y a plus de trois mois (12 semaines). Le résultat est obtenu au bout de 15 minutes.

     

    Dépistage positif : quel traitement selon les IST ?

     

    Votre dépistage est positif ? Sachez que des traitements peuvent être mis en place. Attention toutefois, chaque IST se traite différemment et elles ne se guérissent pas toutes seules mais nécessitent un traitement adapté pour éviter des complications. N’utilisez pas de crème, pommade, antibiotiques sans consulter votre médecin au préalable.

    • Pour le VIH : il ne peut pas être soigné mais la trithérapie permet de bloquer son évolution et d’améliorer considérablement la qualité de vie des personnes séropositives au VIH.
    • En cas d’IST bactérienne, un traitement antibiotique sera mis en place. Il faudra alors refaire un dépistage de contrôle un mois après pour vérifier que l’IST est bien guérie (pour la syphilis, le contrôle se fait 6 mois après le traitement).

    Il est donc indispensable que vous suiviez scrupuleusement votre traitement, dans le respect de la prescription. De plus, veillez à mettre vos rapports sexuels sous protection en utilisant un préservatif à chaque rapport et durant toute la durée du traitement minimum. C’est le seul et unique moyen d’éviter le phénomène de contamination et recontamination.

     

    Bon à savoir : les IST se soignent !

    Bonne nouvelle : vite détectées, la majorité des IST se soignent en quelques jours !

    Pour en savoir plus, contactez Sida Info Service :

    • www.sida-info-service.org
    • 0800 840 800 (appel anonyme et gratuit)

    Le contrat Garantie Santé Macif est accessible à tous et personnalisable !

    Il prévoit la prise en charge immédiate des préservatifs féminins et masculins non remboursés par le RO dans le forfait intimité/vie de couple (50 euros par an quel que soit le niveau de soins souscrit).

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    L’Essentiel de l’article

    • Les IST sont souvent asymptomatiques.
    • Il est primordial de se faire dépister régulièrement pour éviter la propagation de l’infection et la traiter.
    • La plupart des IST peuvent se soigner. Elles doivent être prises en charge rapidement pour éviter le risque de complications.

    Sources :
    (1) OMS, Étude sur les infections sexuellement transmissibles, 2019
    (2) Inserm, Sida et VIH
    (3) VIH.org, Le VIH/sida en France en 2018
    Sida Info Service, Quand peut-on faire un test ?, 2020
    Sexosafe, Le dépistage pour être safe !
    HAS, Dépistage du cancer du col de l’utérus : le test HPV-HR recommandé chez les femmes de plus de 30 ans, 2020
    Ameli, Maladies et infections sexuellement transmissibles, 2020
  • Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

    Alors que vous découvrez votre séropositivité, les interrogations sont nombreuses : comment va se passer votre vie ? Comment l’annoncer à vos proches ? Pourrez-vous avoir des enfants ? Pourrez-vous continuer à avoir des rapports sexuels ? Devez-vous en avertir votre employeur ? Est-il possible de continuer à voyager ? Autant de questions qui trouvent réponses et vous montrent qu’il est possible de vivre avec le VIH.


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    Vivre longtemps avec le VIH, c’est possible

    Il n’existe pas de traitement pour guérir le VIH car il fait partie des infections sexuellement transmissibles dites « chroniques ». Mais, certains médicaments permettent de stopper l’évolution du virus dans votre corps et donc de vivre aussi longtemps qu’une personne non porteuse du virus, et en bonne santé. Sachez également que le traitement contre le VIH doit être pris le plus rapidement possible après la contamination et le dépistage, pour lui laisser le moins de temps possible pour attaquer votre organisme, et donc affaiblir votre système immunitaire.

    Ces médicaments dits antirétroviraux (1) agissent en bloquant la progression du VIH dans l’organisme. L’objectif du traitement est de diminuer fortement votre charge virale (quantité de VIH dans le sang) afin de la rendre « indétectable », c’est-à-dire qu’elle n’est même plus quantifiable lors de vos tests sanguins. Ainsi, non seulement le virus n’évolue plus, mais il n’est plus transmissible à vos partenaires lors de vos relations sexuelles, même non protégées d’un préservatif.

    À l’inverse, sans traitement, le VIH attaque progressivement votre système immunitaire, le rendant de plus en plus faible et inapte à protéger votre corps des maladies extérieures dites « opportunistes » (pneumonies, cancers, maladies neurologiques, etc.). Sans traitement, vous pouvez alors devenir malade du sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Toutefois, plus le diagnostic est précoce, plus l’espérance de vie d’une personne séropositive (porteuse du virus) s’approche de celle d’une personne séronégative (2). C’est pourquoi vous faire dépister du VIH après chaque rapport à risque est primordial pour mettre en place un traitement le plus rapidement possible en cas de séropositivité avérée.

     

     

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Le saviez-vous ?

    Solidarité Sida, association soutenue par la Macif, est à la fois acteur de prévention, organisateur d’événements – dont le festival de musique Solidays – et partenaire d’associations communautaires à travers le monde. Elle a pour vocation d’accompagner les malades et leurs familles dans plus de 20 pays, de sensibiliser les jeunes aux risques VIH, de mobiliser le grand public et les pouvoirs publics autour des enjeux de l’accès aux traitements dans les pays en voie de développement. Si vous avez envie de devenir bénévole de l’association, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’elle.

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    Avoir une sexualité épanouie quand on est séropositif

    Être séropositif ne signifie pas que vous devez tirer un trait sur une sexualité épanouie. Encore une fois, avec l’amélioration des traitements et les moyens de prévention contre le VIH, il est tout à fait possible de profiter de votre sexualité.

    Les personnes qui prennent un traitement contre le VIH tous les jours, et qui arrivent à atteindre et maintenir une charge virale indétectable dans le sang, n’ont aucun risque de transmettre le VIH à leur partenaire séronégatif. Toutefois, sachez que le traitement ne protège pas contre les autres IST, il est donc recommandé d’utiliser un préservatif à chaque rapport si ni vous, ni votre partenaire, n’avez été dépisté contre les autres IST.

    Malheureusement, malgré l’avancée des traitements, les personnes séropositives au VIH ont du mal à avoir une vie affective et sexuelle épanouie, car il y a encore beaucoup de discrimination et de rejet, alors même que les traitements permettent de ne plus transmettre le virus. Le dialogue et la pédagogie auprès du grand public restent donc de mise !

     

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    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin ou un spécialiste*

    *Voir conditions du contrat


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    Faire un enfant lorsqu’on est séropositif

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Si vous êtes une femme séropositive, pouvez-vous avoir un bébé sans risque ?

     

    Vous êtes séropositive et envisagez d’avoir un enfant ? Rassurez-vous, c’est désormais possible grâce aux différents traitements existants. Cela vous demandera toutefois quelques précautions et un suivi particulier :

    si le VIH est découvert avant la grossesse (3) : les traitements mis en place rendent la charge virale indétectable, et donc le risque de transmission du VIH à son bébé quasi nul tout au long de la grossesse et durant l’accouchement ;

    si le VIH est découvert pendant la grossesse (3) : des médicaments antirétroviraux (ARV) sont donnés à la maman durant toute la grossesse et à l’accouchement pour réduire le risque de transmission au bébé. Le nouveau-né recevra également à la naissance une dose d’ARV pour minimiser le risque de transmission.

    Quoi qu’il en soit, si vous êtes séropositive, votre bébé recevra un traitement durant une courte durée après sa naissance pour occulter au maximum le risque de transmission et bénéficiera d’un suivi avec test de dépistage à 1 mois, 3 mois et 6 mois (3). En France, l’allaitement est toujours contre-indiqué même en cas de charge viral indétectable. Le recours au lait de substitution est la norme. Il est donc recommandé de parler à votre médecin si vous souhaitez donner le sein à votre enfant.

    Chiffre-clé

    Un traitement contre le VIH pris pendant la grossesse, à l’accouchement et pendant la période postnatale permet de réduire le risque de transmission à votre enfant à moins de 1 % (3).

    Et si vous êtes un homme séropositif, pouvez-vous avoir un enfant sans risque ?

     

    Vous êtes séropositif mais aimeriez avoir un enfant ? En cas de charge virale indétectable et après consultation auprès de son médecin, la plupart des couples sérodiscordants (l’un positif, l’autre négatif) peuvent procréer de manière « naturelle ».

    Le recours à la PMA (procréation médicalement assistée) se fait désormais en cas de charge virale détectable chez la personne séropositive. La technique repose sur le fait d’isoler les spermatozoïdes et de les « laver » avant la fécondation. Cette dernière se fera par insémination artificielle (IA), fécondation in vitro (FIV), ou micro-injection des spermatozoïdes (FIV ICSI).


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    VIH et vie sociale sont-ils compatibles ?

    Parmi les craintes ressenties par les personnes atteintes du VIH, il y a celle de contaminer leurs proches (famille et amis). Et pourtant, contrairement à de nombreuses idées reçues sur les IST-(anciennement appelées MST), le VIH ne se transmet pas par des gestes simples du quotidien à l’inverse de la grippe, par exemple. Vous pouvez donc continuer à vivre normalement : faire la bise à vos amis, enlacer vos proches, leur tenir la main… Sachez que vous n’avez pas à notifier votre séropositivité à autrui dès lors que vous prenez toutes les précautions nécessaires (rapport protégé, suivi du TasP (traitement médical préventif), etc.). Légalement une personne séropositive est tenue de le notifier qu’en cas de prise de risque avéré (rupture du préservatif, rapport sexuel non protégé, contact direct entre fluide corporel (dont le sang) et une « porte d’entrée » (orifice, plaie), etc.)

    Bon à savoir : vous êtes séropositif et n’arrivez pas à le dire à vos proches ?

    Faites-vous aider. Parlez-en à votre médecin traitant ou adressez-vous à des structures de soutien qui vous guideront et vous aideront à trouver les bons mots. Vous pouvez appeler Sida Info Service en composant le 0 800 840 800 (appel confidentiel, anonyme et gratuit).


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    Séropositivité et travail : quelles obligations ?

    Être séropositif ne signifie pas être inapte au travail. Si les traitements n’entraînent pas trop d’effets secondaires, vous pouvez garder une bonne qualité de vie vous permettant de maintenir une activité professionnelle. Sachez aussi qu’aucune obligation légale ne vous oblige à révéler votre séropositivité à votre employeur. En cas d’absence, il suffira de la justifier sans explication complémentaire à l’aide de certificats médicaux traditionnels. Les médecins sont d’ailleurs tenus au secret médical et ne peuvent révéler votre état de santé sans votre accord. Et la médecine du travail alors ? Il en est de même. Aucune raison de les avertir si vous n’en avez pas envie, sauf si un aménagement de votre temps de travail devient nécessaire.


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    Voyager avec le VIH

    Même s’ils se font de plus en plus rares, certains pays (Russie, Singapour, Arabie saoudite…) interdisent encore l’entrée sur leur territoire aux personnes séropositives (4), y compris pour de très courts séjours. Il est donc recommandé de s’informer sur les restrictions en vigueur dans le pays à visiter avant de vous y rendre. De plus, vous devez avoir vos ordonnances avec vous pour justifier le transport de médicaments (pensez à les mettre dans votre bagage cabine afin de faciliter les contrôles à l’aéroport).

    Le saviez-vous ?

    Certains pays ont aussi des restrictions sur la quantité de médicaments qu’il est possible de transporter. Il est donc primordial de vous renseigner sur ces modalités avant votre départ. Et ce pour n’importe quel traitement.


    7

    Soigner son hygiène de vie

    Les traitements mis en place pour lutter contre le VIH peuvent être à l’origine d’effets secondaires sur votre organisme tels que des maux de tête, des nausées, des difficultés à s’endormir, etc.

     

    Séropositivité : peut-on vivre avec le VIH ?

     

    Si vous êtes séropositif, il est donc recommandé d’adopter une bonne hygiène de vie en ayant :

    – une alimentation équilibrée : veillez à manger trois repas par jour, entrecoupés de collations, pour avoir un apport énergétique suffisant tout au long de la journée ;

    – la pratique d’une activité physique : aussi bon pour le corps que pour l’esprit ! ;

    – un bon sommeil : essayez de dormir 8 heures par nuit minimum et de faire une sieste courte dans la journée dès que vous en ressentez le besoin.

    Il est aussi primordial de limiter le stress, qui peut affaiblir votre système immunitaire. Pourquoi ne pas vous essayer au yoga ou à la relaxation, par exemple ? Cela pourrait vous aider notamment à lutter contre une éventuelle anxiété. En outre, la consommation d’alcool, de tabac ou de drogue est fortement déconseillée.

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    L’Essentiel de l’article

    • Vous pouvez stopper l’évolution et la transmission du VIH grâce à des traitements (antirétroviraux et trithérapie).
    • Vous pouvez faire un enfant en étant séropositif sans transmettre le virus.
    • Vous n’êtes pas tenu d’informer votre employeur de votre séropositivité.
    • Vous ne pouvez pas transmettre le VIH par des gestes simples du quotidien (bise, poignée de main, en préparant à manger, etc.).

    (1) Solidarité Sida

    (2) Inserm, Sida et VIH

    (3) Arcat, Avoir un enfant lorsqu’on est touché par le VIH

    (4) Actions-traitements, Discriminations. Ces pays qui refusent les expatriés séropositifs, 2019

    Ameli, Le suivi médical et la vie quotidienne avec l’infection par le VIH, 2019

    Santé Publique France, VIH/sida

    Sida Info Service, 20 questions sur le VIH que nous n’osiez pas poser, 2020

    Cairn, Assistance médicale à la procréation : quand l’homme est séropositif vis-à-vis du virus vih, dans La psychiatrie de l’enfant, 2009

    Cocq-Sida, Voyager avec le VIH

  • Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

    Le VIH, infection responsable du sida, se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels non protégés par un préservatif masculin (externe) ou féminin (interne). L’infection au VIH n’est transmissible que s’il y a eu un contact direct entre un liquide permettant la transmission du virus (sang, sécrétions sexuelles – sperme, glaire vaginale, etc. – , lait maternel, entre autres) et une « porte d’entrée » pour le virus (les yeux, les oreilles, les narines, la bouche, l’anus, le gland, l’entrée du vagin, la vulve (clitoris, intérieur des grandes lèvres, petites lèvres) ou encore une plaie ouverte). On vous explique tout sur les modes de transmission et de contamination du VIH pour que vous viviez une sexualité épanouie et sans risque !


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    VIH : comment se transmet le virus du sida ?

    Le VIH (virus d’immunodéficience humaine) est une infection sexuellement transmissible (IST) chronique, c’est-à-dire qui ne se guérit pas. En entrant dans votre organisme, le VIH s’attaque aux cellules de votre système immunitaire, et en particulier aux globules blancs T CD4 (1), qui ont pour rôle de protéger votre corps des infections et autres maladies.

    Mais alors, quelle est la différence entre le VIH et le SIDA et à partir de quand parle-t-on du SIDA ? La prévention sur le VIH est essentielle car il faut bien faire la différence entre une personne séropositive et une personne malade du SIDA. On parle de séropositivité si vous êtes infecté par le VIH, c’est-à-dire que le virus est entré dans votre corps, qu’il se multiplie mais que vos anticorps défendent votre organisme. Dès lors, vous êtes infecté mais pas malade. On parle de SIDA quand vous êtes infecté par le VIH, que votre système immunitaire est fortement affaibli et que vous êtes devenu vulnérable face à d’autres maladies : cancers, pneumonie, tuberculose…

    À noter qu’aujourd’hui, avec l’évolution des traitements, les personnes infectées par le VIH restent souvent séropositives sans tomber malade du SIDA, les médicaments permettant de stopper l’évolution du virus et son impact sur la qualité de vie. Il est donc possible de vivre avec le VIH.

    Important : « porte d’entrée » + liquide(s) contaminant(s) = prise de risque.

    Un simple contact ne suffit pas : si on met du sang contaminé sur le bras, il n’y a aucun risque, il faut que le sang soit en contact avec une muqueuse ou une plaie.


    2

    Quels sont les modes de transmission du VIH ?

    Si vous êtes contaminé par le VIH, le virus est présent dans tous les liquides de votre corps, mais tous n’ont pas le même pouvoir de transmission. Présent en toute petite quantité dans la salive, la sueur, les larmes, l’urine ou les vomissures par exemple, vous ne pouvez pas contaminer quelqu’un d’autre par ce biais. Néanmoins, le sang, le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales, le liquide rectal ou encore le lait maternel peuvent être contaminants.

    Dans les faits, il existe 3 modes de transmission du VIH :

    • Lors d’un rapport sexuel, avec des « degrés » de risques plus ou moins importants selon les actes. Si le risque de contamination paraît plus élevé lors d’une pénétration vaginale ou anale, il peut sembler, à tort, moins courant dans le cadre d’une fellation ou d’un cunnilingus. Par exemple, si la personne qui se fait pratiquer la fellation est en primo- infection, le risque pour la personne qui pratique est augmenté de 30 % (2). Ainsi, il faut noter que les facteurs aggravants sont : si l’un(e) des partenaires est en primo-infection, si l’un(e) des partenaires est déjà porteur(se) d’une IST, s’il y a présence de sang (règles, rapport traumatique, petites plaies).

    Bon à savoir : à chacun ses jouets !

    Si vous utilisez des jouets sexuels, veillez à ne pas les échanger avec votre (vos) partenaire(s) car ils représentent un fort risque de contamination dès lors qu’ils ont été en contact avec des sécrétions ou du sang contaminé. Pensez donc à toujours les nettoyer à l’eau chaude et au savon (n’utilisez jamais de désinfectant qui pourrait irriter les muqueuses et favoriser la transmission d’une IST en cas de rapport à risque) ou à les utiliser avec un préservatif (à changer à chaque changement d’utilisateur(trice)).

    • Par contact direct avec du sang : souvent accidentel, le contact par le sang peut se faire par le biais d’une coupure ou autre plaie, ou encore lors d’un échange ou d’un partage de matériel infecté pour les usagers de drogue par voie intraveineuse, ou encore par le biais de l’utilisation d’un matériel de tatouage ou de perçage « maison » et donc pas stérilisé correctement, par exemple.

     

    • Pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement : une mère séropositive peut contaminer son enfant pendant la grossesse (par voie sanguine), durant l’accouchement (notamment par voie sanguine et par les sécrétions vaginales) mais aussi pendant l’allaitement (via le lait maternel). C’est pourquoi, si vous êtes séropositive et que vous attendez un bébé, il est nécessaire d’avoir un accompagnement médical adapté avec un traitement qui permettra de limiter le risque de transmission vers votre enfant.
    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Si vous envisagez une grossesse, il est important de vous faire dépister avant de tomber enceinte, afin d’être prise en charge et de suivre les traitements requis pour protéger au mieux votre enfant du VIH. Les médicaments prescrits permettent de bloquer la transmission du virus de la mère à l’enfant, pendant la grossesse, lors de l’accouchement et de l’allaitement.

    Le saviez-vous ? Stop aux idées reçues sur le VIH

    Le VIH ne se transmet pas par :

    • les larmes, la sueur, la salive, la toux, les éternuements, les piqûres d’insectes : le virus du sida est présent en trop faible quantité.
    • une poignée de main, un baiser, un massage, la masturbation (s’il n’y a pas de plaie sur l’un et l’autre des partenaires) : le VIH se transmet uniquement par contact direct entre une « porte d’entrée » et des fluides corporels tels que le sang, le sperme, etc.
    • une transfusion sanguine : chaque don du sang fait l’objet d’un dépistage.
    • les soins dentaires, piercings et tatouages : le matériel utilisé par les professionnels agréés est stérile et à usage unique.


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    Comment se protéger contre le VIH et éviter tout risque de contamination ?

    Le préservatif interne ou externe pour se protéger

     

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Pour vous protéger de tout risque de contamination, le moyen le plus courant est d’utiliser un préservatif, masculin (externe) ou féminin (interne). C’est une barrière efficace contre les IST dont le VIH lors de vos relations sexuelles.

    Vous pouvez aussi être contaminé par le VIH lors de rapports bucco-génitaux. Dès lors, pour éviter d’être exposé au VIH ou à une autre IST-MST, utilisez un préservatif (il en existe des parfumés !) lorsque vous pratiquez une fellation et optez pour l’utilisation d’une digue dentaire, un petit carré de latex à poser à l’entrée du vagin et du clitoris, dans le cas d’un cunnilingus, ou sur l’anus pour un anulingus.

     

    Le TASP et la PrEP, des alternatives au préservatif

     

    Moins connus que le préservatif, le TASP et la PrEP sont pourtant deux moyens aussi efficaces contre la transmission du virus du sida. Le TasP (« Treatment as Prevention ») consiste à utiliser le traitement d’une personne séropositive par antirétroviraux comme un moyen de prévention. Cela permet de rendre la charge virale intransmissible et ainsi d’empêcher le risque de contamination vers une personne séronégative. Une personne séropositive qui prend son traitement correctement ne peut plus transmettre le VIH a son.sa.ses partenaire(s) (2).

    La PrEP, quant à elle, est destinée aux personnes non porteuses du VIH souhaitant se protéger du virus. Ce traitement médicamenteux se prend avant et après un rapport sexuel potentiellement à risque, ou une pratique risquée (usage de drogues par intraveineuses par exemple). Ce traitement est disponible uniquement en consultation PrEP.

    L’autre point essentiel pour se protéger et éviter de transmettre une infection, est de vous faire dépister régulièrement. Cela vous permet de bénéficier d’un traitement rapide en cas de contamination, et d’avertir votre partenaire pour qu’il ou elle se fasse dépister et traiter à son tour.

    Bon à savoir

    Les autres moyens de contraception que le préservatif, tels que la pilule, l’implant ou encore le DIU (dispositif intra-utérin) ne vous protègent pas des IST.


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    Que faire si vous avez pris un risque ?

    Rupture de préservatif, relation non protégée… Il existe un traitement qui permet d’éviter l’infection au VIH : le TPE (traitement post-exposition). Il s’agit d’un traitement d’urgence que vous devez prendre le plus rapidement possible après le rapport à risque, au mieux dans les 4 heures, au maximum dans les 48 heures. Sous forme de trithérapie, le traitement dure un mois et demande des dépistages réguliers pendant 3 mois. Vous pouvez notamment y avoir accès dans les services d’urgences des hôpitaux.

    Après un rapport à risque, prenez également rendez-vous chez votre médecin qui vous indiquera le traitement et les précautions à prendre. Vous pouvez aussi consulter à distance grâce à la téléconsultation.


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    Comment savoir si vous êtes infecté par le VIH ?

    Si 5 millions de tests VIH sont réalisés chaque année en France (2), ils restent malheureusement souvent trop tardifs. En effet, le VIH continue sa progression dans l’organisme tant que les traitements ne sont pas suivis. D’où l’importance de se faire dépister régulièrement pour savoir si vous êtes infecté par le VIH ou d’autres IST. En cas de doute ou de rapport à risque, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

    Pour dépister l’infection par le VIH, une analyse de sang est effectuée pour rechercher des anticorps spécifiquement créés par votre organisme en défense au virus. À noter que votre corps met un certain temps avant de produire ces anticorps. Il est donc nécessaire de vous faire dépister en respectant les délais d’attente suivant un rapport jugé à risque : 6 semaines pour une prise de sang classique, 3 mois pour un TROD (test rapide à orientation diagnostic pratiqué dans certains centres de dépistage, plannings familiaux et par des associations lors d’événements festifs (festival, manifestation, etc.)) et 3 mois pour un autotest, à pratiquer donc soi-même et disponible en pharmacie.

     

    Comment se transmet le VIH, virus du sida ?

     

    Vous pouvez réaliser le test sur prescription médicale dans n’importe quel laboratoire ou directement dans un centre gratuit d’information et de dépistage des IST (CEGIDD). Dans les CEGGID, les tests se font de façon anonyme, et il suffit d’être accompagné d’un majeur pour se faire dépister lorsque l’on est mineur.

    Afin de faciliter le dépistage du VIH, la Mairie de Paris et la Région des Alpes-Maritimes (soutenues par l’Assurance Maladie) proposent des tests gratuits, sans rendez-vous ni ordonnance. Vous pouvez ainsi vous rendre dans un laboratoire d’analyse médicale proche de chez vous, muni de votre carte vitale (ou de votre numéro de Sécurité sociale) pour vous faire dépister.


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    Les traitements anti-VIH permettent-ils de bloquer la transmission du virus ?

    Les traitements utilisés contre le VIH s’appellent les « antirétroviraux » (ARV). Ils agissent comme une véritable barrière protectrice qui vient soutenir votre système immunitaire et réduire votre charge virale (la quantité de virus dans votre sang) jusqu’à ce qu’elle devienne indétectable lors de vos tests sanguins. Ils empêchent donc que vous transmettiez le virus à votre ou vos partenaire(s), même si vous ne vous êtes pas protégés durant un rapport sexuel avec un préservatif. À ce jour, les traitements antirétroviraux sont la meilleure réponse contre le VIH et sa transmission, un vaccin n’ayant pas encore été trouvé. Il est donc possible de vivre une sexualité épanouissante en limitant les risques lorsqu’on est séropositif !

    Chiffres-clés

    • 23 % des jeunes de 15 à 24 ans affirment ne pas recevoir assez d’informations sur le VIH/sida.
    • 23 % des jeunes pensent que l’on peut guérir du sida.
    • 8 % des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir pris au moins une fois un risque les exposant au VIH.
    • 13 % des personnes interrogées pensent que le VIH peut s’attraper en buvant dans le verre d’une personne ou au contact de sa transpiration.

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    Il prévoit la prise en charge immédiate des préservatifs féminins et masculins non remboursés par le RO dans le forfait intimité/vie de couple (50 euros par an

    quel que soit le niveau de soins souscrit).

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Il existe 3 modes de transmission du VIH : par voie sexuelle, par contact du sang, pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.
    • Pour se protéger du VIH il existe les préservatifs, la PrEP et le TASP.
    • Le dépistage du VIH est nécessaire après chaque rapport à risque.

    (1) Prévention Sida, Le VIH, c’est quoi

    (2) Solidarité Sida, État des lieux

    (3) Sidaction, Sondage Ifop-Bilendi : Les jeunes, l’information et la prévention du Sida “La lutte contre le Sida est au milieu du gué chez les jeunes”, 2019

  • Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Indispensable pour vous protéger des maladies et infections sexuellement transmissibles, le préservatif est aussi un fantastique moyen de contraception. Si le critère essentiel pour bien le choisir, c’est la taille, rien ne vous empêche de vous amuser sur le reste : goût, couleur, texture… N’hésitez pas à tester différentes versions de préservatifs jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à vos besoins, et surtout à vos envies !

    Le saviez-vous ?

    Les hommes n’ont pas le « monopole du préservatif ». Les femmes peuvent, elles aussi, se protéger des risques de transmission de maladies et infections avec un préservatif adapté à leur morphologie, sans dépendre de leur partenaire.

    On trouve des préservatifs avec ou sans réservoir, des plus lubrifiés, des renforcés (adaptés aux rapports anaux par exemple). Vous souhaitez pimenter vos relations ? Piochez parmi les préservatifs nervurés ou à texture perlée, ou faites monter la température avec les modèles chauffants. Plus originaux, les préservatifs phosphorescents ou parfumés permettent d’allier plaisir et fantaisie. Pour des sensations naturelles, préférez les modèles en latex, texture la plus fine. Allergique ? Il en existe aussi sans latex. Vous n’avez plus qu’à vous faire plaisir !

    Bon à savoir

    Un préservatif possède une date de péremption, indiquée sur chaque boîte et sur chaque sachet. Généralement, les préservatifs se conservent cinq ans (1). Si la date de péremption est dépassée ou que l’emballage est abîmé (coupure, micro-trou, etc.), jetez-le car il est trop fragile et/ou présente des risques. Veillez également à acheter des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.

    L’Essentiel de l’article

    • Le préservatif est indispensable pour prévenir les risques de grossesse et de maladies.
    • Il en existe des féminins et masculins, mais aussi des parfumés ou stimulants.
    • Avant de l’utiliser, on vérifie la date de péremption, l’état et la taille du préservatif.

    (1) Sida Info Service, Tout sur le préservatif, 2020.

  • Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

    Indispensable pour faire l’amour en évitant la transmission de maladies et/ou un risque de grossesse, le préservatif doit être utilisé correctement pour être efficace. Petit tour d’horizon des idées reçues les plus répandues sur la capote.

    1

    Vierge, pas nécessaire de mettre un préservatif ?

    FAUX – C’est votre premier rapport sexuel et vous pensez pouvoir vous passer du préservatif ? Grosse erreur ! Les risques de grossesse et de transmission de maladies sexuellement transmissibles sont exactement les mêmes, qu’il s’agisse de votre premier rapport ou du centième. Il est important de se protéger à chaque rapport sexuel afin de ne prendre aucun risque. Et on n’oublie pas, les MST s’attrapent aussi par la bouche, donc se protéger en cas de rapports bucco-génitaux est aussi nécessaire.

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    du contrat

    À savoir

    Il faut mettre le préservatif avant tout rapport sexuel. N’attendez pas le dernier moment car le liquide préséminal et séminal (liquide transparent qui apparaît lors de l’excitation) peut transmettre les maladies sexuellement transmissibles. Et le préservatif ne se retire évidemment qu’à la fin du rapport !


    2

    Il faut enfiler deux préservatifs pour être mieux protégé ?

    FAUX – Par envie de mieux faire et de se rassurer, vous pouvez être tenté d’utiliser plusieurs préservatifs en même temps, « au cas où ». Alors qu’en réalité, le frottement de préservatifs enfilés l’un sur l’autre, quels qu’ils soient (masculins et/ou féminins) augmente le risque de déchirures. Il ne faut en porter qu’un, mais correctement, pour être bien protégé.


    3

    Les préservatifs sont tous les mêmes ?

    FAUX – Certes, ils protègent tous contre les MST et les risques de grossesse, mais chaque préservatif est différent. Tailles, matières, textures… les marques redoublent d’inventivité pour proposer des versions qui s’adaptent à vos envies et à vos besoins. N’hésitez pas à tester différents modèles pour trouver celui qui vous conviendra le mieux et profiter pleinement des sensations.

    À savoir

    Achetez des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.


    4

    Pas besoin de lubrifier avec un préservatif ?

    VRAI et FAUX – S’il est vrai que les préservatifs sont lubrifiés (certains modèles plus que d’autres), une lubrification supplémentaire s’avère parfois nécessaire. Dans ce cas, tournez-vous vers des lubrifiants à base d’eau : pas de corps gras type vaseline ou beurre – la salive ne lubrifie pas non plus.


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    Le préservatif peut s’ouvrir avec les dents ?

    FAUX – Pour rendre sensuel ce geste « pratique », on a tendance à vouloir utiliser son imaginaire – et parfois sa bouche – pour ouvrir le préservatif. Mais si vous arrachez l’emballage avec vos dents, vous risquez de déchirer le préservatif et de le rendre inutilisable. Gardez donc votre enthousiasme pour la suite et ouvrez-le délicatement avec vos doigts


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    Pour enfiler un préservatif, inutile de s’entraîner !

    FAUX – Enfiler un préservatif est un geste simple à la portée de tous ! Mais le jour J, le stress peut vous faire perdre vos moyens. N’hésitez pas à vous entraîner ; plus vous aurez apprivoisé ce geste, plus vous le maîtriserez rapidement et efficacement le moment venu. Voilà qui pourra vous éviter de gâcher l’ambiance ou même une partie de votre excitation au moment où vous en aurez le plus besoin.


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    Le préservatif, c’est un truc d’homme !

    FAUX – La parité est de mise, côté sexualité aussi. Les femmes peuvent porter un préservatif, qu’on appelle préservatif interne. Adapté à la morphologie féminine, vous pouvez l’utiliser comme moyen de contraception et de prévention des maladies.

    Chiffre-clé

    S’il est parfaitement utilisé, le préservatif (masculin ou féminin) est efficace à 98 %(1) contre les risques de grossesse et la propagation des maladies.

    L’Essentiel de l’article

    • Vérifiez la date de péremption et l’emballage de votre préservatif avant de l’enfiler.
    • Il faut se protéger avec un préservatif à chaque rapport sexuel, et du début à la fin.
    • Il existe différents modèles de préservatifs selon vos besoins et vos envies. Testez et comparez !

    (1) ChoisirSaContraception, Le préservatif masculin