Catégorie : Veiller sur ma santé

  • Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Épisode 1 : C’est quoi la Sécu ?

    Qui a eu l’idée de créer la sécurité sociale et quand ? Est-ce qu’aller chez le médecin ou le dentiste, c’est gratuit ? Qui finance les 183 milliards d’euros de la branche maladie ? Avec des archives et des questions d’enfant, plongez dans l’histoire et les mécanismes de la sécurité sociale en 3 minutes.

    Épisode 2 : C’est quoi une mutuelle ?

    Les mutuelles, c’est quoi ? À quoi ça sert exactement ? Avec des exemples et des cas concrets, comprenez enfin les rouages de ces institutions qui participent à la qualité et la réputation du système de santé français en 3 minutes.

    Épisode 3 : comment fonctionne le duo Sécu – mutuelle ?

    Dans de nombreux pays, les citoyens doivent débourser des milliers d’euros chaque année pour se soigner, pas en France. Pourquoi ? Grâce à une complémentarité entre la sécurité sociale et les mutuelles. On vous explique comment, à travers des exemples concrets et des comparaisons internationales en 3 minutes.

    Épisode 4 : Comment fonctionnent les remboursements à la pharmacie ?

    Un matin, Marin, se réveille patraque, avec le nez qui coule. Après son rendez-vous chez le médecin, il court à la pharmacie pour acheter ses médicaments. Combien ça va lui coûter ? Devra-t-il payer ses médicaments ? Dans quel cas, et pourquoi ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 5 : Comment fonctionnent les remboursements à l’hôpital ?

    Mamie Violette a la vue qui baisse. Elle doit se faire opérer de la cataracte. Marin l’accompagne et sur la route, il se demande combien ce passage à l’hôpital va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 6 : Remboursements de vos lunettes

    En pleine partie de jeu vidéo, Marin constate qu’il ne voit plus très bien son écran. Impossible de battre le boss ! Il va avoir besoin de lunettes… Chez quel spécialiste doit-il aller ? Combien ça va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

  • Reprends le contrôle : le podcast qui libère la parole sur les addictions

    À partir de quel moment est-on dépendant ? Comment détecter et éviter des comportements à risque, notamment sur la route, chez soi et chez les autres ? A-t-on besoin d’aide ? Des questions qui se posent face à des consommations de substances addictives, en particulier chez les jeunes. Dans Reprends le contrôle, signé Macif, quatre témoins âgés de 21 à 28 ans ont choisi de raconter leur consommation d’alcool ou de drogues, les années passées sans se poser de questions, le moment où les choses ont basculé et comment ils et elles sortent la tête de l’eau aujourd’hui. Si ces témoins veulent partager leur histoire, c’est parce que finalement, ça n’arrive pas qu’aux autres. C’est d’ailleurs ce que confirme Jessica Sautron, psychologue : « l’addiction peut concerner tout le monde, et ça commence tôt. »

    Lire aussi : Consommation de drogues, comment savoir si on est addict ?

    Épisode 1 – « J’ai mis ma vie en danger plusieurs fois à cause de l’alcool » – Thomas

    Soirées trop arrosées, désinhibition sous l’effet groupe, prises de risques inouïs… À 26 ans, Thomas a déjà mis en danger sa vie plusieurs fois sous l’effet de l’alcool et des drogues, mais à l’époque les conséquences n’avaient pas d’importance pour lui. Jusqu’au jour où il s’est fait très peur en ne passant pas loin d’un accident fatal.

    Épisode 2 – « Je trouvais toujours des excuses pour boire » – Charlotte

    Avec une enfance baignée dans les traditions familiales de consommation d’alcool, des études supérieures aux soirées particulièrement arrosées et l’ouverture de son propre bar/restaurant, Charlotte a bu dès son jeune âge, sans modération. Aujourd’hui, à 28 ans, elle est sobre depuis plus d’un an, mais sait que l’alcool ne pourra plus jamais faire partie de sa vie.

    Lire aussi : Les jeunes et l’alcool : il y a comme un hic en France !

    Épisode 3 – « C’était impensable de passer une soirée sans consommer » – Elin

    LSD, ecstasy, speed cannabis…Pour Elin, 23 ans, les drogues se sont agrégées les unes aux autres, rendant encore plus compliquée la possibilité de les abandonner. Mais la jeune femme veut reprendre le contrôle sur sa consommation et ce qu’elle fait subir à sa santé.

    Lire aussi : Connaissez-vous les dangers des drogues ?

    Épisode 4 – « Mon joint seul dans mon lit, j’arrive pas à le lâcher » – Cédric

    Depuis ses 17 ans, Cédric consomme du cannabis quotidiennement. À tout juste 21 ans, son addiction l’a menée à plusieurs reprises devant la justice. Si la prise de conscience est là et qu’il voudrait bien en finir avec le cannabis, l’arrêt total n’est pas si évident.

     

    Face à l’addiction et l’usage de substances, de nombreux organismes existent pour vous écouter, vous renseigner et vous aider : les Maisons des Adolescents, les Missions Locales, les Espaces Santé Jeunes.

    Vous avez besoin d’aide ?

    Drogues info service : 01 70 23 13 13 – Gratuit – 8h-2h

    www.drogues-info-service.fr

  • Consommation de drogues : comment savoir si on est addict ?

    Pour détecter un risque de dépendance, il s’agit d’abord de se poser quelques questions pour faire le point, car comme le dit Jessica Sautron, psychologue, « l’addiction peut concerner tout le monde et ça commence tôt. »

    La fête est plus folle (ou pas)

    Faire une soirée sans alcool, ça n’a aucun intérêt.

    Avant la fête, je m’échauffe en buvant un ou deux verres.

    Un nouveau produit circule dans la soirée, il faut l’essayer !

    Je ne sais plus combien de verres / de joints / de doses j’ai consommé hier soir.

    Un weekend sans soirée, c’est un weekend gâché !

    Vivement le weekend pour faire la fête ! (on est que lundi matin)

    Si vous vous faites régulièrement une ou plusieurs de ces réflexions, il pourrait s’avérer utile de faire un point sur votre consommation. Parlez-en autour de vous, avec des proches, si possible qui ne consomment pas ou peu, en qui vous avez confiance et qui ont l’habitude d’être francs avec vous. « L’entourage peut aussi donner des alertes en posant des questions simples sur la consommation et comment serait la vie sans celle-ci » complète Jessica Sautron, psychologue.

    Consommation dans la vie de tous les jours

    J’ai du mal à me concentrer sur mes activités habituelles.

    Je n’ai plus de motivation pour rien.

    Je consomme même en solo et en dehors de moments festifs.

    Tous mes amis consomment, les autres je les vois moins qu’avant, voire plus du tout.

    Mes proches se plaignent de ma consommation, on se prend souvent la tête sur ce sujet.

    J’ai du mal à dormir et/ou la fatigue me pèse tout le temps.

    J’ai parfois des crises d’angoisse ou de colère sans savoir pourquoi.

    Je sais pas dire non à un verre / un joint / une dose.

    Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces situations, n’hésitez pas à demander de l’aide à vos proches mais aussi à des professionnels. « La prise en charge des addictions est multimodale, avec le médecin, le ou la psychologue ou psychiatre, on peut avoir des groupes de parole, des thérapies centrées sur le corps, des thérapies qui permettent la gestion des émotions, explique Jessica Sautron, mais la porte d’entrée c’est prendre conscience qu’on a un souci. »

    Lire aussi : Connaissez-vous les dangers des drogues ?

     

    De nombreux organismes existent également pour vous écouter, vous renseigner et vous aider : les Maisons des Adolescents, les Missions Locales, les Espaces Santé Jeunes.

    Besoin d’aide ?

    Drogues info service : 01 70 23 13 13 – Gratuit – 8h-2h

    www.drogues-info-service.fr

     

  • La Drogue : Dans tes rêves vs la réalité !

    « T’inquiètes, je maîtrise, j’ai pas bu tant que ça ! », « Oh j’ai l’habitude, j’ai une haute tolérance ! » ou encore « On en a pour même pas 10 minutes de route, ça va le faire ! » Combien de fois avez-vous entendu, ou prononcé, ces phrases ? Sans doute trop ! Plus de 4 jeunes sur 5 ont déjà adopté un comportement à risque(1) dans leurs déplacements en raison de leur consommation. Pourtant, que ce soit avant un trajet en voiture, en moto, en trottinette, à vélo ou même à pied, consommer de la drogue comporte toujours des dangers.

    Lire aussi : Test : connaissez-vous les dangers des drogues ?

     

    2 jeunes sur 5

    déclarent être déjà rentrés, en tant que passager, avec un conducteur sous l’emprise de drogues ou d’alcool.(1)

    Alors pourquoi les jeunes âgés de 16 à 30 ans prennent-ils de tels risques ? Probablement parce qu’ils minimisent les dangers, pensant que cela n’arrive qu’aux autres. Malheureusement, chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d’alcool – pourtant interdite au volant. Et il n’y a pas que sur la route que l’usage de substances – légales (alcool, à partir de 18 ans) ou illégales (cannabis, cocaïne, LSD, ecstasy, héroïne, entre autres) – peuvent poser problème : en cours, au travail, dans la rue… Ne sous-estimez pas les effets sur la santé ni les dangers pour les autres !

    Lire aussi : Prendre conscience des impacts de la drogue avec Ludovik

     

    Que dit la loi ?

    Les consommateurs de drogues, dont les usagers de cannabis, peuvent recevoir une amende de 200 €.(2)

    1 Baromètre « Les addictions et leurs conséquences chez les jeunes » – Ipsos-Macif 2022

    2Service Public 2021

  • 10 idées reçues sur les coups de soleil

    10 idées reçues sur les coups de soleil


    1

    Le parasol protège des coups de soleil

    VRAI et FAUX – Tout dépend du type de parasol. Le modèle basique, en tissu fin, protège très peu, alors que ceux en toile sombre anti-UV sont efficaces contre les rayons ultraviolets. « Il faut toutefois se méfier des UV réfléchis par le sable. La crème solaire, même à l’abri d’un parasol, est indispensable, rappelle Catherine Oliveres-Ghouti, médecin dermatologue. La meilleure protection reste l’évitement du soleil entre 12 et 16 heures, lorsque les rayons du soleil sont les plus nocifs. »


    2

    L’ombre protège des coups de soleil

    VRAI et FAUX – Même à l’ombre d’un arbre ou d’un bâtiment, les rayons UV sont réfléchis par le sol et diffusés dans l’atmosphère. Ils peuvent être responsables d’un léger coup de soleil. Si vous optez pour une sieste à l’ombre, protégez-vous avec de la crème solaire ou portez un t-shirt.


    3

    Il faut remettre de la crème après chaque baignade

    VRAI – 70 % de la crème solaire est diluée dans l’eau à chaque baignade ! La dermatologue conseille, pour les enfants, une crème solaire spéciale pour peaux sèches et peaux mouillées et des t-shirts anti-UV. « Préférez un chapeau anti-UV à une casquette qui ne protège ni les oreilles ni le nez, fait-elle remarquer. Beaucoup de patients adultes viennent consulter pour un mélanome (tumeur cancéreuse) situé sur l’oreille… ».

    40 %

    Seules 4 personnes sur 10 appliquent de la crème toutes les deux heures.(1)


    4

    On ne peut pas attraper un coup de soleil derrière une vitre

    VRAI – Les vitres ne laissent pas passer les UVB, responsables du bronzage. Seuls les UVA atteignent la peau, derrière une vitre. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour autant car les UVA sont responsables du vieillissement cutané, des taches brunes et de lésions précancéreuses ou cancers de la peau. « Je conseille à mes patients qui passent beaucoup de temps au volant, d’installer un filtre anti-UV à la vitre de leur véhicule afin de se protéger au quotidien », précise la dermatologue.

    À savoir

    Les rayons du soleil qui parviennent jusqu’à notre peau sont composés de rayons ultraviolets, les fameux UV. On distingue les UVB et les UVA. Les UVB, permettent de bronzer, et les UVA, peuvent causer coups de soleil, vieillissement et cancers de la peau.


    5

    Pas de coup de soleil quand on a une peau mate ou noire

    FAUX – Les peaux noires, mates ou métissées peuvent subir des coups de soleil. Il est conseillé de les protéger avec une crème solaire à indice 30. Pour les enfants, privilégiez toujours un indice 50, peu importe la couleur de la peau.


    6

    Un coup de soleil se transforme toujours en bronzage

    FAUX – « S’il s’agit d’un coup de soleil léger, en restant à l’ombre le lendemain, le coup de soleil devient effectivement un teint hâlé », observe Catherine Oliveres-Ghouti. Pour autant, se protéger contre les coups de soleil est indispensable, car à répétition, ils peuvent mener au cancer de la peau.

    Lire aussi : La tomate et la pomme de terre soignent les coups de soleil, info ou intox ?

    Un coup de soleil, c’est une brûlure.

    Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue


    7

    Attraper un coup de soleil de temps en temps n’est pas grave

    FAUX – « Un coup de soleil, c’est une brûlure, une destruction des cellules de la peau et ce n’est jamais anodin ! », martèle la dermatologue. Elle insiste sur l’importance de protéger la peau des enfants, y compris des ados. « Des épaules parsemées de taches sont des coups de soleil répétés pendant l’enfance et cela représente un risque de tumeurs sur ces zones fragilisées. »


    8

    Une crème solaire se garde d’une année à l’autre

    VRAI et FAUX – « Si le tube n’a pas été ouvert, la crème solaire est efficace tant que la date de péremption est valide », affirme la dermatologue. En revanche, si la crème a déjà été ouverte l’année passée, il convient de la jeter car sa protection sera peu ou pas efficiente, surtout si la crème est souvent restée dans le sac de plage au soleil.


    9

    Une crème indice 50 protège totalement la peau

    VRAI et FAUX – L’indice 50 est seulement relatif aux UVB et non aux UVA. « Il est important de bien lire les informations sur le type de protection solaire contre les deux types d’UV », conseille le Dr Oliveres-Ghouti. Pour une protection optimale, optez pour une crème solaire qui protège à la fois contre les UVA et les UVB, et soyez généreux : « Pour protéger le corps d’un adulte, il faudrait la quantité d’une balle de tennis à chaque application. »

    Chiffre-clé

    95. C’est le pourcentage de rayons UV que laisse passer un voile nuageux. Raison pour laquelle il faut se protéger, même lorsque le temps est couvert.


    10

    Un coup de soleil se voit immédiatement dès que la peau rougit

    FAUX – La rougeur ne vient pas immédiatement. « Le premier signe d’un coup de soleil est la sensation de chaleur. La rougeur n’apparaît que le soir, lorsque la peau est déjà brûlée », indique Catherine Oliveres-Ghouti. Calmez cette brûlure avec une crème ou une lotion adaptée.

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    L’Essentiel de l’article

    • Ne pas s’exposer entre 12 h et 16 h, lorsque les rayons du soleil sont les plus nocifs.
    • Mettre de la crème indice 30 pour les peaux foncées et 50 pour les peaux claires, et renouveler l’application toutes les deux heures.
    • Protéger les plus jeunes d’un vêtement et d’un chapeau anti-UV.

    (1) Santé Publique France

  • Tout savoir sur l’endométriose : causes, symptômes et traitements

    Tout savoir sur l’endométriose : causes, symptômes et traitements


    1

    Qu’est-ce que l’endométriose ?

    L’endométriose est une maladie chronique qui touche principalement les femmes en âge de procréer, et qui se caractérise par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Le tissu endométrial est la muqueuse qui se développe et tapisse l’utérus dès la puberté. Ce tissu est sensible aux hormones sexuelles féminines (progestérone et oestrogène). Lorsque les règles commencent, le tissu endométrial est détruit et les cellules endométriales sont évacuées du corps par les voies vaginales.

    Dans le cas de l’endométriose, le tissu endométrial s’accumule à l’extérieur de l’utérus (sur les ovaires, les trompes de Fallope, la vessie, le rectum ou dans d’autres zones du pelvis, etc.). Des fragments de ce tissu peuvent exceptionnellement migrer et se retrouver sur d’autres organes du corps, tels que les poumons, le foie, le cerveau ou encore les reins. Lorsqu’il se développe à d’autres endroits, il peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des saignements abondants pendant les règles et des problèmes de fertilité.

    L’endométriose peut se présenter sous différentes formes allant de légère à sévère :

    • L’endométriose superficielle ou péritonéale (la forme la plus courante), qui se caractérise par la présence de tissu endométrial à la surface du péritoine (membrane qui tapisse les parois intérieures de l’abdomen) ;
    • L’endométriose ovarienne, qui se manifeste par la présence de tissu endométrial dans les ovaires, sous forme de kyste ;
    • L’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale) qui se distingue par la présence de tissu endométrial (lésions) à plus de 5 mm sous la surface du péritoine. Elles peuvent se situer dans l’utérus, dans le cul-de-sac vaginal, dans l’intestin, dans la vessie, etc.

    Maladie déclarée enjeu de santé publique, l’endométriose touche 10 % à 15 %(1) des femmes en âge de procréer en France, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d’infertilité.


    2

    Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

    Parmi les principaux symptômes de l’endométriose, on retrouve :

    • Les règles douloureuses ;
    • Les douleurs pendant ou après les rapports sexuels ;
    • Les douleurs abdominales ;
    • Les douleurs pelviennes ;
    • Les saignements vaginaux anormaux ;
    • La fatigue ;
    • Les troubles digestifs ;
    • Les troubles urinaires ;

    Associables à d’autres pathologies, ces symptômes peuvent rendre complexe la pose de diagnostic. Les médecins ont tendance à soupçonner une endométriose si une femme a des douleurs pelviennes, des crampes ou des ballonnements qui s’aggravent au moment de ses règles. Pour confirmer le diagnostic, une échographie ou une IRM peuvent être utilisées.

    Tout savoir sur l’endométriose : causes, symptômes et traitements


    3

    Quels sont les facteurs favorisant l’apparition de l’endométriose ?

    De multiples facteurs contribuent au développement de l’endométriose. Selon différentes études, cela se produirait principalement pendant les menstruations car durant cette période, des fragments de l’endomètre remontent dans le pelvis en passant par les trompes de Fallope. Au lieu d’être expulsés, ces morceaux de muqueuse se fixeraient à l’extérieur de la cavité utérine, sur le péritoine ou encore les organes.

    D’autres facteurs favorisant l’endométriose ont été identifiés. C’est notamment le cas des femmes souffrant :

    • De problèmes mécaniques pouvant obstruer le système génital (par exemple, anomalies ou cancer du col de l’utérus) ;
    • D’une prédisposition génétique (antécédents familiaux de développement de la maladie) ;
    • D’un dérèglement hormonal ;
    • D’une réponse immunitaire et inflammatoire inappropriée de l’organisme, entraînant le développement de lésions.

    Aussi, il a été prouvé que le risque d’avoir de l’endométriose était plus important chez les femmes n’ayant pas eu d’enfants et chez celles qui ont eu des menstruations précoces (avant 12 ans) ou qui ont des cycles menstruels courts (moins de 24 jours).


    4

    Comment diagnostiquer l’endométriose ?

    Pas toujours facile de savoir si on souffre ou non d’endométriose. Il est important de prendre en compte les signes d’appel et d’être à l’écoute de votre corps. Si vous ressentez un ou plusieurs symptômes associés à l’endométriose, il est important de consulter un professionnel de santé. Afin de poser le diagnostic, plusieurs examens et tests doivent être réalisés. Cela peut inclure :

    • Un examen physique, y compris un examen gynécologique ;
    • Une échographie pelvienne ;
    • Une IRM pelvienne ;
    • Une laparoscopie (examen qui consiste à observer les organes génitaux par une petite incision dans l’abdomen).

    Si l’endométriose est diagnostiquée, cela vous permettra de bénéficier d’une prise en charge et de soins adaptés. Le traitement de l’endométriose varie selon la sévérité de la maladie et les symptômes ressentis par la femme.


    5

    Comment soigner l’endométriose ?

    Si à ce jour il n’existe pas de traitements définitifs de l’endométriose, certains traitements peuvent permettre de contrôler son évolution et limiter la douleur des patientes, à savoir :

    • Un traitement hormonal : les pilules contraceptives sont souvent utilisées pour traiter l’endométriose. Elles peuvent aider à diminuer la douleur associée à l’endométriose en réduisant la quantité d’endomètre qui se développe chaque mois. Selon le degré de sévérité de l’endométriose, une ménopause artificielle peut être mise en place. Cela consiste à mettre la production d’œstrogène par les ovaires à l’arrêt, ce qui conduit à l’absence de menstruations. Cette action peut être temporaire, dans ce cas elle n’engendre pas d’effets secondaires sur la fertilité, ou irréversible.
       
    • La chirurgie : elle est recommandée en cas d’échec du traitement hormonal. Elle est utilisée pour traiter l’endométriose en enlevant les tissus endométriaux qui se sont développés à l’extérieur de l’utérus. Il s’agit d’une chirurgie complexe, surtout si les tissus se sont fixés sur des organes fonctionnels (vessie, rectum, colon, etc.). Il est donc important de s’adresser à des chirurgiens spécialisés dans le traitement de l’endométriose.

    La maladie étant invisible mais très handicapante, elle peut – au-delà des douleurs physiques – entraîner des troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, la fatigue mentale, la perte de productivité au travail, une baisse de libido, etc. Dès lors d’autres traitements, non médicaux, peuvent être mis en place pour soulager les douleurs physiques et psychologiques liées à la maladie :

    • Pratiquer la relaxation et la méditation, pour limiter son stress, reconnu comme étant un facteur aggravant de l’endométriose ;
    • Recourir à la médecine douce, telles que l’acupuncture, l’hypnose ou la sophrologie, réputées pour soulager la douleur liée à la maladie.
       
    • Lire aussi : Ces nouvelles disciplines qui font du bien


    6

    Endométriose et grossesse : quelles possibilités ?

    Il est possible de tomber enceinte même si vous souffrez d’endométriose, mais cela peut être plus difficile. L’endométriose peut provoquer des dommages aux tissus de l’utérus, rendant parfois plus difficile l’implantation et le développement d’un embryon. Les femmes atteintes d’endométriose peuvent également avoir des difficultés à ovuler, ce qui rend plus difficile la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule.

    En outre, l’endométriose peut également causer des lésions sur les trompes de Fallope, ce qui peut empêcher un ovule de se rendre dans l’utérus pour se fixer. La probabilité de grossesse est différente pour chaque femme. Elle dépend de l’âge, de l’étendue de l’endométriose, des traitements reçus et d’autres facteurs. Les femmes atteintes d’endométriose légère ont généralement autant de chances de tomber enceinte qu’une femme sans endométriose. On estime que 30 à 40 % doivent faire face à un problème d’infertilité.


    7

    Une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose

    Depuis février 2022, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose a été mise en place. C’est Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue et eurodéputée, qui s’est vue confier cette mission par Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé. Pour ce faire, près de 200 experts, associations de patients, professionnels de santé et chercheurs concernés par cette maladie ont été consultés. Après avoir remis leurs propositions au Président de la République, trois champs d’action ont été priorisés pour les prochaines années :

    • Pour la recherche : un programme d’investissements massifs dans la recherche sur l’endométriose va être élaboré ;
    • Pour améliorer l’offre de soins accessible aux personnes souffrant d’endométriose : des filières territoriales spécifiques à l’endométriose vont voir le jour dans chacune des régions. Elles permettront d’informer, de former, d’organiser le diagnostic, de soigner et si nécessaire d’orienter les patientes aux formes les plus complexes vers des centres de référence ;
    • Pour accroître la connaissance de l’endométriose non seulement parmi les professionnels de santé, mais plus largement au sein de la société : de nombreuses actions visant à former les professionnels et à informer le grand public sur cette pathologie encore méconnue vont être menées.

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    L’Essentiel de l’article

    • L’endométriose est une maladie chronique qui touche 10 % à 15 %(1) des femmes françaises en âge de procréer.
    • 30 à 40 %(1) des femmes souffrant d’endométriose doivent faire face à un problème d’infertilité.
    • Depuis février 2022, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose a été mise en place.

    (1) Association EndoFrance,“Qu’est-ce que l’endométriose”, mars 2022.

  • Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?

    Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?


    1

    Les otites

    Une otite est une infection et/ou inflammation qui touche l’oreille externe, moyenne ou interne. Elle peut survenir suite à un encombrement nasal, une baignade, un nettoyage trop intense de l’oreille, une méningite… « La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale pour que le nez puisse envoyer l’air dans l’oreille », précise le Dr Élisabeth Péri-Fontaa, ORL phoniatre. Pensez à vous moucher régulièrement et à utiliser, si besoin, du sérum physiologique, un spray d’eau de mer ou un mouche-bébé pour les plus petits. Oubliez le coton-tige, un filet d’eau dans l’oreille suffit à la nettoyer. Le bonnet de bain est aussi une bonne option pour prévenir l’otite du baigneur.

    La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale.

    Dr Péri-Fontaa, ORL phoniatre


    2

    La perforation du tympan

    Le tympan est une membrane très fine et fragile à l’intérieur de l’oreille. Il peut se perforer au contact d’un objet, lors d’un coup sur l’oreille, d’une montée brutale en altitude ou une plongée sous l’eau. Dans ce cas, il est préférable de consulter immédiatement un médecin pour faire un diagnostic. « Le tympan peut cicatriser de lui-même au bout de deux à trois mois, sans traitement, mais si la perforation est trop importante, un traitement antibiotique voire une opération chirurgicale est nécessaire » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour prévenir les risques, ne manipulez jamais le conduit auditif externe et limitez au maximum l’usage du coton-tige. En avion, pour atténuer vos douleurs, votre ORL peut vous prescrire des gouttes à mettre dans le nez. « Il existe aussi des égaliseurs de pression, une sorte de petit écouteur qui permet d’égaliser la pression de votre oreille avec l’extérieur » ajoute le médecin.


    3

    Les acouphènes

    Les acouphènes sont des sifflements entendus alors qu’il n’y a pas de bruit. Ils surviennent souvent après un traumatisme sonore intense et prolongé. « Ça devient dangereux quand le volume dépasse 85 décibels. Quand on écoute de la musique sur son smartphone, par exemple, il faut toujours rester à moins de 75 % du volume sonore maximum », conseille le Dr Péri-Fontaa.

    Pour limiter les acouphènes, évitez de vous exposer à des sons forts qui pourraient aggraver vos symptômes. Vous partez bientôt en festival ? Prévoyez des bouchons d’oreilles pour vous protéger ! Attention également aux excitants comme le thé et le café qui peuvent amplifier les acouphènes. « Une bonne astuce consiste aussi à surélever sa tête pour dormir pour améliorer la circulation sanguine et réduire les sifflements » explique la spécialiste.

    Chiffre-clé

    28 %(1) des Français souffrent d’acouphènes.


    4

    L’hyperacousie

    L’hyperacousie se caractérise par une perception douloureuse des sons pourtant peu intenses. Ça peut être lié à une inflammation de l’oreille, des médicaments, un traumatisme sonore ou psychologique… Côté prévention, limitez les volumes forts ! « Il est important de se tenir éloigné des enceintes et de faire des pauses toutes les deux heures lors d’un événement musical par exemple, pour préserver son audition » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour soulager l’hyperacousie, pensez à protéger vos oreilles des bruits excessifs. « Il existe également des thérapies sonores pour se désensibiliser » explique le Dr Péri-Fonta. Vous pouvez aussi vous essayer au yoga ou à la sophrologie pour réduire votre stress.

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    (1) Enquête JNA-Ifop, 2018

  • Inflammations, infections des yeux : comment les prévenir et les soigner ?

    Inflammations, infections des yeux : comment les prévenir et les soigner ?


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    La conjonctivite : l’infection oculaire la plus fréquente

    « De toutes les infections oculaires, c’est la conjonctivite la plus courante », observe Barbara Ameline-Chalumeau, chirurgienne ophtalmologue et membre de la Société française d’Ophtalmologie. Elle est reconnaissable à un œil rouge (ou les deux), à des picotements et à la sensation d’un grain de sable sous la paupière.

    « La conjonctivite, dans la majorité des cas, est une infection virale qui se transmet très facilement par contact », fait remarquer la spécialiste. D’ailleurs, le simple fait de mettre des gouttes dans les yeux de votre enfant atteint peut propager la conjonctivite si vous ne vous lavez pas les mains avant et après le soin. « Il vaut mieux aussi réserver une serviette pour les mains à la personne qui a une conjonctivite pour éviter que le virus ne se propage à toute la famille », explique Barbara Ameline-Chalumeau. Heureusement, la conjonctivite est une infection le plus souvent bénigne. « Si elle est d’origine allergique ou virale, elle passe au bout d’une à deux semaines, en lavant l’œil 3 fois par jour avec du sérum physiologique » affirme la chirurgienne.


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    La kératite : l’inflammation de la cornée

    « Si votre conjonctivite dure plus de deux semaines, il faut voir un ophtalmologue car l’infection peut se transformer en kératite, une inflammation de la cornée », souligne le Dr Ameline-Chalumeau. La kératite peut être d’origine infectieuse, allergique, ou post-traumatique (à la suite d’une projection d’un objet au niveau de l’œil par exemple). L’inflammation entraîne une douleur intense, une vision floue, une sensation forte de gêne face à la lumière et un réflexe de fermeture des paupières. Si tout le monde peut être concerné par la kératite, les porteurs de lentille sont les plus sensibles.


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    L’orgelet : un point douloureux sous le cil

    L’orgelet, c’est ce petit bouton rouge, douloureux, qui apparaît à la base des cils. Il est dû à une bactérie : le staphylocoque. Cette infection courante, « est un motif de consultation en urgences ophtalmologiques assez fréquent », observe Barbara Ameline-Chalumeau. Habituellement, le bouton se perce et l’orgelet guérit spontanément en quelques jours. « Dans le cas contraire, consultez un ophtalmologue qui pourra vous prescrire un traitement local antibiotique », conseille la spécialiste.


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    Le chalazion : un gonflement de la paupière à prendre au sérieux

    Autre désagrément autour de l’œil : le chalazion, « qui se reconnaît par un kyste rouge sur la longueur de la paupière », explique Barbara Ameline-Chalumeau. Le chalazion touche majoritairement les personnes diabétiques, immunodéprimées ou celles atteintes d’une infection cutanée comme la rosacée. « Cette infection ne guérit pas spontanément et nécessite un traitement local pour se résorber », précise le médecin. Si la pommade antibiotique et anti-inflammatoire prescrite par l’ophtalmologue ne suffit pas, une excision chirurgicale, sous anesthésie locale, permet de supprimer le kyste.

    Inflammations, infections des yeux : comment les prévenir et les soigner ?

     

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    L’Essentiel de l’article

    • Une conjonctivite est contagieuse : lavez-vous les mains régulièrement.
    • La kératite (inflammation de la cornée) est souvent due au port de lentilles de contact.
    • L’orgelet disparaît spontanément en quelques jours.
    • Le chalazion (inflammation de la paupière) doit être traité par un ophtalmologue.
  • Dépistage du cancer du col de l’utérus : dès l’âge de 25 ans !

    Dépistage du cancer du col de l’utérus : dès l’âge de 25 ans !

    Contracté lors de rapports sexuels (même protégés), le papillomavirus humain (HPV) est une IST très répandue qui peut être responsable du cancer au col de l’utérus. « Le cancer du col de l’utérus se développe en moyenne 10 à 15 ans après une infection persistante par un papillomavirus », affirme Élisabeth Paganelli, médecin gynécologue.Mais dans 90 %(1) des cas, l’infection ne provoque aucune maladie et le corps évacue le virus dans les 2 ans.


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    Pourquoi se faire dépister du cancer du col de l’utérus ?

    Dépisté tôt, le cancer du col de l’utérus, tout comme le cancer du sein, se soigne bien. « Le dépistage des lésions précancéreuses a permis de diminuer de moitié le nombre des nouveaux cas et des décès, depuis 20 ans », souligne le Dr. Paganelli. Depuis mai 2018, le dépistage du cancer du col de l’utérus est organisé, c’est-à-dire qu’il est proposé systématiquement à l’ensemble de la population cible. « Il s’adresse à toutes les femmes entre 25 et 65 ans », indique le Dr Paganelli. Si vous en faites partie et n’avez pas fait de dépistage ces trois dernières années, vous recevez alors une invitation par courrier. Votre test de dépistage du papillomavirus est ainsi pris en charge à 100 % et sans avance de frais par l’Assurance Maladie sur présentation de ce courrier au professionnel de santé.


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    Quelle est l’efficacité du vaccin contre les papillomavirus (anti-HPV) ?

    La vaccination anti-HPV est recommandée car elle est efficace. En effet, selon une étude britannique publiée récemment dans la revue The Lancet, le taux de cancer du col chute de 87 % chez les femmes vaccinées entre 12 et 13 ans. Plus de 80 % des jeunes filles britanniques sont vaccinées contre les HPV, contre seulement 28 % en France, « nous sommes en retard », regrette le Dr Paganelli.

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    *voir conditions


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    Comment se passe le dépistage contre le cancer du col ?

    Entre 25 et 29 ans, le dépistage consiste en un prélèvement au niveau du col de l’utérus. Appelé frottis, il permet un examen cytologique des cellules. Celui-ci « détecte précocement la présence de cellules anormales et de cellules précancéreuses qui pourraient évoluer en lésions cancéreuses », explique la gynécologue. Le premier examen est proposé à 25 ans puis un an plus tard. Il n’est pas nécessaire de vous faire dépister plus jeune, car il faut compter environ 10 ans entre les premiers rapports sexuels et l’éventuelle apparition d’anomalies. En cas de résultat normal, le dépistage est renouvelé trois ans plus tard.

    De 30 à 65 ans, le prélèvement sert à faire un test HPV-HR (détection des papillomavirus humains à haut risque cancérogène), plus efficace pour cette tranche d’âge.

    Bon à savoir

    Le frottis de dépistage est très rapide et indolore. Néanmoins vous pouvez ressentir une petite gêne, selon votre sensibilité, surtout s’il s’agit de votre première fois.


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    Où faire le dépistage du cancer du col de l’utérus ?

    Trois professionnels de santé sont compétents pour réaliser le dépistage du col de l’utérus :

    • un gynécologue;
    • une sage-femme;
    • un médecin généraliste.

    « Si une femme ne fait pas de dépistage du cancer du col de l’utérus chez un médecin ou une sage-femme, elle peut recevoir un autotest(1) à domicile dans le cadre du cahier des charges du dépistage organisé du cancer du col », signale la secrétaire générale du SYNGOF. Néanmoins, si le résultat du test HPV est positif, il est nécessaire de consulter pour pratiquer un prélèvement cervical du col à la recherche d’anomalies des cellules. Alors n’attendez plus, le dépistage peut vous sauver la vie !

     

    Dépistage du cancer du col de l’utérus : dès l’âge de 25 ans !

     

    L’Essentiel de l’article

    • Le dépistage du cancer du col de l’utérus s’adresse à toutes les femmes entre 25 et 65 ans.
    • On peut se faire dépister chez un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme.
    • Le vaccin contre le papillomavirus protège contre le cancer du col de l’utérus.

    (1) Les autotests dépistent les HPV. Ils sont recommandés pour les femmes de plus de 30 ans. 

  • Cueillette d’automne : attention aux intoxications

    Cueillette d’automne : attention aux intoxications


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    Un cueilleur de champignons averti en vaut deux

    Girolles, cèpes, pieds de mouton… vous aimez les champignons et savez peut-être les reconnaître en forêt. Mais ce n’est pas le cas de tous les promeneurs. Chaque année en France, près de 1 500 cas d’intoxication (1) sont dus aux champignons. Pour prévenir les risques, veillez à ramasser uniquement les champignons comestibles que vous connaissez, et cueillez ceux en bon état en prélevant la totalité du champignon : pied et chapeau, afin d’en permettre l’identification. Autre précaution : ne vous fiez pas aux applications de reconnaissance de champignons sur smartphone qui ne sont pas suffisamment fiables, d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), face aux risques pour votre santé. Au moindre doute sur l’un des champignons récoltés, il vaut mieux le montrer à votre pharmacien ou consulter les associations et les sociétés de mycologie de votre ville.


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    Le piège des courges sauvages

    Des courges poussent spontanément dans votre potager ? Ce n’est pas un cadeau de la nature. Ces courges sauvages ont la même apparence que les courges dont vous avez semé les graines. Mais elles renferment des substances toxiques, prévues pour repousser les prédateurs comme les chenilles. La différence principale est leur goût, amer, alors que celui des courges comestibles est légèrement sucré. Mais plutôt que de les goûter pour vérifier qu’elles sont comestibles, fiez-vous à d’autres critères. La courge toxique peut avoir la forme d’un œuf ou d’une poire. Sa chair est verte, blanche ou jaune et sa peau peut être lisse ou couverte de verrues. Amenez-les à votre pharmacien, qui pourra vous aider ou vous rediriger vers un expert.

    Les courges décoratives, parfois vendues au rayon des fruits et légumes, sont, elles aussi, toxiques. En cas de doute, demandez conseil au vendeur et prévenez vos enfants qui seraient tentés de jouer à la dinette avec.


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    Colchique d’automne : belle mais toxique

    À l’automne, les balades en forêt sont l’occasion de cueillir de belles fleurs sauvages. Mais attention à ne pas confondre l’ail des ours avec le colchique. Cette dernière est en effet très toxique, voire mortelle. Pour ne pas vous tromper, l’ail des ours présente une odeur d’ail au froissage des feuilles, ses fleurs en forme d’étoile et son bulbe allongé sont de couleur blanche. Alors que les feuilles du colchique sont plus rigides, sans tige, le bulbe est rond et foncé et ses fleurs sont mauves. Cela dit, restez vigilant et au moindre doute, préférez admirer la fleur sans la cueillir.

     

    Cueillette d’automne : attention aux intoxications

     

    Bon à savoir : les signes de l’intoxication alimentaire qui ne trompent pas

    Les symptômes observés apparaissent dans les heures qui suivent la consommation (maximum 12 heures). Il s’agit de douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées.

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    L’Essentiel de l’article

    • Avant de partir en forêt, apprenez à reconnaître les champignons comestibles et toxiques.
    • En cas de doute, montrez la plante ou le champignon à votre pharmacien.
    • Ne cuisinez pas les courges sauvages.

    (1) Santé Publique France, Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2019

    Anses, 2021