Catégorie : Veiller sur ma santé

  • Maladies estivales : comment prévenir les maux de l’été ?

    Maladies estivales : comment prévenir les maux de l’été ?


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    La conjonctivite : protégez les yeux des agressions

    Votre œil vous gratte, brûle, rougit ? Vous souffrez peut-être d’une conjonctivite liée à une bactérie, un virus ou une allergie. « Très contagieuse, la meilleure façon de s’en prémunir est de vous protéger des agents irritants (l’eau salée de la mer, l’eau chlorée de la piscine, le sable de la plage…) et des allergènes comme le pollen », explique le Dr Guez, médecin généraliste. Pensez aux lunettes de natation si vos yeux ou ceux de vos enfants sont fragiles et fermez les vitres de votre voiture en période de pollinisation. Rappelez également à vos enfants de se laver régulièrement les mains au cours de la journée pour éviter qu’ils irritent leurs yeux et montrez-leur l’exemple !


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    L’angine : évitez les changements brutaux de température

    Le médecin généraliste le constate chaque été : c’est une période où il y a une recrudescence d’angines, souvent provoquées par des fortes variations de chaleurs (exposition au soleil, climatisation, boissons fraîches…) qui fragilisent les muqueuses et les rendent plus sensibles aux virus. Les angines virales se caractérisent par de la fièvre et une douleur aiguë dans la gorge. Celles bactériennes se reconnaissent par des amygdales très gonflées et blanches. « Comme pour prévenir le rhume, le bon réflexe est de prévoir, pour toute la famille, un pull le soir. Ce sont les températures fraîches en soirée et les courants d’air qui favorisent les angines, car on attrape froid, même en été, constate le Dr Guez. Pensez également à vous laver les mains, et celles de toute la famille, plusieurs fois par jour, car les virus s’immiscent dans la majorité des cas sur la peau. Enfin, veillez à vous hydrater suffisamment (entre 1,5 et 2,5 litres d’eau par jour en cas de fortes chaleurs) tout au long de la journée, car des muqueuses humides seront plus efficaces pour lutter contre l’angine » explique le médecin.

    Cet été, gardez les bonnes habitudes en évitant les contacts avec les personnes très fragiles et continuez à vous laver les mains fréquemment pour limiter la propagation des virus, quels qu’ils soient.

    Dr Guez, médecin généraliste et vice-président du syndicat des médecins libéraux


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    Les verrues et mycoses plantaires : gardez les pieds au sec

    De la peau sous les pieds qui se décolle, des rougeurs, voire des démangeaisons ? C’est sans doute une mycose plantaire ! Si cela ressemble plutôt à une petite bosse rugueuse, recouverte de points noirs, alors il s’agit sûrement d’une verrue. Et là aussi, toute la famille est concernée. Les verrues et mycoses sont causées par des champignons qui raffolent des endroits chauds et humides comme les bords de piscine ou le sable humide de la plage. « Le premier nid à bactérie reste le pédiluve à l’entrée des bassins, constate le Dr Guez. Pour protéger vos enfants des bactéries, virus et champignons, vous pouvez leur faire porter des chaussons de piscine ». Pensez également à garder vos tongs ou sandales au bord du bassin et dans les vestiaires afin d’éviter une contamination éventuelle.


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    L’infection urinaire (cystite) : pensez à bien vous hydrater toute la journée

    Vous avez une envie très fréquente d’uriner et une sensation de brûlure au moment d’aller aux toilettes ? Ce sont les symptômes de l’infection urinaire qui concerne principalement les femmes (et les jeunes filles). La première cause est le manque d’hydratation, notamment en cas de fortes chaleurs. « Un long trajet en voiture, sans pause toilettes, avec la climatisation qui accentue la déshydratation est aussi responsable des infections urinaires », précise le Dr Guez. Pensez donc à vous hydrater régulièrement, mais également à vous changer après la plage, car porter un maillot de bain toute la journée engendre la prolifération des bactéries.

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    L’Essentiel de l’article

    • Protégez les yeux des agents irritants (chlore, pollen, etc.)
    • Portez des tongs à la piscine pour vous protéger des mycoses et verrues plantaires.
    • Buvez suffisamment pour prévenir les infections urinaires.
    • Couvrez-vous en soirée pour éviter l’angine.
  • Hyper-connexion : le cerveau des ados en danger ?

    Hyper-connexion : le cerveau des ados en danger ?

    Un chiffre inquiétant ressort d’une récente étude : 61% des 16-30 ans affirment avoir connu au moins une « perte de contrôle » suite à une exposition aux écrans lors des 12 derniers mois1. Jusqu’à quel point la santé mentale des jeunes peut-elle être impactés ? Quelles formes peuvent prendre ces pertes de contrôle ? Quelles en sont leurs origines ? Eléments d’explications avec Thibaud Dumas, docteur en neurosciences cognitives et président de l’association « Attention Hyper-connexion ».

    Des pathologies difficiles à cerner

    Hyper-connexion, addiction aux écrans, dépendance aux réseaux sociaux, « nomophobie »2 (peur du téléphone inutilisable ou perdu)… le côté obscur de la révolution numérique est une réalité qui porte bien des noms et présente bien des aspects. C’est d’ailleurs son côté protéiforme qui rend ce fléau si difficile à cerner et à étudier. Car employer le mot « écrans » de manière générique n’a que très peu de valeur scientifique. De la même façon que se baser simplement sur le nombre d’heures qu’on y consacre quotidiennement ne suffit pas à détecter ou non une utilisation à risque. Néanmoins, l’impact « physique » des interfaces numériques sur la santé est aujourd’hui quantifiable : troubles du sommeil, prise de poids, problèmes oculaires, entre autres. L’inconnu concerne davantage les possibles séquelles psychologiques, notamment chez les jeunes…

    Les jeunes sous-estiment les risques liés à la surexposition aux écrans

    Sur un panel de 3500 jeunes interrogés3, seulement la moitié d’entre eux estiment que passer du temps devant des écrans interactifs peut avoir une répercussion sur leur santé.

    « Plus de batterie ? C’est la crise d’angoisse, direct ! »

    En 2021, l’addiction aux écrans n’est toujours pas considérée comme une maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui reconnaît seulement, depuis 2018, l’existence d’un « trouble du jeu-vidéo »4. Mais un rapide sondage auprès de n’importe quel adolescent suffit pour comprendre la place qu’ont pris les écrans – et plus particulièrement le smartphone – dans leur vie. « Une journée sans mon portable ? Déjà une heure, je suis au fond du trou ! » rigole Aïssa, 16 ans, lycéenne dans le Val-de-Marne. A côté d’elle, sa copine, Manon, ne sort jamais de chez elle sans un chargeur de secours dans son sac. « Plus de batterie, c’est la crise d’angoisse, direct ! Quand ton téléphone est éteint, c’est fini, t’es seule au monde ! ». De là à « perdre le contrôle » face à une batterie dans le rouge ? « Carrément », répond Manon du tac au tac. « Tu penses plus qu’à ça, ça devient l’obsession… Moi franchement, ça me fait péter un câble. C’est pour ça que j’ai toujours un chargeur… ».

    Thibaud Dumas, docteur en neurosciences cognitives, n’est pas étonné par les propos de ces jeunes filles : « La peur de rater une info, d’être injoignable, coupé des autres, tout cela peut générer de l’angoisse et du stress… et pas seulement chez les ados ! Je conseille à chacun de faire l’expérience : laissez votre portable à la maison et sortez-vous balader. C’est une excellente manière de mesurer son niveau de « dépendance » ».

    Perdre le contrôle pour se déconnecter du réel ?

    Plus loin, quatre garçons de 17 et 18 ans sont assis à la terrasse d’un fast-food : tous ont les yeux rivés sur leur portable. Pour eux, la notion de « perte de contrôle » n’est pas forcément négative. « Parfois, quand tu joues à un jeu ou que tu regardes un truc, t’oublies tout, tu te déconnectes de la réalité et ça fait du bien » explique Saïd, approuvé d’un hochement de tête par ses amis. Un avis que partagent également 12% des jeunes interrogés5, pour qui se connecter à une interface numérique signifie avant tout… « se déconnecter du reste ».

    « Sollicité comme il l’est tout au long de la journée, notre cerveau a bien besoin de moments de « déconnection », c’est normal », abonde Thibaud Dumas. « Mais est-ce que pour ces moments de détente, les écrans sont les plus efficaces ? Je ne suis pas sûr que « binge-watcher » des séries sur une plateforme de streaming ou passer des heures à faire défiler des photos sur Instagram soit la meilleure manière de s’aérer la tête. Ça ne vaudra jamais mieux qu’une séance de sport ou une balade en forêt ».

    « Notre cerveau est de moins en moins habitué à gérer la frustration. »

    Thibaud Dumas, neuroscientifique

    Ecrans : le danger de la « satisfaction instantanée »

    Perdre le contrôle, cela signifie aussi parfois perdre son calme. On ne compte plus ceux – jeunes et moins jeunes – qui ont déjà cassé leur smartphone dans un accès de colère… Interrogés sur le sujet, nos quatre ados échangent des sourires entendus. « Quand tu t’embrouilles sur les réseaux ou autre, parfois c’est la machine qui prend ! » s’esclaffe Luca en montrant l’écran fissuré de son smartphone. « C’est comme un joueur de tennis qui casse sa raquette ! » surenchérit Anouar, déclenchant les rires de ses copains.

    Sur ce sujet-là, Thibaud Dumas apporte son expertise de neuroscientifique : « Le but des réseaux sociaux et de certaines applications, c’est apporter à l’usager de la satisfaction instantanée. Un clic, un like, un « match »… tout va très vite dans le monde du numérique. Ce qui fait que notre cerveau est de moins en moins habitué à gérer la frustration… Et cela, ce n’est pas inné, cela s’apprend. Déjà, à la base, quand on est jeune, c’est parfois compliqué de réfréner ses émotions. Mais avec l’essor de ces pratiques, je crains que ça ne fasse qu’empirer… »

    La perte de contrôle : l’un des objectifs recherchés par les concepteurs

    On le sait, les géants du web ne sont pas simplement des concepteurs de machines high-tech ou d’interfaces « communautaires ». Chez Google ou Facebook, on étudie également avec attention les comportements humains et surtout, leurs failles. Thibaud Dumas livre une analyse aussi éclairée qu’inquiétante sur les stratagèmes employés par les géants de la Silicon Valley pour séduire leurs utilisateurs.

    « Avec les addictions aux réseaux sociaux, on note les mêmes symptômes que dans d’autres addictions comportementales et cela ne doit rien au hasard. En fait, les techniques employées par les géants du web sont les mêmes que celles des casinos : il faut capter l’attention de l’utilisateur avec un maximum d’efficacité et surtout, ne pas la relâcher. Plus il perd le contrôle, plus ses gestes deviennent automatisés, plus il va consommer. C’est un système très perfectionné qui a clairement pour but d’encourager les comportements addictifs. »

    4h30

    C’est le temps moyen consacré par les Français aux écrans chaque jour, soit 8 minutes de plus qu’en 2018.

    Addiction aux écrans : les ados en première ligne

    En sa qualité de président de l’association « Attention Hyper-connexion », Thibaud Dumas est bien placé pour savoir que les adolescents sont les premières victimes de ces techniques de séduction plus que pernicieuses. Et d’après lui, le problème est encore trop minimisé par les pouvoirs publics. « Les ados sont livrés à eux-mêmes avec leur smartphone, leurs réseaux, leurs tablettes… Contrairement au tabac ou à l’alcool, il n’y a quasiment pas de prévention, pas de message, alors que les conséquences néfastes liées à l’utilisation des écrans chez les jeunes ne manquent pas : cyberharcèlement, dépressions, comportements addictifs… », explique-t-il.

    Son conseil aux parents qui sentiraient leur ado glisser sur la mauvaise pente : « C’est le même principe qu’avec d’autres addictions, il faut avoir une conversation avec lui. Il faut lui poser des questions, demander, par exemple : « Qu’est-ce que tu vas ressentir, si tu passes une journée sans portable ? » Il faut encourager la conversation. C’est la clé pour guérir toutes les addictions, quelle qu’elle soit ».

    Mais pour pouvoir en parler sereinement avec leurs enfants, encore faudrait-il que les parents ne soient pas eux-mêmes concernés par le problème. Car si les jeunes sont les premiers touchés par l’hyper-connexion, les adultes ne sont pas en reste. La « consommation » d’activités numériques connait une véritable explosion depuis la crise du Covid et l’essor du télétravail. Vigilance, donc. Et pourquoi pas même, abstinence ?

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    L’Essentiel de l’article

    Les jeunes n’ont pas conscience des risques d’une addiction aux écrans

    La perte de contrôle face à l’hyperconnexion est minimisée

    Le dialogue est nécessaire pour comprendre les usages de son ados

    1 – 3 – 5 Baromètre des addictons Macif 2021.

    Contraction de « No Mobile Phone Phobie », expression employée aux Etats-Unis pour décrire la peur du téléphone inutilisable ou perdu

    4 drogues.gouv

  • Prendre conscience des impacts de la drogue avec Ludovik

    Comme 10% des 16-30 ans1, Sophie-Pénélope consomme régulièrement – au moins une fois par mois – du cannabis, au grand dam de sa sœur aînée. Dans une vidéo interactive, le youtubeur Ludovik se voit confier la mission de trouver les responsables du trafic de drogue qui permet à la jeune fille de se procurer du “kanateushi”. Sauriez-vous faire les bons choix pour réussir le défi à ses côtés ?

    Votre mission est d’autant plus importante que Sophie-Pénélope fait partie des 53 % des fumeurs réguliers de cannabis qui estiment que leur consommation n’a aucun impact sur leur santé1. Pas question en revanche de lui faire la morale, mais plutôt de la pédagogie bienveillante. Sinon elle risque, comme 64 % des consommateurs1, de ne pas se sentir concernée par les messages de prévention que vous lui soumettrez !

    Que dit la loi ?

    Le cannabis est illégal en France, fumer un joint c’est donc se mettre hors la loi. Depuis 2020, l’usage des stupéfiants est sanctionné par une amende forfaitaire de 200 euros2.

    1 Baromètre des Addictions Macif 2021
    2 Service Public 2020
  • Piercing : quelles précautions pour prévenir les risques de complications ?

    Piercing : quelles précautions pour prévenir les risques de complications ?


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    Quelles sont les contre-indications au piercing ?

    « Si la peau de votre enfant est particulièrement irritable, avec un eczéma atopique ou un psoriasis par exemple, le piercing est fortement déconseillé, car il pourrait amplifier les lésions sur les zones touchées », précise d’emblée le Dr Rousseaux, dermatologue. En revanche, si votre enfant souffre d’allergie au nickel, il n’y a pas de contre-indication. À une seule condition : que le bijou soit en acier chirurgical et fabriqué en Union Européenne (n’hésitez pas à poser la question au perceur). En effet, « les normes européennes ont banni le nickel, principal métal qui déclenche une allergie », observe la spécialiste.

    Bon à savoir

    Si votre enfant est mineur, vous devez signer une autorisation parentale pour qu’il puisse se faire percer dans un salon sans vous. Sinon, vous pouvez également l’accompagner en présentant votre pièce d’identité au professionnel.

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    Quel professionnel choisir pour se faire percer ?

    N’hésitez pas à accompagner votre ado dans différents salons de piercing pour échanger avec le professionnel sur le piercing souhaité, vous renseigner sur les soins pour la cicatrisation et checker les conditions d’hygiène. Tout comme le tatouage, le perçage corporel est très réglementé : port du masque et de gants, utilisation de matériel à usage unique, lavage des mains, désinfection de la peau avant le piercing, etc. C’est aussi l’occasion de vérifier que le professionnel utilise bien une aiguille plutôt qu’un pistolet pour percer. Ce dernier augmente le risque d’éclatement du cartilage, ce qui rend difficile la cicatrisation.


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    Quelles sont les zones percées les plus sensibles aux complications ?

    « Si le piercing au lobe de l’oreille guérit facilement (environ 1 mois de cicatrisation), d’autres zones sont plus sensibles et difficiles à cicatriser », explique Isabelle Rousseaux. C’est le cas des tétons, des sourcils ou des lèvres, qui peuvent facilement s’infecter. En revanche, le piercing à la langue est plutôt bien toléré. « La bouche est autonettoyante, ce qui diminue le risque d’infection. Néanmoins, vous pouvez souffrir de petites complications comme des douleurs, des inflammations ou des saignements de la langue, qui disparaissent au bout de 2 à 3 jours », précise la dermatologue.

    Pour un premier piercing, il est conseillé d’opter pour une zone moins fragile, comme l’oreille ou le nombril, pour s’habituer au bijou et aux soins à lui apporter, avant de choisir des piercings plus originaux et sensibles tels que ceux sur le visage par exemple.

    À savoir

    « En dehors des piercings sur la langue, une fois la plaie cicatrisée, le trou du piercing ne se referme plus », explique Isabelle Rousseaux. Chaque piercing laisse donc une marque définitive (plus ou moins visible) sur votre peau, même après avoir retiré le bijou.


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    Combien de temps doit-on attendre après un piercing pour se baigner ?

    « Comptez environ 4 à 6 semaines pour que la peau cicatrise après la pose du bijou », observe le médecin dermatologue. Pendant ce laps de temps, votre enfant doit éviter les baignades, car le sable, les germes et les bactéries dans l’eau des lacs et des piscines favorisent l’infection du piercing. Autre précaution : ne pas exposer la zone percée au soleil pendant la même durée pour une meilleure cicatrisation. Et si « la peau de la zone percée commence à rougir ou à gratter, demandez à votre enfant de retourner chez son perceur pour qu’il lui retire le bijou et consultez un médecin », rappelle Isabelle Rousseaux.

    Votre ado veut un piercing ?

    Une consultation chez un dermatologue est recommandée avant de se faire percer. Elle est couverte par le contrat Garantie Santé de la Macif.* Renseignez-vous !

     

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    L’Essentiel de l’article

    • En cas de maladie(s) de peau, le piercing est déconseillé.
    • Il faut veiller à choisir un perceur agréé, qui utilise une aiguille.
    • Pour les mineurs, une autorisation parentale est nécessaire pour se faire percer.
    • Les baignades et l’exposition au soleil sont à proscrire pendant 4 à 6 semaines.
  • Tatouage : 4 précautions à prendre avant de se faire tatouer

    Tatouage : 4 précautions à prendre avant de se faire tatouer


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    Bien choisir son tatoueur : fiez-vous au bouche-à-oreille !

    Prenez le temps de découvrir plusieurs salons de tatouage pour discuter de votre projet et checker les conditions de travail et l’hygiène. Sur ce point, sachez que tous les tatoueurs professionnels doivent respecter un cahier des charges très strict (1) : lavage antiseptique des mains, port de gants à usage unique, utilisation de matériel stérile, etc. Soyez intransigeant ! « Si vous voyez que ce n’est pas le cas, fuyez, car le non-respect de ces règles d’hygiène est susceptible d’entraîner une infection bactérienne, voire la transmission du VIH » prévient Isabelle Rousseaux, médecin dermatologue. À noter que hors épidémie, le port du masque par le tatoueur n’est pas obligatoire, mais vivement conseillé pour éviter toute transmission de germes par voies respiratoires.

    Chiffres-clés

    18 % (2) des Français majeurs sont tatoués (soit + 8 points depuis 2010). Les premiers concernés sont les 25-34 ans : 31 % (2) d’entre eux sont déjà tatoués, puis viennent les 35-49 ans (26 %) et les 18-24 ans (22 %).


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    S’informer sur les contre-indications : prenez soin de votre peau

    « Toutes les maladies de peau comme le psoriasis ou le vitiligo sont des contre-indications aux tatouages », fait remarquer la dermatologue. En effet, l’encre peut être responsable de complications et amplifier vos lésions sur les zones concernées. Idem si vous souffrez d’allergies (encre, métaux, latex…) car le matériel utilisé par le tatoueur peut contenir des allergènes.

    Si vous présentez des troubles de la coagulation (hémophilie), le tatouage est également déconseillé, car vous risquez de saigner abondamment. Autre contre-indication : les maladies chroniques, auto-immunes ou inflammatoires. « Chaque tatouage présente un risque d’infection (malgré les précautions d’hygiène), on évitera donc de tatouer une personne au système immunitaire affaibli, qui peut avoir du mal à cicatriser, explique le Dr Rousseaux. Si vous êtes porteur de l’une de ces maladies, il convient de consulter votre médecin au préalable avant de vous faire tatouer », prévient-elle.

    Enfin, le tatouage est contre-indiqué aux femmes enceintes ou allaitantes. « Il s’agit davantage d’un principe de précaution, car on ne sait pas encore bien comment les encres migrent dans l’organisme », ajoute la dermatologue.


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    Déterminez l’emplacement de votre tatouage : évitez certaines parties du corps

    Selon la dermatologue, deux zones sont à éviter. Celle de la colonne vertébrale, notamment pour les femmes. « C’est l’endroit où l’on peut être amené à poser une péridurale avant un accouchement. Le risque est de faire pénétrer des pigments d’encre dans votre moelle épinière » explique-t-elle. La seconde zone à ne pas tatouer, c’est le grain de beauté. « En tatouant une zone avec un ou plusieurs grains de beauté, on ne peut plus voir comment ils évoluent, ce qui rend difficile, pour ne pas dire impossible, le dépistage d’un éventuel cancer de la peau », prévient Isabelle Rousseaux.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez faire effacer votre tatouage grâce au laser. Cette technique, consiste à pulvériser les particules d’encre dans votre peau afin que votre corps les éliminent naturellement et que le dessin disparaisse. Ce processus est long (comptez entre 5 à 6 séances espacées de 5 à 7 semaines chacune (3)), et coûteux (entre 50 euros la séance pour un tatouage de 3 cm de diamètre et jusqu’à 200 euros ou plus pour un grand tatouage (3)). Le détatouage au laser comporte des risques d’infections et de brûlures de la peau. À ce titre, il doit être pratiqué par un médecin dermatologue spécialisé pour prévenir toute complication. Les séances de laser ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale.


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    Bien choisir son encre de tatouage : privilégiez les tons neutres !

    Les encres noires sont les moins cancérigènes selon une récente étude de Que Choisir Santé (4). Tandis que les encres rouges, bleues, vertes et blanches concentrent le plus de substances néfastes. « Toutes les couleurs contiennent des substances cancérigènes qui sont susceptibles, un jour, de se dégrader dans l’organisme, observe le Dr Rousseaux. Mais ce n’est pas tant le choix de la couleur qui pose le plus problème, mais la quantité utilisée, notamment pour les très grands tatouages », précise-t-elle. Si vous souhaitez vous faire tatouer, privilégiez si possible les tatouages unis à l’encre noire qui représentent le moins de danger.

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    L’Essentiel de l’article

    • Assurez-vous des bonnes conditions d’hygiène du salon de tatouage.
    • En cas de grossesse ou de maladie(s) de peau, le tatouage est contre-indiqué.
    • La colonne vertébrale et les grains de beauté sont des zones à éviter.
    • Le détatouage est un processus long et coûteux.

    (1) Légifrance, Décret n° 2008-149 du 19 février 2008 fixant les conditions d’hygiène et de salubrité relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutanée et du perçage, et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires), 2008
    (2) Ifop pour La Croix, La pratique du tatouage en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, 2017
    (3) AFME, Le détatouage laser pour enlever un tatouage, 2019
    (4) Que choisir, Dossier « Tatouages, du poison dans les encres », 2021
  • Covid-19 : comment mieux retrouver le goût et l’odorat après la maladie ?

    Covid-19 : comment mieux retrouver le goût et l’odorat après la maladie ?


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    Qu’est-ce que l’anosmie ou perte de l’odorat ?

    Pr Sven Saussez. L’anosmie est la perte totale de l’odorat, c’est-à-dire que vous ne sentez plus aucune odeur. C’est le cas le plus fréquent chez les personnes atteintes de la Covid-19, car le virus attaque les cellules nerveuses sensorielles. Ce trouble est généralement transitoire et peut également survenir en cas d’allergies saisonnières, de rhinites à répétition, d’infection ORL, etc. Nous avons constaté chez nos patients ayant contracté le coronavirus que 75 à 85 % d’entre eux récupèrent leur odorat deux mois après la fin de la maladie, sans aucune séquelle.

    Chiffre-clé

    86 % (1) des malades présentant des symptômes légers de la Covid-19 (souche originelle) souffrent d’une perte d’odorat.


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    Pourquoi l’anosmie peut engendrer la perte du goût ?

    Pr S.S. Les papilles gustatives de la langue identifient le goût (salé, sucré, acide, etc.) pendant que les nerfs olfactifs (présents dans le nez) identifient les arômes des aliments. C’est la combinaison de ces deux sensations qui vous permet de reconnaître une saveur et de l’apprécier pleinement. Quand votre système olfactif est détérioré par une infection, vous pouvez perdre aussi les arômes et donc la saveur des aliments. On appelle cette perte de goût l’agueusie.


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    Qui et quand consulter lorsque l’on perd l’odorat ?

    Pr S.S. Si dans un délai de 2 à 4 semaines après les premiers symptômes de la Covid-19, votre sens de l’odorat ne revient pas, il faut vous rendre au cabinet de votre médecin traitant (sous réserve que votre test PCR ne soit plus positif) ou consulter en ligne grâce à la téléconsultation. Si besoin, votre médecin vous orientera vers un ORL.

    Vous souffrez d’une perte de l’odorat ou du goût liée à la Covid-19 ?

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    Comment retrouver son odorat ?

    Pr S.S. Pour soigner l’anosmie, la rééducation olfactive fonctionne bien. Environ 60 % (3) des personnes qui suivent un training olfactif retrouvent l’odorat. Cette méthode consiste à sentir deux fois par jour (matin et soir) des huiles essentielles à base de fleurs, de fruits, d’épices ou de plantes aromatiques. Vous pouvez également utiliser des odeurs naturelles fortes comme la cannelle, le vinaigre, les agrumes, la menthe, le café, etc., en privilégiant celles qui vous sont familières et appréciables. Il faut vous concentrer sur l’odeur pendant 5 minutes, sans aucune pollution sensorielle. Vous pouvez répéter cet entraînement durant deux à trois mois, en utilisant les mêmes odeurs jusqu’à amélioration, avant d’en intégrer de nouvelles au fur et à mesure. Pour essayer de récupérer au plus vite vos sens, adoptez également une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes afin d’augmenter vos apports en antioxydants et en vitamine B qui peuvent améliorer la récupération nerveuse.

    Dernier conseil : armez-vous de patience, car la récupération de l’odorat peut, pour certains patients, être lente et difficile à vivre psychologiquement. On estime que 25 à 30 % (4) des personnes souffrant d’anosmie présentent des symptômes dépressifs à long terme. Si vous vous sentez en détresse face à cette perte de sens, parlez-en à vos proches, car ce n’est pas toujours évident pour les personnes non atteintes de comprendre cet handicap invisible. N’hésitez pas non plus à consulter un psychologue si vous vous sentez démunis face à la situation.


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    Quelles peuvent être les séquelles de l’anosmie et comment y pallier ?

    Pr S.S. Durant la période où elles commencent à retrouver leur odorat, certaines personnes développent des fantosmies. Autrement dit, elles sentent des odeurs désagréables (cigarette, fer, vinaigre, chlore…), alors qu’il n’y a rien à sentir ! D’autres perçoivent des odeurs déformées, qui leur inspirent du dégoût (parosmie). Ces hallucinations olfactives surviennent plusieurs semaines après une perte brutale du goût ou de l’odorat. Pour en venir à bout, une seule solution : tout comme pour l’anosmie, il faut rééduquer son nez à sentir les odeurs.

    Bon à savoir :

    L’association Anosmie propose des réunions à distance d’information, de rééducation olfactive et de soutien entre malades.

    La perte d’odorat et de goût pèse sur votre santé mentale ?

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    L’Essentiel de l’article

    • L’anosmie désigne une perte totale de l’odorat.
    • Quand l’odorat est altéré, on perd aussi souvent les arômes des aliments en bouche.
    • L’odorat peut généralement se rééduquer petit à petit grâce au training olfactif.

    (1) Journal of Medicine, Study reports patient-reported loss of smell in 86 % of mild COVID-19 cases, 2021
    (2) Ameli, Le médecin traitant et le parcours de soins coordonnés, 2021
    (3) Anosmie.org
    (4) Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
  • Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques

    Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques


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    La coupe menstruelle ou “cup”

    La coupe menstruelle ou « cup », est un réceptacle en caoutchouc ou en silicone que l’on place à l’intérieur du vagin. Son prix varie entre 15 et 30 euros selon le modèle et sa taille. La cup peut rester en place pendant 4 à 8 heures (1), en fonction de l’intensité de votre flux menstruel, et se réutilise pendant 10 ans. Après l’avoir vidée, nettoyez-la, soit simplement à l’eau, soit à l’eau avec du savon doux ou un nettoyant intime, sans agent chimique (type parfum). Pour la nuit, il vaut mieux préférer une protection externe comme une serviette ou une culotte menstruelle afin de diminuer le risque de développer un syndrome du choc toxique menstruel.

    La coupe menstruelle nécessite un peu d’entraînement avant de la poser et de la retirer en un seul geste. Elle ne contient pas de produits chimiques (2), mais une petite gêne est parfois ressentie lors des premières utilisations car la cup est plus rigide et imposante qu’un tampon.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    33,75 euros par an, soit 337,50 tous les 10 ans*

    Chiffre-clé

    Entre 10 000 et 15 000 (3) produits menstruels sont utilisés par les femmes au cours de leur vie.

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    La culotte menstruelle

    La culotte de règles ressemble à une culotte ordinaire… sauf qu’elle retient vos menstruations grâce à ses multi-couches de tissus absorbants en matière naturelle (éponge de coton, bambou…). Elle ne contient aucun composant chimique. Discrète, vous pouvez la porter de jour comme de nuit, jusqu’à 12 heures maximum. Il faut donc penser à en acheter au moins deux pour tenir 24 heures et les laver à la main, avant de les mettre en machine après utilisation. Comptez ainsi entre 30 et 40 euros en moyenne pour une culotte de règles à garder entre 7 et 10 ans.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    25,50 euros par an, soit 255 euros tous les 10 ans*
     

    Le saviez-vous ?

    Le contrat Santé de la Macif couvre vos consultations chez un(e) gynécologue*.

     

    *Voir conditions du contrat

    Bon à savoir :

    Vous voulez savoir combien vous coûtent vos protections hygiéniques à l’année ? Faites vos comptes grâce au calculateur imaginé par le site du Monde.

    Le saviez-vous ?

    45 milliards (3) de déchets par an sont générés par les serviettes hygiéniques. Il faut environ 500 ans (2) avant qu’une serviette hygiénique ne se dégrade.


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    La serviette hygiénique lavable

    Les serviettes lavables en tissu sont composées de matières naturelles et biodégradables, comme le coton bio ou la fibre de bambou, et ne contiennent pas de produits chimiques. Aussi absorbantes que les serviettes classiques, elles offrent une protection d’une durée équivalente (quatre heures environ selon votre flux). Sauf qu’elles se réutilisent pendant 5 ans.

    Une serviette lavable se rince à l’eau froide, puis se lave en machine. Une contrainte certes, mais cela vous permet d’éliminer la serviette à usage unique et donc de réduire vos déchets au quotidien ! Côté budget, comptez entre 15 et 25 euros pour un lot de 3 serviettes. À moins que vous ne cousiez vos propres modèles.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    28 euros par an, soit 280 euros tous les 10 ans.*
     

    Vous souhaitez vous engager contre la précarité menstruelle ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de collecte et de fabrication de protections hygiéniques près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com

    *Protection hygiénique jetable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot (3 euros), du nombre moyen constaté de protections jetables par lot (24 pièces) et du nombre moyen constaté de protections jetables utilisées par une femme chaque mois (22 pièces) (4).

    Coupe menstruelle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une cup (22,50 euros) et d’une cup utilisée par une femme pendant 10 ans.

    Culotte de règle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une culotte menstruelle (35 euros) et de 3 culottes utilisées par une femme pendant 10 ans.

    Serviette lavable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot de 3 serviettes lavables (20 euros) et de 2 lots de serviettes lavables utilisées par une femme pendant 5 ans.

    L’Essentiel de l’article

    • Une coupe menstruelle peut s’utiliser jusqu’à 10 ans.
    • La culotte menstruelle se porte de jour comme de nuit.
    • Vous pouvez coudre vos propres serviettes lavables.

    (1) ANSES, Sécurité des produits de protection intime, 2019
    (2) Sénat, Commercialisation de la coupe menstruelle, 2021
    (3) Planetoscope, Consommation mondiale de serviettes hygiéniques
    (4) Absorbent Hygiene Products Manufacturers Association
  • Le saviez-vous ? Mal nettoyée, votre gourde peut devenir un nid à bactéries !

    Le saviez-vous ? Mal nettoyée, votre gourde peut devenir un nid à bactéries !

    Vous avez dit adieu aux bouteilles en plastique pour les remplacer par une gourde réutilisable ? C’est une bonne décision ! C’est l’un des premiers gestes éco-responsables pour réduire ses déchets. Il ne faut pas néanmoins oublier de bien l’entretenir car les bactéries se développent très vite dans l’eau.

    Les bons gestes ? Privilégiez une gourde en acier inoxydable, plus facile d’entretien (l’inox ne retient pas les bactéries), évitez de boire à même le goulot lorsque c’est possible et laissez-la ouverte lorsqu’elle est vide si vous ne l’utilisez pas. Chaque jour, laissez tremper votre gourde réutilisable dans de l’eau avec du savon ou du bicarbonate de soude avant de bien la rincer. N’oubliez pas non plus de nettoyer le bouchon !

    ● Lire aussi : 5 conseils pour diminuer sa consommation de plastique

  • Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

    Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

    La plupart des grains de beauté ne sont pas dangereux, mais certains peuvent changer d’aspect et évoluer en cancer de la peau. C’est pourquoi, il est important de faire inspecter sa peau régulièrement par un dermatologue pour prévenir d’éventuelles complications.


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    Comment apparaissent les grains de beauté ?

    Les grains de beauté se développent pendant l’enfance, surtout sur les zones les plus exposées au soleil comme le visage, les bras et le dos. Ils sont composés de cellules pigmentées, leur donnant cette couleur marron clair à marron foncé. Quant à leur nombre, cela dépend de facteurs héréditaires. Si l’un de vos parents a beaucoup de grains de beauté, il est fort probable que vous en soyez couvert aussi. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un parent et son enfant aient un grain de beauté situé au même endroit sur le corps, par exemple. Généralement sans danger, ils peuvent parfois changer de forme et évoluer en cancer de la peau. À surveiller donc !


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    Grain de beauté : l’importance du dépistage

    Selon le Dr Marc Perrussel, dermatologue à Nantes, « il ne faut pas hésiter à profiter chaque année de la consultation gratuite de dépistage lors de la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau (1). » Cet examen de prévention aide à détecter le cancer de la peau (appelé mélanome) et d’éventuelles anomalies. Il est particulièrement conseillé chez les personnes jugées à risque comme le détaille le dermatologue :

    • Les « peaux claires, avec antécédents de coups de soleil »
    • Les « personnes ayant des cas de mélanomes dans la famille »
    • Les « personnes pratiquant quotidiennement une activité en plein air, sous le soleil » comme jardiner, bricoler, faire du sport ou travailler sur des chantiers par exemple.
    • Les « personnes ayant un nombre de grains de beauté supérieur à 50 »

    Lors de la consultation de dépistage, des conseils vous sont prodigués afin d’apprendre à observer vous-même votre peau à l’aide d’un miroir.


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    La méthode ABCDE pour surveiller vos grains de beauté

    Outre un rendez-vous chez un spécialiste de la peau, la meilleure technique pour prévenir des risques potentiels avec vos grains de beauté est encore de « s’auto-examiner », environ tous les trois mois. Pour que cet « auto-examen » soit le plus fiable possible, le Dr Perrussel recommande d’appliquer la règle « ABCDE » qui prend en compte la taille, la couleur, l’aspect, entre autres.

     

    Grain de beauté : quand faut-il s’inquiéter ?

     

    « Si un de vos grains de beauté évolue en quelques semaines ou quelques mois, qu’il devient asymétrique, change de couleur, que ses bords deviennent irréguliers et que son diamètre est supérieur à 6 mm, il faut consulter rapidement », explique-t-il. Si votre grain de beauté répond à au moins 3 de ces critères, il peut vous être retiré par précaution.

    Au-delà de cette règle, le dermatologue conseille également de consulter si un grain de beauté « est vraiment différent des autres » afin de vérifier qu’il ne s’agit pas d’un cancer de la peau.

    Bon à savoir

    Contrairement aux idées reçues, « un grain de beauté en relief est un grain de beauté sans risque » selon le dermatologue. De même si l’on se coupe et que le grain de beauté se met à saigner. En revanche, le spécialiste conseille de consulter si un saignement spontané apparaît.


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    Comment prévenir l’apparition du mélanome ?

    Selon le Dr Perrussel, « l’exposition solaire est le grand responsable de l’apparition des mélanomes ». Le dermatologue conseille ainsi de se protéger du soleil en portant vêtements et chapeau, et d’éviter l’exposition entre 12 h et 16 h. Il recommande également d’appliquer de la crème solaire « en quantité suffisante le matin, puis d’en remettre toutes les 2 heures », en insistant sur les zones sensibles comme le visage et le décolleté.

    Enfin, le dermatologue conseille aussi aux parents « d’éviter toute exposition solaire chez les enfants de moins de 3 ans », en raison de la peau qui est encore immature et ultrasensible aux rayons du soleil. Pensez également à leur faire porter des lunettes de soleil pour protéger leurs yeux et leur visage.

     

    Vous avez un grain de beauté suspect ?

    Le contrat Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un dermatologue.*

     

    *voir conditions

    L’Essentiel de l’article

    • L’exposition solaire est la principale responsable dans l’apparition du cancer de la peau.
    • Il est conseillé de surveiller ses grains de beauté tous les trois mois en utilisant la méthode ABCDE.
    • L’Assurance Maladie permet un dépistage gratuit de la peau chaque année.

    (1) Syndicat National des Dermatologues-vénérologues, Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau

  • Le saviez-vous ? Fumer tue… l’environnement !

    Le saviez-vous ? Fumer tue… l’environnement !

    Si la cigarette porte atteinte à la santé (plus de 75 000 décès en France chaque année (1)), l’impact du tabagisme sur l’environnement n’est pas non plus anecdotique.

    En effet, dès leur culture, les feuilles de tabac sont séchées au charbon de bois et de nombreux arbres sont coupés pour la construction de séchoirs à l’air libre. (2) Cette production participe à la déforestation mais aussi à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les pesticides utilisés dans les cultures sont également responsables de la disparition de nombreux insectes et animaux (2).

    Une fois allumée, la cigarette continue de polluer l’air en libérant des substances toxiques. Mais l’industrie du tabac, c’est aussi des milliards de mégots (20 à 25 000 tonnes (3) jetés par an en France) retrouvés dans l’environnement, qui mettent en moyenne 12 ans (2) à se dégrader, laissant derrière eux des composants toxiques qui se diluent dans les sols, les eaux, et nuisent aux écosystèmes.

    (1) Santé Publique France, Tabac, 2020

    (2) CNCT (Comité national contre le tabagisme)

    (3) ecologie.gouv, Fumer tue, jeter un mégot pollue, 2020