Catégorie : Veiller sur ma santé

  • Allergies estivales : nos conseils pour éviter qu’elles ne gâchent votre été !

    Allergies estivales : nos conseils pour éviter qu’elles ne gâchent votre été !

    À la période estivale, entre le pollen, le soleil et les insectes, votre organisme est mis à l’épreuve. Heureusement, certaines mesures préventives vous permettent de lutter contre vos allergies et donc de passer un bel été !


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    Le rhume des foins, l’allergie la plus courante

    Vous avez des difficultés à respirer, le nez qui coule, les yeux qui pleurent ? Vous souffrez probablement du fameux rhume des foins, cette allergie causée par les pollens des plantes graminées. La chaleur et le vent favorisent la diffusion des pollens dans l’air et il est donc difficile de les éviter en particulier au printemps et en été. Mais certaines précautions permettent de s’en protéger efficacement.

    « La première étape pour lutter contre une allergie est d’identifier le pollen ou les pollens responsables avec un test spécifique chez le médecin allergologue pour ensuite, si nécessaire, se faire désensibiliser », détaille le Dr Catherine Quéquet, médecin allergologue. Un traitement médical préventif peut aussi vous être prescrit par le spécialiste. L’allergologue conseille également de porter un chapeau et des lunettes de soleil pour vous protéger, lors de vos balades en forêt, par exemple.

    « Si les cheveux n’ont pas été couverts, il est prudent de se les laver le soir pour éviter que les pollens ne se déposent sur l’oreiller », précise-t-elle. Autres conseils : aérer votre logement le matin et le soir, quand les pollens sont les moins actifs, et étendez votre linge à l’intérieur de votre habitation.

    La première étape pour lutter contre une allergie est d’identifier le pollen ou les pollens responsables avec un test spécifique chez le médecin allergologue […].

    Dr Catherine Quéquet, allergologue

    Le saviez-vous ?

    Pas tous égaux face aux allergies.

    Deux facteurs déclenchent l’allergie : l’exposition à un allergène et la prédisposition génétique. « Une personne ne devient pas allergique du jour au lendemain, précise le Dr Quéquet. Son organisme va réagir face à un allergène comme le poil de chat parce qu’il aura été exposé plusieurs fois ou plusieurs années. Ce risque est démultiplié si l’un de ses parents est lui-même allergique. »


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    Allergies : gare aux piqûres d’abeilles ou de guêpes

    Pendant l’été, les piqûres d’insectes sont courantes et pour certaines personnes, elles révèlent alors une allergie. « Ce sont surtout les piqûres d’abeilles ou de guêpes qui déclenchent une réaction allergique, observe le Dr Quéquet. Si la zone de piqûre s’étend sur une dizaine de centimètres, déclenche démangeaisons et brûlures, ou un gonflement de la peau, il est nécessaire de consulter un médecin. » Si vous constatez un gonflement au niveau du visage et du cou, avec une gêne respiratoire, ou face à un choc anaphylactique (réaction allergique rapide et violente), il faut appeler le Samu au 15.

    Face aux piqûres d’insecte, la solution est de se faire désensibiliser. « La désensibilisation est très efficace, de l’ordre de 95 % pour la guêpe et plus de 80 % pour l’abeille », assure le médecin allergologue. Le traitement médicamenteux est lui aussi efficace en cas de réaction modérée. Au quotidien, il convient d’utiliser des répulsifs anti-insectes pour vous protéger.


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    Les acariens et les chenilles : le risque allergique existe !

    Les acariens aiment l’humidité et la chaleur des maisons l’hiver, mais on les retrouve aussi en été ! Responsables de la majeure partie des allergies, ces insectes prolifèrent dès que la température dépasse les 20 °C. Pour vous débarrasser des acariens, pensez à aérer votre logement tous les jours. « Il convient aussi de dépoussiérer régulièrement vos meubles avec un chiffon humide, puis de passer l’aspirateur deux à trois fois par semaine. Lavez vos draps à 60 °C et n’oubliez pas de passer en machine les peluches de vos enfants », indique l’allergologue.

    Un contact avec une chenille processionnaire peut également vous provoquer une allergie : urticaire, éruption cutanée douloureuse, fortes démangeaisons, éternuements… Ces chenilles possèdent des poils urticants qui peuvent se détacher et être transportés facilement sous l’effet du vent, et atteindre votre peau ou vos vêtements. Les symptômes disparaissent généralement d’eux-mêmes en quelques jours à quelques semaines, mais si vous constatez une aggravation des symptômes, il est préférable de consulter votre médecin.


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    La lucite estivale ou l’allergie au soleil

    Autre réaction : l’allergie au soleil. « Aussi appelée lucite estivale, elle concerne surtout les jeunes femmes », indique le Dr Quéquet. Elle se manifeste par des boutons rouges sur toutes les zones exposées aux UV, y compris si le temps d’exposition est bref, pendant un trajet métro/bureau par exemple. « La lucite estivale dure plusieurs années et disparaît comme elle est venue », rassure l’allergologue. Pour prévenir cette allergie, le médecin préconise, les deux mois précédant les beaux jours, des séances de photothérapie chez un dermatologue. En parallèle, il est essentiel de vous appliquer une crème solaire indice 50+ à chaque exposition, peu importe la couleur de votre peau et la nature de votre allergie.

     

    La lucite estivale dure plusieurs années et disparaît comme elle est venue.

    Dr Catherine Quéquet, allergologue

    Le saviez-vous ?

    Certains médicaments et cosmétiques peuvent provoquer des réactions cutanées semblables à la lucite estivale : rougeurs, boutons, plaques, démangeaisons ou coloration anormale de la peau… Il ne s’agit pas d’une allergie, mais si vous prenez des médicaments, veillez toujours à consulter votre pharmacien pour savoir s’ils sont photosensibilisants. Pour les cosmétiques, il convient d’en utiliser des sans parfum l’été.

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    L’Essentiel de l’article

    • En cas d’allergie au pollen, portez chapeau et lunettes pour vous protéger.
    • La désensibilisation est une solution efficace contre les allergies.
    • L’été, privilégiez des cosmétiques sans parfum.
    • Si vous êtes allergique au soleil, protégez-vous avec une crème solaire indice 50+.
  • Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

    Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

    La première chose à connaître lorsque vous choisissez des lunettes de soleil, c’est le type de couleur qui correspond le mieux à votre correction : marron si vous êtes myope, gris ou vert si vous êtes hypermétrope, par exemple. « Un emmétrope (vision normale) peut opter pour n’importe quelle couleur », explique Stéphane Benarrous, opticien.


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    Choisir la bonne teinte selon ses activités

    Le choix des verres de vos lunettes de soleil dépend également de l’usage que vous souhaitez en faire. « Pour la course à pied, le vélo, les sports aquatiques ou en montagne, préférez les verres bruns, qui permettent de bien distinguer les reliefs et les contrastes. Vous pourrez ainsi anticiper les obstacles ou les bosses. Le brun clair, quant à lui, est conseillé pour faire une partie de golf ou de tennis par exemple, soit des sports qui nécessitent une bonne vision de près et de loin. Le jaune et l’orangé sont des teintes idéales pour la pêche et les sports de cibles comme la chasse », explique l’opticien. Pour un usage général, les teintes vertes et grises sont appréciables car elles ne dénaturent pas les couleurs.

    Fact-checking : plus les verres des lunettes de soleil sont foncés, plus ils protègent du soleil

     

    À savoir

    Les verres catégorie 4 sont les plus protecteurs, mais généralement aussi les plus foncés. Ils sont fortement déconseillés en voiture car ils n’offrent pas une visibilité optimale pour la conduite.


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    Une protection optimale

    « Quels que soient la couleur des verres et votre type de correction, je recommande au minimum une protection 3 pour être parfaitement protégé. En pleine mer ou en haute montagne, privilégiez une protection 4, car il y a beaucoup de réverbération. Pour l’esthétique et le confort, les classes 0 à 2 suffisent », ajoute Stéphane Benarrous. Mais il ne faut pas se fier seulement à la couleur des verres pour la protection. « Seules les lunettes certifiées « UV CE » apportent un filtre anti-UV », précise-t-il. Il est donc recommandé d’acheter vos lunettes de soleil chez un opticien qui possède toute l’expertise pour vous conseiller.

    À savoir

    Sur le plan réglementaire, le marché des lunettes de soleil est soumis à un strict contrôle de la part de la DGCCRF (1) afin de garantir la protection de vos yeux.

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    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez une couleur de verre adaptée à votre correction.
    • Optez pour des lunettes certifiées « UV CE ».
    • Privilégiez une classe de lunette adaptée à vos activités.

    (1) DGCCRF, Lunettes de soleil : comment choisir la bonne protection ?, 2020

  • En cas de morsure de tique ou de taon, faut-il endormir l’insecte pour le retirer ?

    En cas de morsure de tique ou de taon, faut-il endormir l’insecte pour le retirer ?

    Endormir la tique pour la retirer, en voilà une fausse bonne idée ! En effet, prendre un coton imbibé d’éther ou d’alcool à 90 °C pour anesthésier la tique et donc la retirer plus facilement, c’est risqué que cette dernière ne régurgite sa salive, augmentant donc le risque de transmission de virus.

    La bonne méthode : Saisir l’insecte à l’aide d’un tire-tique, en tournant doucement pour ne pas séparer la tête du corps. Une fois débarrassée de l’intrus, désinfectez la plaie et vérifiez qu’aucune rougeur n’apparaît les jours suivants. Si vous observez des signes de surinfection au niveau de la piqûre (gonflement, rougeur, chaleur, douleur), prenez rendez-vous chez un médecin ou consultez en ligne grâce à la téléconsultation.

    À savoir

    La morsure de tique peut être à l’origine de nombreuses maladies, notamment la maladie de Lyme qui touche la peau, les articulations et le système nerveux.

    Et que faire en cas de piqûre de taon ?

    Bien souvent bénigne, la piqûre de taon peut être douloureuse et provoquer des démangeaisons. Le premier réflexe à avoir est de la désinfecter avec une solution antiseptique ou de l’eau et du savon. Ne vous grattez pas, vous risqueriez d’infecter la lésion. Pour calmer les démangeaisons, appliquez une crème apaisante ou un gel antihistaminique en cas de réaction allergique. Il serait dommage de laisser une allergie gâcher votre été !

    Bon à savoir

    Les tiques sont répandues partout en France, surtout en dessous de 1 500 m d’altitude. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Le taon, quant à lui, est visible durant la journée, dans les régions chaudes, à la campagne et près de points d’eau tels que les rivières ou les piscines, mais aussi des élevages de bétail.

    L’Essentiel de l’article

    • Ne surtout pas endormir la tique/le taon avec de l’alcool.
    • Utiliser un tire-tique pour retirer la tique entièrement.
    • Toujours bien désinfecter la peau après une piqûre d’insecte.
  • La tomate et la pomme de terre soignent les coups de soleil, info ou intox ?

    La tomate et la pomme de terre soignent les coups de soleil, info ou intox ?

    Appliquer une rondelle de pomme de terre, de tomate ou de concombre ne sert non seulement à rien, mais peut provoquer des problèmes d’allergies si vous êtes sensible à ces aliments sans le savoir. Pire, les huiles essentielles, yaourt nature, beurre et autres produits laitiers risquent d’aggraver votre brûlure car le gras fait un effet « loupe » face aux rayons UV du soleil, qui pénètrent donc beaucoup plus facilement dans votre peau.

    Le saviez-vous ?

    On distingue 3 types de coups de soleil :

    – la brûlure au premier degré : elle provoque rougeurs et démangeaisons de la peau ;

    – la brûlure du deuxième degré superficiel : elle provoque une rougeur intense de la peau qui blanchit sous une pression du doigt. Elle déclenche aussi l’apparition de cloques ;

    – la brûlure du deuxième degré profond : elle génère fièvre, nausées et un possible gonflement de la peau. Elle nécessite de consulter médecin.

    Les bons gestes à adopter en cas de coups de soleil

    Si vos brûlures sont superficielles, c’est-à-dire que la peau est un peu rouge mais intacte (il n’y a ni cloques ni arrachement.), il faut refroidir votre peau avec de l’eau fraîche (entre 15 °C et 25 °C), puis la sécher en tamponnant doucement. Appliquez ensuite trois fois par jour une pommade apaisante et ne vous exposez plus au soleil jusqu’à cicatrisation complète. Votre brûlure est plus sérieuse ? Appliquez la règle des « trois 15 » : appelez le 15 (SAMU) et en attendant son arrivée, passez la zone brûlée 15 minutes sous une eau à 15 °C… et rien d’autre !

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    Bon à savoir

    Le problème majeur d’une brûlure est son étendue : la peau étant un organe à part entière, plus la surface atteinte est grande, plus la blessure est sérieuse.

    L’Essentiel de l’article

    • Les remèdes naturels et les huiles essentielles sont inutiles et peuvent vous causer des allergies.
    • Le meilleur remède reste l’eau froide et l’application d’une crème apaisante.
    • Il ne faut plus s’exposer au soleil le temps de la cicatrisation.