En cas de canicule, il est important de veiller en permanence sur son animal car la chaleur est propice à la déshydratation et peut entraîner des effets importants sur leur santé.
1
Hydratez régulièrement votre animal
Quand les températures extérieures montent, pensez à remplir et à changer régulièrement l’eau dans la gamelle de votre animal pour la maintenir fraîche. Il peut être opportun d’en mettre plusieurs à sa disposition dans différents endroits de votre habitation pour l’inciter à boire. Veillez à ne jamais lui donner d’eau trop froide, au risque de lui causer des maux de ventre.
En cas de fortes chaleurs, il est recommandé de limiter l’activité́ physique de votre chien, et de le sortir aux heures les plus fraîches : soit tôt le matin ou tard le soir. Dehors, posez votre main au sol pour vérifier que la température ne soit pas trop élevée pour les coussinets de votre animal. Si c’est supportable pour vous, c’est bon pour lui. Sinon, évitez de le sortir jusqu’à ce que la température du sol baisse. Certaines races sont plus fragiles que d’autres face à la chaleur, à l’instar des chiens à museau court (bouledogues, cavalier king-charles, carlin…), des chiens à poils longs, ou encore des chiens âgés. Il convient donc d’être plus vigilant encore !
Avec Macif Assurance Chien Chat, optez pour un contrat qui répond aux besoins de votre animal de compagnie et qui s’adapte à votre budget.*
*Dans les conditions et limites fixées dans le contrat Macif Assurance Chien Chat
3
Restez vigilant face aux coups de chaud
Les chiens sont particulièrement fragilisés par la canicule, car ils régulent mal leur température. C’est pourquoi, ils halètent dès que le mercure commence à monter. Alors pour éviter le coup de chaud, n’hésitez pas à lui tremper les coussinets et à humidifier ses aliments. Pour le rafraîchir, aspergez-le avec de l’eau fraîche ou un brumisateur, posez-lui une serviette humide sur la tête et au niveau du cou. Cela permettra de diminuer rapidement sa température. Incitez-le à boire et massez-lui les pattes pour favoriser sa circulation sanguine.
4
Placez votre animal dans la pièce la plus fraîche
En période caniculaire, invitez votre animal à se reposer dans la pièce la plus froide de votre habitation. Pensez à y mettre son panier, ses jouets et ses gamelles de nourriture et d’eau. Veillez aussi à fermer les volets pour empêcher la chaleur de rentrer.
Pour les animaux en cage, comme les lapins, vous pouvez les laisser sortir, si cela est possible, dans une pièce fraîche. Il est aussi possible de placer une bouteille d’eau fraîche au sein de la cage des oiseaux pour la rafraîchir.
5
Ne laissez pas votre animal dans la voiture
Ne laissez jamais votre animal dans la voiture, où la température grimpe en flèche et devient très vite insupportable. Même avec une fenêtre ouverte, votre animal risque une déshydratation rapide. Si jamais vous croisez un chien enfermé dans une voiture et que le propriétaire reste introuvable, prévenez le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche.
Quels sont les principaux symptômes d’une dépression post-partum ?
Nathalie Parent : Les symptômes courants sont psychologiques comme un manque d’intérêt et de plaisir au quotidien, de la tristesse, de l’irritabilité, de l’anxiété et la sensation de se sentir dépassée. Il y a aussi des signes physiques : des problèmes de sommeil, de la fatigue et un manque d’énergie, une modification de l’appétit, un ralentissement général. La mère peut aussi négliger sa propre hygiène.
Quels sont les symptômes moins courants mais qu’il ne faut pas négliger ?
N.P. : Un état de confusion de la mère, avec notamment des délires ou des hallucinations, doit alerter. Rester couchée en boule toute la journée ou ne pas réagir aux pleurs de son bébé sont aussi des signes de dépression.
Quelles sont les différences entre un baby blues et une dépression post-partum ?
N.P. : Une grande majorité des femmes (environ 60 à 80%) connaissent un épisode de déprime qui survient dans les deux premières semaines après l’accouchement et qui dure en moyenne deux jours. On parle alors de pleurs, d’une émotivité importante accompagnée d’un sentiment d’incompétence. Le baby blues est la plupart du temps sans lendemain, ce qui est fort différent de la dépression dont le pic des symptômes se situe entre 10 jours et 2 mois suivant l’accouchement et peuvent survenir jusqu’à deux ans post-partum.
Est-ce que cela peut arriver à toutes les femmes ?
N.P. : Ça peut arriver à n’importe qui. Il y a des facteurs de protection, dont un bon réseau social et de soutien, une bonne hygiène de vie, une bonne santé physique et psychologique, l’absence de trauma, ainsi que des facteurs prédisposants, tels que la solitude, l’isolement, un événement traumatisant, une grossesse et/ ou un accouchement difficile, un bébé qui présente une ou des problématiques…
Une femme ayant subi une dépression prénatale est-elle plus à risque ?
N.P. : Quand on pose la question au niveau médical, la réponse est oui. Mais de mon point de vue clinique, une personne qui a fait une dépression et qui a travaillé les éléments qui l’ont conduit à sa dépression, peut être plus outillée pour voir venir et éviter de vivre un nouvel événement dépressif.
Si une femme a subi une dépression après son premier bébé, y a-t-il plus de risques qu’elle en refasse une après le second ?
N.P. : Il n’y a pas deux post-partum pareils. Chaque grossesse, chaque bébé, chaque accouchement est unique et différent donc ce n’est pas parce qu’une mère a fait une dépression au premier bébé qu’elle en fera une au prochain ni aux suivants.
Est-ce qu’il y a encore une grande méconnaissance de la dépression post-partum chez les partenaires, et le grand public en général ?
N.P. : Oui et un grand tabou. J’entends encore dire autour des mères « tu dois être contente, tu as un bébé en bonne santé » comme si cela suffisait. Ce type de remarques viennent en réalité nier l’état affectif très personnel à la mère. C’est une image idéalisée que la société a imposé et que les femmes ont intégré. Elles gardent cette image de « tout doit bien aller » en elles et s’obligent à la projeter vers l’extérieur.
Quels sont vos conseils pour la femme pour surmonter cette épreuve ?
N.P. : Être entourée par la famille, les amis, ne pas rester seule est essentiel. Avoir du soutien pour répondre aux besoins du bébé et à la gestion du quotidien est nécessaire. Il faut également oser exprimer ses émotions même s’il y a de la culpabilité car cela libère vraiment. Une thérapie pour comprendre l’état dépressif et lui donner du sens peut s’avérer bénéfique. Dans certains cas, la médication peut être nécessaire et même si cela est difficile, il faut réussir à accepter cette aide.
Quels sont vos conseils pour le.la partenaire pour aider une mère en dépression ?
N.P. : Rester présent.e auprès de la mère et du bébé, partager les tâches du quotidien et imposer à la maman du repos ou du temps pour elle. Ne pas hésiter non plus à en parler autour de soi avec des amis ou de la famille.
Vers qui se tourner ?
N.P. : Le médecin de famille, un psychologue, les lignes d’écoute, les associations de parents : il existe de nombreuses ressources pour trouver de l’aide.
Vous avez besoin d’aide ?
Allo parents bébé au 0 800 00 34 56 – Du lundi au vendredi de 10h à 13H et de 14h à 18h. Des professionnels de la petite enfance sont à votre écoute. Numéro vert national anonyme et gratuit créé par l’association Enfance et Partage.
Avec ses 3 millions d’entrées en France et ses 710 millions de dollars de recettes mondiales, « Mourir peut attendre », le dernier James Bond sorti en 2021, consolide sa place de référence de la pop culture. Et aussi celle d’une masculinité puissante, portée par un Daniel Craig intouchable, fort et viril. Pourtant, ces imaginaires sont aussi en train d’évoluer car une nouvelle génération d’hommes entend bien proposer un nouveau récit pour les hommes.
Avec ses 490.000 abonnés sur YouTube, Ben Névert montre que la jeunesse est capable de réinventer la masculinité. Dans ses tables rondes « Entre mecs », le format phare de sa chaîne, il donne la parole à des invités masculins. Ils parlent ouvertement de leurs ruptures amoureuses ou de leur style vestimentaire et remettent en question des stéréotypes comme « les hommes ne pleurent pas » en expliquant leur cheminement. Un discours qui se répercute d’ailleurs sur Instagram et TikTok, où de jeunes créateurs de contenus comme @Tubandes encouragent les hommes à exprimer leurs émotions, libérer leur rapport à leur corps ou encore oser s’habiller comme ils le souhaitent.
Vers une néo-masculinité positive, épanouie et enracinée dans Metoo ?
Cette évolution des mœurs chez les jeunes hommes puise ses racines dans les avancées féministes de ces dernières années, particulièrement représentées pour cette génération par le mouvement #MeToo. Sur Instagram, de nombreux comptes militants ont vulgarisé massivement les discours féministes dès 2018 et ont structuré des communautés sur ces questions, en y incluant les hommes. Biberonnés à #MeToo, les garçons de la GenZ se sont sentis représentés dans les causes féministes. Et ils ont surtout compris que le féminisme n’était en aucun cas une guerre contre la gente masculine.
C’est ce qu’a montré le journaliste Jérémy Patinier dans son Petit Guide du féminisme pour les hommes. Publié en 2018, l’ouvrage montre comment les hommes peuvent bénéficier du féminisme. « Quand, dans une famille, un père accomplit spontanément 50 % des tâches domestiques et organise les week-ends à la campagne ou les allers-retours au foot, sa femme est plus détendue et le couple va mieux. De plus, ce père impliqué améliore le lien avec ses enfants. Il peut les éduquer sans ces stéréotypes qui dévalorisent le féminin. Cela fait des individus plus structurés et plus forts, contrairement à ce que l’on croit, car on ne leur impose pas des modèles inatteignables », a-t-il commenté pour le journal Le Temps. Jérémy Patinier parle « d’individus plus structurés et plus forts » car ils ont appris, bien plus tôt que leurs pères, ce qu’étaient la charge mentale et les injonctions virilistes. Ils ont eu l’espace pour développer une identité plus apaisée, parfois jusqu’à interroger les modèles prônés par leurs propres parents.
Ce renouveau des masculinités est d’ailleurs étudié sur les bancs de l’université, relève le maître de conférence en sociologie Arthur Vuattoux : « De nombreuses thèses ont été soutenues ces dernières années comme celle de Josselin Tricou sur l’Église et les masculinités, celle de Florian Vörös sur le rapport des hommes au porno ou celle de Mélanie Gourarier sur la drague et masculinité ».
Dans tous les domaines, les hommes sont en train de questionner leur rapport au monde qui les entoure. Mais cette libération de la parole est-elle vraiment nouvelle ?
Pour mieux comprendre les ressorts de ce phénomène, retournons au milieu des années 1980. C’est à ce moment que les premiers travaux universitaires sur la masculinité voient le jour, grâce à l’anthropologue Raewyn Connell. Dans son ouvrage Masculinities paru en 1995, elle définit la « masculinité hégémonique » comme « la configuration des pratiques de genre visant à assurer la perpétuation du patriarcat et la domination des hommes sur les femmes ». D’autres universitaires comme Robert Brannon préféreront parler des clichés de l’homme « maîtrisant ses émotions, subvenant aux besoins de sa famille et pratiquant des activités violentes et audacieuses ». Des définitions différentes, mais qui amorcent déjà (et pour la première fois) une définition scientifique de la place du genre masculin dans la société. En dehors des laboratoires de recherche, des changements s’opèrent aussi dans la société et les familles.
Dès les années 1970, le mouvement féministe permet déjà aux hommes de questionner leurs désirs et leur place dans le foyer, à l’image des icônes de l’époque comme David Bowie et Freddy Mercury qui jouent avec les frontières du genre dans leur esthétique. Les hommes cassent de plus en plus les codes de la masculinité en s’appropriant le make up et la mode, jusqu’alors « autorisés » uniquement aux femmes.
Bien que les hommes questionnent leur masculinité depuis des décennies, le phénomène a pris une dimension nouvelle grâce aux réseaux sociaux. En ligne, on s’approprie de nouveaux termes comme celui de « masculinité toxique », d’abord popularisé par la blogueuse américaine Amanda Marcotte, qui la définit comme « un modèle spécifique de la virilité, orienté vers la domination et le contrôle ». Elle poursuit : « c’est une virilité qui perçoit les femmes et personnes LGBT comme inférieures, conçoit le sexe comme un acte non pas d’affection mais de domination, et valorise la violence comme seule façon de s’imposer dans le monde ». Bien que cette expression ne soit pas employée en sciences sociales, Arthur Vuattoux admet que « ce qui se dit sur les réseaux sociaux corrobore une grande partie des recherches ».
Le rôle des réseaux sociaux
C’est dans ce contexte de libération de la parole que Dina a créé le compte “Les garçons parlent”. Sur son compte Instagram, il invite les hommes à déconstruire tous les stéréotypes de l’homme viril, et les appelle à se confier sur leurs problèmes. Le créateur de contenus était d’ailleurs le premier concerné : « En master 1, j’ai fait une dépression en Erasmus. J’aurais pu en parler mais c’était délicat car je ne savais pas vraiment ce que je ressentais et je n’arrivais pas à l’exprimer, comme beaucoup d’hommes ». À son retour en France, en 2018, il ouvre petit à petit son compte aux témoignages : « J’ai d’abord publié quelques stories et les hommes sont venus spontanément pour la même chose. » Parmi les sujets les plus abordés, il y a les agressions sexuelles et la santé mentale. On y trouve par exemple celui d’un jeune de 17 ans qui complexe sur la taille de son sexe, ou des récits plus graves comme celui d’Ismaïl, victime d’un viol. Le compte met aussi en avant des problématiques du quotidien comme la galanterie ou le témoignage d’un lycéen pratiquant la Zumba. Ces prises de parole sont ensuite publiées anonymement : « Ils me disent que c’est une libération, c’est un peu comme un carnet intime public », explique Dina.
Cette libération de la parole est aussi ressentie dans la vraie vie. Depuis la création de son spectacle « Sensiblement viril », l’humoriste Alex Ramirès sensibilise son public aux problématiques liées à la masculinité. Selon lui, son spectacle, dont la dernière aura lieu à l’automne, a beaucoup évolué depuis son lancement en 2017. « Ce que je pouvais considérer comme un thème précurseur en 2017, voire un peu dérangeant, est devenu quelque chose de plus accepté », commente-t-il. Et d’ajouter : « J’ai un regard très admiratif sur les nouvelles générations, je suis hyper fier d’elles alors que je ne les connais pas. Les réseaux sociaux, malgré tous leurs travers, nous permettent de nous sentir moins seuls. Je crois beaucoup en la représentation et quand je vois des jeunes de 15 ans casser les codes du genre ou de la masculinité, je trouve que c’est très important ».
Cette rupture générationnelle n’est d’ailleurs pas l’apanage des jeunes hommes bourgeois, rappelle Arthur Vuattoux. « Dans les classes supérieures on a l’impression que les masculinités évoluent beaucoup plus, mais en réalité les changements sont tout aussi profonds dans les milieux ruraux ou les classes populaires. Simplement ces populations prennent moins la parole dans l’espace public. Les classes supérieures n’ont pas le monopole du progressisme », explique-t-il.
Un travail encore en cours
En revanche, le sociologue nous invite à nuancer les discours répandus sur Internet : « Quand on parle du web il faut faire attention à regarder dans quels espaces sociaux on voit apparaître ces prises de parole. On a l’impression qu’un compte Instagram, c’est représentatif de ce qui se dit dans la jeunesse alors que les espaces numériques sont très clivés ». En dehors de la (toute petite) bulle d’Internet, les hommes évoluent donc à leur rythme. Derrière la face visible d’une GenZ ultra connectée se cachent de nombreuses nuances, qu’il s’agit d’écouter.
Alors comment ces nouvelles masculinités vont-elles s’agencer dans les 5 ou 10 prochaines années ? Il est encore difficile de se projeter, mais les masculinités de demain s’inventent sûrement aujourd’hui, à l’ombre des luttes féministes, dans l’angle mort d’un virilisme aux abois, recroquevillé dans sa superbe d’antan. Comment garantir aux jeunes hommes en quête d’identité de ne pas se faire écraser par des mouvements antagonistes comme la communauté MGTOW, abréviation de Men Going Their Own Way, qui se revendique de la lutte contre l’effacement des hommes de la société et plus précisément de leur virilité ?
La réponse se trouve peut-être dans l’écoute et l’accompagnement de ces néo-masculinités, pour qu’elles aient une chance d’avoir un impact proche de celui de #MeToo. Alors que ce mouvement n’a même pas encore fêté ses dix ans d’existence, il est naturel que les hommes prennent le temps de casser les codes de leurs identités. Et les générations futures iront peut-être plus loin, grâce à la force de frappe d’Internet ?
« T’inquiètes, je maîtrise, j’ai pas bu tant que ça ! », « Oh j’ai l’habitude, j’ai une haute tolérance ! » ou encore « On en a pour même pas 10 minutes de route, ça va le faire ! » Combien de fois avez-vous entendu, ou prononcé, ces phrases ? Sans doute trop ! Plus de 4 jeunes sur 5 ont déjà adopté un comportement à risque(1) dans leurs déplacements en raison de leur consommation. Pourtant, que ce soit avant un trajet en voiture, en moto, en trottinette, à vélo ou même à pied, consommer de la drogue comporte toujours des dangers.
déclarent être déjà rentrés, en tant que passager, avec un conducteur sous l’emprise de drogues ou d’alcool.(1)
Alors pourquoi les jeunes âgés de 16 à 30 ans prennent-ils de tels risques ? Probablement parce qu’ils minimisent les dangers, pensant que cela n’arrive qu’aux autres. Malheureusement, chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d’alcool – pourtant interdite au volant. Et il n’y a pas que sur la route que l’usage de substances – légales (alcool, à partir de 18 ans) ou illégales (cannabis, cocaïne, LSD, ecstasy, héroïne, entre autres) – peuvent poser problème : en cours, au travail, dans la rue… Ne sous-estimez pas les effets sur la santé ni les dangers pour les autres !
Vous êtes futur ou jeune parent ? Rapidement, vous allez vous adonner à une nouvelle activité qui n’aura plus aucun secret pour vous : le change de bébé ! Mais pour déployer tous vos talents, assurez-vous d’avoir espace adapté et sécurisé et d’adopter d’emblée les bons réflexes !
1
Un meuble adapté, vous choisirez !
Pour changer bébé, certains optent pour le lit, d’autres pour une simple table… Même si bébé prend peu de place, choisissez un meuble adapté pour changer sa couche. Stable et robuste, celui-ci doit être à bonne hauteur (ce serait dommage de vous casser le dos !), être suffisamment profond pour que bébé y tienne à la verticale, avec des bords relevés pour prévenir les chutes et un espace suffisamment large pour avoir tout le nécessaire à proximité. Pensez aussi à lire attentivement le mode d’emploi pour l’utiliser en toute sécurité.
Chiffre-clé
55 % des enfants âgés de 0 à 14 ans pris en charge aux urgences pour un accident de la vie courante le sont suite à une chute(1).
2
Mollo sur la déco
Vous craquez pour les cadres, tableaux et autres objets déco pour embellir la chambre de votre bébé ? Laissez parler votre créativité… mais un peu plus loin ! Mieux vaut éviter de suspendre tout objet au-dessus de la table à langer. Un cadre ou un mobile mal fixé, c’est la bosse assurée. Faites attention également à ne pas suspendre à la table à langer guirlandes et autres décorations qui pourraient la faire basculer.
Pour changer bébé, et ne pas avoir à faire dix allers-retours inutiles, préparez tout ce dont vous aurez besoin : liniment, couche, crème cicatrisante, coupe-ongles… Et gardez tout ce nécessaire de soin et d’hygiène à portée de main, dans des contenants fermés idéalement, mais sans que votre bébé ne puisse les atteindre ! C’est le savant dosage à trouver pour que votre enfant soit en sécurité.
BESOIN DE COUVRIR LES ACCIDENTS DE LA VIE PRIVÉE POUR TOUTE LA FAMILLE ?
Très rapidement, bébé gagne en mobilité. Et quelques secondes suffisent pour qu’il se retourne et ne chute de sa table à langer. Pour le protéger d’un accident domestique, gardez toujours une main et un œil sur votre enfant, son ventre, ses pieds… Et si vous devez vraiment vous déplacer, même un bref instant, ne vous posez pas de question : prenez bébé avec vous !
Bon à savoir
Votre enfant est tombé de sa table à langer ? Même s’il paraît en bonne santé, il est préférable de consulter un médecin !
L’Essentiel de l’article
Choisissez un meuble à langer adapté à cette fonction.
Évitez d’accrocher un objet au-dessus ou de laisser les produits et matériels à côté de bébé.
Sur la table à langer, gardez une main sur bébé ou emmenez-le avec vous si besoin.
VRAI et FAUX – Tout dépend du type de parasol. Le modèle basique, en tissu fin, protège très peu, alors que ceux en toile sombre anti-UV sont efficaces contre les rayons ultraviolets. « Il faut toutefois se méfier des UV réfléchis par le sable. La crème solaire, même à l’abri d’un parasol, est indispensable, rappelle Catherine Oliveres-Ghouti, médecin dermatologue. La meilleure protection reste l’évitement du soleil entre 12 et 16 heures, lorsque les rayons du soleil sont les plus nocifs. »
VRAI et FAUX – Même à l’ombre d’un arbre ou d’un bâtiment, les rayons UV sont réfléchis par le sol et diffusés dans l’atmosphère. Ils peuvent être responsables d’un léger coup de soleil. Si vous optez pour une sieste à l’ombre, protégez-vous avec de la crème solaire ou portez un t-shirt.
Il faut remettre de la crème après chaque baignade
VRAI – 70 % de la crème solaire est diluée dans l’eau à chaque baignade ! La dermatologue conseille, pour les enfants, une crème solaire spéciale pour peaux sèches et peaux mouillées et des t-shirts anti-UV. « Préférez un chapeau anti-UV à une casquette qui ne protège ni les oreilles ni le nez, fait-elle remarquer. Beaucoup de patients adultes viennent consulter pour un mélanome (tumeur cancéreuse) situé sur l’oreille… ».
Seules 4 personnes sur 10 appliquent de la crème toutes les deux heures.(1)
4
On ne peut pas attraper un coup de soleil derrière une vitre
VRAI – Les vitres ne laissent pas passer les UVB, responsables du bronzage. Seuls les UVA atteignent la peau, derrière une vitre. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour autant car les UVA sont responsables du vieillissement cutané, des taches brunes et de lésions précancéreuses ou cancers de la peau. « Je conseille à mes patients qui passent beaucoup de temps au volant, d’installer un filtre anti-UV à la vitre de leur véhicule afin de se protéger au quotidien », précise la dermatologue.
À savoir
Les rayons du soleil qui parviennent jusqu’à notre peau sont composés de rayons ultraviolets, les fameux UV. On distingue les UVB et les UVA. Les UVB, permettent de bronzer, et les UVA, peuvent causer coups de soleil, vieillissement et cancers de la peau.
5
Pas de coup de soleil quand on a une peau mate ou noire
FAUX – Les peaux noires, mates ou métissées peuvent subir des coups de soleil. Il est conseillé de les protéger avec une crème solaire à indice 30. Pour les enfants, privilégiez toujours un indice 50, peu importe la couleur de la peau.
6
Un coup de soleil se transforme toujours en bronzage
FAUX – « S’il s’agit d’un coup de soleil léger, en restant à l’ombre le lendemain, le coup de soleil devient effectivement un teint hâlé », observe Catherine Oliveres-Ghouti. Pour autant, se protéger contre les coups de soleil est indispensable, car à répétition, ils peuvent mener au cancer de la peau.
Attraper un coup de soleil de temps en temps n’est pas grave
FAUX – « Un coup de soleil, c’est une brûlure, une destruction des cellules de la peau et ce n’est jamais anodin ! », martèle la dermatologue. Elle insiste sur l’importance de protéger la peau des enfants, y compris des ados. « Des épaules parsemées de taches sont des coups de soleil répétés pendant l’enfance et cela représente un risque de tumeurs sur ces zones fragilisées. »
8
Une crème solaire se garde d’une année à l’autre
VRAI et FAUX – « Si le tube n’a pas été ouvert, la crème solaire est efficace tant que la date de péremption est valide », affirme la dermatologue. En revanche, si la crème a déjà été ouverte l’année passée, il convient de la jeter car sa protection sera peu ou pas efficiente, surtout si la crème est souvent restée dans le sac de plage au soleil.
9
Une crème indice 50 protège totalement la peau
VRAI et FAUX – L’indice 50 est seulement relatif aux UVB et non aux UVA. « Il est important de bien lire les informations sur le type de protection solaire contre les deux types d’UV », conseille le Dr Oliveres-Ghouti. Pour une protection optimale, optez pour une crème solaire qui protège à la fois contre les UVA et les UVB, et soyez généreux : « Pour protéger le corps d’un adulte, il faudrait la quantité d’une balle de tennis à chaque application. »
Chiffre-clé
95. C’est le pourcentage de rayons UV que laisse passer un voile nuageux. Raison pour laquelle il faut se protéger, même lorsque le temps est couvert.
10
Un coup de soleil se voit immédiatement dès que la peau rougit
FAUX – La rougeur ne vient pas immédiatement. « Le premier signe d’un coup de soleil est la sensation de chaleur. La rougeur n’apparaît que le soir, lorsque la peau est déjà brûlée », indique Catherine Oliveres-Ghouti. Calmez cette brûlure avec une crème ou une lotion adaptée.
VOUS SOUHAITEZ CONSULTER UN spécialiste ?
Renseignez-vous sur Macif Mutuelle Santé, une complémentaire qui s’adapte à vos besoins.
L’Essentiel de l’article
Ne pas s’exposer entre 12 h et 16 h, lorsque les rayons du soleil sont les plus nocifs.
Mettre de la crème indice 30 pour les peaux foncées et 50 pour les peaux claires, et renouveler l’application toutes les deux heures.
Protéger les plus jeunes d’un vêtement et d’un chapeau anti-UV.
Protéger votre compagnon contre les parasites et les vers
« Il est essentiel de protéger son chien et son chat contre les démangeaisons qu’elles engendrent ainsi que des allergies et maladies qu’elles peuvent transmettre », note le Dr Maud Cotteux, vétérinaire. En grande surface, pharmacie ou directement chez votre vétérinaire, il existe des produits efficaces et adaptés contre ces parasites !
Pensez également à vermifuger votre animal pour le protéger des vers intestinaux, mais également vous protéger ainsi que vos proches, car ils peuvent se transmettre à l’humain, par l’ingestion des larves ou des œufs qui peuvent se retrouver sur vos mains. « Il est important de vermifuger le chien et le chat tous les mois, jusqu’à ses 6 mois et de continuer à le faire tous les mois si vous avez un enfant à la maison. À l’âge adulte, tous les 6 mois pour un chien, tous les 3 mois pour un chat », recommande la vétérinaire.
Pour protéger votre animal des maladies contagieuses, pensez à le faire vacciner dès son plus jeune âge. Parmi les vaccins pour les chats, sont recommandés ceux contre la leucose, le typhus et le syndrome du coryza. Pour les chiens, la maladie de Carré, l’hépatite virale, la parvovirose, et la leptospirose, une maladie que les animaux peuvent transmettre aux humains. À savoir qu’aucun vaccin n’est obligatoire pour les animaux, sauf celui contre la rage si vous devez voyager avec votre animal à l’étranger.
2
Opter pour une alimentation de qualité
L’alimentation est capitale pour la santé des chiens et des chats. « En grande surface, on ne retrouve pas assez d’informations sur la composition des produits. Il est préférable de se ravitailler en animalerie, car on peut bénéficier de conseils personnalisés et d’un rapport qualité/prix intéressant, ou sur des sites Internet spécialisés qui proposent des produits d’alimentation diététique » explique la vétérinaire. Et gare aux restes de table, inadaptés au système digestif animal ou sur un plan nutritionnel. Ils pourraient être trop riches en gras, en sucre ou en sel, voire dangereux, comme les os de poulet, de lapin ou de mouton qui peuvent causer des perforations.
Favoriser le bon comportement chez le chien et le chat !
« Si votre chat ne sort pas, il convient alors d’enrichir son environnement : de lui offrir des jouets, de mettre à sa disposition un arbre à chat où il pourra grimper, de jouer avec lui pour le stimuler et ainsi lui éviter des troubles du comportement » explique la vétérinaire.
Du côté des chiens, « il est primordial de sortir son chien pour qu’il voit du monde. Comme pour l’homme, prendre l’air et se sociabiliser est un équilibre pour lui. Idéalement, il faut le sortir au moins 3 fois par jour pour qu’il puisse faire ses besoins et le promener au moins 1 heure en tout dans la journée » rappelle la vétérinaire.
4
Des règles d’hygiène à adopter !
Avant d’adopter un animal, renseignez-vous en amont sur ce qu’exige telle ou telle race. « Si on ne souhaite pas aller chez le toiletteur, il est préférable d’éviter d’adopter un cocker par exemple, qui nécessite un brossage quotidien pour éviter les nœuds » conseille le Dr Maud Cotteux. Autres règles à observer : « nettoyez régulièrement les gamelles de nourriture et d’eau de votre animal et placez la litière de votre chat loin de son alimentation pour éviter les contaminations », indique le Dr Maud Cotteux. Couper lui aussi les griffes à l’aide d’un coupe griffes, lorsque celles-ci sont trop longues.
5
Une visite annuelle chez le vétérinaire : un rendez-vous primordial
Une visite au moins une fois par anchez la vétérinaire sera l’occasion de faire un rappel des vaccins et de surveiller que tout va bien chez votre animal. « Quand l’animal vieillit ou qu’il souffre de maladie chronique, le vétérinaire pourra demander un bilan sanguin et le dirigera alors vers des spécialistes : échographe, radiologue, ophtalmologue… ». Un animal bien suivi, sera mieux soigné !
L’endométriose est une maladie chronique qui touche principalement les femmes en âge de procréer, et qui se caractérise par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Le tissu endométrial est la muqueuse qui se développe et tapisse l’utérus dès la puberté. Ce tissu est sensible aux hormones sexuelles féminines (progestérone et oestrogène). Lorsque les règles commencent, le tissu endométrial est détruit et les cellules endométriales sont évacuées du corps par les voies vaginales.
Dans le cas de l’endométriose, le tissu endométrial s’accumule à l’extérieur de l’utérus (sur les ovaires, les trompes de Fallope, la vessie, le rectum ou dans d’autres zones du pelvis, etc.). Des fragments de ce tissu peuvent exceptionnellement migrer et se retrouver sur d’autres organes du corps, tels que les poumons, le foie, le cerveau ou encore les reins. Lorsqu’il se développe à d’autres endroits, il peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des saignements abondants pendant les règles et des problèmes de fertilité.
L’endométriose peut se présenter sous différentes formes allant de légère à sévère :
L’endométriose superficielle ou péritonéale (la forme la plus courante), qui se caractérise par la présence de tissu endométrial à la surface du péritoine (membrane qui tapisse les parois intérieures de l’abdomen) ;
L’endométriose ovarienne, qui se manifeste par la présence de tissu endométrial dans les ovaires, sous forme de kyste ;
L’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale) qui se distingue par la présence de tissu endométrial (lésions) à plus de 5 mm sous la surface du péritoine. Elles peuvent se situer dans l’utérus, dans le cul-de-sac vaginal, dans l’intestin, dans la vessie, etc.
Maladie déclarée enjeu de santé publique, l’endométriose touche 10 % à 15 %(1) des femmes en âge de procréer en France, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d’infertilité.
2
Quels sont les symptômes de l’endométriose ?
Parmi les principaux symptômes de l’endométriose, on retrouve :
Les règles douloureuses ;
Les douleurs pendant ou après les rapports sexuels ;
Les douleurs abdominales ;
Les douleurs pelviennes ;
Les saignements vaginaux anormaux ;
La fatigue ;
Les troubles digestifs ;
Les troubles urinaires ;
Associables à d’autres pathologies, ces symptômes peuvent rendre complexe la pose de diagnostic. Les médecins ont tendance à soupçonner une endométriose si une femme a des douleurs pelviennes, des crampes ou des ballonnements qui s’aggravent au moment de ses règles. Pour confirmer le diagnostic, une échographie ou une IRM peuvent être utilisées.
3
Quels sont les facteurs favorisant l’apparition de l’endométriose ?
De multiples facteurs contribuent au développement de l’endométriose. Selon différentes études, cela se produirait principalement pendant les menstruations car durant cette période, des fragments de l’endomètre remontent dans le pelvis en passant par les trompes de Fallope. Au lieu d’être expulsés, ces morceaux de muqueuse se fixeraient à l’extérieur de la cavité utérine, sur le péritoine ou encore les organes.
D’autres facteurs favorisant l’endométriose ont été identifiés. C’est notamment le cas des femmes souffrant :
De problèmes mécaniques pouvant obstruer le système génital (par exemple, anomalies ou cancer du col de l’utérus) ;
D’une prédisposition génétique (antécédents familiaux de développement de la maladie) ;
D’un dérèglement hormonal ;
D’une réponse immunitaire et inflammatoire inappropriée de l’organisme, entraînant le développement de lésions.
Aussi, il a été prouvé que le risque d’avoir de l’endométriose était plus important chez les femmes n’ayant pas eu d’enfants et chez celles qui ont eu des menstruations précoces (avant 12 ans) ou qui ont des cycles menstruels courts (moins de 24 jours).
4
Comment diagnostiquer l’endométriose ?
Pas toujours facile de savoir si on souffre ou non d’endométriose. Il est important de prendre en compte les signes d’appel et d’être à l’écoute de votre corps. Si vous ressentez un ou plusieurs symptômes associés à l’endométriose, il est important de consulter un professionnel de santé. Afin de poser le diagnostic, plusieurs examens et tests doivent être réalisés. Cela peut inclure :
Un examen physique, y compris un examen gynécologique ;
Une échographie pelvienne ;
Une IRM pelvienne ;
Une laparoscopie (examen qui consiste à observer les organes génitaux par une petite incision dans l’abdomen).
Si l’endométriose est diagnostiquée, cela vous permettra de bénéficier d’une prise en charge et de soins adaptés. Le traitement de l’endométriose varie selon la sévérité de la maladie et les symptômes ressentis par la femme.
5
Comment soigner l’endométriose ?
Si à ce jour il n’existe pas de traitements définitifs de l’endométriose, certains traitements peuvent permettre de contrôler son évolution et limiter la douleur des patientes, à savoir :
Un traitement hormonal : les pilules contraceptives sont souvent utilisées pour traiter l’endométriose. Elles peuvent aider à diminuer la douleur associée à l’endométriose en réduisant la quantité d’endomètre qui se développe chaque mois. Selon le degré de sévérité de l’endométriose, une ménopause artificielle peut être mise en place. Cela consiste à mettre la production d’œstrogène par les ovaires à l’arrêt, ce qui conduit à l’absence de menstruations. Cette action peut être temporaire, dans ce cas elle n’engendre pas d’effets secondaires sur la fertilité, ou irréversible.
La chirurgie : elle est recommandée en cas d’échec du traitement hormonal. Elle est utilisée pour traiter l’endométriose en enlevant les tissus endométriaux qui se sont développés à l’extérieur de l’utérus. Il s’agit d’une chirurgie complexe, surtout si les tissus se sont fixés sur des organes fonctionnels (vessie, rectum, colon, etc.). Il est donc important de s’adresser à des chirurgiens spécialisés dans le traitement de l’endométriose.
La maladie étant invisible mais très handicapante, elle peut – au-delà des douleurs physiques – entraîner des troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, la fatigue mentale, la perte de productivité au travail, une baisse de libido, etc. Dès lors d’autres traitements, non médicaux, peuvent être mis en place pour soulager les douleurs physiques et psychologiques liées à la maladie :
Pratiquer la relaxation et la méditation, pour limiter son stress, reconnu comme étant un facteur aggravant de l’endométriose ;
Recourir à la médecine douce, telles que l’acupuncture, l’hypnose ou la sophrologie, réputées pour soulager la douleur liée à la maladie.
Endométriose et grossesse : quelles possibilités ?
Il est possible de tomber enceinte même si vous souffrez d’endométriose, mais cela peut être plus difficile. L’endométriose peut provoquer des dommages aux tissus de l’utérus, rendant parfois plus difficile l’implantation et le développement d’un embryon. Les femmes atteintes d’endométriose peuvent également avoir des difficultés à ovuler, ce qui rend plus difficile la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule.
En outre, l’endométriose peut également causer des lésions sur les trompes de Fallope, ce qui peut empêcher un ovule de se rendre dans l’utérus pour se fixer. La probabilité de grossesse est différente pour chaque femme. Elle dépend de l’âge, de l’étendue de l’endométriose, des traitements reçus et d’autres facteurs. Les femmes atteintes d’endométriose légère ont généralement autant de chances de tomber enceinte qu’une femme sans endométriose. On estime que 30 à 40 % doivent faire face à un problème d’infertilité.
Une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose
Depuis février 2022, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose a été mise en place. C’est Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue et eurodéputée, qui s’est vue confier cette mission par Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé. Pour ce faire, près de 200 experts, associations de patients, professionnels de santé et chercheurs concernés par cette maladie ont été consultés. Après avoir remis leurs propositions au Président de la République, trois champs d’action ont été priorisés pour les prochaines années :
Pour la recherche : un programme d’investissements massifs dans la recherche sur l’endométriose va être élaboré ;
Pour améliorer l’offre de soins accessible aux personnes souffrant d’endométriose : des filières territoriales spécifiques à l’endométriose vont voir le jour dans chacune des régions. Elles permettront d’informer, de former, d’organiser le diagnostic, de soigner et si nécessaire d’orienter les patientes aux formes les plus complexes vers des centres de référence ;
Pour accroître la connaissance de l’endométriose non seulement parmi les professionnels de santé, mais plus largement au sein de la société : de nombreuses actions visant à former les professionnels et à informer le grand public sur cette pathologie encore méconnue vont être menées.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un(e) gynécologue*.
*Voir conditions du contrat
L’Essentiel de l’article
L’endométriose est une maladie chronique qui touche 10 % à 15 %(1)des femmes françaises en âge de procréer.
30 à 40 %(1) des femmes souffrant d’endométriose doivent faire face à un problème d’infertilité.
Depuis février 2022, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose a été mise en place.
Dans Ex utero, signé L’Essentiel par Macif, la parole est donnée à 4 femmes qui livrent sans filtre leur vécu post partum.
Les premiers jours après la naissance, une vie chamboulée, les difficultés liées à l’allaitement, la charge mentale, le sentiment d’isolement… Ex Utero rassemble et lève les tabous autour de l ‘arrivée d’un enfant.
Par pudeur, par manque de communication, pour protéger l’autre ou à cause de la pression sociale, difficile parfois de partager son ressenti. Ces 4 femmes évoquent librement leur quotidien, leurs doutes, leurs angoisses mais aussi partagent les solutions et aides qu’elles ont su trouver, auprès de leurs proches ou de professionnels. Des témoignages sincères et émouvants complétés par l’éclairage de Sarah Amri, sage-femme au CHU de Lille.
Dans Ex utero, signé L’Essentiel par Macif, la parole est donnée à 4 femmes qui livrent sans filtre leur vécu post partum.
Les premiers jours après la naissance, une vie chamboulée, les difficultés liées à l’allaitement, la charge mentale, le sentiment d’isolement… Ex Utero rassemble et lève les tabous autour de l ‘arrivée d’un enfant.
Par pudeur, par manque de communication, pour protéger l’autre ou à cause de la pression sociale, difficile parfois de partager son ressenti. Ces 4 femmes évoquent librement leur quotidien, leurs doutes, leurs angoisses mais aussi partagent les solutions et aides qu’elles ont su trouver, auprès de leurs proches ou de professionnels. Des témoignages sincères et émouvants complétés par l’éclairage de Sarah Amri, sage-femme au CHU de Lille.