Étiquette : Bien-être

  • Mon enfant se bagarre souvent : comment réagir ?

    Mon enfant se bagarre souvent : comment réagir ?


    1

    L’évolution de l’agressivité chez l’enfant

    À l’école comme à la maison, votre enfant est toujours le premier à se battre ou à chercher la bagarre ? Sachez que l’âge est un critère important à prendre en compte. « D’après les études, c’est entre 2 et 3 ans qu’un enfant est le plus agressif physiquement, qu’il tape, mord… Cette agressivité diminue vers 4-5 ans quand son langage s’étoffe. C’est alors l’agressivité verbale qui l’emporte », explique Nadège Larcher, psychologue, spécialisée en développement de l’enfant et de l’adolescent, et formatrice en communication bienveillante. À partir du primaire, ce comportement doit être moins courant et davantage vous interroger.

    Chiffre-clé

    36,5 % des élèves de cm1-cm2 disent s’être bagarré au moins une fois à l’école en 2020-21.(1)


    2

    Trouver l’origine de ce comportement

    Pour aider votre enfant à gérer son agressivité, il faut commencer par trouver l’origine de son malaise en discutant avec lui. Est-ce lui qui cherche le conflit ou se défend-il ? Il souffre peut-être de harcèlement scolaire, ne sait pas comment se faire entendre autrement, a du mal vivre un événement (arrivée d’un nouveau-né à la maison, changement d’école, décès, séparation…). Souvent, l’enfant ne parvient pas à exprimer son émotion à la maison, et a tendance à manifester son mal-être et à évacuer sa colère en provoquant une dispute sans rapport à l’école.

    Votre enfant peut aussi penser à tort que c’est toujours à lui que l’on s’en prend, qu’on ne lui donne jamais ce qu’il veut… « L’enfant a un système de pensée erroné vis-à-vis de ses relations avec les autres. Ce qui devrait être une frustration devient une colère intense car sa lecture émotionnelle est trop rapide et entraîne une réaction disproportionnée », ajoute la psychologue. Enfin, se bagarrer peut aussi être un moyen pour lui d’attirer votre attention ou celle de ses petits camarades.

    Bon à savoir

    3020 : le numéro à composer en cas de harcèlement à l’école

    Le 3020 est le numéro de téléphone gratuit et anonyme, qui permet aux enfants victimes de harcèlement scolaire, et leur famille, de dénoncer les faits. Les appelants y trouvent une écoute et des conseils de professionnels.


    3

    Proposer des alternatives à la bagarre

    Vous pouvez expliquer à votre enfant qu’il existe d’autres manières de réagir lorsqu’il est en colère : dire que quelque chose lui déplaît, proposer un compromis, respirer calmement dans un coin, s’éloigner, demander l’aide d’un adulte… Sait-il comment interpeller son professeur ? « Les enseignants sont très sollicités mais si votre enfant se bat souvent, vous pouvez mettre en place, en accord avec eux, un code (« help », « urgence ») quand il est en difficulté et qu’il risque de se bagarrer. Même chose à la maison », suggère Nadège Larcher.

    Autre solution : remplacer l’habitude de taper par le fait de mettre ses mains dans son dos et se les attraper. L’enfant recule naturellement car ce geste dégage sa cage thoracique pour mieux respirer et s’apaiser.

     

    Apprendre à se désengager d’un conflit, ce n’est pas de la faiblesse, mais de la force.

    Nadège Larcher, psychologue


    4

    Se faire aider

    À partir du primaire, si les bagarres sont fréquentes, votre médecin peut orienter votre enfant vers un sophrologue, un psychologue ou autre spécialiste pour apprendre à respirer, gérer son stress et ses émotions. Dans le cadre scolaire, divers professionnels peuvent aussi écouter et prendre en charge votre enfant.

    VOTRE ENFANT A BESOIN DU SOUTIEN D’UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ MENTALE ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un psychologue*.

     

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • À 2-3 ans, un enfant est naturellement plus agressif.
    • Plusieurs causes peuvent amener un enfant à se bagarrer, il faut en trouver l’origine.
    • Apprenez-lui à se tenir en retrait quand il sent la colère monter et à demander de l’aide.
  • Comment éduquer les enfants aux goûts ?

    Comment éduquer les enfants aux goûts ?

    Les jeunes enfants sont-ils susceptibles de tout aimer ? Quel rôle peut jouer l’éducation au goût ?

    François-Régis Gaudry :De nombreuses expériences scientifiques ont été menées avec des nouveaux nés. Lorsque vous leur faites goûter un aliment amer ou acide, ils font la grimace, alors qu’ils retrouvent le sourire avec un aliment sucré. C’est la preuve que dans notre cerveau reptilien, on a plus ou moins d’attirance pour certaines saveurs dès la naissance. Tout le rôle de l’éducation c’est de proposer une diversité de goûts et d’aliments, de combiner des saveurs contraires, d’apprendre à nos enfants à éveiller et réveiller leur palais tout en leur faisant prendre conscience de leur équilibre alimentaire. Alors, manger pourra devenir une immense source de plaisir, un outil de découverte et même un moyen de prendre sa santé en main.

    Lire aussi : Alimentation de bébé : diversifier sans en faire tout un plat !

    Selon vous, y a-t-il une période cruciale pour apprendre à tout goûter ou peut-on découvrir à tout âge ?

    F-R. G. : Il faut leur faire goûter le plus de choses possibles et le plus tôt possible. J’ai fait de nombreux ateliers de dégustation au fromage dans des écoles maternelles, et je me suis rendu compte que les jeunes enfants entre trois et cinq ans avaient, contrairement à ce que l’on peut penser, un palais ouvert et très disponible. Quatre enfants sur cinq aimaient le roquefort qu’aucun de leurs parents n’avaient osé leur faire goûter. On plaque trop souvent nos propres phobies ou nos appréhensions sur nos enfants. Il faut évidemment tenir compte de certains dégoûts ou phobies qu’ont les enfants, qui passe avec leur socialisation et leur éducation.

    Lire aussi : Peut-on apprendre les bonnes habitudes alimentaires à son enfant ?

    Comment les parents peuvent-ils introduire une diversité de goûts dans l’alimentation de leur enfant ?

    F-R. G. : Ouvrir les enfants à des goûts nouveaux peut être un vrai casse-tête pour les parents, et peut même générer des crises familiales. Plusieurs stratégies ont déjà porté leurs fruits : cacher les légumes dans certains plats et augmenter progressivement les quantités pour habituer le palais. Par exemple, mettre de plus en plus de carottes et d’oignons dans une sauce bolognaise maison. On peut aussi jouer avec la nourriture en proposant des assiettes et des plats colorés. Une bonne idée qui marche à tous les coups : proposer un trio de purées à la surface du hachis Parmentier, par exemple, pommes de terre, brocolis et carottes en bandes colorées. J’aime bien aussi amener mes enfants au marché, voire au potager, pour leur apprendre à reconnaître les aliments, ou cuisiner avec eux. Ils ont moins de difficulté à goûter une fois que c’est dans leur assiette. L’idée, c’est d’éveiller la curiosité des enfants sans les contraindre et surtout de ne pas désespérer.

    Lire aussi : 3 conseils pour que vos enfants mangent de tout sans rechigner !

    Selon vous, est-il possible de faire aimer aux enfants et aux ados des saveurs autres que le trio pâte/frites/burger ?

    F-R. G. : Oui, en leur expliquant les impacts sur la santé de la consommation, par exemple de fast-food, ce qui aura un impact sur leur consommation ou non de ces aliments. Mais sans pour autant les faire culpabiliser. Pour les enfants, une expérience dans laquelle le héros d’une histoire préférait un plat de mauvais goût par rapport à un autre censé être plus appétissant a influencé les enfants vers un changement de préférence en faveur du plat choisi par le héros. C’est l’exemple de Popeye avec les épinards. Même chose si les enfants voient leurs amis manger d’un aliment, ou leurs frères et sœurs : par imitation, il va avoir envie de faire pareil. C’est pour ça qu’une alimentation équilibrée et diversifiée dans les cantines est importante.

    Lire aussi : Enfants : et si on se passait des aliments ultra-transformés ?

    Y a-t-il des aliments et/ou des plats en voie de disparition chez les enfants ? Vit-on un affadissement du goût au détriment des saveurs plus marquées (acide, amère, etc.) ?

    F-R. G. : Il y a des aliments dont la consommation baisse (le lapin, les légumes oubliés, les abats…) et il est plus compliqué de les faire accepter aux enfants aujourd’hui. L’une de mes madeleines d’enfance est le foie de veau de ma mère déglacé au vinaigre de framboise : impossible de le faire avaler à mes filles. D’autres phénomènes ont pris de l’ampleur ces dernières années et m’inquiètent : la place prépondérante des produits transformés et des lieux de restauration hors domicile qui standardisent notre alimentation, sans parler de cette possibilité nouvelle, dans les grandes villes, de tout commander en un clic et l’augmentation et la diversification qui laisse plus de place à la nourriture transformée. L’alimentation industrielle contient beaucoup de sel, de gras et de “sucres cachés” qui sont autant de calories vides. Le sucre est devenu une arme de consommation massive et il prend le pas sur les autres saveurs. Quand on cuisine à la maison, il ne faut pas hésiter à remettre en avant l’acide et l’amer, quitte à les contrebalancer avec un peu de douceur…


  • Comment se protéger d’une usurpation d’identité ?

    Comment se protéger d’une usurpation d’identité ?

    Au-delà du préjudice moral, se faire voler son identité peut avoir de lourdes conséquences pour la victime, pouvant aller jusqu’à faire l’objet de procédures judiciaires alors qu’elle est innocente. L’usurpation d’identité est un délit pénal.


    1

    Protégez vos données personnelles

    La première étape pour vous protéger d’une usurpation d’identité est de ne jamais fournir vos papiers d’identité (même des copies), sauf aux administrations, aux sociétés ou aux personnes que vous connaissez. Avant de communiquer vos données personnelles ou tout document sensible, vérifiez également les en-têtes des différents courriers et e-mails reçus, et renseignez-vous en cas de doutes sur l’expéditeur. Autre précaution : détruisez tout document contenant des informations personnelles ou d’identification avant de le jeter à la poubelle. Le mieux, c’est de le placer dans un broyeur de papier. Car ils pourraient être récupérés et utilisés à vos dépens.


    2

    Chiffrez vos données

    La méthode de chiffrement consiste à protéger vos documents en les rendant illisibles par toute personne n’ayant pas accès à une clé dite de déchiffrement. Elle peut s’avérer utile si vous souhaitez conserver des documents confidentiels sur un support qui pourrait être volé : clé USB, disque dur externe, ordinateur portable, téléphone… La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), en charge de la protection des données personnelles contenues dans les fichiers et traitements informatiques ou papiers, aussi bien publics que privés, propose des tutoriels pour apprendre à chiffrer vos documents.

    VOUS SOUHAITEZ ÊTRE PROTÉGÉ EN CAS D’USURPATION D’IDENTITÉ ?

    Avec l’assurance Protection Juridique de la Macif*, vous bénéficiez de conseils et d’un accompagnement juridique personnalisé en cas de litige avec un tiers, dont les arnaques téléphoniques.

    *Garantie optionnelle du contrat Habitation Résidence principale Formule Protectrice. (voir conditions du contrat)


    3

    Restez vigilant sur Internet

    Le développement des outils numériques s’accompagne d’une augmentation du nombre de cas d’usurpation d’identité en ligne (+29 %(1) entre 2019 et 2020). Soyez donc vigilant lorsque vous saisissez des données sur le web ou lorsque vous recevez des courriels vous demandant de fournir ou de mettre à jour des données vous concernant. La CNIL le rappelle : « Ne répondez pas aux courriels qui vous paraissent suspects et détruisez-les immédiatement. Ne cliquez jamais sur les liens contenus dans les messages dont vous n’êtes pas certain de la provenance. » Vérifiez également que le site est sécurisé lorsque vous faites des achats en ligne.

    Autre précaution : créez plusieurs mots de passe complexes pour les différentes applications mélangeant chiffres, lettres (majuscules et minuscules), caractères spéciaux, autres que vos noms et date de naissance. Ne les communiquez à personne, et ne les enregistrez jamais sur votre navigateur.


    4

    Mettez à jour vos équipements numériques

    Pensez à mettre régulièrement à jour vos appareils et leurs logiciels ou applications, à effacer votre historique de navigation et vos cookies. Objectif : corriger les failles de sécurité qui pourraient permettre à un cybercriminel de prendre le contrôle de vos équipements et accéder à vos informations personnelles.

    Comment se protéger d’une usurpation d’identité ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Ne communiquez jamais vos données personnelles ou papiers d’identité.
    • Chiffrez vos données lors de vos communications.
    • Soyez vigilant sur internet.
    • Faites le ménage dans vos équipements numériques.

    (1) Onfido, Fraude en ligne à l’identité : les tentatives de fruade montent en flèche en 2020 avec la pandémie, 2020

  • Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

    Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

    Dans notre environnement, certains produits sont suspectés de contenir des perturbateurs endocriniens. Ces molécules perturbent le système hormonal de l’organisme, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, et notamment celle des enfants. Voici comment s’en prémunir.


    1

    Perturbateurs endocriniens : où les trouve-t-on ?

    Phtalates, parabens, PFC, triclosan, bisphenol… Les perturbateurs endocriniens sont présents dans certains produits naturels, comme le soja, qui contient des substances phyto-oestrogènes pouvant augmenter le risque de cancer du sein. Mais on en retrouve également dans l’eau, l’air (via l’émanation des pesticides et produits chimiques), l’alimentation, les emballages plastiques des denrées alimentaires. Les produits manufacturés (jouets, vêtements, tétines…), cosmétiques et détergents peuvent aussi en contenir.

    « Même s’il n’y a plus de BPA dans les biberons et tétines, les substituts (bisphénol S, PF ou AP) ne sont pas forcément meilleurs. Il faut faire attention à la qualité des produits que l’on achète », recommande le Dr Valérie Foussier, médecin endocrinologue. Les risques d’absorption de ces substances sont accentués chez les jeunes enfants qui portent naturellement tout à la bouche.

    BESOIN D’UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ?

    Avec le contrat Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !*

     

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.


    2

    Quels sont les risques pour les enfants ?

    Les 1 000 premiers jours de vie du fœtus, puis de l’enfant, sont déterminants pour son développement. Il est d’ailleurs conseillé de limiter au maximum l’exposition aux perturbateurs endocriniens durant cette période, de la conception jusqu’aux 2 ans de l’enfant pour limiter l’impact sur sa santé future. « Les perturbateurs endocriniens peuvent avoir des répercussions majeures sur le développement neurologique et psychomoteur du futur bébé », déclare le Dr Foussier.

    Bon à savoir

    Le site 1000 Premiers Jours, conçu par Santé Publique France, donne des clés aux (futurs) parents pour agir sur l’environnement de leur enfant.


    3

    Comment protéger ses enfants ?

    Difficile de traquer tous les perturbateurs endocriniens, mais vous pouvez changer quelques habitudes pour protéger votre enfant. Pendant la grossesse, réduisez vos cosmétiques (vernis, maquillage…) ou optez idéalement pour des produits certifiés Ecocert ou Cosmébio, des labels environnementaux qui garantissent une composition respectueuse de votre santé. Préférez aussi parfumer vos habits au lieu de votre peau.

    Une fois à la maison avec votre bébé, lavez les vêtements et les objets que vous venez d’acheter avant de les lui donner et privilégiez les jeux en bois à ceux en plastique. « Beaucoup de jouets sont traités contre le feu et peuvent contenir des perturbateurs, or les bébés les mettent à la bouche », prévient le Dr Foussier.

    Si c’est possible, mieux vaut privilégier les aliments bio pour éviter les pesticides, sinon veillez à bien laver vos fruits et légumes. Réchauffez les aliments dans des récipients en verre. Et pour l’entretien de la maison, place aux produits simples (bicarbonate de soude, vinaigre blanc…).

    ● Lire aussi : Comment se mettre aux cosmétiques responsables ?

     

    Polluants et perturbateurs endocriniens : comment protéger son enfant ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Les perturbateurs endocriniens peuvent provoquer des problèmes de santé sur les enfants nés et à naître.
    • Consommer des produits bio permet d’éviter les substances potentiellement nocives.
    • Mieux vaut laver les habits et jouets neufs de bébé avant de les lui donner.
  • Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?

    Douleur aux oreilles : quels sont les maux les plus fréquents et comment les prévenir ?


    1

    Les otites

    Une otite est une infection et/ou inflammation qui touche l’oreille externe, moyenne ou interne. Elle peut survenir suite à un encombrement nasal, une baignade, un nettoyage trop intense de l’oreille, une méningite… « La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale pour que le nez puisse envoyer l’air dans l’oreille », précise le Dr Élisabeth Péri-Fontaa, ORL phoniatre. Pensez à vous moucher régulièrement et à utiliser, si besoin, du sérum physiologique, un spray d’eau de mer ou un mouche-bébé pour les plus petits. Oubliez le coton-tige, un filet d’eau dans l’oreille suffit à la nettoyer. Le bonnet de bain est aussi une bonne option pour prévenir l’otite du baigneur.

    La prévention de l’otite commence par une bonne hygiène nasale.

    Dr Péri-Fontaa, ORL phoniatre


    2

    La perforation du tympan

    Le tympan est une membrane très fine et fragile à l’intérieur de l’oreille. Il peut se perforer au contact d’un objet, lors d’un coup sur l’oreille, d’une montée brutale en altitude ou une plongée sous l’eau. Dans ce cas, il est préférable de consulter immédiatement un médecin pour faire un diagnostic. « Le tympan peut cicatriser de lui-même au bout de deux à trois mois, sans traitement, mais si la perforation est trop importante, un traitement antibiotique voire une opération chirurgicale est nécessaire » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour prévenir les risques, ne manipulez jamais le conduit auditif externe et limitez au maximum l’usage du coton-tige. En avion, pour atténuer vos douleurs, votre ORL peut vous prescrire des gouttes à mettre dans le nez. « Il existe aussi des égaliseurs de pression, une sorte de petit écouteur qui permet d’égaliser la pression de votre oreille avec l’extérieur » ajoute le médecin.


    3

    Les acouphènes

    Les acouphènes sont des sifflements entendus alors qu’il n’y a pas de bruit. Ils surviennent souvent après un traumatisme sonore intense et prolongé. « Ça devient dangereux quand le volume dépasse 85 décibels. Quand on écoute de la musique sur son smartphone, par exemple, il faut toujours rester à moins de 75 % du volume sonore maximum », conseille le Dr Péri-Fontaa.

    Pour limiter les acouphènes, évitez de vous exposer à des sons forts qui pourraient aggraver vos symptômes. Vous partez bientôt en festival ? Prévoyez des bouchons d’oreilles pour vous protéger ! Attention également aux excitants comme le thé et le café qui peuvent amplifier les acouphènes. « Une bonne astuce consiste aussi à surélever sa tête pour dormir pour améliorer la circulation sanguine et réduire les sifflements » explique la spécialiste.

    Chiffre-clé

    28 %(1) des Français souffrent d’acouphènes.


    4

    L’hyperacousie

    L’hyperacousie se caractérise par une perception douloureuse des sons pourtant peu intenses. Ça peut être lié à une inflammation de l’oreille, des médicaments, un traumatisme sonore ou psychologique… Côté prévention, limitez les volumes forts ! « Il est important de se tenir éloigné des enceintes et de faire des pauses toutes les deux heures lors d’un événement musical par exemple, pour préserver son audition » explique le Dr Péri-Fontaa.

    Pour soulager l’hyperacousie, pensez à protéger vos oreilles des bruits excessifs. « Il existe également des thérapies sonores pour se désensibiliser » explique le Dr Péri-Fonta. Vous pouvez aussi vous essayer au yoga ou à la sophrologie pour réduire votre stress.

    BESOIN D’UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ?

    Avec le contrat Garantie Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !*

     

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    (1) Enquête JNA-Ifop, 2018

  • Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

    Si les défis et jeux dangereux existent depuis toujours, ils ont pris un essor considérable avec l’avènement des réseaux sociaux et l’hyper-connexion des jeunes. Comment protéger ses ados ? On fait le point.


    1

    Quelles sont les pratiques dangereuses apparues sur les réseaux sociaux ?

    Les jeux dangereux touchent en particulier les préadolescents, un phénomène qui s’explique par leur utilisation accrue des réseaux sociaux. 50 %(1) des jeunes utilisent TikTok et 58 % sont sur Instagram. Dès le plus jeune âge, ils sont ainsi exposés à toute sorte de contenus : des photos et des vidéos divertissantes et d’autres plus violentes, voire dangereuses.

    Selon le Dr Thierry Delcourt, Psychiatre à Reims, participer aux challenges “tendances” sur les réseaux sociaux est « une manière pour les jeunes de s’affirmer, d’appartenir à un groupe et d’accroître sa notoriété », à un âge où l’on se soucie beaucoup de ce que pensent les autres. C’est pourquoi on observe une surenchère dans les défis car les adolescents n’hésitent pas à se mettre en danger pour se démarquer.

    Parmi les nombreux défis dangereux relevés par les jeunes sur les réseaux sociaux, il existe :

    • les jeux de non-oxygénation comme le jeu du foulard ou de la tomate qui consistent à provoquer un évanouissement par strangulation. Ils se pratiquent généralement en groupe et les jeunes se filment pour poster les vidéos sur les réseaux sociaux.
       
    • les défis d’agression qui font partie du cyberharcèlement. C’est le cas du happy slapping* qui consiste à gifler un camarade et filmer la scène pour la diffuser sur internet. Le sharking** est une variante où l’agresseur arrache le t-shirt ou la jupe d’une jeune fille tout en filmant l’action.
       
    • les jeux de défi dans la lignée du « Cap’ ou pas cap’ ? » comme le wild balconing*** où les jeunes sautent dans une piscine depuis le balcon de leur hôtel. Autre défi dangereux : le train surfing**** où l’on se tient debout sur une rame de métro.
       
    • Lire aussi : Comment lutter contre le cyberharcèlement ?
    *joyeuses baffes
    **du mot “shark” : requin
    ***balcon sauvage
    ****Surf en train


    2

    Quelle solution face à ces challenges dangereux ?

    « En tant que parents, la première chose à faire est de vous informer sur les défis et jeux dangereux existants et d’encadrer la pratique de vos enfants, notamment des plus jeunes », insiste-t-il. Il existe, par exemple, sur TikTok, une fonctionnalité de contrôle parental qui vous permet d’associer votre compte à ceux de vos enfants, pour contrôler leurs paramètres de sécurité depuis votre propre téléphone. Vous pouvez, par exemple, restreindre certains contenus ou encore définir des limites de temps d’écran. Vous pouvez également agir en signalant les vidéos mettant en scène des challenges dangereux, afin qu’elles soient supprimées par les plateformes sociales.

    VOTRE ENFANT A BESOIN DU SOUTIEN D’UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ MENTALE ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un psychologue*.

     

    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.
     

    Bon à savoir

    La ligne Net écoute est destinée aux enfants et adolescents confrontés à des problèmes dans leurs utilisations d’Internet. La ligne est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 18h au 0800 200 000.


    3

    Comment savoir si mon enfant participe à des jeux dangereux ?

    Les premiers signes qui doivent vous alerter sont des traces de coups sur son corps, des yeux rouges, des vêtements déchirés… D’autres signes sont manifestes, notamment si votre enfant est victime : repli de soi, manque de concentration, agressivité soudaine, phobie scolaire ou éventuelles scarifications.

    Pour savoir si votre enfant participe à des jeux dangereux, vous pouvez également surveiller sa pratique. L’idée n’est pas d’atteindre à sa vie privée, mais d’engager le dialogue s’il est victime et lui expliquer comment veiller à sa propre sécurité sur internet. « Si en tant que parent, le dialogue est difficile à nouer, n’hésitez pas à vous appuyer sur l’aide d’un professionnel, que ce soit un psychologue ou un pédopsychiatre » conseille le Dr Delcourt.
     

    Défis sur les réseaux sociaux : des pratiques dangereuses chez les jeunes

     

    L’Essentiel de l’article

    • Informez-vous sur les pratiques dangereuses pour en parler avec votre ado.
    • Repérez les signes physiques et psychologiques de pratiques violentes.
    • Encadrez le temps des écrans selon l’âge de votre enfant.
    • Faites-vous aider par un professionnel si votre adolescent est victime de jeux dangereux.

    Ministère de l’éducation nationale, Jeux dangereux et pratiques violentes

    (1) Génération numérique, 2021

  • Prévenir le décrochage scolaire : comment agir dès le primaire ?

    Prévenir le décrochage scolaire : comment agir dès le primaire ?

    On se rend parfois compte trop tard que son enfant est victime de décrochage scolaire au collège ou au lycée. Pour prévenir les risques, il est important d’accompagner et d’encourager votre enfant dans ses apprentissages, dès son entrée en primaire, pour lui donner le goût de l’école.


    1

    Qu’est-ce que le décrochage scolaire ?

    On parle de décrochage scolaire lorsqu’un élève stoppe ses études secondaires, soit sort du système de formation, avant d’avoir obtenu un diplôme ou un certificat de qualification professionnelle.

    En France, chaque année, près de 60 000(1) mineurs se retrouvent sans études ni formation. Les facteurs de risques sont multiples et peuvent aussi bien être liés à l’élève en lui-même qu’à son environnement. « Le milieu familial, le climat scolaire et de classe, la personnalité, le genre, l’état de santé, ou encore le niveau scolaire sont autant de facteurs à risques qui peuvent mener au décrochage scolaire, même si ce n’est pas une fatalité » explique la professeure des écoles.

    Bon à savoir

    Le Centre national d’étude des systèmes scolaires (CNESCO)(2) a mené une étude parmi les élèves “décrocheurs” qui révèle qu’il y a une surreprésentation de garçons ou d’enfants vivant dans une famille nombreuse, monoparentale, à faible revenu ou dont les parents sont au chômage. Le CNESCO considère également que le redoublement est l’un des « plus forts prédicateurs » de décrochage.


    2

    Quels sont les signes précoces d’un possible décrochage scolaire ?

    Différents facteurs interviennent dans l’abandon scolaire d’un élève. « L’enfant peut avoir des troubles de l’apprentissage, des problèmes relationnels avec ses camarades ou son professeur qui l’amènent à s’éloigner de l’école, voire à développer une phobie scolaire », explique Marie Lloret-Pérénon, psychologue clinicienne à Lyon.

    Certains signes peuvent indiquer un éventuel futur décrochage scolaire. Soyez vigilants si votre enfant exprime un mal-être qui peut parfois se traduire par un changement de comportement, des conflits avec ses enseignants. Une chute de ses résultats scolaires est également à surveiller car elle est peut-être liée à un désintérêt pour l’école ou une baisse de motivation. S’il se plaint régulièrement de maux de ventre, de maux de tête, qu’il a du mal à s’endormir ou à s’alimenter, il est nécessaire de discuter avec votre enfant pour comprendre l’origine du problème et veiller à le faire disparaître.

    BESOIN D’UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ?

    Avec le contrat Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !**

     

    ** Dans les conditions et limites du contrat souscrit.


    3

    Comment prévenir le décrochage scolaire de votre enfant ?

    Pour prévenir la lassitude ou le rejet de l’école par votre enfant, veillez à l’encourager à s’intéresser à tout ce qui l’entoure et à apprendre en lisant des livres, en visionnant des documentaires… Montrez-lui que vous vous intéressez aussi à son travail. « C’est aussi important d’avoir des moments de détente en famille, sans enjeu d’apprentissage pour libérer la parole. », conseille Marie Lloret-Pérénon.

    N’hésitez pas à consulter également des professionnels, comme un psychologue, ou parlez-en avec l’enseignant de votre enfant qui peut détecter d’éventuelles difficultés. Il peut aussi vous conseiller de faire un bilan orthophonique pour dépister un possible trouble dyslexique chez votre enfant, qui complique l’apprentissage. « La sensibilisation de la famille est essentielle afin qu’elle soit impliquée, qu’elle explique à l’enfant que l’école est importante pour lui et pour son avenir », confirme Anouk Giustiniani, professeur dans une école primaire à Bastia.

    Bon à savoir

    Les professionnels du Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) interviennent à l’école et sur le temps scolaire, au sein de la classe ou à l’extérieur, individuellement ou en petit groupe, pour aider au mieux l’enfant en difficulté, selon ses besoins.

    VOUS SOUHAITEZ UNE ASSURANCE SCOLAIRE POUR VOTRE ENFANT ?

    Optez pour la Macif !

    L’Essentiel de l’article

    • La prévention du décrochage scolaire commence dès l’école primaire.
    • Soyez attentif aux signes précurseurs du décrochage scolaire.
    • Favorisez les situations d’apprentissage et aidez votre enfant à faire ses devoirs.
    • Tournez-vous vers des professionnels pour aider votre enfant.

    (1) education.gouv, L’obligation de formation des 16-18 ans, 2021

    (2) CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire)

  • Travaux d’emménagement : attention à respecter les règles de bon voisinage

    Travaux d’emménagement : attention à respecter les règles de bon voisinage

    Poncer, percer, abattre, découper, décaper… Avant de choisir votre artisan et de vous lancer dans des travaux importants, il convient de vous pencher sur le règlement de votre copropriété et d’adopter quelques mesures de savoir-vivre.


    1

    Pour éviter la remarque « Vous auriez pu prévenir !  »

    Faites de la communication votre meilleure alliée ! Avant d’entamer votre chantier, pensez à frapper à la porte de chaque voisin pour vous présenter, leur annoncer l’ampleur et le calendrier de vos travaux. Autres possibilités : glissez un petit mot dans l’ascenseur ou l’entrée de l’immeuble. Une petite attention qui permettra d’éloigner les soucis et autres remontrances verbales.


    2

    Pour éviter la remarque « Vous salissez/encombrez l’immeuble ! »

    Les parties communes sont réservées à un usage commun, comme leur nom l’indique. Y entreposer des objets encombrants y est interdit par le règlement de copropriété et par la loi. Leur utilisation abusive est souvent à l’origine de conflits. Pour apaiser vos voisins durant vos travaux, il est donc préférable de respecter ces espaces partagés.

    Pensez à passer un coup de balai ou de serpillière régulièrement, si vos travaux ou les allées et venues de vos artisans laissent des traces… Pas le choix que d’utiliser le palier pour entreposer du matériel nécessaire à vos travaux ? Informez au préalable votre syndic ou vos voisins pour trouver un terrain d’entente. Pour bricoler en toute sécurité et éviter d’envahir le voisinage, pensez, par ailleurs, à vous rendre régulièrement à la déchetterie ou à faire appel à une entreprise d’évacuation des gravats pour vous débarrasser des déchets constitués par vos travaux.


    3

    Pour éviter la remarque « Vous réveillez nos enfants le matin ! »

    Les travaux de grande envergure peuvent parfois occasionner des nuisances sonores et constituer un trouble anormal du voisinage lorsqu’elles deviennent excessives. Ces troubles sont passibles de sanction par un tribunal lorsqu’ils sont avérés.

    Pour ne pas nuire à la tranquillité du voisinage, respectez les plages horaires de travaux, établies par le Conseil national du bruit, au risque de vous exposer à une amende. L’organisme classe les travaux sources de nuisances sonores en copropriété en deux catégories : les travaux lourds qui entraînent du bruit (rénovation énergétique, ravalement…) et les travaux de bricolage légers (peinture, papier peint…). Les premiers sont autorisés entre 7h et 20h, du lundi au samedi. En dehors de ces créneaux, cela relève du trouble de voisinage. Les bricoleurs pourront effectuer des travaux légers du lundi au vendredi, entre 8h et 12h et entre 14h et 19h30, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h et le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h(1).


    4

    Pour éviter la remarque « Vous êtes chez moi ! »

    Vous souhaitez faire des travaux qui nécessitent de vous rendre temporairement sur la propriété de votre voisin ? C’est possible ! C’est ce que l’on appelle la servitude de tour d’échelle : un droit de passage temporaire accordé à un propriétaire, sur le terrain voisin, pour l’entretien nécessaire de son bien. Ce droit ne repose sur aucun texte de loi, il est donc conseillé de demander l’autorisation à votre voisin afin d’éviter tout conflit. Vous pouvez obtenir son accord oralement, mais il est recommandé de le formaliser par un document écrit, qui précisera notamment la nature des travaux, les horaires de passage sur le terrain de votre voisin, les précautions à prendre, etc.

    Si votre voisin refuse de vous donner accès à son terrain, vous pouvez contacter un conciliateur de justice, ou faire constater le refus par voie d’huissier avant l’intervention judiciaire, voire faire un recours auprès du tribunal.

    Bon à savoir

    Dans certaines communes, il est interdit de faire des travaux l’été, afin de préserver la tranquillité des touristes et des habitants. C’est le cas, par exemple, à La Baule, Douarnenez et Dinard. Renseignez-vous donc auprès de votre mairie avant d’entreprendre un chantier chez vous !

    VOUS ENVISAGEZ DES TRAVAUX ?

    Découvrez les bons plans et solutions Macif pour réaliser vos travaux et aménager votre intérieur.

    L’Essentiel de l’article

    • Informez vos voisins en amont de vos travaux.
    • Maintenez les lieux communs propres.
    • Respectez les plages horaires de travaux autorisés.

    (1) Conseil national du bruit, 2021

  • Enceinte à Noël : 7 conseils pour un repas de fête sans frustration

    Enceinte à Noël : 7 conseils pour un repas de fête sans frustration

    Une grossesse implique quelques restrictions alimentaires pour préserver la santé du futur bébé. Mais rassurez-vous, en optant pour une alimentation variée et équilibrée, vous pouvez profiter pleinement des festivités de fin d’année !


    1

    Trinquez sans alcool à l’apéritif

    Pour respecter le bon développement du fœtus, la règle d’or est « zéro alcool » pendant toute la durée de la grossesse. Mais rassurez-vous, « il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives avec des mousseux sans alcool », affirme Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste. Sinon, un cocktail sans alcool fait maison est tout aussi apprécié.

    Quant aux amuse-bouches, la professionnelle de la nutrition recommande des toasts de tapenade, de houmous ou des noix à grignoter. À éviter : la charcuterie crue, qui peut provoquer une intoxication alimentaire grave si elle est contaminée par la bactérie listéria. « Les femmes enceintes délaisseront aussi les bâtonnets de légumes crus afin d’éviter tous risques de toxoplasmose, maladie parasitaire responsable de malformations congénitales », souligne la diététicienne.

    Bon à savoir :

    ​​Consommer du foie gras pendant la grossesse, c’est possible !

    La seule recommandation est qu’il soit bien cuit (à 100 degrés minimum) afin d’éviter tout risque d’infection à la listeria ou la toxoplasmose. Consommez-le également avec modération car la vitamine A présente dans le foie gras est nocive pour le bébé en trop grande quantité.


    2

    Des noix de Saint-Jacques plutôt que des huîtres en entrée

    Ni fruits de mer ni poissons crus ne sont autorisés pendant la grossesse, pour prévenir toutes intoxications alimentaires. Heureusement, vous pouvez vous faire plaisir avec des crustacés bien cuits. De plus, ils sont riches en vitamines et minéraux. « La noix de Saint-Jacques apporte de la vitamine B12 et le homard des protéines et du fer, des nutriments essentiels pendant la grossesse », fait remarquer Florence Foucaut.


    3

    Toutes les viandes sont les bienvenues en plat… ou presque !

    Savourez toutes les viandes servies ! Seule condition ? Qu’elles soient bien cuites afin d’éliminer la listeria. « La viande rouge est recommandée car elle est riche en fer, souligne la diététicienne. La dinde et le lapin contiennent beaucoup de protéines ; le poulet de vitamines B ». En revanche, la viande de gibier, riche en toxines, n’est pas recommandée pendant la grossesse.

    Pour agrémenter vos plats de fêtes, toutes les garnitures sont permises : légumes cuits, marrons, féculents ou légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches). Et pour accompagner le tout, « choisissez des vins blancs ou rouges, sans alcool », conseille la diététicienne.


    4

    Bûche, gâteau et sorbet au dessert

    Gâteau au chocolat, sorbet et fruits confits…. vous avez l’embarras du choix pour vous faire plaisir côté sucré. Veillez tout de même à rester raisonnable sur les quantités car votre système digestif fonctionne au ralenti durant la grossesse. Une seule précaution rappelle la diététicienne. « Si vous pouvez choisir entre deux bûches de Noël, préférez celle glacée à celle à la crème pâtissière, car le lait peut transmettre le staphylocoque ». Pour la même raison, évitez les desserts à base d’œufs crus comme les mousses qui peuvent contenir des salmonelles, bactéries pouvant provoquer une intoxication alimentaire.

    Enceinte à Noël : 7 conseils pour un repas de fête sans frustration

     

    VOUS ÊTES SOCIÉTAIRE MACIF ?

    Le contrat Santé Macif vous propose un remboursement forfaitaire pour vos séances avec un diététicien.

    L’Essentiel de l’article

    • Osez les boissons sans alcool.
    • Optez pour les crustacés cuits, riches en vitamines B12.
    • Préférez les viandes rouges ou blanches, riches en protéines.
    • Ne vous privez pas de desserts, chocolaté ou aux fruits.
  • Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo

    Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo


    1

    Les jeux vidéo abîment les yeux et sont mauvais pour la santé

    FAUX. C’est la lumière bleue des écrans dont il faut se protéger car elle est néfaste pour les yeux, pas les jeux vidéo. Pour que votre enfant dorme bien, mieux vaut fixer une heure limite d’utilisation le soir, au moins 1h30 avant de se coucher. Mais « s’il a une bonne hygiène de vie, qu’il pratique une activité sportive régulière, mange bien, il n’y a pas de souci pour sa santé » explique le Dr Milan Hung, psychologue clinicien spécialiste du jeu vidéo à Lyon.

    Bon à savoir

    Pour protéger les yeux de vos enfants de la lumière bleue, activez le mode nuit sur leur téléphone ou leur ordinateur pour adapter le niveau d’éclairage de l’écran ! Il existe aussi des filtres pour écran qui réduisent l’impact de la lumière bleue sur l’œil.


    2

    Jouer augmente les troubles de l’attention et diminue les capacités intellectuelles

    FAUX. « Au contraire, les joueurs sont souvent des personnes très attentives aux détails et réactives dans leurs actions », souligne Milan Hung. Rechercher une cible, obtenir une récompense, relever des défis… « Le jeu vidéo sollicite en continu les capacités cognitives du joueur sans même qu’il ne s’en rende compte » poursuit le psychologue. Et selon le type de jeu (jeu de stratégie, de simulation, d’aventure, de gestion…) les bénéfices pour le cerveau sont multiples (amélioration de l’attention visuelle, de la communication, de la créativité, de la résolution de problèmes, etc.).


    3

    Le jeu vidéo fait perdre le sens de la réalité

    FAUX. Quand on joue au Monopoly, qu’on lit un livre, qu’on regarde un film, on sait que rien n’est réel. C’est la même chose pour le jeu vidéo ! Ce n’est pas parce que votre enfant tue des zombies dans son jeu qu’il va devenir violent par exemple. Pour le psychologue, « c’est plutôt la mécanique de certains jeux vidéo qui peut laisser croire au joueur que ce qu’il fait est très important, qu’il doit jouer tous les jours pour débloquer des niveaux ou accomplir l’objectif quotidien… »

    BESOIN D’UN SPÉCIALISTE POUR AIDER VOTRE ADO ?

    Le contrat Santé de la Macif le couvre en cas de consultation chez un psychologue*.

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.


    4

    Les jeux vidéo nuisent à la réussite scolaire

    VRAI et FAUX. Si pour enchaîner les parties, votre enfant squeeze ses devoirs, se couche tard, cela risque d’impacter négativement ses résultats scolaires. Mais bien encadrée et selon le type de jeu, cette pratique peut être utile pour décrocher de meilleurs résultats. « Des études ont montré que les jeux vidéo de gestion, de management d’une ville par exemple, encouragent les joueurs à faire le lien entre ce qu’ils ont appris en jouant et ce qu’ils apprennent à l’école », rétorque Milan Hung.

    Bon à savoir

    Si les jeux vidéo isolent complètement votre enfant, altèrent ses besoins vitaux (manger, dormir…), et que vous le sentez constamment fatigué et irritable, mieux vaut consulter un psychologue spécialisé pour établir un diagnostic et l’aider si besoin.


    5

    Le jeu vidéo peut créer une dépendance

    VRAI. En 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu comme maladie l’addiction aux jeux vidéo. Ainsi, cette dépendance toucherait près d’1 adolescent sur 8(1) en France. Mais pour le psychologue, diaboliser la pratique de votre enfant peut être néfaste car cela peut rompre le dialogue sur ce sujet. Or il est très important d’être dans la discussion et la complicité afin de vous assurer qu’il va bien. En consultation, le psychologue constate qu’il y a toujours une raison sous-jacente (harcèlement sur internet ou à l’école, violence, tristesse…) à ce refuge dans le jeu. Alors demandez-vous à quel besoin ça répond chez votre enfant et n’hésitez pas à jouer avec lui pour mieux le comprendre !

     

    Vrai-faux : 5 idées reçues sur les jeux vidéo

     

    L’Essentiel de l’article

    • Jouer aux jeux vidéo n’est pas néfaste pour le développement cognitif.
    • Mieux vaut s’intéresser aux jeux aimés par votre enfant pour mieux le comprendre et encadrer sa pratique.
    • Il faut déceler la raison sous-jacente d’une addiction aux jeux vidéo.

    (1) Enquête PELLEAS, Écrans et jeux vidéo à l’adolescence, décembre 2014