Étiquette : Budget

  • Étudiants : quelles aides pour financer vos études supérieures ?

    Étudiants : quelles aides pour financer vos études supérieures ?


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    L’alternance ou l’apprentissage pour goûter au monde du travail

    L’alternance et l’apprentissage dans le supérieur présentent plus d’un atout ! En plus de vous permettre de vous familiariser avec le monde du travail, ces deux formules permettent de gagner en liberté financière. Vos frais de scolarité sont pris en charge par votre entreprise et vous percevez même un salaire (entre 18 et 20 ans, c’est environ 43 % du SMIC, soit 774,77 euros (1)). Un coup de pouce non négligeable en tant qu’étudiant ! Rendez-vous sur les pages recrutement des sites des entreprises et sur les moteurs de recherche d’offres d’emploi pour postuler.

    Chiffre-clé

    56 % (2) des jeunes indiquent n’avoir pas pu suivre une formation à cause de son coût.


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    Des aides pour les étudiants modestes

    Financée par l’État, la bourse d’enseignement supérieur sur critères sociaux est accordée aux étudiants qui ont des difficultés à financer leurs études. Le montant de la bourse varie en fonction de votre situation financière, familiale et la distance entre votre lieu de résidence et votre établissement d’enseignement. En tant qu’étudiant, vous pouvez aussi prétendre à l’allocation spécifique annuelle (ou ponctuelle selon vos besoins) délivrée par le Crous. Vous préparez un diplôme d’infirmier, d’éducateur spécialisé ou d’opticien-lunetier ? Sachez que votre région peut également vous attribuer une aide spécifique si vous êtes inscrit dans une formation sanitaire, sociale ou paramédicale.

    Vous souhaitez étudier à l’étranger ?

    La Macif vous accompagne pour partir sereinement.


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    Des bourses au mérite pour les élèves à la mention

    Vous avez décroché une mention “très bien” au baccalauréat ? Félicitations ! Sachez que cette mention peut vous permettre d’obtenir l’aide au mérite. Pour en bénéficier, rendez-vous sur le site messervices.etudiant.gouv.fr pour y déposer un dossier social étudiant. Certaines écoles privées, par le biais de leur fondation, proposent également des aides financières ou des réductions de frais d’inscription aux meilleurs élèves boursiers au concours d’entrée. Renseignez-vous !


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    Des aides à la mobilité pour voyager

    Si vous êtes boursier au lycée et que vous commencez vos études supérieures dans une autre région française, alors vous êtes éligible à l’aide à la mobilité Parcoursup dont le montant est de 500 €. Pour les étudiants en 1ère année de Master, l’aide s’élève à 1.000 euros.

    Vous avez envie de réaliser vos études ou votre stage à l’étranger ? Alors vous pouvez peut-être obtenir l’aide à la mobilité internationale accordée par les régions. Renseignez-vous auprès de votre collectivité pour connaître les modalités d’attribution et la somme dont vous pouvez bénéficier. Et si votre séjour à l’étranger se déroule dans le cadre du programme Erasmus+, vous pouvez prétendre à la bourse Erasmus+. Cette aide est attribuée aux étudiants qui effectuent une partie de leurs études dans un pays étranger européen, dans le cadre d’un échange inter-établissement.


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    Un coup de pouce grâce au crowdfunding

    À défaut d’obtenir une bourse ou une aide, pourquoi ne pas opter pour le crowdfunding, ou financement participatif en français ? Le principe est simple : vous lancez une cagnotte en ligne pour réunir les fonds nécessaires à votre scolarité, notamment les frais d’inscription. Il existe d’ailleurs des plateformes spécialement destinées aux étudiants. Tentez-votre chance !
     

    Étudiants : quelles aides pour financer vos études supérieures ?

     

     

    La Macif se mobilise contre la précarité étudiante

    Pour répondre dans l’urgence aux difficultés rencontrées par les étudiants, la Macif consacre un fond d’urgence de 100 000 euros pour accompagner les étudiants les plus fragilisés. Cette aide financière sera versée aux associations partenaires de la Macif (Agorae, Secours populaire, Linkee, Jardins de Cocagne…).

    De plus, la Macif a décidé de mobiliser son dispositif Macif Solidarité Coups Durs pour permettre aux étudiants d’avoir un espace de soutien et d’écoute active, afin d’évaluer leur niveau de détresse et les orienter, en fonction, vers les aides ou structures de proximité existantes.

    L’Essentiel de l’article

    • En alternance ou en apprentissage, votre formation est financée par l’entreprise et vous percevez un salaire.
    • L’État et les Régions proposent des bourses aux étudiants pour financer leurs études.
    • Le prêt étudiant garanti par l’État permet d’emprunter jusqu’à 15 000 € sans preuve de revenus.

    (1) service-public, Contrat d’apprentissage, 2025

    (2) Diplomeo, Les jeunes et l’argent, 2019

    Studyrama, Combien coûte une inscription dans l’enseignement supérieur ?, 2021

    Diplomeo, Le guide des écoles Hôtelières en France et dans le Monde !

  • Activités extra-scolaires : quelles aides disponibles pour alléger votre budget ?

    Activités extra-scolaires : quelles aides disponibles pour alléger votre budget ?


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    Droit au but avec votre entreprise !

    Votre enfant arrive la bouche en cœur : « s’il te plaît, inscris-moi au judo, cette année ! ». Pour lui faire plaisir sans que votre portefeuille ne fasse grise mine, pensez aux coupons sport de l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV). Ces coupures nominatives de 10 à 20 € aident à financer les adhésions, licences, stages sportifs… Leurs conditions d’attribution sont propres à chaque entreprise et parfois, une participation financière peut vous être demandée. Pour savoir si vous êtes éligible au coupon sport, renseignez-vous directement auprès du Comité social et économique (CSE) de votre entreprise ou l’amicale du personnel. Un bon plan pour optimiser votre budget familial !

    À savoir

    Désormais, inutile de fournir un certificat médical pour inscrire votre enfant à un club de sport, il suffit de remplir un simple questionnaire de santé (1).

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires favorisant la pratique sportive comme les associations Mobil’Sport et la Recyclerie Sportive.


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    Les collectivités locales, un soutien pour les familles modestes

    Votre enfant vous a parlé d’un atelier cirque organisé par le Centre socioculturel (CSC) de votre commune ? Sachez que ces centres proposent des activités à des prix intéressants et adaptés à votre quotient familial. Pour garder votre famille en forme et l’aider à se cultiver, vous pouvez aussi profiter de réductions et de coupons sport et culture distribués par votre collectivité locale. Certaines associations sportives et culturelles locales prennent également en charge les frais d’inscription et les coûts de matériel pour votre enfant.


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    Soulager le budget des familles grâce aux aides de la CAF

    Vos revenus sont trop modestes pour inscrire votre enfant à ce cours d’art plastique ? La CAF propose des tickets loisirs jeunes et des Pass’ Loisirs. Des aides financières (attribuées sous conditions et variables selon les départements) pour chacun de vos enfants pour payer une activité extra-scolaire. Si vous pouvez y prétendre, vous recevrez automatiquement une notification de droits. Ouvrez l’œil pour gagner quelques précieux euros !

     

    Activités extra-scolaires : quelles aides disponibles pour alléger votre budget ?

     

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    Bénéficiez de réductions sur de nombreuses activités à faire en famille grâce à Macif Avantages !

    L’Essentiel de l’article

    • La CAF, l’ANCV et certains CSE proposent des aides pour les activités extra-scolaires.
    • Votre collectivité locale et certaines associations peuvent vous proposer des activités à des prix intéressants.

    (1) Légifrance.gouv, Décret n°2021-564 du 7 mai 2021

  • 4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    Précieux sésame pour gagner en autonomie, le permis de conduire est aujourd’hui en France le premier examen en nombre de candidats (1). Néanmoins, l’apprentissage de la conduite demande un peu de préparation en amont afin de choisir la formation la plus adaptée à ses besoins et son budget. On fait le point.


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    Permis de conduire : quel budget prévoir ?

    Le passage du permis de conduire représente un coût important. D’autant que les prix peuvent varier suivant votre région, le type de formation choisie (auto-école traditionnelle, candidat libre, auto-école en ligne…) ou encore le nombre d’heures de conduite à effectuer selon votre niveau. Le coût moyen de l’examen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1), pour une moyenne de 35 heures de cours de conduite. Il convient donc de prévoir en amont le budget nécessaire avant de vous inscrire dans une l’auto-école.

    Le saviez-vous ?

    La Macif est partenaire d’En Voiture Simone, l’auto-école en ligne nouvelle génération. Renseignez-vous !


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    Comment financer son permis de conduire ?

    Si vous avez entre 15 et 25 ans, vous pouvez bénéficier du dispositif « Permis à 1 euro par jour ». Il s’agit d’un prêt dont les intérêts financiers sont pris en charge par l’État (2). Les jeunes qui rencontrent des difficultés financières peuvent également se tourner vers leur mairie. En effet, certaines municipalités octroient des bourses au permis de conduire moyennant, en échange, quelques heures de bénévolat. Vous êtes salarié ? Alors vous pouvez aussi utiliser votre Compte personnel de formation (CPF) pour financer votre formation au permis de conduire.

    Bon à savoir

    Pour choisir votre auto-école, prenez en compte la qualité des leçons proposées. Pour cela, vous pouvez vous fier au label « École conduite qualité » (3).


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    Comment choisir sa formule d’apprentissage de la conduite ?

    Pour passer son permis de conduire, il existe différentes formules selon vos besoins ! Parmi elles, la conduite accompagnée, qui permet de commencer la formation à 16 ans et de passer l’examen du permis de conduire dès 17 ans et demi. Mais, elle nécessite de parcourir 3 000 kilomètres accompagné d’une personne titulaire du permis B depuis au moins cinq ans. La formule classique, quant à elle, permet de suivre des cours collectifs d’apprentissage du code de la route, et en parallèle, de pratiquer 20 heures de conduite (minimum légal).

    Pour les candidats les plus pressés, le « permis en accéléré » est l’option idéale. Sur une période de 2 à 4 semaines, la formation se présente sous la forme d’un stage intensif alternant cours de code et 20 heures de conduite afin de pouvoir vous présenter au permis rapidement.


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    Boîte automatique vs manuelle : quel permis choisir ?

    Votre choix d’auto-école dépendra également du type de permis que vous souhaitez passer. Le permis sur boîte automatique est plus facile, car vous n’avez pas à vous soucier de passer les vitesses et vous pouvez vous focaliser sur l’environnement extérieur et la circulation. Il est aussi plus rapide à obtenir (et donc moins cher) car seulement 13 heures (4) de conduite sont obligatoires pour se présenter à l’examen. Néanmoins, le prix d’une voiture manuelle est en moyenne 10 % (5) moins cher comparé à une boîte automatique. À noter également qu’il est plus facile de passer d’une boîte manuelle à une boîte auto que l’inverse, car vous maîtrisez déjà toutes les commandes du véhicule.

    Bon à savoir : comment gérer son stress au volant ?

    La veille d’une leçon de conduite ou de votre examen, faites le plein d’énergie en prenant un repas équilibré, en vous couchant tôt et en évitant tous les excitants (café, alcool, etc.) qui peuvent influer sur votre stress. Si ce n’est pas suffisant, vous pouvez essayer la méditation ou l’hypnose, qui permettent d’apaiser les plus stressés.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour) *.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
     

    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • Le coût moyen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1).
    • Choisissez la formule d’apprentissage adaptée à votre budget.
    • Des dispositifs existent pour financer une partie du permis de conduire.
    • Préférez une auto-école labellisée « École conduite qualité ».

    (1) gouvernement.fr, Le permis pour tous, 2019

    (2) sécurité-routière.gouv, Définition du permis à 1 € par jour

    (3) sécurité-routière.gouv, Présentation du label qualité des formations au sein des écoles de conduite aux délégués du permis de conduire, 2018

    (4) sécurité-routière.gouv, Le permis B limité aux véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique

    (5) Selon les prix moyens constatés sur largus.fr pour les modèles suivants (manuel + auto) : Peugeot 3008 1.5 BlueHDi 130ch S&S Allure – Citroën C4 BlueHDi 110ch S&S Shine – Fiat Tipo 1.3 MultiJet 95ch Mirror S/S MY20 5p – Nissan Qashqai 1.5 dCi 115ch Visia 2019 Euro6-EVAP

  • Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière

    Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière


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    Bénéficier d’aides pour accéder à la propriété à coût maîtrisé

    L’État propose plusieurs dispositifs pour vous aider à acheter votre premier bien immobilier. Parmi eux, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) (1), qui vous permet, selon vos revenus, de financer une partie de l’achat ou de la construction de votre résidence principale. Le PTZ peut se cumuler au PAS (Prêt d’Accession Sociale) (2), accordé aux familles ayant des revenus modestes souhaitant acquérir ou faire construire leur résidence principale. D’autres critères tels que la localisation du futur logement et le nombre d’occupants entrent en compte.

    Sous certaines conditions, vous pouvez également bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % (contre 20 % normalement) (3) si vous achetez un logement neuf en zone dite ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) ou en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville).

    Vous souhaitez assurer votre logement ?

    Le contrat Macif Habitation vous permet d’assurer une résidence principale ou secondaire, un logement mis en location voire même une maison en construction. Choisissez la formule qui vous convient.


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    Placer son argent pour se constituer un apport personnel

    Autre astuce : épargner grâce à différents supports d’investissement comme le Livret A ou le Livret d’Épargne Populaire (LEP) pour vous créer un apport personnel dans le but de vous constituer un patrimoine immobilier. S’il n’est pas obligatoire, l’apport personnel peut servir à payer les frais liés à l’emprunt (frais de notaires et/ou de garanties, caution, etc.). Sans compter qu’il permet également d’obtenir un taux plus intéressant auprès de votre banque et d’augmenter votre capacité d’emprunt !

    Bon à savoir

    Pour bénéficier d’un placement plus rémunérateur que l’épargne bancaire, vous pouvez souscrire un contrat d’assurance vie ou opter pour l’épargne salariale (dispositif d’épargne collectif proposé par certaines entreprises).


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    Se faire accompagner par un courtier pour obtenir le meilleur financement

    Spécialiste du crédit immobilier, le courtier contacte les banques et autres organismes financiers pour vous aider à obtenir le meilleur taux d’intérêt pour votre prêt et trouver la solution de financement optimale pour votre projet immobilier. Faire appel aux services d’un courtier n’est pas réservé aux plus aisés et peut permettre de faire des économies en réduisant considérablement votre dette.


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    Acheter de particulier à particulier pour faire des économies

    En passant par une agence pour l’achat d’un bien immobilier, vous payez les honoraires de l’agent immobilier. Ces frais correspondent à une somme fixe ou à un pourcentage du prix de vente final. Acheter directement auprès d’un particulier vous permet donc de faire des économies non négligeables.

    Néanmoins, l’agent immobilier a un devoir de conseil et vous permet de gagner du temps. En effet, celui-ci vous propose une liste de biens répondants à vos souhaits, et vous évite de passer des heures à trier les petites annonces. Il vous garantit également d’acquérir votre bien au juste prix, sans avoir à étudier le marché immobilier. L’achat entre particuliers permet donc de faire des économies, mais certaines précautions sont à prendre afin de déjouer les pièges et d’acheter en toute sérénité.


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    Choisir la location-accession pour devenir propriétaire progressivement

    Le prêt social location-accession (PSLA) vous permet d’acheter le logement que vous occupez après l’avoir loué pendant un certain temps. Vous signez d’abord un contrat de location-accession avec le propriétaire, qui s’engage à vous transférer la propriété du logement au terme d’une période donnée et moyennant un prix préalablement fixé. Pendant cette location, vous versez chaque mois une somme au propriétaire, intégrant le prix du loyer fixé et une avance sur le prix de vente. À l’issue de la période dite de jouissance, vous pouvez décider d’acquérir le logement en signant un contrat de vente.

    Le cas échéant, le montant que vous avez déjà réglé au titre de l’avance sera déduit du prix de vente. Ce dispositif réservé aux ménages aux revenus modestes, permet d’accéder à la propriété grâce à un prix de vente attractif, un prêt aux mensualités avantageuses et une exonération de taxe foncière pendant 15 ans (4).

    Comment trouver un bien immobilier à acheter ?

    La Macif vous guide dans votre projet.

    L’Essentiel de l’article

    • Profitez des financements aidés pour acquérir votre premier bien immobilier.
    • Dénichez le meilleur taux immobilier grâce à un courtier.
    • Envisagez l’achat de particulier à particulier ou optez pour la location-accession.

    1) service-public.fr, Prêt à taux zéro (PTZ), 2020

    2) service-public.fr, Prêt d’accession sociale (PAS), 2020

    3) ANRU, TVA à taux réduit pour l’accession à la propriété en « zones ANRU »

    4) bofip.impots.gouv, IF – Taxe foncière sur les propriétés bâties – Champ d’application et territorialité – Exonération temporaire de longue durée en faveur des constructions de logements faisant l’objet d’un contrat de location-accession, 2020

  • Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    La bourse au permis de conduire est une aide proposée par les mairies, destinée aux jeunes de 18 à 25 ans dont les revenus ne leur permettent pas de payer leur permis (1). En échange de ce coup de pouce financier, les bénéficiaires s’engagent à effectuer une mission de bénévolat dans leur commune, comme c’est le cas à Lille, Cannes, et Toulon, par exemple. Attention cependant, toutes les villes n’adhèrent pas à ce dispositif, renseignez-vous auprès de votre mairie !


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    La bourse au permis de conduire : une aide financière modulable selon vos ressources

    Si votre mairie propose la bourse au permis de conduire, vous pouvez y déposer un dossier de candidature. Les critères d’attribution de l’aide peuvent varier d’une municipalité à une autre, mais la plupart n’accordent la bourse qu’aux résidents de la commune. La mairie prend également en compte votre situation financière, scolaire ou professionnelle et votre envie (1) réelle d’obtenir le permis de conduire à travers une lettre de motivation. Selon votre ville, vous pouvez obtenir entre 450 € et 1 000 € (3) de bourse, en moyenne, pour vous aider à décrocher le fameux sésame.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez financer votre permis de conduire avec votre Compte Personnel de Formation (CPF) (2). Le CPF est un dispositif qui offre des droits à la formation aux travailleurs afin de faire évoluer leur situation professionnelle. Si vous êtes salarié, consultez le montant de vos droits sur le site Mon Compte Formation et utilisez-les en choisissant une formation auprès d’une auto-école agréée.


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    La bourse au permis de conduire : un coup de pouce basé sur la solidarité réciproque

    En échange de la bourse au permis, vous vous engagez auprès de votre mairie à effectuer une mission bénévole pour un organisme public ou une association locale. La durée de la mission varie entre 10 heures et 50 heures (4) (à réaliser dans les 6 mois après la notification d’accord de bourse) selon votre municipalité et la somme allouée. En fonction de vos compétences et de vos envies, vous pouvez participer à des actions de sensibilisation à la sécurité routière pour les enfants, faire du soutien scolaire, venir en aide aux sans-abri ou encore réaliser des travaux dans les espaces publics.

    Une convention est signée entre votre mairie, l’association et l’auto-école que vous avez choisie pour définir les conditions de votre formation (nombre de cours de code, d’heures de conduite, de présentations à l’examen…) et l’échéance du versement de votre bourse. Selon votre commune, la mairie peut verser votre bourse une fois votre mission de bénévolat terminée (au moment de votre inscription à l’auto-école), ou après l’obtention de votre code ou de votre permis. Pour connaître les modalités de versement de la bourse au permis de conduire, renseignez-vous auprès de votre mairie.

    Néanmoins, les frais d’inscription à l’auto-école comprenant la constitution de votre dossier et les démarches d’inscription aux examens du Code et du permis de conduire ne sont pas pris en charge par la commune. Il vous faudra donc les régler. N’hésitez pas à comparer les tarifs de différentes auto-écoles avant de vous inscrire !

    Bon à savoir :

    La « Bourse au permis de conduire » est cumulable avec le dispositif « Permis à un euro par jour » (1). Ce dernier est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans qui s’inscrivent pour la première fois à une formation au permis de conduire. Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont pris en charge par l’État.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour)*.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • La bourse au permis de conduire permet aux 18-25 ans ayant des revenus modestes de payer leur permis.
    • Pour plus d’informations sur cette bourse, renseignez-vous auprès de votre mairie.
    • Vous pouvez également financer votre permis avec votre compte personnel de formation.

    (1) AMF, Bourse au permis de conduire, 2008

    (2) economie.gouv, Comment financer votre permis de conduire ?, 2020

    (3) Montant de la bourse au permis de conduire : estimation basée sur les sommes versées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).

    (4) Heures de bénévolat : estimation basée sur les heures de bénévolat exigées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).

  • Budget vacances : quelles sont les aides financières pour partir en famille ?

    Budget vacances : quelles sont les aides financières pour partir en famille ?


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    Des aides financières pour soulager le budget des familles

    Parce que les vacances sont aussi l’occasion de resserrer les liens familiaux, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) favorise le départ des familles dans des structures labellisées de qualité. Vous avez un ou plusieurs enfants à charge et vous recevez au moins une prestation familiale (2) ? Alors vous pouvez peut-être obtenir l’Aide aux Temps Libre (ou chèques vacances) et/ou l’Aide aux Vacances Familiales (AVF). Renseignez-vous auprès de votre CAF pour connaître le montant maximal du quotient familial pour y prétendre et la somme dont vous pouvez bénéficier.

    Il existe également des aides au transport pour vous rendre sur votre lieu de vacances. Le billet de congé annuel, la carte Enfant + et la carte famille nombreuse proposés par la SNCF permettent de bénéficier toute l’année de tarifs avantageux. Un bon plan pour alléger votre budget familial !


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    Un soutien financier aux foyers modestes

    Les familles les plus précaires peuvent également solliciter les services sociaux de leur commune, notamment le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour demander une subvention. Celle-ci est calculée en fonction du quotient familial et du projet de vacances.

    Autre structure vers qui les foyers à faibles revenus peuvent se tourner : l’Agence nationale des chèques vacances (ANCV). Sa Bourse Solidarité Vacances (BSV) (3) est destinée aux personnes en difficulté économique ou sociale, capable de partir de façon autonome, mais nécessitant une aide pour organiser leur séjour. Elle vous permet de profiter de logements et de loisirs solidaires à tarifs réduits de 50 % à 70 % (3).

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    Le coup de pouce des associations caritatives

    Certaines associations, soutenues par la Fondation Macif, organisent des vacances solidaires. À l’instar du Secours Populaire et son initiative “Famille de vacances”, qui propose des séjours dans des familles d’accueil pour les enfants dont les familles connaissent des difficultés financières. L’association Vacances Ouvertes, quant à elle, soutient des projets de vacances en direction des familles, des adultes isolées et des jeunes de 16 à 25 ans. Son action permet aux bénéficiaires d’organiser et de vivre leur séjour dans les meilleures conditions, selon leurs envies et leurs possibilités. Pour bénéficier de cette aide, vous pouvez également vous tourner vers le Secours Catholique ou La Croix-Rouge qui œuvre près de chez vous.

    Le saviez-vous ?

    La Macif soutient l’initiative « famille de vacances » du Secours Populaire !

    Le saviez-vous ?

    Le Réseau Passerelles est un dispositif national qui permet aux familles ayant un enfant en situation de handicap de partir en vacances. Sur place, une équipe d’éducateurs spécialisés assure l’accueil et la prise en charge de votre enfant. La CAF finance le surcoût lié au dispositif d’accompagnement (matériel médical, soins, etc.).


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    Les avantages des comités d’entreprise

    Si vous êtes salarié, n’hésitez pas à vous tourner vers votre comité social et économique (CSE) pour disposer de bons plans, de chèques vacances ou encore de réductions. C’est l’occasion de bénéficier de séjours en famille à prix attractifs ou de financer une colonie de vacances à vos enfants.
     

    Budget vacances : quelles sont les aides financières pour partir en famille ?

     

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    Rendez-vous sur Macif Avantages et profitez de réductions auprès de nombreux partenaires tels que Promovacances, Center Parks, l’UCPA ou encore Pierre & Vacances.

    L’Essentiel de l’article

    • La CAF, l’ANCV et certains CSE proposent des aides pour partir en vacances.
    • Économisez sur le coût du transport grâce aux réductions de la SNCF.
    • Des associations permettent aux familles les plus modestes de bénéficier de séjours sur-mesure.

    (1) Observatoire des inégalités, Départ en vacances, 2024

    (2) Caf.fr

    (3) ANCV, Bourse Solidarité Vacances – BSV

  • Comment les ados dépensent-ils vraiment leur argent de poche ?

    Comment les ados dépensent-ils vraiment leur argent de poche ?


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    Un montant qui varie selon l’âge

    Aujourd’hui, 56%(1) des adolescents reçoivent de l’argent de poche, de manière mensuelle ou hebdomadaire. Mais la somme perçue correspond aux dépenses possibles en fonction de l’âge : des friandises ou un jouet pour les plus jeunes; un vêtement ou un repas dans un fast-food pour les plus grands. Ainsi, plus votre enfant grandit, plus la somme que vous lui versez peut augmenter. Les 10-12 ans reçoivent en moyenne 24 euros par mois, les 12-14 26 euros et les 14-16 ans 32 euros. A  partir de 17 ans, vous pouvez donner à votre enfant environ 40 euros d’argent de poche.

    Pour arrondir leurs fins de mois, les ados redoublent d’imagination. Votre enfant aime se concocter des looks stylés ? Comme 49%(2) des jeunes, il est possible qu’il revende les vêtements qu’il ne porte plus pour se faire un petit complément d’argent…et s’offrir de nouvelles pépites vestimentaires ! Tandis que 39 % des ados vont plutôt voir leurs parents pour leur demander un peu de rab, 27 % optent pour le traditionnel job étudiant.


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    Des postes de dépenses très genrés

    Loisirs, shopping, culture, nourriture… Une fois l’argent de poche perçu, les adolescents vont satisfaire différentes envies. Votre enfant sort cet après-midi avec ses amis ? Entre les restaurants, les fast-foods et les grandes surfaces, l’alimentation constitue le premier poste de dépenses des adolescents (représentant plus de 4 dépenses sur 10), suivi de près par le shopping comprenant tous les achats liés au prêt à porter et autres accessoires de mode. On retrouve à la troisième place les dépenses liées au divertissement (loisirs, activités, jeux vidéos, bandes dessinées…

    Reste que l’usage de l’argent de poche est très genré : 13% des dépenses chez les filles sont liées à l’achat de vêtements(3) contre 4% chez les garçons, ces derniers étant davantage attirés par les jeux vidéos (8% de leur volume de dépenses contre 1% chez les filles).

    Chiffres-clés

    89 % (1) des adolescents paient leurs achats en espèces, faute d’être équipés d’autres moyens de paiement. Seuls 23 % (1) disposent d’une carte de paiement.


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    De l’argent de poche utilisé à bon escient

    Bénéficier d’une certaine somme à dépenser offre une certaine liberté à votre enfant. Dans les faits, 70% des jeunes affirment disposer de leur argent comme ils le veulent(4). Du côté des parents, 79% estiment que leurs enfants sont plutôt mesurés et raisonnables dans leurs dépenses et qu’ils savent faire des économies. D’autant que la très grande majorité des parents (80%) estiment que donner de l’argent de poche a une vertu pédagogique pour leur enfant.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez ouvrir un compte bancaire à votre enfant mineur et y verser son argent de poche. À partir de 12 ans, votre enfant pourra retirer les sommes de son souhait (dans la limite du solde disponible sur le compte) directement dans l’établissement bancaire et avec votre accord. Les banques peuvent proposer en complément d’y associer une carte bancaire de retrait lui permettant uniquement de retirer de l’argent et non de payer avec chez les commerçants.

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    Apprenez-lui à suivre et à gérer simplement ses dépenses grâce à la carte prépayée Macif, qui ne nécessite pas d’ouverture de compte bancaire !*

    *voir conditions du contrat
    Macif agit en qualité de sous-distributeur de la carte prépayée 12-17 ans Mastercard émise par Prepaid Financial Services.

    L’Essentiel de l’article

    • L’argent de poche est un premier pas vers l’autonomie pour un ado.
    • Le montant que vous versez peut augmenter en fonction de l’âge de votre enfant.
    • Les adolescents utilisent leur argent de poche principalement pour leurs loisirs.
    • La majorité des adolescents règlent leurs achats en espèces.

    (1) Baromètre Pixpay : Les ados et l’argent de poche – 5ème édition, 09/2024

     

    (2) Harris interactive pour la Fédération Bancaire Française : Baromètre – Les enfants et l’éducation financière, 202

     

    (3) Pixpay, Que font les jeunes de leur argent de poche ?, 2024

     

    (4) Institut Poll&Roll, Les ados et l’argent, Baromètre 2021 – 2ème édition

  • Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

    Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

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    L’achat de la voiture, premier poste de dépenses

    Acheter une voiture est un investissement important, et, selon les modèles, le prix d’achat et les frais d’utilisation varient fortement. D’où l’importance de choisir un véhicule adapté à vos besoins. Vous habitez en ville ? Une voiture citadine fera l’affaire pour réaliser vos trajets du quotidien. Comptez 22 100 € (1) en moyenne pour l’achat d’un véhicule neuf. Si vous aimez partir en week-end ou voyager en famille, préférez une berline compacte à 29 925 € en moyenne, ou une berline low cost* à 12 750 € en moyenne. Acheter une voiture hybride vous tente ? Prévoyez un budget d’environ 32 950 € pour vous offrir ce véhicule dit « propre ». Par ailleurs, n’oubliez pas la dépréciation que connaîtra votre véhicule après chaque année d’utilisation : votre voiture aura moins de valeur lorsque vous la vendrez que lorsque vous l’aurez achetée.

    * Bon marché, à bas coût.
     

    Vous souhaitez changer de voiture ?

    La Macif vous guide dans vos démarches pour faire le bon choix.

    Le saviez-vous ?

    Le budget auto moyen des Français s’élève à 6 063 € (3) par an, comprenant l’achat (moins la reprise) du véhicule, les intérêts du crédit auto, l’assurance, le carburant, l’entretien, le garage et les péages. La voiture représente ainsi le 2e poste de dépenses des ménages après le logement. (2)


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    Entretien, carburant… Des frais auto réguliers à ne pas négliger

    Pour rouler en toute sécurité, prévoyez un budget pour la révision de votre véhicule par un professionnel. L’entretien d’une citadine essence coûte en moyenne 939 € (3) par an. Comptez 1 103 € pour une citadine diesel, 1 896 € pour une berline, 1 060 € pour une berline low cost et 1 872 € pour une voiture hybride.

    C’est sans compter le carburant, poste de dépense régulier, qui fait grimper la note ! À l’année, faire le plein revient à 881 € (3) pour une citadine essence, 661 € pour une citadine diesel, 1 192 € pour une berline diesel, 674 € pour une berline low cost et 1 198 € pour un modèle hybride.
     

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    D’autres frais auto indispensables à prévoir

    L’achat d’une voiture va de pair avec la souscription d’une assurance auto. Une mesure obligatoire, même si votre véhicule ne roule pas. L’assurance revient en moyenne à 820 € (3) par an pour une citadine essence et 841 € pour une version diesel. Prévoyez 981 € pour une berline diesel, 692 € pour une berline low cost et 1 036 € pour un véhicule hybride. D’autres frais financiers liés à l’achat de votre voiture (intérêts du crédit auto, carte grise, immatriculation…) peuvent également alourdir votre budget. Comptez environ 364 € (3) pour une citadine essence, 310 € pour une citadine diesel, 479 € pour une berline diesel, 168 € pour une berline low cost et 378 € pour une voiture hybride.

    Côté frais de péage, ils s’élèvent en moyenne à 207 € par an pour une citadine (essence et diesel) ou une berline low cost. Comptez 346 € pour une berline diesel ou un véhicule hybride (3). À noter qu’il faudra aussi prévoir une enveloppe supplémentaire d’environ 600 € (3) pour louer une place de parking ou un box où stationner votre véhicule, et ce, quel que soit le modèle de voiture.

    Budget auto : combien vous coûte vraiment votre voiture à l’année ?

     

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    * Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

    L’Essentiel de l’article

    • L’achat de la voiture est le premier poste de dépenses dans le budget auto des Français.
    • Choisissez un véhicule adapté à votre mode de vie pour faire des économies.
    • L’assurance est une dépense obligatoire à inscrire dans votre budget.

    (1) Argus.fr, Renault Clio, Peugeot 308, Dacia Logan, Toyota Prius – 2020
    (2) Kantar, Les Français et l’automobile, 2019
    (3) ACA, Budget de l’Automobiliste, 2020
  • Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques

    Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques


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    La coupe menstruelle ou “cup”

    La coupe menstruelle ou « cup », est un réceptacle en caoutchouc ou en silicone que l’on place à l’intérieur du vagin. Son prix varie entre 15 et 30 euros selon le modèle et sa taille. La cup peut rester en place pendant 4 à 8 heures (1), en fonction de l’intensité de votre flux menstruel, et se réutilise pendant 10 ans. Après l’avoir vidée, nettoyez-la, soit simplement à l’eau, soit à l’eau avec du savon doux ou un nettoyant intime, sans agent chimique (type parfum). Pour la nuit, il vaut mieux préférer une protection externe comme une serviette ou une culotte menstruelle afin de diminuer le risque de développer un syndrome du choc toxique menstruel.

    La coupe menstruelle nécessite un peu d’entraînement avant de la poser et de la retirer en un seul geste. Elle ne contient pas de produits chimiques (2), mais une petite gêne est parfois ressentie lors des premières utilisations car la cup est plus rigide et imposante qu’un tampon.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    33,75 euros par an, soit 337,50 tous les 10 ans*

    Chiffre-clé

    Entre 10 000 et 15 000 (3) produits menstruels sont utilisés par les femmes au cours de leur vie.

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    La culotte menstruelle

    La culotte de règles ressemble à une culotte ordinaire… sauf qu’elle retient vos menstruations grâce à ses multi-couches de tissus absorbants en matière naturelle (éponge de coton, bambou…). Elle ne contient aucun composant chimique. Discrète, vous pouvez la porter de jour comme de nuit, jusqu’à 12 heures maximum. Il faut donc penser à en acheter au moins deux pour tenir 24 heures et les laver à la main, avant de les mettre en machine après utilisation. Comptez ainsi entre 30 et 40 euros en moyenne pour une culotte de règles à garder entre 7 et 10 ans.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    25,50 euros par an, soit 255 euros tous les 10 ans*
     

    Le saviez-vous ?

    Le contrat Santé de la Macif couvre vos consultations chez un(e) gynécologue*.

     

    *Voir conditions du contrat

    Bon à savoir :

    Vous voulez savoir combien vous coûtent vos protections hygiéniques à l’année ? Faites vos comptes grâce au calculateur imaginé par le site du Monde.

    Le saviez-vous ?

    45 milliards (3) de déchets par an sont générés par les serviettes hygiéniques. Il faut environ 500 ans (2) avant qu’une serviette hygiénique ne se dégrade.


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    La serviette hygiénique lavable

    Les serviettes lavables en tissu sont composées de matières naturelles et biodégradables, comme le coton bio ou la fibre de bambou, et ne contiennent pas de produits chimiques. Aussi absorbantes que les serviettes classiques, elles offrent une protection d’une durée équivalente (quatre heures environ selon votre flux). Sauf qu’elles se réutilisent pendant 5 ans.

    Une serviette lavable se rince à l’eau froide, puis se lave en machine. Une contrainte certes, mais cela vous permet d’éliminer la serviette à usage unique et donc de réduire vos déchets au quotidien ! Côté budget, comptez entre 15 et 25 euros pour un lot de 3 serviettes. À moins que vous ne cousiez vos propres modèles.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    28 euros par an, soit 280 euros tous les 10 ans.*
     

    Vous souhaitez vous engager contre la précarité menstruelle ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de collecte et de fabrication de protections hygiéniques près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com

    *Protection hygiénique jetable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot (3 euros), du nombre moyen constaté de protections jetables par lot (24 pièces) et du nombre moyen constaté de protections jetables utilisées par une femme chaque mois (22 pièces) (4).

    Coupe menstruelle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une cup (22,50 euros) et d’une cup utilisée par une femme pendant 10 ans.

    Culotte de règle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une culotte menstruelle (35 euros) et de 3 culottes utilisées par une femme pendant 10 ans.

    Serviette lavable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot de 3 serviettes lavables (20 euros) et de 2 lots de serviettes lavables utilisées par une femme pendant 5 ans.

    L’Essentiel de l’article

    • Une coupe menstruelle peut s’utiliser jusqu’à 10 ans.
    • La culotte menstruelle se porte de jour comme de nuit.
    • Vous pouvez coudre vos propres serviettes lavables.

    (1) ANSES, Sécurité des produits de protection intime, 2019
    (2) Sénat, Commercialisation de la coupe menstruelle, 2021
    (3) Planetoscope, Consommation mondiale de serviettes hygiéniques
    (4) Absorbent Hygiene Products Manufacturers Association
  • Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Les moyens de s’engager pour la société et faire preuve de solidarité sont nombreux. Quelles sont les différentes formes d’engagement ? Quelles causes pouvez-vous soutenir ? Comment vous lancer ? Le point pour tout comprendre.


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    Qu’est-ce que l’engagement associatif et citoyen ? Définition

    La citoyenneté se définit par la participation à la vie collective. Une notion de collectivité qui va souvent de pair avec l’idée de solidarité, d’entraide et d’écoute. Ainsi, si l’engagement citoyen et associatif est une initiative individuelle au départ, il permet de mener des actions pour le bien dans la société. Penser collectif pour améliorer la situation de chacun.

    Face à la crise sanitaire actuelle, l’engagement citoyen et associatif est plus que jamais nécessaire, et les divers élans de solidarité qui ont été déployés pendant le confinement montrent à quel point les Français sont enclins à aider leur prochain. Dès le début de l’épidémie, vous avez été nombreux à vous mobiliser pour apporter – à votre échelle – de l’aide aux personnes les plus fragiles. Les gestes de solidarité ont été nombreux, comme rendre visite à son voisin qui vit seul, soutenir financièrement les commerçants en détresse, donner des cours en ligne aux enfants ou encore faire des courses pour les plus isolés.

     


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    Quelles sont les différentes formes d’engagement associatif et citoyen ?

    L’envie d’agir et de s’engager est un fait, le fait de passer à l’action en est un autre. Alors, avant de vous lancer, découvrez les différentes options et statuts qui s’offrent à vous pour choisir celui qui s’adapte le mieux à vos attentes, à votre mode de vie et aux causes que vous souhaitez défendre.

    • Le bénévolat : comme 23 % des Français (1), vous vous engagez auprès d’une association pour donner gracieusement de votre temps et de vos compétences afin d’aider les autres. Vous êtes libre de choisir comment vous souhaitez vous engager. Ponctuellement ou régulièrement, à votre rythme, selon vos envies et disponibilités.
    • Le volontariat : vous vous portez volontaire pour exécuter sur une durée déterminée une mission d’intérêt général. Il peut s’agir d’un volontariat dans le cadre du service civique, d’un volontariat dans une association (en France ou à l’étranger) ou encore dans le cadre de la sécurité civile (sapeur-pompier volontaire, réserve sanitaire, etc.). Vous êtes alors soumis à un contrat et percevez une indemnisation.
    • Le service civique : réservé aux jeunes de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap, il vous permet de vous engager – sans condition de diplôme – dans une mission d’intérêt général au sein d’une association, d’un établissement public, d’une collectivité… en France ou à l’étranger. Sachez que le service civique ouvre droit à une indemnisation jusqu’à 473,04 € par mois. (2)
    • Le salariat : vous pouvez être salarié au sein d’une association. De quoi faire rimer votre carrière avec vos convictions personnelles.
    • Le stage : souvent obligatoire pour valider une année d’étude, il peut être réalisé au sein d’une association afin de concilier études/travail et engagement.
    • Dans un parti politique ou un syndicat : vous aiderez les autres en défendant des intérêts collectifs.
    • Par des gestes du quotidien : en vous impliquant dans la vie de quartier, en donnant de votre temps pour aider les autres, en donnant votre sang, en acceptant les microdons à la caisse des magasins, par exemple.

     


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    Un premier pas « virtuel » pour s’engager autrement

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

    Grâce à l’essor du digital et notamment des plateformes de mobilisation et des réseaux sociaux, les modalités d’engagement ont été redéfinies et en particulier chez les jeunes.

    On observe une reprise du bénévolat associatif chez les plus jeunes en 2023 : 25% des16-34 ans ont été bénévoles contre 19% en 2022.

    L’intérêt de l’engagement occasionnel est aussi de découvrir différentes types d’associations avant de vous investir à long terme. Cette évolution de l’engagement pousse les associations à diversifier les missions qu’elles proposent pour répondre aux attentes et aux disponibilités des bénévoles. Le bénévolat occasionnel leur permet aussi de renforcer leurs équipes pour des évènements en particulier, comme les collectes alimentaires, les maraudes, l’organisation de festivals ou de séjours sportifs destinés aux personnes en situation de handicap par exemple.

    En pleine culture de l’immédiateté, pour beaucoup l’engagement est non seulement ponctuel mais surtout digital. Vous êtes nombreux à participer régulièrement à des campagnes de crowdfunding* ou encore à la signature de pétitions en ligne par exemple. Une digitalisation qui permet de donner la capacité à ceux qui en ont envie de s’engager à l’échelle nationale mais aussi à l’international.

    Grâce aux sites de crowdtiming** par exemple, vous pouvez donner de votre temps selon vos disponibilités. En consultant ces plateformes d’engagement comme Diffuz ou encore le site de la réserve civique, vous trouvez en quelques clics une mission à réaliser ou un défi citoyen auquel prendre part… Organiser des initiations aux gestes de premier secours, collecter des protections hygiéniques dans les grandes surfaces pour des femmes en situation de précarité ou encore participer à une journée de nettoyage de la nature par exemple, le choix est varié.

     

    Les différentes formes d’engagement associatif et citoyen

     

    De même, les réseaux sociaux permettent de créer très rapidement des événements pour rassembler les gens (dans le respect de la distanciation sociale et des gestes barrières) autour de causes communes. Se mobiliser collectivement devient un vrai jeu d’enfant !

    *financement participatif
    **don de temps

    70% des bénévoles

    exercent une telle activité associative au moins une fois par semaine. (3)


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    Pourquoi s’engager ?

    Le caritatif et l’environnement au cœur des préoccupations

    Aujourd’hui, des millions de Français s’engagent dans des associations et les causes sont variées. Le secteur social caritatif est majoritaire et concerne 30 % des bénévoles (3), les loisirs (couture, jardinage, bricolage, etc.) représente 23 % et le sport 21 % (clubs, organisation de compétition d’amateur, etc). La culture (danse, musique, théâtre, cinéma, lecture, etc.) ainsi que la jeunesse et l’éducation (soutien scolaire, préparation aux entretiens d’embauche, etc.) suivent de près et représentent 19 % et 17 % des bénévoles. Enfin, 12 % des bénévoles s’engagent pour la santé, et 11 % pour l’environnement.

    L’environnement est d’ailleurs devenu un enjeu majeur surtout pour les jeunes qui, en 2019, se classe chez les 18-30 ans en tête des préoccupations (32 % des réponses) notamment devant le chômage (17 %).

    Par quoi les bénévoles sont-ils motivés ?

     Les raisons sont nombreuses. Selon une étude de Recherches & Solidarités, voici les différentes motivations des Français qui sont devenus bénévoles ou volontaires, et celles qui pourraient vous encourager à vous engager vous aussi :

    • Être utile à la société et agir pour les autres
    • La cause défendue – L’épanouissement personnel
    • Le souhait de faire partir d’une équipe
    • Acquérir une compétence
    • L’envie d’exercer une responsabilité
    • Obtenir de la reconnaissance sociale
    • Mesurer l’impact de ses efforts

    Les engagements possibles sont donc nombreux et les moyens d’agir accessibles à tous. Alors, choisissez la cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

    Vous souhaitez agir ?

    Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    L’Essentiel de l’article

    • L’engagement citoyen et associatif, c’est participer à la vie de la société en aidant les autres.
    • L’essor du digital a modifié la manière de s’engager.
    • Les jeunes de moins de 35 ans s’engagent davantage dans un bénévolat occasionnel.

    (1) associations.gouv, Le guide du bénévolat 2018-2019

    (2) service-civique.gouv, La foire aux questions des volontaires

    (3) Injep 2024