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  • Skateboard et enfant : prévenir les risques pour qu’il pratique en toute sécurité

    Skateboard et enfant : prévenir les risques pour qu’il pratique en toute sécurité


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    Précaution N°1 : Choisir du matériel de skateboard adapté à votre enfant pour que tout roule !

    Pour choisir le bon skate, il faut tenir compte de l’âge, la taille, la pointure et du niveau de votre enfant. Certaines planches offrent une position plus stable et sécurisée que d’autres. Demandez conseil au vendeur et n’hésitez pas à faire essayer à votre enfant les différents skateboards en magasin. Pensez aussi aux équipements de protection : casque, coudières, genouillères, protège-poignets et pas de ballerines ou de tongs… mais des chaussures de sport assurant une bonne adhérence (il en existe des spécifiques pour le skate) !

    Avant toute session de skate, pensez à bien vérifier le skate : trucks, roulements, planche et vis !

    Bon à savoir : comment choisir la bonne taille de skate pour votre enfant ?

    Plus votre enfant est grand et sa pointure est grande, plus sa planche de skate doit être large. La largeur d’une planche est écrite en inch (1 inch = 2,54 cm). Pour débuter, optez pour un skate de 6 à 7,75″ de large, qui offre un bon compromis entre légèreté et maniabilité pour les enfants.

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    Précaution N°2 : Faire suivre des cours de skate à votre enfant pour qu’il maîtrise !

    À moins que vous ne soyez vous-même parfaitement à l’aise sur un skate, mieux vaut déléguer l’apprentissage à un pro. Inscrivez votre enfant à des cours de skate dans un club ou une association. Les tutos sur Internet, c’est chouette, mais rien ne vaut les conseils et l’encadrement pratiques d’un pro pour commencer un sport en douceur, apprendre les bases et plus tard, de nouvelles figures.
     

    Sortez couvert !

    Avec le contrat Garantie Accident, Macif vous protège ainsi que vos enfants* !

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.


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    Précaution N°3 : Pratiquer dans un lieu adéquat pour qu’il roule en terrain non glissant !

    Rien de mieux qu’une surface relativement lisse pour la pratique du skate ! Oubliez donc votre jardin engazonné ou votre allée de gravillons. Direction un lieu adapté comme le skatepark, par exemple. On évite aussi de faire de la planche à roulettes dans la pénombre (pas très pratique pour voir les obstacles) ou par temps humide (terrain trop glissant). Pour que votre enfant s’entraîne, privilégiez les lieux clos (sans circulation), avant de le laisser monter sur son skateboard pour prendre le chemin de l’école.
     


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    Précaution N°4 : Des règles de sécurité routière à respecter pour partager la chaussée !

    En skateboard, on est considéré comme un piéton : on circule uniquement sur le trottoir, pas sur la route ni sur les pistes cyclables (3). La pratique du skate est aussi soumise au Code de la route : feux tricolores et passages protégés sont donc à respecter, tandis que la vitesse est à modérer (moins de 6 km/h) ! Si votre enfant provoque un accident avec un tiers (piéton, voiture…), c’est votre responsabilité civile qui est engagée. Rappelez-lui donc les principales règles de la sécurité routière pour que l’activité se déroule… comme sur des roulettes !

    À savoir

    Circuler en skateboard en dehors des trottoirs, des passages protégés ou ne pas respecter un feu tricolore peut entraîner une contravention de 4 € (3).

    Votre enfant est un adepte du skateboard ?

    Avec le contrat Assurance Responsabilité civile, la Macif le couvre en cas de dommages.

    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez un skateboard et un équipement de protection adaptés à votre enfant.
    • Pensez à l’inscrire dans une école de skateboard pour acquérir les bases de l’art de la glisse.
    • Rappelez-lui les règles du Code de la route pour rouler en toute sécurité.

    (1) Fédération Française de roller et skateboard, Skateboard

    (2) warehouseskateboards.com, How to Choose the Right Skateboard Deck ?

    (3) Service-public, site officiel de l’administration française, « Circulation en trottinette électrique, rollers ou skateboard », 2020

  • La Covid-19 et les impacts sur la santé mentale des enfants

    Cours à la maison, sorties limitées, activités sportives suspendues, port du masque toute la journée… Depuis plus d’un an, les plus jeunes ont vu leur quotidien complètement chamboulé. Les enfants et les ados peuvent alors éprouver de grandes difficultés face à ces changements. En tant que parents, comment détecter une éventuelle détresse psychologique et comment agir pour aider son enfant ? Benjamin Landman, chef de clinique au service psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Hôpital Robert-Debré AP-HP à Paris, vous donne ses conseils.

    Lire aussi : Confinement : quels impacts sur la santé ?

    Pour plus d’infos

    Rendez-vous sur clepsy.fr, un site référence proposé par le Centre d’excellence pour les troubles neurodéveloppementaux (InovAND) pour accompagner les familles dans leur quotidien et leur parentalité

    Au moins 1 jeune (enfant/adolescent) sur 7

    dans le monde

    a subi des mesures de confinement dans son quotidien pendant la majeure partie de l’année 2020. (Unicef 2021)

    L’impact du masque dans le quotidien des enfants

    Porter un masque au quotidien, dans la rue ou à l’école n’aurait pas d’impact sur les capacités à communiquer chez la plupart des enfants. « La majorité des enfants, sauf cas particuliers comme les enfants avec des difficultés auditives, s’adapte à la mise en place du masque et à son utilisation, observe le Dr Landman. À ce jour, le port du masque ne constitue pas non plus un facteur particulier pour avoir des troubles de l’humeur. » Selon le médecin, c’est plutôt le fait de ne pas avoir accès à un masque dans des situations potentiellement contaminantes qui peut constituer un facteur d’anxiété et de mal-être pour l’enfant qui a alors l’impression d’être plus exposé.

    “La plupart des enfants ont compris que le masque était un facteur de protection. Les enfants sont très sensibles au fait que leurs proches, notamment leurs grands-parents, puissent tomber malades.”

    Dr Benjamin Landman

    Quels signes de détresse psychologique chez l’enfant ?

    Dans ce contexte de crise sanitaire, il est important de pouvoir repérer les signaux d’alerte chez son enfant. Pour les plus jeunes, il s’agit d’être particulièrement attentif aux différentes formes de régression de comportement tels que le retour des pipis au lit ou des grandes demandes de réassurance par des enfants habituellement joyeux et autonomes. « Avant l’école primaire, de un à trois ans, la capacité d’expression des émotions est parfois limitée, donc un chamboulement va se voir dans les comportements au quotidien, une façon de manger différente ou des difficultés à s’endormir par exemple, explique le Dr Landman. De 3 à 6 ans, la capacité à mettre des mots sur ses émotions se développe et ils peuvent exprimer leurs peurs, leurs interrogations face à ce qui se passe. »

    Lire aussi : Comment repérer le stress chez l’enfant et l’aider à le gérer ?

    Pour les plus grands, notamment les adolescents, une tristesse importante, un repli sur soi-même voire une agressivité inhabituelle peuvent être des signes d’une détresse psychologique. « Les adolescents peuvent également exprimer des craintes sur le futur de leur parcours académique, voyant que leurs études sont mises à mal par la crise sanitaire. C’est une peur à prendre en compte. » Le mal-être de l’enfant peut aussi se traduire par le développement d’une phobie des endroits très fréquentés, voire même de l’école.

    Lire aussi : Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    “Les parents sont les meilleurs juges pour constater des changements chez leurs enfants. Ils doivent faire confiance en leur capacité à repérer des signaux et veiller à ouvrir au maximum le dialogue.”

    Dr Benjamin Landman

    Comment rassurer son enfant face à la crise sanitaire?

    Pendant cette période où les parents eux-mêmes peuvent être préoccupés par leur santé, leur emploi ou leur situation économique, l’important est de veiller à ne pas transmettre cette anxiété aux enfants. « Si ces sujets sont fréquemment abordés par les adultes à la maison, ça peut transférer le stress vers l’enfant », souligne le Dr Landman. De même pour ce que l’enfant pourrait entendre à l’école ou à la télévision. « Il faut recontextualiser les informations reçues par les plus jeunes. Il faut filtrer ces données, sans les censurer, mais plutôt en reformulant à l’échelle de compréhension de son enfant. »

    Lire aussi : Chômage d’un parent, comment en parler à son enfant ?

    Activités physiques régulières, maintien des liens sociaux tout en respectant les gestes barrière, objectifs à court terme… Il est également important de redonner à votre enfant des perspectives et du rythme au quotidien pour qu’il recommence à se projeter dans une vie plus “normale”. « Si on se projette en permanence à la fin de la crise Covid, le temps va paraître trop long, observe le Dr Landman. Beaucoup d’enfants ont déjà compris qu’on n’est pas maître de la durée de la crise, donc il ne faut pas attendre la fin hypothétique pour commencer de nouveaux projets. »

    Détresse psychologique chez l’enfant : vers qui se tourner ?

    Et si malgré votre intervention et votre accompagnement votre enfant continue de présenter des signes de mal-être, le pédiatre reste l’interlocuteur à privilégier en premier lieu. « Il faut pouvoir solliciter une aide, au moins celle du pédiatre pour qu’il puisse vous orienter dans un second temps. »

    Psychologue spécialiste de l’enfance, psychiatre, psychologue scolaire, centre médicaux-psychologiques régionaux, de nombreux interlocuteurs et structures peuvent vous aider à accompagner votre enfant. L’important est de réagir rapidement car « une prise en charge le plus tôt possible permet d’éviter un enkystements des difficultés ».

    Votre enfant a besoin du soutien d’un professionnel de la santé mentale ?

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  • Quelles activités pour occuper les enfants en appartement ?

    Quelles activités pour occuper les enfants en appartement ?

    En cette période de vacances confinées, la gestion des enfants peut être sportive ! Si certains se demandent déjà comment occuper les enfants toute la journée à l’intérieur les mercredis ou le weekend lorsqu’ils sont en vacances mais qu’il est impossible de sortir car la météo ne le permet pas, aujourd’hui, l’interrogation concerne tous ceux qui vivent en appartement et dont les enfants ne peuvent pas se dépenser dans un jardin. Alors que fait-on lorsque l’on sait qu’un enfant doit faire au moins 1h d’exercice physique par jour ?

    Activités créatives : de l’énergie pour se concentrer

    Votre enfant est à la maison et il veut faire quelque chose qui sorte un peu des habitudes ? Options pour des ateliers manuels : collage, peinture, fabrication de bijoux, décoration de petits rangements en bois, confection d’un arbre à insecte ou d’un nichoir à oiseaux… La concentration et la réflexion sollicitées par ces différentes activités vont lui demander beaucoup d’énergie, comme lorsqu’il va à l’école. Cela va donc permettre de le canaliser une partie de la journée. 

    Sport à la maison pour les enfants

    Par manque de matériel et/ou d’espace, pas facile de faire du sport dans votre appartement ! Pourtant l’activité physique reste primordiale, et ce pour toute la famille. Il faut donc s’adapter. Pas question de courir dans l’appartement (au risque de se blesser et de vous faire des ennemis dans le logement du dessous), mais plutôt des exercices faciles à réaliser :

    • la “marche militaire “ : en sur-place, votre enfant monte haut les genoux comme s’il marchait en gardant le dos bien droit. C’est un exercice qui sollicite le bas du corps et qui fait monter le cardio
    • les squats (faire semblant de s’asseoir sur une chaise invisible et se relever) combinés à des séries de mini-sauts sur place
    • le parcours d’obstacles au sol (pas en hauteur) pour travailler l’agilité et la souplesse
    • les exercices d’équilibre : à la fois amusants et demandeurs de concentration, ils consistent en de petits défis : tenir sur une jambe pendant 20 secondes sans vaciller puis changer d’appui, faire le super-héros avec un bras tendu vers et la jambe opposée tendue vers l’arrière, ou encore tenir se tenir sur la pointe des pieds puis abaisser les talons sans pour autant toucher le sol et ainsi de suite.

    Lire aussi : Adapter son alimentation à une baisse d’activité physique

    Et pourquoi pas un punching-ball maison ? « Avec des coussins (bien rembourrés quand même !), tenus par l’un des parents, votre enfant va pouvoir se défouler et se déstresser. Amusement et…épuisement garantis ! Avec en prime un bon travail cardio-respiratoire.» Jérôme Vion, coach sportif diplômé d’état à Niort (79)

    Attention au yoga maison

    Si le yoga peut sembler être une pratique particulièrement adaptée en période de confinement, elle n’en reste pas moins un sport qui demande de suivre des consignes précises et un accompagnement professionnel pour les débutants. Si vous n’avez jamais pratiqué avant, évitez donc de vous y mettre seul. Le risque de blessure à cause de mauvaises postures est élevé. Si vous voulez vraiment vous y essayer avec vos enfants, privilégiez au maximum les vidéos tutos de coachs certifiés, qui donneront les bons conseils pour ne pas vous blesser. Ce conseil s’applique d’ailleurs à tout nouveau sport que vous seriez tenté d’essayer en famille.

    Activités sportives sur jeux vidéos

    S’il est conseillé de limiter le temps d’écran des enfants, il y a également des situations où ceux-ci peuvent se présenter comme des alliés (avec modération évidemment). Il existe aujourd’hui de nombreux jeux sportifs disponibles sur une grande variété de consoles. Vos enfants (et vous-mêmes) pourront ainsi pratiquer de nombreuses activités : bowling, tir à l’arc, course à pied, tennis golf, équitation et bien d’autres. Certains jeux proposent même d’embarquer sur une aventure où des exercices physiques (pompes, abdominaux, squats, etc) seront demandés pour passer les différents paliers. Des défis virtuels mais des efforts physiques bien réels ! Évidemment, pensez à adapter l’intensité et la durée des activités en fonction de l’âge de vos enfants.

    Lire aussi : 5 conseils pour limiter l’impact des écrans chez les petits

    Danse à volonté

    Votre enfant a besoin de se défouler ? Pourquoi pas simplement lui proposer de se faire une mini boom dans sa chambre ? De la musique (dans un casque spécial enfant s’il en a un pour éviter de vous déranger si vous télétravaillez) et hop c’est parti pour 20 min de cardio.« Défiez votre enfant dans un battle de danse, propose le coach Jérôme. Deux options : soit vous avez un jeu vidéo qui vous permet de jouer avec lui en musique, soit vous lui demander de choisir la musique et vous vous affrontez chacun votre tour sur le dancefloor (votre salon !). »

    Encore mieux, proposez-lui de créer sa propre chorégraphie sur le morceaux de son choix. Un exercice qui pourra l’occuper un peu tous les jours avant de vous présenter sa création à la fin de la semaine pendant un petit spectacle maison. « En plus de développer la fibre artistique, cela améliore également la coordination motrice. » explique le coach.

    Pensez aussi aux jeux classiques qui fonctionnent également en intérieur : 1, 2, 3, Soleil (sans courir), cache-cache, chasse au trésor… Vous avez de quoi les occuper !

    L’Essentiel de l’article

    • Maintenir une activité physique quotidienne
    • Faire appel à leur imagination (et à la vôtre !)
  • Petit budget et loin des grandes villes : comment initier ses enfants à l’art ?

    Petit budget et loin des grandes villes : comment initier ses enfants à l’art ?

    Le Louvre à Paris, le Centre Pompidou à Metz ou encore les Beaux-Arts de Lyon… autant de lieux culturels difficilement accessibles si vous n’habitez pas à côté. Et lorsqu’on ajoute les transports pour s’y rendre et le prix d’entrée, votre budget peut vite grimper ! De plus, en ces temps troublés où les lieux culturels restent fermés, l’accès à la culture est restreint. Heureusement, si vous avez envie de découvrir l’art en famille, il existe des alternatives.


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    L’art depuis chez soi !

    Depuis votre smartphone ou votre ordinateur, voire depuis votre canapé, l’art n’a jamais été aussi accessible. Confinement oblige, de célèbres musées ont pris le pli du virtuel. La plupart du temps gratuites, ces visites en ligne présentent un autre avantage : celui de faire découvrir à vos enfants des musées à l’étranger, du musée Van Gogh d’Amsterdam au Guggenheim de New York en passant par le British Museum de Londres. Des visites à consommer avec modération bien sûr pour limiter l’impact des écrans sur vos enfants. Une invitation aux voyages qui tombe à pic à l’heure de (re)penser vos vacances et vos loisirs. Dans la même veine que les visites virtuelles, des programmes télévisés et des podcasts offrent une approche très pédagogique. Vous pouvez proposer à vos enfants, par exemple, d’écouter “Les Promenades imaginaires” du musée d’Orsay, pour découvrir les secrets des plus grands tableaux.


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    Découvrir le patrimoine local

    Vous préférez allier découvertes artistiques et sorties ? Les options sont multiples. Et parce qu’il n’y a pas que les « grands » musées, n’hésitez pas à vous laisser surprendre par une visite dans un petit musée local, qui expose des œuvres d’artistes natifs des environs, par exemple. Ces lieux sont tout aussi intéressants (et souvent moins chers) pour que vos enfants découvrent les bases de la peinture ou de la sculpture par exemple.

    Même refrain lorsqu’il s’agit de découvrir l’art de votre ville. C’est l’occasion de vous dégourdir les jambes en famille, pour découvrir les œuvres de street art près de chez vous. Qui trouvera la plus colorée ou la plus originale ? Et pourquoi pas profiter des circuits et balades à thèmes proposés par votre office de tourisme ? Architecture des monuments, sculpture ou encore exposition de toiles dans les rues… il y en a pour tous les goûts ! De quoi ravir même vos enfants !

    D’ailleurs, c’est peut-être dans l’une de ces villes que vous croiserez le MuMo, un musée itinérant qui sillonne la France à la rencontre des petits et grands. L’art n’est pas toujours aussi inaccessible qu’on le pense !

    La culture pour tous !

    Le Mumo, soutenu par la Fondation d’entreprise du groupe Macif, permet aux habitants des zones péri-urbaines et rurales d’accéder facilement à l’art. Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • De plus en plus de musées proposent des visites virtuelles sur Internet.
    • Musées locaux, balades itinérantes ou street art (…) : profitez de votre région pour découvrir son patrimoine culturel.
    • Le Musée Mobile (MuMo) sillonne la France à la rencontre des enfants.
  • Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?


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    Un enfant averti en vaut deux !

    À la maison, l’électricité est partout et vous simplifie le quotidien. Mais elle représente aussi un danger, notamment pour votre enfant. Dès le plus jeune âge, expliquez-lui les risques encourus et la façon de s’en protéger. Oui ces deux petits trous dans le mur sont très attirants, mais non on ne met pas ses doigts dedans… ni ses jouets ! À force de lui répéter le pourquoi du comment, il prendra conscience des risques électriques et saura les éviter. Bien sûr, ce n’est pas parce que vous avez sécurisé l’intérieur de votre maison et que votre enfant est averti que tout est gagné. Rien ne remplace la vigilance d’un adulte. Gardez donc toujours un œil ouvert !

    Chiffre-clé

    77,2 % (1) des accidents de la vie courante chez les enfants de 0-4 ans se déroulent dans leur habitation.

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    Sécuriser votre installation électrique

    Pour limiter les risques d’électrisation de votre enfant, protégez vos prises électriques avec des cache-prises, sans oublier celles de la chambre de votre enfant ! Vous en trouverez en grandes surfaces, dans les magasins de bricolage et sur Internet. Par ailleurs, c’est bien connu : eau et électricité ne font pas bon ménage. Passez en revue vos prises et vos appareils électriques et assurez-vous qu’ils soient situés à plus de 60 cm d’un point d’eau. Le sèche-cheveux ou le rasoir électrique à côté du bain, c’est non !

    La sécurité de votre logement passe aussi par des équipements en bon état. Vérifiez régulièrement vos appareils et vos branchements pour repérer des fils électriques dénudés ou des prises défectueuses. En cas d’anomalies, faites intervenir un électricien pour sécuriser votre habitation, et faites installer, si possible, un système qui coupe le courant au moindre court-circuit (disjoncteur différentiel à haute sensibilité).

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    Le bon réflexe : débrancher vos appareils après utilisation

    Vous êtes du genre à accumuler les multiprises ? Mauvaise idée. Les fils électriques qui traînent sont autant d’invitations au jeu et à l’exploration pour votre enfant. Alors même s’il est tentant de laisser brancher vos appareils (au cas où, on ne sait jamais), débranchez-les lorsque vous ne vous en servez pas.

    Veillez également à mettre les éléments dangereux hors de portée de votre enfant : installez votre box internet en hauteur et utilisez des boîtes de rangement spéciales pour dissimuler tous vos câbles électriques. Simples et peu coûteuses, elles empêchent votre enfant de voir, manipuler, ou encore trébucher sur les fils électriques qui se trouvent sur son terrain de jeu.

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Expliquez à votre enfant les risques électriques et la manière de les éviter.
    • Protégez vos prises de courant avec des cache-prises pour empêcher votre enfant d’y introduire ses doigts ou ses jouets.
    • Éteignez et débranchez vos appareils électriques lorsque vous ne les utilisez plus.

    (1) Santé Publique France, Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (Epac), 2017
    Sdis, Risques électriques – Comment se protéger à la maison
  • « Par solidarité, je fais don de mon lait maternel »

    « Par solidarité, je fais don de mon lait maternel »

    Marina découvre la possibilité de faire don de son lait maternel en 2017, à la naissance de son deuxième fils, hospitalisé à l’hôpital Necker à cause d’une malformation viscérale. Le lactarium d’Île-de-France, un centre de collecte, de traitement et de distribution du lait maternel pour les bébés qui en ont besoin, lui propose alors de tirer son lait pour entretenir sa lactation afin de pouvoir allaiter son enfant plus tard.

    « Comme j’avais beaucoup de lait, j’ai accepté d’en faire profiter d’autres enfants », confie-t-elle. Ce qu’elle continue de faire pendant deux ans, tout en allaitant son fils entre-temps sorti de l’hôpital. Conquise par la démarche, elle profite de la naissance de sa fille en mars 2020 pour recommencer. « Aujourd’hui, je donne toujours mon lait, en plus de co-allaiter mes deux enfants », raconte Marina.

    Vous souhaitez donner votre lait ? Retrouvez la liste des lactariums de France et contactez le plus proche de chez vous.


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    Une démarche simple

    Il existe des lactariums dans tous les grands centres hospitaliers de France. Les conditions requises pour leur faire un don de lait sont relativement minimes. « Il suffit d’effectuer une prise de sang tous les trois mois et de remplir un questionnaire de santé. Après, il ne faut évidemment pas fumer, ni boire d’alcool et consommer de drogues, ou prendre des médicaments… des restrictions que l’on respecte théoriquement lorsqu’on allaite », explique Marina.

    Le saviez-vous ?

    Le lait maternel est revendu par les lactariums aux services de néonatologie et aux particuliers sur prescription médicale, et remboursé à 100 % par la Sécurité sociale. L’argent récolté par les lactariums permet de rémunérer l’équipe médicale et de financer le matériel de collecte ainsi que l’analyse en laboratoire du lait pour s’assurer de sa qualité.


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    Une expérience gratuite et encadrée

    À la maison, le matériel est prêté durant la période de dons : téterelles, machine de tirage, biberons, pastilles de stérilisation… « Il faut avoir un saladier suffisamment grand pour tremper les téterelles entre deux pompages, et un congélateur pour conserver les biberons », précise Marina. Une fois la quantité de lait suffisante atteinte (un peu plus de 2 litres), un employé du lactarium vient le récupérer directement à domicile, en moyenne une fois par mois. « Tout dépend de la quantité tirée : il m’est arrivé d’en donner toutes les semaines au début ! », ajoute-t-elle.

    Aujourd’hui bien occupée avec ses trois enfants, Marina tire son lait en fonction de ses disponibilités et de sa fatigue, généralement le soir entre 23 heures et minuit. « Cela reste souple, on n’est pas obligée de le faire tous les jours », rassure-t-elle.

    Bon à savoir : comment conserver le lait maternel ?

    Une fois le recueil terminé, le lait maternel se conserve 48 heures au réfrigérateur mais l’idéal est de le stocker immédiatement au congélateur à -18 °C. Le lait congelé peut être conservé pendant quatre mois sans conséquence sur ses qualités nutritionnelles.

    Donner son lait est un geste solidaire pour les bébés prématurés.

    Marina Paglieri


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    Un geste bénéfique

    Actuellement, les lactariums souffrent de pénuries. « Donner son lait peut permettre de sauver la vie de bébés nés prématurément » insiste Marina. En effet, le lait maternel est adapté aux besoins spécifiques des nouveau-nés. Il contient des éléments protecteurs, anti-inflammatoires et facteurs de croissance, ce qui en fait un lait idéal pour aider les prématurés, plus fragiles que les bébés nés à terme, à développer leurs organes, notamment leur tube digestif, mais aussi à renforcer leurs défenses immunitaires afin de contrer les infections et prévenir certaines complications potentiellement graves liées à la prématurité (entérocolite nécrosante, rétinopathie, etc.).

    « On saisit la portée du geste, comme celui des personnes qui donnent leur sang. À la différence qu’il y a moins de mamans allaitantes », alerte Marina, désormais soucieuse de sensibiliser d’autres mères à la question.

    Marina entend également lutter contre l’idée reçue que donner son lait priverait ses propres enfants de leurs rations quotidiennes. « Au contraire, cela permet d’entretenir la lactation et de soulager certaines douleurs liées aux montées de lait (y compris les poussées de fièvre) », souligne-t-elle. « C’est une belle façon de s’engager pour les autres ! », se réjouit-elle.

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    L’Essentiel de l’article

    • Donner son lait permet de sauver la vie de bébés prématurés.
    • Pour une mère allaitante, donner environ deux litres par mois de lait maternel suffit à aider les lactariums.
  • Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    On vous appelle pendant que vous changez votre bébé ou que vous lui donnez à manger ? Laissez sonner ! La règle d’or : toujours le surveiller pour prévenir les mauvaises chutes.


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    Table à langer et chaise haute sous surveillance

    Avant de changer votre bébé sur la table à langer, veillez à préparer tout ce dont vous avez besoin et à portée de main, afin d’éviter de vous éloigner pour les attraper. Votre enfant va avoir une chaise haute pour prendre ses repas en famille ? Comme en voiture, assurez-vous que sa ceinture est bien bouclée ! Et pour ne prendre aucun risque, choisissez une chaise haute portant la mention « conforme aux exigences de sécurité ». Et bien sûr, la surveillance reste de mise !


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    Attention à la marche !

    Si votre logement possède des escaliers, apprenez à votre enfant à les monter et à les descendre en restant à ses côtés ! « Ce n’est que vers 2 ans que l’escalade complète de l’escalier sera possible debout, en s’aidant d’une rampe. Apprenez également à vos enfants à ne pas emprunter l’escalier avec des chaussettes, ce qui le rend particulièrement glissant », prévient Murielle Bouin, directrice adjointe de Calyxis, pôle d’expertise du risque.

    La spécialiste ajoute que « 6 à 8 % des chutes d’escaliers entraînent des traumatismes ». Prévoyez donc des barrières en haut et en bas… et fermez-les afin de prévenir les risques d’accidents à la maison ! Assurez-vous aussi que rien n’encombre les marches ou paliers.


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    Gare aux glissades dans la salle de bains

    Entre les éclaboussures et le sol généralement en carrelage, une chute est vite arrivée dans la salle de bains. Celle-ci peut faire d’autant plus mal si votre enfant se cogne contre une surface dure (lavabo, rebord de baignoire, etc). Veillez donc à placer un tapis antidérapant dans la baignoire/douche et sur le sol à la sortie. N’hésitez pas non plus à faire s’asseoir votre enfant dans la baignoire pour qu’il puisse par exemple se savonner de façon autonome sans risquer de glisser.

    Chiffre clé

    Près de 40 % des accidents de la vie courante surviennent chez les moins de 15 ans : la chute est l’accident le plus fréquent (55 %), en particulier chez les enfants de moins d’un an (1).

    À savoir

    Votre enfant a chuté lourdement ? Même s’il semble aller bien, mieux vaut consulter un médecin. La gravité des blessures ne dépend pas toujours de la hauteur de la chute. Vous pouvez aussi apprendre les gestes de premiers secours sur les enfants pour savoir réagir en cas d’accident.


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    Des sécurités pour les fenêtres et les balcons

    Vous appréciez de vous détendre et d’avoir quelques plantes sur votre balcon. Mais ne laissez jamais votre enfant y jouer tout seul. Installez aussi un filet de protection ou un garde-corps par exemple pour l’empêcher d’escalader ou de passer à travers les barreaux !

    Restez avec lui si une fenêtre est ouverte dans votre logement et bloquez-la avec un système de sécurité (les magasins de bricolage en vendent). Retirez aussi tous les objets placés sous vos fenêtres ou sur votre balcon pour qu’il ne grimpe pas dessus.

    Votre enfant vous réclame un lit superposé ? Pour aménager la chambre des tout-petits, il est important de choisir un mobilier répondant aux exigences des normes de sécurité françaises (sigle NF). Contrôlez la stabilité du lit superposé, celle de l’échelle et la barrière de sécurité qui doivent être solides et bien fixées. Attendez que votre enfant ait 6 ans (rassurez-le, ça passe vite !) pour le laisser dormir au-dessus. Et placez un tapis épais au sol, sans objets au pied du lit, pour éviter les chutes douloureuses.

    Votre enfant a fait une chute ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Ne laissez jamais votre bébé sans surveillance sur la table à langer.
    • Placez des barrières en haut et en bas de vos escaliers.
    • Restez à côté de votre enfant si une fenêtre est ouverte ou qu’il est sur le balcon.
    • Optez pour du mobilier répondant aux normes de sécurité pour sa chambre.

    (1) Assurance Prévention, 2020

  • Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?

    Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?


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    Votre enfant est-il stressé ?

    Déménagement, événement imprévu, interrogation au tableau, naissance d’un petit frère peuvent être autant de sources de stress pour les enfants. Le changement de rythme de vie et des habitudes familiales, mais aussi l’isolement pendant le confinement n’y sont pas étrangers non plus ! L’importance de la réussite scolaire pèse également sur les épaules des enfants : qui n’a jamais eu peur de ramener une mauvaise note à la maison ?

    Mais si le stress infantile est une réaction naturelle et normale qui peut être positive quand elle permet d’évoluer et donne envie de se dépasser, elle peut aussi être nocive. « Un enfant stressé peut manquer d’appétit, dormir moins bien, présenter des maux de ventre, de tête ou une éruption d’eczéma, se replier sur lui ou au contraire se montrer irritable », constate le Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre. Ces symptômes doivent donc vous mettre la puce à l’oreille !

     

    Comment repérer le stress chez votre enfant et l’aider à le gérer ?


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    Stress infantile : mieux vaut prévenir que guérir

    Il est possible de limiter les effets du stress en agissant concrètement. Essayez de mettre en place des routines rassurantes, de respecter un rythme régulier pour les heures de repas, du bain et du coucher… Il s’ennuie ? Réjouissez-vous ! Cela lui donne, en effet, le temps de rêvasser, flâner, jouer et de se reposer. La pédiatre conseille en revanche de limiter les écrans (et leurs impacts négatifs) et notamment les journaux télé qui peuvent être anxiogènes. Chaque semaine, expliquez à votre enfant comment vont se passer les jours à venir, cela lui permettra de s’y préparer et donc de limiter son stress.

    « En tant qu’adulte on n’imagine pas toujours ce qui est générateur d’angoisse pour un enfant. »

    Emmanuelle Rondeleux, pédiatre


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    Stress de l’enfant : en parler et agir

    Pour combattre le stress, engagez la discussion avec votre enfant (s’il en ressent le besoin) et écoutez-le. « On lui demande ce qui l’embête et ce qui le tracasse, car en tant qu’adulte, on n’imagine pas toujours ce qui est générateur d’angoisse pour un enfant. Ensuite, on l’aide à trouver par lui-même des moyens d’affronter cette source de stress », explique la pédiatre. Essayez également de limiter la pression, sans surprotéger votre enfant car le stress fait partie de la vie : si c’est la réussite scolaire qui le rend anxieux, rappelez-lui qu’il n’a pas à être le meilleur, l’important c’est de faire de son mieux. Encouragez-le et félicitez-le lorsqu’il fait des progrès dans la gestion de son stress. S’il est stressé face au coronavirus et le retour en classe, aidez-le à se préparer pour reprendre le chemin de l’école sereinement.

    Chez vous (et notamment dans sa chambre), créez une ambiance zen avec des couleurs pastel, une lumière douce ou naturelle, une musique relaxante afin de plonger votre enfant dans un environnement apaisant. Alternez également les activités physiques avec les moments de calme pour lire, dessiner, faire un peu de méditation, des massages, du yoga ou de la sophrologie, etc. « Les exercices de respiration comme la cohérence cardiaque sont intéressants pour retrouver son calme et réduire le stress. L’hypnose aussi : l’enfant pense à un moment positif, à quelque chose qu’il a bien réussi et s’appuie sur cette émotion pour gérer son stress », ajoute le Dr Rondeleux. La phytothérapie, l’homéopathie ou, moins connue, la zoothérapie (thérapie assistée par un animal) peuvent aussi aider. Le traitement varie alors en fonction de ce qui a généré le stress. Autant de remèdes pour armer son enfant pour la vie !

    Chiffre-clé

    11. Soit le nombre de minutes qu’il faut consacrer chaque jour à l’écoute de la musique pour profiter de ses bienfaits thérapeutiques (90% des personnes se sentent plus relaxées, 82 % se sentent plus heureux, 47 % se sentent moins tristes et 28 % maîtrisent leur colère après avoir écouté de la musique). (1)

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    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    Merci au Docteur Emmanuelle Rondeleux, pédiatre et fondatrice de monpediatre.net, pour ses conseils.

    L’Essentiel de l’article

    • Discutez, montrez-vous à l’écoute et encouragez votre enfant.
    • Aidez votre enfant à trouver par lui-même des manières de gérer son stress.
    • Privilégiez les rituels rassurants et les activités relaxantes.
    • Le harcèlement scolaire et le coronavirus peuvent être des sources de stress.

    (1) Étude scientifique menée par la British Academy of Sound Therapy (BAST) et par Fly Research sur l’impact d’une consommation journalière de musique sur le mental et le physique et réalisée sur 7 518 personnes au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Brésil, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Égypte, 2019.

  • Chômage d’un parent : comment en parler à votre enfant ?

    Chômage d’un parent : comment en parler à votre enfant ?

    Vous avez perdu votre travail… Pas facile de trouver les mots justes, lorsque vous êtes vous-mêmes inquiets, pour rassurer vos enfants tout en restant honnête sur la situation. Stephan Valentin, docteur en psychologie, vous livre trois précieux conseils pour gérer au mieux cet épisode qui change le quotidien de toute la famille.


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    Chômage : présentez clairement la situation

    Passer l’information sous silence n’est pas la solution. Les enfants sentent bien que quelque chose a changé, que leurs parents sont préoccupés. Ils risquent, comme souvent et à tort, de penser que c’est « de leur faute » si vous semblez un peu contrariés ces temps-ci. Mieux vaut donc expliquer clairement les choses. « On peut faire une réunion familiale pour annoncer la nouvelle avec des mots simples : “Papa ou maman a perdu son travail mais il (elle) est en train d’en chercher un autre” » suggère Stephan Valentin, docteur en psychologie.

    Il convient également de préciser à vos enfants la raison de la perte de l’emploi pour ne pas qu’ils s’imaginent que le parent a commis une faute ou qu’il a mal travaillé, mais tout simplement parce que c’est le choix de son entreprise pour des raisons économiques. Cela permet de rassurer l’enfant sur les compétences et l’image de son parent. Demandez-leur ensuite ce qu’ils ressentent et adaptez-vous à leurs questions qui, pour les plus jeunes, sont souvent assez simples : “Comment on va manger ?”, “Qui va s’occuper de moi ?”, “Qu’est-ce que c’est le chômage ?”

    Selon l’âge de votre enfant, il réalise plus ou moins la situation. Pour autant, il ne faut pas faire du chômage un sujet tabou. « Avant 3 ans, l’enfant n’est pas en mesure de comprendre mais il ressent tout de même l’ambiance de la maison. Il est donc important, s’il a des frères et sœurs plus âgés, de l’intégrer à la réunion familiale » souligne le psychologue. Organisez celle-ci lors d’un moment de détente : dans la journée (plutôt que le soir avant de se coucher), le week-end (plutôt le samedi que le dimanche, jour où les enfants se sentent parfois un peu anxieux à l’idée de reprendre l’école), par exemple.

    « Adaptez le discours en fonction de leur âge, mais aussi du tempérament de chaque enfant, plus ou moins anxieux. »

    Stephan Valentin, docteur en psychologie


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    Laissez-les à leur place d’enfant

    Soyez honnête mais ne les alarmez pas pour autant. « Expliquez-leur franchement et concrètement les conséquences que cette nouvelle situation a dans leur vie », indique Stephan Valentin. Le parent au chômage est plus souvent à la maison, il a parfois plus de temps à leur consacrer, vous devez réduire certaines dépenses superflues pour privilégier celles qui sont nécessaires, manger à la maison plutôt que d’aller au restaurant, changer les plans des vacances ou attendre les promotions pour changer de garde-robe…

    Vous avez le moral en berne suite à la perte de votre emploi ? Vos enfants doivent certainement le ressentir. Là encore, allez au-devant de leurs questions et répondez-y. Faites-leur toutefois comprendre que c’est à vous de travailler sur votre tristesse et qu’ils n’y sont absolument pour rien.

    « Assurez-leur que, quoi qu’il arrive, vous êtes toujours là pour eux (les câlins et les bisous ne manqueront pas), et rappelez-leur que c’est aux adultes de gérer cette situation », poursuit le docteur en psychologie.

    Attention à l’écueil qui guette souvent les parents : même si vous souhaitez être le plus honnête possible avec votre enfant, celui-ci n’est pas votre confident. Évitez de partager avec lui les détails de votre situation ou l’état de votre compte en banque, insistez pour qu’il aille se détendre et jouer avec ses amis. « Les enfants doivent sentir que vous pouvez gérer seul ou avec l’aide de vos proches  de la famille, des amis  la situation », souligne Stephan Valentin.

    « Faites confiance à votre enfant, il est capable de s’adapter. »

    Stephan Valentin, docteur en psychologie


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    Aidez-les à se projeter dans l’avenir

    Le chômage ne dure généralement qu’un temps, vous cherchez du travail et vous espérez en retrouver le plus rapidement possible. Pour Stephan Valentin, il est « important de se projeter dans l’avenir, de rappeler à son enfant que c’est une étape difficile mais souvent temporaire. C’est important pour votre enfant de voir que vous avez confiance en l’avenir et que vous faites votre possible pour surmonter l’épreuve du chômage ».

    Davantage que la console hors de prix, ce qui lui importe le plus, c’est que vous soyez là pour vous occuper de lui.

    L’Essentiel de l’article

    • Organisez une réunion de famille pour annoncer la nouvelle.
    • Expliquez avec des mots simples et répondez aux questions de chacun.
    • Projetez-vous dans l’avenir et dites-leur que vous recherchez déjà un nouvel emploi.
  • Lecture numérique : comment protéger les yeux des enfants ?

    Lecture numérique : comment protéger les yeux des enfants ?

    Votre enfant passe des heures à lire des histoires sur son écran ? Même si c’est pour la lecture, il est important de prendre quelques précautions afin de préserver la bonne santé de ses yeux et de prévenir l’apparition de troubles visuels.


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    Écrans et lumière bleue : ennemis pour les yeux ?

    La lumière bleue se décompose en deux parties : la lumière bleu-turquoise qui est bénéfique pour le corps, et la lumière bleu-violet émise par les écrans, qui est nocive.

    Fortement décriée, la lumière bleu-violet est d’abord considérée comme un frein à l’endormissement parce qu’elle perturbe la sécrétion de mélatonine – hormone du sommeil – que le cerveau génère naturellement à la tombée du jour. C’est pourquoi, « on recommande de ne plus consulter les écrans le soir afin de favoriser l’apparition de cette hormone », explique le Dr Barbara Ameline, ophtalmologue.

    Concernant l’impact sur la rétine, « c’est surtout le fait de ne pas être exposé à la lumière du jour qui augmente considérablement le risque de déclinaison de la vue, plus que l’activité sur écran en tant que telle, l’exposition à la lumière bleue ou le facteur héréditaire », explique l’ophtalmologue.

    En revanche, l’écran devient mauvais pour le mouvement des yeux s’il est utilisé de trop près. Il peut être à l’origine de problèmes de convergence, voire de strabisme, sans compter qu’une activité trop longue sur écran engendre une mauvaise posture allant jusqu’à provoquer des douleurs musculaires ou un mal de dos.

    On recommande de ne plus consulter les écrans le soir afin de favoriser l’apparition de cette hormone. – Barbara Ameline, ophtalmologue

    Bon à savoir

    L’OMS recommande de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans et de limiter leur usage à une heure par jour entre 2 et 5 ans pour privilégier une activité physique. (1)


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    Lecture sur écran : les bons gestes

    Quand votre enfant est amené à lire sur écran, la distance et la posture comptent d’autant plus. « L’enfant doit conserver la posture qu’il aurait prise pour lire un livre papier avec le regard légèrement vers le bas pour favoriser le clignement des yeux. La bonne distance avec l’écran doit être de 50 à 70 cm, c’est-à-dire qu’il doit pouvoir étirer son bras en effleurant l’écran du bout des doigts », explique le Dr Ameline.

    De manière générale, il est déconseillé de lire sur un écran d’ordinateur, de smartphone ou de tablette, car il envoie directement la lumière dans les yeux. Si votre enfant utilise l’un de ces appareils, n’hésitez pas à utiliser le « mode nuit » disponible sur la plupart des tablettes pour limiter l’impact de l’écran sur la santé de votre enfant. « Il permet d’adapter le niveau d’éclairage de l’écran à l’ambiance lumineuse de la pièce », explique l’ophtalmologue.

    Votre enfant lit beaucoup ? N’hésitez pas à vous tourner plutôt vers les liseuses, dotées de la technologie papier numérique (aussi appelée encre électronique). Elle apporte un meilleur confort visuel en imitant les propriétés du papier imprimé et permet également une excellente lisibilité y compris en plein soleil.

    Papier ou numérique, chaque plateforme comporte ses avantages et ses inconvénients mais le risque de fatigue pour les yeux est le même. « Finalement, c’est surtout une question de préférence pour le lecteur. L’essentiel est de maintenir une bonne posture et de veiller à faire des pauses régulières, toutes les 20 minutes, dans sa lecture », souligne Barbara Ameline.

    Bon à savoir

    Le Dr Ameline préconise de faire un premier bilan chez l’ophtalmologue à l’âge de 3 ans ou dès un an lorsqu’il existe des antécédents familiaux de troubles de la vision (strabisme ou forte myopie).


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    Pauses régulières pour les yeux : la règle des 20-20-2

    Afin d’éviter l’accommodation de l’œil, c’est-à-dire le réflexe de mise au point pour voir de près, les ophtalmologues encouragent les parents à faire appliquer aux enfants la règle des 20-20-2. Elle consiste à faire une pause de 20 secondes toutes les 20 minutes, en regardant au loin vers l’extérieur pour reposer ses yeux très sollicités par la lecture numérique, et passer 2 heures par jour dehors.

    Bon à savoir

    Si votre enfant porte une paire de lunettes, la correction est à faire vérifier tous les six mois afin qu’elle soit la plus ajustée possible.

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    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • L’exposition à la lumière du jour est indispensable au bon fonctionnement des yeux.
    • Privilégiez le mode « nuit » et une liseuse sans rétroéclairage.
    • Appliquez la règle des 20-20-2 pour votre enfant : toutes les 20 minutes, 20 secondes de pause d’écran et 2 heures par jour en extérieur.

    (1) OMS, Le message de l’OMS au jeune enfant : pour grandir en bonne santé, ne pas trop rester assis et jouer davantage, 2019