Étiquette : Environnement

  • Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Envie d’une maison plus verte ? Il existe pléthore d’actions pour sauvegarder la diversité animale et végétale depuis chez vous. Si de nombreuses actions se développent pour encourager l’humain à agir en faveur de la biodiversité, chacun peut être acteur à son échelle.


    1

    Installez des nichoirs à oiseaux

    Parce qu’il est de plus en plus compliqué pour les oiseaux de trouver des lieux de nidification (arbres creux, trous, fissures dans les murs, haies naturelles, vieilles granges…), il leur est donc difficile de se reproduire. Pour assurer la pérennité de ces animaux à plumes, vous pouvez fabriquer un nichoir à oiseaux à l’aide de bois de récupération. Vous pouvez le fixer directement sur un arbre à l’aide de vis ou le suspendre à une branche. Préférez un endroit exposé sud-est (pour profiter au maximum de la douceur des températures en journée), calme, à l’abri des prédateurs et sans obstacle pour y rentrer. Si au bout de 2 ans, votre nichoir n’a pas été occupé, c’est probablement que l’emplacement n’est pas bon. Mais s’il venait à l’être, préservez l’intimité de vos petits occupants : ne touchez jamais aux œufs et aux petits au risque de les perturber. Et pensez à nettoyer votre nichoir deux fois par an !


    2

    Privilégiez les clôtures végétales

    Les haies végétales autour des maisons et des jardins sont une alternative efficace pour égayer un espace et lui apporter une touche de verdure. Écologiques par essence, elles présentent l’avantage de favoriser la biodiversité végétale mais aussi animale, tant elles sont un hôtel de choix pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux. Idem pour votre gazon ! Préférez laisser quelques mètres carrés non tondus pour permettre aux coccinelles, papillons et autres insectes d’envahir votre jardin. Pensez aussi à laisser pousser les plantes sauvages qui sont très utiles dans le jardin. C’est la garantie de nourrir les insectes pollinisateurs, mais aussi de leur fournir un lieu pour se développer.

    Vous n’avez pas de jardin ? Pas de souci, aménager votre balcon ou utiliser les rebords de vos fenêtres permet aussi de sauvegarder la biodiversité. Vous pouvez installer des plantes, des jardinières aromatiques ou des plants de tomates par exemple… Préférez toujours des espèces locales, adaptées au climat de votre région et qui nécessitent moins d’entretien qu’une plante exotique.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !


    3

    Réduisez l’éclairage extérieur la nuit

    Outre le gaspillage énergétique considérable qu’il induit, l’éclairage artificiel nocturne est une source de perturbations pour la biodiversité : modification du système proie-prédateur (les proies sont plus visibles par les prédateurs nocturnes en zones éclairées), perturbation des cycles de reproduction, des migrations… Pensez alors à réduire l’éclairage de vos extérieurs et à favoriser l’éclairage solaire.

    Le saviez-vous ?

    Si les LED restent la solution d’éclairage la plus économique et écologique, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (l’ANSES)(1) alerte sur le fait qu’elles demeurent nocives pour l’environnement, notamment à cause de la couleur bleue émise dans le flux lumineux.


    4

    Bannissez autant que possible les pesticides

    L’impact des pesticides sur la biodiversité est loin d’être négligeable. Ils tuent les abeilles et les pollinisateurs, menaçant ainsi l’ensemble de la biodiversité. Ils mettent aussi à mal les milieux naturels : l’eau, l’air et les sols, ce qui peut perturber les organismes qui y vivent. Vous ne pouvez vous en passer ? Préférez les pesticides naturels, à acheter tout prêt ou à fabriquer soi-même.


    5

    Installez un composteur dans votre jardin ou sur votre balcon

    Le composteur permet de jeter tous vos déchets végétaux mais aussi organiques comme les épluchures des fruits et légumes, les coquilles d’œuf, les sachets de thé, d’infusion, de tisane, le marc de café, etc. Une excellente idée pour constituer de l’engrais naturel pour vos plantes et votre potager. Il existe différents modèles de composteurs, qui s’installent facilement dans tous les espaces, dans le jardin comme sur le balcon.

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    L’Essentiel de l’article

    • Favorisez la biodiversité avec des clôtures végétales ou des jardinières.
    • Bannissez les pesticides et installez des nichoirs à oiseaux.
    • Préservez les ressources en eau et investissez dans un composteur.

    (1) ANSES, Effets sur la santé humaine et sur l’environnement (faune et flore) des diodes électroluminescentes (LED), 2019

  • 5 idées reçues sur le changement climatique !

    5 idées reçues sur le changement climatique !

    Les études scientifiques sont claires : le réchauffement climatique ne cesse de s’aggraver au fil des années. Il est important de comprendre les enjeux climatiques pour agir en conséquence. Voici des réponses à 5 idées reçues sur le changement climatique.


    1

    Les actions individuelles n’ont pas d’impact face aux bouleversements écologiques !

    FAUX. Pour lutter contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, l’action de chaque individu est importante. Selon une étude du cabinet de conseil Carbone 4, « si un Français actionne l’ensemble des leviers à l’échelle individuelle en adoptant un comportement responsable, il réduirait son empreinte carbone de 25 % ». Une part non négligeable. Voici quelques éco-gestes à faire à la maison, pour une mise en application immédiate !


    2

    La Terre est recouverte à 72 %* d’eau, on ne pourra jamais en manquer !

    FAUX. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)(1), le réchauffement climatique a des répercussions sur l’humidité, la sécheresse, les zones côtières et les océans. Il provoque des sécheresses plus dures dans les régions déjà sèches. Ainsi, selon l’Accord de Paris de 2015, si le réchauffement dépasse les +1,5 °C d’ici 2050, la pénurie d’eau sera plus importante à l’avenir. Or, déjà 25 %(2) de la population mondiale y est soumise. Il est donc important d’apprendre à économiser l’eau, en faveur de la planète.


    3

    Le réchauffement climatique diminue les ressources en eau et donc les risques d’inondations !

    FAUX. Selon le GIEC, le changement climatique intensifie le cycle de l’eau apportant des pluies plus intenses, avec les inondations qui les accompagnent. D’autant que, toujours selon les experts du climat du GIEC, le réchauffement climatique modifie la répartition des pluies. Il est probable que les précipitations augmenteront en hautes latitudes, alors qu’une baisse est projetée dans une grande partie des régions subtropicales. Les zones côtières seront, elles, confrontées à l’élévation du niveau de la mer, qui contribuera à accroître la fréquence et la gravité des inondations dans les zones de faible altitude et à accentuer l’érosion du littoral.


    4

    Pour absorber le CO2, il suffit de planter des arbres partout !

    FAUX. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)(3), « un arbre peut absorber jusqu’à 150 kg de CO2 par an, séquestrer du carbone et par conséquent, atténuer le changement climatique ». Mais si les arbres sont de formidables absorbeurs de carbone, ils ne pourront jamais capter tout le CO2 présent dans l’atmosphère à eux seuls. D’autant qu’un arbre planté aujourd’hui ne pourra absorber efficacement du CO2 qu’après 23 ans(4).

    Chiffre-clé

    L’enjeu d’ici 2050 est de limiter à 2 °C(6), en moyenne planétaire, le réchauffement climatique.


    5

    Une augmentation de 2 degrés, ce n’est pas grand-chose !

    FAUX. Selon le GIEC, si l’on ne parvient pas à limiter l’augmentation des températures à 1,5 °C d’ici 2050, 8  %(5) de l’habitat des animaux vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles…), 16 % de celui des plantes et 18 % de celui des insectes auront disparu. Pourtant, chaque espèce vivante est essentielle à l’équilibre des écosystèmes et au maintien de la vie sur Terre. Par exemple, sans les insectes pollinisateurs, l’Homme devra renoncer à de nombreux fruits et légumes. Une augmentation de 2°C entraînera également une hausse du niveau de la mer d’ici 2 100(5), exposant ainsi 10 millions(5) de personnes de plus au risque de submersion côtière.

    Enjeux climatiques, il y a urgence à agir !

    Causes, impacts et leviers d’actions, la Macif vous aide à y voir plus clair sur les enjeux climatiques.

    L’Essentiel de l’article

    • Réduire les émissions de CO2 est primordial pour protéger la planète.
    • La ressource en eau sera plus critique à l’avenir.
    • Chacun à son échelle peut adopter des gestes pour le bien-être de la planète.

    * Le centre d’information sur l’eau, De l’Univers au monde de l’eau

    (1) GIEC, https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/

    (2) World Resources Institute

    (3) Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, On International Day, UNECE/FAO Forestry and Timber Section releases 10 facts to fall in love with forests, 2019

    (4) science-presse, La captation du CO2 par les arbres: 4 choses à savoir, 2021

    (5) GIEC, Global Warming of 1.5 ºC, 2018

    (6) gouvernement.fr, La Conférence de Paris sur le climat, 2021

  • Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

    Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

    La situation climatique actuelle nous pousse à repenser nos habitudes et à privilégier une consommation plus responsable. Afin d’y parvenir, nous pouvons nous fier aux labels présents sur les étiquettes de nos achats. Mais qu’est-ce qu’un écolabel ? Quelles sont les garanties ? On fait le point pour vous aider à consommer plus responsable.


    1

    Qu’est-ce qu’un écolabel ?

    Les écolabels, ou labels écologiques, servent à identifier les produits et services qui ont un impact réduit sur l’environnement et la santé, tout au long de leur cycle de vie (de la conception au recyclage). Ils garantissent la qualité écologique des produits, mais également leurs bonnes performances d’utilisation. L’objectif des écolabels est d’encourager la prévention des déchets et la protection de l’environnement.


    2

    Ecolabel Européen, NF environnement : se fier aux labels officiels

    En France, il existe deux labels officiels auxquels vous pouvez vous fier : l’Écolabel européen et NF Environnement. Lorsque vous achetez un produit certifié par ces labels, vous avez la garantie qu’il a un impact moindre sur l’environnement, tout en étant aussi performant qu’un produit non labellisé.

    L’écolabel européen, créé en 1992 par la Commission européenne, est le seul label écologique officiel européen utilisable dans l’ensemble des États membres pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits les plus respectueux de la santé et de l’environnement tout au long de leur cycle de vie (conception, fabrication, commercialisation, recyclage). Cet écolabel peut apparaître aussi bien sur de la lessive, qui ne contient pas de substances nocives pour la santé, que sur un pantalon composé de fibres durables, par exemple. Vous pouvez retrouver la liste des produits concernés par l’écolabel européen sur le site de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

    Le label NF Environnement, créé en 1991, repose sur les mêmes principes que l’écolabel européen, mais il s’applique uniquement sur le territoire Français. NF Environnement garantit, par exemple, que vos meubles sont fabriqués avec du bois issu de forêts durables ou que la peinture de vos murs contient très peu de métaux lourds et de substances nocives pour votre santé. La liste des produits labellisés est disponible sur le site du label.

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    Bon à savoir

    Quelle est la différence entre Écocert et Écolabel européen ?

    L’écolabel Écocert impose l’utilisation d’ingrédients biologiques dans la composition de ses produits. L’écolabel européen, lui, est moins exigeant, car il ne restreint pas l’utilisation de certaines substances nocives et polluantes (OGM, parfums de synthèse, colorants, etc.).


    3

    Ecocert : le label des produits alimentaires et cosmétiques

    On retrouve la certification Ecocert sur beaucoup de cosmétiques, mais vous pouvez également le retrouver sur des produits alimentaires, textiles et détergents, comme indiqué sur le site officiel du label. Si vous souhaitez acheter des cosmétiques respectueux de l’environnement et de votre santé, vous pouvez vous tourner vers les produits labellisés Ecocert, qui s’appuie sur une liste d’ingrédients naturels. Le cahier des charges Ecocert offre la garantie d’un produit sans OGM, sans colorant, sans parabène, sans parfum de synthèse et contenant au moins 10 %(1) d’ingrédients biologiques. Pour les produits ménagers, le label certifie qu’ils contiennent 5 %(1) maximum d’ingrédients de synthèse. Il interdit, par ailleurs, l’utilisation du plastique et encourage fortement les écorecharges.
     

    Écolabels : comment reconnaître les produits certifiés écologiques ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Un écolabel garantit qu’un produit ou un service est respectueux de l’environnement et de la santé.
    • Ecolabel Européen et NF environnement sont les deux écolabels officiels.
    • Ecocert garantit qu’un produit intègre des composants et un contenant respectueux de l’environnement et de la santé.

    (1) Écoconso, À quels labels reconnaît-on un cosmétique écologique ?, 2020

  • Vacances d’hiver : comment skier plus écolo ?

    Vacances d’hiver : comment skier plus écolo ?

    Le ski vert, ça n’existe pas. Tout comme les stations de ski écologiquement irréprochables. Certaines d’entre elles enneigent artificiellement les pistes pour pallier la fonte des neiges, soit en faisant venir des tonnes d’or blanc par camion ou avion, soit en investissant dans des installations de neige de culture. Des solutions ni écologiques ni viables économiquement sur le long terme, le coût de la production de la neige artificielle étant très élevé. D’autres stations, en revanche, ont entamé des démarches pour limiter leur impact sur l’environnement. Un petit pas écolo que vous pouvez soutenir en adoptant un comportement plus écoresponsable au ski.

    1 Tout schuss vers le « Flocon Vert » ou le Green Globe

    Un autre label, international celui-là, récompense les établissements et stations engagés dans une démarche écologique : le Green Globe. En France, les stations du Grand Massif et Tignes-Val d’Isère détiennent ce sésame qui valide là aussi de bonnes pratiques en matière d’énergie, de tri des déchets, de gestion de l’eau ou de réductions des émissions carbone.

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    2 Les stations écolos, ces étoiles des neiges

    Choisir une station écolo, ça change quoi ? Pour obtenir le précieux Flocon Vert, les stations sont évaluées sur une liste de 67 critères d’abord environnementaux comme la production d’énergies locales, une bonne gestion des déchets de A à Z ou encore la protection de la biodiversité. Elles doivent aussi proposer une activité durable sur les quatre saisons. Vous allez donc pouvoir y planter vos bâtons sans (trop de) scrupules.

    Le saviez-vous ?

    500 l d’eau, donc de neige, peuvent être pollués par 1 seul mégot de cigarette. (1)

    3 Être blanc comme neige

    Troisième pilier du skieur ayant une conscience écologique : avoir un comportement irréprochable. Évidemment, ne jetez pas vos déchets dans la nature, et pensez à les trier de retour au studio. Louer son matériel de ski ou l’acheter d’occasion permet aussi de limiter la production de nouveaux objets.

    Vous hésitez entre deux doudounes ? Choisissez la qualité, plus durable et au final plus économique. Certaines marques d’équipements et de vêtements offrent de meilleures garanties en termes de développement durable que d’autres (matériaux bios ou recyclés, par exemple). On les repère à certains labels comme OEKO-TEX 100, GOTS, EU Écolabel ou encore Ecocert.

    Enfin, soyez respectueux de la faune et de la flore locales. Le ski hors piste n’est pas seulement dangereux pour vous, il est dérangeant pour les animaux qui nichent au sol et dans les sapins, et il ravage les jeunes arbustes. Pour l’amour des marmottes (entre autres), restez sur les parcours balisés !

    Vous êtes fan de ski ?

    En montagne, le contrat Garantie Accident Macif vous protège en cas de pépin !*

    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez une station labellisée Flocon Vert.
    • En station, utilisez les transports en commun mis à disposition.
    • Ne jetez pas vos déchets dans la nature et triez-les.
    • Louez votre matériel et ne skiez pas hors piste.
  • 3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    S’ils vous rendent la vie plus facile, les appareils électroménagers peuvent aussi plomber votre porte-monnaie et polluer la planète. Alors comment acheter malin pour rendre votre maison plus « verte » ?


    1

    Référez-vous à l’étiquette énergie des appareils électroménagers

    L’étiquette énergie est une fiche que vous trouverez apposée sur les appareils électroménagers neufs, qui renseigne leurs performances énergétiques. Elle est obligatoire sur les réfrigérateurs, les lave-linges, les téléviseurs et les climatiseurs, par exemple.

    Depuis le 1er mars 2021, l’étiquette énergie de certains appareils a évolué pour améliorer sa compréhension par les consommateurs. Ainsi, figurent dessus des informations comme la classe d’efficacité énergétique pouvant aller des lettres A (la plus optimale) à G (gourmande en énergie), anciennement représentée par les lettres A+++ à D, la consommation d’énergie annuelle en kWh, la consommation annuelle d’eau pour les lave-linges ou encore l’émission acoustique pour les réfrigérateurs.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’ancienne et la nouvelle étiquette énergie 2021.

    Bon à savoir

    Choisir des appareils électroménagers moins gourmands en énergie pourrait vous permettre d’économiser 150 euros(1) en moyenne par an, selon l’Ademe(1). Ce n’est pas tout, cela permettrait une économie d’énergie de 38 TWh/an à l’échelle européenne d’ici 2030.


    2

    Jetez un œil à l’indice de réparabilité

    L’indice de réparabilité est un dispositif obligatoire depuis le 1er janvier 2021 pour les produits électriques et électroniques. En affichant une note de 1 à 10, il vous indique le caractère plus ou moins réparable de votre appareil. Plus l’indice est proche de 10, plus c’est facile à réparer ! L’idée est d’inciter à recourir davantage à la réparation en cas de panne pour donner une seconde vie à ses appareils et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production.


    3

    Privilégiez les labels écologiques

    Les écolabels sont attribués aux produits qui ont un impact réduit sur l’environnement pendant leur cycle de vie, de leur conception à leur utilisation. Parmi eux, vous pouvez vous référer aux écolabels NF environnement et Écolabel européen, qui permettent d’identifier les appareils électroménagers à la fois performants et respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel pour savoir si le produit que vous convoitez est labellisé.

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

    3 astuces écologiques pour bien choisir ses appareils électroménagers

     

     

     

     

    L’écolabel européen et NF environnement.

    LES DÉCHETS DANS LA NATURE VOUS FONT HURLER ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de ramassage des déchets sauvages près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com.

    L’Essentiel de l’article

    • Référez-vous à l’étiquette énergie pour connaître la consommation d’énergie de l’appareil.
    • Préférez un indice de réparabilité proche de 10.
    • Optez pour des appareils labellisés, garants d’un moindre impact environnemental.
    • Demandez conseil auprès d’un professionnel avant d’acheter un appareil.

    (1) Ademe, Révision de l’étiquette énergie : qu’est-ce qui a changé ?, 2021

  • Ni maison, ni appart, le futur du logement ?

    Ni maison, ni appart, le futur du logement ?

    C’est un ensemble d’habitations aux allures de grande maison, dans un quartier pavillonnaire de Romainville (93). Anne-Laure, Hélène, Laurent et les autres vivent depuis quelques mois dans six logements individuels, répartis en deux bâtiments sur une unique parcelle. Ici, chacun se sent « comme à la maison ». Les grandes pièces à vivre sont dotées de longs balcons, chacun peut profiter d’un jardin avec option barbecue et potager, mais aussi d’un garage. 
    Pourtant, il s’agit bien d’un logement collectif : la rangée de boîtes aux lettres en atteste. L’architecte du projet, Félix Mulle, a repris de nombreux codes de la maison individuelle. Pour le premier bâtiment, qui a pignon sur rue, on retrouve le toit pentu et la mansarde. Deux familles y vivent. Le deuxième édifice, en fond de parcelle, évoque quatre maisons mitoyennes, avec chacune leur entrée individuelle en rez-de-chaussée et leur étage : il abrite quatre autres familles. Les treize adultes et enfants des lieux se partagent le jardin et le garage, de même que la terrasse avec vue panoramique sur le paysage francilien. Ils mutualisent également une buanderie, une chambre d’amis, et une salle dédiée aux soirées et aux évènements festifs.

    Cette hybridation entre logement collectif et individuel, souvent nommée « habitat intermédiaire » se développe aux quatre coins de l’hexagone, encouragée par la pression foncière et financière, et par la préférence inébranlable des Français pour l’habitat individuel. Ce renouveau est plutôt récent, mais des expérimentations s’observaient déjà au début du XXe siècle, sous l’impulsion d’industriels souhaitant rassembler leurs ouvriers à proximité des moyens de production, en des logements décents et peu coûteux. La tendance s’est renforcé dans les années 1970, comme une réponse aux critiques adressées aux grands ensembles fonctionnalistes, puis est tombée en déshérence face à l’essor des zones pavillonnaires, avant de connaître un renouveau ces dernières années. 

    Habitat intermédiaire : des règles d’urbanisme à respecter

    Le code de l’habitation et de la construction considère la superposition de plus de deux logements comme une caractéristique de l’habitat collectif : qu’il s’agisse d’un immeuble de 25 étages ou d’un bâti abritant deux foyers avec toit pignon, c’est donc la même réglementation des immeubles collectifs qui s’applique. Mais si le terme « d’habitat intermédiaire » renvoie à des réalités architecturales très diverses, une circulaire de 1974 en a précisé les principaux critères, faisant office de définition officielle : il se caractérise ainsi par « la possession d’un accès individuel, d’un espace extérieur privatif égal au quart de la surface du logement et d’une hauteur maximale rez-de-chaussée plus trois étages ».

    Une définition à laquelle répond parfaitement le petit ensemble HLM conçu par l’architecte Sarah Bitter, dans le quartier parisien de La Villette, finalisé en 2017. La densité parisienne exclut la réalisation d’habitats individuels. Mais chaque logement est doté de balcons, terrasses, loggias ou patios privés, mais aussi d’une entrée directe avec un pas-de-porte individuel, grâce à un système de coursives et d’escaliers extérieurs. Par ailleurs, les hauteurs de plafond et la disposition en duplex apportent une réelle sensation d’espace et une liberté du regard qui fait défaut à de trop nombreux appartements. Enfin, la limitation de la hauteur à trois étages préserve la petite échelle du lieu. L’architecte a souhaité que les résidents trouvent ici à la fois un confort individuel et collectif. « Cela passe par la sensation d’espace et par la possibilité de pouvoir profiter du dehors. Pas besoin de vivre dans le sud pour avoir envie de s’asseoir sur quelques marches devant chez soi ! », défend Sarah Bitter.

    Au-delà de ces seuls critères de hauteur réduite, d’espace extérieur privatif et d’entrée individuelle, l’habitat intermédiaire offre souvent une reprise des caractéristiques formelles de l’habitat individuel : le toit pointu, le perron, mais aussi la différenciation physique du logement à travers des volumes ou des matériaux qui permet aux habitants de « repérer » en un clin d’œil leur propre logement, à rebours du cliché des rangées de fenêtres anonymes des grands ensembles. C’est aussi la présence de pièces annexes, souvent absentes des appartements, telles que le cellier et le dressing, qui est défendue dans ce type de logement, et qui fait une réelle différence de confort pour l’usager. 

    Lire aussi : Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    L’habitat partagé, des atouts humains et environnementaux

    Les défenseurs de « l’habitat intermédiaire » mettent également en avant la mixité sociale et générationnelle permise par ces bâtis hybrides : parce qu’ils se prêtent à des typologies variées, ils favorisent une hétérogénéité des résidents (jeunes couples, retraités, familles, célibataires…). Par ailleurs, en mutualisant certains espaces tels que les stationnements, les espaces verts et les espaces de jeu, ils favorisent l’échange et la rencontre. Autre atout, et pas des moindres : les coûts de construction et de gestion sont réduits par rapport à une maison individuelle. Enfin, l’habitat intermédiaire est mieux accepté socialement que des opérations de grands ensembles. « On arrive dans le quartier avec une forme d’urbanité, de politesse ; l’idée n’est pas de s’imposer » confirme Félix Mulle, qui a à cœur de conserver la « mémoire pavillonnaire », et dont la réalisation à Romainville s’inscrit harmonieusement au côté des maisons voisines. L’habitat intermédiaire permet en effet de densifier en douceur des quartiers pavillonnaires, ou a contrario d’apporter une respiration bienvenue à des quartiers très verticaux.

    Mais surtout, ce type de logement apparaît comme une alternative vertueuse au tout individuel, en permettant de limiter l’étalement urbain créé par le développement de l’habitat pavillonnaire classique. Parce que moins gourmand en matières premières, en énergie, en ressources foncières, il participe d’une ville moins carbonée. Compromis fertile ? L’argument séduit certains habitants : « Cela permet d’avoir davantage d’espace que quand on est seul, mais surtout, c’est plus convivial et plus écolo que de vivre chacun entouré de son jardin et sa clôture », confirme Anne-Laure, dans sa « maison » de Romainville. 

    Lire aussi : Et si l’architecture low-tech permettait des villes plus durables ?

  • « J’ai testé 3 mobilités alternatives pour aller au boulot »

    « J’ai testé 3 mobilités alternatives pour aller au boulot »

    Je ne suis pas une accro de la voiture. C’est même plutôt tout le contraire… Première confession : j’ai toujours un peu peur sur la route malgré mes 11 années passées à tenir un volant. Deuxième confession : je trouve que la voiture a tendance à faire ressortir ce qu’il y a de plus moche dans la nature humaine (agressivité, incivilité, nervosité, et j’en passe). Troisième confession : cela fait deux ans que j’ai adopté un mode de vie éco-friendly, autant pour la planète que pour mon budget. Du coup, voiture ne rimant pas vraiment avec environnement, ça provoque chez moi un cas de conscience. Seulement voilà, la voiture ça reste pratique et confort, surtout quand on vit dans la banlieue lyonnaise et qu’on travaille dans une autre ville, mais aussi quand on a deux enfants en bas âge.

    J’ai donc souvent pensé à laisser tomber ma voiture. A minima pour aller travailler puisque c’est mon compagnon qui amène le « grand » à l’école et que moi, je dépose le « petit » à la crèche à pied avant de partir bosser. Mais de la conviction à l’action, il y a la routine et ses bonnes excuses…

    Et puis un matin, trop en retard, trop pressée, trop stressée, j’ai eu un accrochage sur mon trajet Villefranche-sur-Saône-Écully. Plus de peur que de mal mais ça m’a servi de déclic. Je tente l’expérience du « sans voiture » pour aller travailler pour voir (si je survis) en alternant différentes mobilités chaque semaine, histoire d’avoir un peu de recul.

    1

    Une semaine pour tester le covoiturage

    J’ai cherché des plateformes de covoiturage. Bonne surprise ! Il y a du choix, de quoi trouver une solution qui matche à votre localisation, vos besoins, mais aussi vos convictions, comme Rezo Pouce, un dispositif solidaire qui met en relation conducteurs et passagers de zones rurales. Je me suis inscrite en quelques clics sur un site spécialisé dans les trajets domicile-travail entre particuliers avec des annonces sur Lyon. J’ai consulté les offres dispos, les prix proposés et les avis laissés sur les différents conducteurs. J’ai rapidement trouvé une proposition de trajet correspondant à mon lieu de départ et de destination, sur mes dates. J’ai réservé et payé en ligne (2 euros par trajet). Il est aussi possible de publier une annonce avec vos critères si vous ne trouvez pas d’offres vous correspondant. Quelques heures après, j’ai reçu un SMS me confirmant que le conducteur avait validé ma réservation.

    Chaque matin, 8 h 30, j’étais au point de rencontre avec le conducteur. Paul, un quadra très sympa, correctement masqué et à la voiture propre (soulagement). Il m’a déposé à 5 minutes à pied du bureau, à l’heure, mais surtout moins stressée et moins fatiguée que lorsque je conduis. On n’a pas mal échangé avec Paul. Il travaille dans une entreprise à côté de la mienne et a choisi de faire du covoiturage pour amortir sa voiture et pour rencontrer des gens.

    Bilan : Le covoiturage, c’est simple, moins fatigant, plus économique et plus écolo que de se déplacer seul(e) avec sa propre voiture, mais pas plus rapide. Le temps peut même paraître long si vous tombez sur un conducteur avec qui il n’y a ni échange ni feeling, mais ce ne fut pas mon cas. On a beaucoup parlé avec Paul, c’est très sympa et intéressant de partager mes trajets avec lui.

    Vous souhaitez essayer les nouvelles mobilités ?

    La Macif assure votre vélo, trottinette ou hoverboard.

    Renseignez-vous !


    2

    Une semaine pour tester le scooter électrique

    Je me renseigne sur le prix d’un scoot électrique neuf, les frais d’assurance, et le montant du bonus écologique alloué pour l’achat d’un véhicule propre en 2020. Certaines régions, départements et communes offrent aussi des aides aux acquéreurs d’un véhicule électrique qui sont cumulables avec celles de l’État. Je voulais m’assurer que cette solution était économiquement viable pour moi.

    Pour cette nouvelle semaine de test, j’ai loué, pour une centaine d’euros les 7 jours, un modèle 50 rouge bien brillant qui peut se conduire sans permis. On m’explique que le kilométrage est illimité mais pas l’autonomie (environ 100 km), et que l’assurance et l’entretien sont inclus. On me fournit même un casque et un antivol. J’étais à la fois angoissée et excitée par cette nouvelle aventure en deux-roues.

    Angoissée car je ne suis déjà pas à l’aise dans une voiture alors sur un scooter ! Je me suis sentie plus exposée au risque d’accident, mon scooter étant peu visible (bien que rouge) et silencieux donc peu repérable par les automobilistes comme pour les piétons. J’ai quand même mis en sourdine mes angoisses jusqu’au vendredi et j’ai rechargé mon scooter (comptez 4 heures en moyenne pour charger la batterie à 80 %, et 6 heures pour être à 100 %) au milieu de la semaine. Il n’était pas à court de « jus », mais j’ai préféré être prudente.

    Excitée car la dernière fois que je suis montée sur un deux-roues, j’avais 16 ans et c’était une mobylette. Ça me rappelait ma jeunesse et c’était grisant !

    Bilan : J’ai gagné environ 5 minutes sur mon trajet habituel, et une dizaine de minutes quand ça roulait mal car j’étais moins impactée par les bouchons sur mon scoot. J’ai été impressionnée par la différence de prix pour recharger son véhicule en carburant et en courant (10 euros en moyenne d’essence et 50 centimes d’électricité pour faire 100 km). Petit bémol : j’ai eu mal aux poignets. Un scooter électrique, c’est lourd… surtout pour quelqu’un qui a les poignets fins, pas l’habitude de manier un scoot et qui plus est, électrique donc qui pèse plus lourd que les modèles à essence.

    Le saviez-vous ?

    Rouler en deux-roues représente 22 fois plus de risques d’accident mortel qu’en voiture (1) . Raison pour laquelle il est nécessaire d’être bien équipé. Des applications qui permettent de maintenir la sécurité et le confort des motards existent, à l’instar de Liberty Rider Premium de la Macif.


    3

    Une semaine pour tester le vélo électrique

    Mes copines me disaient que le vélo électrique, c’est le vélo du feignant(e). Perso, mon trajet boulot-dodo s’élève à quasi 10 km. Je ne suis pas du tout sportive et je n’envisage pas d’arriver au bureau la blouse trempée de sueur. Aller au boulot à vélo sans assistance était donc inenvisageable. Le premier jour, j’ai voulu emprunter un vélo en libre-service. Une galère ! Aucun vélo électrique à vue près de chez moi. J’ai dû marcher (longtemps) pour en trouver un aux abords du centre-ville de Lyon et je suis bien sûre, arrivée en retard au travail et pas de bonne humeur. Le free-floating, c’est une super idée mais il faut bien regarder si l’offre est présente près de chez soi. En revanche, j’ai été surprise par les efforts à fournir sur un vélo électrique. Je pensais (naïvement) appuyer sur un bouton et que ça roule presque tout seul. Eh bien non, il faut pédaler ! Après, ça reste largement moins sport qu’un vélo classique !

    En fin de journée, je suis donc allée louer un VAE (vélo à assistance électrique) pour la semaine pour poursuivre ce test plus sereinement. J’ai aussi vu sur Internet qu’il existe des offres de location longue durée, donc plus intéressante financièrement (une dizaine d’euros par jour pour une courte durée vs une quarantaine d’euros par mois pour une longue durée). Sur mon trajet, peu d’aménagements urbains réalisés pour pouvoir circuler sur des pistes cyclables, mais globalement le chemin à vélo a été agréable. Déstressant même !

    Bilan : J’ai doublé mon temps de trajet (plus d’1 heure à vélo électrique vs 30 minutes en moyenne en voiture), mais ça reste plus rapide qu’à vélo classique où mon itinéraire est estimé à 1 h 40. À la fin de la semaine, j’avais des courbatures partout. Et surtout, j’avais la conscience tranquille, ravie de faire du sport et de ne pas polluer. Alors oui, c’était plus long et plus dur mais ça en vaut la peine ! En revanche, pas sûre que ma motivation ne soit à l’épreuve des gouttes de pluie…

    Chiffre-clé

    Seuls 3 % (2) des Français utilisent le vélo quotidiennement.

    L’objectif du gouvernement est d’atteindre 9 % d’ici 2024, notamment grâce à l’aménagement de pistes cyclables, des emplacements de stationnement réservés aux vélos en amont des passages piétons, la création d’une prime à l’achat d’un vélo électrique ou encore un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo.

    Vous souhaitez vous déplacer autrement ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient plusieurs associations offrant des solutions de mobilités douces.

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Le covoiturage, c’est convivial mais il faut aimer discuter avec des inconnus.
    • Le scooter électrique, c’est rapide mais difficile à manier pour les débutants.
    • Le vélo électrique, c’est agréable par beau temps mais plutôt sportif.

    (1) Sécurité routière, « Les chiffres de l’équipement deux-roues motorisés »

    (2) gouvernement.fr, Plan vélo : tripler la part du vélo dans nos déplacements quotidiens, 2017

  • Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Éco-gestes : 4 erreurs que l’on fait tous en pensant bien agir pour la planète

    Adopter des gestes quotidiens pour préserver la planète est de plus en plus ancré dans les mentalités et c’est tant mieux ! Toutefois, certaines actions sont considérées, à tort, comme des éco-gestes. Voici 4 erreurs à éviter pour adopter un quotidien plus vert !


    1

    Laver sa vaisselle à la main

    Laver sa vaisselle à la main ou à la machine ? En fait, c’est la quantité d’eau et la température utilisées qui détermineront la consommation d’énergie. Selon une étude Eurofins (1), nettoyer sa vaisselle à la main consomme en moyenne 42 litres d’eau par lavage contre 12 litres pour le lave-vaisselle. Un lave-vaisselle permettrait ainsi de réduire sa consommation d’eau d’environ 85 %, à chaque lavage. L’idéal est de faire tourner votre lave-vaisselle seulement lorsqu’il est bien rempli pour réduire votre consommation d’eau à la maison.


    2

    Jeter les rouleaux de papier toilette biodégradables dans les toilettes

    Le rouleau de papier toilette biodégradable est composé de ouate de cellulose, c’est-à-dire la même matière que le papier toilette. Vous pensez donc bien faire en le jetant directement dans vos toilettes, comme montré à la télévision. Mais fausse bonne idée ! C’est une « absurdité écologique », selon l’association UFC Que Choisir (2). Jeter ces rouleaux dans les toilettes n’est pas sans conséquence : cela consomme de fortes quantités d’eau pour les dissoudre en plus du papier toilette classique, sature les stations d’épuration, augmente les chances que ces déchets soient mal filtrés et terminent leur course dans la nature. L’association de consommateurs recommande l’achat de rouleaux de papier toilette avec des supports en carton, à jeter dans la poubelle de tri sélectif pour qu’ils soient recyclés.

    Vous souhaitez agir pour l’environnement ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.


    3

    Utiliser beaucoup d’huile de coco

    En soin nutritif pour le corps, en cuisine ou encore en produit ménager… L’huile de coco présente de multiples usages naturels. Mais l’utiliser partout revient à en consommer en grandes quantités ! La production massive d’huile de coco entraîne la déforestation et de la pollution à cause des nombreux transports utilisés pour l’acheminer à travers le monde. Acheter des produits locaux et responsables (huile de tournesol, colza, olive…) permet d’éviter d’encourager les plantations de cocotiers qui ont un impact néfaste sur l’environnement.

    Chiffres-clés

    La production d’huile de coco affecte 20 espèces (animaux et plantes sauvages) par million de tonnes produit (3), contre 4,1 espèces pour l’olive, 3,8 pour l’huile de palme et 1,3 pour le soja.


    4

    Opter pour les bioplastiques

    Qu’ils soient biodégradables (c’est-à-dire qui se décompose facilement dans la nature par des micro-organismes, des champignons ou des bactéries) ou bio-sourcés (fabriqués à partir de ressources végétales renouvelables comme le blé, le maïs, la canne à sucre…), les bioplastiques font souvent figure d’alternative au plastique conventionnel et polluant.

    Reste qu’en réalité, ces types de plastique ne sont pas aussi écologiques que l’on pourrait croire. Peu recyclables, leur composition peut également être toxique pour la santé (4). Par ailleurs, un bioplastique peut être biodégradable, mais fabriqué à partir de pétrole, par exemple, augmentant ainsi son impact environnemental. À l’inverse, il peut être d’origine végétale, mais non biodégradable et donc accentuer la problématique de gestion des déchets. Dans tous les cas, il est préférable d’utiliser le moins de plastique possible, même « bio », pour préserver l’environnement.

    Bon à savoir : tous les plastiques ne peuvent pas être recyclés !

    Aujourd’hui, seuls les bouteilles et flacons en plastique peuvent être recyclés. Les autres emballages type sacs plastiques, pots de yaourt, barquettes, etc., ne contiennent pas suffisamment de matière première pour rendre leur recyclage économiquement viable.

    Le saviez-vous ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Préférez un lavage au lave-vaisselle plutôt qu’à la main.
    • Choisissez des rouleaux de papier toilette classiques plutôt que biodégradables.
    • Optez pour des huiles locales (huile de tournesol, colza, olive…).
    • Limitez autant que possible votre consommation de plastique.

    (1) Eurofins pour le Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager…), 2009

    (2) UFC Que Choisir, Lingettes désinfectantes À jeter dans la poubelle, pas dans les toilettes !, 2020

    (3) Coconut Oil, Conservation and the Conscientious Consumer, 2020

    (4) SciencesDirect, Are bioplastics and plant-based materials safer than conventional plastics? In vitro toxicity and chemical composition, 2020

  • 5 gestes simples pour sauver les abeilles

    5 gestes simples pour sauver les abeilles


    1

    Semer des fleurs mellifères, la belle affaire

    Pour nourrir les abeilles, les fleurs mellifères sont indispensables dans le jardin. Ce sont les plantes qui leur apportent le nectar dont elles ont besoin, en quantité plus abondante que d’autres végétaux. Elles accélèrent ainsi la reproduction de la flore et participent à l’équilibre de l’écosystème environnant. Semez lavande, mimosa, sauge, thym, géranium ou coquelicot pour assister au ballet de ces infatigables ouvrières.

    Vous pouvez également planter des arbustes, comme des aubépines, des églantiers ou des prunelliers, car leurs fleurs sont très nourrissantes pour les abeilles et les insectes pollinisateurs.

    Le saviez-vous ?

    Pour produire 1 kg de miel, les abeilles butinent un million de fleurs (1).


    2

    Stopper l’usage des pesticides… au moins dans votre jardin !

    Les pesticides néonicotinoïdes (produits toxiques) sont sévèrement pointés du doigt et tenus en grande partie responsables de la disparition des abeilles. En effet, ces insecticides s’attaquent au système nerveux des insectes dont les pollinisateurs comme les abeilles et les bourdons. Ayez donc la main verte et surtout douce lorsqu’il s’agit d’entretenir vos plantations, en privilégiant les solutions biologiques et naturelles comme introduire des coccinelles dans votre jardin pour lutter contre les pucerons, par exemple.


    3

    Parrainer ou construire une ruche pour les abeilles sauvages

    En faisant un don à une association de défense des abeilles, vous participez à la préservation de l’espèce et à la sauvegarde du métier d’apiculteur. Particulier ou entreprise, rien de plus écoresponsable que de financer une ruche sans pour autant vous retrouver nez à nez avec une abeille… Vous allez faire des « happy-culteurs » !

    Les abeilles ne vivent pas toutes en colonies dans les ruches. Il existe aussi des solitaires et ces petits électrons libres œuvrent tout autant pour la pollinisation. Vous pouvez leur construire une ruche pour les protéger des intempéries et des frimas de l’hiver. Il suffit de vous munir d’une bûche de bois d’au moins 15 centimètres de longueur et de 20 centimètres de diamètre et d’y faire des trous de 10 centimètres de profondeur minimum et de différents diamètres (5 à 10 millimètres) en les espaçant de 2 centimètres environ.

    Enfin, placez la ruche en hauteur (entre 30 centimètres et 3 mètres), au soleil, orientez-la au sud, à l’abri des intempéries, et près d’une zone fleurie de préférence. Vous verrez, les cavités de la bûche plairont très vite aux pollinisatrices !

    L’astuce en plus

    S’il n’y a pas de point d’eau à proximité de la ruche, déposez un abreuvoir à abeilles ou un simple bol rempli d’eau tiède pour leur permettre de s’abreuver, se rafraîchir et de diluer le miel pour nourrir leurs larves.


    4

    Aider à la lutte contre les frelons asiatiques

    Le frelon asiatique menace les abeilles car elles sont pour lui une source importante de nourriture. Ainsi, les abeilles butineuses constituent 80 % du régime alimentaire d’un frelon asiatique en ville et 45 % dans les campagnes (2). Les apiculteurs déplorent les pertes importantes car il suffit de 10 frelons pour mettre un terme à la vie d’une ruche.

    Si vous remarquez la présence d’un nid (imposant et sphérique) de frelons asiatiques, ne le détruisez pas vous-même. Signalez sa présence à la mairie de votre commune qui se chargera de le faire détruire. Vous pouvez aussi le signaler au Muséum d’Histoire naturelle qui cartographie la présence du frelon asiatique dans le monde.


    5

    Manger du miel… Oui, mais local !

    Pour prendre soin des abeilles, il faut aussi soutenir ceux qui les protègent : les apiculteurs ! En dénichant un agriculteur bio ou un professionnel qui propose une production responsable, vous favorisez l’économie locale et la biodiversité de votre région. Un cercle vertueux bénéfique pour l’espèce végétale, animale et humaine.

    L’Essentiel de l’article

    • Planter des fleurs au nectar généreux
    • Stopper l’usage des pesticides
    • Parrainer ou construire une ruche
    • Aider à lutter contre les frelons asiatiques
    • Manger du miel

    *Sénat.fr
    (1) Union nationale de l’apiculture française, Pesticides et abeilles
    (2) Le Parisien, Frelons asiatiques : dix choses à savoir sur cet insecte envahissant, 2018
  • L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    L’engagement des jeunes pour sauver le climat

    En mai 2020, à l’occasion d’un reportage pour ma chaîne YouTube, j’ai eu l’occasion de suivre une marche pour le climat. Ces marches ont rassemblé des centaines de milliers de jeunes (à Paris le 15 mars 2020, par exemple, ils étaient près de 40 000). Un tel mouvement de jeunes, évidemment politique mais affilié à aucune structure politique traditionnelle, est un fait plutôt rare en France.

    D’une certaine façon, ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’autres mouvements spontanés. En 2016, par exemple, c’est le mouvement “Nuit Debout”, né contre la Loi Travail, qui était apparu, et s’inscrivait dans une dimension d’organisation horizontale.

    Évidemment, certains reprochent au mouvement un manque de prises de positions claires. Comme tout mouvement spontané et sans organisation établie derrière, les revendications sont plurielles, et l’on peut trouver au sein du mouvement des revendications près différentes. Faut-il sortir du nucléaire ? Faut-il sortir des traités de libre-échange ?

    La Macif s’engage à agir pour la préservation du climat. Retrouvez ici tous ses engagements pour la protection du climat et de la biodiversité.

    Le risque ? Que l’impact des manifestations soit moindre, n’importe qui pouvant en effet revendiquer être “pour lutter contre le dérèglement climatique”, même s’il existe derrière plusieurs façons de répondre au problème.

    La mobilisation de notre génération pour le climat est logique, notre génération étant celle qui va subir le plus frontalement les conséquences du dérèglement climatique. Un collectif multidisciplinaire de 120 experts a publié une étude dans le Lancet qui alerte sur l’impact du dérèglement climatique sur la génération suivante, qui voit le jour en ce moment. Selon cette étude, les bébés seront les premiers à souffrir de la hausse de maladies infectieuses dues au réchauffement climatique. Les maladies respiratoires, cardiovasculaires et décès prématurés devraient aussi s’accentuer du fait de la pollution.

    Lire aussi : 3 idées reçues sur la pollution que nous respirons

    Mais la mobilisation pour le climat illustre aussi la pluralité des engagements possibles aujourd’hui, notamment en matière d’écologie, pour ne pas être condamnés à cette situation. En ligne, notamment, des mobilisations inédites se mettent en place. En France, l’en 2019, c’est le mouvement “On est prêt” qui est apparu, à l’initiative de dizaines de youtubeurs, pour mobiliser et alerter sur le changement climatique. Dans la foulée, c’est “L’Affaire du siècle”, une campagne de justice climatique visant à poursuivre devant les tribunaux l’Etat pour inaction, qui a occupé le terrain.

    Avec plus de 2 000 000 de signatures, la pétition de « L’Affaire du siècle »associée au mouvement a rencontré un très fort succès.

    En juin 2020, ce sont encore des vidéastes qui se sont engagés pour l’environnement. MrBeast, youtubeur américain aux 26 millions d’abonnés, a lancé l’initiative #TeamTrees qui vise à planter 20 millions d’arbres, pour fêter les + de 20 millions d’abonnés du vidéaste. Des centaines d’autres créateurs se sont associés au mouvement, et c’est déjà près de 16 millions d’arbres qui vont être plantés grâce à cette initiative, mais surtout grâce aux jeunes qui ont participé à l’opération et fait des dons.

    Des initiatives existent aussi aujourd’hui pour s’engager, à sa façon, pour le climat. Chaque année, par exemple, le World Cleanup Day est une grande collecte annuelle de déchets, partout dans le monde. L’objectif, au-delà de la collecte, étant d’envoyer un message aux dirigeants que la population souhaite du changement.

    Lire aussi : Comment participer au World Cleanup Day ?

    Le saviez-vous ?

    A l’échelle des lycées, des initiatives peuvent aussi être mises en place. Dans certains lycées notamment, il existe des « éco-délégués » mis en place par l’Education Nationale, on en compterait des dizaines de milliers en France aujourd’hui. Leur rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe ». Hôtel à insectes, abris pour oiseaux, potager participatifs… De nombreuses actions peuvent donc être faites à l’échelle locale, via les lycées !

    Les universités peuvent aussi être à l’origine de mobilisations. Le cadre étudiant est un lieu propice à la mise en place d’initiatives, visant à agir pour l’environnement à l’échelle de l’école (pour réduire son empreinte carbone, par exemple), mais aussi à l’extérieur. Le cadre étudiant est idéal pour s’engager. Au sein de mon université par exemple (à Sciences Po), il existe une association appelée Sciences Po Environnement. Son objectif : assurer la transition écologique de l’école via la mise en place d’initiatives écologiques.

    Par ailleurs, ce sont les étudiants qui ont publié le “Manifeste étudiant pour un réveil écologique”. Signé par + de 30 000 étudiants, il appelle les étudiants de grandes écoles (qui bénéficient souvent d’un + grand choix d’offres d’emplois du fait de leur diplôme) à ne pas travailler pour des entreprises qui ne prennent pas en compte la transition. 

    La plateforme Diffuz, lancée par la Macif, permet aussi d’agir ! En rentrant sa ville, ainsi que la cause qui vous tient à cœur, vous êtes en mesure de participer à des défis près de chez vous. En matière d’environnement, par exemple, vous pouvez participer à une étude du CNRS, participer à un cleanwalk avec Surfrider ou encore se mobiliser pour les océans avec l’IFREMER.

    Dans le cadre de ma chaîne YouTube, j’ai la chance de rencontrer très régulièrement de jeunes de 15 à 25 ans. Beaucoup d’entre eux souhaitent s’engager sur ces sujets environnementaux, mais ne savent pas nécessairement comment faire. On l’a vu, les moyens d’actions sont quasi-illimités aujourd’hui, mais il faut connaître et faire connaître ces initiatives. Il faut aussi parvenir à prendre confiance en soi, de façon à comprendre que chaque action compte, et que notre action peut avoir un impact.

    Lire aussi : 4 tips d’écolo pour un quotidien plus vert

    Enfin, évidemment, il faut parvenir à se libérer du temps pour s’engager. Pour cela, s’engager avec un-e ami-e peut-être une solution, de façon à se motiver mutuellement pour changer les choses autour de soi.