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  • Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

    Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

    À la mer, à la montagne, à l’étranger, aux quatre coins de l’Hexagone… Partir en vacances a un coût et le logement pèse lourd sur la note (30 %(1) du budget total). Le concept de l’échange de maison peut permettre de faire des économies.


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    Préférez une plateforme reconnue

    Pour ne pas tomber dans le piège d’une arnaque, faites appel à une plateforme reconnue avec un système de notation des participants. Plusieurs sites spécialisés comme HomeExchange, Lovehomeswap ou encore Echangersamaison, mettent en relation les candidats à l’échange de maison. Ils collectent et publient les offres des membres dans le monde entier contre une adhésion annuelle de 120 €(2) en moyenne.

    Simples intermédiaires, ils encadrent tout de même l’échange en proposant notamment des contrats type en plusieurs langues et la possibilité de noter les membres. N’hésitez pas à regarder plus en détail les conditions de chaque plateforme pour choisir celle qui vous rassure le plus.


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    Faites connaissance avec vos futurs hôtes

    Prenez le temps de vérifier l’identité de vos hôtes, de lire leur fiche de présentation sur la plateforme d’échange, et d’échanger avec eux par mail ou idéalement par téléphone ou en visio pour faire plus ample connaissance. Ces échanges permettront de vérifier que vous êtes bien sur la même longueur d’onde. Ils seront aussi l’occasion d’aborder la question de la propreté, des plantes à arroser, des animaux à garder ou encore le fonctionnement de l’électroménager. Une fois les choses mises au clair, pensez à signer un contrat d’échange, à télécharger sur le site de la plateforme. Ce document indiquera les dates de séjour, de la remise des clés, etc.


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    Prévenez votre voisinage et vos proches

    Confier les clés de sa maison à des inconnus n’est pas une démarche naturelle, surtout quand c’est la première fois que l’on se lance dans l’aventure. Si possible, pensez à avertir vos voisins ou des proches de votre projet d’échange. Ils pourront être attentifs à ces « invités » pour vous rassurer, ou encore leur venir en aide en cas de besoin.


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    Protéger vos biens

    Avant de partir, pensez à mettre à l’abri vos objets fragiles, de valeur, et même sentimentaux pour éviter tout dommage. Rien n’empêche de condamner une pièce contenant vos biens personnels ! Si l’échange de maison ne suppose pas de démarches administratives particulières, toutefois pour s’épargner les désagréments, il est vivement conseillé de le contractualiser. Il est alors préférable d’informer votre assureur que des hôtes séjournent chez vous. Renseignez-vous auprès de lui pour, si besoin, étendre vos garanties aux personnes avec lesquelles vous effectuez l’échange de maison.

     

    Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

     

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    L’Essentiel de l’article

    • Passez par une plateforme d’échanges reconnue.
    • Faites connaissance en amont avec vos hôtes.
    • Contractualisez l’échange et prévenez votre assurance pour vous épargner toute mauvaise surprise.

    (1) OpinionWay, Les Français et leur budget pour les vacances d’été, 2020

    (2) Moyenne des tarifs constatés en 2022 pour les plateformes HomeExchange, Love home swap et Echangersamaison

  • Climatisation et bébé : comment l’utiliser sans risque ?

    Climatisation et bébé : comment l’utiliser sans risque ?

    À la saison estivale ou lors d’un épisode de canicule, la climatisation peut être une solution efficace pour rafraîchir votre habitation. Elle purifie l’air respiré à l’intérieur tout en régulant la température ambiante. Oui, mais si vous avez un bébé, il convient de bien savoir l’utiliser pour le protéger.

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    Préserver la température idéale pour bébé

    « Le risque avec la climatisation, aussi bien pour les parents que pour les enfants, ce sont les changements importants de température », prévient le Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue, spécialisé en troubles respiratoires du sommeil de l’enfant et de l’adulte. « Il est important de bien régler la climatisation en veillant à ce que les écarts de température entre les pièces ou avec l’extérieur, soient de maximum 6 °C. C’est-à-dire qu’il ne faut pas passer d’un endroit où il fait très chaud à une pièce où il fait très froid », explique-t-elle. Ce changement brusque risque d’engendrer un choc thermique, l’organisme des tout-petits étant particulièrement sensible aux variations de températures.

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    À savoir

    La température idéale d’une chambre de bébé ou d’enfant est comprise entre 18 °C et 19 °C. Réglez alors la climatisation de sorte à garder cette température stable.

    Veillez à ce que le flux d’air froid ne soit pas directement axé sur l’enfant.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue.


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    Bien entretenir sa climatisation

    « L’entretien régulier de la climatisation est primordial, au risque de respirer la poussière qui s’y est déposée, poursuit le Dr Ellaffi. Et il faut être vigilant avec les climatisations qui retiennent de l’eau car cela peut être source de légionelles. » Il s’agit de bactéries qui prolifèrent principalement dans l’eau stagnante dont la température est comprise entre 25 °C et 43 °C, et qui sont responsables de la légionellose, une maladie respiratoire.

    1 foyer sur 4

    possède une climatisation en 2021 contre 14% en 2016.(1)


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    Bébé et climatisation : les précautions à prendre

    Autre précaution : « Veillez à ce que le flux d’air froid ne soit pas directement axé sur l’enfant », indique la pneumologue. Pour cela, dans la chambre de votre bébé, installez la climatisation le plus loin possible de son lit et si possible près d’une source d’aération : fenêtre ou porte. Vous utilisez un ventilateur ? Le Dr Madiha Ellaffi conseille de placer dessus un linge humide, qui permettra de rafraîchir la pièce efficacement tout en évitant que l’appareil souffle directement sur votre enfant ou toute personne présente dans la pièce.

    Des mesures de bon sens sont aussi à adopter : enclenchez la climatisation une fois que votre enfant est habillé, en particulier après le bain, et lorsqu’il a les cheveux secs. Vous pouvez aussi lancer la climatisation à l’avance pour rafraîchir sa chambre, puis la couper à l’heure du coucher. En cas d’exposition longue, pendant la sieste par exemple, pensez à habiller votre enfant avec des vêtements en coton un peu plus épais pour éviter qu’il n’attrape froid.

    L’Essentiel de l’article

    • La température idéale dans la chambre de bébé est entre 18 °C et 19 °C.
    • Installez la climatisation le plus loin possible du lit de votre bébé.
    • Entretenez régulièrement votre climatisation.

    (1) Ademe 2021

  • La colocation, toujours aussi prisée par les jeunes !

    La colocation, toujours aussi prisée par les jeunes !

    Vivre en coloc’, c’est partager un lieu de vie et le loyer, mais pas que ! Par souci d’économie ou pour rompre la solitude, les étudiants restent attirés par la vie en communauté.


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    Quel est le profil type du colocataire ?

    En France, les candidats à la colocation sont étudiants pour 58 %(1) d’entre eux (55 % en 2020(2)), et 36 %(1) travaillent (41 % en 2020(2)). Le profil type des jeunes qui optent pour la vie en communauté : âgé de 27 ans(1) en moyenne, avec un revenu moyen mensuel de 1 805 € (lui ou ses garants) contre 1 729 € en 2020(2).

    Chiffre-clé

    76 %(1) des colocataires ont moins de 30 ans et 6 % plus de 50 ans.


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    Quelles sont les villes les plus propices à la colocation ?

    L’Île-de-France représente 38 %(1) des recherches de colocation, contre 62 %(1) pour les autres régions, qui gagnent d’ailleurs 4 points par rapport à 2020(2), confirmant ainsi la perte de vitesse du marché parisien depuis la crise sanitaire.

    La Rochelle, avec 7,9 demandes pour une chambre libre, remplace Paris (8,2 demandes en 2020(2)) et devient la première ville où il fait bon partager la cuisine, la salle d’eau et la pièce principale ! En manque de logements et de terrains disponibles, la ville étudiante paye le prix de son attractivité. Dans ce top 5 où le marché de la colocation est le plus tendu, viennent ensuite, Lyon (4,8 demandes) et Lille (4,7 demandes par chambre). Paris (4,6 demandes) et Angers (3,4 demandes) complètent ce classement.

    Si vous souhaitez trouver plus facilement une colocation, Saint-Étienne reste idéal avec presque 4 chambres libres pour 1 demande (contre 2 chambres pour 1 demande en 2020(2)). Autres grandes villes, où il est plus aisé de trouver une colocation : Nice, Limoges, Amiens et Nîmes.


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    À combien s’élève le loyer moyen d’une colocation ?

    Pour vivre dans une chambre en colocation, il faut débourser en moyenne 392 €/mois (charges incluses) en province (+ 1,82 %(2) par rapport à 2020), 715 €/mois à Paris (+ 0,7 %(2) par rapport à 2020), et 442 € au niveau national (+ 2,46 %(2) par rapport à 2020). Contre 562 € (515 €(2) en 2020) pour un studio en location individuelle (soit 27 % plus cher). La colocation est donc une option économique pour les étudiants au budget serré !


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    Qu’est-ce qui motive les jeunes à vivre à plusieurs ?

    L’aspect social est la principale motivation des jeunes colocataires. Comme en 2020, 73 %(1) d’entre eux disent opter pour la colocation pour rencontrer de nouvelles personnes, voire parfois, découvrir d’autres cultures. L’aspect économique est aussi important. 49 %(1) des jeunes disent vouloir réduire leur budget logement (contre 53 %(2) en 2020) Autre attrait de la colocation : le fait de pouvoir profiter d’un logement plus grand, qui n’était pas une priorité pour les jeunes auparavant. Une autre conséquence du confinement.

    Chiffre-clé

    Avec le français, l’anglais (70 %), l’espagnol (23 %) et l’allemand (9 %) sont les langues les plus parlées dans les colocations.

    BESOIN D’UNE ASSURANCE LOGEMENT ÉTUDIANT ?

    L’assurance Macif Habitation étudiant, un contrat qui accompagne votre vie étudiante : une protection en cas d’accident et des options pour couvrir vos biens où que vous soyez (smartphone, vélo, ordinateur, etc.).

    L’Essentiel de l’article

    • Le profil type du colocataire : 27 ans en moyenne, avec un revenu moyen de 1 805 €/mois.
    • La Rochelle est la ville la plus recherchée par les colocataires.
    • Le loyer moyen en colocation s’élève à 442 €/mois, charges incluses.
    • La colocation est une option idéale pour réduire ses dépenses.

    (1) Observatoire 2021 de la colocation par LocService

    (2) Observatoire 2020 de la colocation par LocService

  • Enfants : comment les protéger des accidents liés aux animaux de compagnie ?

    Enfants : comment les protéger des accidents liés aux animaux de compagnie ?

    Chat, chien… Vous avez adopté un animal de compagnie ? Sa présence apporte énormément à vos enfants et à toute la famille. Mais pour que la cohabitation se passe sans souci, mieux vaut bien préparer le terrain.


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    Un animal bien éduqué

    Pour garantir une bonne cohabitation avec votre enfant et prévenir les accidents, il est important que votre animal soit éduqué ! Votre chien doit être capable de répondre à des ordres simples comme « couché », « assis », « panier »… Ce n’est pas le cas ? Faites appel à un éducateur canin. Quelques séances suffisent généralement pour rétablir la situation. Quant à votre chat, n’hésitez pas à dire « Non ! » lorsqu’il vous griffe ou vous mordille et à stopper tout jeu. Il comprendra alors qu’il ne doit pas jouer avec ses dents ou ses griffes.

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

    Avec Macif Assurance Chien Chat, optez pour un contrat qui répond aux besoins de votre animal de compagnie et qui s’adapte à votre budget.


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    Gardez-les à l’œil !

    Un accident est vite arrivé. Et « même le plus gentil des chats ou des chiens peut se défendre en mordant ou en griffant, par peur ou par stress. Son instinct prend le dessus », explique le Dr Didier-Laurent, vétérinaire. Ne laissez donc jamais votre enfant seul avec votre animal de compagnie. D’autant plus que « les blessures subies par les enfants sont graves car elles sont localisées le plus souvent au visage et au cou », ajoute-t-elle.

     

    Le chien reste doté d’un instinct de prédation qui peut se réveiller à tout moment. C’est pourquoi il faut toujours rester prudent.

    Dr Alexandra Didier-Laurent, vétérinaire


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    Apprenez les bons gestes à votre enfant

    Apprenez très tôt à votre enfant à laisser votre animal de compagnie tranquille quand il mange ou dort. « Expliquez-lui que ce n’est pas un jouet mais un être vivant et qu’il doit respecter son caractère et ses besoins », recommande le Dr Didier-Laurent.

    Rappelez aussi à votre enfant qu’il ne doit pas approcher son visage de sa gueule, ni tirer les poils ou les oreilles de l’animal et ne pas le prendre dans ses bras à tout moment. Prudence aussi si votre animal recule, grogne, que votre chat a les pupilles dilatées, les oreilles plaquées en arrière ou qu’il crache. C’est signe qu’il est en colère ou qu’il a peur et il pourrait devenir agressif.

    Bon à savoir

    En cas de morsure ou de griffure, nettoyez la blessure à l’eau et au savon et désinfectez avec un antiseptique. Si la plaie est importante ou située dans une zone fragile comme les yeux, consultez en urgence !


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    Veillez au bien-être de votre animal

    Les chiens et les chats peuvent facilement développer de l’anxiété voire devenir agressif lorsque l’on change leurs habitudes (déménagement, arrivée d’un nouveau-né, changement alimentaire…). Mais cela peut aussi cacher des douleurs, une blessure voire une maladie. Lorsque votre animal devient brutalement agressif, pensez à consulter un vétérinaire pour en comprendre les causes et ainsi prévenir les accidents avec vos enfants. Pensez également à lui donner davantage d’attention pour l’aider à s’adapter lorsqu’un changement s’opère à la maison.

    Bon à savoir

    Contrairement aux idées reçues, les chiens qui mordent le plus ne sont pas forcément ceux que l’on pense ! Ainsi, les labradors sont les deuxièmes (15,6 %)(1), après les bergers allemands (17,8 %)(1), a montré le plus les crocs. Cela peut surprendre, mais c’est justement parce qu’ils sont perçus comme généralement bonne patte, qu’on a tendance à les manipuler, voir les embêter gentiment sans penser qu’il y aura de répercussions. À noter bien sûr que tout dépend de l’éducation de votre animal, de son environnement et d’une multitude d’autres facteurs.

    L’Essentiel de l’article

    • Donnez un espace à votre animal de compagnie.
    • Apprenez à votre enfant à respecter la tranquillité et le bien-être de votre animal.
    • Ne laissez jamais votre enfant et votre animal sans surveillance.
    • Éduquez votre animal.

    (1) Anses, Risque de morsure de chien, 2020

  • Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Biodiversité : 6 gestes faciles pour la préserver chez soi

    Envie d’une maison plus verte ? Il existe pléthore d’actions pour sauvegarder la diversité animale et végétale depuis chez vous. Si de nombreuses actions se développent pour encourager l’humain à agir en faveur de la biodiversité, chacun peut être acteur à son échelle.


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    Installez des nichoirs à oiseaux

    Parce qu’il est de plus en plus compliqué pour les oiseaux de trouver des lieux de nidification (arbres creux, trous, fissures dans les murs, haies naturelles, vieilles granges…), il leur est donc difficile de se reproduire. Pour assurer la pérennité de ces animaux à plumes, vous pouvez fabriquer un nichoir à oiseaux à l’aide de bois de récupération. Vous pouvez le fixer directement sur un arbre à l’aide de vis ou le suspendre à une branche. Préférez un endroit exposé sud-est (pour profiter au maximum de la douceur des températures en journée), calme, à l’abri des prédateurs et sans obstacle pour y rentrer. Si au bout de 2 ans, votre nichoir n’a pas été occupé, c’est probablement que l’emplacement n’est pas bon. Mais s’il venait à l’être, préservez l’intimité de vos petits occupants : ne touchez jamais aux œufs et aux petits au risque de les perturber. Et pensez à nettoyer votre nichoir deux fois par an !


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    Privilégiez les clôtures végétales

    Les haies végétales autour des maisons et des jardins sont une alternative efficace pour égayer un espace et lui apporter une touche de verdure. Écologiques par essence, elles présentent l’avantage de favoriser la biodiversité végétale mais aussi animale, tant elles sont un hôtel de choix pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux. Idem pour votre gazon ! Préférez laisser quelques mètres carrés non tondus pour permettre aux coccinelles, papillons et autres insectes d’envahir votre jardin. Pensez aussi à laisser pousser les plantes sauvages qui sont très utiles dans le jardin. C’est la garantie de nourrir les insectes pollinisateurs, mais aussi de leur fournir un lieu pour se développer.

    Vous n’avez pas de jardin ? Pas de souci, aménager votre balcon ou utiliser les rebords de vos fenêtres permet aussi de sauvegarder la biodiversité. Vous pouvez installer des plantes, des jardinières aromatiques ou des plants de tomates par exemple… Préférez toujours des espèces locales, adaptées au climat de votre région et qui nécessitent moins d’entretien qu’une plante exotique.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    La Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires pour préserver l’environnement. Renseignez-vous !


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    Réduisez l’éclairage extérieur la nuit

    Outre le gaspillage énergétique considérable qu’il induit, l’éclairage artificiel nocturne est une source de perturbations pour la biodiversité : modification du système proie-prédateur (les proies sont plus visibles par les prédateurs nocturnes en zones éclairées), perturbation des cycles de reproduction, des migrations… Pensez alors à réduire l’éclairage de vos extérieurs et à favoriser l’éclairage solaire.

    Le saviez-vous ?

    Si les LED restent la solution d’éclairage la plus économique et écologique, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (l’ANSES)(1) alerte sur le fait qu’elles demeurent nocives pour l’environnement, notamment à cause de la couleur bleue émise dans le flux lumineux.


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    Bannissez autant que possible les pesticides

    L’impact des pesticides sur la biodiversité est loin d’être négligeable. Ils tuent les abeilles et les pollinisateurs, menaçant ainsi l’ensemble de la biodiversité. Ils mettent aussi à mal les milieux naturels : l’eau, l’air et les sols, ce qui peut perturber les organismes qui y vivent. Vous ne pouvez vous en passer ? Préférez les pesticides naturels, à acheter tout prêt ou à fabriquer soi-même.


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    Installez un composteur dans votre jardin ou sur votre balcon

    Le composteur permet de jeter tous vos déchets végétaux mais aussi organiques comme les épluchures des fruits et légumes, les coquilles d’œuf, les sachets de thé, d’infusion, de tisane, le marc de café, etc. Une excellente idée pour constituer de l’engrais naturel pour vos plantes et votre potager. Il existe différents modèles de composteurs, qui s’installent facilement dans tous les espaces, dans le jardin comme sur le balcon.

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Rendez-vous sur Diffuz.com, la plateforme solidaire de la Macif ! Vous pourrez y découvrir les défis solidaires près de chez vous.

    L’Essentiel de l’article

    • Favorisez la biodiversité avec des clôtures végétales ou des jardinières.
    • Bannissez les pesticides et installez des nichoirs à oiseaux.
    • Préservez les ressources en eau et investissez dans un composteur.

    (1) ANSES, Effets sur la santé humaine et sur l’environnement (faune et flore) des diodes électroluminescentes (LED), 2019

  • Travaux d’emménagement : attention à respecter les règles de bon voisinage

    Travaux d’emménagement : attention à respecter les règles de bon voisinage

    Poncer, percer, abattre, découper, décaper… Avant de choisir votre artisan et de vous lancer dans des travaux importants, il convient de vous pencher sur le règlement de votre copropriété et d’adopter quelques mesures de savoir-vivre.


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    Pour éviter la remarque « Vous auriez pu prévenir !  »

    Faites de la communication votre meilleure alliée ! Avant d’entamer votre chantier, pensez à frapper à la porte de chaque voisin pour vous présenter, leur annoncer l’ampleur et le calendrier de vos travaux. Autres possibilités : glissez un petit mot dans l’ascenseur ou l’entrée de l’immeuble. Une petite attention qui permettra d’éloigner les soucis et autres remontrances verbales.


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    Pour éviter la remarque « Vous salissez/encombrez l’immeuble ! »

    Les parties communes sont réservées à un usage commun, comme leur nom l’indique. Y entreposer des objets encombrants y est interdit par le règlement de copropriété et par la loi. Leur utilisation abusive est souvent à l’origine de conflits. Pour apaiser vos voisins durant vos travaux, il est donc préférable de respecter ces espaces partagés.

    Pensez à passer un coup de balai ou de serpillière régulièrement, si vos travaux ou les allées et venues de vos artisans laissent des traces… Pas le choix que d’utiliser le palier pour entreposer du matériel nécessaire à vos travaux ? Informez au préalable votre syndic ou vos voisins pour trouver un terrain d’entente. Pour bricoler en toute sécurité et éviter d’envahir le voisinage, pensez, par ailleurs, à vous rendre régulièrement à la déchetterie ou à faire appel à une entreprise d’évacuation des gravats pour vous débarrasser des déchets constitués par vos travaux.


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    Pour éviter la remarque « Vous réveillez nos enfants le matin ! »

    Les travaux de grande envergure peuvent parfois occasionner des nuisances sonores et constituer un trouble anormal du voisinage lorsqu’elles deviennent excessives. Ces troubles sont passibles de sanction par un tribunal lorsqu’ils sont avérés.

    Pour ne pas nuire à la tranquillité du voisinage, respectez les plages horaires de travaux, établies par le Conseil national du bruit, au risque de vous exposer à une amende. L’organisme classe les travaux sources de nuisances sonores en copropriété en deux catégories : les travaux lourds qui entraînent du bruit (rénovation énergétique, ravalement…) et les travaux de bricolage légers (peinture, papier peint…). Les premiers sont autorisés entre 7h et 20h, du lundi au samedi. En dehors de ces créneaux, cela relève du trouble de voisinage. Les bricoleurs pourront effectuer des travaux légers du lundi au vendredi, entre 8h et 12h et entre 14h et 19h30, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h et le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h(1).


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    Pour éviter la remarque « Vous êtes chez moi ! »

    Vous souhaitez faire des travaux qui nécessitent de vous rendre temporairement sur la propriété de votre voisin ? C’est possible ! C’est ce que l’on appelle la servitude de tour d’échelle : un droit de passage temporaire accordé à un propriétaire, sur le terrain voisin, pour l’entretien nécessaire de son bien. Ce droit ne repose sur aucun texte de loi, il est donc conseillé de demander l’autorisation à votre voisin afin d’éviter tout conflit. Vous pouvez obtenir son accord oralement, mais il est recommandé de le formaliser par un document écrit, qui précisera notamment la nature des travaux, les horaires de passage sur le terrain de votre voisin, les précautions à prendre, etc.

    Si votre voisin refuse de vous donner accès à son terrain, vous pouvez contacter un conciliateur de justice, ou faire constater le refus par voie d’huissier avant l’intervention judiciaire, voire faire un recours auprès du tribunal.

    Bon à savoir

    Dans certaines communes, il est interdit de faire des travaux l’été, afin de préserver la tranquillité des touristes et des habitants. C’est le cas, par exemple, à La Baule, Douarnenez et Dinard. Renseignez-vous donc auprès de votre mairie avant d’entreprendre un chantier chez vous !

    VOUS ENVISAGEZ DES TRAVAUX ?

    Découvrez les bons plans et solutions Macif pour réaliser vos travaux et aménager votre intérieur.

    L’Essentiel de l’article

    • Informez vos voisins en amont de vos travaux.
    • Maintenez les lieux communs propres.
    • Respectez les plages horaires de travaux autorisés.

    (1) Conseil national du bruit, 2021

  • Ni maison, ni appart, le futur du logement ?

    Ni maison, ni appart, le futur du logement ?

    C’est un ensemble d’habitations aux allures de grande maison, dans un quartier pavillonnaire de Romainville (93). Anne-Laure, Hélène, Laurent et les autres vivent depuis quelques mois dans six logements individuels, répartis en deux bâtiments sur une unique parcelle. Ici, chacun se sent « comme à la maison ». Les grandes pièces à vivre sont dotées de longs balcons, chacun peut profiter d’un jardin avec option barbecue et potager, mais aussi d’un garage. 
    Pourtant, il s’agit bien d’un logement collectif : la rangée de boîtes aux lettres en atteste. L’architecte du projet, Félix Mulle, a repris de nombreux codes de la maison individuelle. Pour le premier bâtiment, qui a pignon sur rue, on retrouve le toit pentu et la mansarde. Deux familles y vivent. Le deuxième édifice, en fond de parcelle, évoque quatre maisons mitoyennes, avec chacune leur entrée individuelle en rez-de-chaussée et leur étage : il abrite quatre autres familles. Les treize adultes et enfants des lieux se partagent le jardin et le garage, de même que la terrasse avec vue panoramique sur le paysage francilien. Ils mutualisent également une buanderie, une chambre d’amis, et une salle dédiée aux soirées et aux évènements festifs.

    Cette hybridation entre logement collectif et individuel, souvent nommée « habitat intermédiaire » se développe aux quatre coins de l’hexagone, encouragée par la pression foncière et financière, et par la préférence inébranlable des Français pour l’habitat individuel. Ce renouveau est plutôt récent, mais des expérimentations s’observaient déjà au début du XXe siècle, sous l’impulsion d’industriels souhaitant rassembler leurs ouvriers à proximité des moyens de production, en des logements décents et peu coûteux. La tendance s’est renforcé dans les années 1970, comme une réponse aux critiques adressées aux grands ensembles fonctionnalistes, puis est tombée en déshérence face à l’essor des zones pavillonnaires, avant de connaître un renouveau ces dernières années. 

    Habitat intermédiaire : des règles d’urbanisme à respecter

    Le code de l’habitation et de la construction considère la superposition de plus de deux logements comme une caractéristique de l’habitat collectif : qu’il s’agisse d’un immeuble de 25 étages ou d’un bâti abritant deux foyers avec toit pignon, c’est donc la même réglementation des immeubles collectifs qui s’applique. Mais si le terme « d’habitat intermédiaire » renvoie à des réalités architecturales très diverses, une circulaire de 1974 en a précisé les principaux critères, faisant office de définition officielle : il se caractérise ainsi par « la possession d’un accès individuel, d’un espace extérieur privatif égal au quart de la surface du logement et d’une hauteur maximale rez-de-chaussée plus trois étages ».

    Une définition à laquelle répond parfaitement le petit ensemble HLM conçu par l’architecte Sarah Bitter, dans le quartier parisien de La Villette, finalisé en 2017. La densité parisienne exclut la réalisation d’habitats individuels. Mais chaque logement est doté de balcons, terrasses, loggias ou patios privés, mais aussi d’une entrée directe avec un pas-de-porte individuel, grâce à un système de coursives et d’escaliers extérieurs. Par ailleurs, les hauteurs de plafond et la disposition en duplex apportent une réelle sensation d’espace et une liberté du regard qui fait défaut à de trop nombreux appartements. Enfin, la limitation de la hauteur à trois étages préserve la petite échelle du lieu. L’architecte a souhaité que les résidents trouvent ici à la fois un confort individuel et collectif. « Cela passe par la sensation d’espace et par la possibilité de pouvoir profiter du dehors. Pas besoin de vivre dans le sud pour avoir envie de s’asseoir sur quelques marches devant chez soi ! », défend Sarah Bitter.

    Au-delà de ces seuls critères de hauteur réduite, d’espace extérieur privatif et d’entrée individuelle, l’habitat intermédiaire offre souvent une reprise des caractéristiques formelles de l’habitat individuel : le toit pointu, le perron, mais aussi la différenciation physique du logement à travers des volumes ou des matériaux qui permet aux habitants de « repérer » en un clin d’œil leur propre logement, à rebours du cliché des rangées de fenêtres anonymes des grands ensembles. C’est aussi la présence de pièces annexes, souvent absentes des appartements, telles que le cellier et le dressing, qui est défendue dans ce type de logement, et qui fait une réelle différence de confort pour l’usager. 

    Lire aussi : Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    L’habitat partagé, des atouts humains et environnementaux

    Les défenseurs de « l’habitat intermédiaire » mettent également en avant la mixité sociale et générationnelle permise par ces bâtis hybrides : parce qu’ils se prêtent à des typologies variées, ils favorisent une hétérogénéité des résidents (jeunes couples, retraités, familles, célibataires…). Par ailleurs, en mutualisant certains espaces tels que les stationnements, les espaces verts et les espaces de jeu, ils favorisent l’échange et la rencontre. Autre atout, et pas des moindres : les coûts de construction et de gestion sont réduits par rapport à une maison individuelle. Enfin, l’habitat intermédiaire est mieux accepté socialement que des opérations de grands ensembles. « On arrive dans le quartier avec une forme d’urbanité, de politesse ; l’idée n’est pas de s’imposer » confirme Félix Mulle, qui a à cœur de conserver la « mémoire pavillonnaire », et dont la réalisation à Romainville s’inscrit harmonieusement au côté des maisons voisines. L’habitat intermédiaire permet en effet de densifier en douceur des quartiers pavillonnaires, ou a contrario d’apporter une respiration bienvenue à des quartiers très verticaux.

    Mais surtout, ce type de logement apparaît comme une alternative vertueuse au tout individuel, en permettant de limiter l’étalement urbain créé par le développement de l’habitat pavillonnaire classique. Parce que moins gourmand en matières premières, en énergie, en ressources foncières, il participe d’une ville moins carbonée. Compromis fertile ? L’argument séduit certains habitants : « Cela permet d’avoir davantage d’espace que quand on est seul, mais surtout, c’est plus convivial et plus écolo que de vivre chacun entouré de son jardin et sa clôture », confirme Anne-Laure, dans sa « maison » de Romainville. 

    Lire aussi : Et si l’architecture low-tech permettait des villes plus durables ?

  • Nuisibles à la maison : les bons réflexes à adopter !

    Nuisibles à la maison : les bons réflexes à adopter !


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    Gare aux mites de vêtements et alimentaires

    Si vous découvrez des trous dans vos vêtements, c’est sûrement que vous avez des mites dans votre penderie. Les larves de ces petits papillons se nourrissent de fibres d’origine animale, comme la laine et le cachemire, et elles adorent les recoins sombres. Pour éviter une invasion de mites, nettoyez régulièrement votre armoire ! Pensez aussi à y disposer un coton imbibé d’huiles essentielles (thym, lavande…) car les mites détestent les odeurs fortes !

    De la même manière, inspectez et rangez régulièrement vos placards de cuisine. Pensez à conserver vos aliments dans des boîtes hermétiques et ne laissez jamais de sacs ou paquets entamés ouverts pour éviter l’apparition de mites alimentaires.

    Votre logement est infesté par des nuisibles ?

    Le contrat Macif Habitation pour votre résidence principale vous permet de bénéficier d’une assistance en cas d’infestation de l’intérieur de votre logement par des nuisibles. Selon les conditions et limites du contrat souscrit.


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    Protégez vos canalisations des cafards

    Vos canalisations sont bouchées et/ou sentent mauvais ? C’est peut-être dû à des cafards qui tentent de remonter à la surface. Dans la salle de bain, vérifiez toujours l’étanchéité de vos tuyaux d’évacuation et des joints. Si besoin, remplacez-les. Et pensez à nettoyer et désinfecter régulièrement vos canalisations. Ainsi, cafards et autres blattes ne pourront plus sortir des égouts pour rentrer chez vous !

    Chiffre-clé

    92 % des Français (1) ont déjà eu des nuisibles dans leur logement.


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    Attention aux rongeurs : surveillez les trous et autres accès à votre intérieur

    Vous avez des fils électriques rongés, des courts-circuits dans la maison ou des débris de laine de verre dans votre grenier ? C’est peut-être la petite souris qui est passée par là ! Pour prévenir l’apparition des rongeurs chez vous, débarrassez-vous de vos ordures ménagères car ils ont un faible pour les poubelles pleines de nourriture ! Veillez aussi à boucher fissures et autres trous dans vos murs avec du ciment, remplacer les tuiles cassées de votre grenier ou à installer un grillage de mailles pour empêcher que les rongeurs ne s’immiscent dans votre intérieur.

    Bon à savoir : qui paie les frais pour se débarrasser des nuisibles ?

    Si vous êtes locataire, votre propriétaire bailleur doit faire intervenir un professionnel dans votre logement ou résoudre le problème à ses frais. Si vous êtes propriétaire de votre appartement, votre syndic doit faire appel à des spécialistes et les prestations sont à la charge de la copropriété. Si vous êtes propriétaire de votre maison, c’est à vous de régler la note.

    L’Essentiel de l’article

    • Nettoyez régulièrement vos armoires et placards de cuisine.
    • Surveillez les points d’entrée des rongeurs.
    • Désencrassez et désinfectez régulièrement vos canalisations.

    (1) ODOXA, pour la Chambre syndicale des entreprises de dératisation, désinfection et désinsectisation, 2019

  • Étudiants : des logements réinventés pour pallier à la pénurie

    Étudiants : des logements réinventés pour pallier à la pénurie

    La France compte plus de 2,7 millions d’étudiants. C’est une bonne nouvelle : la démocratisation de l’enseignement supérieur est là. Mais encore faudrait-il que les étudiants aient la possibilité et les moyens de se loger. C’est loin d’être une évidence aujourd’hui. Dans le parc public, on compte 210 000 logements gérés par le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), pour 700 000 boursiers (1), quand moins d’un tiers des étudiants vivent chez leurs parents. La plupart sont donc contraints de trouver à se loger dans le privé, où les tarifs sont plus élevés : comptez en moyenne 550 € par mois, et jusqu’à 800 € à Paris (2)… Le coût n’est pas le seul obstacle : le nombre de « candidatures » que suscite, dans les centres urbains, le moindre studio disponible à la location témoigne du déséquilibre entre l’offre et la demande. Alors face à cette pénurie, de plus en plus de programmes transforment en logements des bâtis et des matériaux conçus pour une toute autre fonction.

    Lire aussi : La précarité étudiante aggravée par la crise sanitaire

    Logement étudiants : des initiatives prometteuses

    Au Havre, depuis 2010, ce sont d’anciens conteneurs maritimes qui abritent désormais une centaine de studios au sein de la résidence universitaire baptisée « A Docks ». Disposés sur une ossature métallique de quatre étages, avec de larges baies vitrées découpées dans la tôle, ils ont gardé l’esthétique des engins de transport portuaire, mais offrent à l’intérieur des appartements isolés de 24 m2. Le tout pour un loyer de 300 euros environ charges comprises, et à moins de deux kilomètres de l’université du Havre (76)… De quoi convaincre de nombreux étudiants. L’objectif affiché par le Crous et la collectivité est de répondre au manque de logement de manière économique et rapide, avec un coût 25 % moins cher qu’une résidence lambda, et des délais de réalisation imbattables (5 mois).

    Reste que le bilan n’a pas été à la hauteur des attentes : sans doute parce que le projet était expérimental, chaque logement a coûté 50 000 euros, soit un peu plus qu’un hébergement Crous classique. À ce jour, l’expérience n’a pas été reconduite…

    Mais malgré certains obstacles, transformer l’existant pour y loger les étudiants est une tendance qui s’affirme. À Paris, ce sont d’anciens bains-douches municipaux et d’anciens bureaux (le siège de Zodiac Aero Electric) qui ont été modifiés pour accueillir des résidences étudiantes privées. Plus original encore, un garage Citroën, dans le 14ème arrondissement, a été restructuré en 68 logements gérés par le Crous, auxquels s’ajoutent 4 000 m2 d’ateliers et 1 500 m2 de commerces.

    Plan Común, l’agence d’architecture qui a réalisé le projet, défend « une démarche durable de réemploi du bâtiment existant ». Ici l’ambition est moins financière que celle d’une économie de moyens, visant à « minimiser les démolitions et constructions », pour « relever les défis environnementaux et la gestion des ressources du XXIe siècle ». C’est là le principal atout de ces métamorphoses. Car si réhabiliter, que ce soit en gardant les mêmes fonctions ou en changeant les usages, ne coûte pas toujours moins cher qu’un logement neuf, le bénéfice écologique est bien réel.

    Transformer et réhabiliter l’ancien pour créer des logements durables

    Ces démarches permettent en effet de diminuer l’usage de nouvelles matières premières (et dans le même temps, le recours aux transports), et de réduire la pollution et les nuisances occasionnées par le chantier. « C’est vraiment un changement de paradigme qui s’amorce sur l’emploi de la matière », se réjouit l’architecte Anne Pezzoni, qui travaille actuellement à la réhabilitation d’un parking en logements.

    Transformer l’existant présente un autre atout de taille : permettre l’accès à des situations géographiques idéales, alors que les nouvelles constructions sont souvent excentrées, et que le foncier en cœur de ville est déjà occupé. L’argument a convaincu la ville rose et le Crous d’Occitanie : « Trouver du foncier est un enjeu majeur et complexe, pour lequel la réhabilitation de locaux est une piste que nous développons », explique Dominique Froment, la directrice du Crous. Dont acte : les bureaux de l’ancienne inspection académique de la Haute-Garonne, à proximité immédiate du centre-ville de Toulouse, sont en cours de transformation pour y accueillir 161 logements étudiants sur 6 niveaux, qui formeront la « résidence Duportal ».

    « L’adaptation en logements d’un bâtiment qui n’est pas dédié à l’habitat à l’origine n’est pas toujours possible, mais c’est une piste intéressante, qui se développe depuis une quinzaine d’années. Je pense qu’à l’avenir on démolira moins »

    Joseph Almudever, architecte

    Pour l’architecte Joseph Almudever, qui réalise le projet au côté d’Alexandre Brau-Mouret, le chantier doit permettre de révéler les qualités de l’édifice historique et de respecter son identité : « C’est un bâtiment très riche des années 60. De petits galets de la Garonne cerclent les piliers, le sol du rez-de-chaussée est en marbre de Saint-Béat … Et avec ses pilotis en béton, il s’inscrit dans la continuité du travail de Le Corbusier ». Le couloir a été élargi pour permettre d’accueillir du public, et ce sont désormais trois chambres qui tiennent sur deux trames porteuses. L’architecte insiste sur l’importance de penser la réversibilité des usages : concevoir une construction suffisamment flexible pour qu’elle puisse être adaptée à de futures fonctions.

    « La résidence Duportal est la première qui ouvrira dans l’Académie suite à la transformation de bureaux en logements, mais ce n’est très certainement pas la dernière », promet la directrice du Crous Occitanie. Une ambition nécessaire : alors que ses services enregistrent en moyenne 12 demandes pour 1 place disponible en résidence, il faudra davantage qu’un projet exemplaire pour améliorer les conditions de logement des étudiants.

    Lire aussi : Jeunes : tout savoir pour gérer son budget logement

    (1) Crous, Chiffres clés 2020.

    (2) Repères 2020 observatoire vie étudiante

    http://www.ove-national.education.fr/wp-content/uploads/2021/01/Brochure_Reperes_2020.pdf

  • Habitat indigne et bénévolat : se mobiliser pour lutter contre le mal-logement

    Habitat indigne et bénévolat : se mobiliser pour lutter contre le mal-logement

    Pour être mis en location, un logement doit respecter les normes sanitaires et de sécurité minimales définies par le décret du 30 janvier 2002 (2). Il doit également avoir une taille suffisante (soit une surface habitable d’au moins 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 mètres, soit un volume habitable d’au moins 20 m3) (3).

    Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, on parle d’habitat indigne, notion qui désigne l’ensemble des logements portants atteinte à la dignité humaine de ses occupants. Ce terme recouvre ainsi les logements insalubres, qui présentent des problèmes d’isolation thermique, d’humidité, d’infestation, de chauffage, manquent de clarté, d’éclairage et de ventilation… Ces conditions difficiles menacent la santé et la sécurité des habitants et concernent près de 4 millions de personnes en France (4). Alors comment devenir bénévole pour agir contre l’habitat indigne ?


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    Des travaux bénévoles pour mieux vivre chez soi

    Pour venir en aide aux mal-logés, les associations se mobilisent, à l’image de la Fondation Abbé Pierre, très active dans ce domaine. Bénévole de l’association depuis 2017, Michel, jeune retraité, intervient sur des chantiers de rénovation de logements dégradés. « Je participe à la remise en état de logements chez des propriétaires occupants qui ont reçu les aides aux travaux énergétiques. Mais ces aides ne comprennent pas les finitions, donc certaines personnes n’ont pas les moyens de payer un artisan pour peindre ou embellir leur habitation », explique-t-il. La Fondation Abbé Pierre intervient chez l’habitant après sélection de son dossier. Ce sont des chantiers généralement d’une semaine où travaillent des bénévoles de la Fondation, en collaboration avec ceux d’autres associations comme Emmaüs ou La Sauvegarde de l’enfant à l’adulte.

    Aurélia, quant à elle, ne connaissait pas grand-chose au maniement des outils, mais elle voulait apprendre… La crise sanitaire ayant mis un coup d’arrêt temporaire à ses études, elle décide de s’engager dans un service civique chez les Compagnons bâtisseurs. « Comme nous ne sommes pas spécialement formés, nous intervenons uniquement sur les finitions et la décoration : peintures, pose de papiers peints et des sols, etc. Si l’occupant le peut, on lui demande de participer. On organise aussi des ateliers où le public peut venir demander un conseil de bricolage ou emprunter du matériel » explique-t-elle.


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    Accompagner ceux qui en ont besoin

    Entre deux coups de pinceaux, Michel se bat aussi pour faire avancer les procédures administratives et juridiques pour aider les ménages en situation de mal-logement. La Fondation Abbé Pierre, comme le Secours Catholique, aide les familles à obtenir la mise aux normes de leur habitation par différents recours (lettre recommandée au propriétaire bailleur, signalement auprès du service d’hygiène de la mairie ou de l’agence régionale de santé (ARS), signalement auprès et de la CAF, etc.).

    Mais les bénévoles interviennent également pour trouver des logements temporaires dans les situations d’urgence, et surtout des solutions d’habitat durable pour les personnes en difficulté. Par le biais de permanences, L’Association Droit Au Logement (DAL) et le Secours Catholique aident les personnes mal logées à effectuer une demande DALO (droit au logement opposable) pour obtenir un logement décent. « Le but est d’accompagner les familles pour saisir une commission de médiation départementale, afin que leur situation soit reconnue comme “prioritaire et urgente” et qu’elles soient relogées. Si leur demande est refusée, nous les assistons ensuite pour faire un recours contentieux devant le tribunal administratif, qui peut ordonner au préfet de leur trouver un logement », raconte Michel.

    En plus d’œuvrer pour faire valoir les droits liés à l’habitat, les associations se mobilisent pour dénoncer et sensibiliser le grand public face aux situations de mal-logement. Aurélie participe régulièrement à des manifestations aux côtés d’autres bénévoles. « Nos actions visent à alerter les autorités pour qu’elles agissent concrètement contre ce fléau et à mobiliser les donateurs pour soutenir les associations » explique-t-elle.

    Chiffre-clé

    50 % des personnes mal logées en France sont des propriétaires occupants (1) n’ayant pas les moyens financiers d’entretenir leur habitation.


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    Devenir bénévole contre le mal-logement, est-ce pour moi ?

    Pas besoin d’être un as du bricolage pour participer à la lutte contre l’habitat insalubre ! Quels que soient vos aptitudes et le temps que vous pouvez consacrer pour aider les autres, cet engagement est une vraie source d’apprentissage et de gratification. Vous souhaitez vous lancer ? Vous pouvez commencer par contacter les associations de lutte contre le mal-logement qui œuvrent près de chez vous, ou vous connecter sur des sites d’appel au bénévolat comme Diffuz, la plateforme des défis solidaires de la Macif.

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires comme l’association Murmur ou Vivrensemble.
    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Il existe près de 600 000 logements indignes ou insalubres en France (1).
    • Des associations luttent contre le mal-logement au quotidien et partout en France.
    • Les bénévoles participent à diverses actions : travaux, conseils, démarches administratives…

    (1) Fondation Abbé Pierre, SOS taudis, lutter contre l’habitat indigne, 2018

    (2) Légifrance, 2021

    (3) service-public.fr, Logement décent, 2019

    (4) Fondation Abbé Pierre, 25e rapport sur l’état du mal-logement en France, 2020