Étiquette : Habitat

  • Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière

    Devenir propriétaire : 5 bons plans pour accéder à la propriété immobilière


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    Bénéficier d’aides pour accéder à la propriété à coût maîtrisé

    L’État propose plusieurs dispositifs pour vous aider à acheter votre premier bien immobilier. Parmi eux, le PTZ (Prêt à Taux Zéro) (1), qui vous permet, selon vos revenus, de financer une partie de l’achat ou de la construction de votre résidence principale. Le PTZ peut se cumuler au PAS (Prêt d’Accession Sociale) (2), accordé aux familles ayant des revenus modestes souhaitant acquérir ou faire construire leur résidence principale. D’autres critères tels que la localisation du futur logement et le nombre d’occupants entrent en compte.

    Sous certaines conditions, vous pouvez également bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % (contre 20 % normalement) (3) si vous achetez un logement neuf en zone dite ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) ou en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville).

    Vous souhaitez assurer votre logement ?

    Le contrat Macif Habitation vous permet d’assurer une résidence principale ou secondaire, un logement mis en location voire même une maison en construction. Choisissez la formule qui vous convient.


    2

    Placer son argent pour se constituer un apport personnel

    Autre astuce : épargner grâce à différents supports d’investissement comme le Livret A ou le Livret d’Épargne Populaire (LEP) pour vous créer un apport personnel dans le but de vous constituer un patrimoine immobilier. S’il n’est pas obligatoire, l’apport personnel peut servir à payer les frais liés à l’emprunt (frais de notaires et/ou de garanties, caution, etc.). Sans compter qu’il permet également d’obtenir un taux plus intéressant auprès de votre banque et d’augmenter votre capacité d’emprunt !

    Bon à savoir

    Pour bénéficier d’un placement plus rémunérateur que l’épargne bancaire, vous pouvez souscrire un contrat d’assurance vie ou opter pour l’épargne salariale (dispositif d’épargne collectif proposé par certaines entreprises).


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    Se faire accompagner par un courtier pour obtenir le meilleur financement

    Spécialiste du crédit immobilier, le courtier contacte les banques et autres organismes financiers pour vous aider à obtenir le meilleur taux d’intérêt pour votre prêt et trouver la solution de financement optimale pour votre projet immobilier. Faire appel aux services d’un courtier n’est pas réservé aux plus aisés et peut permettre de faire des économies en réduisant considérablement votre dette.


    4

    Acheter de particulier à particulier pour faire des économies

    En passant par une agence pour l’achat d’un bien immobilier, vous payez les honoraires de l’agent immobilier. Ces frais correspondent à une somme fixe ou à un pourcentage du prix de vente final. Acheter directement auprès d’un particulier vous permet donc de faire des économies non négligeables.

    Néanmoins, l’agent immobilier a un devoir de conseil et vous permet de gagner du temps. En effet, celui-ci vous propose une liste de biens répondants à vos souhaits, et vous évite de passer des heures à trier les petites annonces. Il vous garantit également d’acquérir votre bien au juste prix, sans avoir à étudier le marché immobilier. L’achat entre particuliers permet donc de faire des économies, mais certaines précautions sont à prendre afin de déjouer les pièges et d’acheter en toute sérénité.


    5

    Choisir la location-accession pour devenir propriétaire progressivement

    Le prêt social location-accession (PSLA) vous permet d’acheter le logement que vous occupez après l’avoir loué pendant un certain temps. Vous signez d’abord un contrat de location-accession avec le propriétaire, qui s’engage à vous transférer la propriété du logement au terme d’une période donnée et moyennant un prix préalablement fixé. Pendant cette location, vous versez chaque mois une somme au propriétaire, intégrant le prix du loyer fixé et une avance sur le prix de vente. À l’issue de la période dite de jouissance, vous pouvez décider d’acquérir le logement en signant un contrat de vente.

    Le cas échéant, le montant que vous avez déjà réglé au titre de l’avance sera déduit du prix de vente. Ce dispositif réservé aux ménages aux revenus modestes, permet d’accéder à la propriété grâce à un prix de vente attractif, un prêt aux mensualités avantageuses et une exonération de taxe foncière pendant 15 ans (4).

    Comment trouver un bien immobilier à acheter ?

    La Macif vous guide dans votre projet.

    L’Essentiel de l’article

    • Profitez des financements aidés pour acquérir votre premier bien immobilier.
    • Dénichez le meilleur taux immobilier grâce à un courtier.
    • Envisagez l’achat de particulier à particulier ou optez pour la location-accession.

    1) service-public.fr, Prêt à taux zéro (PTZ), 2020

    2) service-public.fr, Prêt d’accession sociale (PAS), 2020

    3) ANRU, TVA à taux réduit pour l’accession à la propriété en « zones ANRU »

    4) bofip.impots.gouv, IF – Taxe foncière sur les propriétés bâties – Champ d’application et territorialité – Exonération temporaire de longue durée en faveur des constructions de logements faisant l’objet d’un contrat de location-accession, 2020

  • Sécurité : ces nouvelles technologies qui protègent votre habitation des cambriolages

    Sécurité : ces nouvelles technologies qui protègent votre habitation des cambriolages

    Crainte ou hantise pour les uns, mauvais souvenir pour d’autres : l’intrusion de voleurs à domicile, même si elle a lieu sans effraction ou dégradation, peut-être une expérience traumatisante. Tour d’horizon des solutions innovantes permettant de protéger votre habitation.

    Mis à jour 27/03/21

    Si elle rime naturellement avec soleil et vacances, la saison estivale est également la période préférée des cambrioleurs (+ 29 % de cambriolages en juillet-août (1)) qui n’hésitent pas à pénétrer dans les logements même lorsqu’ils sont occupés. En particulier si vous habitez dans une grande ville où le risque est deux fois plus élevé qu’en milieu rural (1). Pour éviter ce préjudice de taille ? Pensez aux nouvelles technologies pour protéger votre habitation et avoir l’esprit tranquille !


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    La caméra surveillance connectée

    La vidéosurveillance à domicile s’est largement démocratisée ces dernières années. Faciles à installer et à utiliser, les caméras permettent de garder un œil chez vous sans y être. Les plus perfectionnés prennent – en cas de mouvements détectés – des photos ou vidéos qui peuvent vous être transmises en temps réel par e-mail, SMS, ou via une application dédiée. En cas d’intrusion, vous n’avez plus qu’à donner l’alerte aux gendarmes ou aux policiers.

    Chiffre-clé

    La présence d’une alarme dans une habitation réduit de 32 % (2) le risque de cambriolage.


    2

    Le robot intelligent

    Petit par la taille (ce qui lui assure une certaine discrétion), le robot connecté se balade partout dans votre logement. Dirigeable à distance depuis un smartphone, il se recharge en toute autonomie et, grâce à sa caméra, vous alerte en cas de cambriolage en vous transmettant des vidéos de l’intrusion. Certains robots sont même équipés d’un microphone qui vous permet d’avoir une oreille sur ce qu’il se passe chez vous ou encore d’interagir avec vos animaux de compagnie en votre absence.


    3

    La serrure électronique

    En place chez les professionnels du tourisme depuis des années, les systèmes d’ouverture de porte sans contact sont désormais plébiscités par les particuliers. Plus sûre que la serrure classique, la serrure électronique vous permet de piloter à distance, à l’aide de votre smartphone ou de votre ordinateur, l’ouverture ou la fermeture des portes de votre logement. Un système qui vous permet de sécuriser les allées et venus dans votre habitation sans avoir besoin des clés.

    Bon à savoir

    Nouvelles technologies, mais pas sans risque

    Si vous optez pour l’installation d’une serrure électronique, privilégiez les produits certifiés a2P@ afin d’éviter tout dysfonctionnement ou piratage informatique.


    4

    L’alarme génératrice de brouillard

    Enfumer la pièce est une façon aussi efficace qu’impressionnante de dissuader les cambrioleurs. L’alarme se déclenche quelques secondes après le début de l’infraction. Une épaisse (et inoffensive pour la santé) fumée opaque se diffuse alors dans la pièce, empêchant les cambrioleurs de se repérer dans votre logement et de poursuivre leur action. À noter que ce type de système peut aussi être actionné par un bouton ou une télécommande si vous êtes présent durant les faits.

    Vous êtes propriétaires ?

    Pensez à bien assurer et protéger votre bien immobilier pour garder l’esprit tranquille.

    L’Essentiel de l’article

    • La caméra de surveillance est le dispositif le plus simple à installer et à utiliser.
    • La serrure électronique vous permet de contrôler les allées et venues dans votre habitation.
    • Optez pour des systèmes certifiés pour garantir votre sécurité.

    (1) Data.gouv, Les cambriolages et tentatives de cambriolage de résidences principales, 2020
    (2) ONDRP, Le rôle des éléments de sécurité face aux cambriolages, p.16, 2016
  • Animaux domestiques : 5 conseils pour assurer leur sécurité à la maison

    Animaux domestiques : 5 conseils pour assurer leur sécurité à la maison


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    Sécurisez vos fenêtres et vos escaliers

    Vous avez sécurisé votre intérieur pour garantir un environnement sûr à vos enfants ? Mais avez-vous adopté les bons réflexes pour protéger votre animal de compagnie ? Pour prévenir les risques de fuites, de chutes ou de blessures pour votre compagnon, installez des grillages ou des filets de protection sur vos fenêtres, votre balcon ou votre terrasse. Si votre animal passe du temps seul dans votre jardin, vérifiez que votre portail ferme bien, que vos haies ou bordures végétales ne comportent pas d’ouvertures et que vos points d’eau (piscine, puits, mare…) sont sécurisés pour qu’il ne tombe pas dedans. Vous avez des fenêtres oscillo-battantes ? Soyez vigilant car les chats ont tendance à s’y coincer et à se blesser. Pensez également à fermer toutes vos ouvertures avant de quitter votre domicile. De plus, si votre animal est très jeune, blessé ou âgé, installer une barrière de sécurité devant les escaliers limite les risques de mauvaise chute.

    Bon à savoir

    Terrarium, aquarium, cage, volière… : veillez à bien fermer les ouvertures de l’habitat de votre animal en votre absence, pendant la nuit ou en présence d’autres animaux. Pensez également aux cachettes dangereuses dans lesquelles votre animal pourrait se glisser sans que vous le sachiez (machine à laver, lave-vaisselle, etc.).


    2

    Éloignez vos produits, plantes et aliments toxiques

    Il est important de tenir hors de la vue (et des pattes !) tous les produits potentiellement dangereux pour votre animal en cas d’inhalation ou d’ingestion. Exit donc les médicaments, capsules de lessive, bouteille d’eau de javel ou flacon de shampoing qui traînent ! Rangez tout dans des placards en hauteur ou posez des blocs-portes. Les plantes peuvent, elles-aussi, être toxiques pour votre animal. Renseignez-vous et si tel est le cas, placez-les dans des endroits inaccessibles pour lui. Si elles sont dans votre jardin, veillez également à ce qu’elles ne soient pas à portée de votre animal.

    Gare aussi aux intoxications alimentaires. Pour éviter que votre animal engloutisse des aliments qui pourraient lui faire du tort, ne laissez pas traîner de nourriture sur la table ni un sac-poubelle plein ouvert et fermez vos placards de provisions. Enfin, renseignez-vous sur les aliments nocifs selon les espèces (le chocolat pour le chien, l’avocat pour le chat, la pomme de terre pour le lapin, etc.).

    Bon à savoir : les bons gestes en cas d’ingestion d’un produit toxique

    • Analysez le produit que votre animal a mangé et en quelle quantité.
    • Observez s’il a déjà déclaré des symptômes.
    • Gardez-le proche de vous et surveillez-le.
    • Appelez votre vétérinaire ou un centre antipoison.
    • Ne lui donnez aucun médicament sans en avoir parlé avant à votre vétérinaire.


    3

    Protégez ou débranchez vos sources électriques

    Des fils électriques qui traînent ? La tentation de les mâchouiller est grande pour votre animal ! Alors pour éviter tout risque d’électrocution, installez des cache-prises, fixez les fils électriques en hauteur, insérez-les dans une gaine de protection ou débranchez-les lorsque vous n’êtes pas dans la pièce. Assurez-vous aussi que vos câbles et vos appareils électriques ne soient pas à proximité d’une source d’eau (vase, aquarium, carafe, etc.) qu’un coup de queue ou de patte pourrait renverser ! Enfin, un chat a vite fait de grimper sur le plan de travail de la cuisine lorsque vous avez le dos tourné. Attention donc aux sources de chaleur qui pourraient brûler votre animal (plaques de cuisson, fer à repasser, etc.).


    4

    Rangez soigneusement les petits objets et ustensiles tranchants

    Tout ce qui est petit est susceptible d’être avalé par votre animal ! Ne laissez donc aucun objet de petite taille traîner chez vous, que cela soit un jouet, une chaussette, une boucle d’oreille ou une bille… Méfiance aussi avec les objets pointus qui doivent être mis hors de portée ou placés pointe vers le bas dans le lave-vaisselle.

    Bon à savoir

    Pour être paré en cas d’accident, équipez-vous d’une trousse de secours comportant le nécessaire pour soigner rapidement votre animal (ciseaux, compresses, solution antiseptique, coupe-griffes, etc.). Sans oublier les coordonnées de son vétérinaire ainsi que son carnet de santé.


    5

    Enseignez à vos enfants les bons réflexes avec un animal de compagnie

    Vous avez un ou plusieurs enfants, et ils ont tendance à laisser traîner leurs affaires ? Expliquez-leur l’importance de bien ranger tous les objets potentiellement dangereux pour votre animal (billes, pâte à modeler, petits personnages, produit à bulles, etc.). De même, rappelez-leur qu’il ne faut pas lui glisser des aliments sous la table car cela pourrait le rendre malade voire être toxique pour lui (os de poulet, couenne, croûte de fromage, crudités, etc.). Enfin, même si votre chien, votre chat ou votre hamster a une tête de peluche, rappelez aux plus jeunes que c’est un être vivant qui ne doit pas être ballotté dans tous les sens, porté n’importe comment ou serré trop fort, au risque de lui faire mal.

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

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    L’Essentiel de l’article

    • Sécurisez vos fenêtres pour prévenir les risques de défenestration.
    • Mettez hors de portée de votre animal les produits, plantes et aliments toxiques.
    • Assurez-vous que votre animal n’accède pas aux fils électriques et aux objets tranchants.
  • Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?


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    Un enfant averti en vaut deux !

    À la maison, l’électricité est partout et vous simplifie le quotidien. Mais elle représente aussi un danger, notamment pour votre enfant. Dès le plus jeune âge, expliquez-lui les risques encourus et la façon de s’en protéger. Oui ces deux petits trous dans le mur sont très attirants, mais non on ne met pas ses doigts dedans… ni ses jouets ! À force de lui répéter le pourquoi du comment, il prendra conscience des risques électriques et saura les éviter. Bien sûr, ce n’est pas parce que vous avez sécurisé l’intérieur de votre maison et que votre enfant est averti que tout est gagné. Rien ne remplace la vigilance d’un adulte. Gardez donc toujours un œil ouvert !

    Chiffre-clé

    77,2 % (1) des accidents de la vie courante chez les enfants de 0-4 ans se déroulent dans leur habitation.

    2

    Sécuriser votre installation électrique

    Pour limiter les risques d’électrisation de votre enfant, protégez vos prises électriques avec des cache-prises, sans oublier celles de la chambre de votre enfant ! Vous en trouverez en grandes surfaces, dans les magasins de bricolage et sur Internet. Par ailleurs, c’est bien connu : eau et électricité ne font pas bon ménage. Passez en revue vos prises et vos appareils électriques et assurez-vous qu’ils soient situés à plus de 60 cm d’un point d’eau. Le sèche-cheveux ou le rasoir électrique à côté du bain, c’est non !

    La sécurité de votre logement passe aussi par des équipements en bon état. Vérifiez régulièrement vos appareils et vos branchements pour repérer des fils électriques dénudés ou des prises défectueuses. En cas d’anomalies, faites intervenir un électricien pour sécuriser votre habitation, et faites installer, si possible, un système qui coupe le courant au moindre court-circuit (disjoncteur différentiel à haute sensibilité).

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    3

    Le bon réflexe : débrancher vos appareils après utilisation

    Vous êtes du genre à accumuler les multiprises ? Mauvaise idée. Les fils électriques qui traînent sont autant d’invitations au jeu et à l’exploration pour votre enfant. Alors même s’il est tentant de laisser brancher vos appareils (au cas où, on ne sait jamais), débranchez-les lorsque vous ne vous en servez pas.

    Veillez également à mettre les éléments dangereux hors de portée de votre enfant : installez votre box internet en hauteur et utilisez des boîtes de rangement spéciales pour dissimuler tous vos câbles électriques. Simples et peu coûteuses, elles empêchent votre enfant de voir, manipuler, ou encore trébucher sur les fils électriques qui se trouvent sur son terrain de jeu.

    Accidents électriques : comment protéger les enfants à la maison ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Expliquez à votre enfant les risques électriques et la manière de les éviter.
    • Protégez vos prises de courant avec des cache-prises pour empêcher votre enfant d’y introduire ses doigts ou ses jouets.
    • Éteignez et débranchez vos appareils électriques lorsque vous ne les utilisez plus.

    (1) Santé Publique France, Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (Epac), 2017
    Sdis, Risques électriques – Comment se protéger à la maison
  • Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    Maison individuelle et étalement urbain : faut-il densifier la ville ?

    Sylvie, retraitée périgourdine, vient d’emménager dans un petit logement de plain-pied qu’elle a fait construire… dans son jardin ! La démarche peut surprendre, mais elle permet à cette sexagénaire de se libérer de la contrainte des escaliers de son ancienne maison familiale, tout en restant en cœur de ville, le tout pour un budget serré.

    « Sylvie a d’abord cherché à acheter un terrain dans le centre de Périgueux, mais ce type de bien est très rare » explique Amandine Hernandez, architecte et urbaniste cofondatrice de l’agence Villes Vivantes. Cette dernière a été missionnée par la ville de Périgueux (24) pour piloter l’opération Bimby (initialement Build In My Back Yard, rebaptisée Beauty In My Back Yard, soit De la beauté dans mon jardin). En bref, il s’agit de densifier le tissu pavillonnaire en douceur, en insérant de nouveaux logements (construction d’appartements accessoires, surélévation, extension, etc.) sur les parcelles d’habitants volontaires, sans détruire les logements existants. L’ambition : proposer un habitat qui ne consomme pas de nouvelles terres naturelles et agricoles, tout en répondant aux attentes des habitants, au cas par cas.

    Densité urbaine et habitat pavillonnaire : comment limiter les impacts ?

    Si les Français préfèrent vivre en maison plutôt qu’en appartement1, ce rêve pavillonnaire a un coût. L’habitat individuel est responsable de 47 % de l’artificialisation nouvelle, contre 3 % pour l’habitat collectif, lequel abrite pourtant près de la moitié des Français2. Or, les conséquences néfastes de cette artificialisation ne font plus débat aujourd’hui : perte de biodiversité, étalement urbain, accroissement des migrations pendulaires et donc des temps et des coûts de transport…

    Alors, si construire dans un jardin peut sembler anecdotique, le recours à la densification pavillonnaire peut-il offrir un compromis entre l’idéal de logement des Français et l’urgence écologique et sociale ? Pour Amandine Hernandez, le Bimby offre un précieux point de convergence entre intérêt collectif et particulier. Et son potentiel est réjouissant : si sur cent maisons, deux d’entre elles étaient densifiées avec un nouveau bâti, l’étalement urbain serait jugulé, assure l’architecte.

    La démarche rejoint l’objectif de « Zéro Artificialisation Nette » affiché par le gouvernement dans son plan biodiversité de 2018, et qui pourrait prochainement devenir contraignant. Ce dernier est en effet au cœur du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, actuellement présenté en conseil des ministres.

    Densifier le tissu pavillonnaire peut donc apparaître comme une solution parmi d’autres – repenser les logements vacants ou sous-exploités, notamment – pour freiner drastiquement l’artificialisation du territoire, tout en répondant à une interrogation pressante de bien des collectivités locales : comment « gagner » de nouveaux habitants et répondre à leurs besoins ?

    Lire aussi : Devenir propriétaire jeune fait-il toujours rêver ?

    Repenser l’habitat pour une ville mieux partagée

    Au-delà de Périgueux, la Communauté Urbaine du Creusot-Montceau, les collectivités des Vosges Centrales ou encore du Grand Nevers ont également fait appel à l’équipe de Villes Vivantes. « Nous pensons qu’une densité accrue peut rendre la ville plus belle : c’est une ville où l’infirmière travaille plus près de l’hôpital, où les retraités peuvent faire leurs courses à pied, où des jeunes couples peuvent acheter un terrain… » défend Amandine Hernandez.

    Ce n’est pas Sylvie qui la contredirait. Elle, qui n’avait jamais imaginé que sa parcelle de 458 m2 puisse accueillir deux maisons, vit désormais sur ses 75 m2 de plain-pied (pour un coût de construction maîtrisé, aux environs de 1 300 euros le m2) dotés, en prime, d’un patio et d’une pergola. Quant à sa maison pré-existante, elle a été réhabilitée pour être louée. De quoi assurer un complément de revenu bienvenu…

    Un peu plus loin, Céline, qui vit avec sa fille dans un quartier recherché de Périgueux, a fait réaliser deux studios bénéficiant d’espaces extérieurs en soupente de sa terrasse, loués par deux étudiantes. Quant à Hamed et Mohammed, père et fils, ils ont construit sur une même parcelle deux maisons sans vis-à-vis : de quoi vivre à côté tout en préservant l’intimité de chacun…

    « Le Bimby à Périgueux, c’est du gagnant-gagnant. Cela permet d’avoir un habitat atypique en plein milieu du patrimoine et aussi de reconquérir des habitants, notamment des familles », écrit la maire Delphine Labails. Depuis les débuts de l’opération en 2016 sur la commune, près de 200 projets de logements ont abouti.

    Une densification douce pour des villes durables

    Il ne s’agit là ni de la première ni de la seule initiative visant à défendre la densification pavillonnaire. Les pionniers sont sans doute à chercher du côté de nos voisins britanniques. Dès les années 1970, le Granny Flat (« l’appartement de mamie ») séduit de nombreux propriétaires âgés, qui font construire sur leur terrain une maison plus petite avant de mettre en location leur habitation principale.

    En France, bien avant le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique, la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) de 2000 encourageait déjà les acteurs publics à refaire « la ville sur la ville ». L’injonction a d’abord concerné les zones centrales des agglomérations et les grands ensembles avant de toucher, plus tard, les quartiers pavillonnaires. Mais le phénomène n’est pas sans écueils : une densification spontanée et incontrôlée peut en effet se traduire par l’apparition d’un habitat dégradé, comme cela s’observe dans les tissus pavillonnaires logeant des populations défavorisées, notamment en moyenne couronne francilienne. En l’absence de réel encadrement public, des divisions internes et des extensions abusives répondent à la pression immobilière, au bénéfice de quelques-uns.

    Lire aussi : Et si l’architecture low-tech permettait des villes plus durables ?

    Par ailleurs, « Si les acteurs publics n’organisent pas de développement économique conjoint à la densification douce des zones périphériques, alors celle-ci ne fait que renforcer les mobilités pendulaires, sans permettre un développement durable des villes », met en garde Rachel Linossier, maître de conférences en Aménagement et Urbanisme à l’Université Lumière Lyon 2. « La densification doit être maîtrisée et encadrée par les collectivités », abonde Amandine Hernandez. « Mais elle doit aussi être désirable. La lutte contre l’étalement urbain ne peut fonctionner que si les habitants y trouvent leur compte », conclut l’architecte.

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    1 Etude Century 21 de 2016 : 71 % des Français plébiscitent la maison individuelle
    2 Rapport du Comité pour l’Economie Vert
  • Location solidaire : des avantages pour les propriétaires et les locataires

    Location solidaire : des avantages pour les propriétaires et les locataires

    Il n’est pas toujours facile pour un propriétaire de choisir son ou ses futurs locataires. Donner un coup de pouce à une famille aux ressources financières limitées ou choisir un profil a priori plus sûr ? Bonne nouvelle, une solution existe pour louer en toute sérénité. Le dispositif Solibail joue le rôle d’intermédiaire entre associations agréées et « candidats » à un logement, via un contrat sécurisé. Une bonne occasion d’être solidaire, mais aussi de voir son logement occupé et entretenu toute l’année.


    1

    Sécurité et tranquillité pour les propriétaires

    L’avantage du dispositif Solibail ? Un loyer versé par l’association, qui gère aussi l’entretien du logement. Lorsqu’il décide de mettre à la location ses 13 appartements à Saint-Laurent-du-Var (06) il y a quelques années, Michel Herbert comprend très vite qu’il a tout à gagner en optant pour Solibail.

     

    Une rénovation des biens financée

     

    Le deal : une rénovation de ses biens payée à hauteur de 42 % par l’Agence Nationale de l’Habitat et la Métropole en échange de leur mise en location estampillée Soliha, structure qui favorise l’accès au logement « des personnes défavorisées, fragiles ou vulnérables ». « Je loue certes un peu moins cher, mais je bénéficie d’une déduction d’impôts à hauteur de 75 % sur mes revenus locatifs. Financièrement, je suis gagnant », explique le sexagénaire.

    Chiffre clé

    Selon la localisation de votre logement, vous pouvez bénéficier de déductions fiscales allant jusqu’à 85 % de vos revenus locatifs. (1)

    Une gestion des biens assurée

     

    Le dispositif Soliha assure également aux propriétaires une certaine sécurité et tranquillité d’esprit quant à la gestion de leur bien. « Grâce au contrat signé avec Soliha, j’ai la certitude que mes biens seront loués durant six ans. Normalement, il y a toujours un peu de travaux à faire entre deux locataires, et ce n’est pas toujours simple d’en retrouver de nouveaux. Là, je ne m’occupe de rien. L’association remet le logement en état, effectue des travaux de rénovation énergétique si besoin, puis le reloue directement. Ce dispositif m’a libéré des contraintes liées à la location de mes appartements, et me permet d’aider des familles ou des jeunes en difficultés à se loger. »

    Le saviez-vous ?

    Pour louer solidaire, un propriétaire doit proposer un logement allant du studio au 5 pièces, non meublé, et satisfaisant aux normes sanitaires et sécuritaires. (1)


    2

    Changement de vie pour les locataires

    Sécurité des loyers, maintien du logement en état, optimisation de son occupation, possibilité d’aides et de déduction fiscales : la location solidaire a de quoi susciter l’intérêt des propriétaires. Même son de cloche du côté des locataires, qui voient parfois des situations très périlleuses se débloquer. « Avec mes trois enfants, nous avons été plusieurs années sans logement », explique Vera Prokopyshina (Cannes, 06), qui a habité dans des hôtels, puis dans des foyers après une séparation difficile.

    Un locataire solidaire peut être n’importe qui : une mère isolée, un travailleur précaire, ou encore un couple en difficulté. Aucun critère n’est exigé pour accéder à un logement solidaire. Chacun peut y prétendre et déposer un dossier de candidature auprès de l’association Soliha de sa région, qui donnera suite aux situations les plus précaires. Les locataires sont logés pour une durée de 18 mois maximum et bénéficient d’un accompagnement social. Ils participent financièrement à hauteur de 25 % de leurs revenus et intègrent ensuite un logement définitif, ou se voient proposer une autre solution d’hébergement.

    Lorsqu’un propriétaire est frileux à l’idée de louer son logement, c’est que souvent, il a eu une mauvaise expérience : loyers impayés, dégradations, etc. Mais c’est aussi parfois parce qu’ils se fient à des préjugés sur les locataires à revenus modestes, comme celui selon lequel ils seraient de mauvais payeurs. C’est faux ! Ils ont parfois des difficultés à louer un logement en raison de leur situation personnelle, mais sont tout à fait aptes à habiter un logement autonome et à régler les charges.

    « J’ai ensuite été prise en charge par Soliha qui nous a trouvé un appartement magnifique, où mes enfants ont leur propre chambre, raconte Vera. Ce nouveau logement leur permet de grandir dans un environnement calme et sain. Pour nous, c’est une résurrection, et les mauvais souvenirs sont désormais bien loin. »

    La location solidaire c’est avant tout un beau geste de solidarité envers les plus démunis. Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

    Bon à savoir

    Pour pouvoir louer solidaire, votre logement doit être localisé dans l’une des 9 régions partenaires de Solibail : Basse-Normandie, IDF, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Pour les autres régions, le dispositif est dénommé « Louez solidaire ». (1)

    Vous êtes propriétaire et souhaitez louer votre logement ?

    Macif vous accompagne et assure votre bien.

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Louer solidaire assure aux propriétaires de recevoir un loyer.
    • Le propriétaire peut être aidé dans le cadre de ses travaux et profiter de réductions fiscales allant jusqu’à 85 % des revenus locatifs.
    • La location solidaire permet à des familles précaires d’accéder à des logements décents.

    (1) ecologie.gouv, Propriétaires, louez en toute tranquillité avec Solibail

  • Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    Enfants : comment prévenir les chutes à la maison ?

    On vous appelle pendant que vous changez votre bébé ou que vous lui donnez à manger ? Laissez sonner ! La règle d’or : toujours le surveiller pour prévenir les mauvaises chutes.


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    Table à langer et chaise haute sous surveillance

    Avant de changer votre bébé sur la table à langer, veillez à préparer tout ce dont vous avez besoin et à portée de main, afin d’éviter de vous éloigner pour les attraper. Votre enfant va avoir une chaise haute pour prendre ses repas en famille ? Comme en voiture, assurez-vous que sa ceinture est bien bouclée ! Et pour ne prendre aucun risque, choisissez une chaise haute portant la mention « conforme aux exigences de sécurité ». Et bien sûr, la surveillance reste de mise !


    2

    Attention à la marche !

    Si votre logement possède des escaliers, apprenez à votre enfant à les monter et à les descendre en restant à ses côtés ! « Ce n’est que vers 2 ans que l’escalade complète de l’escalier sera possible debout, en s’aidant d’une rampe. Apprenez également à vos enfants à ne pas emprunter l’escalier avec des chaussettes, ce qui le rend particulièrement glissant », prévient Murielle Bouin, directrice adjointe de Calyxis, pôle d’expertise du risque.

    La spécialiste ajoute que « 6 à 8 % des chutes d’escaliers entraînent des traumatismes ». Prévoyez donc des barrières en haut et en bas… et fermez-les afin de prévenir les risques d’accidents à la maison ! Assurez-vous aussi que rien n’encombre les marches ou paliers.


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    Gare aux glissades dans la salle de bains

    Entre les éclaboussures et le sol généralement en carrelage, une chute est vite arrivée dans la salle de bains. Celle-ci peut faire d’autant plus mal si votre enfant se cogne contre une surface dure (lavabo, rebord de baignoire, etc). Veillez donc à placer un tapis antidérapant dans la baignoire/douche et sur le sol à la sortie. N’hésitez pas non plus à faire s’asseoir votre enfant dans la baignoire pour qu’il puisse par exemple se savonner de façon autonome sans risquer de glisser.

    Chiffre clé

    Près de 40 % des accidents de la vie courante surviennent chez les moins de 15 ans : la chute est l’accident le plus fréquent (55 %), en particulier chez les enfants de moins d’un an (1).

    À savoir

    Votre enfant a chuté lourdement ? Même s’il semble aller bien, mieux vaut consulter un médecin. La gravité des blessures ne dépend pas toujours de la hauteur de la chute. Vous pouvez aussi apprendre les gestes de premiers secours sur les enfants pour savoir réagir en cas d’accident.


    4

    Des sécurités pour les fenêtres et les balcons

    Vous appréciez de vous détendre et d’avoir quelques plantes sur votre balcon. Mais ne laissez jamais votre enfant y jouer tout seul. Installez aussi un filet de protection ou un garde-corps par exemple pour l’empêcher d’escalader ou de passer à travers les barreaux !

    Restez avec lui si une fenêtre est ouverte dans votre logement et bloquez-la avec un système de sécurité (les magasins de bricolage en vendent). Retirez aussi tous les objets placés sous vos fenêtres ou sur votre balcon pour qu’il ne grimpe pas dessus.

    Votre enfant vous réclame un lit superposé ? Pour aménager la chambre des tout-petits, il est important de choisir un mobilier répondant aux exigences des normes de sécurité françaises (sigle NF). Contrôlez la stabilité du lit superposé, celle de l’échelle et la barrière de sécurité qui doivent être solides et bien fixées. Attendez que votre enfant ait 6 ans (rassurez-le, ça passe vite !) pour le laisser dormir au-dessus. Et placez un tapis épais au sol, sans objets au pied du lit, pour éviter les chutes douloureuses.

    Votre enfant a fait une chute ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Ne laissez jamais votre bébé sans surveillance sur la table à langer.
    • Placez des barrières en haut et en bas de vos escaliers.
    • Restez à côté de votre enfant si une fenêtre est ouverte ou qu’il est sur le balcon.
    • Optez pour du mobilier répondant aux normes de sécurité pour sa chambre.

    (1) Assurance Prévention, 2020

  • Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

    Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

    Le risque d’être victime de cambriolage, contrairement à certaines croyances, a tendance à décroître avec l’âge. Les jeunes, de 25-34 ans, ont 30 % (1) de risque supplémentaire de se faire cambrioler par rapport aux personnes plus âgées, notamment en raison d’un manque de moyens financiers pour sécuriser leur domicile.

    Au-delà de l’âge, ce sont souvent les catégories socioprofessionnelles ayant des revenus plus élevés qu’apprécient les malfaiteurs, qui agissent après avoir repéré les habitudes de vie de leurs victimes. Ils profitent également des horaires à rallonge de certaines professions, comme les artisans, commerçants, chefs d’entreprise ou encore agriculteurs exploitants, pour visiter leurs logements plus longuement inoccupés dans la journée, et parfois tard le soir.

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    Chiffre-clé

    En 2018, 1,7 % (1) des ménages de France métropolitaine a subi un cambriolage ou une tentative de cambriolage, soit 490 000 ménages.

    Autre attrait pour les cambrioleurs : la taille de l’habitation. Si votre logement dépasse les 150 m2, votre risque d’être cambriolé est accru de 42 % (1). À noter que la situation géographique à elle aussi son importance, les grandes villes étant les plus visées par les cambriolages. Vous avez 1,4 fois moins de chance d’être « visité » si vous vivez à la campagne, alors que dans les villes de plus de 100 000 habitants, 2,3 % (1) des logements sont cambriolés. La répétition d’actes de cambriolage ou de vandalisme répétés dans votre quartier augmente également le risque de 29 % (1) d’être vous-même victime, car les cambrioleurs sont familiers des lieux, connaissent les systèmes de sécurité, les allées et venues, ce qui leur permet de gagner du temps pour commettre leurs méfaits. Ce qui peut faire chuter ces chiffres ? L’installation d’un ou plusieurs dispositifs de sécurité pour protéger votre habitation, qui permettent de diminuer les risques de cambriolage de 36 % (1).

     

    Fact-checking : ce sont surtout les personnes âgées et seules qui se font cambrioler

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    L’Essentiel de l’article

    • Les 25-34 ans sont la cible préférée des cambrioleurs.
    • Avoir un grand logement, dans une ville de plus de 100 000 habitants et/ou des revenus élevés augmente le risque d’être « visité ».
    • L’installation de 3 dispositifs de sécurité permet de faire baisser le risque de cambriolage de 36 %.

    (1) Intérieur.gouv, Les cambriolages et tentatives de cambriolage de résidences principales, 2019

  • Mal-logement et solidarité : bricoler grâce à Bricobus

    Mal-logement et solidarité : bricoler grâce à Bricobus

    Avec quelques lacunes en bricolage mais surtout des difficultés financières, Hawa, 33 ans, et Marie-Lou, 53 ans, ont toutes les deux dû mettre un terme aux travaux qu’elles avaient entrepris pour rénover leur logement. L’association Bricobus, lancée par les Compagnons Bâtisseurs, leur est alors venue en aide pour les accompagner, les former et leur donner un petit coup de main pour sortir de la précarité.

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    Solidarité et entraide, maîtres mots de l’association

    Les Compagnons Bâtisseurs, c’est un réseau national né en France en 1957, sur le principe de la construction de logements en chantier participatif. « L’idée était de faire de l’auto-construction, c’est-à-dire de reconstruire des logements, mais avec l’aide de bénévoles et d’étudiants. Aujourd’hui, il existe plusieurs associations régionales en France, même en Outre-Mer », précise Eve Louvet, coordinatrice au sein de l’association régionale Les Compagnons Bâtisseurs Nouvelle-Aquitaine, dont le siège est à Bordeaux. L’objectif de l’association est de favoriser l’insertion sociale et professionnelle par le logement et par les métiers du bâtiment. « Nos valeurs sont la transmission de savoirs et l’entraide, c’est vraiment le système du compagnonnage. Le but étant que les bénévoles comme les bénéficiaires, deviennent plus autonomes, apprennent à faire eux-mêmes et soient capables d’entreprendre seuls de futurs travaux », souligne-t-elle.

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    Chiffre-clé

    Selon l’Anah, l’Agence Nationale de l’Habitat, on compterait en France, en 2019, entre 400 000 et 600 000 logements insalubres répartis un peu partout sur le territoire. (1)


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    Bricobus : un soutien financier pour aller de l’avant

    Le dispositif Bricobus vient principalement en aide aux personnes en situation de précarité ou de mal-logement. « Nous travaillons en collaboration avec les travailleurs sociaux des départements. Ce sont souvent eux qui nous orientent vers les familles en difficulté financière. Mais, les gens peuvent aussi nous appeler directement s’ils souhaitent bénéficier de nos actions. » L’association étudie alors leur situation financière, sociale et technique pour trier les candidatures. « Nous regardons si les personnes peuvent être en capacité physique d’aider ou pas sur le chantier, la nature et l’ampleur des travaux envisagés, etc. Les dossiers passent ensuite en commission, avec nos partenaires. »

    L’association régionale Nouvelle-Aquitaine a soutenu Hawa, 33 ans, mère de deux enfants âgés de 5 et 3 ans. « J’ai vu un reportage à la télévision sur les Compagnons Bâtisseurs à Bordeaux. Je me suis renseignée, et j’ai vu qu’ils étaient aussi présents à Pau, près de chez moi, alors je les ai contactés », explique l’habitante de Ger (64). « Nos revenus fiscaux n’étant pas élevés, ils ont pu nous aider. » poursuit-elle.

    Avec son mari, Hawa rénove une vieille maison. L’an dernier, le couple avait besoin d’aide pour réhabiliter les 70 m2 de plancher, à l’étage. « Mon mari est un ancien ouvrier, mais il n’avait pas le matériel nécessaire pour faire ces travaux. Faire appel à une entreprise nous aurait coûté trop cher », explique-t-elle. Hawa et son mari ont alors déposé un dossier auprès du Bricobus de Pau. « Les Compagnons sont intervenus en juin 2019 pour nous aider à réaliser le plancher. Ils nous ont aussi aidés à financer une partie des fournitures, à hauteur de 90 %. Ils sont bien équipés, professionnels et bienveillants. Nous sommes très contents. En contrepartie, je les accompagnerai sur des chantiers près de chez nous. Si nous n’avions pas eu leur soutien, cela aurait été difficile pour nous de terminer les travaux. »

    Depuis deux mois, Hawa et sa famille ont quitté le mobile home dans lequel ils vivaient pour emménager dans leur maison. « Nous arrivons à la fin des travaux. Il nous reste le parquet dans une chambre et les peintures. On voit le bout », sourit la mère de famille.

    Chiffre-clé

    Pour chaque chantier, le Bricobus propose jusqu’à 10 jours d’intervention et 1 000 € maximum de matériaux pour les travaux. (2)


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    Un dispositif sur mesure, souple et réactif

    La philosophie des Compagnons : « Faire du sur-mesure, être réactifs, être souple, répondre aux besoins des habitants, et ne pas s’enfermer dans un système trop administratif. » Des valeurs qui ont séduit Marie- Lou, 53 ans. « J’ai quitté la Réunion il y a un an car j’avais perdu mon emploi. Je suis rentrée à Pau, où ma famille est installée. Ici, j’ai fait l’acquisition d’un appartement très ancien où il y avait tout à refaire », raconte cette photographe de métier sans emploi. L’ampleur des travaux était considérable pour cette quinqua qui vit seule. Et des devis d’entreprises inaccessibles. C’est à la Maison de l’habitat de Pau qu’on lui a parlé de l’association des Compagnons Bâtisseurs. « J’ai réalisé plusieurs entretiens avec eux. Une petite équipe hypercompétente et très à l’écoute est venue visiter mon logement et repérer ce qu’il y avait de plus urgent à faire comme l’électricité qui n’était pas aux normes. »

    « J’ai beaucoup appris à leurs côtés : je sais monter une prise électrique et bricoler en toute sécurité. C’est inespéré de pouvoir être aidée comme ça, surtout quand on est seule. Cela m’a vraiment boostée. »

    Marie-Lou, 53 ans


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    La force de l’entraide, un regain d’énergie

    Quand les Compagnons Bâtisseurs sont intervenus chez elle, cela faisait déjà trois mois que Marie-Lou habitait son logement. « Je ne savais pas par où commencer, tellement il y avait de choses à faire. Je commençais à désespérer. En plus, chaque fois que je commençais quelque chose, j’étais arrêtée car il y avait un obstacle. Tout prenait du temps, rien ne se terminait. Je pensais ne jamais pouvoir m’en sortir. Les Compagnons sont vraiment arrivés au bon moment. Ils m’ont demandé 10% du montant du matériel. On est allé faire l’achat de fournitures ensemble. Ils sont de très bons conseils. »

    Ces professionnels solidaires ont remis le tableau électrique aux normes. Dans la cuisine, ils ont montré à Marie-Lou les techniques pour poser de la fibre de verre. « Toute seule, j’aurais mis un temps fou et j’aurais fait des erreurs. Maintenant, je vais pouvoir le faire seule sur les murs du couloir et des deux chambres. »

    À son tour, Marie-Lou a donné un coup de main aux Compagnons Bâtisseurs. « J’ai participé à un de leurs chantiers de réhabilitation de mobiliers dans un parc, pendant deux jours. C’était très intéressant, j’ai appris à me servir d’une scie à bois et d’une ponceuse. Cela m’est utile pour poursuivre les travaux chez moi. »

    Exemple de travaux avant/après l’intervention du Bricobus

    Mal-logement et solidarité : bricoler grâce à Bricobus

    Mal-logement et solidarité : bricoler grâce à Bricobus

     

    Le saviez-vous ?

    En plus de l’association Bricobus, la Fondation Macif soutient de nombreuses initiatives solidaires. 

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Les bénéficiaires participent au chantier et apprennent auprès de professionnels.
    • Les travaux durent jusqu’à 10 jours, pour 1 000 € maximum de matériaux.
    • Les familles intéressées peuvent déposer un dossier auprès de l’association des Compagnons Bâtisseurs de leur région.

    (1) Anah, Mémento de l’habitat privé 2019, p. 2
    (2) Compagnons Bâtisseurs, Les Compagnons Bâtisseurs aident les plus démunis à réaliser leurs travaux gratuitement, 2019
  • Déménagement et (dé)confinement : quelle marche à suivre pour les locataires ?

    Déménagement et (dé)confinement : quelle marche à suivre pour les locataires ?

    Si aucune loi sur les déménagements n’est encore publiée à ce jour, certaines directives indiquées pendant le confinement restent en vigueur et permettent de s’organiser. La vigilance est toujours de mise et les gestes barrières ainsi que la distanciation sociale doivent être respectés pour déménager dans les meilleures conditions.


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    Déménager ? Oui mais sous certaines conditions

    Pendant le confinement, seuls les déménagements relevant « d’urgences sanitaires, sociales ou de péril (1) » étaient autorisés, sur présentation d’une dérogation. Qu’en est-il du maintien de ces restrictions depuis le début du déconfinement ? Pour Margaux Sportes, avocate en immobilier, « on navigue un peu à vue car les représentants de la profession et les législateurs ne se sont, à ce jour, pas encore prononcés ». Une situation à laquelle les locataires, en passe de transporter leurs cartons d’un logement à l’autre, doivent avant tout répondre par du bon sens, en s’appuyant sur les directives données pendant le confinement.

    Depuis le 11 mai, les déplacements inférieurs à 100 km sont autorisés sans attestation (sauf dans les transports en commun en Île-de-France), mais gardez sur vous un justificatif de domicile afin de prouver que vous ne vous déplacez pas à plus 100 km de votre domicile. Vous pouvez donc organiser votre déménagement par vos propres moyens ou faire appel à des professionnels.

    Si vous décidez de déménager avec l’aide de proches, assurez-vous toutefois de ne pas dépasser 10 personnes présentes lors du déménagement, car les regroupements plus importants sont interdits. Veillez également à appliquer les gestes barrières et à respecter la distanciation sociale (dans la mesure du possible, bien sûr). Avec la buée ou les gouttelettes de sueur, mieux vaut équiper tout le monde de gants et de masques, à changer toutes les trois heures. Le lavage des mains doit aussi être régulier. Assurez-vous de la présence d’un point d’eau et de savon ou achetez suffisamment de gel hydroalcoolique pour toutes les personnes venues vous prêter mains-forte. Cette hygiène est d’autant plus importante dans une situation où porter des meubles à plusieurs ne permet pas toujours de respecter le mètre de distance physique requis. Enfin, on évitera également le traditionnel pique-nique de déménagement où tout le monde partage chips, pizza et tomates cerises afin de limiter les risques de contamination. Ce n’est que partie remise !

    Si vous déménagez à plus de 100 kilomètres, vous pouvez faire appel à des déménageurs professionnels, qui n’ont pas de limite de kilométrage. Ils doivent tout de même respecter certaines règles pour assurer votre déménagement en toute sécurité. Seuls deux déménageurs sont autorisés par camion, et seule une personne par foyer est autorisée à les accompagner, et ce, bien sûr, en respectant les gestes barrières.

    Et si vous déménagez seul, il vous faudra alors prouver que votre déménagement ne peut pas être reporté. Pour cela, rédigez une attestation sur l’honneur expliquant le motif impérieux de votre déménagement et précisez la date et les deux adresses (de départ et de destination). Vous êtes amenés à vous déplacer en dehors de votre département et à plus de 100 km de votre domicile ? Il faudra vous munir d’une déclaration de déplacement, en marge d’un justificatif de domicile (de moins d’un an), et d’un document justifiant du motif de déplacement.

    À savoir

    Pensez également à contacter la police ou la gendarmerie pour signaler votre déménagement et vous renseigner pour savoir s’il existe des restrictions locales spécifiques.


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    Comment faire l’état des lieux ?

    Une fois votre déménagement organisé, certaines questions restent en suspens. À commencer par les états des lieux de sortie et d’entrée. S’ils ne peuvent pas être reportés, ils sont possibles à condition bien sûr de respecter les règles de distanciation sociale : ne pas se serrer la main, rester à une distance d’au moins un mètre l’un de l’autre, se laver les mains après le déplacement… Mais l’état des lieux à distance reste une bonne option. « De nombreux bailleurs ou agences ont, dès le début du confinement, ouvert la possibilité de procéder de façon dématérialisée, grâce à des photos et vidéos prises par les différentes parties dans le logement. Cette solution, qui permet d’éviter de se croiser, reste une bonne alternative lors du post-confinement », précise Margaux Sportes.

    Quant à la désinfection du logement, la réponse est claire : aucun texte n’oblige le locataire sortant (même s’il a été infecté par le Covid-19), ni le propriétaire, à procéder à une désinfection du logement quitté. Et si l’arrivant y tient ? Ce sera à sa charge. Civisme encore, il convient tout de même pour les locataires sortants, de procéder à un ménage approfondi du bien avant de le quitter.

    Idéalement, il faudrait aussi éviter de toucher les cartons pendant 48 heures après le déménagement. On peut aussi nettoyer les meubles avec un peu d’eau et du savon, du vinaigre blanc ou autres produits ménagers désinfectants pour réduire le risque de contamination.

    Margaux Sportes, avocate.


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    Double loyer… Négociez avec votre ancien propriétaire !

    Certains locataires ont dû reporter leur déménagement pendant le confinement, alors qu’ils avaient déjà signé un nouveau contrat de location dans leur future habitation. Dans ce cas, doivent-ils payer deux loyers ? Comment échapper aux doubles facturations ? « Un locataire forcé de rester dans son appartement doit régler une indemnité d’occupation équivalente à son loyer. Si le bien dans lequel il devait déménager reste lui aussi habité durant cette période, pas de problème, chacun paiera un seul loyer », rassure Margaux Sportes. Mais si le futur logement est disponible ? « Si les premières factures (gaz, électricité, eau) peuvent être décalées en fonction de la date effective de l’emménagement, le locataire n’a en revanche aucun recours pour l’assurance logement et le loyer, qui est bel et bien dû… » précise l’avocate. Dans ce cas précis, l’avocate prône l’échange avec l’intermédiaire encaissant le loyer (bailleur, agence, propriétaire), dont il faut espérer qu’il se montre compréhensif.

    Vous déménagez ?

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    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Vous pouvez déménager sans attestation à moins de 100 km.
    • Assurez-vous de respecter la limite de 10 personnes présentes au moment du déménagement.
    • Équipez-vous de gants, masques et gel hydroalcoolique.
    • Conservez le plus possible une distance de 1 mètre entre chaque personne.

    (1) Gouvernement, Informations Coronavirus