Étiquette : Loisirs

  • Vacances de février : quelles activités à la maison et en plein air avec les enfants ?

    Vacances de février : quelles activités à la maison et en plein air avec les enfants ?

    Dates des vacances d’hiver 2025

    • Zone A : Du samedi 22 février au lundi 10 mars 2025
    • Zone B : Du samedi 8 février au lundi 24 février 2025
    • Zone C et Corse : Du samedi 15 février au lundi 3 mars 2025

    1 Activités solidaires pour lui apprendre l’entraide

    Des placards pleins à craquer de vêtements déjà trop petits, un coffre à jouets qui déborde ? Ni une ni deux, un tri s’impose dans la chambre de votre enfant ! Ensemble, choisissez et triez les affaires que vous gardez et celles qui ne sont plus utilisées pour en faire don à une association.

    Votre enfant a envie de faire du bénévolat ? Participez à des collectes et/ou des distributions alimentaires, des ramassages de déchets dans votre ville… Vous pouvez même agir depuis chez vous avec des initiatives lancées en ligne par des associations. Vous trouverez différents défis solidaires à relever en famille sur des plateformes solidaires en ligne comme Diffuz. Autre idée : soutenir les exploitants agricoles de votre région en achetant vos produits dans une AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). C’est aussi l’occasion pour votre enfant de découvrir des fruits et des légumes de saison et à la source !

    2 Activités culturelles en famille

    Les musées sont fermés ou trop éloignés ? Optez pour une visite virtuelle du Louvre ou de la Cité des sciences ! Sans oublier les expositions en plein air, notamment de photos ou de sculptures, idéales pendant les journées où la météo se fait clémente. Un moyen ludique d’initier vos enfants à l’art. Votre enfant adore lire ? Pensez aux bibliothèques en ligne qui proposent de nombreux livres, jeux et applications éducatives à télécharger gratuitement.

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    Bénéficiez de réductions sur de nombreuses activités en famille grâce à Macif Avantages !

    Bon à savoir : un peu d’écran pour les enfants, mais pas trop !

    Les activités en ligne sont à consommer avec modération pour limiter l’impact des écrans sur vos enfants.

    Chiffre-clé

    Selon l’OMS, les jeunes et les enfants de 5 à 17 ans devraient pratiquer au moins 1 heure par jour d’activité physique modérée à soutenue pour être en pleine forme!*

    Vous restez à la maison ? Faites le plein d’idées d’activités en intérieur pour occuper vos enfants !

    3 Activités manuelles pour les enfants sur le thème de la nature

    Pas de jardin mais la main verte ? Fabriquez un mini-potager intérieur ! Il suffit d’une cagette et de la terre pour y faire pousser herbes aromatiques, radis, tomates cerises, etc. Votre enfant adore les animaux ? Construisez ensemble un abri pour hérisson, un nichoir ou un hôtel à insectes pour que ces petites créatures continuent l’hiver au chaud. Si vous habitez en zone urbaine, profitez de vos balades en ville pour réaliser un herbier citadin (si si c’est possible !) et si vous êtes proche d’une forêt, votre enfant aura une mine de trésors à portée de main. Munissez-vous d’un grand cahier, de quelques feutres et crayons de couleurs et de feuilles de papier journal entre lesquelles votre enfant glissera les feuilles et fleurs ramassées.

    Et pour sensibiliser vos enfants à la préservation de l’environnement, retrouvez des activités manuelles en ligne, notamment sur Diffuz, comme la fabrication de votre propre lessive ou shampoing non polluant.

    4 Activités culinaires pour les petits cuistots

    Cuisiner en famille, en voilà une chouette idée ! Carottes, poireaux, cresson, courges… Enfilez toques et tabliers et lancez-vous dans un atelier soupe ou gratin autour des légumes d’hiver. Vos enfants seront ravis de les découvrir et de déguster ce qu’ils auront préparé !

    Source :
    *OMS, Activité physique pour les jeunes

    L’Essentiel de l’article

    • Initiez votre enfant à la solidarité en l’aidant à faire des dons et du bénévolat.
    • Privilégiez les activités simples en lien avec la nature.
    • Téléchargez des livres et des applications pédagogiques en ligne.
  • Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Pour profiter sans danger de votre séjour à la montagne, il convient de connaître les risques et d’adopter les bons réflexes. Suivez le guide !


    1

    Préparez-vous physiquement

    Que vous soyez skieur débutant ou confirmé, personne n’est à l’abri d’une mauvaise chute sur les pistes. « C’est ce qu’on appelle l’accident du troisième jour », explique Bastien Kynast, accompagnateur en montagne. Les stations de ski observent en effet un pic d’accidents de ski en début de séjour. « La plupart de ces blessures s’expliquent par la fatigue accumulée et un manque de préparation physique » observe le professionnel de montagne. Pour skier sans danger, musclez-vous en faisant quelques exercices à la maison plusieurs semaines en amont.


    2

    Vérifiez votre matériel

    Avant de rejoindre les pistes ou les chemins de randonnée, vérifiez votre matériel et assurez-vous qu’il soit de qualité et en bon état. Il est important de choisir des skis adaptés à votre niveau et de s’assurer que les fixations maintiennent correctement vos chaussures. Le port du casque est également fortement conseillé pour tous les skieurs, quel que soit leur âge et leur niveau. Les enfants en cours de ski ont l’obligation de porter un casque. Privilégiez des vêtements de sport adaptés à la météo (isolants, imperméables et respirants) et n’oubliez pas de porter des lunettes de soleil ou un masque pour protéger vos yeux de la réverbération sur la neige. Par précaution, testez votre altimètre, boussole et GPS et pensez à recharger votre téléphone portable avant de partir.


    3

    Choisissez une randonnée adaptée à votre niveau

    Pour ceux qui préfèrent découvrir la montagne en raquettes plutôt qu’à skis, il convient d’être tout aussi vigilant. « Le principal est de ne pas surestimer son niveau et de partir en randonnée toujours à plusieurs », recommande Bastien Kynast. Si vous avez de jeunes enfants, préférez une balade familiale de quelques heures avec un itinéraire accessible à tous plutôt qu’une randonnée d’une journée, qui nécessite une bonne condition physique.

    Lorsque vous partez en randonnée, « il faut aussi prendre en compte le dénivelé cumulé plus que le nombre de kilomètres. Celui-ci vous donne la distance totale d’ascension que vous allez rencontrer et donc un aperçu de la difficulté de la randonnée » explique l’accompagnateur en montagne.

    50 000

    interventions ont lieu chaque année sur le domaine skiable français.*


    4

    Sécurisez votre parcours

    Que ce soit en raquettes ou à skis, suivez les pistes balisées et les panneaux de signalisation en montagne. La raison est très simple : « en cas d’accident, il est beaucoup plus facile pour les secouristes de vous retrouver si vous êtes sur un sentier ou un chemin » indique Bastien Kynast.

    Vous souhaitez faire du hors-piste ? Faites-vous accompagner par un professionnel pour sécuriser votre pratique, comme un moniteur de ski ou un guide de haute montagne, par exemple. De plus, pensez à prendre en compte les prévisions météorologiques avant de partir et assurez-vous de rentrer avant que la nuit ne tombe.

     

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

     

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    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Préparez-vous physiquement plusieurs semaines avant votre séjour au ski.
    • Ne partez jamais seul en montagne et prenez de quoi alerter les secours.
    • Vérifiez le bon état de votre matériel.
    • Faites-vous accompagner par un professionnel de la montagne pour faire du hors-piste.

    Domaines Skiables 2022

  • 4 conseils pour faire du sport en extérieur l’hiver

    4 conseils pour faire du sport en extérieur l’hiver

    Si votre motivation pour pratiquer une activité physique en extérieur peut faiblir quand il fait froid, faire du sport en hiver présente bien des avantages : vous brûlez plus de calories pour maintenir votre température corporelle, vous renforcez vos muscles cardiovasculaires, vous admirez les paysages changeants et vous profitez d’un air vivifiant, mais aussi de la lumière naturelle ! Cependant, certaines précautions sont à prendre pour faire du sport en plein air en toute sécurité.


    1

    Choisir une tenue de sport adaptée à un temps froid

    Pour faire du sport quand les températures sont basses, l’idéal est d’enfiler trois couches de vêtements. La première pour absorber l’humidité et évacuer la transpiration (un sous-vêtement en synthétique), la seconde pour conserver la chaleur (une polaire), et la dernière pour rester au sec (un vêtement imperméable). Pensez aussi à porter un bonnet, des chaussettes épaisses et des gants bien isolants pour protéger les extrémités de votre corps (tête, oreilles, mains, pieds) qui sont plus sensibles au froid.


    2

    Ne pas lésiner sur l’échauffement !

    S’il est primordial avant tout effort physique, l’échauffement est encore plus important quand les températures extérieures flirtent avec le négatif ! Chez vous, commencez par étirer vos muscles avant d’attaquer votre séance de footing, par exemple. Une fois dehors, trottinez quelques minutes, puis faites quelques mouvements d’étirement afin d’assouplir encore vos jambes et vos bras et augmenter la température de votre corps.

    Le saviez-vous ? Il faut privilégier une respiration par le nez

    En hiver, pensez à inspirer par le nez (non par la bouche) car le froid irrite les bronches. Cela permet de filtrer l’air et de le réchauffer pour le rendre moins agressif pour vos voies respiratoires. Puis, expirez toujours par la bouche.


    3

    Bien s’hydrater avant, pendant et après l’effort

    Quand il fait froid, la sensation de soif a tendance à disparaître. Pourtant, l’inspiration de l’air froid et le maintien de la température corporelle accélèrent la déshydratation. Avant, pendant et après votre effort physique, il est donc essentiel de bien vous hydrater ! Il est ainsi recommandé de boire jusqu’à 1,5 litre d’eau (1) durant les 2 ou 3 heures qui suivent l’effort.


    4

    Augmenter son temps de récupération

    Quand les températures sont basses, votre corps nécessite une phase de récupération plus longue après l’effort car vos muscles et vos vaisseaux sanguins se contractent. Quelques minutes avant la fin de votre entraînement, ralentissez votre cadence pour retrouver un rythme cardiaque normal. Faites ensuite quelques étirements au chaud, mais surtout sans trop forcer.

    Bon à savoir : prenez soin de vous après l’effort

    Après votre activité sportive, glissez-vous vite dans des vêtements secs afin de prévenir les rhumes. Pensez aussi à adopter une alimentation riche en glucides avant et après l’effort (pâtes, céréales, pain, fruits et légumes, etc.) car les pertes énergétiques sont supérieures dès lors que les températures baissent.

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    L’Essentiel de l’article

    • Portez des vêtements aux matières isolantes et respirantes.
    • Préparez votre corps à l’effort par des mouvements d’échauffement.
    • Inspirez par le nez et expirez par la bouche.
    • Hydratez-vous avant, pendant et après votre effort physique.

    (1) Fedecardio, 4 conseils pour bien récupérer après le sport, 2020

  • Baignade : quel matériel pour la sécurité de votre enfant ?

    Baignade : quel matériel pour la sécurité de votre enfant ?

    Avec l’été et les vacances, vous n’avez qu’une envie : vous baigner en famille et profiter ! Pour que tout se passe à merveille, gardez en tête quelques conseils de sécurité. Le premier ? Baignez-vous toujours avec votre enfant. Même s’il sait nager, qu’il est correctement équipé, et que l’aire de baignade est surveillée par des sauveteurs, il ne doit jamais être seul dans l’eau ou à proximité.

     

    Baignade : quel matériel pour la sécurité de votre enfant ?

     


    1

    La bouée siège

    C’est la première trempette pour votre bébé ? Choisissez une bouée siège avec harnais intégré pour passer ses jambes. Résultat, votre enfant a les bras libres pour jouer et les jambes mobiles dans l’eau, tout en étant bien maintenu par le buste.


    2

    Les brassards

    Quand votre enfant est plus à l’aise au niveau moteur, qu’il arrive à s’allonger et garder la tête relevée, vous pouvez opter pour des brassards. Ils permettent de flotter à la surface de l’eau. Privilégiez les brassards avec deux chambres gonflables et gonflez-les selon les instructions pour que la bonne pression permette une bonne flottaison sans comprimer les bras. Et choisissez des brassards adaptés au poids de votre enfant pour une baignade en toute sécurité

    Bon à savoir

    Les équipements de baignade doivent répondre aux critères de sécurité et être homologués. Veillez à ce qu’ils portent la marque CE. Et si vous les conservez d’une année sur l’autre, vérifiez toujours qu’ils soient en parfait état.


    3

    Le gilet ou maillot de bain avec bouée intégrée

    Votre enfant est familiarisé avec l’eau ? Pour être plus autonome dans l’eau, vous pouvez choisir un gilet ou maillot de bain avec une bouée intégrée. Pour jouer la carte de la prudence, associez ce dispositif avec des brassards et pensez à mettre un t-shirt de natation sous le gilet bouée, vous éviterez quelques frottements et éventuelles irritations.

    Chiffre-clé :

    Lors de l’été 2021, en France, 1 480 noyades accidentelles (27 % mortelles) ont été recensées, dont 22 %(1) chez les enfants de moins de 6 ans (6 % de décès).


    4

    La ceinture bouée

    Dotée de flotteurs en mousse, la ceinture de natation soutient les enfants au niveau de l’abdomen. Évolutive, elle permet de retirer des flotteurs au fur et à mesure des progrès de votre enfant. Privilégiez un modèle avec un système de fermeture sécurisé en trois points et veillez à ce que la ceinture soit adaptée à la taille de votre petit nageur.

    L’Essentiel de l’article

    • Surveillez toujours votre enfant quand il se baigne.
    • Choisissez un équipement de baignade adapté à sa taille et ses capacités.
    • Oubliez les bouées rondes sans siège car elles ne protègent pas de la noyade.

    (1) Santé Publique France, Enquête Noyades 2021

  • Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

    Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

    À la mer, à la montagne, à l’étranger, aux quatre coins de l’Hexagone… Partir en vacances a un coût et le logement pèse lourd sur la note (30 %(1) du budget total). Le concept de l’échange de maison peut permettre de faire des économies.


    1

    Préférez une plateforme reconnue

    Pour ne pas tomber dans le piège d’une arnaque, faites appel à une plateforme reconnue avec un système de notation des participants. Plusieurs sites spécialisés comme HomeExchange, Lovehomeswap ou encore Echangersamaison, mettent en relation les candidats à l’échange de maison. Ils collectent et publient les offres des membres dans le monde entier contre une adhésion annuelle de 120 €(2) en moyenne.

    Simples intermédiaires, ils encadrent tout de même l’échange en proposant notamment des contrats type en plusieurs langues et la possibilité de noter les membres. N’hésitez pas à regarder plus en détail les conditions de chaque plateforme pour choisir celle qui vous rassure le plus.


    2

    Faites connaissance avec vos futurs hôtes

    Prenez le temps de vérifier l’identité de vos hôtes, de lire leur fiche de présentation sur la plateforme d’échange, et d’échanger avec eux par mail ou idéalement par téléphone ou en visio pour faire plus ample connaissance. Ces échanges permettront de vérifier que vous êtes bien sur la même longueur d’onde. Ils seront aussi l’occasion d’aborder la question de la propreté, des plantes à arroser, des animaux à garder ou encore le fonctionnement de l’électroménager. Une fois les choses mises au clair, pensez à signer un contrat d’échange, à télécharger sur le site de la plateforme. Ce document indiquera les dates de séjour, de la remise des clés, etc.


    3

    Prévenez votre voisinage et vos proches

    Confier les clés de sa maison à des inconnus n’est pas une démarche naturelle, surtout quand c’est la première fois que l’on se lance dans l’aventure. Si possible, pensez à avertir vos voisins ou des proches de votre projet d’échange. Ils pourront être attentifs à ces « invités » pour vous rassurer, ou encore leur venir en aide en cas de besoin.


    4

    Protéger vos biens

    Avant de partir, pensez à mettre à l’abri vos objets fragiles, de valeur, et même sentimentaux pour éviter tout dommage. Rien n’empêche de condamner une pièce contenant vos biens personnels ! Si l’échange de maison ne suppose pas de démarches administratives particulières, toutefois pour s’épargner les désagréments, il est vivement conseillé de le contractualiser. Il est alors préférable d’informer votre assureur que des hôtes séjournent chez vous. Renseignez-vous auprès de lui pour, si besoin, étendre vos garanties aux personnes avec lesquelles vous effectuez l’échange de maison.

     

    Vacances : ces choses à savoir avant d’échanger votre maison cet été

     

    Vous envisagez de louer votre habitation cet été ?

    La garantie « voyage et villégiature » de votre contrat Habitation Macif couvre les dommages matériels causés à votre logement par votre locataire. Pour plus de détails, rendez-vous sur macif.fr !

    L’Essentiel de l’article

    • Passez par une plateforme d’échanges reconnue.
    • Faites connaissance en amont avec vos hôtes.
    • Contractualisez l’échange et prévenez votre assurance pour vous épargner toute mauvaise surprise.

    (1) OpinionWay, Les Français et leur budget pour les vacances d’été, 2020

    (2) Moyenne des tarifs constatés en 2022 pour les plateformes HomeExchange, Love home swap et Echangersamaison

  • Camping en famille : ce que vous devez savoir pour réussir vos vacances !

    Camping en famille : ce que vous devez savoir pour réussir vos vacances !


    1

    À chacun son type de couchage !

    Niveau hébergement, avec le camping, vous avez l’embarras du choix ! Il y en a pour toutes les bourses et tous les goûts. Camping sauvage, à la belle étoile, location d’un emplacement pour poser votre tente, votre camping-car ou votre caravane… Envie de plus de confort ? Optez pour un bungalow, mobil-home ou chalet. Et si vous avez soif d’insolite, préférez la yourte, le tipi, la roulotte ou bien encore la cabane dans les arbres ou sur pilotis ! Les campings aménagés proposent divers niveaux de services et d’animations (piscine, supérette, restaurant, club enfants, spectacles, activités sportives…). Choisissez votre lieu de vacances en fonction de votre budget, de vos besoins et de l’âge de vos enfants, car les contraintes ne seront pas les mêmes avec un bébé de 6 mois qu’avec un enfant de 5 ans par exemple.

    Chiffre-clé

    8 Français sur 10(2) confient avoir une bonne image du camping.


    2

    Bien équipés

    Si vous optez pour un hébergement confortable (mobil-home, chalet…), vous y trouverez déjà quelques équipements bien utiles. Si vous campez en tente ou en caravane, par exemple, vous aurez besoin d’amener plus de choses en évitant le superflu faute de place. Dressez bien la liste de ce que vous désirez emporter : sac de couchage, tapis de sol, lampe torche, vaisselle, réchaud à gaz, glacière, trousse de premiers soins, etc. Vous avez un bébé ? Pensez également au chauffe-biberon, poussette et porte-bébé. Et pour qu’il dorme confortablement, prévoyez un lit de voyage compact à mettre dans vos bagages. Lit traveller, tente ou parapluie, il en existe plusieurs modèles selon vos besoins !

    Côté vêtements, équipez-vous correctement. Même en été, il peut pleuvoir et faire froid : pensez aux vêtements chauds et imperméables, d’autant plus pour vos enfants. Et pour vous protéger des moustiques et autres insectes, n’oubliez pas l’indispensable moustiquaire et les répulsifs à base de citronnelle. Sous forme de spray, crème, bougie ou même en bracelet, ils vous permettront de profiter pleinement des plaisirs d’été !

    VOUS PARTEZ AU CAMPING EN FAMILLE ?

    Avec le contrat Assurance Responsabilité civile, la Macif vous couvre en cas de dommages.


    3

    Gare à la réglementation

    Amoureux de la nature, vous préférez camper « hors piste », là où le vent vous porte ? C’est possible, à condition de respecter la réglementation. En effet, vous ne pouvez pas camper n’importe où pour autant (rivages de la mer, sites classés, abords de monuments historiques, etc.)(1). Renseignez-vous au préalable auprès de la municipalité ou de la préfecture pour éviter une mauvaise surprise.

    Bon à savoir

    La France est le premier parc de campings en Europe et le deuxième au monde après les États-Unis(3).


    4

    Connaître son environnement

    En campant en dehors d’un établissement prévu à cet effet, vous pouvez aussi vous exposer à des mauvaises rencontres avec des plantes ou des animaux sauvages plus ou moins dangereux (ortie, vipère, frelon asiatique…). Mieux vaut bien vous informer aussi sur la faune et la flore locale, notamment pour éviter les risques d’intoxication.

    VOUS PARTEZ EN VACANCES ?

    Avec le contrat Assurance Habitation, option matériel de loisirs, la Macif couvre vos biens (appareil photo, vélo, surf…) en cas de dommages.

    L’Essentiel de l’article

    • Choisissez un mode d’hébergement qui correspond aux besoins de votre famille et à l’âge de vos enfants.
    • Équipez-vous bien et pensez aux vêtements chauds.
    • En camping sauvage, renseignez-vous sur la réglementation, ainsi que sur la faune et la flore.

    (1) Code de l’urbanisme, article R111-33

    (2) Sondage Ifop en partenariat avec la FNHPA, « Les Français et le camping », mai 2020

    (3) Chiffres clés de la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes

  • Le sport est-il encore un bastion sexiste ?

    Le sport est-il encore un bastion sexiste ?

    L’accès au sport pour les femmes est d’abord un combat mené depuis de nombreuses années. « Au XIXe siècle, les femmes jouaient au tennis, mais c’était plus un moyen de rencontre des jeunesses dans les milieux bourgeois qu’une véritable pratique sportive », affirme Catherine Louveau, sociologue du sport spécialisée sur les conditions d’accès des femmes aux pratiques sportives. Les femmes ont dû attendre 1950 pour obtenir une licence de la fédération sportive de cyclisme, 1970 pour le football et 1987 pour la boxe (1).

    Elles sont d’abord acceptées dans les sports jugés compatibles aux normes sociales féminines en vigueur : « Après le tennis, les disciplines ouvertes aux femmes sont la natation et les gymnastiques. Avec ces activités, elles peuvent “travailler leur féminité”, c’est-à-dire muscler leur corps. L’idée, c’est de fabriquer des belles femmes et des bonnes mères », ajoute Catherine Louveau. De même pour les compétitions sportives. Ce n’est qu’en 1928, après avoir essuyé plusieurs refus, que les femmes ont la possibilité de participer aux épreuves olympiques. « Pierre de Coubertin [l’initiateur des Jeux Olympiques modernes à partir de 1896, ndlr] était hermétique à la pratique du sport par les femmes. Pour lui, le sport visait à viriliser les hommes et à les préparer à l’affrontement. »

    En effet, dès que les activités sportives impliquent de la force, du combat et de l’affrontement physique, elles s’inscrivent, depuis l’antiquité, dans le registre du masculin. Pour Catherine Louveau, cela s’illustre toujours aujourd’hui : « J’entends encore des personnes dire que le rugby n’est pas fait pour les femmes. » De même lorsqu’il s’agit d’épreuves sportives d’endurance. En 1928, le 800 mètres d’athlétisme fait son apparition aux jeux olympiques : « À l’arrivée, les sportives sont – à juste titre – fatiguées. Certaines s’effondrent sur les pistes, grimaçantes après l’effort. C’était tellement choquant pour l’époque de voir des femmes dans ces circonstances qu’ils ont supprimé l’épreuve du 800 mètres, qui n’a été réautorisée qu’à partir des années 1960 », raconte la sociologue.

    Preuve qu’une femme, dès qu’elle s’éloigne des stéréotypes liés à son genre (ici, une femme « grimaçante » est jugée disgracieuse), est considérée comme subvervise.

    Des freins encore importants

    D’après Catherine Louveau, les femmes font l’objet d’un véritable « procès de virilisation » dès qu’elles sont jugées trop masculines. Ce n’est pas un hasard si l’haltérophilie, le taekwondo, le lancer de marteau, la lutte ou encore la boxe n’ont pu être pratiqués par les femmes qu’à partir des années 2000 lors des Jeux Olympiques. Aujourd’hui encore, malgré la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes – qui introduit l’obligation de représentation dite « proportionnelle » au nombre de femmes pratiquantes – les inégalités homme-femme dans le sport se jouent à tous les niveaux.

    Pour Nicole Abar, ancienne joueuse de l’équipe de France de Football, connue pour son engagement en faveur de l’égalité d’accès au sport pour les filles et les garçons : « Les représentations stéréotypées freinent l’accès aux pratiques sportives. »

    Lire aussi : Foot : les filles sur le terrain !

    « Les petites filles n’osent pas demander de participer à une activité qui, a priori, est connotée masculine et certains parents ne vont pas les encourager non plus. »

    Nicole Abar, ancienne joueuse de l’équipe de France de Football

    Les structures, elles aussi, ne sont pas toujours adaptées. « Malgré les programmes fédéraux, tous les clubs ne sont pas prêts à recevoir des filles, regrette Nicole Abar. Pour accueillir une nouvelle pratique, ou une nouvelle catégorie, que ce soit des femmes ou des personnes en situation de handicap, il faut trouver des créneaux, et il n’y a pratiquement pas d’accès aux équipements sportifs pour les femmes, car ils sont saturés par les hommes. » À cette répartition inégalitaire des infrastructures sportives (stades, vestiaires…), s’ajoutent les inégalités économiques.

    Si la fédération américaine de football a annoncé, le 18 mai 2022, avoir conclu un accord pour l’égalité des salaires entre les joueurs et les joueuses, les inégalités perdurent en France entre les joueurs et joueuses de football. Le footballeur Lionel Messi aurait touché plus de 100 millions d’euros en 2019 d’après le magazine France Football(2), alors que Wendie Renard et Amandine Henry, les deux joueuses françaises les mieux payées, toucheraient 30 000 euros par mois (soit 360 000 euros sur un an) selon le journal l’Équipe(3).

    De plus, les joueuses ont un statut amateur, contrairement aux hommes qui sont sous contrat professionnel : « Les footballeuses ont un contrat fédéral avec les clubs. Elles sont souvent à temps partiel et doivent dans ce cas compléter leur revenu avec une autre activité professionnelle », rappelle l’ancienne footballeuse. En travaillant à côté, les athlètes féminines sont moins disponibles psychiquement et physiquement pour leur compétition.

    Le football féminin ne serait-il pas encore assez rentable ? Pour Nicole Abar : « Il y a un souci d’économie de marché. Lors des compétitions, les stades sont quasiment vides, le merchandising est très limité et les montants des contrats publicitaires et des sponsors n’atteignent pas des sommets. Pour qu’il y ait plus d’équilibre, il faudrait créer de l’audience, mais aujourd’hui il y a encore un déficit monstrueux de visibilité. »

    En effet, d’après le rapport du CSA paru en septembre 2017, les femmes représentaient entre 14 et 18, 5 % du volume horaire de représentation d’activité sportive à la télévision, contre une fourchette de 16 et 20 % en 2016(4).

    Vers un sport moins sexiste

    Les statistiques montrent que les femmes n’ont qu’une place marginale et secondaire dans le milieu sportif(5), qu’elles soient arbitres, entraîneuses, journalistes ou dirigeantes. Concernant la pratique, elles représentent au total un peu plus de 38 % des licenciés – tous sports confondus – en 2018, alors qu’elles sont plus nombreuses dans la population française. Selon l’INSEE, au 1ᵉʳ janvier 2021, les femmes représentent 51,7 % de la population en France – soit 2,3 millions de plus que les hommes.

    Lorsqu’on se penche sur la répartition, on constate que certains sports restent toujours majoritairement pratiqués par des hommes (comme le football, le rugby ou le tir…) et d’autres, principalement par des femmes (comme la gymnastique, le patinage ou la natation synchronisée…) Si l’écart reste important, les pratiquantes des sports jugés « masculins » sont de plus en plus nombreuses. Par rapport à 2011-2012, le nombre de footballeuses licenciées a par exemple été multiplié par deux et s’élève aujourd’hui à 193 882 selon la Fédération Nationale de Football(6). La Fédération Nationale de boxe compte quant à elle 17 436 licenciées contre 7133 en 2011-2012.

    Pour l’ancienne joueuse de football Nicole Abar – qui a réussi, en 2002, à faire condamner pour la première fois un club de football pour sexisme – cela s’explique par l’évolution des représentations : « Faire du foot pour une fille n’est plus considéré comme une bizarrerie. Elle peut rêver de rentrer en équipe de France, de rejoindre des grands clubs… » Or, le travail de sensibilisation n’est pas terminé, pour Nicole Abar, qui reprend les ateliers Passe la balle qu’elle avait mis en place l’année 2000, destinés aux enfants de la primaire à la 6e.

    « L’objectif est de travailler avec les petits sur les représentations des filles dans le sport car, dès l’âge de 4 ans, elles perdent en motricité, ce qui est pourtant une composante essentielle de la construction de l’estime et de la confiance en soi. »

    Nicole Abar

    Grâce à ses ateliers centrés sur la motricité et le langage, elle espère déconstruire les stéréotypes dans le sport et permettre aux filles d’oser se déployer dans l’espace autant que les garçons car, pour Nicole Abar : « Encourager la mobilité des petites filles aujourd’hui, c’est leur donner toutes les chances d’avoir confiance en elles demain. »

    (1) Barbusse, Béatrice. « Et maintenant, et demain ? », , Du sexisme dans le sport. sous la direction de Barbusse Béatrice. Anamosa, 2022, pp. 285-356.

    (2) France Football, 2018

    (3) L’Équipe, 2019

    (4) Rapport du CSA sur la diffusion de la pratique féminine sportive à la télévision (2017).

    (5) Barbusse, Béatrice. « Et maintenant, et demain ? », , Du sexisme dans le sport. sous la direction de Barbusse Béatrice. Anamosa, 2022, pp. 285-356.

    (6) FFF

  • Tout pour veiller à la santé et au bien-être de son animal !

    Tout pour veiller à la santé et au bien-être de son animal !


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    Protéger votre compagnon contre les parasites et les vers

    « Il est essentiel de protéger son chien et son chat contre les démangeaisons qu’elles engendrent ainsi que des allergies et maladies qu’elles peuvent transmettre », note le Dr Maud Cotteux, vétérinaire. En grande surface, pharmacie ou directement chez votre vétérinaire, il existe des produits efficaces et adaptés contre ces parasites !

    Pensez également à vermifuger votre animal pour le protéger des vers intestinaux, mais également vous protéger ainsi que vos proches, car ils peuvent se transmettre à l’humain, par l’ingestion des larves ou des œufs qui peuvent se retrouver sur vos mains. « Il est important de vermifuger le chien et le chat tous les mois, jusqu’à ses 6 mois et de continuer à le faire tous les mois si vous avez un enfant à la maison. À l’âge adulte, tous les 6 mois pour un chien, tous les 3 mois pour un chat », recommande la vétérinaire.

    Bon à savoir

    Suivez sa vaccination sur son carnet de santé !

    Pour protéger votre animal des maladies contagieuses, pensez à le faire vacciner dès son plus jeune âge. Parmi les vaccins pour les chats, sont recommandés ceux contre la leucose, le typhus et le syndrome du coryza. Pour les chiens, la maladie de Carré, l’hépatite virale, la parvovirose, et la leptospirose, une maladie que les animaux peuvent transmettre aux humains. À savoir qu’aucun vaccin n’est obligatoire pour les animaux, sauf celui contre la rage si vous devez voyager avec votre animal à l’étranger.


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    Opter pour une alimentation de qualité

    L’alimentation est capitale pour la santé des chiens et des chats. « En grande surface, on ne retrouve pas assez d’informations sur la composition des produits. Il est préférable de se ravitailler en animalerie, car on peut bénéficier de conseils personnalisés et d’un rapport qualité/prix intéressant, ou sur des sites Internet spécialisés qui proposent des produits d’alimentation diététique » explique la vétérinaire. Et gare aux restes de table, inadaptés au système digestif animal ou sur un plan nutritionnel. Ils pourraient être trop riches en gras, en sucre ou en sel, voire dangereux, comme les os de poulet, de lapin ou de mouton qui peuvent causer des perforations. 


    3

    Favoriser le bon comportement chez le chien et le chat !

    « Si votre chat ne sort pas, il convient alors d’enrichir son environnement : de lui offrir des jouets, de mettre à sa disposition un arbre à chat où il pourra grimper, de jouer avec lui pour le stimuler et ainsi lui éviter des troubles du comportement » explique la vétérinaire.

    Du côté des chiens, « il est primordial de sortir son chien pour qu’il voit du monde. Comme pour l’homme, prendre l’air et se sociabiliser est un équilibre pour lui. Idéalement, il faut le sortir au moins 3 fois par jour pour qu’il puisse faire ses besoins et le promener au moins 1 heure en tout dans la journée » rappelle la vétérinaire.


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    Des règles d’hygiène à adopter !

    Avant d’adopter un animal, renseignez-vous en amont sur ce qu’exige telle ou telle race. « Si on ne souhaite pas aller chez le toiletteur, il est préférable d’éviter d’adopter un cocker par exemple, qui nécessite un brossage quotidien pour éviter les nœuds » conseille le Dr Maud Cotteux. Autres règles à observer : « nettoyez régulièrement les gamelles de nourriture et d’eau de votre animal et placez la litière de votre chat loin de son alimentation pour éviter les contaminations », indique le Dr Maud Cotteux. Couper lui aussi les griffes à l’aide d’un coupe griffes, lorsque celles-ci sont trop longues.


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    Une visite annuelle chez le vétérinaire : un rendez-vous primordial

    Une visite au moins une fois par an chez la vétérinaire sera l’occasion de faire un rappel des vaccins et de surveiller que tout va bien chez votre animal. « Quand l’animal vieillit ou qu’il souffre de maladie chronique, le vétérinaire pourra demander un bilan sanguin et le dirigera alors vers des spécialistes : échographe, radiologue, ophtalmologue… ». Un animal bien suivi, sera mieux soigné !

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

    Avec Macif Assurance Chien Chat, optez pour un contrat qui répond aux besoins de votre animal de compagnie et qui s’adapte à votre budget.

    L’Essentiel de l’article

    • Une alimentation équilibrée et de qualité est importante.
    • Au moins une visite annuelle chez le vétérinaire.
    • Vermifuger son animal permet de le protéger, lui et les enfants en bas âge.
  • Tourisme durable, l’équation impossible ?

    Tourisme durable, l’équation impossible ?

    Clap de fin pour les paquebots de tourisme de plus de mille tonnes à Venise : depuis 2019, ils sont interdits d’accès au centre historique de la Sérénissime. En cause, les dégâts environnementaux générés par les quelques 600 bateaux de croisières accostant chaque année, avec leurs lots de touristes et d’émissions d’oxyde de soufre et d’azote.

    « Cette décision illustre un point de bascule intéressant. Venise est un cas extrême et très emblématique de saturation touristique. La ville a atteint un point de non-retour, qui l’oblige à considérer le tourisme comme une activité exigeant un contrôle, et non plus seulement comme une ressource potentielle », analyse Julien Rochette, de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

    Signe des temps ? De l’Adriatique à la baie de Maya, en Thaïlande, fermée au public depuis 2018 pour permettre au système écologique de se régénérer (les allers et venues quasi incessants de bateaux de vacanciers menaçaient les récifs coralliens), des initiatives de régulation s’observent ici ou là. Le chantier est vaste : le tourisme, première industrie mondiale, connaît un essor alarmant.

    Lire aussi : Tourisme de masse : quelles solutions pour un voyage plus responsable ?

    En 2018, 1,4 milliard de touristes internationaux (c’est-à-dire passant au moins une nuit hors de leur pays) ont arpenté la planète (1). Ils étaient 25 millions en 1950. D’ailleurs, « la croissance du tourisme international reste supérieure à celle de l’économie mondiale », claironne l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) dans son dernier rapport. Mais si ce dynamisme a généré 1 700 milliards de dollars de recettes, son coût écologique est colossal.

    Avec la pandémie mondiale, le tourisme international a drastiquement chuté. En 2021, il a progressé de 4% par rapport à 2020, mais est resté 72% inférieur à 2019, l’année d’avant la pandémie.(2)  En 2022, la reprise est lente mais bel et bien en cours.

    Il faut dire qu’au-delà d’une empreinte carbone considérable (8% émissions mondiales de gaz à effet de serre) (3), l’industrie touristique accentue l’artificialisation massive des sols et notamment des littoraux, provoque une diminution drastique de la biodiversité dans de nombreuses régions du globe et participe de la pollution des océans… Ainsi, l’environnement marin et côtier de la Méditerranée, qui concentre près d’un tiers du tourisme mondial, avec 350 millions de visiteurs annuels, paie un lourd tribut.

    « Le développement rapide et la construction d’infrastructures (…) ont engendré de graves problèmes d’érosion et de pollution en de nombreux points du pourtour méditerranéen », observe Greenpeace. « Les projections tablent sur une fréquentation touristique annuelle de 600 millions, dès 2025 : en l’absence de régulation, on se dirige dans certains sites déjà très fréquentés vers une destruction de la biodiversité et un chaos le plus total », abonde Julien Rochette.

    Tourisme durable : ne plus être « touriste »

    En réaction à ce constat accablant, un tourisme plus responsable se développe depuis une vingtaine d’années, pour tenter de promouvoir d’autres manières de voyager. Tourisme vert, responsable, équitable…

    Derrière la pluralité sémantique, un objectif commun, défini par l’OMT : « tenir pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».

    Vaste programme, qui trouve localement des applications concrètes, comme à la basse Kinabatangan à Bornéo, en Malaisie, que la géographe Clotilde Luquiau a étudié de près. Dans cette zone forestière, une dizaine d’opérateurs touristiques locaux se sont engagés en faveur de l’écotourisme en établissant une charte avec WWF Malaisie, se traduisant par la création d’un budget commun finançant la protection de l’environnement, et luttant entre autres contre le braconnage.

    D’autres actions sont également mises en place, comme le programme Home Stay, qui propose à des locaux d’accueillir des touristes chez eux, une formule moins impactante pour l’environnement que l’hôtellerie classique et permettant un bénéfice social local, ou encore comme la plantation d’arbres par les touristes : une proposition qui resterait anecdotique si elle n’était relayée par le financement d’équipes locales pour mener à grande échelle la reforestation. Cet écotourisme n’est pas forcément réservé aux plus aisés, défend Clotilde Luquiau : nuits chez l’habitant, jumelages associatifs, échanges de maison… de nombreuses possibilités plus respectueuses de l’environnement sont aussi moins onéreuses que des vacances « classiques ».

    Mais si la géographe se félicite de ces initiatives locales, elle reste réservée quant au développement d’un tourisme durable à l’échelle mondiale.

    « Aujourd’hui, c’est une illusion. Pour que cela advienne, il faudrait que l’environnement global, législatif, économique, s’engage, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »

    Clotilde Luquiau

    Face à des pratiques prédominantes inchangées, qui continuent de croître, et à l’heure où une classe moyenne désireuse de voyager émerge en Asie, le tourisme durable reste une niche. Et il a aussi ses limites.

    « La présence humaine, même respectueuse, perturbe le milieu naturel. Et si le développement économique local permis par l’écotourisme a des aspects positifs, il contribue à augmenter les moyens d’une population qui va consommer davantage, et donc avoir un impact environnemental plus élevé… »précise la géographe Clotilde Luquiau.

    Surtout, par le seul fait de prendre l’avion, le vacancier alourdit considérablement son empreinte carbone : un unique aller-retour Paris-Chicago suffit à atteindre le quota individuel d’émission de Co2 annuel qui permettrait de limiter le réchauffement planétaire à 2° d’ici la fin du siècle, explique l’ingénieur et auteur Jean-Marc Jancovici (4).

    Taxer davantage les vols peut être une solution, mais elle soulève une question de justice sociale. Pour résoudre l’équation, des pistes sont avancées ici et là, telles que celle proposée par le Committee on Climate Change, Haut Conseil pour le Climat du Royaume-Uni : alors que 15% de la population britannique est responsable de 70% des vols, la mise en place d’une taxe proportionnelle à la distance parcourue dans les airs sur les dernières années permettrait de pénaliser les plus gros consommateurs, sans exclure du ciel les vacanciers occasionnels, statistiquement moins aisés.

    « L’ensemble des acteurs et opérateurs touristiques doivent introduire des notions de durabilité dans les services qu’ils proposent. S’il faut encourager le marché du tourisme durable à se développer, c’est surtout sur le tourisme dit de masse qu’il faut agir, car c’est là qu’est la plus grande incidence sur l’environnement, »

    appelle pour sa part Julien Rochette

    Nous en sommes encore loin : malgré les déclarations d’intention, la plupart des pays posent encore aujourd’hui la question touristique en termes financiers. « C’est la logique de chiffres qui domine », regrette l’expert.

    « Le modèle qui a prévalu depuis cinquante ans n’est plus acceptable d’un point de vue social et environnemental. Tout est à réinventer, »conclut-il. Y a plus qu’à.

    (1) OMT, rapport annuel, édition 2019

    (2) OMT, rapport annuel, édition 2022

    (3) Lenzen, M., Sun, Y., Faturay, F. et al. The carbon footprint of global tourism. Nature Clim Change

    (4) Extrait de cours de Jean-Marc Jancovici à l’École des Mines de Paris, Mai 2019

  • Timothée Chalamet, Angèle, Fary… Quelles sont les références culturelles de la génération Z* ?

    Timothée Chalamet, Angèle, Fary… Quelles sont les références culturelles de la génération Z* ?

    À chaque génération ses références culturelles. Les baby-boomers ont été marqués par Sean Connery et les Beatles, la génération X par David Bowie et The Breakfast Club (1985), les millennials par Harry Potter et Eminem. La génération Z, elle, semble puiser dans un répertoire plus large que jamais. Certes elle a ses icônes « à elle », de Billie Eilish et BTS à Mcfly et Carlito. Mais elle ne se montre pas non plus avare de références plus datées. « Dans ma génération, décrit Lou, 18 ans, tout le monde a vu Friends (1994-2004) alors que ce n’est pas notre génération, on adore les réalisateurs des années 90 comme Tarantino… » « Sur TikTok, beaucoup de tendances des années 70 sont revenues à la mode, que ce soit les pattes d’eph’ ou en musique [la chanson Dreams de Fleetwood Mac, sortie en 1977, a notamment fait le buzz sur le réseau social en 2020, ndlr], mais aussi des années 80 », abonde Rosalie, 18 ans. 

    Un phénomène assez inédit par son ampleur que Vincent Cocquebert, auteur de Millennial burn-out (Arkhê, 2019), qualifie de « rétromania culturelle », face à « futur qui ne fait plus rêver » et dans lequel il est « très difficile de se projeter. » La génération Z sera-t-elle celle qui réécrira les codes de la consommation culturelle ? Focus sur quelques références de cette tranche d’âge née entre 1995 et 2010, du cinéma à l’humour en passant par la musique. 

    *soit la catégorie générationnelle regroupant les jeunes nés entre 1995 et 2010

    De John Travolta à Timothée Chalamet, la révolution de la masculinité

    Fin des années 70, la vague disco a envahi la planète. Deux films cultes de cette période vont rester gravés dans les esprits, La Fièvre du samedi soir (1977) puis Grease l’année suivante, et avec lui son acteur américain phare : John Travolta. Une référence absolue pour nombre de parents d’enfants de la génération Z, quant à elle plutôt fan d’Emma Watson, de Jennifer Lawrence ou encore de Timothée Chalamet, énumère Lou, en prépa littéraire à Issy-les-Moulineaux. La jeune femme se dit admirative de sa « sensibilité assumée » du comédien de 26 ans révélé notamment dans Call me by your name (2017), qui va de pair avec son « côté féminin, qui destructure les codes de la masculinité » et son physique « gringalet » – « cheveux qui pendent » et « épaules avachies »… 

    Sa mère, Catherine, 58 ans, mesure le décalage avec la star de Grease. Un sex-symbol au « corps un peu bodybuildé, assez macho », bien que son allure efféminée, voire androgyne, ait également pu être pointée du doigt. Évoquant la « légèreté et l’insouciance » de cette période qui contraste avec le climat actuel, elle poursuit : « Je pense que la jeune génération est une génération qui casse tous les codes et remet en cause nos représentations. La nôtre se posait moins de questions. À l’époque de Travolta, c’est la beauté du corps que l’on met en valeur – pas forcément le fond. » 

    Des seventies à nos jours, retrace Vincent Cocquebert, c’est toute une ère qui s’achève : celle du « bad boy ». Celui qui, comme Travolta « n’était pas trop aimé des parents des jeunes de l’époque parce qu’il était très sexualisé, très charmant ; c’était le tombeur du lycée qui allait détourner les jeunes filles ». Tout l’inverse de la « masculinité rassurante » d’un Timothée Chalamet qui renvoie l’image d’une garçon « gentil et poli ». Plus largement, le côté « rock’n’roll » et les frasques des stars qui faisaient les choux gras de la presse people plaisent beaucoup moins aux jeunes d’aujourd’hui, ajoute cet observateur des nouvelles générations. « Il y a une sorte d’apaisement dans les formes culturelles, qui fait que l’on n’a plus besoin d’aimer quelque chose que nos parents détestent pour s’affirmer ! »

    Lire aussi : Quand les étudiants se font porte-parole de la jeunesse, cela fait avancer les droits sociaux

    De Francis Cabrel à Stromae et Angèle, une autre idée de la musique (et de l’amour)

    « Oui, j’ai parfois eu des pensées suicidaires / Et j’en suis peu fier… » Sa performance très commentée sur le plateau de TF1, en janvier 2022, a remis l’enjeu de la santé mentale sur le devant de la scène. Stromae fait partie de cette nouvelle vague d’artistes qui n’hésite pas à « parler de problèmes psychologiques, de leurs traumas et de leurs questionnements ; c’est une parole beaucoup plus mainstream et globale », note Vincent Cocquebert. Résultat, « on connaît bien plus leurs vies », qu’ils livrent dans leurs textes, que les artistes d’antan, pour leur part davantage portés sur les métaphores…

    Pour Rosalie, 18 ans, cette parole intime et directe rend l’artiste belge particulièrement « émouvant ». Les thèmes abordés, à l’instar de la critique lancinante qu’il fait des réseaux sociaux dans Carmen — « L’amour est comme l’oiseau de Twitter / On est bleu de lui, seulement pour 48h… » —, en font une référence incontournable pour sa génération, juge cette élève de terminale dans l’Essonne. Une vision de l’amour désabusée qui tranche avec celle qui prévalait durant l’âge d’or de la chanson française, à l’image d’un Francis Cabrel qu’admire son père Arnaud, 57 ans. Rosalie associe en effet le chanteur sexagénaire, interprète de Je l’aime à mourir, à une certaine « douceur » qui serait devenue assez rare dans les chansons d’amour signées par des artistes contemporains. « Dans les chansons de Stromae, l’amour est souvent un peu défaitiste, remarque-t-elle. Ça parle de rupture, de couples qui ne s’entendent pas… »

    Assurément on ne chante plus l’amour de la même façon qu’hier. Couronnée artiste préférée des 18-24 ans par le classement RIFFX du Crédit mutuel en 2020, Angèle évoque la tentation du célibat dans Solo, son attirance pour une femme dans Ma Reine… Quant à Stromae, il n’hésite pas à brouiller les frontières du genre dans le clip de Tous les mêmes en apparaissant mi-homme, mi-femme, dans une chorégraphie millimétrée. Justement, ce qui frappe Arnaud avec les jeunes artistes actuels, c’est la sophistication des clips dans lesquels ils se mettent en scène.  « C’est assez évident de cette génération qui est née avec le téléphone comme une extension de la main. Avant, c’était moins important. Je me souviens d’un clip de Cabrel où il jouait simplement de la guitare sur un fond bleu et ça suffisait. » Une autre idée de la musique.

    Lire aussi : Une jeunesse décomplexée sur sa santé mentale

    De Coluche à Fary et Shirley Souagnon, l’archipellisation de l’humour

    Son nez rouge et sa salopette à rayures iconique lui seront à jamais associés. Disparu en 1986, Coluche reste l’humoriste préféré des Français et de loin (selon un sondage BVA en 2016), celui qui a marqué toute une génération adepte de ses vannes « hyper bien construites », même s’il « prenait un malin plaisir à balancer du gras par moment », raconte Robert, 62 ans. Conscient que certains traits d’humour « passeraient » beaucoup moins bien aujourd’hui, à l’image de cette blague qu’il nous cite : « Qu’est-ce que fait un Éthiopien quand il trouve une patate ? Il ouvre un supermarché. » 

    Quelques décennies plus tard, la nouvelle génération a su inventer ses propres codes. « Les humoristes d’aujourd’hui parlent beaucoup plus d’eux-mêmes et d’expériences qu’ils ont vécues. Ils sont davantage dans l’empathie que dans la caricature de personnages types », analyse son fils Ilian, 19 ans, en citant notamment Fary et Shirley Souagnon. « Elle est très engagée pour la cause des femmes, elle est lesbienne et en parle beaucoup, elle fait des sketchs sur ses origines [ivoiriennes, ndlr]… » L’étudiant en théâtre à Aix-en-Provence trouve aussi leur humour plus « fin ». « Fary s’aventure presque vers la philosophie, c’est assez profond », abonde Robert qui est allé voir son one-man-show Hexagone avec son fils. 

    Vincent Cocquebert, lui, voit dans cette génération d’humoristes qui plaisent aux jeunes le reflet d’une « archipellisation du corps social ». « Avant, on vivait dans une sorte d’illusion d’universalisme, les humoristes essayaient de faire rire tout le monde. Coluche était d’ailleurs tellement persuadé de représenter le peuple qu’il est allé jusqu’à vouloir se présenter aux présidentielles ! Aujourd’hui, chacun a ses propres référents d’humour. Les thèmes abordés par un humoriste comme Fary, tels que le racisme, est aussi une manière de créer de la complicité avec les gens sensibles à ce genre de discours. » Bref, l’humour de la génération Z serait plus « politique » que jamais.