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  • Piscine, mer : 5 conseils pour baigner votre bébé en toute sécurité

    Piscine, mer : 5 conseils pour baigner votre bébé en toute sécurité

    L’été est là et vous vous réjouissez à l’idée de vous baigner avec votre bébé. Mais assurez-vous qu’il est apte à le faire. « Dans une piscine privée, il faut attendre les premiers vaccins de votre bébé, vers 2 mois, pour pouvoir le baigner. Mais dès qu’il s’agit de lieux publics, il faut attendre les premiers rappels et donc les 4 mois de l’enfant. Il faut aussi veiller à ce qu’il n’ait pas d’otites fréquentes. À défaut, emmenez votre enfant faire une visite de contrôle chez le pédiatre avant de partir en vacances », explique Arnault Pfersdorff, pédiatre.


    1

    Une baignade à la bonne heure !

    S’il est tentant de profiter du grand soleil pour faire trempette, ce n’est pas recommandé, et encore moins avec un enfant. « On ne baigne pas son bébé aux heures les plus chaudes de la journée, ni dans l’heure qui suit son repas pour éviter un choc thermique », rappelle le pédiatre. Évitez donc la baignade ou les jeux en plein air entre 11 heures et 16 heures Par ailleurs, le spécialiste déconseille de faire faire la sieste à son bébé sur la plage. « La chaleur, même sous un parasol, peut l’empêcher de dormir, provoquant une irritabilité les jours suivants », confie le pédiatre.

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    Équipé de la tête aux pieds pour aller se baigner

    La température de l’eau, à la piscine ou à la mer, est assez fraîche pour votre bébé (et bien inférieure à celle de son bain). Si vous voyez qu’il a froid dans l’eau (chair de poule, peau froide…), sortez-le immédiatement. Côté équipement pour la baignade, des brassards ou un maillot de bain flotteur sont utiles, mais rappelez-vous que vos bras et votre vigilance sont de nécessaires sécurités. Pour le protéger des coups de soleil, « on pense à lui mettre une combinaison anti-UV, une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire », conseille le pédiatre.

    Piscine, mer : 5 conseils pour baigner votre bébé en toute sécurité

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    À savoir

    Depuis, le 1er janvier 2006, les piscines enterrées non closes privatives doivent avoir un système de sécurité pour prévenir les risques de noyade (1). Dès qu’il est près de l’eau, l’enfant doit être surveillé et porter un maillot flotteur ou des brassards. Pour réduire les tentations, on retire les jouets flottants du point d’eau lorsque personne n’y est.


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    Et après la baignade, on fait quoi ?

    Après avoir barboté avec votre bébé, faites prendre une douche chaude à votre enfant, en insistant entre les plis de sa peau pour enlever le sable et le sel. « On l’essuie et on lui sèche bien les cheveux car c’est par la tête qu’on attrape froid », ajoute Arnault Pfersdorff. Enfin, pensez à lui donner une collation car après tous ces efforts, il aura sûrement une faim de loup !

    Bon à savoir

    En cas de besoin, les numéros d’urgence sont le 18 pour les pompiers, le 15 pour le Samu et le 112 partout dans l’Union européenne.

    Merci au Dr Pfersdorff, auteur de « Bébé premier mode d’emploi », chez Hachette.

    L’Essentiel de l’article

    • Attendez que votre bébé ait reçu ses premiers vaccins, vers 4 mois, pour le baigner dans un lieu public.
    • Les premières baignades doivent durer 10 minutes maximum.
    • Baignez-vous en dehors des heures les plus chaudes.
    • Restez toujours à ses côtés quand il est près d’un point d’eau.

    (1) Legifrance, loi du 3 janvier 2003 relative à la sécurité des piscines, 2003.

  • 7 activités pour passer un bel été en ville

    7 activités pour passer un bel été en ville

    Même si vous ne partez pas en vacances cette année, il n’empêche que les températures grimpent et les envies d’évasion se font sentir. La ville prend aussi ses quartiers d’été pour offrir à ses habitants des solutions pour s’évader sans se ruiner.


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    Redécouvrir son quartier et sa région

    Si vous travaillez cet été, c’est l’occasion de délaisser les transports en commun pour prendre un autre itinéraire… à pied, si c’est possible. Marcher 15 minutes matin et soir, c’est suffisant pour vous dégourdir les jambes et découvrir les jolies ruelles de votre quartier et pourquoi pas, les œuvres de street art qu’elles recèlent. En vacances à la maison, faites cette grande promenade que vous n’avez jamais eu le temps de faire, ou partez à la découverte des sites historiques de votre région grâce aux parcours-découverte proposés par votre office de tourisme. Architecture, patrimoine, gastronomie, ou encore lieux insolites, il y en a pour tous les goûts. De quoi ravir toute la famille ! Pour une visite plus ludique, certaines villes proposent même de s’immerger dans l’histoire, à travers des visites en costumes d’époque, par exemple. D’autres proposent de suivre un marquage au sol ou un plan interactif sur son téléphone, pour parcourir les rues sans rien manquer.

    Le saviez-vous ?

    45 sites français (1) figurent sur la liste incontournable du patrimoine de l’Unesco, répartis sur tout le territoire. De quoi bien s’occuper pendant vos vacances !

    Chiffre-clé

    Pour un adulte, 150 minutes (2) d’activité physique par semaine sont recommandées pour être en bonne santé.


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    Assister à un concert ou une séance de cinéma en plein air

    Redécouvrir les répliques de votre film culte à la belle étoile, esquisser quelques pas de danse sur un air entêtant, il ne suffit pas de grand-chose pour se laisser happer par la douce atmosphère des soirées d’été. De nombreux festivals sont maintenus cet été un peu partout en France. Certaines mairies mettent à disposition des sièges et des transats pour profiter de votre soirée dans des conditions optimales. Profitez-en, tout en respectant bien entendu les gestes barrières !


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    Faire un tour en vélo, en trottinette, en rosalie…

    Depuis quelques années, l’espace public urbain se transforme pour laisser davantage de place aux mobilités douces. Vous vivez près des vignobles ? Partez à vélo sur la route des vins, à la découverte des châteaux, mais également de la gastronomie locale. Vous êtes plutôt fan de cinéma ? Arpentez la ville à la recherche de lieux où des films, plus ou moins connus, auraient pu être tournés. Pour une simple balade en famille, le tandem, la trottinette ou la rosalie – un carrosse à pédales – sont des alternatives qui peuvent enthousiasmer vos enfants. Tour du lac, flânerie le long des quais… Toutes les facettes de votre ville sont bonnes à explorer !

    Bon à savoir

    Prenez toujours bien soin de baliser votre parcours pour être sûr de rouler en toute sécurité sur des pistes cyclables lors de votre balade.


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    Faire un tour en bateau

    Nombreuses sont les villes qui proposent désormais des balades en bateau. Lyon, Paris, Toulouse ou encore Bordeaux… prenez le large pendant quelques instants pour découvrir sous un autre angle les monuments emblématiques de votre ville. Une expérience inédite, qui ravira les petits comme les grands ! Et si vous en avez la possibilité, un tour en pédalo ou en barque vous donnera aussi l’occasion de vous évadez quelques heures !

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    Passer une journée dans un parc d’attractions

    S’il y a un paradis pour les enfants, c’est bien celui des parcs de loisirs. En raison de la crise sanitaire du coronavirus, le respect les règles d’hygiène reste d’actualité : port du masque, désinfection au gel hydroalcoolique à plusieurs carrefours et points clés des parcs, marquages au sol et distanciation sociale dans les files d’attente. Une fois ces gestes barrières appliqués, il ne vous reste plus qu’à profiter des attractions. Les émotions (fortes) sont toujours au rendez-vous !

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    Pique-niquer dans un parc ou au bord d’un fleuve

    Pour casser la routine des repas pris à la maison alors que le soleil brille dehors, mettez tomates cerises et chips dans un panier, et partez à la recherche du meilleur spot pour pique-niquer. En famille ou entre amis (dans la limite de 10 personnes), pieds nus dans l’herbe, chapeau vissé sur la tête, les vacances comme si vous y étiez ! En compagnie d’enfants, prévoyez de la crème solaire pour les protéger des coups de soleil, sans oublier ballon, pistolets à eau, jeux de société… Et un bon livre pour profiter du calme si vous en trouvez ! Pensez aussi au pique-nique du soir : en été, les parcs ferment généralement plus tard.


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    Participer à un tournoi de jeux de société ou organiser des olympiades

    Le combo gagnant d’un été urbain ? Un déjeuner en plein air dans un parc de la ville suivi d’olympiades en famille ! Peu de préparation et un minimum de matériel pour un maximum de plaisir. Course en sac, course dos à dos et autres jeux d’équilibre sont autant d’épreuves à faire seul ou en équipe ! Pour occuper les plus petits, un parcours d’obstacles avec des plots et des cerceaux par exemple, est une excellente alternative pour développer leur motricité. Pensez également à l’option chasse aux trésors pour varier les plaisirs d’une après-midi à l’autre. Il pleut ? Organisez un tournoi de jeux de société en intérieur !

    L’Essentiel de l’article

    • À pied ou à vélo, prenez le temps d’explorer votre ville et votre quartier.
    • Profitez des animations culturelles organisées près de chez vous.
    • Redécouvrez votre région et ses sites historiques.

    (1) OMS, Activité physique pour les adultes
    (2) Unesco, France
  • Fact-checking : plus une piscine sent le chlore, plus elle est propre

    Fact-checking : plus une piscine sent le chlore, plus elle est propre

    Ce sont les chloramines qui sont responsables de la forte odeur de chlore d’une piscine. Ces substances toxiques (et très odorantes) se forment par réaction entre le chlore et les matières organiques présentes dans l’eau (sueur, salive, urine, etc.). Présentes en excès dans l’eau de la piscine, elles favorisent les irritations des yeux, de la gorge et du nez. Si la dose de chlore est suffisante, les déchets organiques produits par les baigneurs sont éliminés et la piscine ne doit dégager qu’une légère odeur. En revanche, si la piscine sent fort l’eau de javel, fuyez car elle est probablement infestée de déchets organiques !

    Pour éliminer toutes les bactéries, il faut maintenir un taux de chlore suffisant, qui doit se situer entre 1 et 2 mg/l. Veillez à ne pas dépasser le taux recommandé car le chlore peut être très agressif pour la peau des baigneurs. En bref : il en faut ni trop, ni trop peu !

    Comment maintenir une eau de piscine propre ?

    Le meilleur moyen de maintenir une eau propre est de contrôler régulièrement le taux de chlore, et de le réajuster dès que la concentration est excessive ou insuffisante. Il est possible de vérifier le taux de chloramines d’une piscine, qui ne doit pas dépasser 0,3 mg/m3, avec un testeur à bandelettes qui change de couleur en fonction de la concentration de chloramines dans l’eau. Assurez-vous également que l’eau soit bien filtrée et que les baigneurs prennent une douche avant d’entrer dans l’eau, afin d’éliminer un maximum de bactéries avant la baignade.

    À savoir

    Pour un traitement plus naturel de l’eau et moins agressif pour la peau des baigneurs, une piscine peut être traitée avec du sel électrolyseur pour piscine en remplacement du chlore.

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    L’Essentiel de l’article

    • Une piscine qui a l’odeur de chlore est une piscine polluée par des bactéries.
    • Pour maintenir une eau propre, contrôlez régulièrement le taux de chlore.
    • Veillez au bon fonctionnement de votre système de filtration.
  • Week-end à vélo : écolo, simple et pas cher !

    Week-end à vélo : écolo, simple et pas cher !

    Au retour des beaux jours, l’envie d’aller découvrir de nouveaux paysages et de profiter du grand air se fait ressentir, en particulier cette année ! Vous cherchez une façon de partir différemment cet été ? Avec la multiplication des itinéraires cyclables aménagés, il est maintenant possible de parcourir de grandes distances à vélo. Mais pas toujours facile d’organiser une excursion, sans rien oublier. Michaël, 27 ans, et Gaëtan, 25 ans, deux adeptes du tourisme à vélo, nous livrent leurs conseils et astuces pour partir l’esprit tranquille !


    1

    Choisir un parcours adapté à ses capacités

    Michaël. « Pour débuter, je conseille la ViaRhôna (1) : un itinéraire de cyclotourisme qui part de la Suisse pour rejoindre Saintes-Maries-de-la-Mer, avec de nombreuses étapes possibles. Bien balisé et facile, cet itinéraire est très plaisant. On trouve tous les renseignements utiles sur les sites de tourisme et les blogs de randonneurs. Une fois en route, il suffit de suivre les nombreux panneaux pour ne pas se perdre. »

    Gaëtan. « L’itinéraire dépend de son niveau et de ses envies. Pour débuter ou passer un week-end en famille, les voies vertes comme la « Passa Païs » du Haut-Languedoc (2) sont parfaites, bien balisées et généralement très faciles à pratiquer, avec de nombreux gîtes et campings sur le parcours. Sinon, il faut choisir les petites routes, plutôt que les grands axes, car on y croise moins d’automobilistes et elles sont beaucoup plus jolies en pleine nature ! »

    Chiffre-clé

    15 120 km d’itinéraires aménagés, c’est-à-dire des voies exclusivement réservées aux cyclistes, sont disponibles en France. (5) 

    En 2030, l’objectif est d’atteindre 22 780 km, notamment grâce à l’ouverture de nouvelles pistes cyclables pour faciliter les déplacements face à la crise du coronavirus.

    À savoir

    La difficulté des itinéraires touristiques vélo est signalée par une couleur sur les panneaux qui balisent le parcours : vert (très facile), bleu (facile), rouge (difficile), noir (très difficile). (3)

    2

    Équiper son vélo comme il faut

    Michaël. « J’ai fait la ViaRhôna avec mon VTT (vélo tout-terrain) de tous les jours. C’est lourd mais c’est pratique car les pneus ne crèvent pas dès qu’on passe hors des pistes bitumées. On roule moins vite qu’avec un VTC (vélo tout chemin), plus léger, mais on a plus de liberté. J’ai opté pour des sacoches, mais on peut aussi faire installer un porte-bagages pour porter la tente, par exemple. »

    Gaëtan. « Je conseille des vélos type VTT ou VTC. Si le vélo n’est pas adapté, on peut en louer un déjà tout équipé et si l’on craint de manquer de force dans les jambes, le vélo électrique sera notre meilleur allié. Avant de partir, le mieux est également de faire une révision totale de son vélo pour vérifier freins, chaîne, pneus, suspensions… et rouler en toute sécurité ! Lors de la révision de mon deux-roues, j’ai dû poser des pneus neufs mais cela reste un petit investissement très utile. »

    Vous partez en voyage à vélo ? 

    La Macif propose une assurance vélo grâce à l’option « bicyclette(s) » de son contrat d’assurance habitation. Roulez l’esprit tranquille !

    Le saviez-vous ?

    Depuis 2017, en France, le port du casque est obligatoire (4) à vélo pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient au guidon ou passagers, sous peine d’amende. Il n’est pas obligatoire pour les usagers plus âgés, mais son port est hautement recommandé.


    3

    Avoir la main légère sur le matériel

    Michaël. « Je n’emmène que des vêtements légers pour rouler. Pour les petites réparations : 2 chambres à air, une pompe et 2 ou 3 clés anglaises adaptées à mon vélo. Pas besoin de se surcharger, car en cas de problèmes, on peut trouver de quoi réparer ou se ravitailler sur la route. J’avais donc 5 kg de matériel réparti dans deux sacoches. Ce qui pèse le plus lourd, c’est la tente ! »

    Gaëtan. « Il faut que tout tienne sur le vélo : je conseille d’éviter les remorques à tracter, très pratiques pour les déménagements à vélo, mais trop lourdes à transporter sur de longues distances tout un week-end ! Le principe est de se délester des poids inutiles qui pourraient rendre votre parcours plus difficile, surtout s’il est escarpé. Quant à la nourriture, il faut emporter des aliments nutritifs, mais peu encombrants, comme les féculents ou les fruits secs par exemple. »


    4

    Prévoir où dormir

    Michaël. « Je suis adepte du camping. Peu cher, il y en a partout et on trouve toujours de la place pour planter sa tente, même au mois d’août. »

    Gaëtan. « Le camping sans hésiter ! C’est très bon marché – parfois gratuit – dans certains campings municipaux. Si l’on ne veut pas porter la tente tout le séjour, il y a les gîtes, mais il faut réserver pour s’assurer d’avoir une place. »


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    Récolter des tips de pro pour un week-end à vélo

    Michaël. « Il faut s’équiper de vêtements conçus pour le vélo tels que des shorts rembourrés et des gants de cyclistes pour limiter les frottements. On peut aussi prendre des hauts adaptés aux cyclistes et possédant des poches pour garder téléphone et clés à portée de main. »

    Gaëtan. « Il faut surtout prévoir beaucoup d’eau ! Une bonne idée est d’équiper son vélo de porte-bidons pouvant accueillir des contenants d’un litre, afin de s’abreuver sur le parcours. Et en plus, c’est plus écolo et rentable que de multiplier les bouteilles d’eau !


    6

    Oublier les petits tracas du voyage à vélo

    Michaël. « Les automobilistes sont parfois de vrais dangers pour les cyclistes. C’est pourquoi, mieux vaut privilégier les voies spécialement aménagées pour les vélos. La blessure est aussi l’une de nos préoccupations, comme la chute ou la tendinite du genou par exemple. Pour les éviter, rien de mieux qu’un bon entraînement avant de partir ! »

    Gaëtan. « Pour éviter les problèmes mécaniques sur le vélo, on conseille de s’équiper avec du matériel de qualité et d’apprendre à réparer son vélo soi-même. Les vols de bagages peuvent aussi arriver, surtout lorsque nous laissons notre vélo pour visiter des lieux touristiques. L’idéal est de voyager avec le strict nécessaire et surtout de ne rien apporter de valeur. »

    L’Essentiel de l’article

    • Faire un week-end à vélo est facile à organiser et peu coûteux
    • Pour débuter, choisir les parcours de cyclotourisme balisés
    • Ne pas trop se charger pour la route
    • Faire réviser son vélo avant de partir

    (1) ViaRhôna, Du Léman à la Méditerranée à vélo
    (2) France Vélo Tourisme, PassaPaïs : voie verte du Haut-Languedoc à vélo
    (3) Fédération française de cyclotourisme, Cotation de la difficulté des itinéraires de tourisme à vélo, 2016
    (4) Service Public, Équipements obligatoires sur un vélo, 2019
    (5) France Vélo Tourisme, Itinéraire, véloroute, piste cyclable, voie verte : explications !, 2018
  • Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Nos conseils pour réussir la première colonie de votre enfant

    Les colonies de vacances pourront réouvrir leurs portes à partir du 22 juin prochain, et ce dans toute la France. Rapprochez-vous de l’organisme et/ou de l’établissement où vous souhaitez inscrire votre enfant afin de connaître toutes les modalités d’inscription ainsi que l’organisation, potentiellement revue, des différentes activités et emploi du temps des séjours.


    1

    Comment bien choisir la première colonie de vacances de votre enfant ?

    Choisir le thème idéal

    Un large choix de thèmes est proposé aux enfants qui souhaitent partir en colonie de vacances : sport, ferme, cuisine, théâtre, informatique. En fonction de son âge et de ses passions, choisissez avec lui le thème qui correspond le plus à sa personnalité et à ses envies. Il sera ainsi plus enclin à partir en colo !

    Adapter la durée du séjour et la localisation

    Pour les plus jeunes, il est recommandé de choisir un séjour plutôt court, de quatre à six jours, et à proximité de la maison. À l’inverse, les adolescents préfèrent souvent partir pour des destinations plus éloignées de leur domicile, voire même à l’étranger, si cela est possible, pour avoir un sentiment de liberté.

    S’informer sur le taux d’encadrement et la sécurité

    Les colonies de vacances sont réglementées et doivent répondre à des normes. Par exemple, un animateur ne peut encadrer que huit enfants s’ils ont moins de 6 ans, et douze s’ils ont plus de 6 ans. Au moins la moitié de l’équipe d’animation doit aussi être titulaire d’un diplôme BAFA ou BAFD. Il est important de se renseigner sur les mesures de sécurité mises en place, autant durant les activités que durant les temps libres. Pensez à contacter l’organisateur du séjour pour qu’il vous explique en détail le déroulé de la colonie.

    S’intéresser à la réputation et à la qualité du centre

    Afin de laisser partir votre enfant l’esprit tranquille, rien ne vaut le bouche-à-oreille. N’hésitez pas à demander aux autres parents de votre entourage quelle(s) colonie(s) ils ont déjà testée(s) et comment s’est passé le séjour de leur(s) enfant(s). Ils pourront certainement vous donner de bons tuyaux !

    Chiffre-clé

    85 % des parents qui ont déjà envoyé leur enfant en colonie de vacances en ont une bonne opinion (1).


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    Faites le plein d’images !

    Ça y est, votre oisillon quitte le nid ! Bon, certes, ce n’est que pour quelques jours, le temps de sa première colonie de vacances. Mais c’est quand même un grand moment d’émotion pour lui comme pour vous. Rassurez-vous et transmettez-lui de bonnes ondes ! Avant de partir, donnez-lui un maximum d’informations. Et pour qu’il se projette dans son futur camp de vacances, montrez-lui la brochure, les photos, les vidéos, le site Internet du centre où il séjournera. Sans oublier de lui présenter les activités qu’il pourra y pratiquer ! Plus il aura d’informations, plus il se familiarisera avec ce départ.

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    Une bouffée d’air pur

    Une bouffée d’air pur La colonie de vacances, c’est souvent l’une des premières occasions pour l’enfant de prendre du bon temps loin du cocon familial. C’est une expérience différente des vacances chez papi-mamie. Expliquez à votre enfant qu’il va découvrir d’autres personnes, des paysages différents, se faire des amis, mais aussi tester de nouvelles activités. Il aura ainsi plein de choses à vous raconter à son retour. Il va aussi gagner en autonomie, s’émanciper : il pourra choisir tout seul sa tenue pour la journée, participer aux tâches qu’impliquent la vie en collectivité, etc.

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    4

    Bouclez la valise

    Proposez à votre enfant de faire sa valise avec vous. Aidez-vous de la liste remise par le centre de vacances et privilégiez les vêtements faciles à enfiler et résistants. Pensez au doudou (ou son sosie étiqueté pour éviter un dramatique égarement !) s’il en a encore un et glissez une photo de la famille pour le réconforter le soir en cas de petit coup de blues. Préparez la valise quelques jours en amont. Vous éviterez ainsi le stress de la dernière minute qui risque fort d’accroître l’émotion de votre enfant. Tout comme les oublis !

    Bon à savoir

    Les comités d’entreprise (notamment via des chèques vacances), ou la Caf (2) (si vous remplissez les conditions d’attribution) peuvent vous aider à financer la colonie de vacances de votre enfant.


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    Suivez ses aventures

    Rassurez-le, il sera bien entouré sur place et tout est organisé pour qu’il se sente bien. Indiquez-lui dans combien de jours vous vous retrouverez. Prévenez-le aussi que vous pourrez le suivre quotidiennement grâce au blog de la colonie s’il y en a un. Certaines colonies de vacances proposent, en effet, d’écrire sur une adresse mail commune et transmettent les messages aux enfants. Avec un peu de chance, vous pourrez même garder contact avec lui, soit par téléphone soit par mail. À la fin de son séjour, il y a fort à parier qu’il revienne tout heureux et que cette colo ait été trop courte à ses yeux !

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    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Transport, encadrement, lieu d’accueil, activités, repas… On donne un maximum d’informations à son enfant.
    • On prépare sa valise avec lui.
    • On met en avant tous les avantages de ce séjour.

    (1) Ifop, Les Français et les colonies de vacances, 2016
    (2) CAF, Quelles aides pour financer les colonies et camps de vacances?
  • Plogging : quand les coureurs déclarent la guerre aux déchets

    Plogging : quand les coureurs déclarent la guerre aux déchets

    Avis aux amateurs de sport et d’écologie. Vous avez des fourmis dans les pieds et détestez voir traîner des détritus par terre ? Le plogging pourrait bien vous intéresser. Kézaco ? Le terme vient de la contraction de jogging et de « plocka upp » qui signifie « ramasser » en suédois. C’est, en effet, en Suède que cette activité tendance a vu le jour en 2016. Son principe : courir tout en ramassant, sac poubelle à la main ou sac à dos sur les épaules, les déchets trouvés sur votre parcours. Un sport qui allie donc bienfaits pour le corps, l’esprit et l’environnement ! Vous pouvez, bien sûr, faire la guerre aux déchets seul ou en groupe.

    Chiffre-clé

    En moyenne 1,5 à 3 kg de déchets sont récoltés par coureur à chacune de ses sorties (1).

    Le plogging : œuvrer à plusieurs

    Dans le même esprit, le World CleanUp Day mobilise la population à grande échelle autour du ramassage des déchets durant une journée. En France, lors de la première édition en 2018, ce ne sont pas moins de 200 000 personnes qui se sont activées pour ramasser 660 tonnes de détritus (2).

    Ces initiatives écocitoyennes fleurissent également sur les réseaux sociaux à travers le monde Ou sur des plateformes de défis citoyens comme Diffuz. L’objectif : faire prendre conscience du nombre de déchets qui polluent la planète, encourager le ramassage des déchets et rendre ces initiatives virales !

    Le nombre de détritus ramassés grâce au plogging reste faible par rapport à la quantité de déchets produits. En effet, les coureurs ramassent environ 20 000 tonnes de déchets par semaine dans le monde (3), alors que ce sont plus de 2,1 milliards de tonnes (4) qui sont produites chaque année. Néanmoins, cette activité sportive et écolo prouve qu’il existe bien, chez les citoyens, une réelle envie de participer, à leur échelle, à la préservation de la planète.

    À savoir

    Le World CleanUp Day, c’est la journée mondiale du nettoyage de la planète. Intéressé ? Rendez-vous sur Diffuz, la plateforme citoyenne de la Macif, pour vous inscrire ou lancer un défi pour la prochaine journée de collecte des déchets !

    L’Essentiel de l’article

    • Vous courez tout en récoltant des déchets
    • Votre matériel ? Des gants et un sac poubelle (ou un sac à dos) 
    • Des associations existent pour faire du plogging à plusieurs

    (1) Ecolive, Run Eco Team, la course eco-responsable
    (2) L’Express, World CleanUp Day : « le premier mouvement mondial civique de l’Histoire », 2019
    (3) Sud Ouest : Sport et nature : après le jogging, vive le “plogging” !, 2018
    (4) Geo, Dans quels pays produit-on le plus de déchets ménagers ?, 2019
  • Comment consommer la mode de façon responsable ?

    Comment consommer la mode de façon responsable ?

    1 Faire le tri dans son dressing

    Saviez-vous que 80% du temps nous ne portons en moyenne que 20% de nos vêtements2 ?Augmenter ce ratio pour porter souvent et longtemps tous ses vêtements est la principale clé pour afin d’adopter une attitude responsable vis-à-vis de la mode. Ainsi, la première étape pour rendre son dressing plus responsable est de faire un grand tri! L’idée est de garder seulement les vêtements que vous aimez et qui vous vont. Plusieurs solutions s’offrent à vous pour ne pas jeter ceux dont vous ne voulez plus : les revendre, les donner à des associations ou les recycler dans les conteneurs prévus à cet effet.

    Lire aussi : Vivre sans rien acheter de neuf pendant 1 an

    2 Acheter moins mais mieux

    Cibler votre style et les pièces qui vous mettent en valeur vous permettra de bien choisir vos vêtements et d’éviter ainsi les erreurs d’achats qui dormiront dans vos placards.

    Privilégiez des pièces intemporelles de qualité, des vêtements avec lesquels vous pouvez composer plusieurs tenues (demandez-vous si la pièce choisie va avec ce que vous avez déjà dans votre dressing) et que vous aurez plaisir à remettre en diverses occasions. Choisissez des basiques que vous pouvez accessoiriser pour varier les tenues.

    Listez vos besoins en vêtements et gardez toujours cette liste avec vous afin d’éviter les achats inutiles.

    Prenez le temps avant d’acheter : laisser passer quelques jours après voir eu un coup de cœur pour vous demander si vous en avez vraiment envie/besoin et si le vêtement peut facilement s’assortir à votre dressing.

    • Enfin, pour des événements spéciaux tels un mariage et autres cérémonies, la location est une bonne solution pour éviter d’acheter des vêtements et accessoires que l’on ne remettra pas (ou très peu !).

    Lire aussi : 3 tendances pour mieux consommer

    3 Privilégier le seconde main

    Revendre ses vêtements permet de prolonger leur durée de vie, acheter de seconde main est également un mode consommation responsable car cela permet d’éviter la production de nouveaux vêtements.

    Et puis c’est pratique et plus économique pour les enfants qui grandissent vite et dont les vêtements seront finalement très peu portés !

    La seconde main étant de plus en plus populaire, il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes de revente entre particuliers. Vous pouvez aussi aller faire un tour dans les boutiques associatives (type Emmaüs), les friperies, les ressourceries ; vous renseigner sur l’organisation de brocantes, vide-greniers et même vide-dressings. Une dernière option encore plus sympathique pour acheter des vêtements de seconde main est de faire du troc avec sa famille, ses amis, ou ses collègues.

    Lire aussi : Réparation, don, recyclage : les ressourceries pour réutiliser vos objets

    4 Choisir des matières écoresponsables

    Adopter la mode responsable c’est aussi choisir des matières écoresponsables. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, matière naturelle n’est pas forcément synonyme de matière écologique…

    Le saviez-vous ? La fabrication d’un tee shirt en coton conventionnel nécessite en moyenne 2500 L d’eau3 et de nombreux engrais et pesticides.

    Pour y voir plus clair, voici la liste des matières à privilégier :

    • Les matières naturelles qui poussent sous nos latitudes et qui n’ont pas besoin de beaucoup d’eau, d’engrais et de pesticides : le lin(la France en est le premier producteur mondial !), le chanvre, l’ortie (promis ça ne pique pas !).

    • Le jute a les mêmes propriétés écologiques (mais la plante pousse en Asie).

    • Le coton bio : il est beaucoup moins gourmand en eau que le coton conventionnel et surtout exempt de produits chimiques.

    • Le lyocell est une matière artificielle intéressante, car il est produit à partir de pulpe d’eucalyptus selon un procédé écologique.

    • Enfin, les matières recyclées ou upcyclées*, même synthétiques, sont également des alternatives écoresponsables par la prolongation de la durée de vie des matières.

    * Upcycling : transformer une matière considérée comme un déchet sous la forme d’un produit ayant plus de valeur, par exemple des chutes de tissus réutilisées pour créer des accessoires.

    Lire aussi : Vêtements et boutiques solidaires : vive la puériculture d’occasion !

     

    5 Se tourner vers la mode éthique

    Pour aller encore plus loin vers une consommation responsable de la mode vous pouvez choisir des marques de mode éthique lorsque vous aurez besoin d’acheter des vêtements neufs. Ces marques ont décidé de produire mieux en respectant les hommes, l’environnement et/ou les animaux. La mode éthique est multiple et les engagements sont nombreux. Ils auront plus ou moins de sens selon vos convictions personnelles :

    Le commerce équitable ;

    Le made in France ;

    La fabrication écologique ;

    L’utilisation de matières écoresponsables ;

    L’utilisation de matières vegan ;

    La production en quantité limitée ;

    Le financement de projets solidaires

    Labels pour marques engagées

    Les marques sont de plus en plus nombreuses à s’engager, pour s’y retrouver il est nécessaire d’être attentif à leur communication et de bien regarder les étiquettes pour y repérer les informations sur les lieux de fabrication et les matières. Les labels sont une bonne aide pour identifier les marques de mode éthique, notamment :

    GOTS (Global Organic Textile Standard)

    Ecolabel Européen

    WFTO (World Fair Trade Organization)

    Fairtrade

    Fair Wear Foundation

    Oeko-Tex

    6 Prolonger la durée de vie de ses vêtements

    Lafast fashion avec ses pièces de basse qualité nous a donné de mauvaises habitudes et fait croire que le vêtement est un bien jetable.

    Pour une mode plus responsable, prolongez la durée de vie de vos vêtements :

    Prenez soin de vos vêtementsen respectant les consignes de lavage et en les lavant le moins possible.

    Faites réparer ou apprenez à le faire vous-même (cela concerne aussi les chaussures et autres accessoires !).

    Customisez pour transformer les vêtements que vous ne souhaitez plus remettre en l’état ou qui sont abîmés (ce jeans effiloché ne pourrait-il pas avoir une seconde vie en short ?). Vous pouvez aussi teindre des vêtements dont la couleur est passée ou qui sont tachés (de préférence avec une teinture végétale).

    Consommer la mode de façon responsable ce n’est donc pas si compliqué. Cela peut même vous faire gagner de la place dans vos placards et vous faire réaliser des économies ! Et surtout redonner du sens à vos achats.

    1 Pouls de l’industrie de la mode, 2017
    2 Loi de Pareto
    3 Géo, 2017
  • Tourisme de masse : quelles solutions pour un voyage plus responsable ?

    Tourisme de masse : quelles solutions pour un voyage plus responsable ?

    Que se passe-t-il lorsque les voyageurs deviennent majoritaires ? Et quels sont les leviers pour réduire les effets négatifs du tourisme de masse à notre échelle ? Décryptage avec la blogueuse @Hors du Temps et le Youtubeur @Alex Vizeo.

    Le tourisme de masse, générateur de nuisances sociales et environnementales

    Quand le voyage devient un bien de consommation

    Voyager, c’est principalement découvrir une nouvelle culture, de nouveaux paysages. Avec le tourisme de masse, le voyageur peut devenir majoritaire sur le lieu de villégiature. La culture recherchée s’efface au profil d’une uniformisation des styles de vie. Le touriste doit se contenter de consommer, toujours plus vite, toujours plus, perdant le sentiment d’évasion qui est l’essence du voyage.

    Une accélération de la pollution sur les lieux du surtourisme 

    L’environnement est fortement impacté par le tourisme de masse. Les exemples sont nombreux : autocar de tourisme et paquebots de croisière rejetant des particules fines, eaux usées non traitées, déchets non recyclés laissés dans la nature mais également pollution visuelle et sonore …

    Les infrastructures (routes, gestion des déchets, eau) adaptées pour la population locale se retrouvent surpassées par l’afflux de touristes. Cette problématique est particulièrement criante pour les destinations qui subissent de fortes différences de fréquentation selon les saisons comme autour de la Méditerranée où la population double en juillet et août.

    L’île de Santorin, dans les Cyclades, suffoque chaque été de la déferlante de touristes déversées par les paquebots de croisières (plus de 10 000 personnes par jour !).

     

    Dans les zones du monde en développement et/ou enclavées, ce problème devient catastrophique lorsqu’il n’existe pas d’aménagements pour préserver l’environnement tels que le recyclages des déchets, le traitement des eaux usées, etc. Et ce même dans les lieux qui ne semblent pas attirer le tourisme de masse au premier abord. C’est le triste exemple des 11 tonnes de déchets laissés sur l’Everest en 20191.

    Un sentiment d’abandon des populations locales 

    Le tourisme de masse génère une tension sur les logements. Cela se traduit principalement par une hausse des prix de l’immobilier. Devant la rentabilité des logements touristiques, certains propriétaires préfèrent transformer leurs locations longues durées en meublés de tourisme. Par exemple, la population d’un des quartiers les plus touristiques de Barcelone, le barrio Gotico, a perdu près de 40% de ses habitants entre 2006 et 20152. Les locaux se voient relégués en périphéries des quartiers historiques.

    Triste cercle vicieux : les quartiers historiques, en perdant leurs habitants, perdent leur âme. Celle qui donnait justement leur attrait touristique…

    Voyager en agissant contre le surtourisme, c’est possible 

    La régulation du nombre de visiteurs est l’une des réponses adoptées par certains sites touristiques abîmés par le tourisme de masse. La plage de Maya Bay en Thaïlande, rendue célèbre par le film « La Plage » a été interdite d’accès pour que les fonds marins se régénèrent. D’autres sites touristiques, comme le Machu Picchu, ont fait le choix de limiter le nombre de visiteurs par jour afin de préserver les lieux2.

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    C’est le nombre limite d’alpinistes autorisés chaque jour à faire l’ascension du Mont Blanc depuis l’été 2020.

    Voyager aura toujours un impact sur la destination. Néanmoins, des actions peuvent être engagées par tous les voyageurs pour continuer à découvrir le monde tout en préservant les hauts lieux touristiques mondiaux !  

    Voyager hors saison

    Le voyage hors saison est une option idéale pour découvrir des lieux prisés par le tourisme de masse. En plus de découvrir les lieux dans un cadre plus serein, le tourisme hors-saison permet aux zones touristiques de vivre tout au long de l’année, sans pic de charge. Cela a un effet bénéfiques sur les ressources naturelles, comme l’eau et également sur la gestion des eaux usées ou les déchets ! Mais également pour la population locale, dont l’économie n’est pas au ralenti 10 mois sur 12.

    En Thaïlande, par exemple, le mois de Novembre séduit par ses températures agréables et son calme. Un vrai régal par rapport à la période des fêtes de fin d’années où le tourisme mondial est au plus haut ! Quant à Venise, oublions l’été et ses hordes de touristes, ainsi que les fêtes et différents festivals. Il n’y a rien de mieux que de se perdre hors saison dans le labyrinthe des canaux pour apprécier la Sérénissime.

     

    Tourisme de masse : quelles solutions pour un voyage plus responsable ?

    N’oublions pas : toutes les saisons sont magnifiques !

    Consommer local, éthique et bio

    Pour s’évader, rien de mieux qu’un voyage culinaire ! En voyage, on peut prendre le temps de goûter à la gastronomie locale. Non seulement, c’est plus écologique car la nourriture n’est pas importée du bout du monde, mais c’est une façon de préserver la culture locale. Les chaînes de restauration rapide internationales ont tendance à uniformiser les lieux touristiques, en plus de générer de nombreux déchets non recyclables.

    Astuce en plus

    Grâce aux guides de voyage et à Internet, trouver un restaurant local et savoureux est très simple. Il s’agit de s’éloigner de quelques centaines de mètre des sites sur-touristiques, pour découvrir un bon restaurant local. Une soupape de décompression appréciée face au tourisme de masse !

    Par extension, on peut appliquer ce même principe aux souvenirs de voyage en privilégiant l’artisanat local aux souvenirs made in China. Sauf si on est en Chine, cela va de soi !

    Surveiller sa consommation d’eau

    Conseil valable en particulier dans les pays en « stress hydrique » et dans les pays en développement. En vacances, il est nécessaire de conserver ses bonnes habitudes en termes de consommation d’eau. Les douches rapides sont à privilégier aux grands bains, et couper l’eau pendant qu’on se brosse les dents est nécessaire. L’usage de cosmétiques biologiques est un bon moyen de réduire la pollution des eaux, en particulier dans les zones où les eaux usées sont rejetées dans le milieu naturel (rivières, océans) sans traitement3. Lors des baignades en mer, lac ou rivière, une lotion solaire respectueuse des fonds marins est une excellente option pour préserver l’environnement !

    Lire aussi : Se protéger du soleil sans ruiner les océans

    En ce sens, le gouvernement philippin avait pris des mesures radicales pour préserver l’île de Bocabay en fermant l’île aux touristes pour une durée de six mois et en détruisant certains hôtels proches de la côte dont les eaux usées étaient directement déversées dans la mer4.

    Respecter le lieu visité 

    Respecter le lieu visité semble être une évidence. Pourtant, il n’est pas rare d’observer dans des zones touristiques, des voyageurs s’égarant du droit chemin …

    En voyage et en vacances, on continue de respecter son environnement. Dans les parcs naturels, on marche sur les sentiers balisés, on ne cueille pas de fleurs et on ne nourrit pas les animaux sauvages.

    Pour réduire ses déchets, très importants en zone touristique, l’utilisation de cosmétiques solides (savons, shampoings, dentifrice) est une excellente idée. Sans oublier le nécessaire de pique-nique zéro-déchet : couverts réutilisables et gourde.

    Lire aussi : 5 conseils pour diminuer sa consommation de plastique

    Privilégier les hébergements éthiques

    Pour ne pas contribuer à la crise du logement dans les zones tendues, il est indispensable de penser à son hébergement, et ses conséquences. Plusieurs façons de se loger de façon éthiques sont possibles, suivant les budgets, les lieux et le type de voyages. Les petits hôtels indépendants et historiques créent de l’emploi, tout en reversant une taxe de séjour à la collectivité, valorisant ainsi le lieu visité. Les logements chez et avec l’habitant (guesthouse/chambres d’hôtes, couchsurfing) sont un excellent moyen de s’immerger dans la culture, en partageant avec son hôte, qui est souvent ravi de nous communiquer ses meilleures adresses et anecdotes !

    1 Le Figaro, 2019
    2 vie-publique.fr,Le surtourisme : quel impact sur les villes et sur l’environnement ?,2024
    planetoscope.com, Litres d’eaux usées rejetées dans la nature dans le monde.
    4 franceinfo.fr, Philipines : l’île de Bocaray fermée aux touristes pour six mois, 2018