Étiquette : Mobilités

  • 3 bons réflexes à avoir en cas de vol de sa voiture

    3 bons réflexes à avoir en cas de vol de sa voiture

    Un vol de voiture peut arriver, et dans ce cas, mieux vaut connaître les démarches à effectuer pour le signaler et pouvoir être indemnisé par son assureur. Pas de panique, on vous donne la marche à suivre !


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    Appelez le 17

    Si le vol de votre voiture vient juste d’être commis, appelez la Police en composant le 17. Les forces de l’ordre pourront alors envoyer une patrouille sur les lieux. À noter qu’environ 54 %(1) des ménages finissent par retrouver leur voiture volée. Par ailleurs, les policiers ou gendarmes pourront vérifier que votre auto n’a pas fait l’objet d’un enlèvement par la fourrière à la suite d’un stationnement gênant sur la voie publique.


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    Portez plainte sans tarder

    En cas de vol de votre véhicule, vous devez vous rendre à la gendarmerie ou au commissariat de police pour déposer une plainte. Si vous ne connaissez pas l’auteur du vol, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer pour signer la plainte. Vous gagnerez du temps ! Le dépôt de plainte permet l’enregistrement de votre véhicule au fichier des objets et véhicules signalés (FOVeS) et au système d’immatriculation des véhicules (SIV) pour empêcher une nouvelle immatriculation. La plainte peut également vous être demandée par votre assureur auto pour être indemnisé, si votre contrat garantit le vol bien sûr.

    Bon à savoir

    Carte grise, attestation d’assurance auto… Pensez à signaler le vol de vos papiers auprès des forces de l’ordre s’ils se trouvaient à l’intérieur du véhicule.


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    Contactez votre assureur

    Après avoir déposé plainte, pensez à prévenir votre assureur ! Vous devez lui déclarer le vol dans le délai prévu dans votre contrat (48 heures en général), en fournissant votre numéro de contrat, les circonstances du vol (date, heure, lieu…) et la copie de votre dépôt de plainte. Cette déclaration vous permettra d’être indemnisé si vous avez souscrit la garantie vol (dans les conditions et limites du contrat souscrit).

    Vous souhaitez êtes couvert en cas de vol ?

    Optez pour l’assurance Auto de la Macif et l’option Garantie contenu privé du véhicule pour couvrir les dommages potentiels !

    Bon à savoir

    Pour être remboursé par votre assurance auto en cas de vol ou tentative de vol de votre véhicule, vous devez avoir souscrit une garantie dédiée (en général, elle est intégrée dans les assurances “tous risques”). L’indemnisation sera réalisée selon les conditions et limites du contrat souscrit. À noter qu’assurer les pièces et accessoires (roues, batteries, etc.) et objets transportés dans votre véhicule nécessite la souscription à des garanties supplémentaires. Attention aussi aux exclusions de garanties ! Pensez à vérifier l’ensemble des conditions et exclusions de votre contrat Auto pour savoir si vous serez indemnisé en cas de vol commis par un proche ou si vous avez oublié de verrouiller votre voiture par exemple.

    3 bons réflexes à avoir en cas de vol de sa voiture

    L’Essentiel de l’article

    • Signalez le vol à la police ou à la gendarmerie et portez plainte.
    • Déclarez si nécessaire, le vol de vos papiers (carte grise, attestation d’assurance auto…)
    • Avertissez votre assureur qui pourra vous indemniser dans les conditions et limites du contrat que vous avez souscrit.

    (1) Ministère de l’Intérieur, Insécurité et délinquance en 2020 : bilan statistique – Fiche « Vols de véhicules » – 2021

  • « J’ai testé 3 mobilités alternatives pour aller au boulot »

    « J’ai testé 3 mobilités alternatives pour aller au boulot »

    Je ne suis pas une accro de la voiture. C’est même plutôt tout le contraire… Première confession : j’ai toujours un peu peur sur la route malgré mes 11 années passées à tenir un volant. Deuxième confession : je trouve que la voiture a tendance à faire ressortir ce qu’il y a de plus moche dans la nature humaine (agressivité, incivilité, nervosité, et j’en passe). Troisième confession : cela fait deux ans que j’ai adopté un mode de vie éco-friendly, autant pour la planète que pour mon budget. Du coup, voiture ne rimant pas vraiment avec environnement, ça provoque chez moi un cas de conscience. Seulement voilà, la voiture ça reste pratique et confort, surtout quand on vit dans la banlieue lyonnaise et qu’on travaille dans une autre ville, mais aussi quand on a deux enfants en bas âge.

    J’ai donc souvent pensé à laisser tomber ma voiture. A minima pour aller travailler puisque c’est mon compagnon qui amène le « grand » à l’école et que moi, je dépose le « petit » à la crèche à pied avant de partir bosser. Mais de la conviction à l’action, il y a la routine et ses bonnes excuses…

    Et puis un matin, trop en retard, trop pressée, trop stressée, j’ai eu un accrochage sur mon trajet Villefranche-sur-Saône-Écully. Plus de peur que de mal mais ça m’a servi de déclic. Je tente l’expérience du « sans voiture » pour aller travailler pour voir (si je survis) en alternant différentes mobilités chaque semaine, histoire d’avoir un peu de recul.

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    Une semaine pour tester le covoiturage

    J’ai cherché des plateformes de covoiturage. Bonne surprise ! Il y a du choix, de quoi trouver une solution qui matche à votre localisation, vos besoins, mais aussi vos convictions, comme Rezo Pouce, un dispositif solidaire qui met en relation conducteurs et passagers de zones rurales. Je me suis inscrite en quelques clics sur un site spécialisé dans les trajets domicile-travail entre particuliers avec des annonces sur Lyon. J’ai consulté les offres dispos, les prix proposés et les avis laissés sur les différents conducteurs. J’ai rapidement trouvé une proposition de trajet correspondant à mon lieu de départ et de destination, sur mes dates. J’ai réservé et payé en ligne (2 euros par trajet). Il est aussi possible de publier une annonce avec vos critères si vous ne trouvez pas d’offres vous correspondant. Quelques heures après, j’ai reçu un SMS me confirmant que le conducteur avait validé ma réservation.

    Chaque matin, 8 h 30, j’étais au point de rencontre avec le conducteur. Paul, un quadra très sympa, correctement masqué et à la voiture propre (soulagement). Il m’a déposé à 5 minutes à pied du bureau, à l’heure, mais surtout moins stressée et moins fatiguée que lorsque je conduis. On n’a pas mal échangé avec Paul. Il travaille dans une entreprise à côté de la mienne et a choisi de faire du covoiturage pour amortir sa voiture et pour rencontrer des gens.

    Bilan : Le covoiturage, c’est simple, moins fatigant, plus économique et plus écolo que de se déplacer seul(e) avec sa propre voiture, mais pas plus rapide. Le temps peut même paraître long si vous tombez sur un conducteur avec qui il n’y a ni échange ni feeling, mais ce ne fut pas mon cas. On a beaucoup parlé avec Paul, c’est très sympa et intéressant de partager mes trajets avec lui.

    Vous souhaitez essayer les nouvelles mobilités ?

    La Macif assure votre vélo, trottinette ou hoverboard.

    Renseignez-vous !


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    Une semaine pour tester le scooter électrique

    Je me renseigne sur le prix d’un scoot électrique neuf, les frais d’assurance, et le montant du bonus écologique alloué pour l’achat d’un véhicule propre en 2020. Certaines régions, départements et communes offrent aussi des aides aux acquéreurs d’un véhicule électrique qui sont cumulables avec celles de l’État. Je voulais m’assurer que cette solution était économiquement viable pour moi.

    Pour cette nouvelle semaine de test, j’ai loué, pour une centaine d’euros les 7 jours, un modèle 50 rouge bien brillant qui peut se conduire sans permis. On m’explique que le kilométrage est illimité mais pas l’autonomie (environ 100 km), et que l’assurance et l’entretien sont inclus. On me fournit même un casque et un antivol. J’étais à la fois angoissée et excitée par cette nouvelle aventure en deux-roues.

    Angoissée car je ne suis déjà pas à l’aise dans une voiture alors sur un scooter ! Je me suis sentie plus exposée au risque d’accident, mon scooter étant peu visible (bien que rouge) et silencieux donc peu repérable par les automobilistes comme pour les piétons. J’ai quand même mis en sourdine mes angoisses jusqu’au vendredi et j’ai rechargé mon scooter (comptez 4 heures en moyenne pour charger la batterie à 80 %, et 6 heures pour être à 100 %) au milieu de la semaine. Il n’était pas à court de « jus », mais j’ai préféré être prudente.

    Excitée car la dernière fois que je suis montée sur un deux-roues, j’avais 16 ans et c’était une mobylette. Ça me rappelait ma jeunesse et c’était grisant !

    Bilan : J’ai gagné environ 5 minutes sur mon trajet habituel, et une dizaine de minutes quand ça roulait mal car j’étais moins impactée par les bouchons sur mon scoot. J’ai été impressionnée par la différence de prix pour recharger son véhicule en carburant et en courant (10 euros en moyenne d’essence et 50 centimes d’électricité pour faire 100 km). Petit bémol : j’ai eu mal aux poignets. Un scooter électrique, c’est lourd… surtout pour quelqu’un qui a les poignets fins, pas l’habitude de manier un scoot et qui plus est, électrique donc qui pèse plus lourd que les modèles à essence.

    Le saviez-vous ?

    Rouler en deux-roues représente 22 fois plus de risques d’accident mortel qu’en voiture (1) . Raison pour laquelle il est nécessaire d’être bien équipé. Des applications qui permettent de maintenir la sécurité et le confort des motards existent, à l’instar de Liberty Rider Premium de la Macif.


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    Une semaine pour tester le vélo électrique

    Mes copines me disaient que le vélo électrique, c’est le vélo du feignant(e). Perso, mon trajet boulot-dodo s’élève à quasi 10 km. Je ne suis pas du tout sportive et je n’envisage pas d’arriver au bureau la blouse trempée de sueur. Aller au boulot à vélo sans assistance était donc inenvisageable. Le premier jour, j’ai voulu emprunter un vélo en libre-service. Une galère ! Aucun vélo électrique à vue près de chez moi. J’ai dû marcher (longtemps) pour en trouver un aux abords du centre-ville de Lyon et je suis bien sûre, arrivée en retard au travail et pas de bonne humeur. Le free-floating, c’est une super idée mais il faut bien regarder si l’offre est présente près de chez soi. En revanche, j’ai été surprise par les efforts à fournir sur un vélo électrique. Je pensais (naïvement) appuyer sur un bouton et que ça roule presque tout seul. Eh bien non, il faut pédaler ! Après, ça reste largement moins sport qu’un vélo classique !

    En fin de journée, je suis donc allée louer un VAE (vélo à assistance électrique) pour la semaine pour poursuivre ce test plus sereinement. J’ai aussi vu sur Internet qu’il existe des offres de location longue durée, donc plus intéressante financièrement (une dizaine d’euros par jour pour une courte durée vs une quarantaine d’euros par mois pour une longue durée). Sur mon trajet, peu d’aménagements urbains réalisés pour pouvoir circuler sur des pistes cyclables, mais globalement le chemin à vélo a été agréable. Déstressant même !

    Bilan : J’ai doublé mon temps de trajet (plus d’1 heure à vélo électrique vs 30 minutes en moyenne en voiture), mais ça reste plus rapide qu’à vélo classique où mon itinéraire est estimé à 1 h 40. À la fin de la semaine, j’avais des courbatures partout. Et surtout, j’avais la conscience tranquille, ravie de faire du sport et de ne pas polluer. Alors oui, c’était plus long et plus dur mais ça en vaut la peine ! En revanche, pas sûre que ma motivation ne soit à l’épreuve des gouttes de pluie…

    Chiffre-clé

    Seuls 3 % (2) des Français utilisent le vélo quotidiennement.

    L’objectif du gouvernement est d’atteindre 9 % d’ici 2024, notamment grâce à l’aménagement de pistes cyclables, des emplacements de stationnement réservés aux vélos en amont des passages piétons, la création d’une prime à l’achat d’un vélo électrique ou encore un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo.

    Vous souhaitez vous déplacer autrement ?

    La Fondation d’entreprise du Groupe Macif soutient plusieurs associations offrant des solutions de mobilités douces.

    Renseignez-vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Le covoiturage, c’est convivial mais il faut aimer discuter avec des inconnus.
    • Le scooter électrique, c’est rapide mais difficile à manier pour les débutants.
    • Le vélo électrique, c’est agréable par beau temps mais plutôt sportif.

    (1) Sécurité routière, « Les chiffres de l’équipement deux-roues motorisés »

    (2) gouvernement.fr, Plan vélo : tripler la part du vélo dans nos déplacements quotidiens, 2017

  • Transports en commun avec bébé : les astuces pour voyager sereinement !

    Transports en commun avec bébé : les astuces pour voyager sereinement !


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    Anticipez votre trajet avec bébé !

    En tant que jeune parent, vous avez parfois l’impression qu’utiliser les transports en commun avec votre bébé ressemble à un périple au bout du monde… Et bien, tel un aventurier, il convient de préparer votre périple ! Sortez votre carte des bus/métro/RER/tramway ou votre smartphone et planifiez votre trajet à l’aide d’applications de transports urbains (RATP à Paris, TAN à Nantes, TCL à Lyon, RTM à Marseille…).

    Vous pourrez y suivre le trafic en temps réel et voir les stations accessibles avec votre poussette, notamment grâce à la présence d’ascenseurs et d’escalators. Parce que, descendre les escaliers avec bébé dans la poussette, ce n’est vraiment pas évident, voire parfois dangereux ! Les applications mobiles permettent également de repérer les toilettes à proximité pour changer bébé si besoin.


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    Misez sur la praticité !

    Travaux sur la ligne, embouteillage, grève… Avec les transports en commun, un retard peut vite arriver. Prévoyez donc de partir un peu plus tôt avec bébé pour un trajet en toute sérénité ! Et idéalement, évitez les heures de pointe pour avoir de la place pour vous asseoir. Pensez aussi à voyager léger en privilégiant une poussette compacte, un porte-bébé ou une écharpe de portage, par exemple. Et optez pour une tenue simple et confortable pour être libre de vos mouvements. Si possible, essayez de nourrir votre bébé avant de partir, car il sera plus calme pour voyager et s’endormira plus facilement. Sinon, pensez à prendre le nécessaire pour l’alimenter au cas où le trajet s’éternise.

    Bon à savoir

    Vous avez un enfant de moins de 3 ans ? Demandez à votre Caisse d’allocations familiales (CAF) ou Caisse de mutualité sociale agricole (MSA) la carte de priorité d’accès aux lieux publics. Elle est gratuite et vous permet d’être prioritaire dans les établissements accueillant du public et d’avoir une place assise dans les transports.


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    En route !

    Ça y est, vous voilà paré à prendre le métro ou autre ! En tant que jeune parent, vous êtes prioritaire pour avoir une place assise. Assurez-vous d’en avoir une pour ne pas vous retrouver à perdre l’équilibre si ça freine brusquement.

    Le règlement du réseau de transport urbain peut stipuler que les poussettes doivent être pliées à bord. Renseignez-vous donc avant de partir et pensez à la plier avant de monter. Sinon placez la poussette contre la paroi du véhicule, sur l’emplacement réservé aux fauteuils roulants (qui tolère les poussettes si la place est libre), bloquez ses freins et restez à côté. Enfin, si bébé commence à avoir envie de gigoter ou de faire ses vocalises, proposez-lui un doudou, un jouet, son biberon ou sa tétine selon la situation.

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    L’Essentiel de l’article

    • Préparez votre trajet en amont et repérez les stations accessibles avec une poussette.
    • Prévoyez un temps de trajet plus long.
    • Voyagez léger avec une poussette compacte ou un porte-bébé.
    • Prenez de quoi divertir votre bébé et le nourrir si besoin.
  • Canicule et fortes chaleurs : conseils pour éviter la surchauffe de votre voiture

    Canicule et fortes chaleurs : conseils pour éviter la surchauffe de votre voiture

    Qui dit beaux jours, dit l’heure des grands départs sur la route ! Pour arriver à destination sans embûches, il convient de sécuriser sa voiture et sa conduite… On fait le point.


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    Pour éviter de tomber en panne sur la route

    Tomber en panne sur la route, quel stress ! Pour éviter cela, levez le capot pour vérifier les points clés de votre voiture avant le départ, mais attendez que le moteur soit froid (pour éviter de vous brûler). Pensez à contrôler régulièrement les différents niveaux de fluides, notamment du liquide de refroidissement, car s’il est insuffisant, vous risquez une surchauffe du moteur. Contrôlez également l’état de la courroie de distribution, qui sous l’effet de la chaleur, risque de se dilater ou à l’inverse de se contracter. À terme, cela peut provoquer des fissures, voire la casse de la courroie… et du moteur. Si vous remarquez des traces d’usure sur la bande en caoutchouc qui la compose, le mieux est de contacter un garagiste afin de la faire remplacer. Autre vérification indispensable : soyez attentifs aux voyants lumineux sur votre tableau de bord pendant la conduite, afin de s’assurer que le moteur ne monte pas en température.

    Bon à savoir

    Autant que possible, décalez votre voyage en dehors des heures les plus chaudes (notamment entre 12h et 16h) (1). Pensez aussi à consulter le trafic sur le site de la Sécurité Routière pour éviter de rester des heures dans les bouchons, en plein soleil.


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    Pour prévenir la crevaison

    Pour rouler en toute sécurité par temps chaud, pensez à vérifier régulièrement l’état de vos pneumatiques (fissures, bosses, usure…) et leur gonflage, car l’augmentation de la température atmosphérique peut leur faire perdre de la pression et provoquer un éclatement. Rouler avec des pneus sous-gonflés altère également la tenue de route, la stabilité au freinage et dans les virages.

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    Optez pour l’assurance Auto de la Macif !


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    Pour éviter la surchauffe de votre voiture

    Lors de fortes chaleurs ou de jours de canicule, veillez à ne pas lancer la climatisation tout de suite après avoir mis le contact, surtout si votre voiture était stationnée en plein soleil. Le moteur venant tout juste de démarrer, la climatisation aura alors des difficultés à rafraîchir l’intérieur chaud de la voiture. À pleine puissance, cela risque même de provoquer des fissures sur votre pare-brise, voire de le briser. Roulez d’abord quelques kilomètres les fenêtres grandes ouvertes pour chasser l’air chaud, puis lancez la climatisation, une fois l’habitacle un peu rafraîchi.

    Pensez aussi à réviser régulièrement votre système de climatisation pour une utilisation optimale ! Autre conseil : veillez à ne pas surcharger votre véhicule pour permettre à l’air de circuler et de se renouveler le plus facilement possible dans l’habitacle.

    Bon à savoir : automobilistes, conseils pour éviter le coup de chaud ou de froid en conduisant !

    La veille d’un grand départ, reposez-vous, car la chaleur fatigue davantage l’organisme. Pensez aussi à emporter des bouteilles d’eau pour vous rafraîchir et faites des pauses toutes les 2 heures pour vous dégourdir les jambes ou faire une sieste dans un endroit frais. En cas de température élevée (supérieure à 30 °C dehors), réglez votre climatisation de sorte à avoir un écart de 5 à 7 °C maximum (2) entre la température extérieure et celle dans votre voiture.

    Vous êtes sociétaires Macif ?

    Le contrat Macif Pann’Auto prend en charge les frais de réparation liés à la remise en état de votre véhicule en cas de panne mécanique ou encore électronique.

    L’Essentiel de l’article

    • Ouvrez grand les fenêtres pour chasser l’air chaud avant de lancer la climatisation.
    • Vérifiez régulièrement les différents niveaux de fluides et la pression de vos pneus.
    • Roulez plutôt en début de matinée et/ou en fin de journée, lorsque les rayons de soleil se font moins pesants.

    (1) Sécurité Routière, Conduire par fortes chaleurs

    (2) Ademe, Canicule : comment garder son logement frais ?, 2020

  • Comment bien préparer son road trip en van ?

    Comment bien préparer son road trip en van ?

    Chaque année, de nombreux vacanciers guidés par une soif de grand air et de liberté choisissent de voyager à bord d’un van aménagé. Mais avant de jouer les aventuriers, certaines précautions sont à prendre afin d’éviter les mauvaises surprises sur la route. On fait le point.


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    Anticipez la panne

    Qu’il vous appartienne ou que vous le louiez, il convient de toujours vérifier l’état général de votre van avant de prendre la route des vacances, et ce, afin d’éviter la panne. Frigo, chauffe-eau, chauffage, circuit d’eau, électricité… Pensez à vérifier le bon fonctionnement de vos équipements et si besoin, tournez-vous vers un professionnel pour effectuer les réparations. Côté mécanique, la vérification des points clés de votre véhicule est indispensable. Veillez à lever le capot pour évaluer les différents niveaux de liquides (refroidissement, frein, etc.) et l’état de la courroie de distribution. Pensez également à vérifier les pneumatiques afin de prévenir toute crevaison.

    Un van aménagé à assurer ?

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    Prévoyez votre itinéraire

    Bien que source de liberté, le road trip en van ne s’improvise pas ! Il faut tout de même prévoir votre itinéraire et planifier les arrêts pour dormir, prendre de l’eau, se charger en électricité ou encore se ravitailler en carburant. En van, comme en camping-car, vous pouvez stationner librement dans la rue ou sur un parking, mais à conditions de ne pas sortir vos tables, chaises, parasols et autres matériels de camping sur la voie publique. Sinon préférez les aires d’accueil, les campings ou les places de stationnement chez l’habitant pour passer la nuit. Pensez à réserver votre emplacement en amont pour plus de sérénité ! Il existe d’ailleurs des applications pour vous aider à prévoir sereinement votre parcours.

    Néanmoins, le road trip est aussi l’occasion de profiter de l’instant présent, de vous laisser guider au fil de vos découvertes et de vos rencontres. Alors, évitez de programmer toutes vos journées à l’avance pour garder un peu d’imprévus !

    Bon à savoir

    Aucun texte de loi national n’interdit de passer la nuit dans son véhicule. Lorsque vous voyagez dans un van aménagé, vous devez donc vous référer à la législation en vigueur dans le lieu où vous vous souhaitez faire escale.


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    Misez sur le minimalisme !

    Préparez vos affaires en bannissant le superflu… pour voyager léger ! Optez pour des vêtements pratiques qui offrent plusieurs fonctions. Privilégiez également des produits d’hygiène zéro déchet et naturels (à base de plantes par exemple) pour éviter de polluer la nature si vous vous lavez en plein air. Et inutile de s’encombrer de trop de nourriture dès le départ. Vous pourrez toujours vous ravitailler au fur et à mesure du voyage.


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    Gérez les formalités administratives

    C’est le volet le moins excitant du road trip, mais indispensable ! Demande de visa, permis de conduire international, assurance voyage, vaccins obligatoires à l’étranger… Des formalités administratives en règle permettent de voyager sereinement et de ne pas prendre de retard sur votre parcours. Elles sont à gérer pour certaines, bien en amont du départ.


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    Préparez-vous à vivre dans la promiscuité

    Qui dit road trip en van, dit espace de vie restreint ! Bye-bye l’intimité le temps du voyage ! Mieux vaut donc bien s’entendre avec votre ou vos compagnons de route. Avant le départ, vous pouvez instaurer des règles de vie en communauté pour que chacun puisse cohabiter dans le respect de l’autre et profiter pleinement de son voyage. C’est ça aussi la vanlife !

     

    Comment bien préparer son road trip en van ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Vérifiez l’état général de votre véhicule pour rouler en sécurité.
    • Organisez votre itinéraire en amont pour gagner en sérénité.
    • Misez sur le minimalisme pour voyager léger.
    • Instaurez des règles de vie pour cohabiter.
  • 4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    4 choses à savoir avant de passer son permis de conduire

    Précieux sésame pour gagner en autonomie, le permis de conduire est aujourd’hui en France le premier examen en nombre de candidats (1). Néanmoins, l’apprentissage de la conduite demande un peu de préparation en amont afin de choisir la formation la plus adaptée à ses besoins et son budget. On fait le point.


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    Permis de conduire : quel budget prévoir ?

    Le passage du permis de conduire représente un coût important. D’autant que les prix peuvent varier suivant votre région, le type de formation choisie (auto-école traditionnelle, candidat libre, auto-école en ligne…) ou encore le nombre d’heures de conduite à effectuer selon votre niveau. Le coût moyen de l’examen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1), pour une moyenne de 35 heures de cours de conduite. Il convient donc de prévoir en amont le budget nécessaire avant de vous inscrire dans une l’auto-école.

    Le saviez-vous ?

    La Macif est partenaire d’En Voiture Simone, l’auto-école en ligne nouvelle génération. Renseignez-vous !


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    Comment financer son permis de conduire ?

    Si vous avez entre 15 et 25 ans, vous pouvez bénéficier du dispositif « Permis à 1 euro par jour ». Il s’agit d’un prêt dont les intérêts financiers sont pris en charge par l’État (2). Les jeunes qui rencontrent des difficultés financières peuvent également se tourner vers leur mairie. En effet, certaines municipalités octroient des bourses au permis de conduire moyennant, en échange, quelques heures de bénévolat. Vous êtes salarié ? Alors vous pouvez aussi utiliser votre Compte personnel de formation (CPF) pour financer votre formation au permis de conduire.

    Bon à savoir

    Pour choisir votre auto-école, prenez en compte la qualité des leçons proposées. Pour cela, vous pouvez vous fier au label « École conduite qualité » (3).


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    Comment choisir sa formule d’apprentissage de la conduite ?

    Pour passer son permis de conduire, il existe différentes formules selon vos besoins ! Parmi elles, la conduite accompagnée, qui permet de commencer la formation à 16 ans et de passer l’examen du permis de conduire dès 17 ans et demi. Mais, elle nécessite de parcourir 3 000 kilomètres accompagné d’une personne titulaire du permis B depuis au moins cinq ans. La formule classique, quant à elle, permet de suivre des cours collectifs d’apprentissage du code de la route, et en parallèle, de pratiquer 20 heures de conduite (minimum légal).

    Pour les candidats les plus pressés, le « permis en accéléré » est l’option idéale. Sur une période de 2 à 4 semaines, la formation se présente sous la forme d’un stage intensif alternant cours de code et 20 heures de conduite afin de pouvoir vous présenter au permis rapidement.


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    Boîte automatique vs manuelle : quel permis choisir ?

    Votre choix d’auto-école dépendra également du type de permis que vous souhaitez passer. Le permis sur boîte automatique est plus facile, car vous n’avez pas à vous soucier de passer les vitesses et vous pouvez vous focaliser sur l’environnement extérieur et la circulation. Il est aussi plus rapide à obtenir (et donc moins cher) car seulement 13 heures (4) de conduite sont obligatoires pour se présenter à l’examen. Néanmoins, le prix d’une voiture manuelle est en moyenne 10 % (5) moins cher comparé à une boîte automatique. À noter également qu’il est plus facile de passer d’une boîte manuelle à une boîte auto que l’inverse, car vous maîtrisez déjà toutes les commandes du véhicule.

    Bon à savoir : comment gérer son stress au volant ?

    La veille d’une leçon de conduite ou de votre examen, faites le plein d’énergie en prenant un repas équilibré, en vous couchant tôt et en évitant tous les excitants (café, alcool, etc.) qui peuvent influer sur votre stress. Si ce n’est pas suffisant, vous pouvez essayer la méditation ou l’hypnose, qui permettent d’apaiser les plus stressés.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour) *.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
     

    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • Le coût moyen du permis de conduire s’élève à 1 800 € (1).
    • Choisissez la formule d’apprentissage adaptée à votre budget.
    • Des dispositifs existent pour financer une partie du permis de conduire.
    • Préférez une auto-école labellisée « École conduite qualité ».

    (1) gouvernement.fr, Le permis pour tous, 2019

    (2) sécurité-routière.gouv, Définition du permis à 1 € par jour

    (3) sécurité-routière.gouv, Présentation du label qualité des formations au sein des écoles de conduite aux délégués du permis de conduire, 2018

    (4) sécurité-routière.gouv, Le permis B limité aux véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique

    (5) Selon les prix moyens constatés sur largus.fr pour les modèles suivants (manuel + auto) : Peugeot 3008 1.5 BlueHDi 130ch S&S Allure – Citroën C4 BlueHDi 110ch S&S Shine – Fiat Tipo 1.3 MultiJet 95ch Mirror S/S MY20 5p – Nissan Qashqai 1.5 dCi 115ch Visia 2019 Euro6-EVAP

  • Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    Bourse au permis de conduire : une aide financière solidaire !

    La bourse au permis de conduire est une aide proposée par les mairies, destinée aux jeunes de 18 à 25 ans dont les revenus ne leur permettent pas de payer leur permis (1). En échange de ce coup de pouce financier, les bénéficiaires s’engagent à effectuer une mission de bénévolat dans leur commune, comme c’est le cas à Lille, Cannes, et Toulon, par exemple. Attention cependant, toutes les villes n’adhèrent pas à ce dispositif, renseignez-vous auprès de votre mairie !


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    La bourse au permis de conduire : une aide financière modulable selon vos ressources

    Si votre mairie propose la bourse au permis de conduire, vous pouvez y déposer un dossier de candidature. Les critères d’attribution de l’aide peuvent varier d’une municipalité à une autre, mais la plupart n’accordent la bourse qu’aux résidents de la commune. La mairie prend également en compte votre situation financière, scolaire ou professionnelle et votre envie (1) réelle d’obtenir le permis de conduire à travers une lettre de motivation. Selon votre ville, vous pouvez obtenir entre 450 € et 1 000 € (3) de bourse, en moyenne, pour vous aider à décrocher le fameux sésame.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez financer votre permis de conduire avec votre Compte Personnel de Formation (CPF) (2). Le CPF est un dispositif qui offre des droits à la formation aux travailleurs afin de faire évoluer leur situation professionnelle. Si vous êtes salarié, consultez le montant de vos droits sur le site Mon Compte Formation et utilisez-les en choisissant une formation auprès d’une auto-école agréée.


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    La bourse au permis de conduire : un coup de pouce basé sur la solidarité réciproque

    En échange de la bourse au permis, vous vous engagez auprès de votre mairie à effectuer une mission bénévole pour un organisme public ou une association locale. La durée de la mission varie entre 10 heures et 50 heures (4) (à réaliser dans les 6 mois après la notification d’accord de bourse) selon votre municipalité et la somme allouée. En fonction de vos compétences et de vos envies, vous pouvez participer à des actions de sensibilisation à la sécurité routière pour les enfants, faire du soutien scolaire, venir en aide aux sans-abri ou encore réaliser des travaux dans les espaces publics.

    Une convention est signée entre votre mairie, l’association et l’auto-école que vous avez choisie pour définir les conditions de votre formation (nombre de cours de code, d’heures de conduite, de présentations à l’examen…) et l’échéance du versement de votre bourse. Selon votre commune, la mairie peut verser votre bourse une fois votre mission de bénévolat terminée (au moment de votre inscription à l’auto-école), ou après l’obtention de votre code ou de votre permis. Pour connaître les modalités de versement de la bourse au permis de conduire, renseignez-vous auprès de votre mairie.

    Néanmoins, les frais d’inscription à l’auto-école comprenant la constitution de votre dossier et les démarches d’inscription aux examens du Code et du permis de conduire ne sont pas pris en charge par la commune. Il vous faudra donc les régler. N’hésitez pas à comparer les tarifs de différentes auto-écoles avant de vous inscrire !

    Bon à savoir :

    La « Bourse au permis de conduire » est cumulable avec le dispositif « Permis à un euro par jour » (1). Ce dernier est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans qui s’inscrivent pour la première fois à une formation au permis de conduire. Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont pris en charge par l’État.

    Votre enfant a entre 15 et 25 ans et souhaite passer son permis de conduire ?

    Avec le crédit Permis à un euro par jour, il peut emprunter la somme nécessaire à sa formation initiale (de 600 à 1 200 €) qu’il rembourse au rythme de 30 € par mois (soit environ 1 € par jour)*.

     

    *Hors assurance facultative. La prise en charge des intérêts correspond au montant de votre emprunt et est intégralement assurée par l’État.
    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
    La Macif agit en qualité d’Intermédiaire en opérations de banque et services de paiement pour le compte exclusif de Socram Banque. N° Orias 13005670 (orias.fr)

    L’Essentiel de l’article

    • La bourse au permis de conduire permet aux 18-25 ans ayant des revenus modestes de payer leur permis.
    • Pour plus d’informations sur cette bourse, renseignez-vous auprès de votre mairie.
    • Vous pouvez également financer votre permis avec votre compte personnel de formation.

    (1) AMF, Bourse au permis de conduire, 2008

    (2) economie.gouv, Comment financer votre permis de conduire ?, 2020

    (3) Montant de la bourse au permis de conduire : estimation basée sur les sommes versées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).

    (4) Heures de bénévolat : estimation basée sur les heures de bénévolat exigées constatées dans 10 communes (Toulon, Villeurbanne, Vannes, Voiron, Thionville, Clisson, Cannes, Épinay-sur-Seine, Villenave d’Ornon, Aulnay-sous-Bois).

  • Le free-floating est-il un rêve urbain sans lendemain ?

    Le free-floating est-il un rêve urbain sans lendemain ?

    1 Le free-floating, moteur de chaos urbain ?

    Prenez une grande ville congestionnée, ajoutez-y quelques milliers de vélos, trottinettes et scooters en free-floating, mélangez… Et c’est la cohue ! L’espace n’étant pas extensible et les habitudes difficiles à changer, l’arrivée de ces mobilités alternatives provoque de nombreuses frictions entre les usagers de la chaussée, des pistes cyclables et des trottoirs. Malgré l’aménagement des voiries pour faciliter la circulation des nouveaux modes de transport, le nombre d’accidents mortels en vélo ou autres EDP (engins de déplacement personnel) a peu diminué en 2020 (182 contre 197 en 2019) (3).

    Envie d’en savoir plus sur les Nouvelles Mobilités ?

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    2 Quand les opérateurs rétropédalent

    Elle semble loin l’euphorie des débuts, suite à l’ouverture des marchés en 2018. Les grandes villes comme les plus petites ont vu des vélos et des trottinettes électriques de toutes les couleurs fleurir sur le pavé. À peine deux ans plus tard, c’est le coup de frein : vols, vandalismes, contraintes réglementaires et problèmes de disponibilité ont eu raison de 6 opérateurs qui ont jeté l’éponge à Paris (4).

    En Chine, des cimetières de vélos free-floating

    Volés ou dégradés, les vélos en free-floating ont une courte espérance de vie. Un sujet dont s’est saisi le photographe Wu Guoyong, dont les impressionnants clichés de « cimetières » regroupant parfois plus de 100 000 vélos ont fait le tour du monde.

    3 Les utilisateurs vont-ils se dégonfler ?

    Occupant un vide juridique à leur lancement, les trottinettes électriques ont longtemps été synonymes de liberté. Depuis octobre 2019, c’est fini ! Les nouvelles dispositions du Code de la route encadrent désormais les pratiques : interdiction de rouler sur les trottoirs, obligation d’utiliser les pistes cyclables, port d’accessoires réfléchissants la nuit, bridage à 25 km/h, stationnement limité aux zones marquées au sol… D’après une enquête 6-t/Ademe, environ quatre utilisateurs sur dix seraient découragés par certaines mesures (5).

    Pour autant, la crise sanitaire a attiré de nouveaux usagers, notamment parmi les citadins adeptes des transports en commun qui, par peur du virus, ont préféré se tourner vers les modes de transports individuels. L’utilisation du vélo, par exemple, a augmenté de 44 % (6) depuis la fin du premier confinement. En tout, le secteur de la mobilité partagée a généré en France 80 millions de trajets(3) en 2020, pour environ 150 millions d’euros de chiffres d’affaires (hors subventions payées par les collectivités locales).

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    des utilisateurs de trottinettes en free-floating doivent souvent renoncer faute de disponibilité. (5)

    4 Encadrer pour pérenniser

    Si le succès actuel du free-floating est indéniable, difficile de dire si la tendance va durer. Pour limiter les nuisances et redorer leur image, certains opérateurs ont accepté de modifier leurs règles d’utilisation en imposant par exemple aux utilisateurs de stationner les trottinettes dans les zones dédiées. À Paris, la mairie a lancé un appel d’offres visant à limiter le nombre d’opérateurs de trottinettes à 3 (2). L’objectif est de pérenniser l’offre en l’encadrant mieux. 

    Ainsi, depuis juillet 2020, quelques 18 000 trottinettes (1) et 24 500 vélos(1) sont en circulation dans la capitale. À ce parc, il convient d’ajouter environ 4 000 scooters(1) en flotte libre. À Bordeaux, on comptait en décembre 2020 9 opérateurs de trottinettes (2), 3 opérateurs de vélos (2) et 1 opérateur de scooters (2) en « free-floating », soit un total de 800 trottinettes (2), 400 vélos (2) et 200 scooters (2).

    Bon à savoir

    Depuis le 11 mai 2020, le forfait mobilité durable (7), inscrit dans la loi d’orientation des mobilités (LOM), incite les entreprises du privé à prendre en charge les frais de transports domicile-travail effectués en mobilités douce et alternative de leurs salariés. Ainsi, les salariés qui ont opté pour le vélo, la trottinette, le scooter, le court-voiturage et l’autopartage peuvent être remboursés à hauteur de 500 € annuels.

    L’Essentiel de l’article

    • Les grandes villes régulent l’utilisation des véhicules en libre-service en limitant le nombre d’opérateurs et la taille de leur flotte.
    • Les citadins ont davantage recours au free-floating depuis le début de la pandémie.
    • Le forfait mobilités durables introduit par la loi LOM encourage l’utilisation des transports alternatifs.

    (1) Apur, Les mobilités émergentes, trottinettes, scooters et vélos en partage, 2020
    (2) Fluctuo, Baromètre de la mobilité partagée, 2020
    (3) Observatoire national interministériel de la sécurité routière, consulté en 2021
    (4) Le Parisien, Trottinettes électriques à Paris : la moitié des opérateurs plient bagage, 2019
    (5) Étude 6-t et Ademe, Usages et usagers des trottinettes en free-floating en France, 2019.
    (6) Vélo et Territoires, Fréquentation vélo et déconfinement, 2020
    (7) Service public, Entrée en vigueur du forfait mobilités durables, 2021
  • Gilet airbag : l’équipement indispensable du motard

    La chute est sans doute une des plus grandes frayeurs des conducteurs de deux-roues. Et pour cause, lors d’un accident, 75% des motards subissent des blessures à l’abdomen, au thorax ou à la colonne vertébrale1. Pour votre sécurité, le gilet airbag constitue donc un équipement indispensable.

    En cas de choc (collision avec une voiture par exemple), son déclenchement est ultra-rapide pour protéger toutes les parties vitales qui risqueraient d’être touchées. Votre cou et vos cervicales sont également préservés avec le déploiement d’une minerve qui permet ainsi d’éviter le fameux “coup du lapin”.

    Lire aussi : Shopping high-tech du motard

    Chiffre-clé : 747

    décès en 2019 parmi les conducteurs de deux-roues motorisés2

    Le gilet airbag contribue donc à réduire les conséquences d’une éventuelle chute, mais votre vigilance et le respect du Code de la Route restent évidemment toujours de mise lorsque vous circulez en deux-roues.

     

    1 Sécurité Routière 2019
    2 Sécurité routière 2020

     

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    1 Sécurité Routière 2019
    2 Sécurité routière 2020
  • Mal des transports : comment ne plus avoir mal au cœur ?

    Mal des transports : comment ne plus avoir mal au cœur ?

    Qui n’a jamais été frappé par des maux de tête ou des nausées pendant un long trajet en voiture, en car, ou pire, en bateau ? Le mal des transports (aussi appelé cinétose) est un trouble sans gravité mais très désagréable pour les voyageurs. Heureusement, des solutions existent pour vous soulager et profiter pleinement de votre prochain périple !


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    Mal des transports : quelles sont les causes ?

    Le mal des transports « survient lorsque le cerveau ne parvient pas à résoudre un conflit entre ce qu’il voit par les yeux, et les mouvements du véhicule qu’il perçoit par l’oreille interne », explique le Pr Martin Hitier, chef de service ORL et chirurgie cervico-faciale au CHU de Caen. C’est par exemple le cas lorsque vous lisez ou que vous restez scotché à l’écran de votre smartphone en voiture !

    Le mal des transports engendre une série de symptômes, sans gravité mais plus ou moins désagréables, comme des nausées, des maux de tête, des vomissements ou encore une somnolence. Comme le précise le spécialiste, « tout le monde peut souffrir du mal des transports dans certaines situations. Il est néanmoins plus fréquent chez l’enfant entre 2 et 15 ans, car à cet âge il n’a pas encore développé les mécanismes d’adaptation aux mouvements des véhicules. Le mal des transports est aussi fréquent chez les adultes souffrant de migraines ou de vertiges liés à l’oreille interne. »

    Bon à savoir

    Les enfants souffrent aussi du mal des transports.

    Nausée, somnolence, vomissements… si votre enfant présente l’un de ces symptômes, il est possible de lui donner certains médicaments qui le soulageront, sur conseils de votre pharmacien. Cependant, même s’ils sont en libre accès, parlez-en avec son pédiatre avant de les utiliser.


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    Bateau, voiture, avion : est-ce le même phénomène ?

    Vous ressentez le mal des transports en bateau, mais pas en voiture ni dans l’avion ? C’est tout à fait possible ! Le Pr Hitier indique qu’effectivement, « certaines personnes peuvent être plus gênées dans certains transports que dans d’autres. Par exemple, un transport inhabituel comme le bateau sera plus à risque que la voiture, à laquelle une personne sensible peut finir par s’habituer ». Certains facteurs externes comme le froid, le bruit ou certaines odeurs peuvent aussi favoriser l’apparition du mal des transports.


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    Comment prévenir le mal des transports ?

    Pour prévenir efficacement le mal des transports, il est essentiel d’éviter les facteurs favorisant son apparition. Le spécialiste parle des « 5F », une règle que l’on retrouve notamment chez les marins : le Froid, la Fatigue, la Frousse, la Faim et la Foif (jeu de mots marin sur « soif ») !

    Pour mettre toutes les chances de votre côté, couchez-vous tôt la veille du départ ou faites une sieste avant de voyager ! « Veillez également à manger léger avant votre trajet : un fruit, un peu de pain et de l’eau suffisent à remplir l’estomac sans le surcharger (ce qui risquerait d’aggraver les nausées) », conseille le spécialiste. Pendant le voyage, prévoyez aussi des encas, comme des barres de céréales ou des biscuits pour les petits creux, et n’oubliez pas de boire régulièrement afin d’éviter la déshydratation, car elle accentuerait vos symptômes.

    Prévoyez également de quoi bien vous couvrir, notamment pour vous protéger de la climatisation, et « tentez de vous détendre grâce à des exercices de relaxation, de la musique ou en regardant au loin un point fixe, la route ou l’horizon », poursuit le Pr Hitier. Bien sûr, mettez de côté livres, smartphone ou jeux vidéo qui ne feraient que déclencher vos symptômes.

    Veillez également à manger léger avant votre trajet : un fruit, un peu de pain et de l’eau suffisent à remplir l’estomac sans le surcharger (ce qui risquerait d’aggraver les nausées).

    Pr Martin Hitier, chef de service ORL et chirurgie cervico-faciale

    Mal des transports : quelle place choisir ?

    en voiture : privilégiez la place à l’avant, côté passager, ou si possible, prenez le volant.

    en bus et en car : asseyez-vous à l’avant du véhicule, dans le sens de la marche.

    en train : privilégiez une place dans le sens de la marche.

    en avion : choisissez votre place en achetant votre billet, si possible au niveau des ailes, voire à l’avant de l’appareil car les turbulences sont moins fortes.

    en bateau : placez-vous au centre du bateau, vous ressentirez moins la houle et les vagues.


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    Quels remèdes utiliser contre le mal des transports ?

    Si vous souffrez régulièrement du mal des transports, la prise de certains médicaments peut prévenir son apparition avant un voyage. Le Pr Martin Hitier conseille ainsi de privilégier les « patchs de scopolamine, à placer derrière l’oreille idéalement 6 à 8 heures avant le transport ».

    Le spécialiste indique que les solutions naturelles sans effets secondaires, comme la consommation de gingembre, de vitamine C ou un traitement à base d’homéopathie permettent également de prévenir et soulager les symptômes liés au mal des transports. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre médecin avant de prendre des médicaments.

    Vous souffrez du mal des transports ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un ORL*.

     

    *Voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Tout le monde peut souffrir du mal des transports.
    • Vous pouvez avoir mal au cœur dans certains transports et pas dans d’autres.
    • Certains médicaments sont disponibles pour prévenir le mal des transports.
    • Privilégiez une place à l’avant ou au centre du véhicule.