Étiquette : Santé

  • Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Vos repères santé : le podcast pour comprendre notre système de santé

    Épisode 1 : C’est quoi la Sécu ?

    Qui a eu l’idée de créer la sécurité sociale et quand ? Est-ce qu’aller chez le médecin ou le dentiste, c’est gratuit ? Qui finance les 183 milliards d’euros de la branche maladie ? Avec des archives et des questions d’enfant, plongez dans l’histoire et les mécanismes de la sécurité sociale en 3 minutes.

    Épisode 2 : C’est quoi une mutuelle ?

    Les mutuelles, c’est quoi ? À quoi ça sert exactement ? Avec des exemples et des cas concrets, comprenez enfin les rouages de ces institutions qui participent à la qualité et la réputation du système de santé français en 3 minutes.

    Épisode 3 : comment fonctionne le duo Sécu – mutuelle ?

    Dans de nombreux pays, les citoyens doivent débourser des milliers d’euros chaque année pour se soigner, pas en France. Pourquoi ? Grâce à une complémentarité entre la sécurité sociale et les mutuelles. On vous explique comment, à travers des exemples concrets et des comparaisons internationales en 3 minutes.

    Épisode 4 : Comment fonctionnent les remboursements à la pharmacie ?

    Un matin, Marin, se réveille patraque, avec le nez qui coule. Après son rendez-vous chez le médecin, il court à la pharmacie pour acheter ses médicaments. Combien ça va lui coûter ? Devra-t-il payer ses médicaments ? Dans quel cas, et pourquoi ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 5 : Comment fonctionnent les remboursements à l’hôpital ?

    Mamie Violette a la vue qui baisse. Elle doit se faire opérer de la cataracte. Marin l’accompagne et sur la route, il se demande combien ce passage à l’hôpital va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

    Épisode 6 : Remboursements de vos lunettes

    En pleine partie de jeu vidéo, Marin constate qu’il ne voit plus très bien son écran. Impossible de battre le boss ! Il va avoir besoin de lunettes… Chez quel spécialiste doit-il aller ? Combien ça va lui coûter ? Avec des exemples et des cas concrets, on vous aide à mieux comprendre vos remboursements santé en moins de 4 min !

  • Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    1 Prévenir la consommation de plantes toxiques

    Avant de vous lancer dans l’achat d’une plante, prenez conseil auprès d’un professionnel en jardinerie pour connaître les plantes qui sont risquées pour vos enfants ou vos animaux domestiques. Cela vous permettra de faire des choix raisonnés !

    Autre mesure : les jeunes enfants ont tendance à mettre à la bouche tout ce qui leur tombe sous la main ! Alors, à l’intérieur de la maison comme dans votre jardin, veillez à ne pas avoir de plantes toxiques qui seraient dangereuses pour eux. Pensez, de manière générale, à mettre hors de leur portée les plantes d’intérieur en les surélevant sur un meuble, par exemple. En extérieur, gardez un œil sur vos enfants et apprenez-leur, quitte à leur répéter, à ne pas goûter ni même toucher les plantes. La répétition a des vertus pédagogiques !

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

    Le saviez-vous ?

    La confusion de plantes provoque des cas d’intoxications graves.

    Chaque année, on recense environ 250 cas d’intoxications aux plantes d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Et en seulement six ans (entre 2012 et 2018), 1 872 cas de confusion entre des plantes toxiques et comestibles ont été recensés(1).

    2 Repérer les signes d’intoxication aux plantes

    Que ce soient ses baies, ses feuilles ou ses tiges, certaines plantes contiennent des substances toxiques dont l’ingestion en grande quantité nécessite une prise en charge en hôpital(2). Une intoxication aux plantes provoque généralement des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et des diarrhées. Certaines plantes, comme le vératre (confondu avec la gentiane) ou la belladone (confondue avec le raisin), causent des symptômes plus graves : troubles cardiaques ou neurologiques. Si rien n’est fait, l’intoxication peut mener au décès.

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

     

    Des plantes toxiques pour votre animal

    3 Que faire en cas d’intoxication ?

    En cas de contact cutané : retirez les vêtements touchés et lavez la peau avec du savon et de l’eau tiède pendant 15 minutes.

    En cas de contact oculaire : rincez l’œil avec de l’eau tiède pendant 15 minutes.

    En cas d’ingestion : retirez soigneusement le reste de la plante de la bouche de votre enfant ou de votre animal, puis donnez-lui un peu d’eau à boire.

    Quelle que soit l’intoxication par plante, contactez le centre antipoison de votre ville afin de connaître les mesures à prendre. Vous pouvez aussi consulter directement votre médecin traitant ou contacter votre vétérinaire en indiquant le nom de la plante en cause. En cas d’urgence vitale (coma ou détresse respiratoire), appelez immédiatement le 15.

     

    Muguet et plantes toxiques au printemps : attention au risque d’ingestion !

     

    Étiquettes et photos

    Conservez toutes les étiquettes des plantes achetées en jardinerie. Ainsi, en cas d’ingestion, vous saurez communiquer le nom de la plante aux professionnels de santé. Et si vous partez à la cueillette, pensez à prendre en photo les plantes récoltées de sorte à pouvoir les montrer aux professionnels de santé en cas d’intoxication !

    L’Essentiel de l’article

    • Tenez les plantes toxiques hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
    • Douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées sont les principaux symptômes d’une intoxication aux plantes.
    • En cas d’intoxication, appelez le 15 ou un centre antipoison.

    (1) Agence nationale de sécurité sanitaire (ANES)
    (2) Centre antipoison belge, Muguet (Convallara majalis)
    * Centre Antipoison Animal et Environnemental de l’Ouest, Plantes toxiques
  • Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Ces idées reçues sur la sexualité des ados

    Vrai-Faux sur la sexualité des ados

    Les ados d’aujourd’hui ont leur premier rapport sexuel plus tôt que leurs aînés. Ils comptent plus de partenaires et plus de rapports à risques que les générations précédentes. Ils sont imprudents en matière de contraception, accros aux pornos, passionnés de sextos et friands de pratiques toujours plus poussées. Autant de préjugés, souvent infondés, qui planent encore sur la sexualité des moins de 20 ans.

    “Faites confiance à la jeunesse et donnez-leur les clés pour se protéger.”

    Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida

    “Il y a souvent une perception erronée de la jeunesse,” souligne Pauline, coordinatrice Prévention chez Solidarité Sida. Selon elle, le plus important reste de promouvoir le plaisir dans la sexualité tout en éveillant aux risques, notamment des MST/IST.

    24 % des jeunes n’utilisent pas systématiquement le préservatif

    Sondage Ifop – Bilendi Mars 2020 – Sidaction

    Un chiffre qui illustre bien que “les jeunes ont conscience des risques, mais ils pensent que cela ne leur arrivera pas,” selon Pauline. La prévention reste donc de mise !

    Lire aussi : Préservatif : comment l’utiliser sans tout faire capoter ?

  • Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

    Pour profiter sans danger de votre séjour à la montagne, il convient de connaître les risques et d’adopter les bons réflexes. Suivez le guide !


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    Préparez-vous physiquement

    Que vous soyez skieur débutant ou confirmé, personne n’est à l’abri d’une mauvaise chute sur les pistes. « C’est ce qu’on appelle l’accident du troisième jour », explique Bastien Kynast, accompagnateur en montagne. Les stations de ski observent en effet un pic d’accidents de ski en début de séjour. « La plupart de ces blessures s’expliquent par la fatigue accumulée et un manque de préparation physique » observe le professionnel de montagne. Pour skier sans danger, musclez-vous en faisant quelques exercices à la maison plusieurs semaines en amont.


    2

    Vérifiez votre matériel

    Avant de rejoindre les pistes ou les chemins de randonnée, vérifiez votre matériel et assurez-vous qu’il soit de qualité et en bon état. Il est important de choisir des skis adaptés à votre niveau et de s’assurer que les fixations maintiennent correctement vos chaussures. Le port du casque est également fortement conseillé pour tous les skieurs, quel que soit leur âge et leur niveau. Les enfants en cours de ski ont l’obligation de porter un casque. Privilégiez des vêtements de sport adaptés à la météo (isolants, imperméables et respirants) et n’oubliez pas de porter des lunettes de soleil ou un masque pour protéger vos yeux de la réverbération sur la neige. Par précaution, testez votre altimètre, boussole et GPS et pensez à recharger votre téléphone portable avant de partir.


    3

    Choisissez une randonnée adaptée à votre niveau

    Pour ceux qui préfèrent découvrir la montagne en raquettes plutôt qu’à skis, il convient d’être tout aussi vigilant. « Le principal est de ne pas surestimer son niveau et de partir en randonnée toujours à plusieurs », recommande Bastien Kynast. Si vous avez de jeunes enfants, préférez une balade familiale de quelques heures avec un itinéraire accessible à tous plutôt qu’une randonnée d’une journée, qui nécessite une bonne condition physique.

    Lorsque vous partez en randonnée, « il faut aussi prendre en compte le dénivelé cumulé plus que le nombre de kilomètres. Celui-ci vous donne la distance totale d’ascension que vous allez rencontrer et donc un aperçu de la difficulté de la randonnée » explique l’accompagnateur en montagne.

    50 000

    interventions ont lieu chaque année sur le domaine skiable français.*


    4

    Sécurisez votre parcours

    Que ce soit en raquettes ou à skis, suivez les pistes balisées et les panneaux de signalisation en montagne. La raison est très simple : « en cas d’accident, il est beaucoup plus facile pour les secouristes de vous retrouver si vous êtes sur un sentier ou un chemin » indique Bastien Kynast.

    Vous souhaitez faire du hors-piste ? Faites-vous accompagner par un professionnel pour sécuriser votre pratique, comme un moniteur de ski ou un guide de haute montagne, par exemple. De plus, pensez à prendre en compte les prévisions météorologiques avant de partir et assurez-vous de rentrer avant que la nuit ne tombe.

     

    Sports d’hiver à la montagne : comment prévenir les risques d’accident ?

     

    VOUS ÊTES FAN DE SKI ?

    En montagne, le contrat Garantie Accident Macif vous protège en cas de pépin* !

     

    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Préparez-vous physiquement plusieurs semaines avant votre séjour au ski.
    • Ne partez jamais seul en montagne et prenez de quoi alerter les secours.
    • Vérifiez le bon état de votre matériel.
    • Faites-vous accompagner par un professionnel de la montagne pour faire du hors-piste.

    Domaines Skiables 2022

  • Enfants : le petit-déjeuner parfait pour la rentrée !

    Enfants : le petit-déjeuner parfait pour la rentrée !

    Le petit-déjeuner est un repas essentiel pour bien commencer la journée et être attentif en classe. Il permet également à votre enfant d’acquérir, dès le plus jeune âge, de bonnes habitudes alimentaires. Voici les clés pour bien démarrer la journée, à table et en famille.


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    Le petit-déjeuner, le plein de vitalité !

    Votre enfant fait la moue devant son petit-déjeuner ? Pourtant ce premier repas de la journée est très important. Il représente 20 à 25 % (1) des apports énergétiques journaliers. Autant dire qu’il ne compte pas pour du beurre ! Il permet de rompre le jeûne de la nuit, de s’hydrater et de faire le plein de calcium et de vitamines ! « Le matin, l’enfant a besoin de calories pour courir pendant la récré, être attentif en classe et éviter l’hypoglycémie », explique le Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre.


    2

    Le petit-déjeuner, la fin des petites faims

    Faire l’impasse sur le petit-déj’, c’est aussi risquer la fringale ou le grignotage trop sucré. « Beaucoup d’enfants n’aiment pas la cantine et mangent peu le midi. S’ils doivent attendre le goûter pour manger, ça fait long ! Et les collations vers 10-11 h ne sont pas toujours équilibrées », ajoute la pédiatre.

    Le matin, c’est souvent la course pour aller à l’école et vos enfants ne veulent pas prendre le temps de manger ? « Si on peut, c’est bien de prendre les repas en famille. C’est plus convivial et motivant. On donne l’exemple. On peut aussi préparer le petit-déjeuner la veille et lever les enfants plus tôt. Ça leur laisse le temps de se préparer et d’avoir un peu plus d’appétit », suggère le Dr Rondeleux.


    3

    Variez les plaisirs !

    Pour un petit-déjeuner équilibré, quatre grands types d’aliments sont conseillés. « Il faut un produit laitier (lait, yaourt…), un céréalier (du pain ou des céréales peu sucrées), un fruit entier ou pressé et une boisson chaude ou froide », rappelle la pédiatre. Vous pouvez varier les plaisirs en changeant chaque matin les aliments proposés. Le mieux est de proposer plusieurs alternatives équilibrées à votre enfant et le laisser choisir ce qui lui fait envie. De cette façon, il mangera sainement sans rechigner. Votre enfant souffre d’allergies alimentaires ? Consultez votre pédiatre pour qu’il vous propose des menus adaptés.

    Vaisselle colorée ou à l’effigie de leurs personnages préférés, fruits découpés de façon ludique ou encore éléments disposés de façon à créer un visage dans l’assiette… N’hésitez pas à faire jouer votre créativité (et celle de votre enfant) pour lui donner envie de manger le matin !

    Chiffre clé

    30 % des enfants ne prennent pas de petit-déjeuner tous les matins. (1)


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    Quel petit-déjeuner pour bien commencer la journée ?

    Enfants : le petit-déjeuner parfait pour la rentrée !

     

    Merci au Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre et fondatrice de monpediatre.net, pour ses conseils.

    L’Essentiel de l’article

    • Le petit-déjeuner assure 20 à 25 % des apports journaliers recommandés. (1)
    • Il permet un équilibre alimentaire et évite les grignotages.
    • Un réveil plus tôt permet d’avoir faim et de prendre le temps de manger, si possible en famille.

    (1) Crédoc, « Le petit-déjeuner, un repas essentiel de plus en plus délaissé et simplifié », 2015

  • Reprends le contrôle : le podcast qui libère la parole sur les addictions

    À partir de quel moment est-on dépendant ? Comment détecter et éviter des comportements à risque, notamment sur la route, chez soi et chez les autres ? A-t-on besoin d’aide ? Des questions qui se posent face à des consommations de substances addictives, en particulier chez les jeunes. Dans Reprends le contrôle, signé Macif, quatre témoins âgés de 21 à 28 ans ont choisi de raconter leur consommation d’alcool ou de drogues, les années passées sans se poser de questions, le moment où les choses ont basculé et comment ils et elles sortent la tête de l’eau aujourd’hui. Si ces témoins veulent partager leur histoire, c’est parce que finalement, ça n’arrive pas qu’aux autres. C’est d’ailleurs ce que confirme Jessica Sautron, psychologue : « l’addiction peut concerner tout le monde, et ça commence tôt. »

    Lire aussi : Consommation de drogues, comment savoir si on est addict ?

    Épisode 1 – « J’ai mis ma vie en danger plusieurs fois à cause de l’alcool » – Thomas

    Soirées trop arrosées, désinhibition sous l’effet groupe, prises de risques inouïs… À 26 ans, Thomas a déjà mis en danger sa vie plusieurs fois sous l’effet de l’alcool et des drogues, mais à l’époque les conséquences n’avaient pas d’importance pour lui. Jusqu’au jour où il s’est fait très peur en ne passant pas loin d’un accident fatal.

    Épisode 2 – « Je trouvais toujours des excuses pour boire » – Charlotte

    Avec une enfance baignée dans les traditions familiales de consommation d’alcool, des études supérieures aux soirées particulièrement arrosées et l’ouverture de son propre bar/restaurant, Charlotte a bu dès son jeune âge, sans modération. Aujourd’hui, à 28 ans, elle est sobre depuis plus d’un an, mais sait que l’alcool ne pourra plus jamais faire partie de sa vie.

    Lire aussi : Les jeunes et l’alcool : il y a comme un hic en France !

    Épisode 3 – « C’était impensable de passer une soirée sans consommer » – Elin

    LSD, ecstasy, speed cannabis…Pour Elin, 23 ans, les drogues se sont agrégées les unes aux autres, rendant encore plus compliquée la possibilité de les abandonner. Mais la jeune femme veut reprendre le contrôle sur sa consommation et ce qu’elle fait subir à sa santé.

    Lire aussi : Connaissez-vous les dangers des drogues ?

    Épisode 4 – « Mon joint seul dans mon lit, j’arrive pas à le lâcher » – Cédric

    Depuis ses 17 ans, Cédric consomme du cannabis quotidiennement. À tout juste 21 ans, son addiction l’a menée à plusieurs reprises devant la justice. Si la prise de conscience est là et qu’il voudrait bien en finir avec le cannabis, l’arrêt total n’est pas si évident.

     

    Face à l’addiction et l’usage de substances, de nombreux organismes existent pour vous écouter, vous renseigner et vous aider : les Maisons des Adolescents, les Missions Locales, les Espaces Santé Jeunes.

    Vous avez besoin d’aide ?

    Drogues info service : 01 70 23 13 13 – Gratuit – 8h-2h

    www.drogues-info-service.fr

  • Consommation de drogues : comment savoir si on est addict ?

    Pour détecter un risque de dépendance, il s’agit d’abord de se poser quelques questions pour faire le point, car comme le dit Jessica Sautron, psychologue, « l’addiction peut concerner tout le monde et ça commence tôt. »

    La fête est plus folle (ou pas)

    Faire une soirée sans alcool, ça n’a aucun intérêt.

    Avant la fête, je m’échauffe en buvant un ou deux verres.

    Un nouveau produit circule dans la soirée, il faut l’essayer !

    Je ne sais plus combien de verres / de joints / de doses j’ai consommé hier soir.

    Un weekend sans soirée, c’est un weekend gâché !

    Vivement le weekend pour faire la fête ! (on est que lundi matin)

    Si vous vous faites régulièrement une ou plusieurs de ces réflexions, il pourrait s’avérer utile de faire un point sur votre consommation. Parlez-en autour de vous, avec des proches, si possible qui ne consomment pas ou peu, en qui vous avez confiance et qui ont l’habitude d’être francs avec vous. « L’entourage peut aussi donner des alertes en posant des questions simples sur la consommation et comment serait la vie sans celle-ci » complète Jessica Sautron, psychologue.

    Consommation dans la vie de tous les jours

    J’ai du mal à me concentrer sur mes activités habituelles.

    Je n’ai plus de motivation pour rien.

    Je consomme même en solo et en dehors de moments festifs.

    Tous mes amis consomment, les autres je les vois moins qu’avant, voire plus du tout.

    Mes proches se plaignent de ma consommation, on se prend souvent la tête sur ce sujet.

    J’ai du mal à dormir et/ou la fatigue me pèse tout le temps.

    J’ai parfois des crises d’angoisse ou de colère sans savoir pourquoi.

    Je sais pas dire non à un verre / un joint / une dose.

    Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces situations, n’hésitez pas à demander de l’aide à vos proches mais aussi à des professionnels. « La prise en charge des addictions est multimodale, avec le médecin, le ou la psychologue ou psychiatre, on peut avoir des groupes de parole, des thérapies centrées sur le corps, des thérapies qui permettent la gestion des émotions, explique Jessica Sautron, mais la porte d’entrée c’est prendre conscience qu’on a un souci. »

    Lire aussi : Connaissez-vous les dangers des drogues ?

     

    De nombreux organismes existent également pour vous écouter, vous renseigner et vous aider : les Maisons des Adolescents, les Missions Locales, les Espaces Santé Jeunes.

    Besoin d’aide ?

    Drogues info service : 01 70 23 13 13 – Gratuit – 8h-2h

    www.drogues-info-service.fr

     

  • Comment détecter et surmonter une dépression post-partum ?

    Comment détecter et surmonter une dépression post-partum ?

     

     

    Quels sont les principaux symptômes d’une dépression post-partum ?

    Nathalie Parent : Les symptômes courants sont psychologiques comme un manque d’intérêt et de plaisir au quotidien, de la tristesse, de l’irritabilité, de l’anxiété et la sensation de se sentir dépassée. Il y a aussi des signes physiques : des problèmes de sommeil, de la fatigue et un manque d’énergie, une modification de l’appétit, un ralentissement général. La mère peut aussi négliger sa propre hygiène.

    Quels sont les symptômes moins courants mais qu’il ne faut pas négliger ?

    N.P. : Un état de confusion de la mère, avec notamment des délires ou des hallucinations, doit alerter. Rester couchée en boule toute la journée ou ne pas réagir aux pleurs de son bébé sont aussi des signes de dépression.

    Lire aussi : Ex Utero-Saison 2 : le podcast pour briser les tabous de la parentalité

    Quelles sont les différences entre un baby blues et une dépression post-partum ?

    N.P. : Une grande majorité des femmes (environ 60 à 80%) connaissent un épisode de déprime qui survient dans les deux premières semaines après l’accouchement et qui dure en moyenne deux jours. On parle alors de pleurs, d’une émotivité importante accompagnée d’un sentiment d’incompétence. Le baby blues est la plupart du temps sans lendemain, ce qui est fort différent de la dépression dont le pic des symptômes se situe entre 10 jours et 2 mois suivant l’accouchement et peuvent survenir jusqu’à deux ans post-partum.

    Est-ce que cela peut arriver à toutes les femmes ?

    N.P. : Ça peut arriver à n’importe qui. Il y a des facteurs de protection, dont un bon réseau social et de soutien, une bonne hygiène de vie, une bonne santé physique et psychologique, l’absence de trauma, ainsi que des facteurs prédisposants, tels que la solitude, l’isolement, un événement traumatisant, une grossesse et/ ou un accouchement difficile, un bébé qui présente une ou des problématiques…

    Une femme ayant subi une dépression prénatale est-elle plus à risque ?

    N.P. : Quand on pose la question au niveau médical, la réponse est oui. Mais de mon point de vue clinique, une personne qui a fait une dépression et qui a travaillé les éléments qui l’ont conduit à sa dépression, peut être plus outillée pour voir venir et éviter de vivre un nouvel événement dépressif.

    Lire aussi : La dépression prénatale, une réalité encore trop méconnue

    Si une femme a subi une dépression après son premier bébé, y a-t-il plus de risques qu’elle en refasse une après le second ?

    N.P. : Il n’y a pas deux post-partum pareils. Chaque grossesse, chaque bébé, chaque accouchement est unique et différent donc ce n’est pas parce qu’une mère a fait une dépression au premier bébé qu’elle en fera une au prochain ni aux suivants.

    Est-ce qu’il y a encore une grande méconnaissance de la dépression post-partum chez les partenaires, et le grand public en général ?

    N.P. : Oui et un grand tabou. J’entends encore dire autour des mères « tu dois être contente, tu as un bébé en bonne santé » comme si cela suffisait. Ce type de remarques viennent en réalité nier l’état affectif très personnel à la mère. C’est une image idéalisée que la société a imposé et que les femmes ont intégré. Elles gardent cette image de « tout doit bien aller » en elles et s’obligent à la projeter vers l’extérieur.

    Lire aussi : Post-accouchement : les bons réflexes à avoir après la naissance de bébé

    Quels sont vos conseils pour la femme pour surmonter cette épreuve ?

    N.P. : Être entourée par la famille, les amis, ne pas rester seule est essentiel. Avoir du soutien pour répondre aux besoins du bébé et à la gestion du quotidien est nécessaire. Il faut également oser exprimer ses émotions même s’il y a de la culpabilité car cela libère vraiment. Une thérapie pour comprendre l’état dépressif et lui donner du sens peut s’avérer bénéfique. Dans certains cas, la médication peut être nécessaire et même si cela est difficile, il faut réussir à accepter cette aide.

    Quels sont vos conseils pour le.la partenaire pour aider une mère en dépression ?

    N.P. : Rester présent.e auprès de la mère et du bébé, partager les tâches du quotidien et imposer à la maman du repos ou du temps pour elle. Ne pas hésiter non plus à en parler autour de soi avec des amis ou de la famille.

    Vers qui se tourner ?

    N.P. : Le médecin de famille, un psychologue, les lignes d’écoute, les associations de parents : il existe de nombreuses ressources pour trouver de l’aide.

    Vous avez besoin d’aide ?

    Allo parents bébé au 0 800 00 34 56 – Du lundi au vendredi de 10h à 13H et de 14h à 18h. Des professionnels de la petite enfance sont à votre écoute. Numéro vert national anonyme et gratuit créé par l’association Enfance et Partage.

    (1) Collège National des Sages-femmes

  • La Drogue : Dans tes rêves vs la réalité !

    « T’inquiètes, je maîtrise, j’ai pas bu tant que ça ! », « Oh j’ai l’habitude, j’ai une haute tolérance ! » ou encore « On en a pour même pas 10 minutes de route, ça va le faire ! » Combien de fois avez-vous entendu, ou prononcé, ces phrases ? Sans doute trop ! Plus de 4 jeunes sur 5 ont déjà adopté un comportement à risque(1) dans leurs déplacements en raison de leur consommation. Pourtant, que ce soit avant un trajet en voiture, en moto, en trottinette, à vélo ou même à pied, consommer de la drogue comporte toujours des dangers.

    Lire aussi : Test : connaissez-vous les dangers des drogues ?

     

    2 jeunes sur 5

    déclarent être déjà rentrés, en tant que passager, avec un conducteur sous l’emprise de drogues ou d’alcool.(1)

    Alors pourquoi les jeunes âgés de 16 à 30 ans prennent-ils de tels risques ? Probablement parce qu’ils minimisent les dangers, pensant que cela n’arrive qu’aux autres. Malheureusement, chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d’alcool – pourtant interdite au volant. Et il n’y a pas que sur la route que l’usage de substances – légales (alcool, à partir de 18 ans) ou illégales (cannabis, cocaïne, LSD, ecstasy, héroïne, entre autres) – peuvent poser problème : en cours, au travail, dans la rue… Ne sous-estimez pas les effets sur la santé ni les dangers pour les autres !

    Lire aussi : Prendre conscience des impacts de la drogue avec Ludovik

     

    Que dit la loi ?

    Les consommateurs de drogues, dont les usagers de cannabis, peuvent recevoir une amende de 200 €.(2)

    1 Baromètre « Les addictions et leurs conséquences chez les jeunes » – Ipsos-Macif 2022

    2Service Public 2021

  • Maison des femmes : pour une prise en charge des victimes de violence

    Maison des femmes : pour une prise en charge des victimes de violence

    Derrière le service de maternité de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, se trouve un petit bâtiment en pierre dédié à l’accompagnement des femmes victimes de violence. Rattaché au département universitaire de gynécologie périnatale, cet espace a ouvert officiellement le 22 novembre 2021 dans le 18e arrondissement de Paris, parallèlement à celles des hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et de l’Hôtel-Dieu. « Depuis un an, nous avons accueilli 266 patientes que l’on a reçues au minimum une fois », partage Amélie Glading, sage-femme de formation et coordinatrice du lieu.

    Plusieurs professionnelles travaillent ensemble dans ces mêmes locaux : une sage-femme, une infirmière et une psychologque y sont à temps plein, une travailleuse sociale, une aide-soignante et une psychiatre à mi-temps, et une juriste du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (DIDFF) intervient une fois par semaine.

    L’objectif : créer une première accroche, évaluer les besoins des patientes au niveau médical, social, psychologique et juridique et faire le pont entre les différentes structures sociales et médicales : « Si une femme se présente aux urgences ou en consultation de maternité et déclare des violences conjugales, elle peut être adressée directement à nous », abonde Amélie Glading.

    Lire aussi : Violences intrafamiliales : quels signaux repérer pour venir en aide aux victimes ?

     

    Un suivi personnalisé

    Lorsqu’une femme arrive dans la structure, le maître-mot du personnel de la maison des femmes, c’est l’adaptation : « Nous fonctionnons différemment avec chaque personne car nous rencontrons tout type de situation, relève Amélie Glading. Nous voyons des femmes qui vivent sous le toit de leur agresseur, d’autres qui sont séparées depuis plusieurs années et qui subissent des violences lors des décisions de justice, ou bien encore des femmes qui prennent conscience de leurs traumatismes et veulent porter plainte. » La plupart des patientes consultent pour des violences conjugales et sont suivies sur une période qui peut varier de quatre mois à un an. Concernant le type de violence, le spectre est large, allant des violences économiques et administratives aux violences physiques, psychologiques ou encore sexuelles.

    « À chaque fois qu’il y a des violences physiques, il y a des violences psychologiques. »

    Amélie Glading, sage-femme de formation et coordinatrice de la maison des femmes

    « Les violences psychologiques sont difficiles à mettre en évidence, car ces femmes ont parfois du mal à se rendre compte des violences qu’elles subissent. » C’est aussi pour cette raison que le suivi est pris en charge par différentes professionnelles, avec toutefois un ordre de priorité : « c’est l’infirmière ou l’aide-soignante qui réalisent le premier entretien, explique Céline Conan aide-soignante récemment spécialisée sur l’accompagnement des femmes victimes de violence. Nous suivons, lors de ce premier échange, une trame où nous rassemblons les coordonnées et la situation de la patiente. C’est assez différent de notre rôle de base, et cela peut être frustrant de ne pas trouver de solutions tout de suite. »

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    Quand l’urgence social prime

    Parfois, certaines situations demandent une prise en charge d’urgence. « Nous rencontrons des femmes qui n’ont pas accès à la sécurité sociale, aux aides de la caf et qui ont besoin d’être relogé rapidement… Elles sont totalement perdues lorsqu’elles arrivent », soutient Nadège Désert, éducatrice spécialisée de formation, employée par l’association Halte aide aux femmes battues et Libres terres des femmes, et par la maison des femmes pour laquelle elle réalise des permanences sociales deux à trois fois par semaine.

    Les besoins sociaux peuvent aller du remboursement de dettes, à la réinsertion professionnelle jusqu’à l’hébergement d’urgence. Nadège Désert joue alors un rôle de coordination entre les différents services sociaux : « Nous avons par exemple construit des liens très étroits avec le Samu Social. Dans les cas de demande d’hébergement d’urgence, nous trouvons une solution généralement le jour même ou le lendemain. » Certaines personnes bénéficient également d’un hébergement à long terme, mais les conditions sont souvent précaires. « Pour les aider à retrouver une situation stable, nous avons mis en place un partenariat avec la Caf de Paris afin de réduire les délais de traitement de leur dossier », souligne Nadège Désert.

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    Pour le personnel, cet accompagnement social est crucial : « Si les questions des conditions matérielles ne sont pas réglées, nous ne pouvons pas travailler dans de bonnes conditions », rappelle la psychologue de l’établissement, Hélène Ferrary. L’accompagnement psychologique vient donc après la mise en place d’un environnement stable pour la victime. Le suivi peut être à la fois individuel et groupal. « Écouter le récit des autres peut créer des résonances avec son propre vécu, aider à se sentir moins seule… Et cela se ressent ensuite dans les entretiens individuels. »

    La maison des femmes a aussi développé d’autres démarches de soin autour de l’estime de soi, comme l’atelier « Réparer l’intime », déjà en place depuis plusieurs années à la maison des femmes de Saint-Denis, ou encore des séances de yoga, de sophrologie ou encore un atelier de karaté proposé par l’association Fight for dignity.

    Un environnement sécurisant

    Tout est pensé pour créer des conditions de suivi optimales. Depuis le 1er juillet 2021, la maison des femmes de l’hôpital Bichat organise une permanence avec des policiers de la brigade locale de protection des familles de la préfecture de Paris. « Nous nous sommes encore une fois inspirées de ce qui se faisait à Saint-Denis, qui est la première municipalité à avoir expérimenté ce type de dispositif », estime Amélie Glading. Les policiers reçoivent donc les femmes qui ont été victimes de violences conjugales directement dans les locaux de la maison des femmes, peu importe l’arrondissement ou le département concerné par leur plainte. « Nous prenons le temps d’accueillir les policiers dans de bonnes conditions pour qu’ils puissent se concentrer sur leur mission, et la qualité des plaintes qui en ressort est excellente », abonde Amélie Glading.

    « Sur les femmes qui ont fini par porter plainte, 90 % d’entre elles ne l’auraient pas fait sans ce dispositif. »

    Amélie Glading, sage-femme de formation et coordinatrice de la maison des femmes

    Cette collaboration est renforcée par le soutien de la juriste Anouck Laubé qui suit les victimes de violence tout au long de leur procédure : « C’est un travail qui s’effectue en amont avec la patiente. Il m’arrive également de faire un récapitulatif à mes collègues pour qu’elles puissent faciliter le dialogue avec les policiers lors du dépôt », résume-t-elle.

    Le bilan de l’année s’avère donc concluant, pour cette équipe qui se projette déjà dans de nombreux projets : « Nous aimerions développer de la recherche et de la formation et avoir davantage d’interactions avec les autres maisons des femmes », s’enthousiasme Amélie Glading qui prévoit de dédier un budget spécifique pour former les sages-femmes. « Notre projet, à long terme, c’est de former et de sensibiliser le personnel du plus grand nombre d’établissements de santé », conclut-elle.

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