Étiquette : Santé

  • La Covid-19 et les impacts sur la santé mentale des enfants

    Cours à la maison, sorties limitées, activités sportives suspendues, port du masque toute la journée… Depuis plus d’un an, les plus jeunes ont vu leur quotidien complètement chamboulé. Les enfants et les ados peuvent alors éprouver de grandes difficultés face à ces changements. En tant que parents, comment détecter une éventuelle détresse psychologique et comment agir pour aider son enfant ? Benjamin Landman, chef de clinique au service psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Hôpital Robert-Debré AP-HP à Paris, vous donne ses conseils.

    Lire aussi : Confinement : quels impacts sur la santé ?

    Pour plus d’infos

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    Au moins 1 jeune (enfant/adolescent) sur 7

    dans le monde

    a subi des mesures de confinement dans son quotidien pendant la majeure partie de l’année 2020. (Unicef 2021)

    L’impact du masque dans le quotidien des enfants

    Porter un masque au quotidien, dans la rue ou à l’école n’aurait pas d’impact sur les capacités à communiquer chez la plupart des enfants. « La majorité des enfants, sauf cas particuliers comme les enfants avec des difficultés auditives, s’adapte à la mise en place du masque et à son utilisation, observe le Dr Landman. À ce jour, le port du masque ne constitue pas non plus un facteur particulier pour avoir des troubles de l’humeur. » Selon le médecin, c’est plutôt le fait de ne pas avoir accès à un masque dans des situations potentiellement contaminantes qui peut constituer un facteur d’anxiété et de mal-être pour l’enfant qui a alors l’impression d’être plus exposé.

    “La plupart des enfants ont compris que le masque était un facteur de protection. Les enfants sont très sensibles au fait que leurs proches, notamment leurs grands-parents, puissent tomber malades.”

    Dr Benjamin Landman

    Quels signes de détresse psychologique chez l’enfant ?

    Dans ce contexte de crise sanitaire, il est important de pouvoir repérer les signaux d’alerte chez son enfant. Pour les plus jeunes, il s’agit d’être particulièrement attentif aux différentes formes de régression de comportement tels que le retour des pipis au lit ou des grandes demandes de réassurance par des enfants habituellement joyeux et autonomes. « Avant l’école primaire, de un à trois ans, la capacité d’expression des émotions est parfois limitée, donc un chamboulement va se voir dans les comportements au quotidien, une façon de manger différente ou des difficultés à s’endormir par exemple, explique le Dr Landman. De 3 à 6 ans, la capacité à mettre des mots sur ses émotions se développe et ils peuvent exprimer leurs peurs, leurs interrogations face à ce qui se passe. »

    Lire aussi : Comment repérer le stress chez l’enfant et l’aider à le gérer ?

    Pour les plus grands, notamment les adolescents, une tristesse importante, un repli sur soi-même voire une agressivité inhabituelle peuvent être des signes d’une détresse psychologique. « Les adolescents peuvent également exprimer des craintes sur le futur de leur parcours académique, voyant que leurs études sont mises à mal par la crise sanitaire. C’est une peur à prendre en compte. » Le mal-être de l’enfant peut aussi se traduire par le développement d’une phobie des endroits très fréquentés, voire même de l’école.

    Lire aussi : Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    “Les parents sont les meilleurs juges pour constater des changements chez leurs enfants. Ils doivent faire confiance en leur capacité à repérer des signaux et veiller à ouvrir au maximum le dialogue.”

    Dr Benjamin Landman

    Comment rassurer son enfant face à la crise sanitaire?

    Pendant cette période où les parents eux-mêmes peuvent être préoccupés par leur santé, leur emploi ou leur situation économique, l’important est de veiller à ne pas transmettre cette anxiété aux enfants. « Si ces sujets sont fréquemment abordés par les adultes à la maison, ça peut transférer le stress vers l’enfant », souligne le Dr Landman. De même pour ce que l’enfant pourrait entendre à l’école ou à la télévision. « Il faut recontextualiser les informations reçues par les plus jeunes. Il faut filtrer ces données, sans les censurer, mais plutôt en reformulant à l’échelle de compréhension de son enfant. »

    Lire aussi : Chômage d’un parent, comment en parler à son enfant ?

    Activités physiques régulières, maintien des liens sociaux tout en respectant les gestes barrière, objectifs à court terme… Il est également important de redonner à votre enfant des perspectives et du rythme au quotidien pour qu’il recommence à se projeter dans une vie plus “normale”. « Si on se projette en permanence à la fin de la crise Covid, le temps va paraître trop long, observe le Dr Landman. Beaucoup d’enfants ont déjà compris qu’on n’est pas maître de la durée de la crise, donc il ne faut pas attendre la fin hypothétique pour commencer de nouveaux projets. »

    Détresse psychologique chez l’enfant : vers qui se tourner ?

    Et si malgré votre intervention et votre accompagnement votre enfant continue de présenter des signes de mal-être, le pédiatre reste l’interlocuteur à privilégier en premier lieu. « Il faut pouvoir solliciter une aide, au moins celle du pédiatre pour qu’il puisse vous orienter dans un second temps. »

    Psychologue spécialiste de l’enfance, psychiatre, psychologue scolaire, centre médicaux-psychologiques régionaux, de nombreux interlocuteurs et structures peuvent vous aider à accompagner votre enfant. L’important est de réagir rapidement car « une prise en charge le plus tôt possible permet d’éviter un enkystements des difficultés ».

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  • Tatouage : 4 précautions à prendre avant de se faire tatouer

    Tatouage : 4 précautions à prendre avant de se faire tatouer


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    Bien choisir son tatoueur : fiez-vous au bouche-à-oreille !

    Prenez le temps de découvrir plusieurs salons de tatouage pour discuter de votre projet et checker les conditions de travail et l’hygiène. Sur ce point, sachez que tous les tatoueurs professionnels doivent respecter un cahier des charges très strict (1) : lavage antiseptique des mains, port de gants à usage unique, utilisation de matériel stérile, etc. Soyez intransigeant ! « Si vous voyez que ce n’est pas le cas, fuyez, car le non-respect de ces règles d’hygiène est susceptible d’entraîner une infection bactérienne, voire la transmission du VIH » prévient Isabelle Rousseaux, médecin dermatologue. À noter que hors épidémie, le port du masque par le tatoueur n’est pas obligatoire, mais vivement conseillé pour éviter toute transmission de germes par voies respiratoires.

    Chiffres-clés

    18 % (2) des Français majeurs sont tatoués (soit + 8 points depuis 2010). Les premiers concernés sont les 25-34 ans : 31 % (2) d’entre eux sont déjà tatoués, puis viennent les 35-49 ans (26 %) et les 18-24 ans (22 %).


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    S’informer sur les contre-indications : prenez soin de votre peau

    « Toutes les maladies de peau comme le psoriasis ou le vitiligo sont des contre-indications aux tatouages », fait remarquer la dermatologue. En effet, l’encre peut être responsable de complications et amplifier vos lésions sur les zones concernées. Idem si vous souffrez d’allergies (encre, métaux, latex…) car le matériel utilisé par le tatoueur peut contenir des allergènes.

    Si vous présentez des troubles de la coagulation (hémophilie), le tatouage est également déconseillé, car vous risquez de saigner abondamment. Autre contre-indication : les maladies chroniques, auto-immunes ou inflammatoires. « Chaque tatouage présente un risque d’infection (malgré les précautions d’hygiène), on évitera donc de tatouer une personne au système immunitaire affaibli, qui peut avoir du mal à cicatriser, explique le Dr Rousseaux. Si vous êtes porteur de l’une de ces maladies, il convient de consulter votre médecin au préalable avant de vous faire tatouer », prévient-elle.

    Enfin, le tatouage est contre-indiqué aux femmes enceintes ou allaitantes. « Il s’agit davantage d’un principe de précaution, car on ne sait pas encore bien comment les encres migrent dans l’organisme », ajoute la dermatologue.


    3

    Déterminez l’emplacement de votre tatouage : évitez certaines parties du corps

    Selon la dermatologue, deux zones sont à éviter. Celle de la colonne vertébrale, notamment pour les femmes. « C’est l’endroit où l’on peut être amené à poser une péridurale avant un accouchement. Le risque est de faire pénétrer des pigments d’encre dans votre moelle épinière » explique-t-elle. La seconde zone à ne pas tatouer, c’est le grain de beauté. « En tatouant une zone avec un ou plusieurs grains de beauté, on ne peut plus voir comment ils évoluent, ce qui rend difficile, pour ne pas dire impossible, le dépistage d’un éventuel cancer de la peau », prévient Isabelle Rousseaux.

    Le saviez-vous ?

    Vous pouvez faire effacer votre tatouage grâce au laser. Cette technique, consiste à pulvériser les particules d’encre dans votre peau afin que votre corps les éliminent naturellement et que le dessin disparaisse. Ce processus est long (comptez entre 5 à 6 séances espacées de 5 à 7 semaines chacune (3)), et coûteux (entre 50 euros la séance pour un tatouage de 3 cm de diamètre et jusqu’à 200 euros ou plus pour un grand tatouage (3)). Le détatouage au laser comporte des risques d’infections et de brûlures de la peau. À ce titre, il doit être pratiqué par un médecin dermatologue spécialisé pour prévenir toute complication. Les séances de laser ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale.


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    Bien choisir son encre de tatouage : privilégiez les tons neutres !

    Les encres noires sont les moins cancérigènes selon une récente étude de Que Choisir Santé (4). Tandis que les encres rouges, bleues, vertes et blanches concentrent le plus de substances néfastes. « Toutes les couleurs contiennent des substances cancérigènes qui sont susceptibles, un jour, de se dégrader dans l’organisme, observe le Dr Rousseaux. Mais ce n’est pas tant le choix de la couleur qui pose le plus problème, mais la quantité utilisée, notamment pour les très grands tatouages », précise-t-elle. Si vous souhaitez vous faire tatouer, privilégiez si possible les tatouages unis à l’encre noire qui représentent le moins de danger.

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    L’Essentiel de l’article

    • Assurez-vous des bonnes conditions d’hygiène du salon de tatouage.
    • En cas de grossesse ou de maladie(s) de peau, le tatouage est contre-indiqué.
    • La colonne vertébrale et les grains de beauté sont des zones à éviter.
    • Le détatouage est un processus long et coûteux.

    (1) Légifrance, Décret n° 2008-149 du 19 février 2008 fixant les conditions d’hygiène et de salubrité relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutanée et du perçage, et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires), 2008
    (2) Ifop pour La Croix, La pratique du tatouage en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, 2017
    (3) AFME, Le détatouage laser pour enlever un tatouage, 2019
    (4) Que choisir, Dossier « Tatouages, du poison dans les encres », 2021
  • Covid-19 : comment mieux retrouver le goût et l’odorat après la maladie ?

    Covid-19 : comment mieux retrouver le goût et l’odorat après la maladie ?


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    Qu’est-ce que l’anosmie ou perte de l’odorat ?

    Pr Sven Saussez. L’anosmie est la perte totale de l’odorat, c’est-à-dire que vous ne sentez plus aucune odeur. C’est le cas le plus fréquent chez les personnes atteintes de la Covid-19, car le virus attaque les cellules nerveuses sensorielles. Ce trouble est généralement transitoire et peut également survenir en cas d’allergies saisonnières, de rhinites à répétition, d’infection ORL, etc. Nous avons constaté chez nos patients ayant contracté le coronavirus que 75 à 85 % d’entre eux récupèrent leur odorat deux mois après la fin de la maladie, sans aucune séquelle.

    Chiffre-clé

    86 % (1) des malades présentant des symptômes légers de la Covid-19 (souche originelle) souffrent d’une perte d’odorat.


    2

    Pourquoi l’anosmie peut engendrer la perte du goût ?

    Pr S.S. Les papilles gustatives de la langue identifient le goût (salé, sucré, acide, etc.) pendant que les nerfs olfactifs (présents dans le nez) identifient les arômes des aliments. C’est la combinaison de ces deux sensations qui vous permet de reconnaître une saveur et de l’apprécier pleinement. Quand votre système olfactif est détérioré par une infection, vous pouvez perdre aussi les arômes et donc la saveur des aliments. On appelle cette perte de goût l’agueusie.


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    Qui et quand consulter lorsque l’on perd l’odorat ?

    Pr S.S. Si dans un délai de 2 à 4 semaines après les premiers symptômes de la Covid-19, votre sens de l’odorat ne revient pas, il faut vous rendre au cabinet de votre médecin traitant (sous réserve que votre test PCR ne soit plus positif) ou consulter en ligne grâce à la téléconsultation. Si besoin, votre médecin vous orientera vers un ORL.

    Vous souffrez d’une perte de l’odorat ou du goût liée à la Covid-19 ?

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    Comment retrouver son odorat ?

    Pr S.S. Pour soigner l’anosmie, la rééducation olfactive fonctionne bien. Environ 60 % (3) des personnes qui suivent un training olfactif retrouvent l’odorat. Cette méthode consiste à sentir deux fois par jour (matin et soir) des huiles essentielles à base de fleurs, de fruits, d’épices ou de plantes aromatiques. Vous pouvez également utiliser des odeurs naturelles fortes comme la cannelle, le vinaigre, les agrumes, la menthe, le café, etc., en privilégiant celles qui vous sont familières et appréciables. Il faut vous concentrer sur l’odeur pendant 5 minutes, sans aucune pollution sensorielle. Vous pouvez répéter cet entraînement durant deux à trois mois, en utilisant les mêmes odeurs jusqu’à amélioration, avant d’en intégrer de nouvelles au fur et à mesure. Pour essayer de récupérer au plus vite vos sens, adoptez également une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes afin d’augmenter vos apports en antioxydants et en vitamine B qui peuvent améliorer la récupération nerveuse.

    Dernier conseil : armez-vous de patience, car la récupération de l’odorat peut, pour certains patients, être lente et difficile à vivre psychologiquement. On estime que 25 à 30 % (4) des personnes souffrant d’anosmie présentent des symptômes dépressifs à long terme. Si vous vous sentez en détresse face à cette perte de sens, parlez-en à vos proches, car ce n’est pas toujours évident pour les personnes non atteintes de comprendre cet handicap invisible. N’hésitez pas non plus à consulter un psychologue si vous vous sentez démunis face à la situation.


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    Quelles peuvent être les séquelles de l’anosmie et comment y pallier ?

    Pr S.S. Durant la période où elles commencent à retrouver leur odorat, certaines personnes développent des fantosmies. Autrement dit, elles sentent des odeurs désagréables (cigarette, fer, vinaigre, chlore…), alors qu’il n’y a rien à sentir ! D’autres perçoivent des odeurs déformées, qui leur inspirent du dégoût (parosmie). Ces hallucinations olfactives surviennent plusieurs semaines après une perte brutale du goût ou de l’odorat. Pour en venir à bout, une seule solution : tout comme pour l’anosmie, il faut rééduquer son nez à sentir les odeurs.

    Bon à savoir :

    L’association Anosmie propose des réunions à distance d’information, de rééducation olfactive et de soutien entre malades.

    La perte d’odorat et de goût pèse sur votre santé mentale ?

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    L’Essentiel de l’article

    • L’anosmie désigne une perte totale de l’odorat.
    • Quand l’odorat est altéré, on perd aussi souvent les arômes des aliments en bouche.
    • L’odorat peut généralement se rééduquer petit à petit grâce au training olfactif.

    (1) Journal of Medicine, Study reports patient-reported loss of smell in 86 % of mild COVID-19 cases, 2021
    (2) Ameli, Le médecin traitant et le parcours de soins coordonnés, 2021
    (3) Anosmie.org
    (4) Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
  • 4 exercices physiques bons pour la santé à faire en appartement

    4 exercices physiques bons pour la santé à faire en appartement

    Quels exercices pour entretenir sa santé ?

    Pas toujours facile de sortir de chez soi. Parce qu’il pleut ou qu’il fait froid. Ou encore parce qu’on est confiné. Et pourtant, vous avez envie de vous défouler, d’évacuer votre trop plein d’énergie. Vous pensez que c’est impossible ? Voici plusieurs exercices physiques simples, qui seuls ou enchaînés, vont vous permettre de vous sentir mieux au bout d’une séance. Le tout en restant dans votre salon ou votre chambre !

    Lire aussi : Comment adapter son alimentation à une baisse d’activité physique ?

    Faire du cardio avec des squats jump

    Debout et bien droit, pieds écartés au niveau des épaules, regardez droit devant vous. Fléchissez vos jambes comme si vous vous asseyez sur une chaise imaginaire. Mettez les fesses en arrière pour garder le bas du dos plat et levez les bras face à vous pendant la descente. Remontez en position initiale en ramenant vos bras le long du corps. Inspirez pendant la descente, expirez pendant la remontée.

     

    4 exercices physiques bons pour la santé à faire en appartement

    Les squats jump renforcent les cuisses mais aussi le cardio. Parallèlement, cela fait aussi travailler l’équilibre.

    Jérôme Vion, coach sportif

    Effectuer une série de sauts

    Les jumping jack (sauts avec écarts)

    4 exercices physiques bons pour la santé à faire en appartement

    Debout, les bras contre le corps, vous sautez pieds écartés en levant les bras au-dessus de votre tête jusqu’à toucher vos mains. Toujours droit, vous resautez en revenant à votre position de départ, bras le long du corps et pieds serrés. Inspirez lorsque vous écartez les jambes, soufflez lors du bond pieds joints.

    Les burpees (sauts de grenouille)

    4 exercices physiques bons pour la santé à faire en appartement

    Position debout, les jambes légèrement écartées à hauteur des épaules. Mettez vous en position de squat mais posez vos paumes devant vos pieds sur le plancher. Lancez vos jambes en arrière, tout en gardant votre appui sur les mains. Faites une pompe en touchant la poitrine au sol. Revenez à votre position précédente, mains au sol et jambes tendues. Sautez en ramenant les pieds vers vos mains, talons au sol, puis revenez en position de squat. Sautez en l’air, les mains en l’air au dessus de votre tête.

    Ces sauts permettent un travail cardio-respiratoire important, une bonne coordination des membres inférieurs et supérieurs et surtout un travail complet du corps.

    Jérôme Vion, coach sportif

    Faire des pompes

    Un grand classique ! Effectuez des pompes (série de 10 ou 15) mais à votre rythme. Sur la pointe des pieds, le dos bien droit, il faut impérativement que votre buste touche le sol avant de remonter ! « Cet exercice fait bien travailler les pectoraux et triceps. C’est une bonne façon aussi de gainer les muscles profonds des abdominaux », souligne Jérôme Vion.

    Vous pouvez également faire des pompes sur les genoux, plus accessibles. Plutôt que d’être sur la pointe des pieds, vous reposez sur vos genoux, les mains sur le sol. « Même si c’est plus facile, cela permet un travail complet des pectoraux comme des muscles profonds abdominaux », rassure le coach.

    Pensez à inspirer en descendant et à expirer lorsque vous remontez.

    Lire aussi : Quel sport quand on a mal au dos ?

    Devenir haltérophile

    À défaut de petits haltères, prenez une bouteille d’eau dans chaque main, les bras le long du corps. Remontez vos bras toujours collés au dessus de votre tête puis revenez à la position initiale. Faites des séries de 5 ou 10. « Les biceps et les épaules sont très sollicités avec cette activité, détaille Jérome Vion. Cela améliore synchronisation et motricité. »

    Quel que soit l’exercice réalisé, n’oubliez pas de vous étirer en fin de séance !

    Lire aussi : Quelles activités physiques pour occuper les enfants en appartement ?

     

    L’Essentiel de l’article

    • Bien respirer pendant les exercices
    • Aller à son propre rythme
    • Adapter l’intensité à sa pratique habituelle
  • Précarité menstruelle, la fin d’un tabou ?

    Précarité menstruelle, la fin d’un tabou ?

    Depuis septembre 2021, les résidences et les services de santé universitaires de l’Hexagone doivent être dotés de distributeurs de tampons et serviettes hygiéniques. « Cette mesure va dans le bon sens, mais nous espérons qu’elle sera déployée à d’autres femmes, au-delà des étudiantes : femmes précaires, sans papier, sans emploi, sans domicile fixe, à la tête de familles monoparentales… De nombreuses personnes sont concernées par la précarité menstruelle », réagissait à l’époque Charlotte Caccialupi, travailleuse sociale et bénévole au sein de l’association Sang rancune 76, qui collecte et distribue des protections hygiéniques.

    Près de 4 millions de Françaises sont victimes de précarité menstruelle

    Ce chiffre de 2023 est deux fois plus élevé qu’en 2021. 

    Sondage OpinionWay pour Règles Élémentaires, publié lundi 6 mars 2023

    Précarité menstruelle : des risques sanitaires et psychologiques

    « Précarité menstruelle » : la médiatisation du terme est récente, mais le milieu associatif alerte depuis des années sur cette réalité trop répandue. En bref, il s’agit de la difficulté économique à se procurer des protections périodiques : serviettes, tampons, culottes ou coupes menstruelles. Quatre millions de femmes en France sont directement concernées. Côté étudiantes, plus d’un tiers d’entre elles estiment avoir besoin d’une aide pour se procurer des protections. Une étudiante sur dix fabrique des ersatz de fortune pour des raisons financières, et une sur vingt utilise du papier toilette. Les enjeux sont loin d’être anecdotiques. La précarité menstruelle peut provoquer de graves troubles physiques : démangeaisons, infections, syndrome du choc toxique pouvant occasionner la mort.

    Les risques sont aussi d’ordre psychologique. Ne pas être protégée pendant ses règles peut diminuer la confiance en soi et accentuer des difficultés de réinsertion sociale, professionnelle et scolaire. Une étude réalisée par l’IFOP pour Dons Solidaires le confirme : 15 % des femmes bénéficiaires de l’association ne se rendent pas à un entretien d’embauche en raison de la précarité menstruelle et 17 % d’entre elles renoncent à sortir.

    Précarité menstruelle et tabou des règles

    Si elle est aujourd’hui mise en lumière, la précarité menstruelle, à la fois conséquence et facteur aggravant des inégalités de genre, est longtemps restée inaudible. La cause, entre autres, au tabou qui entoure les règles. Les périphrases désignant le cycle menstruel, « problèmes de filles », « ragnagnas », « les Anglais qui débarquent », en attestent aujourd’hui encore. « Socialement, et de façon séculaire, les règles sont placées sous le signe de la honte, le sang menstruel est une souillure qui impose de le dissimuler et de se dissimuler, comme en témoignent une multitude de rites d’exclusion et de purification de la femme menstruée à travers l’histoire et dans tous les contextes culturels », analyse Camille Froidevaux-Metterie dans Le corps des femmes, La bataille de l’intime (Philosophie magazine éditeur, 2018).

    L’étymologie de certaines expressions est révélatrice : ainsi, au XVIe siècle, les règles se disaient « catimini », du mot grec katamênia désignant les menstruations (pluriel substantivé de katamênios, de chaque mois). « Nous en avons conservé l’expression qui désigne ce que l’on fait de façon dissimulée ou hypocrite », relève l’auteure Camille Froidevaux-Metterie.

    S’informer et agir contre la précarité menstruelle

    Règles Élémentaires, association de lutte contre la précarité menstruelle

    www.regleselementaires.com

    Sang rancune 76, association de lutte contre la précarité menstruelle

    https://www.facebook.com/sangrancune76/

    Les protections hygiéniques, une nécessité sous-estimée

    De fait, y compris dans le milieu de la solidarité, la question des règles et des besoins qu’elles engendrent est longtemps occultée. « Lors des collectes, l’alimentation a longtemps été privilégiée ; et si les kits d’hygiène masculins contenaient des rasoirs, leurs équivalents féminins étaient la plupart du temps dépourvus de protections périodiques. Les femmes n’osaient pas le demander », observe Charlotte Caccialupi.

    Quand elle créé avec Charline Gérard l’association Sang rancune 76, la trentenaire ne se doutait pas que la structure prendrait autant d’ampleur. « Un peu comme Coluche avec ses Restos du Cœur, nous avons réalisé que nos actions allaient devoir se prolonger bien au-delà de ce que nous avions prévu au départ. Les besoins sont plus forts que nous le pensions », observe Charlotte, qui consacre ses matins, ses pauses-déjeuners et plusieurs de ses soirées à organiser des collectes et des distributions en Seine-Maritime.

    Malgré l’ampleur de la précarité menstruelle, la prise de conscience des pouvoirs publics a été tardive. Ainsi, il faut attendre 2016 pour que le taux de TVA soit abaissé à 5,5 % sur les protections périodiques, auparavant taxées à 20 %, comme n’importe quel produit de luxe. « En 2015, en première lecture, les députés, en majorité des hommes âgés, n’ayant jamais eu à se soucier de ce problème, ont refusé cet abaissement », rappelle Tara Heuzé-Sarmini, fondatrice et directrice de l’association Règles Élémentaires, qui a touché depuis ses débuts plus de 100 000 bénéficiaires à travers l’engagement d’une vingtaine de bénévoles.  

    Aujourd’hui, grâce au combat militant, appuyé entre autres dans l’hémicycle par la sénatrice Patricia Schillinger, « la donne a changé », se réjouit Tara Heuzé-Sarmini. Alors que la thématique était quasi inconnue il y a quelques années, « désormais, des cups menstruelles s’affichent en Une de journaux et le Président de la République dénonce la précarité menstruelle comme une injustice », observe encore la fondatrice de Règles Élémentaires.

    Mais si le tabou se brise enfin, la précarité menstruelle est loin d’être mise à bas. Les freins sont similaires à ceux que rencontre la lutte contre la pauvreté en général : un déficit de données et le choix politique de l’urgence au détriment du long terme. « Bien sûr, les associations sur le terrain se mobilisent, mais leurs résultats sont fragmentés. La précarité menstruelle peut être éradiquer, j’en suis convaincue. Mais elle doit être prise en compte au niveau national dans toute sa complexité. C’est un vrai enjeu », conclut Tara Heuzé-Sarmini.

    (1) 1 ÉtudeIFOPpourDonsSolidaires, 2019.
    (2)  2 La précarité menstruelle chez les étudiant·e·s en France, 2021
  • CBD : quelles sont ses vertus supposées vs réelles ?

    CBD : quelles sont ses vertus supposées vs réelles ?


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    CBD, THC : quelles différences ?

    Le chanvre, plante aussi connue sous le nom de cannabis, contient principalement deux molécules (1) :

    • le THC (tétrahydrocannabinol), substance active majeure et considérée comme une drogue
    • le CBD (cannabidiol) molécule non considérée comme une drogue. « Le CBD est une substance psychoactive au sens où elle agit sur le cerveau. Mais il est beaucoup moins puissant que le THC et il ne crée pas de dépendance ni d’effet euphorisant. », explique le Pr Nicolas Authier, Médecin psychiatre, spécialisé en pharmacologie et addictologie au CHU de Clermont-Ferrand.


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    Quels sont les bienfaits supposés du CBD vs la réalité ?

    Huile de cannabidiol, gélules, crème, boisson gazeuse, biscuits… Suivant un phénomène de mode venu des États-Unis, on peut actuellement trouver le CBD sous diverses formes. Considérée comme une médecine douce, cette substance procurerait un sentiment de bien-être et de détente. Une action confirmée par le Pr Nicolas Authier. « Le cannabidiol a effectivement un effet apaisant et relaxant qui améliorerait potentiellement le sommeil. Cependant, tempère le spécialiste, une insomnie durable nécessite de consulter un médecin pour une prise en charge plus complète. »

    Par ailleurs, si les promoteurs du CBD associent souvent cette substance à d’autres bienfaits, il faut les relativiser car ils ne sont pas avérés. « Le CBD seul n’a pas démontré son efficacité sur les nausées et n’est pas suffisant pour lutter contre les douleurs. Ses effets sur les personnes stressées et/ou souffrant d’addiction sont en cours d’étude. Celles-ci étant souvent réalisées avec des animaux et des extraits de cannabis contenant d’autres molécules que le CBD (terpènes, THC…), leurs résultats seront aussi à démontrer sur l’être humain et à tempérer. C’est la combinaison de plusieurs substances, à des doses différentes, qui permet d’obtenir des effets positifs sur l’organisme », explique le Pr Authier.

    Bon à savoir : que dit la loi ?

    Pour être commercialisé, le CBD extrait de chanvre ne doit pas contenir plus de 0,2 % de THC et le produit fini (huile, crème, biscuit, etc.) ne doit contenir aucune trace de THC. (2) Il vaut donc mieux acheter vos produits à base de cannabidiol en pharmacie (ou parapharmacie) afin de vous assurer de leur qualité.
     

    En effet, la composition des produits contenant du CBD vendus en boutique spécialisée et sur Internet n’est pas toujours garantie. « Il est possible que malgré la loi, ils contiennent aussi du THC, souligne le Pr Nicolas Authier. Le consommateur peut alors se retrouver positif au THC à son insu », prévient le pharmacologue. Vous pourriez alors avoir des crises d’angoisse, de paranoïa, des dysfonctionnements cardiovasculaires, de l’hypertension artérielle.


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    CBD : quelques précautions à prendre

    Un point important à rappeler concernant le cannabidiol : il peut interagir avec certains médicaments et, à forte dose, entraîner des problèmes digestifs ou des troubles de la vigilance. Si vous prenez un traitement, il est donc nécessaire d’en parler avec votre médecin avant d’utiliser du CBD.

    Dans tous les cas, « il est recommandé d’augmenter très progressivement les doses pour vous habituer au CBD et mieux tolérer ses effets, conseille l’expert. Le dosage quotidien recommandé dépend de votre âge, de votre poids et de votre état de santé, mais on considère qu’il ne faut pas dépasser les 160 mg dans une journée » conclut-il. Là encore, prendre l’avis de votre médecin traitant est vivement conseillé.

    Le saviez-vous ?

    Si vous avez besoin de consulter un spécialiste pour vos soucis de sommeil, de stress ou autre maux affectant votre bien-être, le contrat Santé de la Macif rembourse certaines médecines douces : vos séances d’ostéopathie, d’acupuncture, de diététique, de pédicurie et podologie, de chiropraxie, et d’étiopathie sont prises en charge.*

    * À partir de la formule Équilibrée et dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Le CBD est une molécule présente dans le chanvre, mais ce n’est pas un stupéfiant.
    • Le CBD, lorsqu’il est utilisé seul, n’a pas démontré son efficacité sur l’organisme.
    • Il convient d’acheter vos produits à base de CBD en pharmacie (ou parapharmacie) pour vous assurer de leur qualité.

    (1) Drogue-info-services, 2020
    (2) Santé Cannabis, Les bienfaits du CDB : réalité ou fiction ?
  • Secouriste bénévole : comment se former et s’engager dans une association ?

    Secouriste bénévole : comment se former et s’engager dans une association ?


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    Devenir secouriste bénévole : quelles formations ?

    Pour vous initier au secourisme, vous pouvez commencer par suivre la formation aux gestes qui sauvent (GQS). Position latérale de sécurité, pose d’un garrot, massage cardiaque… : vous apprenez les gestes à pratiquer pour aider une victime en attendant l’arrivée des secours. « Cette formation de 2 heures s’adresse à tout public. Vous pouvez même y participer en famille pour apprendre à vos enfants, dès 10 ans, les gestes de premiers secours », explique Guillaume Turpin, inspecteur adjoint des Sauveteurs en Mer (SNSM).

    Pour les plus de 16 ans, la formation PSC1 (Premiers secours civiques de niveau 1) permet d’apprendre à réagir face à une situation d’urgence : brûlures, malaise, étouffement, arrêt cardiaque, etc. Un certificat de compétences est délivré aux participants à l’issue des 7 heures de formation aux premiers secours. La formation PSE1 (Prévention et secours en équipe de niveau 1) est la dernière étape pour obtenir la qualification de secouriste. « Accessible dès 16 ans, cette formation dure 36 heures et permet d’apprendre à intervenir en équipe et utiliser du matériel de secours professionnel (poser un collier cervical, utiliser un défibrillateur…) auprès de victimes », indique le professionnel.
     

    Bon à savoir : le coût* des formations au secourisme

    • GQS : entre 15 euros et 20 euros  (1).
    • PSC1 : entre 50 et 65 euros.
    • PSE1 : 250 euros.
    * Le coût peut varier en fonction de l’organisme de formation.

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    Des missions de secourisme diverses et variées

    Festivals, concerts, rencontres sportives… « Les bénévoles secouristes sont amenés, lors de rassemblements publics, à tenir des postes de secours, venir en aide à des personnes en détresse ou soutenir les équipes médicales. Ils peuvent également être mobilisés lors d’évènements exceptionnels comme des inondations, des incendies, mais aussi des attentats et des crises sanitaires », précise Guillaume Turpin.

    La Macif vous invite à vous former en ligne aux gestes qui sauvent avec notre partenaire Salvum.


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    Comment s’engager dans une association ?

    Selon vos disponibilités et vos envies, vous pouvez être secouriste bénévole dans une association les week-ends, en semaine ou occasionnellement. « Tenez compte de la proximité avec votre domicile et des valeurs qui vous tiennent à cœur pour vous diriger, au choix, vers la Croix-Rouge française, la Protection Civile, la Fédération française de sauvetage et de secourisme, ou encore la Société nationale de sauvetage en mer, par exemple », conseille Guillaume Turpin.

    Être secouriste bénévole, c’est donner de votre temps pour porter secours aux autres. Un engagement citoyen à part entière qui permet d’incarner des valeurs de partage, d’entraide et de dévouement !

    Envie de vous engager ?

    Rendez-vous sur la plateforme Diffuz (proposée par la Macif) et découvrez les défis solidaires près de chez vous !

    L’Essentiel de l’article

    • Dès l’âge de 10 ans, votre enfant peut être sensibilisé aux gestes qui sauvent.
    • Il existe différents niveaux de formation pour devenir secouriste bénévole.
    • Les missions du secouriste bénévole sont variées selon les évènements sur lesquels il intervient.

    (1) Croix-rouge.fr

  • Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques

    Protections hygiéniques jetables : 3 alternatives écologiques, saines et économiques


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    La coupe menstruelle ou “cup”

    La coupe menstruelle ou « cup », est un réceptacle en caoutchouc ou en silicone que l’on place à l’intérieur du vagin. Son prix varie entre 15 et 30 euros selon le modèle et sa taille. La cup peut rester en place pendant 4 à 8 heures (1), en fonction de l’intensité de votre flux menstruel, et se réutilise pendant 10 ans. Après l’avoir vidée, nettoyez-la, soit simplement à l’eau, soit à l’eau avec du savon doux ou un nettoyant intime, sans agent chimique (type parfum). Pour la nuit, il vaut mieux préférer une protection externe comme une serviette ou une culotte menstruelle afin de diminuer le risque de développer un syndrome du choc toxique menstruel.

    La coupe menstruelle nécessite un peu d’entraînement avant de la poser et de la retirer en un seul geste. Elle ne contient pas de produits chimiques (2), mais une petite gêne est parfois ressentie lors des premières utilisations car la cup est plus rigide et imposante qu’un tampon.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    33,75 euros par an, soit 337,50 tous les 10 ans*

    Chiffre-clé

    Entre 10 000 et 15 000 (3) produits menstruels sont utilisés par les femmes au cours de leur vie.

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    La culotte menstruelle

    La culotte de règles ressemble à une culotte ordinaire… sauf qu’elle retient vos menstruations grâce à ses multi-couches de tissus absorbants en matière naturelle (éponge de coton, bambou…). Elle ne contient aucun composant chimique. Discrète, vous pouvez la porter de jour comme de nuit, jusqu’à 12 heures maximum. Il faut donc penser à en acheter au moins deux pour tenir 24 heures et les laver à la main, avant de les mettre en machine après utilisation. Comptez ainsi entre 30 et 40 euros en moyenne pour une culotte de règles à garder entre 7 et 10 ans.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    25,50 euros par an, soit 255 euros tous les 10 ans*
     

    Le saviez-vous ?

    Le contrat Santé de la Macif couvre vos consultations chez un(e) gynécologue*.

     

    *Voir conditions du contrat

    Bon à savoir :

    Vous voulez savoir combien vous coûtent vos protections hygiéniques à l’année ? Faites vos comptes grâce au calculateur imaginé par le site du Monde.

    Le saviez-vous ?

    45 milliards (3) de déchets par an sont générés par les serviettes hygiéniques. Il faut environ 500 ans (2) avant qu’une serviette hygiénique ne se dégrade.


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    La serviette hygiénique lavable

    Les serviettes lavables en tissu sont composées de matières naturelles et biodégradables, comme le coton bio ou la fibre de bambou, et ne contiennent pas de produits chimiques. Aussi absorbantes que les serviettes classiques, elles offrent une protection d’une durée équivalente (quatre heures environ selon votre flux). Sauf qu’elles se réutilisent pendant 5 ans.

    Une serviette lavable se rince à l’eau froide, puis se lave en machine. Une contrainte certes, mais cela vous permet d’éliminer la serviette à usage unique et donc de réduire vos déchets au quotidien ! Côté budget, comptez entre 15 et 25 euros pour un lot de 3 serviettes. À moins que vous ne cousiez vos propres modèles.

    Économies potentielles par rapport aux protections jetables :
    28 euros par an, soit 280 euros tous les 10 ans.*
     

    Vous souhaitez vous engager contre la précarité menstruelle ?

    Rejoignez les opérations bénévoles de collecte et de fabrication de protections hygiéniques près de chez vous. Renseignements et inscriptions sur Diffuz.com

    *Protection hygiénique jetable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot (3 euros), du nombre moyen constaté de protections jetables par lot (24 pièces) et du nombre moyen constaté de protections jetables utilisées par une femme chaque mois (22 pièces) (4).

    Coupe menstruelle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une cup (22,50 euros) et d’une cup utilisée par une femme pendant 10 ans.

    Culotte de règle : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’une culotte menstruelle (35 euros) et de 3 culottes utilisées par une femme pendant 10 ans.

    Serviette lavable : Calcul basé sur le prix moyen constaté d’un lot de 3 serviettes lavables (20 euros) et de 2 lots de serviettes lavables utilisées par une femme pendant 5 ans.

    L’Essentiel de l’article

    • Une coupe menstruelle peut s’utiliser jusqu’à 10 ans.
    • La culotte menstruelle se porte de jour comme de nuit.
    • Vous pouvez coudre vos propres serviettes lavables.

    (1) ANSES, Sécurité des produits de protection intime, 2019
    (2) Sénat, Commercialisation de la coupe menstruelle, 2021
    (3) Planetoscope, Consommation mondiale de serviettes hygiéniques
    (4) Absorbent Hygiene Products Manufacturers Association
  • Les ados et le sexe : qu’en disent les ados et leurs parents ?

    Les ados et le sexe : qu’en disent les ados et leurs parents ?

    Comment aborder le sujet de la première fois et du consentement ? Faut-il parler du porno, des sextos et du revenge porn ? Quid de la contraception et des IST ? Autant de questions auxquelles il n’est pas toujours facile d’avoir la bonne réponse ! Rien que sur le bon âge pour parler de sexualité, les jeunes et leurs parents n’ont pas forcément la même perception. “Vers 15 ans, à l’entrée en seconde” estime une maman. “C’est un peu tard !” répondent les ados qui préféreraient que le sujet soit abordé plutôt vers 12 ans, à l’entrée au collège.

    Le dialogue, essentiel pour bien appréhender la sexualité

     

    58 % des garçons et 45 % des filles ont vu leurs premières images pornographiques entre 8 et 13 ans. *

    En tant que parent, comment montrer que l’on est ouvert à la conversation sans être trop intrusif ? L’équilibre est parfois difficile à trouver mais le dialogue reste particulièrement essentiel pour que les ados trouvent des réponses et comprennent les informations auxquelles ils sont confrontés en permanence. Et même si les ados répondent une chose, et les parents parfois une autre, tous sont d’accord : le plus important c’est de pouvoir en discuter !

    Lire aussi : Ces idées reçues sur la sexualité des ados

     

    *Planning Familial 2020

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  • Courbe de croissance de l’enfant : comment savoir s’il grandit bien ?

    Courbe de croissance de l’enfant : comment savoir s’il grandit bien ?

    Votre enfant vous semble plus petit ou plus grand que la moyenne ? Vous vous demandez si son poids est en adéquation avec sa taille ? Pour vous aider à vous faire un avis (et éviter d’angoisser), la solution se trouve dans son carnet de santé, aux pages des courbes de croissance. Son pédiatre ou son médecin les remplit généralement à chaque consultation, en indiquant à l’aide d’une croix le poids et la taille de votre enfant, son périmètre crânien ainsi que son indice de masse corporelle ou IMC (poids/T²). Ces courbes permettent d’évaluer le développement de votre enfant par rapport aux mesures moyennes constatées dans un vaste échantillon d’enfants du même âge et du même sexe. Elles sont indicatives. Pas de panique donc si votre enfant affiche un poids et une taille en dessous de la moyenne mais que son développement est régulier !


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    De belles courbes pour une croissance harmonieuse

    Les courbes de croissance comportent plusieurs couloirs. Celui du milieu, le plus large, correspond aux mesures les plus fréquemment relevées chez les enfants à cet âge. « On doit observer un poids et une taille en corrélation. Si la taille est au-dessus de la moyenne, c’est mieux si le poids l’est aussi. Ce qu’il faut, c’est que l’enfant grandisse de manière harmonieuse et que la courbe soit régulière », explique le Dr Emmanuelle Rondeleux, pédiatre.

    Le saviez-vous ?

    La croissance des filles et des garçons est quasi semblable jusqu’à la puberté. Leurs courbes varient ensuite de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.


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    La courbe de croissance, ça se surveille !

    En revanche, si la courbe de croissance de votre enfant stagne, qu’elle commence à ressembler à des montagnes russes ou qu’elle sort de son couloir et ce, depuis plusieurs mois d’affilée, cela peut constituer un signal d’alerte. Les visites régulières chez le médecin permettent de constater ces irrégularités mais en cas d’inquiétude, vous pouvez prendre rendez-vous directement chez le pédiatre. Le médecin examinera alors votre enfant et cherchera la cause de ces changements.

    « Une croissance irrégulière peut être due à une pathologie génétique, des troubles endocriniens (ou troubles hormonaux), des allergies alimentaires, une puberté précoce, des soucis personnels et du stress qui rejaillissent sur son appétit… », précise la pédiatre. Dans tous les cas, il est prudent de faire le point avec un médecin.

    Bon à savoir

    Pas d’inquiétude si votre enfant est dans la fourchette haute ou basse des courbes, il peut tout à fait être en bonne santé ! Les courbes ne représentent pas des valeurs absolues mais sont des repères pratiques pour suivre son développement.


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    Votre enfant sera-t-il plus grand que vous ?

    Avouez que vous vous êtes déjà posé cette question ! La réponse se trouve en partie dans sa courbe de croissance. « Lorsque l’enfant atteint la puberté, vers 11-12 ans en moyenne (1), on peut suivre la ligne de sa courbe jusqu’à son extrémité et estimer à peu près sa taille quand il sera adulte », confie le Dr Rondeleux. Bien entendu, pas de certitude derrière cette courbe, mais c’est un bon indicateur malgré tout !

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    * Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Les courbes de croissance (poids, taille, périmètre crânien) permettent de surveiller le développement de votre enfant.
    • Les courbes de croissance doivent être régulières et équilibrées.
    • En cas de stagnation ou de rupture durable de la courbe, consultez votre pédiatre.

    (1) Ameli, Comprendre les mécanismes de la puberté, 2020