Étiquette : Santé

  • Café : ami ou ennemi de votre santé ?

    Café : ami ou ennemi de votre santé ?

    Il augmenterait la vigilance, entraînerait des troubles du sommeil, agirait contre les maux d’estomac… Les idées reçues sur le café sont presque aussi nombreuses que les études réalisées à son sujet. Essayons de démêler le vrai du faux.


    1

    La caféine augmente la vigilance et les facultés de concentration

    VRAI – La caféine favorise le traitement de l’information au niveau du cerveau et diminue le temps de réaction (1). Elle fait partie des éléments qui permettent de booster la mémoire, la concentration et agit comme un vrai stimulant de vos capacités cérébrales, notamment dans les situations où votre vigilance est réduite : fatigue, rhume, manque de sommeil, après un repas copieux ou une nuit travail, etc.

    Ainsi, lorsque vous consommez du café, il faut environ 20 minutes (2) pour que la caféine fasse effet dans votre corps, diminue votre sensation de sommeil et vous aide à rester éveillé (pendant plusieurs heures) !

    Le saviez-vous ?

    Pas tous égaux face au café !

    Les effets du café varient d’une personne à une autre : votre patrimoine génétique explique en partie votre sensibilité à la caféine. (3)


    2

    On peut devenir dépendant au café

    FAUX – La dépendance au café n’est pas prouvée scientifiquement. En revanche, un syndrome de manque est observé chez 10 à 20 % (3) des consommateurs réguliers s’ils réduisent subitement leur consommation, avec comme symptômes : maux de tête, nausées, somnolence, irritabilité… Cette sensation de manque s’explique en partie par le fait que le café stimule la production de dopamine, l’hormone du plaisir, mais aucune étude ne prouve que l’arrêt de la caféine provoque des problèmes psychologiques ou physiques, résultats d’une vraie dépendance. Néanmoins, si le café ne rend pas accro, le sucre que vous y ajoutez se révèle addictif. À consommer avec modération donc !


    3

    Le café, c’est bon pour la digestion

    VRAI et FAUX – Le café est un stimulant pour tout l’appareil digestif. Il active la production de suc gastrique dans l’estomac (4), le liquide qui permet la digestion. Il stimule également les intestins et permet de lutter contre la constipation. Il favorise par ailleurs le développement de bonnes bactéries qui contribuent à maintenir votre corps en bonne santé.

    Attention toutefois, si vous consommez beaucoup de café (plus de 5 tasses/jour) (4), cela peut perturber votre digestion et vous causer maux de ventre et diarrhées. À noter aussi que chez les personnes ayant un système digestif fragile, la caféine peut provoquer des brûlures d’estomac.


    4

    Il ne faut pas boire de café après 17 h

    VRAI et FAUX – Le lien entre la consommation de café et les troubles de l’insomnie n’a jamais été démontré mais attention, nous ne sommes pas tous égaux face à ses effets ! Si vous buvez régulièrement du café, les effets de la caféine sur votre sommeil peuvent s’atténuer au fil du temps (phénomène d’accoutumance). Mais si vous êtes un buveur occasionnel, il vaut mieux limiter votre consommation, voire ne pas en consommer du tout après 17 h.

    En effet, la caféine atteint son niveau le plus haut dans le sang au bout de 30 à 60 minutes après l’ingestion. Le corps élimine en général la moitié des effets dans les 3 à 5 heures qui suivent, mais le reste peut subsister durant 8 à 14 heures dans le corps (5). Le café peut donc vous empêcher de dormir, surtout si vous le buvez après 17 h. Mais en cas d’insomnies à répétition, tournez-vous vers un spécialiste du sommeil.

    Le saviez-vous ?

    On trouve aussi de la caféine dans le thé, le cacao, certains sodas et les boissons dites énergisantes consommées surtout par les jeunes (3).


    5

    L’expresso contient plus de caféine

    FAUX – C’est au contact de l’eau que le café diffuse la caféine. Plus le contact du café moulu avec l’eau est long, plus la boisson contient de caféine. Dans un expresso de 3-5 cl, l’eau très chaude traverse vite la dosette de café alors que pour un café filtre de 20 cl, l’eau infuse pendant quelques minutes, donc la boisson est beaucoup plus riche en caféine

    Chiffre-clé

    Si l’expresso est plus fort en goût, il ne contient que 47 à 75 mg de caféine, contre 75 à 200 g pour un café filtre. (6)

    L’Essentiel de l’article

    • Les effets de la caféine varient d’une personne à une autre.
    • On trouve également de la caféine dans le thé, le cacao, certains sodas et les boissons énergisantes.
    • La dépendance au café n’est pas reconnue par le milieu scientifique.

    (1) Fédération Française de cardiologie, Les bienfaits du café

    (2) CAMH, La caféine

    (3) Sciences & Café, Café & Médecine en 20 questions, 2014

    (4) Coffee & Health, Rapport sur le café et ses effets sur la digestion, 2020

    (5) Sleep Education, Sleep and Caffeine, 2013

    (6) FFAS, Quelle est la teneur en caféine des différents cafés ?

  • Aidants et répit : 4 étapes pour se préserver

    Aidants et répit : 4 étapes pour se préserver

    Anxiété, perte de sommeil, fatigue morale ou physique, sentiment de culpabilité de ne pas en faire assez… Le rôle des aidants familiaux n’est pas de tout repos. Les répercussions sur la santé ne sont pas non plus anodines. Heureusement, pour votre parent aidant, des solutions existent pour le soulager.


    1

    Étape 1 : Planifier son aide, une manière de garder du temps pour soi

    Pour soutenir vos parents dans leur rôle d’aidant, recommandez-leur d’évaluer l’ampleur des missions qu’ils réalisent au quotidien. En tenant, par exemple, chaque semaine ou chaque mois, un tableau recensant toutes les tâches qu’ils accomplissent. Ils peuvent ainsi évaluer la durée et l’intensité des efforts fournis et peut-être mieux s’organiser ou déléguer certaines tâches à des aidants professionnels. Ils peuvent notamment se faire aider pour la préparation des repas de leur proche, la toilette et l’habillage, ou encore l’entretien de la maison. Une façon également qu’ils prennent conscience de tout ce qu’ils font pour la personne aidée. Les aidants ont en effet tendance à minimiser leur efficacité et à développer souvent un sentiment de culpabilité diffus.

    2

    Étape 2 : Se confier à un professionnel pour se sentir soutenu

    Le médecin traitant est l’interlocuteur idéal pour parler de sa situation d’aidant. Partager son ressenti sur le manque de soutien ou de repos, les besoins importants de la personne aidée, avec un professionnel de santé, permet de prendre conscience de son niveau de fatigue, voire d’épuisement. Le médecin proposera à votre parent un bilan de santé global, des conseils dans l’accompagnement du proche dépendant et un suivi régulier, lorsque cela s’avère nécessaire.

    Les professionnels intervenant régulièrement auprès de la personne aidée, comme les infirmières ou les kinés par exemple, peuvent aussi être de bon conseil et prêter une oreille attentive à votre parent en difficulté.

    N’hésitez pas vous-même à échanger avec votre parent, lui poser des questions, écouter ses difficultés et son ressenti sans jugement. Vous pouvez également lui proposer de faire une activité à deux ou en famille, ou lui proposer de s’essayer à la relaxation, pour l’aider à gérer son stress et prendre un peu de recul sur sa situation. L’entourage proche est un soutien précieux et de confiance pour les aidants.

    Besoin d’aide ?

    Le site aveclesaidants.fr de la Macif vous éclaire pour vos démarches au quotidien.

    Bon à savoir :

    Aidant familial : attention au burn-out !

    Si vous constatez chez votre parent aidant des signes de tristesse et d’irritabilité, un manque de patience accrue, des troubles de l’alimentation et/ou du sommeil (2), invitez-le à consulter rapidement son médecin traitant car c’est peut-être le signe d’un burn-out, aussi appelé syndrome de l’aidant. Vous pouvez également lui proposer de suivre une formation pour aidants afin d’avoir les clés pour mieux aider !


    3

    Étape 3 : Partager son expérience grâce aux réseaux d’entraide

    Échanger avec d’autres aidants constitue un bon moyen de se sentir soutenu. Il existe de nombreux forums, plateformes, outils numériques et permanences téléphoniques pour rompre l’isolement et partager ses ressentis. N’hésitez pas à vous rendre sur le site aveclesaidants.fr pour trouver des solutions pour vous soulager au quotidien. Groupe de parole, soutien psychologique, formations… Vous aurez accès à des conseils et des moments d’échange et de répit essentiels pour préserver votre santé physique et mentale.

    Chiffre-clé

    21 % des aidants déclarent qu’ils aimeraient pouvoir arrêter leur engagement auprès de la personne aidée, et 74 % qu’ils auraient parfois besoin de répit pour souffler. (1)


    4

    Étape 4 : Prendre soin de soi, se donner le droit au répit

    Bonne nouvelle, le droit au répit pour les aidants existe depuis l’année 2016 ! Il a été intégré à l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) prévue par la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement. Grâce à cette disposition, votre parent aidant peut confier son proche pour une heure, une journée ou un week-end, à un professionnel à domicile ou une structure adaptée et ainsi bénéficier d’un moment de repos bien mérité.

    Il peut aussi envisager des vacances sereines sans se séparer de son proche grâce au dispositif « Vivre le répit en famille », un village de vacances associé à une structure médico-sociale pour accueillir aidant et personne accompagnée dans un même lieu. Pendant que l’un prend du temps pour lui, le second bénéficie d’un accompagnement ainsi que d’activités adaptées à son niveau d’autonomie. De la même façon, l’association Maison de Répit accueille les aidants et leurs proches dans des chambres ou des studios, et propose des espaces d’activités et de détente en famille.

    Chiffre-clé

    9 aidants sur 10 ne sollicitent pas les aides auxquelles ils ont droit, par manque d’information, de temps ou par impression de ne pas être éligible. (1)

    Vous aidez un proche au quotidien ?

    Désormais la garantie assistance Aidants est incluse dans le contrat Garantie Accident* de la Macif. 

     
    *voir conditions

    L’Essentiel de l’article

    • Être aidant est un rôle très prenant voire épuisant.
    • Se confier à son médecin ou échanger avec d’autres aidants permet de se sentir soutenu.
    • Le dispositif « Vivre le répit en famille » offre la possibilité aux aidants de partir en vacances avec leur proche aidé pour se reposer.

    (1) Ipsos-Macif, Enquête nationale aidants – 2020

    (2) Health Status, Eight Signs Of Caregiver Burnout

  • Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Asthme de l’enfant : comment repérer les symptômes et prévenir les crises ?

    Votre enfant tousse et a parfois des crises qui rendent sa respiration difficile ? Voilà des symptômes typiques de l’asthme, une maladie inflammatoire des bronches. « Chez l’enfant, dans plus de 90 % des cas, elle est liée à une allergie sous-jacente », explique le Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue spécialisée en troubles respiratoires du sommeil de l’enfant et de l’adulte.


    1

    L’asthme provoque des difficultés respiratoires

    Le symptôme le plus classique de l’asthme : c’est la crise. Votre enfant éprouve alors des difficultés à respirer. « Il va tousser et chercher l’air, sa respiration est bruyante et difficile, indique la pneumologue-allergologue. Cela peut aussi se manifester par des quintes de toux ou une gêne respiratoire constante quand les bronches sont en permanence encombrées », explique-t-elle.

    Il existe une prédisposition génétique à l’asthme, avec souvent une transmission des parents à l’enfant.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


    2

    L’enfant asthmatique demande un suivi médical régulier

    Rassurez-vous, un enfant asthmatique peut parfaitement mener une vie épanouie, même à l’école. Sans minimiser la gêne occasionnée par cette maladie respiratoire, un dépistage précoce et une prise en charge globale peuvent permettre à votre enfant de la maîtriser. Le diagnostic d’asthme a été posé ou suspecté ? Pas de panique, vous devez simplement faire suivre votre enfant régulièrement, avec une visite chez le pneumologue au moins une fois par an. « Il faut s’acharner à rechercher une allergie pour pouvoir la traiter », insiste le Dr Ellaffi. Pour soulager sa maladie, le médecin pourra prescrire à votre enfant un traitement de fond à prendre tous les jours. En cas de forte crise, l’inhalateur, qui délivre des bouffées d’un médicament dans les bronches pour les dilater, l’aidera à retrouver sa respiration.

    Bon à savoir

    « Il n’est pas forcément utile de faire des tests chaque année, mais régulièrement car chez les enfants les tests peuvent être négatifs la première fois et positifs par la suite », précise la pneumologue-allergologue.


    3

    Des intérieurs pollués responsables de l’asthme

    Si votre enfant est asthmatique, veillez à maintenir un logement le plus sain possible. « La pollution intérieure est une forte source de sensibilisation à l’asthme. Les acariens sont les allergènes les plus fréquents chez les enfants », souligne la pneumologue-allergologue. Autres allergènes qui pullulent dans nos intérieurs : les poils d’animaux domestiques, les particules des meubles neufs, celles des peintures que l’on utilise, et des différents sprays pour nettoyer et embaumer les intérieurs. À cela s’ajoute le tabac. « Beaucoup de parents fument dans leur habitation. Le tabagisme passif abîme les muqueuses des enfants et augmente le risque pour eux de devenir allergiques », poursuit-elle. En extérieur, on note également la présence d’allergènes. « 25 % de la population générale en France souffre de rhinite allergique, notamment due aux pollens des plantes graminées », souligne la pneumologue-allergologue.

    Dans les années 1970, on avait moins de 10 % de la population qui avait des allergies. Selon les prévisions de l’OMS, 50 % des populations des pays occidentaux seront allergiques en 2050. Cela est lié à notre environnement qui contient de plus en plus d’allergènes.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue


    4

    Avoir une bonne hygiène de vie

    Lorsque votre enfant est malade, le Dr Ellaffi préconise de lui nettoyer le nez avec du sérum physiologique. Et pour cause, « quand l’enfant a le nez encombré, il respire davantage par la bouche. Il risque alors d’inspirer des éléments allergènes, qui ne seront pas filtrés par le nez. C’est ce qui peut expliquer cet accroissement de l’allergie », explique la médecin.

    Autre point important : si votre enfant souffre de rhinite allergique (éternuements, nez qui coule), il faut être vigilant si son sommeil est perturbé, car cela peut être un facteur aggravant de l’asthme. « Il y a un cercle vicieux entre le sommeil et l’allergie. Quand on est allergique, on a le nez bouché et on ne dort pas bien. Un sommeil fragmenté a un impact sur les infections et les défenses immunitaires de l’enfant », explique le Dr Ellaffi. Des astuces simples à mettre en place peuvent l’aider à mieux dormir.

    Veillez à proposer également une alimentation saine et équilibrée à votre enfant, car elle influe sur la bonne santé de la flore intestinale, qui joue, lui, un rôle dans la prévention des allergies.

    Le saviez-vous ?

    Attention aux fausses joies

    Les crises d’asthme de votre enfant peuvent disparaître pendant quelques mois, voire quelques années, notamment au moment de la puberté, puis réapparaître à l’âge adulte.

    Votre enfant souffre d’asthme ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un pédiatre*.

     

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • L’asthme est généralement causé par une allergie.
    • Si votre enfant est asthmatique, il est important qu’il soit suivi par un médecin régulièrement.
    • Les pollutions intérieures et extérieures favorisent les allergies et l’asthme.

    (1) Ameli, Comprendre l’asthme de l’enfant de plus de 3 ans, 2019

  • Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Phobie scolaire : le témoignage d’une mère

    Votre enfant se sent souvent mal avant d’aller à l’école ? Il se plaint de maux de ventre, de tête, de nausées. Il panique, il pleure… Ses absences scolaires se multiplient ? Ces symptômes, variables d’un enfant à l’autre, peuvent témoigner d’une phobie scolaire.


    1

    Refus d’aller à l’école : pourquoi ?

    Les causes de la phobie scolaire sont diverses : troubles des apprentissages et/ou de l’attention, ennui des enfants dit “surdoués”, pression scolaire, harcèlement… Un problème qu’a connu Paul, 14 ans, le fils de Nicole. « Mon fils était très sociable. Il adorait l’école et apprenait très bien. Mais un élève l’a harcelé pendant des années en maternelle et primaire. Malgré leurs promesses, la direction et les enseignants n’ont jamais sanctionné cet élève. Nous trouvions injuste de devoir changer notre fils d’école, d’autant plus qu’il n’était pas la seule victime et qu’il y avait beaucoup d’amis, mais c’était la seule solution », se souvient Nicole.

    Chiffre clé

    La phobie scolaire concerne 2 à 5 % des enfants entre 6 et 12 ans. (1)


    2

    Un refus scolaire anxieux qui refait surface

    Arrivé en CM2 dans une nouvelle école, Paul fait rapidement une crise de panique, mais grâce au soutien de ses instituteurs, l’année se déroule normalement. « L’équipe scolaire a fait preuve de beaucoup de compréhension. Ils lui ont parlé pour le rassurer. Ils l’ont accepté en classe, même s’il ne faisait que dessiner, pour qu’il ne décroche pas », explique Nicole.

    Puis une fois au collège, des élèves de sa classe s’en sont pris à d’autres. La phobie scolaire de Paul est réapparue immédiatement. « Mon fils était souvent absent. Ses jambes le lâchaient devant l’école et il faisait des crises de panique à répétition », se remémore Nicole. Deux élèves finissent par être exclus du collège mais les angoisses de Paul ne disparaissent pas.

    Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens.

    Nicole


    3

    Surmonter la phobie scolaire, un travail collectif !

    En cas de phobie scolaire comme de harcèlement, il est important d’être à l’écoute de votre enfant mais aussi de discuter avec l’équipe éducative. « Mon fils avait perdu la confiance dans l’institution et les adultes. L’équipe du collège a su le rassurer. Pour aider l’enfant, il faut que tout le monde travaille dans le même sens », ajoute-t-elle.

    Selon sa maman, ce qui a aussi aidé Paul ce sont des séances d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), une méthode basée sur les mouvements des yeux permettant de (re)traiter les vécus traumatiques. En parallèle, Paul a réalisé une thérapie en 5 séances avec une psychologue, ce qui lui a permis de comprendre d’où venait sa peur. De son côté, Nicole parle aussi beaucoup avec son fils et fait de la méditation avec lui pour l’aider à évacuer son stress infantile.

    Aujourd’hui, la peur est en sourdine mais n’a pas complètement disparu. Paul va entrer en 4e et appréhende toujours un peu les rentrées, mais sa famille continue de le rassurer et de le soutenir. De son côté, pour aider d’autres familles, Nicole a créé l’association « Parle, je t’écoute »

    À savoir

    Pour faire face à la phobie scolaire de votre enfant, l’association Phobie Scolaire peut vous aider. Ne restez pas seuls !

    Besoin d’une complémentaire santé ?

    Avec le contrat Garantie Santé de la Macif, offrez une protection sur mesure à toute la famille !*

     
    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit.

    L’Essentiel de l’article

    • Soyez attentif aux refus d’aller à l’école et essayez d’en comprendre la raison.
    • Rassurez votre enfant et soutenez-le.
    • Informez l’école pour trouver des solutions et éviter le décrochage scolaire.
    • Faites appel à un psychologue pour aider votre enfant à identifier l’origine de sa peur.

    (1) Fondation Hôpitaux de Paris, Le dégoût de l’école : actualités sur les phobies scolaires et leur prise en charge, 2017

  • Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Phobie scolaire : comment la prévenir et la gérer ?

    Maux de tête, vomissements, cris… Certains enfants se rendent littéralement malades au moment d’aller à l’école. Heureusement, certaines thérapies permettent de lutter contre la phobie scolaire pour envisager un retour progressif à l’école.


    1

    Phobie scolaire : comment la prévenir ?

    Le seul moyen de prévenir la phobie scolaire consiste à désacraliser l’école pour votre enfant. Discutez avec lui de vos propres résultats scolaires, de vos préparatifs avant la rentrée ou de vos matières préférées lorsque vous aviez son âge. « L’idée est de mettre des mots sur l’école pour créer un climat d’apaisement et de sécurité pour votre enfant » explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Lui parler de votre expérience lui permet de se projeter et d’être rassuré.

    Posez-lui aussi quelques questions : A-t-il des amis ? Comment se sent-il dans son école, physiquement et moralement ? Est-ce que les cours lui plaisent ? Quelle est sa matière préférée ? Montrez à votre enfant qu’il peut se confier à vous et que vous êtes à son écoute. Vous avez la possibilité de l’accompagner sur le trajet de l’école ou de participer à ses sorties scolaires ? N’hésitez pas ! « Un bon moyen de prévenir la phobie scolaire, c’est de faire une passerelle entre la vie familiale et l’école. Montrez à votre enfant que l’école n’est qu’un prolongement de votre vie à la maison, et que vous serez toujours à ses côtés. L’idée est d’éviter une séparation trop brutale entre ces deux univers » explique la psychologue.


    2

    Identifiez les symptômes !

    La phobie scolaire, ou « refus scolaire anxieux », se caractérise par une peur irrationnelle qui saisit certains enfants à l’idée de se rendre à l’école. Crises de colère, larmes, insomnies, maux de ventre ou de tête, désordres intestinaux… Les symptômes sont très divers et disparaissent les jours où il n’y a pas école. « Cette anxiété débute souvent avec des douleurs physiques, qui ne sont pas simulées par les enfants mais générées par le stress, explique Marie Gallé-Tessonneau, psychologue. Souvent, les enfants promettent de retourner à l’école le lendemain : sur le moment, ils y croient vraiment, mais en sont incapables le jour suivant. »

    Il existe trois pics d’apparition du refus scolaire anxieux : l’un vers 6-7 ans, à l’entrée au CP, un autre vers 10-11 ans, au début du collège, puis un dernier vers 14-15 ans, avant le passage au lycée. Pour les plus petits, le refus scolaire est souvent lié à une anxiété de séparation, la peur de quitter ses parents ou sa maison ; pour les ados, il s’agit souvent d’une anxiété sociale, liée à la peur du regard des autres. Certains enfants, quel que soit leur âge, souffrent aussi d’agoraphobie, c’est-à-dire qu’ils ont peur des lieux publics, du bruit, du monde etc. « Beaucoup d’enfants ont un profil mixte, un mélange de ces trois formes d’anxiété » estime la spécialiste.

    Lorsqu’un enfant ne va pas à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir.

    Marie Gallé-Tessonneau, psychologue


    3

    Une prise en charge à deux niveaux

    Votre enfant manque l’école au moins une fois par semaine ? Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire. Même s’il a par ailleurs un comportement tout à fait normal, avec des copains, une activité sportive, une vie sociale et épanouie. Ces absences doivent vous alerter et vous inciter à réagir rapidement.

    Les cas de phobie scolaire nécessite une prise en charge à deux niveaux : d’abord par les parents, puis par un professionnel, si besoin. Tentez d’abord de rassurer votre enfant face à cette situation. Soyez à son écoute, essayez de comprendre ce qui l’inquiète, vérifiez par exemple qu’il n’est pas victime de harcèlement scolaire, mais ne le bombardez pas non plus de questions car il ne sera pas forcément capable de vous répondre. « Bien souvent, l’enfant ne sait pas d’où vient sa peur, mais votre soutien ainsi qu’un accompagnement thérapeutique pourront lui permettre de mieux la comprendre », rassure la spécialiste.

    Dans un second temps, pensez à consulter un professionnel. « Plus la prise en charge est rapide, meilleure sera la re-scolarisation », assure Marie Gallé-Tessonneau. Parfois, une ou deux consultations peuvent même suffire à régler la situation et préparer l’enfant à retourner à l’école. « Lorsqu’un enfant refuse d’aller à l’école, c’est qu’il fuit quelque chose, une forme d’insécurité, et il est donc important de consulter pour comprendre les causes de la phobie et la guérir », insiste la psychologue.

    Bon à savoir

    Votre enfant souffre de phobie scolaire ?

    Vous pouvez faire appel à un professeur à domicile comme mesure “provisoire” pour l’aider à reprendre pied. Il faut donc bien lui rappeler qu’il va retourner à l’école et qu’il y trouvera sa place, projection dont il a besoin pour aller mieux. Quant aux cours en ligne, c’est une option qui risquerait de renforcer le sentiment d’isolement de votre enfant.


    4

    Restez en lien avec l’école

    Veillez à toujours garder un lien avec l’école, cela évitera les crispations avec les professeurs, les quiproquos, les suspicions d’absentéisme, etc. N’hésitez pas à exposer la situation aux professionnels avec qui votre enfant se sent le plus en confiance : l’instituteur, un professeur qu’il aime bien, l’infirmier ou le psychologue scolaire par exemple. Personne n’est responsable de ce refus scolaire, ni l’école, ni votre famille, ni votre enfant.

    « Veillez également à ce que votre enfant maintienne un certain rythme à la maison, avec un réveil le matin, des activités programmées, etc. » explique Marie Gallé-Tessonneau. Votre enfant doit rester actif, avec des horaires fixes pour éviter des difficultés de réadaptation lors de son retour à l’école.

    Votre enfant souffre de phobie scolaire ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un psychologue*.

     

    *Voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • La phobie scolaire n’est pas un caprice, c’est une vraie angoisse.
    • Ne banalisez pas l’absentéisme scolaire, mieux vaut consulter rapidement.
    • Essayez de comprendre votre enfant mais ne le harcelez pas de questions.
    • Informez l’école de la situation.
  • Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Comment aider son enfant à reprendre le sport en douceur ?

    Après une longue période de confinement à la maison, puis les vacances d’été, les enfants ont parfois perdu l’habitude de faire de l’exercice. Heureusement, certaines astuces permettent de lui faire reprendre une activité physique en douceur, et sans risque de blessures.


    1

    Une visite chez le médecin et des échauffements réguliers

    Allez-y en douceur : mieux vaut reprendre progressivement, puis accélérer le rythme des séances si votre enfant en exprime le désir. N’hésitez pas également à mettre en place avec lui des routines quotidiennes. « Cela peut être 10 minutes d’échauffement chaque jour (stretching, yoga…) ou bien, une fois par semaine, un petit circuit de 40 minutes avec pompes, abdos, travail des lombaires, corde à sauter… Tout cela est très bon pour renforcer son corps et prévenir les blessures », assure Matthieu Gandolfi. Si, pendant le confinement, vous avez commencé à faire des petits exercices sportifs en famille, gardez cette saine habitude, bénéfique pour les enfants comme pour les parents.

    Bon à savoir

    Avant de reprendre le sport, une visite chez le médecin généraliste s’impose : rassurant pour les parents comme pour les enfants, elle permet aussi de récupérer le certificat médical (1) nécessaire pour toute inscription à une activité sportive.

    C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix.

    Matthieu Gandolfi, coach sportif et professeur d’EPS.

    2

    À chacun son sport

    « L’erreur que font souvent les parents, c’est de choisir un sport pour leur enfant en fonction de leur propre passé sportif, mais mieux vaut lui demander de choisir lui-même, il sera d’autant plus motivé », conseille le coach sportif.

    Basket, hand, foot… Si votre enfant est timide, un sport collectif pourrait lui permettre d’intégrer un groupe, de se sociabiliser et ainsi de gagner en confiance. Votre enfant est très actif ? Proposez-lui d’essayer un sport de combat : karaté, judo, taekwondo… Ces disciplines l’aideront à canaliser son énergie dans le respect des règles. Pour les enfants plus indépendants, les sports individuels comme la natation, l’athlétisme ou la gymnastique sont idéals. N’hésitez pas à faire tester à votre enfant plusieurs de ces disciplines. Il trouvera ainsi progressivement son sport de prédilection, celui qui conviendra le mieux à son tempérament et à son potentiel. « C’est bien qu’il puisse tester plusieurs sports différents avant de se spécialiser, qu’il ne se sente pas contraint dans son choix », préconise Matthieu Gandolfi.

    Vous êtes sociétaire Macif ?

    Bénéficiez de réductions sur les séjours sportifs UCPA pour vos enfants grâce à Macif Avantages !


    3

    Le sport, c’est ludique !

    « Dans la pratique d’une activité sportive, les deux principales motivations pour l’enfant sont le plaisir et l’amusement », confie le coach sportif. Pour aider votre enfant à reprendre progressivement une activité physique, misez sur des moments ludiques qui lui permettront de faire du sport et de prendre l’air sans même s’en apercevoir. « Pour un enfant de 6 ans, proposez-lui par exemple des passes de ballon dans le jardin ou bien organisez des parcours sportifs avec des plots et des cerceaux. » Des activités qui permettront de renforcer sa concentration et sa motricité générale, tout en s’amusant.

    « Si votre enfant est un peu plus âgé, vers 10-12 ans, vous pouvez imaginer des petits exercices de renforcement musculaire à la maison : planche ou abdominaux, par exemple, en duel entre frère et sœur, suggère Matthieu Gandolfi. Vous pouvez aussi faire un peu de randonnée, et pourquoi pas en famille. Optez par exemple pour le « geocaching », ces chasses au trésor interactives dans la nature : les enfants adorent car ils préfèrent marcher avec un but. »

    Chiffres-clés

    Recommandations d’activité physique pour les enfants

    • Pour les moins de 5 ans, 3 heures d’activité physique par jour. (2)
    • De 6 à 17 ans, au moins 1 heure d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour (aller à l’école à pied, à vélo, sport en club, etc.).


    4

    La motivation : la clé de la réussite

    Ça y est, votre enfant a choisi son sport ! Maintenant, encore faut-il qu’il veuille passer à la pratique. Pour booster sa motivation, commencez par choisir avec lui l’équipement adapté à sa discipline. Il se sentira plus en confiance et sera ravi de montrer ses affaires de sport à ses camarades. Par exemple, faites votre shopping sportif ensemble et consultez-le pour le choix de son sac de sport ou de ses baskets parmi les modèles que vous aurez sélectionnés. Vous pouvez aussi l’accompagner à ses entraînements, car des visages familiers le motiveront davantage à s’y rendre. Enfin, encouragez toujours ses progrès sportifs : assistez à ses compétitions, félicitez-le… Cela renforcera son estime de lui-même et lui donnera envie de se surpasser !

    Votre enfant pratique un sport ?

    Le contrat Garantie Accident de la Macif vous préserve vous et votre famille en cas d’accident* !

     
    *Dans les conditions et limites du contrat souscrit

    L’Essentiel de l’article

    • Imaginez des activités ludiques pour renforcer la motricité de votre enfant.
    • Encouragez-le à essayer des sports différents.
    • Faites un check-up chez le médecin.
    • Prenez l’habitude de faire des échauffements réguliers, pourquoi pas en famille.

    (1) Ministère des Sports, « Certificat médical »

    (2) Ameli, Enfants, adolescents, adultes, seniors : à chaque âge son activité physique, 2020

  • Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

    Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

    Chiffre-clé

    En 2020, sept nouveaux départements infestés par le moustique-tigre ont été placés en alerte rouge en France (1) : la Charente, le Cher, la Loire-Atlantique, les Yvelines, la Haute-Savoie, les Deux sèvres et la Vienne.

    Actif du 1er mai jusqu’à fin novembre, le moustique-tigre est présent dans 58 départements en France. (1) Ses piqûres ne sont pas à prendre à la légère car elles peuvent véhiculer des maladies comme la dengue, le Zika ou encore le chikungunya. Le point sur les erreurs à éviter pour ne pas vous faire piquer.


    1

    Erreur n° 1 : abandonner l’entretien de votre jardin

    Le moustique-tigre apprécie particulièrement vos haies d’arbustes ou de bambous non taillées. Pour éviter qu’il n’y loge le reste de l’automne, taillez-les régulièrement et éclaircissez vos plantations. Soyez vigilant aux gîtes naturels comme les « creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et caverneuse est un emplacement idéal pour les œufs du moustique-tigre », rappelle l’Agence Régionale de la Santé (ARS). Pensez également à ramasser régulièrement les déchets verts pour éviter l’apparition d’œufs. Profitez-en pour en faire du compost ou déposez-les à la déchetterie.


    2

    Erreur n° 2 : laisser des eaux stagnantes

    Videz régulièrement les soucoupes de vos plantes, car elles sont des couveuses idéales pour les œufs de la femelle moustique-tigre, y compris celles des jardinières accrochées aux fenêtres. Vous avez installé une piscine pour vos enfants ? Recouvrez-la avec une bâche lorsqu’ils ne l’utilisent pas. Idem pour le jacuzzi, le puits, le bassin à poissons et autres points d’eau. Si possible, vérifiez qu’il n’y a pas d’eau stagnante sous les dalles de votre terrasse et nettoyez vos gouttières dès que de l’eau s’y est logée.


    3

    Erreur n° 3 : porter des vêtements colorés

    Les couleurs vives et la transpiration séduisent le moustique-tigre qui vous préférera alors à votre voisin. Pour prévenir la piqûre, optez pour des vêtements légers, clairs et à manches longues pour protéger votre peau.


    4

    Erreur n° 4 : oublier les répulsifs actifs

    À l’extérieur, installez des antimoustiques (les mêmes que ceux utilisés pour les moustiques classiques) comme les spirales ou les pièges en veillant à les placer hors de portée des jeunes enfants et des animaux de compagnie. Les sprays et les produits cutanés sont également très efficaces. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien car ils peuvent être contre-indiqués chez les plus jeunes et les femmes enceintes.

    Bon à savoir

    Que faire en cas de piqûre de moustique-tigre ?

    La piqûre de moustique-tigre n’est souvent pas plus méchante qu’une piqûre de moustique classique. Surveillez néanmoins l’apparition de rougeurs, démangeaisons importantes ou de fièvre (+ de 38,5 C°), et le cas échéant, consultez un médecin. (2)


    5

    Erreur n° 5 : croire que le moustique ne se développe qu’à l’extérieur

    Le moustique-tigre peut entrer chez vous et pondre ses œufs dans une coupelle de plante verte : vous hébergerez alors malgré vous une petite colonie de ses congénères. Dans les chambres ou les pièces à vivre, branchez des prises électriques à base d’huile essentielle de citronnelle ou de géranium. Pour bébé, installez une moustiquaire autour de son berceau. Dans la mesure du possible, pensez également à fermer vos fenêtres, car les moustiques sont attirés par la chaleur et les odeurs corporelles. 

     

    Moustique-tigre : 5 erreurs à éviter (sauf si vous voulez vous faire piquer)

     

    Vous avez été piqué par un moustique-tigre ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un médecin*.

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Taillez régulièrement vos plantations et entretenez votre jardin.
    • Videz les eaux stagnantes (soucoupes, gouttière, seau).
    • Optez pour des vêtements légers et clairs.
    • Installez des répulsifs antimoustiques, aussi bien à l’extérieur que dans votre habitation.

    (1) Vigilance moustiques, Carte du moustique tigre 2020

    (2) Moustique-tigre.info, Que faire en cas de piqure par un moustique tigre ?

  • Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Chauffants ou parfumés… les préservatifs pimentent votre sexualité !

    Indispensable pour vous protéger des maladies et infections sexuellement transmissibles, le préservatif est aussi un fantastique moyen de contraception. Si le critère essentiel pour bien le choisir, c’est la taille, rien ne vous empêche de vous amuser sur le reste : goût, couleur, texture… N’hésitez pas à tester différentes versions de préservatifs jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à vos besoins, et surtout à vos envies !

    Le saviez-vous ?

    Les hommes n’ont pas le « monopole du préservatif ». Les femmes peuvent, elles aussi, se protéger des risques de transmission de maladies et infections avec un préservatif adapté à leur morphologie, sans dépendre de leur partenaire.

    On trouve des préservatifs avec ou sans réservoir, des plus lubrifiés, des renforcés (adaptés aux rapports anaux par exemple). Vous souhaitez pimenter vos relations ? Piochez parmi les préservatifs nervurés ou à texture perlée, ou faites monter la température avec les modèles chauffants. Plus originaux, les préservatifs phosphorescents ou parfumés permettent d’allier plaisir et fantaisie. Pour des sensations naturelles, préférez les modèles en latex, texture la plus fine. Allergique ? Il en existe aussi sans latex. Vous n’avez plus qu’à vous faire plaisir !

    Bon à savoir

    Un préservatif possède une date de péremption, indiquée sur chaque boîte et sur chaque sachet. Généralement, les préservatifs se conservent cinq ans (1). Si la date de péremption est dépassée ou que l’emballage est abîmé (coupure, micro-trou, etc.), jetez-le car il est trop fragile et/ou présente des risques. Veillez également à acheter des préservatifs qui comportent les marquages CE (obligatoire pour la commercialisation dans l’Union Européenne) ou NF (normes françaises). Cela garantit que des tests de solidité et de porosité ont été effectués.

    L’Essentiel de l’article

    • Le préservatif est indispensable pour prévenir les risques de grossesse et de maladies.
    • Il en existe des féminins et masculins, mais aussi des parfumés ou stimulants.
    • Avant de l’utiliser, on vérifie la date de péremption, l’état et la taille du préservatif.

    (1) Sida Info Service, Tout sur le préservatif, 2020.

  • Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?

    Pour une dentition saine et prévenir les caries, il est important de prendre soin des premières dents de votre bébé, dès leur apparition. « Une bonne santé bucco-dentaire passe par une bonne hygiène bucco-dentaire et alimentaire », explique le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire.


    1

    Gare aux bactéries

    Quand votre enfant naît, les bactéries responsables des caries ne sont pas présentes dans sa bouche. C’est généralement vous qui les lui transmettez par les gestes du quotidien. C’est pourquoi, il est important de bien rincer la cuillère de votre bébé après avoir goûté sa purée ou sa compote. « La carie est une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Si le parent a une dent cariée, en partageant la cuillère, il va transmettre ses bactéries », rappelle le chirurgien-dentiste. La tétine tombée par terre « nettoyée » dans votre bouche véhiculera, de la même manière, ces bactéries.

    Bon à savoir

    À partir de 2 ans, il convient d’emmener votre enfant chez le dentiste au moins une fois par an. Cela permet de repérer très tôt les enfants ayant une fragilité des dents de lait, et ainsi de mettre en place des mesures de prévention adaptées.

    Hygiène des dents de bébé et du petit enfant : comment éviter les caries ?


    2

    La carie du biberon

    Prévenir la carie chez votre bébé passe aussi par une alimentation saine et équilibrée. Christophe Lequart met en garde contre les effets néfastes d’un biberon de lait chocolaté ou d’eau sucrée. « C’est ce que nous appelons le syndrome du biberon. Un biberon sucré mis à disposition de l’enfant pour la sieste ou la nuit est en contact permanent avec les dents antérieures de l’enfant. Celles-ci peuvent se carier à un tel point que nous devons les extraire ! Il faut ensuite attendre les premières dents définitives vers l’âge de 6 ans pour que l’enfant retrouve ses dents de devant, engendrant en conséquence des problèmes d’apprentissage du langage et de l’alimentation », explique-t-il. Le grignotage, par l’apport régulier de produits sucrés ou acides comme les sodas, favorise lui aussi la carie en attaquant l’émail dentaire. Grignoter ne laisse pas non plus le temps à la salive de reminéraliser naturellement les dents en attendant le prochain brossage.


    3

    Le brossage des dents, c’est tous les jours !

    Dès la première incisive, qui apparaît vers l’âge de 6 mois, vous pouvez brosser tous les jours les dents de votre bébé avec une compresse humide ou une brosse à dents souple à petite tête. Quant au dentifrice, choisissez-le fluoré, inférieur à 1 000 ppm (c’est-à-dire moins de 100 mg pour 100 g de pâte). « Le fluor va se fixer sur la dent et renforcer la structure de l’émail, en le rendant moins sensible aux attaques acides qui se forment après les repas », précise le chirurgien-dentiste.

    Lors du brossage, placez-vous derrière votre enfant dont la tête sera légèrement inclinée afin de bien visualiser toutes les faces de ses dents. À partir de 2 ans, vous pouvez lui brosser les dents deux fois par jour avec une brosse à dents manuelle ou électrique adaptée à son âge. Votre enfant gagnera ensuite en autonomie pour se brosser progressivement les dents tout seul. Prenez l’habitude, si possible, de vous brosser les dents en même temps que lui, le matin ou le soir. Il vous copiera alors naturellement.

    À la perte d’une dent de lait, il convient d’appliquer une compresse contre la gencive de votre enfant, jusqu’à ce que le saignement s’arrête. Les jours qui suivent, veillez à ce qu’il ne concentre pas trop son brossage sur la zone de la dent perdue, pour éviter toute irritation.

    Bon à savoir

    Un programme de prévention gratuit pour les 3-24 ans

    Grâce au programme M’T Dents, l’assurance maladie permet aux enfants et adolescents entre 3 et 24 ans, de bénéficier tous les 3 ans d’un rendez-vous gratuit chez le dentiste, et de soins si nécessaire.

    Votre enfant a besoin de soins dentaires ?

    Le contrat Santé de la Macif vous accompagne en cas de consultation chez le dentiste*.

    Renseignez-vous !

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Il est important de bien rincer les couverts de votre enfant avant de le nourrir.
    • Les produits sucrés et acides sont les ennemis des dents.
    • Vous pouvez nettoyer les dents de lait de votre enfant dès 6 mois.
    • Le brossage des dents c’est 2 fois par jour pendant 2 minutes.
  • Les poux : comment en venir à bout ?

    Les poux : comment en venir à bout ?

    Chaque année c’est la même chose… Après la crainte estivale des punaises de lit, l’année scolaire s’accompagne de la hantise des poux. Le pou de tête est un insecte hématophage, c’est-à-dire qui se nourrit de sang. Il se loge particulièrement dans les cheveux d’enfants âgés notamment entre 3 et 8 ans (1), qui fréquentent des lieux de vie en collectivité (crèches, écoles, centres de loisirs). Si le pou ne transmet pas de maladie à l’humain, il reste néanmoins fortement invasif et résistant. Il peut survivre deux mois sur le cuir chevelu de votre enfant et entre 4 et 36 heures (1) sur ses vêtements et les surfaces. Quant aux femelles, elles sont capables de pondre 10 à 20 lentes (œufs) par jour (1). La prolifération est sans danger, mais particulièrement dense ! Mais avant d’aller plus loin, savez-vous démêler le vrai du faux sur les poux ?

    Idées reçues sur les poux : Vrai / Faux

    1/ Les poux se plaisent dans les chevelures sales

    FAUX. Les poux sont attirés par la chaleur et le sang du cuir chevelu, peu importe la nature du cheveu. Une hygiène quotidienne n’y change rien.

    2/ Les poux résistent à l’eau !

    VRAI. Un bain ne servira donc pas à les éradiquer puisqu’ils ferment leurs orifices respiratoires pour éviter la noyade.

    3/ Seuls les enfants peuvent attraper des poux

    FAUX. Certes les enfants sont plus sujets aux poux parce qu’ils fréquentent les milieux scolaires et les lieux de collectivité, mais toute la famille est concernée par les poux lorsque l’un des membres en ramène à la maison.

    4/ Les animaux domestiques peuvent transmettre des poux aux humains

    FAUX. La contamination se fait uniquement entre humains car le pou est un parasite spécifique à l’homme.

    5/ Les poux n’apparaissent qu’à une certaine période de l’année

    FAUX. Il faut être vigilant toute l’année car les poux ne sont pas présents qu’à la rentrée scolaire.


    1

    Une transmission cheveu à cheveu

    Contrairement aux puces, les poux ne sautent pas d’une tête à l’autre. En revanche, le contact direct entre chevelures facilite grandement leur passage. Embrassades, contacts proches et même selfies suffisent à contaminer une tête ! Autre mode de transmission fréquent : les échanges de bonnets, de manteaux ou d’écharpes entre les enfants. Les draps, taies d’oreiller, peignes et brosses à cheveux sont des vecteurs plus rares mais ne doivent pas échapper à votre vigilance pour éviter la propagation dans votre foyer.


    2

    Comment détecter la présence des poux ?

    Les poux se cachent très rapidement de la lumière. Il faut plutôt partir à la recherche des lentes, plus faciles à voir parce qu’elles sont accrochées – voire collées – à la racine du cheveu. Les lentes sont beaucoup plus visibles à l’aide d’un peigne anti-poux, spécialement conçu en métal avec des dents resserrées pour attraper les parasites. Un pou mesure entre 2 et 4 millimètres (2). Muni de trois paires de courtes pattes qui agissent comme des pinces, il se déplace très vite mais il ne vole pas et ne saute pas. Sa couleur varie entre transparence et rouge, voire noire, une fois qu’il est gorgé de sang. Quand votre enfant se gratte la tête, il est déjà trop tard ! Les démangeaisons sont provoquées par les piqûres des insectes sur le cuir chevelu.


    3

    Comment s’en débarrasser efficacement ?

    Votre enfant a des poux ? Prévenez le responsable du lieu (école, crèche, centre de loisirs) dans lequel votre enfant est pris en charge pour éviter toute contamination. La présence de poux ne l’empêchera pas d’être accueilli.

    Deuxième étape : entamez le plus rapidement possible un traitement anti-poux. Il est préférable de privilégier un mode d’action physique en achetant des produits asphyxiants en parapharmacie. À base de diméticone (2), qui est une huile de silicone, ce traitement n’est pas toxique, contrairement aux insecticides, et permet l’éradication des poux et des lentes par son effet étouffant.

    Tous les produits s’appliquent sur cheveux secs. Une fois rincés, il est vivement conseillé de passer un peigne anti-poux pendant 30 minutes tous les 2 ou 3 jours (3) sur les cheveux mouillés pour enlever les lentes. Entre 7 à 10 jours (3) plus tard, une seconde application du produit doit être effectuée, pour venir à bout des poux issus des dernières lentes présentes dans la chevelure de votre enfant. Dans les 2 jours suivant la seconde application, vous devriez constater une nette amélioration, sinon il vous faudra recommencer le protocole méticuleusement.

    À savoir

    Après le traitement anti-poux, il est fréquent que les démangeaisons continuent, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas fonctionné. En revanche, une surinfection cutanée (impétigo) liée aux démangeaisons est possible et nécessite un avis médical.


    4

    Prévenir la réinfestation

    Vous étiez cernés, vous voilà débarrassés… Mais gare à une nouvelle invasion ! Pour prévenir au maximum le retour des poux, n’oubliez pas de laver draps, serviettes de bain et vêtements (notamment bonnets, écharpes, manteaux) de votre enfant en machine à 60°.

    Pour prévenir une nouvelle contamination, plusieurs gestes sont recommandés. Examinez régulièrement le cuir chevelu de votre enfant. Relevez et attachez ses cheveux s’ils sont longs pour éviter qu’ils soient en contact avec d’autres têtes. Veillez à utiliser un peigne et une brosse à cheveux différente pour chaque membre de la famille. Enfin, évitez les échanges et les prêts de bonnets, écharpes et autres vêtements dans lesquels les poux pourraient se nicher.

    Votre enfant souffre de lésions cutanées suite à des poux ?

    Le contrat Garantie Santé de la Macif vous couvre en cas de consultation chez un pédiatre ou un dermatologue*.

    *voir conditions du contrat

    L’Essentiel de l’article

    • Les poux de tête sont particulièrement fréquents en milieu scolaire ou en collectivité.
    • Il faut les traiter avec des produits spécifiques vendus en parapharmacie.
    • Pour éviter la réinfestation : cheveux attachés, pas d’échanges de bonnets ni de brosses à cheveux.

    (1) Dermato.info, Les poux – Pédiculose humaine, 2020
    (2) AMELI, Poux : comment s’en débarrasser ?, 2020
    (3) INRS – Pédiculose du cuir chevelu, 2015