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  • Comment apprendre aux enfants les gestes de premiers secours ?

    Comment apprendre aux enfants les gestes de premiers secours ?


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    À partir de quel âge un enfant peut-il apprendre les gestes de premiers secours ?

    Pour Julien Wolf, sapeur-pompier dans les Yvelines, mais aussi directeur de formation pour la sécurité des entreprises, « il est difficile de donner un âge précis auquel les enfants peuvent être sensibilisés aux gestes de premiers secours car chaque enfant évolue en fonction de son propre rythme. En revanche, plus cette sensibilisation a lieu tôt, plus la mise en place de réflexes se fait de façon instinctive. »

    Sachez néanmoins que des initiations sont accessibles aux enfants dès l’âge de 3 ans. Proposées notamment par la Croix-Rouge, ces courtes formations (entre 40 minutes et 1 heure pour les plus petits) sont axées sur la prévention. Les enfants y apprennent à détecter une situation « anormale » ou « risquée » et à réagir en cas d’urgence. Les enfants de plus de 10 ans peuvent, quant à eux, participer à des formations plus complètes comme celle du premier diplôme de secourisme (PSC1) afin d’être initiés aux gestes de secours simples, puisque celles-ci ne nécessitent ni connaissance ni condition physique particulière.

    Bon à savoir

    En France, la formation aux premiers secours et aux gestes qui sauvent est obligatoire pour tous les écoliers. Le dispositif, renforcé en 2016 par l’Éducation nationale, se décline en deux programmes : Apprendre à porter secours (APS) pour les élèves du primaire et Gestes qui sauvent (GQS) pour les collégiens.

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    Quels sont les bons réflexes à lui apprendre ?

    La sensibilisation aux gestes de base à pratiquer en cas d’urgence est à adapter en fonction de l’âge et des compétences de l’enfant.

    « Vous pouvez d’abord l’aider à mémoriser son adresse et les principaux numéros d’urgence : 15 pour le Samu, 17 pour la police, 18 pour les pompiers », explique Julien Wolf. Montrez-lui aussi comment débloquer un téléphone, composer un numéro et déclencher l’appel. Si votre enfant sait lire, rédigez un mémo à afficher sur le réfrigérateur. Trop petit pour agir seul ? Expliquez-lui qu’il doit demander de l’aide à un adulte, celle du voisin de droite, par exemple.

    En cas de malaise d’un proche, la position latérale de sécurité (PLS) est l’un des gestes importants à lui apprendre car il est facile à reproduire et surtout très utile. Dites-lui en quoi cela consiste et dans quel cas pratiquer la PLS (il est face à une personne allongée sur le dos qui ne parle pas et ne réagit pas, mais qui respire). Mettez ensuite en scène la position avec lui dans le rôle de la victime, pour qu’il intègre bien les différentes manipulations à effectuer. Précisez-lui qu’il doit ensuite prendre le téléphone, appeler les urgences pour leur expliquer la situation et rester auprès de la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

    ll est aussi important d’apprendre à votre enfant les réflexes à avoir en cas d’incendie. Montrez-lui quel est le point de ralliement de la famille dans l’habitation en cas de feu ou encore comment se protéger de la fumée avec un linge humide sur le nez et la bouche. Si possible, dites-lui qu’il doit faire signe à la fenêtre pour que les pompiers le voient en arrivant sur les lieux.

    Enfin, en cas de tremblement de terre, expliquez à votre enfant comment se protéger. S’il est à l’intérieur, dites-lui qu’il ne doit pas sortir mais se cacher sous un meuble solide comme un bureau, une table ou encore un lit. S’il n’y a pas de meubles autour de lui, il peut s’accroupir près d’un mur mais toujours se tenir éloigné des fenêtres. Montrez-lui aussi comment couvrir sa tête et son torse pour se protéger des objets qui pourraient lui tomber dessus.

    Que faire en cas d’accident ?

    Apprenez les gestes de premiers secours en ligne avec Salvum !

    « Vous pouvez d’abord l’aider à mémoriser son adresse et les principaux numéros d’urgence : 15 pour le Samu, 17 pour la police, 18 pour les pompiers. »

    Julien Wolf, sapeur-pompier


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    Comment faciliter l’apprentissage des gestes de premiers secours ?

    Il faut sensibiliser l’enfant à l’importance d’utiliser les bons mots au bon moment car dans une situation d’urgence, la précision est primordiale. « Une brûlure, ce n’est pas un bobo ! »

    L’enfant doit également mémoriser les situations mises en scène. « Même si les enfants ont des réactions plus spontanées que les adultes, cela ne les empêche pas d’avoir peur et de se sentir démunis face au danger. C’est pourquoi la répétition des situations fait partie de l’apprentissage ». De la même façon, mieux vaut les questionner sur les bons gestes à avoir plutôt que de leur donner les solutions clés en main pour leur permettre une meilleure mémorisation des réflexes à adopter en cas d’urgence.

    Chiffre-clé

    Entre 2010 et 2020, le nombre de particuliers ayant suivi une formation aux gestes de premiers secours a plus que triplé(1).


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    Comment apprendre aux enfants les gestes de premiers secours ?

    Julien Wolf suggère une mise en application qui passe par le jeu, technique très utilisée par les professionnels de la petite enfance, comme par les parents de façon assez naturelle. Ainsi, il s’agit de mettre en scène des situations du quotidien pouvant représenter un potentiel danger. « En étant au plus près du réel, les enfants découvrent par eux-mêmes et sans danger différentes situations auxquelles ils pourraient être confrontés, telles qu’un malaise, une brûlure, un étouffement, ou encore un arrêt cardiaque », explique-t-il.

    Par exemple, mettez en scène deux enfants qui jouent dans la cuisine alors qu’une casserole est sur le feu avec le manche tourné vers l’extérieur. Demandez à votre enfant de repérer ce qui représente un danger potentiel dans cette scène. Poursuivez en imaginant que l’eau bouillante de la casserole se renverse sur l’un des enfants, lui brûlant le bras. Demandez-lui ce qu’il ferait pour aider l’enfant brûlé.

    Julien Wolf insiste en revanche sur la douceur des situations à mettre en place avec son enfant. « Il ne s’agit pas de les effrayer mais de créer des jeux de rôle amusants tout en gardant l’objectif du jeu en tête : apprendre à bien réagir en cas de situation dangereuse. »

    L’astuce en plus

    C’est moins effrayant en se déguisant ! Pour que votre enfant se mette dans la peau d’un « sauveur », rien de tel que d’enfiler un déguisement de pompier, médecin ou même de super-héros !

    Vos enfants en « Mini sauveteurs »

    Du 13 au 28 juillet 2022, la SNSM partenaire de la Macif formera les enfants de 7 à 12 ans aux gestes qui sauvent. Rendez-vous sur les plages de la côte méditerranéenne et sud atlantique.

    L’Essentiel de l’article

    • Faire l’apprentissage du danger par des jeux de rôle et des mises en situation
    • Faire comprendre l’importance d’utiliser des mots précis en cas d’urgence
    • Faire mémoriser les numéros d’urgence et les bons gestes à pratiquer
    • Répéter les situations pour faciliter la mémorisation

    Eduscol, Comment les jeux amènent nos enfants à l’essentiel : comprendre le contexte, 2017
    Education.gouv, Formation aux premiers secours et gestes qui sauvent 
    (1) Croix-Rouge française 2020
  • Accouchement : 5 infos utiles et trop peu connues

    Accouchement : 5 infos utiles et trop peu connues


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    Perdre les eaux n’est pas synonyme d’accouchement immédiat

    La poche des eaux peut se rompre à tout moment de votre grossesse. Vous êtes à moins de 37 de grossesse ? Direction l’hôpital pour une surveillance attentive afin d’éviter un risque d’infection ou d’accouchement prématuré. Vous êtes à quelques jours de votre terme ? Rendez-vous au plus vite à la maternité si le liquide est vert-jaune. En revanche, « si le liquide amniotique s’écoule sans contraction, l’accouchement est loin d’être éminent. Il peut se passer 24 à 48h avant que l’on ne le déclenche s’il ne s’est pas produit naturellement entre-temps », explique Céline Dalla-Lana, sage-femme. Allez néanmoins à la maternité dans les heures qui suivent pour être surveillée.

    Bon à savoir

    L’Assurance maladie vous offre 7 séances de préparation à la naissance et la parentalité, qui peuvent être réalisées par votre médecin ou votre sage-femme. Les partenaires de grossesse sont aussi les bienvenus !


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    Après bébé, la délivrance

    Une fois votre bébé né, il reste un effort à faire : expulser le placenta hors des voies génitales. C’est ce que l’on appelle la délivrance. Elle a lieu dans les 20 mn suivant la naissance. Vous pouvez expulser le placenta naturellement, ou l’équipe médicale peut vous injecter dans une perfusion de l’ocytocine pour relancer vos contractions, décrocher et expulser le placenta.


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    Des maux de tête et vertiges possibles

    Dans les 48h suivant votre accouchement, vous pouvez ressentir des maux de têtes et/ou des vertiges. « C’est un risque lié à la péridurale (anesthésie) qui survient lorsque l’aiguille perce l’espace céphalorachidien. Le liquide céphalorachidien peut fuir par cette brèche et donner des maux de tête », précise la sage-femme. Cette lésion peut avoir des conséquences graves comme une altération de l’audition et de la vue, des hématomes intracrâniens, des céphalées ou encore des nausées et des vomissements.

    Pour s’en défaire, quelques jours allongée, chez vous ou à la maternité, une bonne hydratation et du paracétamol peuvent vous soulager. En cas de maux de tête persistants après 48h, l’équipe médicale peut tenter un traitement spécifique appelé blood patch : « on prélève une petite goutte de sang de la maman et on l’injecte dans le trou de la péridurale pour qu’il forme un caillot et le rebouche », ajoute Céline Dalla-Lana. En cas d’inefficacité du traitement, un 2e blood-patch est possible. Vous pouvez ensuite rentrer chez vous dans les 24h, sans précautions particulières. Si après votre retour à la maison, vous ressentez de la fièvre, des céphalées ou des douleurs au dos, n’hésitez pas à contacter l’équipe médicale.


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    Des saignements pendant un mois

    Pendant la grossesse, exit les règles ! Mais après l’accouchement, viennent les lochies, des saignements dus à la séparation de vos vaisseaux sanguins avec ceux du placenta. Ces saignements sont plus abondants que les règles et ne sont pas les mêmes chez toutes les femmes. Ils peuvent durer entre quatre et six semaines, voire un peu moins si vous allaitez votre bébé. En effet, l’allaitement permet la production d’ocytocine, l’hormone responsable des contractions de l’utérus. Vous perdez donc la même quantité de sang, mais plus rapidement.


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    Des contractions après l’accouchement !

    Après votre accouchement, vous risquez de ressentir dans les heures et les jours qui suivent des contractions douloureuses, appelées « tranchées ». Pas de panique, elles sont parfaitement normales ! Vous pouvez ressentir ces douleurs dès votre premier accouchement, mais on observe plutôt ce phénomène pour les suivants. « Ces contractions permettent à l’utérus de se nettoyer des caillots liés à la grossesse, de retrouver sa taille d’origine, mais également de refermer les vaisseaux sanguins pour éviter une trop grande perte de sang », précise la sage-femme. Pour soulager la douleur, votre médecin peut vous prescrire des antalgiques. À noter que les tranchées sont plus importantes si vous allaitez votre bébé, car les contractions utérines sont provoquées par la sécrétion d’ocytocine lors de l’allaitement.

    LA FAMILLE S’AGRANDIT ?

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    L’Essentiel de l’article

    • Perdre les eaux ne signifie pas que vous allez accoucher dans l’heure.
    • Suite à la naissance de votre bébé, il faut encore expulser le placenta.
    • Après l’accouchement, divers maux peuvent apparaître : céphalées, contractions, saignements.
  • Tout pour veiller à la santé et au bien-être de son animal !

    Tout pour veiller à la santé et au bien-être de son animal !


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    Protéger votre compagnon contre les parasites et les vers

    « Il est essentiel de protéger son chien et son chat contre les démangeaisons qu’elles engendrent ainsi que des allergies et maladies qu’elles peuvent transmettre », note le Dr Maud Cotteux, vétérinaire. En grande surface, pharmacie ou directement chez votre vétérinaire, il existe des produits efficaces et adaptés contre ces parasites !

    Pensez également à vermifuger votre animal pour le protéger des vers intestinaux, mais également vous protéger ainsi que vos proches, car ils peuvent se transmettre à l’humain, par l’ingestion des larves ou des œufs qui peuvent se retrouver sur vos mains. « Il est important de vermifuger le chien et le chat tous les mois, jusqu’à ses 6 mois et de continuer à le faire tous les mois si vous avez un enfant à la maison. À l’âge adulte, tous les 6 mois pour un chien, tous les 3 mois pour un chat », recommande la vétérinaire.

    Bon à savoir

    Suivez sa vaccination sur son carnet de santé !

    Pour protéger votre animal des maladies contagieuses, pensez à le faire vacciner dès son plus jeune âge. Parmi les vaccins pour les chats, sont recommandés ceux contre la leucose, le typhus et le syndrome du coryza. Pour les chiens, la maladie de Carré, l’hépatite virale, la parvovirose, et la leptospirose, une maladie que les animaux peuvent transmettre aux humains. À savoir qu’aucun vaccin n’est obligatoire pour les animaux, sauf celui contre la rage si vous devez voyager avec votre animal à l’étranger.


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    Opter pour une alimentation de qualité

    L’alimentation est capitale pour la santé des chiens et des chats. « En grande surface, on ne retrouve pas assez d’informations sur la composition des produits. Il est préférable de se ravitailler en animalerie, car on peut bénéficier de conseils personnalisés et d’un rapport qualité/prix intéressant, ou sur des sites Internet spécialisés qui proposent des produits d’alimentation diététique » explique la vétérinaire. Et gare aux restes de table, inadaptés au système digestif animal ou sur un plan nutritionnel. Ils pourraient être trop riches en gras, en sucre ou en sel, voire dangereux, comme les os de poulet, de lapin ou de mouton qui peuvent causer des perforations. 


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    Favoriser le bon comportement chez le chien et le chat !

    « Si votre chat ne sort pas, il convient alors d’enrichir son environnement : de lui offrir des jouets, de mettre à sa disposition un arbre à chat où il pourra grimper, de jouer avec lui pour le stimuler et ainsi lui éviter des troubles du comportement » explique la vétérinaire.

    Du côté des chiens, « il est primordial de sortir son chien pour qu’il voit du monde. Comme pour l’homme, prendre l’air et se sociabiliser est un équilibre pour lui. Idéalement, il faut le sortir au moins 3 fois par jour pour qu’il puisse faire ses besoins et le promener au moins 1 heure en tout dans la journée » rappelle la vétérinaire.


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    Des règles d’hygiène à adopter !

    Avant d’adopter un animal, renseignez-vous en amont sur ce qu’exige telle ou telle race. « Si on ne souhaite pas aller chez le toiletteur, il est préférable d’éviter d’adopter un cocker par exemple, qui nécessite un brossage quotidien pour éviter les nœuds » conseille le Dr Maud Cotteux. Autres règles à observer : « nettoyez régulièrement les gamelles de nourriture et d’eau de votre animal et placez la litière de votre chat loin de son alimentation pour éviter les contaminations », indique le Dr Maud Cotteux. Couper lui aussi les griffes à l’aide d’un coupe griffes, lorsque celles-ci sont trop longues.


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    Une visite annuelle chez le vétérinaire : un rendez-vous primordial

    Une visite au moins une fois par an chez la vétérinaire sera l’occasion de faire un rappel des vaccins et de surveiller que tout va bien chez votre animal. « Quand l’animal vieillit ou qu’il souffre de maladie chronique, le vétérinaire pourra demander un bilan sanguin et le dirigera alors vers des spécialistes : échographe, radiologue, ophtalmologue… ». Un animal bien suivi, sera mieux soigné !

    Prenez soin de votre fidèle compagnon !

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    L’Essentiel de l’article

    • Une alimentation équilibrée et de qualité est importante.
    • Au moins une visite annuelle chez le vétérinaire.
    • Vermifuger son animal permet de le protéger, lui et les enfants en bas âge.
  • Climatisation et bébé : comment l’utiliser sans risque ?

    Climatisation et bébé : comment l’utiliser sans risque ?

    À la saison estivale ou lors d’un épisode de canicule, la climatisation peut être une solution efficace pour rafraîchir votre habitation. Elle purifie l’air respiré à l’intérieur tout en régulant la température ambiante. Oui, mais si vous avez un bébé, il convient de bien savoir l’utiliser pour le protéger.

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    Préserver la température idéale pour bébé

    « Le risque avec la climatisation, aussi bien pour les parents que pour les enfants, ce sont les changements importants de température », prévient le Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue, spécialisé en troubles respiratoires du sommeil de l’enfant et de l’adulte. « Il est important de bien régler la climatisation en veillant à ce que les écarts de température entre les pièces ou avec l’extérieur, soient de maximum 6 °C. C’est-à-dire qu’il ne faut pas passer d’un endroit où il fait très chaud à une pièce où il fait très froid », explique-t-elle. Ce changement brusque risque d’engendrer un choc thermique, l’organisme des tout-petits étant particulièrement sensible aux variations de températures.

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    À savoir

    La température idéale d’une chambre de bébé ou d’enfant est comprise entre 18 °C et 19 °C. Réglez alors la climatisation de sorte à garder cette température stable.

    Veillez à ce que le flux d’air froid ne soit pas directement axé sur l’enfant.

    Dr Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue.


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    Bien entretenir sa climatisation

    « L’entretien régulier de la climatisation est primordial, au risque de respirer la poussière qui s’y est déposée, poursuit le Dr Ellaffi. Et il faut être vigilant avec les climatisations qui retiennent de l’eau car cela peut être source de légionelles. » Il s’agit de bactéries qui prolifèrent principalement dans l’eau stagnante dont la température est comprise entre 25 °C et 43 °C, et qui sont responsables de la légionellose, une maladie respiratoire.

    1 foyer sur 4

    possède une climatisation en 2021 contre 14% en 2016.(1)


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    Bébé et climatisation : les précautions à prendre

    Autre précaution : « Veillez à ce que le flux d’air froid ne soit pas directement axé sur l’enfant », indique la pneumologue. Pour cela, dans la chambre de votre bébé, installez la climatisation le plus loin possible de son lit et si possible près d’une source d’aération : fenêtre ou porte. Vous utilisez un ventilateur ? Le Dr Madiha Ellaffi conseille de placer dessus un linge humide, qui permettra de rafraîchir la pièce efficacement tout en évitant que l’appareil souffle directement sur votre enfant ou toute personne présente dans la pièce.

    Des mesures de bon sens sont aussi à adopter : enclenchez la climatisation une fois que votre enfant est habillé, en particulier après le bain, et lorsqu’il a les cheveux secs. Vous pouvez aussi lancer la climatisation à l’avance pour rafraîchir sa chambre, puis la couper à l’heure du coucher. En cas d’exposition longue, pendant la sieste par exemple, pensez à habiller votre enfant avec des vêtements en coton un peu plus épais pour éviter qu’il n’attrape froid.

    L’Essentiel de l’article

    • La température idéale dans la chambre de bébé est entre 18 °C et 19 °C.
    • Installez la climatisation le plus loin possible du lit de votre bébé.
    • Entretenez régulièrement votre climatisation.

    (1) Ademe 2021

  • Sensibilisation au handicap : comment agir ?

    Sensibilisation au handicap : comment agir ?

    Alors que 4 personnes sur 10(1), connaissent et fréquentent régulièrement une ou plusieurs personnes en situation de handicap, il reste difficile d’estimer le degré de familiarité, de connaissance ou encore de sensibilité de la population face au handicap.


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    Comment sensibiliser au handicap : quels outils et méthodes utiliser ?

    Je souhaite sensibiliser mes enfants :

    La sensibilisation au handicap peut être abordée de différentes manières. Il est important d’adapter les outils pédagogiques et les méthodes selon l’âge des proches auxquels vous vous adressez.

    Sensibiliser des enfants de 3 à 12 ans

    Les enfants peuvent être sensibilisés aux différents handicaps (physique, psychique, sensoriel, etc.) de plusieurs manières, en fonction de leur âge et de leur compréhension. En plus d’échanger avec vos enfants, il existe de nombreuses activités de sensibilisation :

    • Leur faire écouter un audio livre pour leur montrer une autre façon de lire, comme le font les malvoyants et les aveugles ;
    • Organiser un goûter dans le noir pour les sensibiliser au handicap sensoriel ;
    • Jouer, les yeux bandés, à des jeux de société ou d’éveil odorants ou tactiles pour les familiariser à la perception des personnes ayant une déficience visuelle ;
    • Acheter de petites figurines ou des poupées de personnes en situation de handicap et/ou fabriquer avec eux des accessoires (fauteuil roulant, déambulateur, canne d’aveugle, prothèse auditive, etc.) pour qu’ils se familiarisent au handicap ;
    • Organiser des parcours avec différents obstacles, leur demander de fermer les yeux et les guider par la voix ;
    • Leur faire visionner des documentaires et des dessins animés sur la thématique du handicap ;
    • Les inscrire à des ateliers créatifs ou des jeux de sensibilisation au handicap organisés par des associations œuvrant à la sensibilisation au handicap.

    Certains organismes et associations proposent du matériel et des outils pour vous aider à sensibiliser les plus jeunes. C’est notamment le cas de LADAPT (L’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) qui propose un ensemble de matériel pédagogique sur le thème du handicap (jeux, albums, livres, DVD et CD), et organise des rencontres avec des personnes en situation de handicap.
     

    Sensibiliser des adolescents de 12 à 17 ans

    Les possibilités pour sensibiliser les adolescents au handicap dépendent de plusieurs facteurs, notamment de l’âge de l’adolescent, de son degré de compréhension du handicap, de son niveau d’intérêt pour le sujet, et de son expérience personnelle avec le handicap.

    Pour sensibiliser les adolescents au handicap, il est possible de :

    • Les encourager à lire des livres et des articles, à regarder des films (“Intouchables”, “Se souvenir des belles choses”, “Le discours d’un roi”, “La ligne droite”, “Le 8ème jour”, etc.) et à écouter des podcasts (“Pépin PODCAST”, “Hangagement” imaginé par Orange, etc.) sur le sujet du handicap ;
    • Le faire découvrir des activités handisports (Cécifoot, badminton sourds, Rugby Fauteuil, handbike…) ;
    • Prévoir une rencontre entre vos enfants et un proche ou une connaissance atteint par un handicap pour échanger sur son expérience ;
    • Les faire participer à des activités de sensibilisation au handicap, proposée par exemple par Diffuz, dans le cadre de la semaine de la solidarité et du handicap ou d’une journée de sensibilisation au handicap ;
    • Leur faire découvrir les objets connectés qui limitent les risques liés à la perte d’autonomie et les nouvelles technologies qui favorisent l’autonomie aux personnes en situation de handicap ;
    • Les emmener faire un serious game ludique et immersif de sensibilisation au handicap.

     

    Je souhaite m’engager dans un projet de sensibilisation au handicap

    Avant de s’engager dans un projet de sensibilisation au handicap, il est primordial de s’être informé sur le sujet pour savoir comment favoriser les échanges sur le sujet et faire évoluer les mentalités. Vous pourrez ensuite :

    • Devenir bénévole dans des associations d’aide et de soutien aux personnes handicapées (APF, l’UNAPEI, l’APAJH, etc.) ;
    • Participer à des événements de sensibilisation du public ;
    • Sensibiliser les autres en parlant ouvertement de ses propres expériences face au handicap.
       
    • Lire aussi : Congé de présence parentale : faire face au handicap de son enfant

    Bon à savoir

    En France, 9,6 millions(2) de personnes sont atteintes d’un handicap.


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    Sensibiliser au handicap : quels sont les événements auxquels participer ?

    Pour sensibiliser à la question du handicap, il existe plusieurs évènements en France. C’est le cas notamment de :

    • La journée internationale des personnes handicapées, organisée par les Nations Unies tous les 3 décembre depuis 1992, promeut les droits et le bien-être des personnes handicapées ;
    • La semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées : une initiative de l’ADAPT lancée il y a plus de 20 ans pour sensibiliser les recruteurs et faciliter l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap ;
    • Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi, le DuoDay est un événement national qui vise à favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap (à partir de 14 ans) au sein des entreprises. Tout collaborateur du secteur privé ou public peut se porter volontaire. Pendant une journée, vous êtes invités à faire découvrir à une personne handicapée votre environnement de travail et à le faire participer à certaines de vos tâches quotidiennes.
    • La journée Nationale du Sport et du Handicap, organisée depuis 10 ans par l’Association Nationale des Étudiants en STAPS, a pour but de développer le sport adapté mais aussi de mettre en lumière le handisport.
    • Les grands évènements sportifs à venir en France comme la Coupe du monde de rugby fauteuil en 2023 ou encore les JO Paralympique en 2024 sont aussi l’occasion de se sensibiliser au handicap.

    En octobre 2021, une campagne nationale de sensibilisation « Voyons les personnes avant le handicap » a été lancée. Diffusée à la télévision, dans la presse, par affichage, au cinéma, sur internet, cette campagne a pour objectif de faire changer le regard de la société sur les personnes handicapées. Elle s’adresse à toutes les générations, et notamment aux jeunes qui ont un rôle important à jouer.

    Bon à savoir

    Avec 43 000 enfants scolarisés en situation de handicap en France, la sensibilisation des enseignants à l’école inclusive et leur formation à l’utilisation d’outils numériques en classe sont primordiales.

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    L’Essentiel de l’article

    • 9,6 millions(2) de personnes sont handicapées en France.
    • Plusieurs événements ont lieu chaque année en France pour sensibiliser au handicap.
    • Une campagne nationale de sensibilisation au handicap a été lancée en Octobre 2021, « Voyons les personnes avant le handicap ».

    (1) CNCDH, Rapport d’activité sur le handicap de la CNCDH, mars 2019.

    (2) OCIRP, Les chiffres-clés du handicap en France, 2018

  • Enfant à vélo : apprendre à circuler en toute sécurité

    De par leur plus petite taille et leur manque d’expérience, les enfants font partie des usagers les plus vulnérables sur la route. Que ce soit en ville ou hors agglomération, en balade familiale ou pour aller seul à l’école, il est important que vous parliez à votre enfant des risques potentiels pour qu’il apprenne à mieux les détecter.

    Jusqu’à 12 ans

    Le port du casque est obligatoire. Au-delà, il est fortement recommandé.*

    Comprendre les risques et apprendre à maîtriser son vélo

    Joggeur qui surgit dans un virage, chat qui traverse la route, ballon de foot qui atterrit sur la chaussée ou encore voiture qui arrive très vite… À vélo, votre enfant peut faire face à de nombreuses situations inattendues ou dangereuses. Les plus jeunes ont généralement des temps de réaction plus longs et une moins bonne appréciation des distances et des allures.

    Jusqu’à 8 ans**, les enfants ont le droit de circuler à vélo sur le trottoir. En revanche, ils doivent conserver l’allure du pas et ne pas gêner les autres usagers.

    Avant d’être sur la route, apprenez à votre enfant les règles de sécurité obligatoires :

    • circuler à droite sur la chaussée et sur les pistes cyclables lorsque celles-ci existent
    • respecter la signalisation (panneaux, feux…)
    • respecter les priorités à droite

    Enseignez-lui également les bons gestes pour diminuer les risques :

    • toujours regarder à gauche et à droite avant de traverser (même si le feu est vert)
    • ralentir aux intersections même si le feu est vert
    • indiquer tout changement de direction en tendant le bras vers celle-ci
    • ne pas se coller aux autres usagers de la route, même un.e ami.e à vélo
    • ne pas zigzaguer et encore moins entre les différents éléments sur la route (voitures ou autres)
    • ne pas s’amuser à tenir le vélo à une main, ou à tenir en équilibre sans les mains

    Si vous être sur la route avec votre enfant, adoptez vous aussi les bons réflexes :

    • montrez lui l’exemple en portant les équipements de sécurité obligatoires et recommandés en cas de danger imminent
    • ne lui dites pas « attention » mais plutôt « stop », afin qu’il ne perde pas de précieuses secondes à identifier d’où vient le danger
    • mettez vous derrière lui, pour le garder dans votre champ de vision en arrivant à une intersection
    • mettez-vous à sa hauteur pour l’arrêter en cas d’urgence

     

    Lire aussi : Comment parler de la Sécurité routière aux enfants ?

     

    221 cyclistes ont trouvé la mort en 2023

    Soit 24 de moins qu’en 2022.1

    Bien s’équiper à vélo pour diminuer les risques

    Vérifiez régulièrement l’état des pièces d’usure du vélo et de l’équipement.

    En plus du casque, voici les autres équipements obligatoires à vélo pour les enfants :

    • un appareil avertisseur (sonnette)
    • un gilet haute visibilité homologué CE, hors agglomération, la nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante (tunnel, brouillard,…)***

    Équipements conseillés :

    • un gilet d’avertissement à LED (il permet d’indiquer la trajectoire avec des clignotants sur le dos)
    • un rétroviseur à fixer sur la poignée gauche du guidon
    • des bandes réfléchissantes sur ses chaussures et son casque

    Écouteurs et casque audio interdits !

    Depuis 2015, il est est interdit de “porter tout dispositif susceptible d’émettre du son à l’oreille” (oreillette et casque audio, à l’exception d’appareil d’aide auditive).

     

    Lire aussi : Rouler et transporter son enfant à vélo

     

    * Sécurité Routière 

    ** Sénat.fr

    *** Service Public

    1 Sécurité Routière 2022

  • Comment bien trier ses déchets ?

    Comment bien trier ses déchets ?

    Si trier ses déchets est devenu une démarche soutenue par nombre de Français, il peut parfois être difficile de se saisir des bons gestes. On fait le point.


    1

    Tri sélectif : les déchets classés en différentes familles

    Les déchets ménagers peuvent être classés en cinq grands groupes :

    • les encombrants (électroménager, literie, meubles…), les déchets dangereux (peintures, solvants, pesticides, médicaments, piles…) ;
    • les déchets de jardin (feuilles, herbe, branches…), les déchets de la voiture (huiles de vidange usagées, batteries, pneus…) ;
    • les ordures ménagères (verre, papier, emballage carton, bouteilles en plastique…). Pour mieux les recycler, il convient de connaître à quelle famille correspondent vos déchets afin de les jeter au bon endroit.
       
    • Lire aussi : Quiz : êtes-vous incollable sur le tri ?

    Chiffre-clé

    89 %(1) des Français trient leurs emballages, dont 51 % systématiquement.


    2

    Poubelles de tri sélectif : des codes couleurs pour se repérer

    Si la couleur des poubelles peut varier d’une ville à une autre, reste que de manière générale, les codes couleurs sont harmonisés : le bac vert est dédié aux emballages en verre. Facile à retenir !

    La poubelle jaune est destinée à déposer en vrac les emballages en acier et en aluminium, comme les boîtes de conserve, les canettes de soda et de bière, certains aérosols, les boîtes d’aliment pour animaux, les bouteilles en plastique (d’eau, de soda, de lait…), les flacons en plastique (PET, PEHD ou PP) de produits d’hygiène, de beauté et d’entretien, les boîtes et emballages en carton, les briques alimentaires, les journaux, les papiers…

    La poubelle grise ou noire est réservée aux ordures ménagères, ou le reste des déchets qui ne peuvent être accueillis par les autres compartiments. Face à un doute, n’hésitez pas à contacter votre mairie !

    Plus rares, vous pouvez aussi avoir, selon votre commune, une poubelle bleue dédiée au papier, journaux et prospectus, et une poubelle marron ou rouge pour les déchets non recyclables type cartouches d’encres d’imprimantes.


    3

    Que faire des autres déchets ?

    Vous pouvez aussi donner une seconde vie à vos vêtements. Dans un état correct, ils pourront être utiles à d’autres personnes. Apportez-les à des associations caritatives comme Emmaüs ou le Secours Populaire. Les affaires trop usées peuvent, elles, être déposées dans un conteneur le Relais, une référence en revalorisation de textile.

    Il existe, par ailleurs, des dispositifs dédiés aux déchets spéciaux comme les ampoules, les piles et les cartouches d’imprimantes. Les commerçants ou grandes surfaces qui en vendent sont dans l’obligation de reprendre celles qui sont usagées. Une fois collectées, les matières qui composent vos ampoules et vos piles sont récupérées et revalorisées.

    Pour tous vos objets dangereux (solvants, peintures, détergents, pesticides…), vos encombrants, vos matériels électriques et électroniques ainsi que vos déchets verts, rendez-vous en déchèterie où des bennes et conteneurs leur sont dédiés. Sur place, des agents vous aiguilleront pour bien les trier. Pour vos médicaments (périmés ou non), déposez-les à la pharmacie proche de chez vous.

    Comment bien trier ses déchets ?

     

    VOUS SOUHAITEZ AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ?

    Chaque année, des milliers d’actions solidaires, citoyennes et utiles au quotidien sont proposées par la Macif.

    L’Essentiel de l’article

    • Identifiez les différentes familles de déchets.
    • Les poubelles de couleurs permettent de mieux trier.
    • Les objets volumineux ou dangereux sont à déposer à la déchèterie.
    • Pour vos vêtements, des solutions de recyclage existent.

    (1) CITEO, Les chiffres clés du tri et du recyclage des emballages ménagers en 2020

  • Automobilistes : les bons réflexes sur la route face aux cyclistes

    Automobilistes : les bons réflexes sur la route face aux cyclistes

    Partager l’espace routier, oblige chacun à faire attention à l’autre ! Au volant, il suffit d’un peu de pratique pour que des gestes simples deviennent rapidement des réflexes pour mieux protéger les cyclistes.


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    Ralentir en arrivant à un carrefour

    Depuis janvier 2012, la réglementation de la signalisation routière a changé ! L’information est parfois encore peu connue : à certains carrefours, un cycliste peut franchir les feux rouges ou orange, signalés par un panneau qui l’y autorise(2). Une mesure très pratique qui lui permet de gagner du temps. Alors, automobilistes, restez vigilants, même si le feu est vert pour vous, un cycliste peut traverser. Cette disposition se développe sur les routes françaises pour favoriser l’usage du vélo en ville.


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    Ouvrir sa portière sans mettre en danger les cyclistes

    Automobilistes, connaissez-vous la « poignée hollandaise » ? Cette technique pour éviter les collisions entre portières de voitures et cyclistes. Elle consiste à ouvrir sa portière avec la main opposée : main droite pour le conducteur, et gauche pour le passager. Elle oblige ainsi la rotation, et à porter son regard en arrière ou ne serait-ce que dans le rétroviseur. Et d’anticiper la présence d’un cycliste. Ce geste simple à adopter, a le bénéfice de se forcer à bien observer ce qu’il se passe autour de soi et à éviter la collision entre les deux-roues et les portières.

    UNE VOITURE À ASSURER ?

    Optez pour l’assurance Auto de la Macif pour être couvert en cas de panne ou accident !


    3

    Respecter le Code de la route, tout simplement !

    Cela semble couler de source, et pourtant, ce rappel a ses vertus pédagogiques ! Vis-à-vis des cyclistes, le code de la route implique de conserver une distance de sécurité lorsque vous doublez un deux-roues (1 m en ville et 1,50 m hors agglomération). Il comprend également l’interdiction de stationner sur les pistes cyclables et impose de laisser libres les sas peints au sol et dédiés aux vélos à certains feux tricolores… sous peine d’amende ! Des obligations qui permettent de mieux protéger les cyclistes qui sont ainsi mieux vus des autres usagers de la route.

    Bon à savoir

    À moins que vous souhaitiez signaler un danger aux autres usagers de la route, évitez de klaxonner à proximité d’un cycliste pour ne pas l’effrayer et provoquer d’écarts brusques.


    4

    Gare aux cyclistes autorisés à rouler à contre-sens

    Dans les centres-villes, les vélos sont autorisés à rouler, sur certaines voies à sens unique, dans le sens inverse des voitures. Ce type de voie est signalé par un panneau et un marquage au sol. Profitable aux modes de déplacements doux, cette solution incite les automobilistes à redoubler de vigilance, les rues en sens unique étant généralement plus étroites et n’offrant pas beaucoup de visibilité. Partager l’espace oblige chacun à faire attention à l’autre !


    5

    Penser à mettre son clignotant

    Même si vous croyez être seul sur la route, les angles morts de votre voiture peuvent cacher un vélo, donc tournez bien la tête pour vérifier que la voie est libre. Obligatoire, n’oubliez pas de mettre votre clignotant lorsque vous tournez pour indiquer votre changement de direction et ainsi éviter un accident.

    L’Essentiel de l’article

    • On n’est jamais trop prudent, que ce soit au guidon ou au volant !
    • Renseignez-vous sur la réglementation en vigueur pour les cyclistes.
    • Ouvrez votre portière en vérifiant la présence d’un cycliste.
    • Respectez le Code de la route.

    VOUS ÊTES SOCIÉTAIRE MACIF ?

    Profitez des ateliers de prévention routière.

    (1) Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR)

    (2) Sécurité routière, Une nouvelle signalisation pour faciliter la circulation des cyclistes à certains carrefours à feux tricolores, 2012

  • Tourisme durable, l’équation impossible ?

    Tourisme durable, l’équation impossible ?

    Clap de fin pour les paquebots de tourisme de plus de mille tonnes à Venise : depuis 2019, ils sont interdits d’accès au centre historique de la Sérénissime. En cause, les dégâts environnementaux générés par les quelques 600 bateaux de croisières accostant chaque année, avec leurs lots de touristes et d’émissions d’oxyde de soufre et d’azote.

    « Cette décision illustre un point de bascule intéressant. Venise est un cas extrême et très emblématique de saturation touristique. La ville a atteint un point de non-retour, qui l’oblige à considérer le tourisme comme une activité exigeant un contrôle, et non plus seulement comme une ressource potentielle », analyse Julien Rochette, de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

    Signe des temps ? De l’Adriatique à la baie de Maya, en Thaïlande, fermée au public depuis 2018 pour permettre au système écologique de se régénérer (les allers et venues quasi incessants de bateaux de vacanciers menaçaient les récifs coralliens), des initiatives de régulation s’observent ici ou là. Le chantier est vaste : le tourisme, première industrie mondiale, connaît un essor alarmant.

    Lire aussi : Tourisme de masse : quelles solutions pour un voyage plus responsable ?

    En 2018, 1,4 milliard de touristes internationaux (c’est-à-dire passant au moins une nuit hors de leur pays) ont arpenté la planète (1). Ils étaient 25 millions en 1950. D’ailleurs, « la croissance du tourisme international reste supérieure à celle de l’économie mondiale », claironne l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) dans son dernier rapport. Mais si ce dynamisme a généré 1 700 milliards de dollars de recettes, son coût écologique est colossal.

    Avec la pandémie mondiale, le tourisme international a drastiquement chuté. En 2021, il a progressé de 4% par rapport à 2020, mais est resté 72% inférieur à 2019, l’année d’avant la pandémie.(2)  En 2022, la reprise est lente mais bel et bien en cours.

    Il faut dire qu’au-delà d’une empreinte carbone considérable (8% émissions mondiales de gaz à effet de serre) (3), l’industrie touristique accentue l’artificialisation massive des sols et notamment des littoraux, provoque une diminution drastique de la biodiversité dans de nombreuses régions du globe et participe de la pollution des océans… Ainsi, l’environnement marin et côtier de la Méditerranée, qui concentre près d’un tiers du tourisme mondial, avec 350 millions de visiteurs annuels, paie un lourd tribut.

    « Le développement rapide et la construction d’infrastructures (…) ont engendré de graves problèmes d’érosion et de pollution en de nombreux points du pourtour méditerranéen », observe Greenpeace. « Les projections tablent sur une fréquentation touristique annuelle de 600 millions, dès 2025 : en l’absence de régulation, on se dirige dans certains sites déjà très fréquentés vers une destruction de la biodiversité et un chaos le plus total », abonde Julien Rochette.

    Tourisme durable : ne plus être « touriste »

    En réaction à ce constat accablant, un tourisme plus responsable se développe depuis une vingtaine d’années, pour tenter de promouvoir d’autres manières de voyager. Tourisme vert, responsable, équitable…

    Derrière la pluralité sémantique, un objectif commun, défini par l’OMT : « tenir pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».

    Vaste programme, qui trouve localement des applications concrètes, comme à la basse Kinabatangan à Bornéo, en Malaisie, que la géographe Clotilde Luquiau a étudié de près. Dans cette zone forestière, une dizaine d’opérateurs touristiques locaux se sont engagés en faveur de l’écotourisme en établissant une charte avec WWF Malaisie, se traduisant par la création d’un budget commun finançant la protection de l’environnement, et luttant entre autres contre le braconnage.

    D’autres actions sont également mises en place, comme le programme Home Stay, qui propose à des locaux d’accueillir des touristes chez eux, une formule moins impactante pour l’environnement que l’hôtellerie classique et permettant un bénéfice social local, ou encore comme la plantation d’arbres par les touristes : une proposition qui resterait anecdotique si elle n’était relayée par le financement d’équipes locales pour mener à grande échelle la reforestation. Cet écotourisme n’est pas forcément réservé aux plus aisés, défend Clotilde Luquiau : nuits chez l’habitant, jumelages associatifs, échanges de maison… de nombreuses possibilités plus respectueuses de l’environnement sont aussi moins onéreuses que des vacances « classiques ».

    Mais si la géographe se félicite de ces initiatives locales, elle reste réservée quant au développement d’un tourisme durable à l’échelle mondiale.

    « Aujourd’hui, c’est une illusion. Pour que cela advienne, il faudrait que l’environnement global, législatif, économique, s’engage, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »

    Clotilde Luquiau

    Face à des pratiques prédominantes inchangées, qui continuent de croître, et à l’heure où une classe moyenne désireuse de voyager émerge en Asie, le tourisme durable reste une niche. Et il a aussi ses limites.

    « La présence humaine, même respectueuse, perturbe le milieu naturel. Et si le développement économique local permis par l’écotourisme a des aspects positifs, il contribue à augmenter les moyens d’une population qui va consommer davantage, et donc avoir un impact environnemental plus élevé… »précise la géographe Clotilde Luquiau.

    Surtout, par le seul fait de prendre l’avion, le vacancier alourdit considérablement son empreinte carbone : un unique aller-retour Paris-Chicago suffit à atteindre le quota individuel d’émission de Co2 annuel qui permettrait de limiter le réchauffement planétaire à 2° d’ici la fin du siècle, explique l’ingénieur et auteur Jean-Marc Jancovici (4).

    Taxer davantage les vols peut être une solution, mais elle soulève une question de justice sociale. Pour résoudre l’équation, des pistes sont avancées ici et là, telles que celle proposée par le Committee on Climate Change, Haut Conseil pour le Climat du Royaume-Uni : alors que 15% de la population britannique est responsable de 70% des vols, la mise en place d’une taxe proportionnelle à la distance parcourue dans les airs sur les dernières années permettrait de pénaliser les plus gros consommateurs, sans exclure du ciel les vacanciers occasionnels, statistiquement moins aisés.

    « L’ensemble des acteurs et opérateurs touristiques doivent introduire des notions de durabilité dans les services qu’ils proposent. S’il faut encourager le marché du tourisme durable à se développer, c’est surtout sur le tourisme dit de masse qu’il faut agir, car c’est là qu’est la plus grande incidence sur l’environnement, »

    appelle pour sa part Julien Rochette

    Nous en sommes encore loin : malgré les déclarations d’intention, la plupart des pays posent encore aujourd’hui la question touristique en termes financiers. « C’est la logique de chiffres qui domine », regrette l’expert.

    « Le modèle qui a prévalu depuis cinquante ans n’est plus acceptable d’un point de vue social et environnemental. Tout est à réinventer, »conclut-il. Y a plus qu’à.

    (1) OMT, rapport annuel, édition 2019

    (2) OMT, rapport annuel, édition 2022

    (3) Lenzen, M., Sun, Y., Faturay, F. et al. The carbon footprint of global tourism. Nature Clim Change

    (4) Extrait de cours de Jean-Marc Jancovici à l’École des Mines de Paris, Mai 2019

  • La colocation, toujours aussi prisée par les jeunes !

    La colocation, toujours aussi prisée par les jeunes !

    Vivre en coloc’, c’est partager un lieu de vie et le loyer, mais pas que ! Par souci d’économie ou pour rompre la solitude, les étudiants restent attirés par la vie en communauté.


    1

    Quel est le profil type du colocataire ?

    En France, les candidats à la colocation sont étudiants pour 58 %(1) d’entre eux (55 % en 2020(2)), et 36 %(1) travaillent (41 % en 2020(2)). Le profil type des jeunes qui optent pour la vie en communauté : âgé de 27 ans(1) en moyenne, avec un revenu moyen mensuel de 1 805 € (lui ou ses garants) contre 1 729 € en 2020(2).

    Chiffre-clé

    76 %(1) des colocataires ont moins de 30 ans et 6 % plus de 50 ans.


    2

    Quelles sont les villes les plus propices à la colocation ?

    L’Île-de-France représente 38 %(1) des recherches de colocation, contre 62 %(1) pour les autres régions, qui gagnent d’ailleurs 4 points par rapport à 2020(2), confirmant ainsi la perte de vitesse du marché parisien depuis la crise sanitaire.

    La Rochelle, avec 7,9 demandes pour une chambre libre, remplace Paris (8,2 demandes en 2020(2)) et devient la première ville où il fait bon partager la cuisine, la salle d’eau et la pièce principale ! En manque de logements et de terrains disponibles, la ville étudiante paye le prix de son attractivité. Dans ce top 5 où le marché de la colocation est le plus tendu, viennent ensuite, Lyon (4,8 demandes) et Lille (4,7 demandes par chambre). Paris (4,6 demandes) et Angers (3,4 demandes) complètent ce classement.

    Si vous souhaitez trouver plus facilement une colocation, Saint-Étienne reste idéal avec presque 4 chambres libres pour 1 demande (contre 2 chambres pour 1 demande en 2020(2)). Autres grandes villes, où il est plus aisé de trouver une colocation : Nice, Limoges, Amiens et Nîmes.


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    À combien s’élève le loyer moyen d’une colocation ?

    Pour vivre dans une chambre en colocation, il faut débourser en moyenne 392 €/mois (charges incluses) en province (+ 1,82 %(2) par rapport à 2020), 715 €/mois à Paris (+ 0,7 %(2) par rapport à 2020), et 442 € au niveau national (+ 2,46 %(2) par rapport à 2020). Contre 562 € (515 €(2) en 2020) pour un studio en location individuelle (soit 27 % plus cher). La colocation est donc une option économique pour les étudiants au budget serré !


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    Qu’est-ce qui motive les jeunes à vivre à plusieurs ?

    L’aspect social est la principale motivation des jeunes colocataires. Comme en 2020, 73 %(1) d’entre eux disent opter pour la colocation pour rencontrer de nouvelles personnes, voire parfois, découvrir d’autres cultures. L’aspect économique est aussi important. 49 %(1) des jeunes disent vouloir réduire leur budget logement (contre 53 %(2) en 2020) Autre attrait de la colocation : le fait de pouvoir profiter d’un logement plus grand, qui n’était pas une priorité pour les jeunes auparavant. Une autre conséquence du confinement.

    Chiffre-clé

    Avec le français, l’anglais (70 %), l’espagnol (23 %) et l’allemand (9 %) sont les langues les plus parlées dans les colocations.

    BESOIN D’UNE ASSURANCE LOGEMENT ÉTUDIANT ?

    L’assurance Macif Habitation étudiant, un contrat qui accompagne votre vie étudiante : une protection en cas d’accident et des options pour couvrir vos biens où que vous soyez (smartphone, vélo, ordinateur, etc.).

    L’Essentiel de l’article

    • Le profil type du colocataire : 27 ans en moyenne, avec un revenu moyen de 1 805 €/mois.
    • La Rochelle est la ville la plus recherchée par les colocataires.
    • Le loyer moyen en colocation s’élève à 442 €/mois, charges incluses.
    • La colocation est une option idéale pour réduire ses dépenses.

    (1) Observatoire 2021 de la colocation par LocService

    (2) Observatoire 2020 de la colocation par LocService